Saint-Péray
Saint-Péray est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Péray | |||||
La commune vue depuis le château de Crussol. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Tournon-sur-Rhône | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Rhône Crussol | ||||
Maire Mandat |
Jacques Dubay 2020-2026 |
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Code postal | 07130 | ||||
Code commune | 07281 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint Pérollais | ||||
Population municipale |
7 588 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 316 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 56′ 58″ nord, 4° 50′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 107 m Max. 642 m |
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Superficie | 24,05 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Valence (banlieue) |
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Aire d'attraction | Valence (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Guilherand-Granges | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.st-peray.com | ||||
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Autrefois située dans la province royale du Vivarais et adhérente à la communauté de communes Rhône-Crussol depuis 2014, cette petite ville est située à 5 km de Valence, chef-lieu de la Drôme dans la vallée du Rhône et ses habitants sont dénommés les Saint-Pérollais[1].
Géographie
modifierSituation et description
modifierAu pied de la colline de Crussol, dans l'ouest de l'agglomération valentinoise en bordure de la vallée du Rhône, Saint-Péray est depuis toujours un lieu de passage entre la montagne ardéchoise et la plaine de Valence[2].
Communes limitrophes
modifierSaint-Romain-de-Lerps | Cornas | Bourg-lès-Valence (Drôme) | ||
Champis Alboussière |
N | Bourg-lès-Valence (Drôme) | ||
O Saint-Péray E | ||||
S | ||||
Toulaud | Toulaud | Guilherand-Granges |
Géologie et relief
modifierLe massif de la montagne de Crussol est constitué de couches géologiques d’origine sédimentaire superposées de façon très régulière et que l’on qualifie de série.
De par sa capacité à emmagasiner la chaleur, le calcaire permet l’implantation d’espèces végétales et animales méditerranéennes malgré la latitude assez élevée. La végétation est constituée pour moitié de pelouse sèche et pour l'autre moitié de chênaie verte, landes sur marnes, falaises, éboulis sur calcaire et même de chênaie pubescente en faible proportion.
C'est une petite montagne étirée sur trois kilomètres du nord au sud. Elle représente une ligne de crêtes assez régulière dont l’altitude passe progressivement de 306 à 406 mètres. Dans la direction est-ouest, elle apparaît d'abord comme un massif dissymétrique : vers l'est, une haute falaise calcaire, surplombant des éboulis, domine la région valentinoise, tandis que vers l'ouest, la pente s’abaisse moins brutalement jusqu'au Mialan, affluent du Rhône[3].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 933 mm, avec 7,2 jours de précipitations en janvier et 5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Colombier Jeune Rad », sur la commune de Colombier-le-Jeune à 13 km à vol d'oiseau[6], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 965,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Hydrographie
modifierLe territoire est bordé par le Rhône dans sa partie orientale et le bourg est traversé par le Mialan[10], un affluent de ce fleuve, d'une longueur de 19,9 km[11].
Voies de communication
modifierVoies routières
modifierLe territoire communal est traversé par la route départementale 86 (ancienne route nationale RN86) qui longe le Rhône sur sa rive droite et qui permet de relier Lyon à Nîmes. La route départementale 533 (RD533) permet de relier Saint-Peray à Valence vers l'est ainsi qu'à Lamastre et Saint-Agrève vers l'est.
Voies ferroviaires
modifierLa commune est également traversée selon un axe nord-sud par la ligne de Givors-Canal à Grezan, aussi appelée « ligne de la rive droite du Rhône » dont le trafic voyageurs a été supprimé en 1973. La gare de Saint-Péray peut cependant servir de gare de voyageurs de façon provisoire en cas de travaux sur la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, passant par Valence[12].
