Siguiri
Siguiri (en arabe:سیجویری) est à la fois une préfecture et une ville situées au nord-est de la Guinée[1].
Pays | |
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Région | |
Préfecture | |
Sous-préfecture |
Siguiri-Centre (d) |
Coordonnées |
Population |
183 875 hab. () |
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La ville, située en bordure du fleuve Niger, est le chef-lieu de la préfecture homonyme dans la région de Kankan.
Subdivision administrative
modifierEn plus de Siguiri comme chef-lieu et principale mairie, la préfecture compte 20 sous-préfectures, chacune se confondant avec une communauté rurale de développement (CRD) homonyme se nommant comme suit, par ordre alphabétique: Bankon, Doko, Franwalia, Kinièbakoura, Kintinian, Maléa, Naboun, Niagassola, Niandankoro, Norassoba, Nounkounkan Siguirini, Tomba-kanssa, tomboni, fidako, koumandjanbougou, diomabana, mignada, Didi, et kourémalé[2].
Histoire
modifierSiguiri fut fondée par les frères Magassouba. Elle fut érigée en Canton pendant la colonisation. Naman Koman Magassouba fut le premier chef de canton de Siguiri. La fondation à la fin des années 1990 de la société aurifère de Guinée (SAG) a permis l'essor économique de la ville[3].
Population
modifierÀ partir d'une extrapolation du recensement de 2014 (RGPH3), la population de Siguiri Centre a été estimée à 196 308 personnes en 2016[4].
Économie
modifierLes activités agricoles, surtout prospères le long des fleuves Niger et Tinkisso, de même que celles de l'orpaillage traditionnel autour de plusieurs de ses villages y sont nombreuses.
La préfecture abrite aussi une importante mine d'or gérée par la Société aurifère de Guinée (SAG), propriété à 85 % de la multinationale AngloGold Corporation et à 15 % de l'État guinéen.
Tourisme
modifierSiguiri est aussi une préfecture touristique. Elle abrite dans la sous-préfecture de Niagassola le siège de l'instrument musical appelé le balafon ("Sosso Bala") qui fait maintenant partie du patrimoine mondial de l'UNESCO, de même qu'un vieux fort français construit pendant la colonisation par le ministre français de la guerre Joseph Gallieni et un cimetière où sont enterrés des Spahis algériens et des soldats Français de l'armée coloniale française. Dans la sous-préfecture de Maléa se trouve la belle chute d'eau de Bouroundoun[réf. nécessaire].
Éducation et transport
modifierLa ville de Siguiri abrite les services administratifs et les principales infrastructures socio-communautaires de la préfecture. On y trouve l'École régionale d'art et métier (ÉRAM ), un hôpital, d'un aérodrome régional, d'un grand marché et d'une importante gare routière. Elle sert aussi de principal relais de la Guinée avec le Mali voisin et sa capitale Bamako.
Galerie
modifierPersonnalités liées
modifier- Abdoulaye Magassouba, ancien ministre
- Sidiki Touré, homme politique guinéen
- Sékouba Bambino,chanteur
- Mory Doumbouya, ancien ministre guinéen
Notes et références
modifier- (en) « Histoire de Siguiri : de l'implémentation coloniale à l'indépendance (1888-1958)… », sur stanford.edu (consulté le ).
- (en) « Guinea : Administrative Division (Prefectures and Communes) », sur citypopulation.de (consulté le ).
- « Fragments d’Histoire : L’HISTOIRE DE SIGUIRI », sur Kababachir (consulté le ).
- République de Guinée, Institut national de la statistique, Annuaire statistique 2016, p. 53 [1]
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Cheick Fantamady Conde, Histoire de Siguiri. De l'implémentation coloniale à l'indépendance (1888-1958), L'Harmattan Guinée, , 300 p. (ISBN 9782140033964, présentation en ligne)