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Roschdy Zem

acteur, réalisateur et scénariste franco-marocain

Roschdy Zamzem, dit Roschdy Zem (en amazigh :ⵔⵓⵛⴷ ⵣⵎ), né le à Gennevilliers, est un acteur, réalisateur et scénariste franco-marocain[1].

Roschdy Zem
Description de cette image, également commentée ci-après
Roschdy Zem au Festival de Cannes 2019.
Nom de naissance Roschdy Zamzem
Surnom Roschdy Zem
Naissance (59 ans)
Gennevilliers, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Drapeau du Maroc Marocaine
Profession Acteur
Réalisateur
Scénariste
Films notables 36 quai des Orfèvres
Indigènes
Mauvaise Foi
Omar m'a tuer
Chocolat
Roubaix, une lumière
Séries notables Les Sauvages
Notre-Dame, la part du feu

En 2020, Roschdy Zem reçoit le César du meilleur acteur pour le film Roubaix, une lumière.

Biographie

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Famille et jeunesse

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Roschdy Zamzem[2] naît à Gennevilliers (Hauts-de-Seine)[3] au sein d'une famille d'origine marocaine, dans une fratrie de cinq enfants[4]. Il déclare avoir été prénommé « Roshdy » en hommage à Rouchdi Abaza (1926-1980), charismatique acteur égyptien[5],[6]. Son père est ouvrier sur des chantiers et sa mère qui l'a rejoint en France devient femme de ménage[6].

Vivant dans un bidonville à Nanterre, Roschdy est placé jusqu’à ses 6 ans, par le biais du Secours catholique, dans une famille d’accueil belge, catholique et parlant le flamand[6],[7]. Sa famille le récupère quand elle emménage ensuite dans une cité HLM à Drancy (Seine-Saint-Denis) où il grandit et dit avoir été heureux[6],[7].

Il déclare que, bien qu'étant un adolescent passionné de football[8], calme, avec des résultats corrects, il ne trouve pas de lycée dans lequel continuer en classe de première G3 « Techniques commerciales » à Drancy[6]. Il dit s'être engagé dans l’armée, puis être devenu vendeur de chaussures pendant des années au marché aux puces de Clignancourt[6].

Il découvre le théâtre à 20 ans[9] en s’inscrivant un peu par hasard au théâtre Mogador. A l'époque, il se présente à des castings pour de la figuration mais ne trouve pas d'emploi au cinéma[6].

Il se produit épisodiquement sur les planches, avant de décrocher en 1987 un premier rôle de figurant au cinéma dans Les Keufs de Josiane Balasko[8]. La nécessité l'oblige cependant à reprendre son emploi de vendeur aux puces[6].

Années 1990

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Quatre ans plus tard, André Téchiné le fait jouer dans J'embrasse pas et le réengage pour Ma saison préférée (1993). Sa carrière est définitivement lancée après deux interprétations remarquées : un toxicomane dans N'oublie pas que tu vas mourir de Xavier Beauvois et un veilleur de nuit dans le premier film de Laetitia Masson En avoir ou pas[4]. Dès lors, l'acteur se construit une filmographie variée, n'hésitant pas à passer du film d'auteur aux comédies populaires.

 
Roschdy Zem à la cérémonie des Césars (2001)

Il joue ainsi sous la direction de Patrice Chéreau dans Ceux qui m'aiment prendront le train (1998) et dans L'Autre Côté de la mer (1997), le premier film de Dominique Cabrera. En 1998, il reprend du service pour Téchiné dans Alice et Martin, retrouve Pierre Jolivet dans Ma petite entreprise (1999) pour lequel il obtient une nomination aux Césars.

Années 2000

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Il joue un travesti prostitué dans Change-moi ma vie de Liria Bégéja (2001) et le désopilant Frère Jean dans Chouchou (2003). À l'occasion du film Va, vis et deviens (2005) de Radu Mihaileanu, il apprend l'hébreu pour coller au mieux à son personnage.

En 2005, peu avant la condamnation du réalisateur Jean-Claude Brisseau pour harcèlement sexuel, il fait partie des signataires d’une pétition de soutien à ce dernier lancée par le magazine Les Inrockuptibles. Il soutient ensuite l'une des victimes, Noémie Kocher[10].

