Segré-en-Anjou Bleu
Segré-en-Anjou Bleu [səɡʁe ɑ̃.n‿ɑ̃ʒu blø] Écouter est, depuis le , une commune nouvelle française, située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Segré-en-Anjou Bleu | |||||
Vue depuis le Vieux Pont sur l'Oudon : le pont de la rue Victor-Hugo et au fond, l'église de la Madeleine. | |||||
Logo | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Segré (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Anjou Bleu Communauté (siège) |
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Maire Mandat |
Geneviève Coquereau (SE) 2020-2026 |
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Code postal | 49500 et 49520 | ||||
Code commune | 49331 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
17 699 hab. (2021) | ||||
Densité | 73 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 41′ 14″ nord, 0° 52′ 15″ ouest | ||||
Altitude | Min. 17 m Max. 102 m |
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Superficie | 241,54 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Segré-en-Anjou Bleu (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Segré-en-Anjou Bleu (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Segré-en-Anjou Bleu (bureau centralisateur) |
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Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | segreenanjoubleu.fr | ||||
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Géographie
modifierLocalisation
modifierSegré-en-Anjou Bleu est une commune française située dans le nord-ouest du département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Géologie et relief
modifierElle est située dans l'est du Massif armoricain.
Hydrographie
modifierL'Oudon traverse la commune par le nord, en provenance de la Mayenne et oblique vers l'est. Elle est rejointe par la Verzée, née en Loire-Atlantique.
Climat
modifierLe climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1989 à 2011 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,5 | 2,4 | 4 | 5,5 | 9,2 | 11,8 | 13,5 | 13,5 | 10,8 | 8,6 | 5 | 2,5 | 7,5 |
Température moyenne (°C) | 5,5 | 6,2 | 8,6 | 10,6 | 14,7 | 17,6 | 19,7 | 19,7 | 16,5 | 12,9 | 8,4 | 5,5 | 12,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,4 | 10 | 13,3 | 15,8 | 20,2 | 23,5 | 25,8 | 25,9 | 22,3 | 17,2 | 11,8 | 8,5 | 16,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−12 02.01.1997 |
−11 07.02.1991 |
−9,4 01.03.05 |
−3,5 21.04.1991 |
0,3 14.05.10 |
3 05.06.1989 |
6 12.07.00 |
5 26.08.1993 |
2 28.09.1990 |
−4 30.10.1997 |
−7 23.11.1993 |
−9,5 30.12.1996 |
−12 1997 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16 13.01.1993 |
20 23.02.1990 |
24,3 19.03.05 |
28,8 30.04.05 |
31,5 27.05.05 |
38 18.06.2022 |
39 18.07.2022 |
39,3 10.08.03 |
33,9 08.09.09 |
28 01.10.1997 |
20 04.11.1993 |
17,5 16.12.1989 |
39,3 2003 |
Précipitations (mm) | 69,7 | 59,5 | 44,6 | 60,4 | 65,1 | 42,6 | 43,1 | 38,4 | 62,9 | 70,4 | 78,2 | 79,2 | 714,1 |
Voies de communication et transports
modifierUrbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Segré-en-Anjou Bleu est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Segré-en-Anjou Bleu[Note 4], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[10],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Segré-en-Anjou Bleu, dont elle est la commune-centre[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Toponymie
modifierL'expression Anjou Bleu fait référence à la présence dans cette partie nord-ouest de l'Anjou de mines d'ardoise, qui ont été exploitées jusqu'en 1985, en particulier sur la commune déléguée de Noyant-la-Gravoyère.
La graphie du nom de la commune, choisie par les conseillers municipaux, reprise dans l'arrêté[13] signé par le préfet puis dans le Code officiel géographique n'est pas conforme aux règles de toponymie du territoire français définies par l'Institut géographique national. La graphie correcte serait « Segré-en-Anjou-Bleu »[14].
Histoire
modifierLa commune nouvelle naît le à la suite d'un arrêté préfectoral de création en date du [15]. Elle regroupe les communes d'Aviré, du Bourg-d'Iré, de La Chapelle-sur-Oudon, de Châtelais, de La Ferrière-de-Flée, de L'Hôtellerie-de-Flée, de Louvaines, de Marans, de Montguillon, de Noyant-la-Gravoyère, de Nyoiseau, de Sainte-Gemmes-d'Andigné, de Saint-Martin-du-Bois, de Saint-Sauveur-de-Flée et de Segré qui deviennent des communes déléguées et dont Segré est le chef-lieu.
Politique et administration
modifierAdministration municipale
modifierCommunes déléguées
modifierTendances politiques et résultats
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.
En 2021, la commune comptait 17 699 habitants[Note 6], en évolution de +0,55 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est plus âgée que celle du département. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,8 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (26,6 %) est supérieur au taux départemental (25,6 %).
En 2018, la commune comptait 8 491 hommes pour 8 983 femmes, soit un taux de 51,41 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,37 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierSur le territoire des quinze communes déléguées composant la commune nouvelle de Segré-en-Anjou Bleu :
- Église Sainte-Madeleine de Segré.
- Château de la Lorie,
- Château de La Montchevalleraie
- Manoir du Hardas
- Prieuré de la Jaillette
- Carreau de Bois II
- La Mine Bleue
- Église Saint-Aubin[20].
- Abbaye Notre-Dame de Nyoiseau.
- Église Sainte-Gemmes de Sainte-Gemmes-d'Andigné.
- Château de la Chetardière.
- Logis de la Pezellière.
- Chapelle Notre-Dame-du-Chêne de La Ferrière-de-Flée.
- Église Sainte-Madeleine de La Ferrière-de-Flée.
Personnalités liées à la commune
modifier- Kristine Tissier, artiste peintre française, née à Segré en 1928.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
modifierSite de l'Insee
modifierAutres sites
modifier- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
- « Fiche du Poste 49331002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Segré-en-Anjou Bleu », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Segré-en-Anjou Bleu », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Arrêté préfectoral: Commune Nouvelle Segré-en-Anjou Bleu », sur maine-et-loire.gouv.fr, .
- « Charte de Toponymie du Territoire Français », sur ign.fr, .
- Arrêté no DRCL-BCL-2016-126 en date du in Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 67 (lire en ligne).
- « Segré-en-Anjou-bleu. Gilles Grimaud élu maire de la commune nouvelle. », sur le site du quotidien Ouest France, (consulté le ).
- « Segré-en-Anjou-Bleu. Geneviève Coquereau élue maire », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de Maine-et-Loire (49) », (consulté le ).
- Archives départementales de Maine-et-Loire