Prangins
Prangins est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Nyon.
Prangins | ||||
Vue du château de Prangins. | ||||
Armoiries |
||||
Administration | ||||
---|---|---|---|---|
Pays | Suisse | |||
Canton | Vaud | |||
District | Nyon | |||
Localité(s) | Prangins, Promenthoux | |||
Communes limitrophes | Coinsins, Vich, Gland, Nyon, Duillier | |||
Syndic Mandat |
Dominique-Ella Christin (Entente Pranginoise) 2021-2026 |
|||
NPA | 1197 | |||
No OFS | 5725 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Pranginois | |||
Population permanente |
4 278 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 709 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 23′ 39″ nord, 6° 14′ 56″ est | |||
Altitude | 413 m |
|||
Superficie | 6,03 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
| ||||
Liens | ||||
Site web | www.Prangins.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
modifier |
Géographie
modifierPrangins se situe sur la terrasse dominant l'entrée du Petit-Lac[3], à 1,6 km au nord-est de Nyon[4].
La commune englobe les hameaux de Bénex et Promenthoux[5]. Son territoire s'étend sur 6,03 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 32,9 % de sa superficie, les surfaces agricoles 53,2 %, les surfaces boisées 13,0 % et les surfaces improductives 0,7 %[6].
Le village est séparé en deux par un axe ferroviaire[réf. souhaitée].
Urbanisme
modifierEn 2021 la commune reçoit le Prix Wakker pour la bonne gestion de son urbanisation et de sa conception architecturale[7].
Population et société
modifierGentilé et surnom
modifierLes habitants de la commune se nomment les Pranginois[8].
Ils sont surnommés lou Monsu, soit les messieurs en patois vaudois, et les Sèche-Loup[3].
Démographie
modifierÉvolution de la population
modifierPrangins compte 4 278 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 709 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 5,3 % (canton : 12,9 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Pyramide des âges
modifierEn 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 33,9 %, au-dessous de la valeur cantonale (35 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 24,2 %, alors qu'il est de 21,9 % au niveau cantonal[10].
La même année, la commune compte 1 944 hommes pour 2 155 femmes, soit un taux de 45,4 % d'hommes, inférieur à celui du canton (48,2 %)[10].
Culture et patrimoine
modifierPatrimoine bâti
modifierLe château date de la première moitié du XVIIIe siècle. Il héberge la section romande du musée national suisse depuis 1998. Il est, tout comme la villa les Bleuets, inscrit comme bien culturel suisse d'importance nationale[11].
Le temple (1757-1761), remplace une ancienne église romane, redevenue paroissiale en 1671, mais qui n'était plus qu'un vieux petit bâtiment vis-à-vis du château, du côté sud. Le nouveau temple est implanté face à la cour d'honneur du château, au-delà du grand jardin à la française très encaissé de celui-ci. L'architecte en fut le Genevois Jean-Louis Bovet I, le père (1699-1766)[12]. Clocher reconstruit en 1860 par l'architecte Louis Wenger[13].
Sur le territoire de la commune se trouve également l'émetteur HBG ainsi qu'un monument des Vaudois () commémorant le retour au Piémont.
Manifestations
modifierParmi les différentes manifestations culturelles, Prangins Baroque[14] organise depuis 2020 des ateliers et concerts une fois par an réunissant de jeunes talents de la musique baroque auprès d'une équipe artistique internationale.
Personnalités
modifier- Oscar Forel, psychiatre, y créa en 1930 la clinique psychiatrique des Rives. Cette clinique est entretemps devenue l'hôpital psychiatrique de Prangins, un des quatre établissements publics de psychiatrie du canton de Vaud.
- Charles-Jules Guiguer de Prangins, général de l'armée suisse, est né à Prangins. Il a vendu le domaine de Prangins à Joseph Bonaparte en 1814.
- Napoléon-Jérôme Bonaparte y a vécu en exil.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Prangins, Entre campagne et château, Éditions Cabédita.
Liens externes
modifier
- Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Références
modifier- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 106
- Charles Knapp (dir.), Dictionnaire géographique de la Suisse, vol. 3 : Langenberg - Pyramides, Neuchâtel, Victor Attinger, 1902-1910, p. 751 [détail des éditions] [lire en ligne (page consultée le 19.4.2023)]
- François Christe, « Prangins » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
- Stéphane Gobbo, « Prangins voit son développement raisonné certifié par Patrimoine suisse », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le ).
- Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 76
- « Évolution de la population des communes 1850-2000 » , sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
- « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- [PDF] L'inventaire édité par la confédération suisse, canton de Vaud
- Marcel Grandjean, Les Temples vaudois. L'architecture réformée dans le Pays de Vaud, Lausanne, Bibliothèque historique vaudoise 89, , 667 p., p. 196-202
- Paul Bissegger, D'ivoire et de marbre. Alexandre et Henri Perregaux ou l'Age d'Or de l'architecture vaudoise (1770-1850), Bibliothèque historique vaudoise, coll. « Bibliothèque historique vaudoise 131 », (ISBN 978-2-88454-131-2), p. 590.
- « Prangins Baroque », sur Prangins Baroque (consulté le )