Teyran
Teyran [tej.ʁɑ̃] (en occitan Teiran [tej.'ran]) est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault, en région Occitanie.
Teyran | |||||
Eglise Saint-André de Teyran | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hérault | ||||
Arrondissement | Lodève | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup | ||||
Maire Mandat |
Éric Bascou 2020-2026 |
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Code postal | 34820 | ||||
Code commune | 34309 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Teyrannais | ||||
Population municipale |
4 685 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 467 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 41′ 07″ nord, 3° 55′ 44″ est | ||||
Altitude | Min. 45 m Max. 122 m |
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Superficie | 10,04 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Montpellier (banlieue) |
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Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Gély-du-Fesc | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Salaison, la Cadoule, le ruisseau de Cassagnoles et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « hautes garrigues du Montpelliérais ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Teyran est une commune urbaine qui compte 4 685 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans la communauté de commune du grand pic saint loup et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Teyrannais ou Teyrannaises.
Géographie
modifierSituation
modifierLa ville de Teyran se situe à 10 km au nord-est de Montpellier, sur la route départementale 21 reliant le littoral à Carnas dans le Gard.
Elle se trouve à mi-chemin entre la mer Méditerranée et les premiers contreforts des Cévennes. Entourée de garrigue, elle présente une vue sur le Pic Saint-Loup.
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Guzargues, Jacou, Assas, Clapiers, Le Crès, Vendargues et Castries.
Relief et géologie
modifierLe territoire communal présente une pente générale descendant vers le sud jusqu'à la vallée du Salaison et de ses ruisseaux affluents.
Hydrographie
modifierLa rivière du Salaison et la rivière la Cadoule sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 755 mm, avec 5,5 jours de précipitations en janvier et 2,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Prades-le-Lez à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 14,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 869,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Description générale
modifierLe climat de Teyran est un climat méditerranéen aux étés chauds humides.
Données
modifierVille | Ensoleillement (h/an) |
Pluie (mm/an) |
Neige (j/an) |
Orage (j/an) |
Brouillard (j/an) |
---|---|---|---|---|---|
Médiane nationale | 1 852 | 835 | 16 | 25 | 50 |
Teyran | 2687 | 699,1 | 2,5 | 23,3 | 18,8 |
Paris | 1 717 | 634 | 13 | 20 | 26 |
Nice | 2 760 | 791 | 1 | 28 | 2 |
Strasbourg | 1 747 | 636 | 26 | 28 | 69 |
Brest | 1 555 | 1 230 | 6 | 12 | 78 |
Bordeaux | 2 070 | 987 | 3 | 32 | 78 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2,2 | 3,3 | 4,9 | 7,8 | 11,2 | 14,6 | 17,1 | 16,7 | 14,2 | 10,6 | 5,9 | 2,8 | 9,3 |
Température moyenne (°C) | 6,6 | 7,8 | 9,8 | 12,6 | 16,1 | 19,9 | 22,8 | 22,2 | 19,4 | 15,4 | 10,3 | 7,2 | 14,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,1 | 12,4 | 14,7 | 17,5 | 21,1 | 25,3 | 28,4 | 27,7 | 24,7 | 20,2 | 14,7 | 11,7 | 19,1 |
Ensoleillement (h) | 147 | 153 | 208 | 230 | 271 | 310 | 350 | 310 | 237 | 187 | 146 | 137 | 2 687 |
Précipitations (mm) | 72,3 | 72,3 | 55 | 54,9 | 52,1 | 33 | 20 | 41,7 | 62,3 | 109,5 | 62,8 | 63,3 | 699,1 |
Voies de communication et transports
modifierMilieux naturels et biodiversité
modifierRéseau Natura 2000
modifierLe réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « hautes garrigues du Montpelliérais »[9], d'une superficie de 45 444 ha, abritant trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30 % des effectifs régionaux[10].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 2] est recensée sur la commune[11] : les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » (13 097 ha), couvrant 25 communes dont six dans le Gard et 19 dans l'Hérault[12].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Teyran est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montpellier[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (49,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (45 %), zones urbanisées (23,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,2 %), forêts (12,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), mines, décharges et chantiers (1,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Teyran est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Risques naturels
modifierLa commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de Montpellier et s'étendant sur les départements de l'Hérault et du Gard, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[16], retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les événements significatifs antérieurs à 2019 qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempêtes de novembre 1982 et décembre 1997 qui ont touché le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[17]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 2001, 2003 et 2014[18],[14].
