Robert Cramer
Robert Cramer, de son nom complet Robert Christian Cramer, né le à Amsterdam (originaire de Zurich), est une personnalité politique suisse, membre des Verts.
Robert Cramer | |
Robert Cramer en 2015. | |
Fonctions | |
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Conseiller aux États | |
– | |
Législature | 48e, 49e et 50e |
Groupe politique | Vert (G) |
Commission | CEATE et CIP CdG (2007-11) |
Prédécesseur | Françoise Saudan |
Successeur | Lisa Mazzone |
Conseiller d'État du canton de Genève | |
– | |
Président | en 2004[n 1] |
Législature | 54e à 56e |
Département | Territoire[n 2] |
Prédécesseur | Claude Haegi |
Successeur | Michèle Künzler |
Conseiller municipal de Genève | |
– | |
Législature | 1995-1999 |
Président des Verts genevois | |
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Député au Grand Conseil du canton de Genève | |
– | |
Législature | 51e et 52e |
Biographie | |
Nom de naissance | Robert Christian Cramer |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Amsterdam |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Les Verts |
Diplômé de | Université de Genève |
Profession | Avocat |
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Il est conseiller d'État du canton de Genève de 1997 à 2009, président du Conseil d'État en 2004 et député du canton de Genève au Conseil des États de 2007 à 2019.
Biographie
modifierOriginaire de Zurich, Robert Cramer naît le 7 février 1954 à Amsterdam[1].
Licencié en droit de l'Université de Genève et titulaire du brevet d'avocat, il devient en 1985 associé dans l'étude d'avocats Cramer et de Preux. En 1996, il devient président suppléant de la Chambre d'appel des prud'hommes.
Depuis 2010, il a repris l'exercice du barreau au sein de l'étude Cramer-Salamian.
Il est président du Conseil d'administration des SIG[2].
Parcours politique
modifierMembre du Parti écologiste genevois depuis 1985, il est élu la même année député au Grand Conseil et y siège jusqu'en 1993[3]. Président du Parti écologiste genevois de 1988 à 1990, il est élu au Conseil municipal, le législatif de la ville de Genève, en 1995.
Le , il devient le premier conseiller d'État écologiste élu à Genève. Il prend la tête du département de l'intérieur, de l'agriculture, de l'environnement et de l’énergie de 1997 à 2005 (portefeuille des transports ajouté en 2001), puis du département du territoire de 2005 à 2009. Il préside le Conseil d'État de 2003 à 2004 et le Conseil du Léman en 2006 et 2007.
Le 21 octobre 2007, il est élu au premier tour au Conseil des États, aux côtés de la socialiste Liliane Maury-Pasquier. Il devient ainsi le premier écologiste de l'histoire suisse à siéger dans la Chambre haute du parlement fédéral[4]. Il est réélu aux côtés de Liliane Maury-Pasquier au premier tour le 23 octobre 2011[5] et au deuxième tour le 8 novembre 2015[6]. Il siège au sein de la Commission de gestion (CdG) jusqu'au , de la Commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie (CEATE) et de la Commission des institutions politiques (CIP), qu'il préside du au et du au [1].
Le , à l'occasion du renouvellement de l'équipe dirigeante, il est élu à l'un des quatre postes de vice-président du Parti écologiste suisse[7].
En , le Conseil d'État nomme Robert Cramer et Sandrine Salerno provisoirement conseillers administratifs de Meyrin en remplacement de deux conseillers administratifs à l'arrêt[8].
Accomplissements au Conseil d'État genevois
modifierIl développe une politique réconciliant agriculture et écologie, avec notamment l'interdiction du recours aux OGM. En matière de gestion de l'eau, il met en place un programme de renaturation des cours d'eau genevois, qui s'inscrit tant dans une perspective écologiste que dans celle de la sécurité face aux crues.
Il lance le projet d'agglomération franco-valdo-genevoise (Grand Genève) afin de concevoir l'aménagement au-delà des frontières du canton, en incluant la France voisine et le canton de Vaud.
En matière de mobilité, il met en place une politique de développement des transports publics, notamment du réseau des tramways. Il conçoit également celle-ci à l'échelle de l'agglomération, à l'instar du projet CEVA qui avance sous son mandat.
En matière d'énergie, il contribue à l'élaboration de la nouvelle loi sur l'énergie, acceptée par le peuple genevois le , qui impose notamment la mise en place de panneaux solaires[Lequel ?] sur les nouveaux bâtiments.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Du au .
- Département de l'intérieur, de l'agriculture, de l'environnement et de l'énergie de 1997 à 2005 (portefeuille des transports ajouté en 2001).
Références
modifier- « Biographie de Robert Cramer », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse..
- « Direction générale et Conseil d’administration | SIG », sur ww2.sig-ge.ch (consulté le ).
- « Députés », sur ge.ch (consulté le ).
- « Pour la première fois, un Vert siégera à la Chambre des cantons », sur SWI swissinfo.ch (consulté le ).
- « Liliane Maury-Pasquier et Robert Cramer réélus aux Etats », sur rts.ch, (consulté le ).
- « Le duo rose-vert garde le monopole au Conseil des Etats à Genève », sur rts.ch, (consulté le ).
- Agence télégraphique suisse, « Adèle Thorens et Regula Rytz élues à la présidence », sur 20 minutes, (consulté le ).
- « Commune genevoise en crise – À Meyrin, deux administrateurs provisoires épauleront le maire », sur Tribune de Genève (consulté le ).
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Parcours sur le site officiel de l'État de Genève
- Biographie sur le site du Parti écologiste genevois