En 2006, il reçoit le prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes pour Indigènes[11] : collectivement, avec les autres interprètes principaux du film. La même année, il sort Mauvaise Foi, son premier long métrage en tant que réalisateur d'une comédie sur un couple mixte composé d'un musulman (lui) et d'une Juive (Cécile de France)[8]. Suivront en 2008 Go Fast d'Olivier Van Hoofstadt et La Fille de Monaco d'Anne Fontaine, pour lequel il obtient une nouvelle nomination aux Césars.

Années 2010

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En 2011, il sort son deuxième film en tant que réalisateur, Omar m’a tuer, tiré de l'affaire Omar Raddad[12]. Son troisième, Bodybuilder, situé dans l'univers du culturisme, sort en 2014.

En 2015, il préside le jury du 37e Festival du cinéma méditerranéen de Montpellier. Son jury est composé de Marianne Denicourt, Leïla Slimani, Alice de Lencquesaing et Jacques Fieschi.

Le , il réalise son quatrième long métrage, Chocolat, adapté de l'histoire du clown Chocolat. Le film atteint 2 millions d'entrées et est vendu dans près de 40 pays.

En , il entame le tournage de son cinquième long métrage en tant que réalisateur, Persona non grata, avec Nicolas Duvauchelle et Raphaël Personnaz. Roschdy Zem totalise alors près de 90 films et séries tournés.

Années 2020

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Le , il remporte le César du meilleur acteur pour son rôle du commissaire Daoud dans le film Roubaix, une lumière d'Arnaud Deplechin.

En 2021, il réalise son sixième film, Les Miens, un drame sur la famille, où il dirige sa fille Nina Zem[8]. Il préside la 46e cérémonie des Césars, le .

Vie privée

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Il vit 15 années discrètes avec Nicole, une psychologue dont il a deux enfants, un fils Chad et une fille Nina qui suit les traces de son père[13],[7].

En 2023, Roschdy Zem est en couple avec Sarah Poniatowski (l'ex-femme de Marc Lavoine)[14].

Filmographie

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Cinéma

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Télévision

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Clip de musique

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  • 2017 : clip de La Boxeuse amoureuse d'Arthur H, réalisé par Léonore Mercier[15]

Documentaire

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Réalisateur et scénariste

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Théâtre

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Distinctions

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Roschdy Zem à la cérémonie des César du cinéma 2001.

Récompenses

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Nominations

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Décorations

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Notes et références

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  1. Renaud, « Roschdy Zem et l'affaire Omar Raddad », sur Jeune Afrique, (consulté le )
  2. « Roschdy Zem : « Raconter ma famille, c’est aussi raconter ma France » – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  3. Magazine GQ, juin 2011
  4. a et b Gérard Lefort, « Un acteur français », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Pascale Nivelle, « Roschdy Zem en pleine lumière », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. a b c d e f g et h Pascale Krémer, « Roschdy Zem : "Etre acteur, ce n’était pas pour les enfants d’immigrés" », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. a b et c « Roschdy Zem a 58 ans : Claire Chazal, enfance en famille d'accueil, compagne, frère en prison… Tout savoir sur l'acteur », sur www.journaldesfemmes.fr, (consulté le )
  8. a b c et d AlloCine, « Roschdy Zem », sur AlloCiné (consulté le )
  9. Magazine Libération Next de septembre 2010.
  10. Lénaïg Bredoux, « Noémie Kocher, victime de Brisseau: «On a tellement été niées» », sur Mediapart, (consulté le ).
  11. Prisma Média, « Roschdy Zem, nouveau chouchou d’Hollywood? - Gala », Gala.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Déclaration au Grand Journal de Canal plus le 22 septembre 2010.
  13. « Nina et Roschdy Zem : «Dans la famille, on n'aime pas être au centre des attentions» », sur Madame Figaro, (consulté le )
  14. Purepeople, « Roschdy Zem et Sarah Lavoine : Rare sortie en amoureux, le couple tactile s'éclate à Roland-Garros », sur www.purepeople.com (consulté le )
  15. « Le très beau nouveau clip d'Arthur H avec Roschdy Zem et la danseuse Marie-Agnès Gillot », sur Les Inrocks, (consulté le )
  16. « Page web »,
  17. « Césars  : Roman Polanski désigné meilleur réalisateur, « Les Misérables » meilleur film », sur lemonde.fr (consulté le ).
  18. « Voici les personnalités décorées par le roi Mohammed VI », sur www.bladi.net, (consulté le )

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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