Teyran est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 93,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 739 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 685 sont en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
Risques technologiques
modifierLe risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].
Toponymie
modifierLa commune a été connue sous les variantes : ecclesia de Terano (XIIe siècle), montem de Teyrano (1200), castrum de Tayrano (1202), villa et forcia de Teirano (1228), de Teyrano (1321), prior de Tayrano alias de Albaterra (1391), Teyran (1626).
Le nom de Teyran vient d'un domaine gallo-romain : gentilice latin Terius + suffixe -anum[23].
Histoire
modifierHéraldique
modifierTeyran D'azur au sautoir d'or chargé d'un croissant de gueules[24]
Des vestiges romains
modifierLe village initial : Saint André d'Aubeterre
modifierLe cartulaire de Maguelone cite plusieurs fois Teyran : de Albaterra, id est de Tairano[25] ; de Teyrano[26]; ecclesia de Terano[27].
Le Mont de Teyran en 1200
modifierAu XIIIe siècle, on trouve toujours dans le cartulaire de Maguelone : montem de Teyrano, 1200[28] ; castrum de Tayrano, 1202[29] ; villa et forcia de Teirano, 1228[30].
Révolution française
modifierLors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire en floréal an II[31].
De la Révolution à nos jours
modifierDe 1793 (120 habitants) à 1900 (450 habitants), le chiffre de la population va suivre une progression constante pour connaître au début du XXe siècle une période stationnaire.
Les principales activités sont liées à l'agriculture avec des cultures de céréales en abondance, de vignes mais aussi d'oliviers. L'élevage des moutons est important avec 2 035 bêtes à laine recensées en 1836. On assiste à plusieurs tentatives d'industries liées essentiellement à l'extraction minière (houille, manganèse, sable) à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle.
Le château de Teyran voit son prestige s'atténuer en raison de l'agrandissement de la chapelle en église en 1817 et de la fondation du presbytère en 1846.
Le , le Marquis Thomas de Masclavy décède, obligeant, quelques années après, ses héritiers à mettre le château en vente. La municipalité voit là l'occasion propice de procurer aux Teyrannais, par l'achat de cet immeuble, un presbytère, des maisons d’école et une salle de mairie. L’acquisition se fera le .
En 1866, une nouvelle église sera construite sur une partie du château.
L’accroissement de la population et l’augmentation de la production agricole vont rendre nécessaire la création de nouvelles routes et l'amélioration des anciennes. Ainsi, le , le conseil va demander au préfet d'établir sur le chemin de grande communication n021, partant de St-Mathieu-de-Tréviers et allant jusqu'à Sommières et Lunel, un embranchement entre Montaud et St-Drézéry, passant à Teyran, Jacou, Castelnau et Montpellier. Les travaux débutèrent en 1856 pour s'achever en 1868. En 1887, la décision est prise d'amener l'eau par un système de canalisations dans toutes les parties du village, mais n'aboutit pas. Le télégraphe est installé en 1902 et l'éclairage électrique en 1909.
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierIntercommunalité
modifierCette commune a appartenu à la communauté d'agglomération de Montpellier du au .
Cette sortie correspondait au souhait du conseil municipal qui n'avait pas accepté l'intégration initiale. Elle a alors intégré la communauté de communes du Grand Pic Saint Loup.
Jumelages
modifierTeyran est jumelée avec la ville italienne de Montelibretti.
Économie
modifierRevenus
modifierEn 2018, la commune compte 1 863 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 4 746 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 27 990 €[I 6] (20 330 € dans le département[I 7]). 68 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 8] (45,8 % dans le département).
Emploi
modifier2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 5,5 % | 5,5 % | 7,2 % |
Département[I 9] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 749 personnes, parmi lesquelles on compte 74,5 % d'actifs (67,3 % ayant un emploi et 7,2 % de chômeurs) et 25,5 % d'inactifs[Note 9],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 867 emplois en 2018, contre 753 en 2013 et 655 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 867, soit un indicateur de concentration d'emploi de 46,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,2 %[I 12].