Transports
modifierRéseau de bus Citéa
modifierLa commune de Saint-Péray est desservie par le réseau de bus Citéa via les lignes :
- 8 Saint-Péray - Ployes ↔ Valence - Centre Pénitentiaire / Malissard - Guimand, avec en moyenne, un bus toutes les 20 minutes en période scolaire et toutes les 30 minutes le samedi et pendant les vacances, de 6 h 16 à 20 h 34 ;
- 14 Cornas – La Mûre ↔ Saint-Marcel-lès-Valence – Mathias / Alixan – Gare TGV, avec en moyenne, un bus toutes les 30 minutes toute l'année (sauf dimanche et jours fériés) de 6 h 22 à 20 h 02 ;
- 40 Toulaud - Mairie ↔ Guilherand-Granges - Collège De Gaulle, avec 3 à 4 allers/retours par jour en période scolaire uniquement ;
- 46 Vernoux-en-Vivarais - Place Delarbre ↔ Valence - Gare Routière, avec 3 allers/retours par jour toute l'année ;
- Dim 4 Saint-Péray - Mairie ↔ Bourg-lès-Valence - Blachères, avec en moyenne, un bus toutes les 45 minutes le dimanche et les jours fériés de 8 h 46 à 19 h 36;
Les lignes Express, ouverte à tous les usagers, avec un trajet et des horaires optimisés pour les collégiens et lycéens :
- E141 Cornas - La Mûre ↔ Valence - Loubet / Camille Vernet / Cité Briffaut
- E181 Saint-Péray - Ployes ↔ Saint-Péray - Collège de Crussol
- E182 Saint-Péray - Ployes ↔ Valence - Loubet / Camille Vernet / Cité Briffaut
- E183 Saint-Péray - Ployes ↔ Bourg-les-Valence - Lycée des 3 Sources
- E184 Lycée Montplaisir / Pôle Bus ↔ Saint-Péray - Mairie de St-Peray, ligne Express, ouverte à tous les usagers, avec un trajet et des horaires optimisés pour les collégiens se rendant au collège de Crussol.
Réseau de cars Le Sept
modifierLa commune est également desservie par le réseau de cars du conseil général de l’Ardèche, Le Sept via les lignes 3 et 3+ (Valence - Gare Routière ↔ Annonay ou Tournon-sur-Rhône).
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Péray est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valence, une agglomération inter-départementale dont elle est une commune de la banlieue[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[15]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (46,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,7 %), zones agricoles hétérogènes (34,3 %), zones urbanisées (14,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), prairies (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), eaux continentales[Note 2] (0,6 %)[18].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Un projet de contournement de la commune par une voie rapide existe depuis les années 70. Depuis quelques années, il rencontre une forte opposition du fait de l'artificialisation des soles (50ha) et de la mise en péril d'espèces protégées[19].
Risques naturels et technologiques
modifierRisques sismiques
modifierL'ensemble du territoire de la commune de Saint-Péray est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes situées dans la vallée du Rhône et la Basse Ardèche, mais en limite orientale de la zone no 2 qui correspond au plateau ardéchois[20].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
modifierToponymie
modifierLe cartulaire de Saint-Chaffre, en 936, mentionne la donation à cette abbaye d'une villa et de ses vignes, S. Petri d’Atiacum (nom qui évoluera vers Aysi), sous le castrum de Crussol. Plus tard, au XIIe siècle, le cartulaire de Bourg-lès-Valence, indique que les comtes de Crussol : Giraud Bastet, son épouse Agnès et son frère Guillaume, donnent 50 livres à l'abbaye de Saint-Estève, située à l'extrémité de la montagne de Crussol, et des vignes à l'église de S.Petri Ay.
Au Moyen Âge, il devint le siège d'un prieuré dédié à saint Pierre et, dès lors, le village fut baptisé « Sanctus Petrus Atiacum ». Ce nom va évoluer au cours des siècles vers Saint-Pierre d'Ay, qui devint Saint-Péray. En occitan, c'est Sant Pèire d'Ai.
Histoire
modifierLe village actuel fit son apparition vers le XVe siècle, quand les habitants partirent des fortifications du château de Crussol pour venir habiter dans la vallée du Mialan. Ce nouveau village prit le nom de Saint-Pierre d'Ay qui, en patois local, donna Saint-Péray.
Au cours de la Révolution française de 1789, Saint-Péray changea temporairement de nom pour devenir Péray Vin Blanc (dû à la réputation incontestable du vin blanc de Saint-Péray à cette époque)[22],[23]. En 2018, la commune de Saint-Péray compte environ 7 600 habitants.
Politique et administration
modifierAdministration municipale
modifierTendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierJumelages
modifierTrois communes de l'Union européenne sont jumelées avec Saint-Péray :
- Groß-Umstadt (Allemagne) depuis 1966.
Située dans la région de la Hesse, à 45 km de Francfort, en bordure de l'Odenwald, la ville de Groß-Umstadt compte une population de 22 000 habitants. Née du regroupement de 8 communes (Kleestadt, Klein-Umstadt, Richen, Semd, Raibach, Dorndiel, Heubach et Wiebelsbach), Groß-Umstadt offre une grande qualité de vie.
