Rue Maître-Albert
La rue Maître-Albert est une voie située dans le quartier Saint-Victor du 5e arrondissement de Paris.
5e arrt Rue Maître-Albert
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Situation | |||
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Arrondissement | 5e | ||
Quartier | Saint-Victor | ||
Début | 1, quai de la Tournelle et 73, rue des Grands-Degrés | ||
Fin | 29, place Maubert et 27, rue Frédéric-Sauton | ||
Morphologie | |||
Longueur | 139 m | ||
Largeur | 8 m | ||
Historique | |||
Création | XIIIe siècle | ||
Dénomination | |||
Ancien nom | Rue Perdue rue Saint-Michel |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 5865 | ||
DGI | 5937 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
modifierLa rue Maître-Albert est desservie à proximité par la ligne 10 à la station Maubert - Mutualité.
Origine du nom
modifierElle porte ce nom en hommage à Albert le Grand (1200-1280), philosophe et théologien catholique.
Historique
modifierEn 1300 et 1313[1], cette rue est présente sous le nom de « rue Perdue » ainsi que sur les plans de Paris datant du XIVe siècle toujours sous ce même nom[2], sans que la raison en soit connue. Elle est également citée sous la forme « rue Perdue », dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris ainsi que dans Rues de Paris en 1636 un manuscrit de 1636.
Elle devient au XVIIe siècle « rue Saint-Michel » en raison de l'entrée principale du collège de Chanac ou de Saint-Michel. Après l'intégration du collège de Saint-Michel au collège Louis-le-Grand, en 1763, la rue reprend son nom initial de « rue Perdue » qu'elle garde jusqu'à l'ordonnance royale en date du qui lui donne le nom de « rue Maître-Albert ».
Jusqu'au XIXe siècle la rue, qui commençait rue des Grands-Degrés et finissait place Maubert, est située dans l'ancien 12e arrondissement de Paris.
Les numéros de la rue étaient en couleurs sombres[3].
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Ancien nom gravé dans la pierre.
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La rue en 1913, photo agence Rol.
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La rue en 2011.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- De nombreuses maisons datant du XVIIIe siècle jalonnent la rue. Le révolutionnaire Claude Fournier-L'Héritier, un des agitateurs des journées des 5 et 6 octobre 1789, coresponsable d'une tuerie de prisonniers en 1792, et émeutier jusque sous Napoléon, devenu indigent, a habité au no 6 de la rue Perdue.
- Les maisons du no 4 à 10 appartenaient au collège de la Marche[4].
- Au no 7, un hôtel particulier datant de 1668[1].
- Au no 13, au 2e étage du bâtiment sur cour, vécut et mourut, le , Zamor, page de la comtesse du Barry[5],[6].
Notes et références
modifier- Jacques Hillairet, Évocation du vieux Paris, Les Éditions de Minuit, 1956, p. 65.
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, fac-similé de l'édition de 1844, p. 535.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris.
- Alexandre Gady et Sylvain Pelly, La Montagne Sainte-Geneviève et le Quartier latin, Hoëbeke, (ISBN 978-2-84230-067-8).
- G. Lenotre, Vieilles Maisons et Vieux Papiers, Éditions Tallandier, 2013, 358 p. (ISBN 979-1021002661).
- Archives de Paris. Successions, tables des décès des anciens 11e et 12e arrondissements de 1812 à 1830, vue 8/9.
Articles connexes
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