Rapsonic
Rapsonic est un groupe de hip-hop français originaire de Plaisir, dans les Yvelines.
Pays d'origine | France |
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Genre musical | hip-hop, rap français |
Instruments | Voix Scratch |
Années actives | 1987–1990 |
Labels | Trema |
Formé en 1987 et dissout en 1990, il est composé par Steph Def Think (Stéphane Joachim devenu par la suite Big Red), Cool MC (Henri Tavares) et Doc Phil (Fulgence « Fil » Samoela), assistés aux platines par Crazy B (Nicolas Vadon). Ils sont rejoints plus tard (en 1989) par DJ Juan (Juan Massenya) et Faster Jay.
Biographie
modifierPionnier du rap et du hip hop en France, Rapsonic fut parmi les tout premiers groupes à signer dans une major, chez Tréma* (le label de Michel Sardou, aujourd'hui un des labels d'Universal France), pour un maxi 45t.
Avec son unique disque, « Vas-y, mets la dose » sorti en 45t Single et Maxi 45t, le groupe connaît un succès d'estime et passe à la télévision française (Nulle part ailleurs en 19 ?? ref à préciser, …). Il fait la première partie du concert du groupe Assassin à La Cigale en 1990.
Le groupe participe aussi au voyage de trois jours en Italie d'une délégation de 20 artistes hip hop (dont MC Solaar, Menelik et les Ladies Night) organisé par Georges Lapassade de l'« Université du hip hop » Paris 8-Saint-Denis[1],[2]. Ils y rencontrent les étudiants de l'université de Rome alors occupée, et donnent des concerts à la RAI (première chaîne de télé d'Italie).
Tout à la fin de sa courte existence, le groupe commençait à prendre une orientation reggae/ragga qui sera poursuivie par Raggasonic. Il se sépare en 1990.
Steph Def Think devient Big Red et crée Raggasonic en 1990.
Crazy B rejoint Alliance Ethnik en 1990[3]. Il est aujourd'hui membre du groupe de DJs Birdy Nam Nam.
Cool MC meurt en 2005.
Doc Phil continue à faire de la musique, notamment avec Crazy B, tout en devenant un formateur multimédia apprécié. Il meurt en .
Discographie
modifierDocumentaire
modifierRapsonic apparaît dans l'épisode no 9 de la web série de Pascal Tessaud Paris 8 - La fac hip-hop visible sur le site internet d'Arte à partir du lundi [8],[9]
Références
modifier- Nathalie Revenu, « Saint-Denis : quand Paris 8 était la fac hip-hop », Le Parisien, (lire en ligne)
- Nathalie Revenu, « Paris 8, fac du hip-hop : «C’était plus fort que la musique», se souvient Ménélik », Le Parisien, (lire en ligne)
- L'ABCDR du son, L'obsession Rap - Classiques et instantanés du rap français, Marabout, , 256 p. (ISBN 2501141075), p. 26
- Vincent Piolet, Regarde ta jeunesse dans les yeux : Naissance du hip-hop français 1980-1990, Le Mot et le reste, , 368 p. (ISBN 978-2-36054-167-6, lire en ligne), « Rapsonic "1er maxi 45 tours de zulu music" », p. 199
- Karim Hammou (préf. Howard Becker), Une histoire du rap en France, Paris, Editions La Découverte, , 302 p. (ISBN 978-2-7071-7137-5 et 2-7071-7137-9), p. 94, 110
- Georges Lapassade et Philippe Rousselot, Le Rap ou la fureur de dire : essai, Paris, Éditions Loris Talmar, , 126 p. (ISBN 2-903911-29-0), p. 92, 96
- Clyde Puma, Le Rap Français, Paris, Hors Collection, Paris, Presses de la Cité, , 78 p. (ISBN 2-258-04720-X), p. 16, 24, 44
- « Paris 8 - La fac hip-hop », Arte,
- Rossana Di Vincenzo, « “Paris 8, La Fac hip-hop”, un documentaire inédit sur les pionniers du mouvement », Telerama, (lire en ligne)