Roger Labric
Roger Labric, né le à Boulogne-sur-Seine (Seine) et mort le à Paris 9e (Seine), est un cycliste, pilote de course, journaliste, romancier et historien français, spécialisé dans l'aviation et les courses automobiles. Fils de l'artiste peintre Jeanne Labric[1] et frère de Pierre Labric.
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Adrien Léon Jean Auguste Roger Labric |
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Carrière
modifierFils de Joseph Labric et de Jeanne Cot, Adrien Léon Jean Auguste Roger Labric entre dans un club de cyclisme amateur en 1909 et participe à des compétitions amateurs[2],[3].
Roger Labric est incorporé à la 23e Section de Commis et Ouvriers d'Administration en septembre 1914, il passe au 79e régiment d'infanterie en 1915, Bataille d'Ypres (1915), Bataille de Champagne (1915), puis au 1er groupe d'aviation en mai 1916 à Cazaux et à Avord. Il passe à l'escadrille expérimentale du groupe Breguet-Michelin à Clermont-Ferrand. Il sert en Roumanie, comme bombardier-mitrailleur, à la B.M. 8, en 1917 lors de la Mission Berthelot. Puis il est affecté aux 3e et 1er groupes d'aviation, CRP (le camp retranché de Paris), puis BR 127, à Bordeaux et à Longvic comme moniteur en 1918. On le dit ami d'enfance et camarade d'escadrille de Roland Garros[4] et ami de Jean Mermoz.
Après-guerre, il est rédacteur en chef de « L'Aéro-Sports », journaliste à « La Vie Aérienne », au journal « Le Sportif » et au journal « La Liberté ».
Roger Labric fonde le « Club des Oies sauvages » en janvier 1920 pour regrouper les anciens pilotes, mécaniciens et observateurs des « Groupes de Bombardement » et des « Escadrilles Bréguet-Michelin »[5].
Il gagne les championnats de la presse sportive, organisés par « l'Auto » sur le parcours Porte Maillot-Ville d'Avray, en 1920[6] et 1921[7].
Il s'engage sur Paris-Metz et Bordeaux-Paris en 1920 et participe au Tour de France 1920, avec un abandon au cours de la troisième étape[8].
Après-guerre, il y a une proximité entre coureurs cyclistes et pilotes d'avions, beaucoup de coureurs ont été pilotes ou ont servi dans l'aviation pendant la Première Guerre mondiale : Jules Miquel, J. Louvet, etc.
« La Liberté » organise un « Grand-Prix cycliste des Aviateurs », en 1922, mettant aux prises les aviateurs ayant leur brevet de pilote, autour de l'hippodrome de Longchamp. Labric y participe[9],[10].
Il gagne la course de côte des Dix-sept tournants des voitures de sport de 3 L en 1926 sur Duesenberg[11].
Il bat le record du monde de distance en circuit fermé pour avion léger en 1927 avec 1 146 kilomètres à Zurich avec Maurice Finat[12].
Il participe au « championnat automobile des aviateurs » en 1929, au Bol d'or automobile[13] et au Grand-Prix du journal « le Matin » sur le Circuit de Dieppe en 1930.
Labric participe 7 fois aux 24 Heures du Mans de 1931 à 1937. Il finit 9e aux 24 Heures du Mans 1932[14]. Il inscrit les Bugatti Type 57 aux 24 Heures du Mans 1937, victoire de Jean-Pierre Wimille et de Robert Benoist dans l'une des voitures.
Labric relève Paul Doumer lors de l'attentat qui lui fut fatal le lors de l'exposition consacrée aux écrivains de la Grande Guerre[15].
Il a contribué à des revues spécialisées et des journaux, il a écrit plusieurs livres, notamment plusieurs histoires de l'aviation de la Première Guerre mondiale, une histoire des 24 Heures du Mans et une biographie de son ami, Robert Benoist.
Bibliographie
modifier- Les Champs Bleus (vie courante d'une escadrille de combat) - Edouard-Joseph éditeur, 1923
- Un de l'aviation - Cosmopolites, 1932
- Classe 14 - Cosmopolites, 1932
- On se bat dans l'air - Nouvelles Editions Latines, 1933. Prix Montyon 1934
- L'Avion de minuit - Nouvelles Editions Latines, 1935
- Les frères Gaston et René Caudron - Fernand Sorlot, 1938
- La Grande Escadrille - Causse, Graille & Castelnau, Montpellier, 1941
- L’Escadre invisible - Editions Chantal, 1943
- Gisele Parachutiste - Editions Lajeunesse, 1945
- Carnet de Vol - Éditions du Pavois, Paris, 1944
- Maurice Arnoux - Technique du livre, 1946
- Mémoires d'un Avion de Combat - Société Privée d'Impression et d'Edition, Paris, 1946
- Robert Benoist, Champion du Monde - Edicta, Paris, 1946
- Jean Dagnaux, l'as à la jambe de bois - La Technique du livre, Paris, 1948
- Les 24 Heures du Mans - Histoire d'une grande bataille pacifique et sportive - l'Automobile Club de l'Ouest, 1949 (illustrations by Géo Ham)
- Si la course vous était contée, éd. NEL (Nouvelles Éditions Latine), janvier 2008 sur Google Livres (ISBN 978-2723310697)
- L'ardente vie Aéronautique des Frères Gasnier - René Chambe
Distinctions
modifier- Officier de la Légion d'honneur[16]
- Médaille militaire 1920
- Croix de guerre –, étoile d'argent . 5 citations
- Ordre de Saint-Georges 3e classe
- Médaille Militaire de Roumanie
Notes et références
modifier- Jeanne Labric sur data.bnf.fr
- "Le Rappel" du 25 août 1909 sur Gallica
- "L'intransigeant" du 23 décembre 1912 sur Gallica
- "L'Aérophile" du 1er janvier 1923 sur Gallica
- "La Guerre aérienne illustrée" du 12 février 1920 sur Gallica
- "La Lanterne" du 3 mai 1920 sur Gallica
- "Le Journal" du 4 mars 1921 sur Gallica
- « Historique du Tour de France » (consulté le )
- "Les Ailes" 9 mars 1922 sur Gallica
- "Le Matin" du 13 mars 1922 sur Gallica
- "L'Ouest-Éclair" 25 octobre 1926 sur Gallica
- "L'Ouest-Eclair" du 22 avril 1935 sur Gallica
- "Match, l'intran" du 10 juin 1930 sur Gallica
- « Palmares de Roger Labric aux 24H du Mans », sur www.les24heures.fr (consulté le ).
- "L'Ouest-Éclair" du 7 mai 1932 sur Gallica
- « Cote 19800035/362/48613 », base Léonore, ministère français de la Culture
Liens externes
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Photographies disponible sur le site de la Bibliothèque nationale de France BnF |
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