Saint-Sulpice-la-Pointe
Saint-Sulpice-la-Pointe, anciennement appelée Saint-Sulpice et en occitan Sant Somplesi, est une commune française située dans le nord-ouest du département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ».
Saint-Sulpice-la-Pointe | |||||
Vue aérienne en 2010 | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn | ||||
Arrondissement | Castres | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Tarn-Agout (siège) |
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Maire Mandat |
Raphaël Bernardin 2020-2026 |
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Code postal | 81370 | ||||
Code commune | 81271 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Sulpiciens-la-pointois | ||||
Population municipale |
9 576 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 399 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 46′ 30″ nord, 1° 41′ 14″ est | ||||
Altitude | 112 m Min. 95 m Max. 195 m |
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Superficie | 23,99 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Saint-Sulpice (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton des Portes du Tarn (bureau centralisateur) |
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Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | ville-saint-sulpice-81.fr | ||||
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Agout, le Tarn, le ruisseau de Sieurac, le ruisseau de Sézy, le ruisseau de Toupiac et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Sulpice-la-Pointe est une commune urbaine qui compte 9 576 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Sulpice et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Saint-Sulpiciens-la-pointois ou Les Saint-sulpiciennes-la-pointoises
Géographie
modifierLocalisation
modifierCommune de l'aire d'attraction de Toulouse située sur le Tarn au confluent avec l'Agout, la commune se trouve au nord-est de Toulouse à 32 km, au sud-ouest d'Albi à 46 km et au sud-est de Montauban à 48 km. C'est une commune limitrophe avec le département de la Haute-Garonne.
Communes limitrophes
modifierSaint-Sulpice-la-Pointe est limitrophe de huit autres communes dont trois dans le département de la Haute-Garonne. Les communes limitrophes sont Rabastens, Azas, Buzet-sur-Tarn, Roquesérière, Coufouleux, Lugan, Mézens et Saint-Lieux-lès-Lavaur.
Géologie et relief
modifierLa superficie de la commune est de 2 399 hectares ; son altitude varie de 95 à 195 mètres[2].
Hydrographie
modifierLa commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Agout, le Tarn, le ruisseau de la Mouline d'Azas ou ruisseau de Sieurac, le ruisseau de Sézy, le ruisseau de Toupiac, le ruisseau de bonnet, le ruisseau de la Planquette, le ruisseau de Merdayrols, le ruisseau de Rivayrole et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 38 km de longueur totale[4],[Carte 1].
L'Agout, d'une longueur totale de 194,4 km, prend sa source dans la commune de Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn sur le territoire communal, après avoir traversé 35 communes[5].
Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source sur le mont Lozère, dans le nord de la commune du Pont de Montvert - Sud Mont Lozère en Lozère, et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, en Tarn-et-Garonne.
Le ruisseau de Sieurac ou ruisseau de la Mouline d'Azas, d'une longueur totale de 11,9 km, prend sa source dans la commune de Garrigues et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Mézens, après avoir traversé 5 communes[6].
Le ruisseau de Sézy, d'une longueur totale de 12,8 km, prend sa source dans la commune de Lavaur et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers l'est. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Giroussens, après avoir traversé 7 communes[7].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 777 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lavaur », sur la commune de Lavaur à 14 km à vol d'oiseau[10], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Voies de communication et transports
modifierLa commune est desservie par son propre réseau de transports en commun, Le Sulpicien, qui se compose de deux lignes régulières ainsi que d'un service de transport à la demande.
Le réseau des Lignes intermodales d'Occitanie dessert la commune avec 3 lignes régulières : les lignes 702 (Albi ↔ Saint-Sulpice), 709 (Albi ↔ Saint-Sulpice en express), 717 (Montauban ↔ Bessières ↔ Saint-Sulpice) et 765 (Castres ↔ Saint-Sulpice). Les deux premières sont issues de l'ancien réseau Tarn'Bus, alors que la dernière est ouverte en pour le réseau LiO.
- Par la route : l'autoroute A68 dessert cette commune par l'échangeur n°5 dit Saint Sulpice - Terres Noires et par l'échangeur n°6 dit de Lavaur-Saint Sulpice, et par les routes ou anciennes routes (route nationale 88, route nationale 630, route nationale 631).
- Par le train : en gare de Saint-Sulpice par TER Occitanie sur la ligne de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac donc une mise à deux voies entre Toulouse et Saint-Sulpice a été créé en 2012-2013. La gare de Saint-Sulpice est un hub départemental ferroviaire, c'est la gare la plus fréquentée du département, avec 576 379 voyageurs en 2022.
