Sonam Topgyal
Sonam Topgyal (tibétain : བསོད་ནམས་སྟོབས་རྒྱལ, Wylie : bsod nams stobs rgyal), né en 1941[1],[2] dans le comté de Dagyab, Chamdo, Kham, Tibet, et mort le , à Dharamsala, en Inde, a été Premier ministre (officiellement Kalon Tripa) de l'Administration centrale tibétaine (gouvernement tibétain en exil), de 1997 à 2001.
Sonam Topgyal | |
Sonam Topgyal en 2012. | |
Fonctions | |
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Premier ministre Gouvernement tibétain en exil | |
– (4 ans et 4 mois) |
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Gouvernement | Gouvernement tibétain en exil |
Prédécesseur | Tenzin Namgyal Tethong |
Successeur | Samdhong Rinpoché |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Chamdo, Tibet |
Date de décès | (à 71 ans) |
Lieu de décès | Dharamsala, Inde |
Nationalité | Tibétaine |
Religion | Bouddhisme tibetain |
Résidence | Dharamsala |
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Premiers ministres tibétains | |
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Biographie
modifierNé en 1941 à Chamdo, Tibet, Sonam Topgyal s'exile en Inde après l'écrasement, par l'Armée populaire de libération, du soulèvement tibétain de 1959 dans la capitale Lhassa[3].
Études
modifierEn 1960, il s'inscrit à ce qui est maintenant l'Université centrale des études tibétaines à Sarnath, dans l'Uttar Pradesh, où il apprend le hindi[4]. Il est ensuite chercheur à l'Université hindoue de Bénarès.
Militantisme
modifierSonam Topgyal a été un militant pionnier dans la lutte des Tibétains en exil dans les années 1960 et 1970.
Avec Tenzin Geyche Tethong et Tenzin Namgyal Tethong, il participe à la fondation du journal tibétain Sheja[5],[6] en à McLeod Ganj et en reste éditeur pendant plus de 10 ans[7].
Il est l'un des quatre membres fondateurs du Congrès de la jeunesse tibétaine.
Carrière
modifierIl travaille principalement au bureau d'information, ancêtre du ministère de l'Information et des Relations internationales (DIIR). Il est membre du Kashag de 1993 à 1996, et ministre de l'Intérieur, la Sécurité, et de la Religion et la Culture avant de devenir président du Conseil des ministres.
Il est Premier ministre tibétain entre et .
En , alors qu'il est secrétaire du DIIR, il se rend en Chine avec Gyalo Thondup, à l'époque Premier ministre, pour remettre une lettre et un mémoire au nom du dalaï-lama. La délégation tibétaine rencontre Wang Caogo, directeur du ministère du travail du Front uni du Comité central du PCC[8].
À partir de 2002, il travaille au Centre de préservation de la culture tibétaine à l'Institut Norbulingka près de Dharamsala.
Il est président de l'association Tibet Charity en Inde depuis sa création[9].
Mort d'un cancer de l'estomac, il laisse derrière lui son épouse et leurs trois filles.
Notes et références
modifier- (en) « Tibet's former prime minister, Sonam Topgyal, dies in Dharamshala », The Tibet Post, (consulté le ).
- (en) « CTA Condoles the Passing Away of Kalon Trisur Sonam Topgyal », Tibet.net, (consulté le ).
- A veteran of exile Tibetan administration, struggle passes away, Tibetan Review, 2 janvier, 2013.
- (en) Vijay Kranti, REMEMBERING A GREAT SON OF TIBET - SONAM TOPGYAL LA!, Phayul.com, 1er janvier 2013.
- KALON TRIPA @ 2011.
- Tenzin Tethong.
- (en) Thubten Samphel, Virtual Tibet: The Media, in Exile as challenge: the Tibetan diaspora, sous la direction de Dagmar Bernstorff, Hubertus von Welck, Orient Blackswan, 2003, 488 pages, Hubertus von Welck, Dagmar Bernstorff, p. 176, (ISBN 8125025553 et 9788125025559).
- (en) Claude Arpi, If you have money, you can buy independence for Tibet.
- Tibet Charity mourns the demise of Kalon Trisur Sonam Topgyal, Tibet Charity, 2012-12-31.