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Song Sokze

poète, romancier et peintre sud-coréen

Song Sokze, Song Sok-ze ou Seong Seok-je, (성석제), né le à Sangju dans la province du Gyeongsangbuk-do en Corée du Sud, est un poète, romancier et peintre sud-coréen[1].

Song Sokze
Image illustrative de l’article Song Sokze

Hangeul 성석제

Biographie

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Song Sokze est né le à Sangju dans la province du Gyeongsangdu Nord. Il a étudié le droit à l'université Yonsei à Séoul[2]. Il a fait ses débuts littéraires en 1986 avec ses cinq premiers poèmes publiés dans le Munhak-sasang. En 1991, il publie un recueil de poésies avant de se consacrer à l'écriture de nouvelles[3], sorte de littérature "à mi-chemin entre le roman et la poésie" selon les propos de l'auteur. C'est à partir de 1993 qu'il abandonne son emploi pour se consacrer uniquement à l'écriture. En 1995, sa première nouvelle Les 4, 5 dernières secondes de ma vie (Nae insaeng-ui majimak 4, 5cho) est publiée dans le numéro d'été du Munhakdongne de 1995[3].

En 2002, il remporte le Prix Dong-in pour Ainsi s'est exprimé Hwang Man-geun (Hwang man-geuneun ireotke malhaetda), et en 2004 le Prix de littérature contemporaine (Hyundae Munhak) pour Mon cher bel ami (Nae go-un beotnim).

Ses récits mettent en scène des personnages ordinaires, parfois des marginaux, à qui Il donne un côté à la fois naïf et cultivé avant de les placer dans des situations incongrues de la vie quotidienne. Ses récits sont délibérément empreints d'humour, au point d'avoir été critiqués pour excès de dérision[4].

L'Institut coréen de traduction littéraire (LTI of Korea) résume son œuvre de cette manière :

Song Sokze est un conteur d'histoires au talent remarquable. Le côté familier que l'on retrouve dans les personnages de ses récits, même si ceux-ci paraissent parfois caricaturés, nous ramène à notre propre quotidien, aux gens que nous connaissons et que nous fréquentons. En examinant les tribulations du quotidien, il incorpore une touche d'humour aiguisée dans les soucis ordinaires de tout un chacun. Cette caractéristique se retrouve notamment dans son récit L'innocence (Sunjeong), dans lequel un jeune enfant dont on ne connaît pas les parents, renonce à l'affection des chiots pour finir par être un voleur expert avant que cette activité ne le mène à la ruine. Malgré la simplicité de ses trames narratives, il jongle habilement avec le mensonge et l'emphase, l'empathie, les rires et le pathétique pour délivrer un plaisir de lecture constant[1].

Bibliographie (partielle)

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Recueils de nouvelles

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  • 새가 되었다 Transformé en oiseau (1996)
  • 재미나는 인생 Une vie pleine de fun (1997)
  • 홀림 Possédé (1999)
  • 호랑이를 봤다 J'ai vu un tigre (1999)
  • 황만근은 이렇게 말했다 Ainsi s'est exprimé Hwang Man-geun (2002)
  • 이 인간이 정말 Ce type, je vous jure ! (2013)
  • 순정 L'innocence (2000)
  • 인간의 힘 La force humaine (2003)

Œuvre traduite en français

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  • 위풍당당 À qui mieux-mieux, Imago, 2013

Références

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  1. a et b Song sokze sur le site KLTI
  2. « Naver Search », sur naver.com, Naver (consulté le )
  3. a et b (en) Song Sok-ze, IN the Shade of the Oleander, Séoul, Asia Publishers, , 103–107 p. (ISBN 978-89-94006-03-1), « About the Author »
  4. (en) Korean Writers The Novelists, Minumsa Press, , 228–9 p., « Sung Suk-je »