- Par l'avion : l'aéroport Toulouse-Blagnac, accessible à moins de 25 minutes en voiture.
Milieux naturels et biodiversité
modifierRéseau Natura 2000
modifierLe réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[16], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[17].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 2[Note 3] sont recensées sur la commune[18] :
- la « basse vallée du Tarn » (3 623 ha), couvrant 49 communes dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne[19] ;
- les « rivières Agoût et Tarn de Burlats à Buzet-sur-Tarn » (1 364 ha), couvrant 24 communes du département[20].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Sulpice-la-Pointe est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Sulpice[Note 4], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (82,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,1 %), zones urbanisées (20,3 %), zones agricoles hétérogènes (18,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,2 %), forêts (5,7 %), eaux continentales[Note 6] (0,9 %), prairies (0,1 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Morphologie urbaine
modifierLogement
modifierEn 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 3 296, alors qu'il était de 2 041 en 1999[a 1].
Parmi ces logements, 92,9 % étaient des résidences principales, 1,7 % des résidences secondaires et 5,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 18,3 % des appartements[a 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 65,7 %, quasiment stable par rapport à 1999 (64,7 %)[a 3].
L'équipement automobile des 3 062 ménages était le suivant : 77,9 % avaient un emplacement réservé au stationnement (contre 70,7 %), 90,6 % avaient au moins une voiture (contre 84,5), 49,1 % avaient au moins deux voitures (contre 36,8)[a 4].
Projets d'aménagements
modifierRisques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Saint-Sulpice-la-Pointe est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel et la rupture d'un barrage[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tarn, l'Agout et le ruisseau de Sieurac. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[24]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1992, 1994, 1996, 1997, 2002 et 2003[25],[22].
Saint-Sulpice-la-Pointe est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 7],[26].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[27]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 229 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3 229 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Risques technologiques
modifierLa commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[30].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].
La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 8]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[33].
Toponymie
modifierLe nom de la commune était Saint-Sulpice jusqu'au 7 novembre 2013[34].
Histoire
modifierSaint-Sulpice d'Albigeois appartenait aux comtes de Toulouse. L'un d'eux l'a donné avant la fin du XIIe siècle à l'abbaye d'Aurillac comme on l'apprend dans un acte de confirmation, en 1234, par le comte Raymond VII de Toulouse. Géraud, abbé d'Aurillac, l'a inféodé à Dieudonné d'Alaman en 1200. Sicard Alaman, gouverneur du domaine des deux derniers comtes de Toulouse, est ensuite devenu seigneur de Saint-Sulpice. Il a attiré un grand nombre d'habitants en leur donnant de concessions en 1247. Il a aussi construit un château qui a été détruit au XVIIe siècle, d'un couvent et d'un hôpital qu'il a doté en 1242. Bertrand, vicomte de Lautrec, héritier de Sicard Alaman le jeune, a accordé des franchises à la ville en 1279[35].
Saint-Sulpice fait partie des premières bastides albigeoises. C’est en quatre ans que la bastide de Saint-Sulpice fut construite de 1243 à 1247.
Cette bastide est une bastide de plaine, sa finalité est politique et non défensive. Elle respecte un modèle architectural spécifique : les rues sont rectilignes, les gâches ordonnées ; sa place à couvert a disparu pour permettre la construction de l’église (à l’origine elle était hors des murs). Ce plan d'urbanisation vise à faciliter les activités commerciales et la surveillance des espaces publics (rues et places). Cette organisation de l'espace urbain fut très utilisé jusqu’au XIVe siècle. Le négoce et une certaine indépendance, ont permis le développement de la ville à travers les siècles.
Camp d'internement de Saint-Sulpice
modifierD' à , au lieu-dit les Pescayres, sur un terrain réquisitionné de 3,5 ha, un camp est construit dans le but d'abriter d'éventuels réfugiés. À la fin de la drôle de guerre, le camp est amené à accueillir 1 500 réfugiés belges qui sont répartis dans des familles du Tarn.
En , le ministre de l'Intérieur (à l'époque, Marcel Peyrouton) décide de transformer les installations existantes en « camp d'indésirables ». À compter de , des travaux de clôturage sont effectués. Le camp est composé de 20 baraquements en bois, d'une cuisine, d'un réfectoire, de lavoirs et de sanitaires. Il accueille le , un premier contingent de 258 « communistes, syndicalistes, anarchistes et autres indésirables (Allemands chrétiens déchus de leur nationalité, individus accusés de fraude économique ou de travailler pour un service de renseignements étranger) » suivi, le , de 800 détenus dont 293 personnes extraites du camp d'Oraison qui ferme.