Asso, petite ville de 3 150 habitants de la région des Lacs, dans le Nord de l'Italie est située dans la région de Lombardie, à une vingtaine de kilomètres de Côme. Les hautes collines boisées qui entourent la ville, nichée au cœur de la vallée de la Vallassina, la font ressembler à un village de montagne.
- Santo Tirso (Portugal) avec laquelle Saint-Péray a signé un pacte d'amitié en 1991, rapprochement qui s'explique par le jumelage qui lie respectivement les deux villes à Groß-Umstadt.
Santo-Tirso est située dans le nord du Portugal, à quelques kilomètres de Porto et de la côte atlantique, Santo-Tirso est une ville relativement importante puisqu'elle compte environ 17 000 habitants. Elle est par ailleurs le chef-lieu d'un canton composé de 31 communes[25].
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2021, la commune comptait 7 588 habitants[Note 3], en évolution de +0,21 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierLa commune, rattachée à l'académie de Grenoble, héberge plusieurs établissements d'enseignement sur son territoire. La commune compte trois écoles primaires, dont deux établissements publics, l'école des Brémondières et l'école du quai et un établissement d'enseignement secondaire, le collège de Crussol[30]. Une école privée maternelle et élémentaire est également installée dans la commune, l'école de la Sainte Famille.
Équipement culturel et sportif
modifier- Le stade de la plaine comprend trois terrains pour football à onze gazonnés (dont un est éclairé) et un terrain pour football à 7. Les entraînements et matchs officiels y sont organisés[31].
- La médiathèque de Saint Péray, géré par le réseau de la communauté de communes Rhône-Crussol, est situé dans le bourg[32].
Médias
modifierLa commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :
- Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et couvrant l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
- Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition de Tournon.
Cultes
modifierCulte catholique
modifierLa communauté catholique de Saint-Péray est rattachée à la paroisse « Saint-Pierre de Crussol », elle-même rattachée au diocèse de Viviers[33].
Culte protestant
modifierÉconomie
modifierVignoble
modifierLe vin de Saint-péray est un vin blanc généralement mousseux appartenant aux crus des Côtes du Rhône, préparé selon la méthode champenoise. Il existe également sous forme d'un vin blanc sec « tranquille ». De cépages Roussanne et Marsanne, il a une robe jaune paille pâle, des arômes de violette et une bonne acidité naturelle. Ce vin peut être gardé ou bu jeune.
-
Vendanges à Saint-Péray
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Tirage et embouteillage du saint-péray au début du XXe siècle.
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Stockage du saint-péray mousseux au début du XXe siècle.
-
Bouteille de Saint-Péray
Situé sur la rive droite du Rhône, à la hauteur de Valence, le vignoble de l'AOC Saint-Péray est le plus au sud des Côtes du Rhône septentrionales. L'aire d'appellation se limite à la commune de Saint-Péray ainsi qu'au quartier du Biguet qui se trouve sur la commune limitrophe de Toulaud. L'AOC Saint-Péray compte aujourd'hui environ 70 hectares et le rendement maximum est de 45 hl/ha avec un degré minimum naturel de 10 % pour les tranquilles et 9 % pour les effervescents.
Tourisme
modifierSite touristique grâce à la présence du château et d'un vignoble réputé, la ville de Saint-Péray héberge un office de tourisme géré par la communauté de communes. Celui-ci propose un agenda des manifestations présentant les sites touristiques et proposant des lieux d'hébergement[34].
Culture et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Les ruines du château de Crussol sur la colline du même nom qui domine le village. Les ruines de cet édifice en pierre calcaire, bâti au XIIe siècle ainsi que le rocher de Crussol figurent sur la liste des dix-huit sites naturels classés de l'Ardèche.
- Les grottes de Soyons sont accessibles par un chemin de randonnée qui domine la vallée du Rhône et la plaine de Valence avec en toile de fond les majestueux contreforts du Vercors ;
- L'église paroissiale Saint-Pierre et Saint-Paul dont l'intérieur a été restauré à l'initiative du père Paul Constant. De nombreuses fresques religieuses y seront créés par Duilio Donzelli, peintre et sculpteur, diplômé de l’Académie royale d’Urbino, en Italie et l'ensemble sera inauguré en 1943 par Mgr Couderc, évêque de Viviers[35].
- Temple protestant de Saint-Péray.
- Le monument aux morts communal;
- Le « pont du Diable » sur le ruisseau de Hongrie représentant l'ancien tracé de la ligne du tramway à vapeur en direction de Vernoux[36],[37].
