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« Henriette de Belgique » : différence entre les versions

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La princesse Henriette effectue sa première communion avec son frère Baudouin le {{date-|1|juin|1882}}. La religion tient une place prépondérante dans la vie de leur mère qui veille attentivement à la préparation de ses aînés en vue de cet événement{{quoi}} par des lectures pieuses et des sermons qui enthousiasment Henriette{{sfn|Bilteryst|2013|p=110|group=BB}}. Ensuite, durant tout le mois de juin, les enfants pratiquent quotidiennement des exercices de piété<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Louis Wilmet|titre=Le prince Baudouin, frère aîné du roi Albert|lieu=Charleroi|éditeur=Éditions J. Dupuis|année=1938|pages totales=410|passage=181}}.</ref>. La princesse Henriette possède un grand élan vital, prisant les leçons d'équitation où elle se montre plus audacieuse que son frère aîné{{non neutre}}. Elle suit également des leçons de piano, de danse et de gymnastique. C'est aussi à partir de 1882 qu'Henriette commence à écrire son journal intime qui témoigne de son caractère affirmé et lyrique. À l'automne 1883, l'adolescente traverse {{Citation|une veine d'émancipation et de révolte. Nos programmes d'études étaient très chargés et ne nous laissaient guère de loisirs ; je négligeais mes préparations d'études [...] pour dessiner en cachette des illustrations de mes compositions{{sfn|Paoli|2001|p=30|group=P}}.}} C'est son frère aîné Baudouin -héritier du trône après son père - , auquel elle voue une grande admiration, qui tempère ses excès<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Louis Wilmet|titre=Le prince Baudouin, frère aîné du roi Albert|lieu=Charleroi|éditeur=Éditions J. Dupuis|année=1938|pages totales=410|passage=190-201}}.</ref>.
 
Lorsqu'elle fête ses dix-huit ans, en 1888, elle fait son « entrée dans le monde » : son goût pour les mondanités peut se concrétiser et s'épanouir. Elle aime beaucoup danser, arborer de somptueuses toilettes et s'amuser{{sfn|Paoli|2001|p=35|group=P}}. Le jour de l'an en 1891, Henriette participe pour la première fois à la réception officielle au [[palais royal de Bruxelles]]. Quelques jours plus tard, elle tombe malade : elle est atteinte d'une [[Pneumonie aiguë|pneumonie]] infectieuse, dont la gravité requiert l'administration des derniers sacrements. Un léger mieux s'ensuit{{sfn|Paoli|2001|p=38|group=P}}. Son frère Baudouin veille constamment sur elle et contracte lui aussi la maladie qui l'emporte en quelques jours. Il meurt le {{Date-|23|janvier|1891}} et, afin de ménager la santé encore fragile de leur fille aînée, les Flandre lui dissimulent durant quelques jours la mort de son frère{{sfn|Bilteryst|2013|p=259-271|group=BB}}. La famille est effondrée. LesDeux ans après la tragédie de [[Mayerling]], les souverains comme les peuples déplorent la perte d'un prince qui emblaitsemblait exemplaire. C'est au fils cadet des Flandre, Albert, 14 ans, d'assumer la tâche d'héritier en second du trône Belge. Au printemps suivant, Henriette et sa mère effectuent un pèlerinage à [[Lourdes]] afin de respecter un vœu formulé pour la guérison d'Henriette{{sfn|Marie-Rose Thielemans|Émile Vandewoude|1982|p=155}}.
 
=== Mariage ===