Après l'internement des « suspects au niveau national » on interne des Soviétiques puis des juifs étrangers à partir de 1942[36].
Avec l'instauration du STO, les effectifs du camp sont quelque peu « dégraissés » au cours des années 1943 et 1944[37].
Du au 4 600 personnes ont séjourné au camp de Saint-Sulpice.
Après la Libération, des collaborateurs ou présumés tels seront internés (ou assignés à résidence) dans le camp. Il est évacué en décembre 1944 puis en 1 100 Allemands, dont 800 femmes, en provenance de Strasbourg y sont internés[38],[39].
Le camp est dissous le . Le le ministère de l'Intérieur cède gratuitement le camp au ministère de la Justice qui en fait d'abord un centre pénitentiaire « prison asile Pescayre » puis un centre de semi-liberté destiné aux relégués après l'abolition du bagne[40] et enfin un centre de détention régional[41].
Politique et administration
modifier-
La mairie
Rattachements administratifs et électoraux
modifierCommune faisant partie de la troisième circonscription du Tarn de la communauté de communes Tarn et Agout et du canton des Portes du Tarn (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Sulpice-la-Pointe faisait partie de l'ex-canton de Lavaur).
Tendances politiques et résultats
modifierAdministration municipale
modifierLe nombre d'habitants de la commune étant compris entre 5 000 et 9 999 au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[42].
Liste des maires
modifierInstances judiciaires et administratives
modifierSaint-Sulpice-la-Pointe relève du tribunal d'instance de Castres, du tribunal de grande instance de Castres, de la cour d'appel de Toulouse, du tribunal pour enfants de Castres, du conseil de prud'hommes de Castres, du tribunal de commerce de Castres, du tribunal administratif de Toulouse et de la cour administrative d'appel de Bordeaux[44].
Politique environnementale
modifierJumelages
modifierAu , Saint-Sulpice-la-Pointe n'est jumelée avec aucune commune[45].
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[47].
En 2021, la commune comptait 9 576 habitants[Note 9], en évolution de +9,09 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
selon la population municipale des années : | 1968[50] | 1975[50] | 1982[50] | 1990[50] | 1999[50] | 2006[51] | 2009[52] | 2013[53] |
Rang de la commune dans le département | 19 | 14 | 13 | 11 | 11 | 8 | 8 | 8 |
Nombre de communes du département | 326 | 324 | 324 | 324 | 324 | 323 | 323 | 323 |
Enseignement
modifierSaint-Sulpice-la-Pointe est située dans l'académie de Toulouse.
La ville administre deux écoles maternelles et trois écoles élémentaires communales[54].
La commune dispose également d'une école élémentaire privée[54].
Le département gère deux collèges[55].
Manifestations culturelles et festivités
modifierUne fête foraine a lieu au mois d'avril et la fête communale a lieu le premier week-end du mois d'août. La municipalité organise, quatre dimanches par an, des concerts « jeune public ».
Depuis 2014, le festival « Artistes en Herbe » comprend trois évènements, dans le théâtre de verdure, les trois derniers vendredi du mois de juillet.
L'association « Algorithme » organise dix concerts de septembre à juin, un vendredi par mois.
L'association « Le Pin des arts » organise également une dizaine de manifestations, plutôt axées sur le répertoire classique.
L'association « Un air d'Irlande » organise une grande manifestation au printemps avec de nombreux concerts, et un concert à l'automne.
L'association « ABC Bien », organise un festival du rire le second week-end du mois de novembre.
La MJC organise un carnaval au mois de mars auquel sont associées toutes les écoles, des « instant's d'art » périodiquement proposés aux habitants (danse, musique…) certains dimanches, et participe au festival Occitania, en organisant un mini-stage de danse, l'après midi et un bal occitan, le troisième ou le quatrième samedi d'octobre.
La « Compagnie du 4 » est en résidence et propose des pièces de théâtre originales chaque année.
L'« Harmonie saint-sulpicienne » accompagne de nombreux évènements (commémorations, vœux du maire…).
L'association « Troupe Atlantis » propose en été le spectacle « Les Mystères du Castela » de sons et lumière, ainsi que des animations pour les enfants lors du festival d'air d'Irlande, et pour Halloween un après-midi d'animation.
Santé
modifierCentre communal d'action sociale (CCAS), maison de retraite type EHPAD, des médecins généralistes, un laboratoire d'analyse médicale, deux services d'ambulances, des infirmiers, des dentistes, ainsi que deux pharmacies.
Sports
modifier- US Saint Sulpice, club de football amateur
- Los Ataulats Rugby, équipe de rugby amateur.