Événements culturels
modifier- L'un des événements emblématiques de la commune de Saint-Péray est sans aucun doute la fête des vins et son marché aux vins. Se déroulant lors du premier week-end de septembre, c'est un moment de convivialité où chacun peut se retrouver sous le chapiteau dressé à cet effet sur la place du village.
- Chaque année est organisée la fête des vins et du jumelage.
- Fin juin : Crussol en Fête au Théâtre de verdure où se déroulent traditionnellement des animations médiévales et des spectacles son et lumière.
- Début juillet : Crussol Festival, au Théâtre de verdure.
Personnalités liées à la commune
modifier- Étienne de Martellange (vers 1540 - vers 1603), peintre lyonnais, né à Saint-Péray.
- Hector de Soubeyran de Saint-Prix surnommé "Le Soub" (1757-1828), homme de loi et homme politique, député au conseil des Cinq-Cents.
- Richard Wagner, compositeur et chef d'orchestre allemand commanda cent bouteilles du vin blanc de Saint-Péray en 1877, période qui correspond à la composition de son opéra en trois actes Parsifal[38].
- Albert Souques (1890-1952), intendant militaire, Compagnon de la Libération[39].
- Jacques Pic (né le à Saint-Péray et décédé le à Valence), grand chef cuisinier, 3 étoiles au Guide Michelin en 1973. Il fut l'ancien chef cuisinier et propriétaire du restaurant gastronomique la Maison Pic à Valence.
Héraldique
modifierBlason | Parti : au 1er fascé d'or et de sinople qui est de Crussol, au 2e d'azur à deux clefs d'or passées en sautoir[40]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
On reconnaît au premier les armes des seigneurs de Crussol. Les clefs sont classiquement emblématiques de saint Pierre (« Saint-Péray » vient de « Saint-Pierre-d'Ay »).
Notes et références
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Site habitants.fr, fiche sur la commune de Saint-Peray, consulté le 13 novembre 2021.
- Site franceinter.fr, jeu des 1000 euros "Saint-Péray - spécial jeunes".
- Site rhonecrussol.fr, page "Étude géologique sur le site naturel de Crussol-Soyons", consulté le 13 novembre 2021.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Péray et Colombier-le-Jeune », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Colombier Jeune Rad », sur la commune de Colombier-le-Jeune - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Colombier Jeune Rad », sur la commune de Colombier-le-Jeune - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau (V4000520) ».
- Site gralon.net, page sur le Mialan, consulté le 13 novembre 2021.
- Vidéo Youtube "SNCF Gare de St Peray (Ardèche) Ter Z-24500", consulté le 14 novembre 2021.
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Valence », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Valence », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Reporterre, « En Ardèche, des militants occupent des arbres pour protester contre un projet routier », sur Reporterre, le média de l'écologie - Indépendant et en accès libre, (consulté le )
- Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- Site abcduvin.com, page sur Saint-Péray, consultation le 14 novembre 2021.
- Site persee.fr, article "envoi au comité des secours, pour en faire un rapport, de la pétition de la société populaire de Peray-Vin-Blanc (Ardèche) qui demande des secours en faveur d’un citoyen blessé en poursuivant un contre-révolutionnaire, lors de la séance du 25 thermidor an II (12 août 1794) ".
- « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- Site de la ville de Santo Tirso
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Site st-peray.com, page sur les établissements scolaires.
- Site rhone-crussol.net, page sur les installations sportives, consulté le 14 novembre 2021.
- Site page sur la médiathèque de Saint-Péray, consulté le 14 novembre 2021.
- Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse Saint-Pierre de Crussol.
- Site st-peray.com, page sur l'office de tourisme de Saint-Péray, consulté le 14 novembre 2021.
- Site serge042.wixsite.com, page sur Duilio Donzelli, Eglise Saint-Pierre et Saint Paul de Saint Péray - Ardèche, consulté le 14 novembre 2021.
- Pont du Diable sur le ruisseau de Hongrie, publié le sur le site massifcentralferroviaire.com (consulté le ).
- Le pont du Diable de Saint-Péray : Fond cartographique proposé par l’IGN et OpenStreetMap, publié sur le site Géoportail (consulté le ).
- Google Livre "Quand le vin fait sa révolution" par Mohamed Najim et Etienne Gingembre Editions du Cerf 2021.
- Fiche sur le Site de l'Ordre de la Libération
- Blason de Saint-Péray sur labanquedublason2.com
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Le guide Ardèche, La Renaissance du livre, Tournai (Belgique), 2003