- RCS XV, équipe de rugby à XV.
- ASTUSS est une association locale de skaters et riders.
- Les Pieds Carrés, association qui développe la pratique de sports collectifs loisirs en mettant l'accent sur le fair play et l'esprit d'équipe.
- Création de la section féminine de football par Sylvain et Sylvia Pujol en . En les seniors féminines remportent la coupe du Tarn.
Médias
modifierCultes
modifierÉconomie
modifierRevenus
modifierEn 2018, la commune compte 3 627 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 9 006 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 190 €[I 6] (20 400 € dans le département[I 7]). 54 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (42,8 % dans le département).
Emploi
modifier2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 6,8 % | 7,3 % | 6,3 % |
Département[I 9] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 5 741 personnes, parmi lesquelles on compte 77,5 % d'actifs (71,2 % ayant un emploi et 6,3 % de chômeurs) et 22,5 % d'inactifs[Note 12],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 3 083 emplois en 2018, contre 2 858 en 2013 et 2 486 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 4 119, soit un indicateur de concentration d'emploi de 74,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,4 %[I 12].
Sur ces 4 119 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 017 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 79,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 12 % les transports en commun, 4,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
modifierSecteurs d'activités
modifier729 établissements[Note 13] sont implantés à Saint-Sulpice-la-Pointe au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 729 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
51 | 7 % | (13 %) |
Construction | 93 | 12,8 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
180 | 24,7 % | (26,7 %) |
Information et communication | 32 | 4,4 % | (2,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 28 | 3,8 % | (3,3 %) |
Activités immobilières | 31 | 4,3 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
127 | 17,4 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
125 | 17,1 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 62 | 8,5 % | (9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,7 % du nombre total d'établissements de la commune (180 sur les 729 entreprises implantées à Saint-Sulpice-la-Pointe), contre 26,7 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
modifierLes cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[56] :
- Aldi Marche Toulouse, supermarchés (287 002 k€)
- Entreprise Deldossi, commerce de détail de carburants en magasin spécialisé (64 720 k€)
- Afelec, fabrication d'autres articles métalliques (30 789 k€)
- Bormioli Pharma France, fabrication d'emballages en matières plastiques (22 913 k€)
- Tedali, supermarchés (22 590 k€)
Revenus de la population et fiscalité
modifierEn 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 33 090 €, ce qui plaçait Saint-Sulpice au 9 053e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[I 17].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 20 lors du recensement agricole de 2020[Note 15] et la surface agricole utilisée de 1530 ha[Carte 5],[Carte 6].
Emploi
modifierEn 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 4 965 personnes, parmi lesquelles on comptait 77,5 % d'actifs dont 70,8 % ayant un emploi et 6,7 % de chômeurs[a 5].
On comptait 2 601 emplois dans la commune, contre 1 511 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 3 524, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 16] est de 73,8 %, ce qui signifie que la commune offre moins d'un emploi par habitant actif[a 6].
Entreprises et commerces
modifierAu , Saint-Sulpice-la-Pointe comptait 612 établissements : 37 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 55 dans l'industrie, 74 dans la construction, 344 dans le commerce-transports-services divers et 102 étaient relatifs au secteur administratif[a 7].
En 2011, 59 entreprises ont été créées à Saint-Sulpice-la-Pointe[a 8] dont 38 par des autoentrepreneurs[a 9].
Créée en 2017 par Jean-Philippe Dayraut à Saint-Sulpice-la-Pointe, Devinci cars est un constructeur automobile de voiture de sport électrique.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Le souterrain médiéval du Castela (inscrit MH 1994)[58].
- Le château du Castela : ce sont les ruines d’une chapelle qui se trouvait à l’intérieur du château fort construit vers 1240.
- Pigeonnier de 1810
- L'église de Saint-Sulpice de Saint-Sulpice-la-Pointe date du XIVe siècle. Cette église est connue pour son clocher-mur ou clocher-donjon de 40 m de haut, dont la construction commença sous la seigneurie de Gaston Fébus en 1381. Par ailleurs, Saint-Sulpice est connue pour avoir détenu un triptyque en ivoire, dit "de Saint-Sulpice-du-Tarn", qui est daté du quatrième quart du XIIIe siècle et qui fait partie des collections du musée de Cluny à Paris depuis 1893. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[59]. Le Grand-Orgue de tribune, construit en 1896 par Jean-Baptiste Puget, est l'un des plus beaux de la région. Comportant 26 jeux répartis sur deux claviers et un pédalier, il a été restauré en 2015 par Franz Lefèvre.
- Chapelle Saint-Sulpice de Saint-Sulpice-la-Pointe.
- Le pont suspendu de Saint-Sulpice du XIXe siècle.
- Le pont de la Rustan qui date de la guerre de Cent Ans.
- L'ancienne mairie et la maison natale d’Edmond Cabrié
- La chaussée du moulin sur l'Agout
-
Le monument aux Morts
-
Les ruines du Castela
-
Pigeonnier de 1810
-
Ancienne Mairie et la maison natale d'Edmond Cabié
-
La chaussée du moulin sur l'Agout
-
Église de Saint-Sulpice-la-Pointe, clocher-mur
-
La nef de l'église Notre-Dame
-
L'orgue de tribune
-
La chaire à prêcher
-
La Cène Gaston Virebent 1888
Patrimoine culturel
modifier- Compagnie des chemins de fer à voie étroite et tramways à vapeur du Tarn
- Chemin de fer touristique du Tarn
- Ligne de Montauban-Ville-Bourbon à La Crémade
Personnalités liées à la commune
modifier- Sicard Alaman (?-1275)
- Gaston Fébus (1331-1391)
- Jeanne de Boulogne et d’Auvergne (1378–1424)
- Jean Ier de Berry (1340–1416)
- Edmond Cabié (1846-1909) Historien et Poète[60],[61]
- Armand Guibert (1906–1990)
- Georges Spénale (1913–1983)
- Georges Pontier
- Famille de Bernuy
Héraldique
modifierLes armes de Saint-Sulpice se blasonnent ainsi : D'azur à une cloche d'argent bataillée de sable, au chef cousu de gueules chargé de trois étoiles d'or. |
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[32].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[57].
- L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Saint-Sulpice-la-Pointe » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Sulpice », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Sulpice-la-Pointe ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulouse », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Sulpice-la-Pointe » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Sulpice-la-Pointe » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Sulpice-la-Pointe » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Sulpice-la-Pointe » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
Autres sources
modifier- LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
- LOG T2 - Catégories et types de logements.
- LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
- LOG T9 - Équipement automobile des ménages.
- EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 - Emploi et activité.
- CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
- DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
- DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
- Autres
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Saint-Sulpice-la-Pointe », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « l'Agout »
- Sandre, « le ruisseau de la Mouline d'Azas ou ruisseau de Sieurac »
- Sandre, « le ruisseau de Sézy »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Sulpice-la-Pointe et Lavaur », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lavaur », sur la commune de Lavaur - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
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- « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Sulpice-la-Pointe », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « basse vallée du Tarn » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- Article R214-112 du code de l’environnement
- « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- Décret no 2008-1 2013-986 du 5 novembre 2013 portant changement du nom de communes.
- Saint Sulpice, dans Clément Compayré, Études historiques et documents inédits sur l'Albigeois, le Castrais et l'ancien diocèse de Lavaur, imprimerie de M. Papailhiau, Albi, 1841, p. 452-458 (lire en ligne)
- la seconde guerre mondiale dans le département du Tarn dir.Sylvie Desachy, Archives départementales 2001 p.154 (ISBN 2-86081-010-2).
- https://books.google.fr/books?id=pGcwpgGT6XwC&lpg=PA51&ots=T-MG5FEKP1&dq=Saint-Sulpice-la%20Pointe%20camp&hl=fr&pg=PA51#v=onepage&q=Saint-Sulpice-la%20Pointe%20camp&f=false Mémorial de la déportation: Haute-Savoie, 1940-1945, Michel Germain, 1999.
- Source: American Friends Service Committee Records Relating to Humanitarian Work in France, 1933-1950. Séries II TOULOUSE OFFICE. Sub-series: REPORTS Box 26 Folder 17. American Friends Service Committee 1501 Cherry Street Philadelphia, PA 19102
- « CAMP DE ST-SULPICE-LA-POINTE », sur memoiredeguerre.free.fr (consulté le ).
- Jean-Claude Vimont, « ; DOI : 10.4000/criminocorpus.2833Figures paradoxales d’antisociaux des années 50 », Criminocorpus, Les rebelles face à la justice, mis en ligne le 10 octobre 2014, consulté le 1er janvier 2016.
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
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- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
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- « Tarn (81), Saint-Sulpice, écoles », sur le site du ministère de l’Éducation nationale (consulté le ).
- « Tarn (81), Saint-Sulpice, collèges », sur le site du ministère de l’Éducation nationale (consulté le ).
- « Entreprises à Saint-Sulpice-la-Pointe », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00132682
- « Église paroissiale Saint-Sulpice », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- Persee
- Archives départementales