Sur ces 1 867 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 387 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 87,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,7 % les transports en commun, 5,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
modifierSecteurs d'activités
modifier501 établissements[Note 10] sont implantés à Teyran au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 501 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
26 | 5,2 % | (6,7 %) |
Construction | 57 | 11,4 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
117 | 23,4 % | (28 %) |
Information et communication | 26 | 5,2 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 20 | 4 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 28 | 5,6 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
103 | 20,6 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
77 | 15,4 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 47 | 9,4 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,4 % du nombre total d'établissements de la commune (117 sur les 501 entreprises implantées à Teyran), contre 28 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
modifierLes cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[32] :
- Entreprise Travesset, construction de réseaux électriques et de télécommunications (11 120 k€) ;
- Teyran Agri-Services SARL - Tas, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (10 349 k€) ;
- Prodi, autres travaux d'installation n.c.a. (1 028 k€) ;
- Societe Teyranaise D'amenagements Generaux - Stag, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (824 k€) ;
- Arthur Delmas - Croquez Du Frais, commerce de détail de fruits et légumes en magasin spécialisé (588 k€).
En 2013, le groupe Ultimate Energy a subventionné l’équipement de certaines habitations de panneaux photovoltaïques sans aucun investissement de la part de leurs propriétaires, ces maisons seront alors des maisons témoins dans un but publicitaire.[réf. nécessaire]
Agriculture
modifierLa commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[33]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 44 | 28 | 20 | 18 |
SAU[Note 13] (ha) | 339 | 464 | 605 | 1 252 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 44 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 28 en 2000 puis à 20 en 2010[35] et enfin à 18 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 59 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[36],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 339 ha en 1988 à 1252 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 70 ha[35].
Entreprises
modifierCommerces
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierÉvolution de la population
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].
En 2021, la commune comptait 4 685 habitants[Note 15], en évolution de +1,69 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,1 % la même année, alors qu'il est de 27,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 197 hommes pour 2 388 femmes, soit un taux de 52,08 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,24 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
modifierLa commune dispose d'une crèche - halte garderie ainsi que d'une école dénommée groupe Jules-Ferry comprenant 5 classes de maternelle et 10 classes d'élémentaire.
Les enfants allant au collège sont accueillis à Jacou.
Santé
modifierOn trouve des professionnels de la santé sur la commune : médecins généralistes, dentistes, infirmiers, kinésithérapeutes, un neurologue, un nutritionniste, un orthophoniste, un ostéopathe et un psychothérapeute[42]. Deux pharmacies sont également présentes. La commune dispose par ailleurs d'une maison de retraite.
Sports
modifierÉquipements sportifs
modifier- Terrain de football
- Terrain de balle au tambourin
- Terrains de tennis
- Gymnase (siège du Handball Club de Teyran)
- boulodrome
- skate park
- arène
Associations
modifierAssociations culturelles, de loisirs ou sportives[43].
Lieux et monuments
modifier- Église Saint-André de Teyran.
- En 1786, le pont vieux, qui était seul, s'appelait : «le pont de Teyran, à l'approche dudit lieu sur le chemin de Montpellier», et le commentaire du contrôle dudit pont est ainsi rédigé «les fondations de ce pont sont sur le rocher apparent, ce qui fait que, quoique d'une construction à ne pas imiter.
Patrimoine culturel
modifierUne médiathèque municipale : ouverte en 1994, la médiathèque municipale de Teyran propose des collections multisupports (livres, périodiques, cédéroms, CD audio, DVD) sur deux niveaux. Service de proximité pour les Teyrannais, la médiathèque accueille également les publics provenant des communes alentour. Outre ses collections, elle propose un espace multimédia et des animations tout au long de l'année (exemple : forums sur les gratuiciels).
Personnalités liées à la commune
modifierManifestations culturelles et festivités
modifier- Fête votive le dernier week-end du mois d'août
- Semi-marathon des vendanges au mois de septembre
- Teyrannaise des arts au mois de novembre
Galerie
modifier-
L'église de Teyran.
-
Croix à Teyran.
-
Clocher de l'église de Teyran.
-
Monument aux morts.
-
Vieux pont de Teyran.
-
Clair de lune à Teyran.
-
Teyran, vue de la colline et l'église.
-
La colline et l'église.
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[8].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Montpellier, il y a une ville-centre et 21 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[34].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
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Références
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Autres sources
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- Banque du Blason
- Cartulaire de Maguelone tome I p. 54.
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Hérault (34) », (consulté le ).
- les professionnels de santé sur le site de la commune
- les associations sur le site de la commune
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Gaston-Bernard Arnal et Michel Sahuc, « L'agglomération de Montbeyre-La-Cadoule (Teyran, Hérault) : le secteur de "l'Harmassou", contexte général et bilan de la fouille 1990-1991 », Archéologie en Languedoc, no 17, , p. 23-31
- Gaston-Bernard Arnal et Jean Clopes, « Apport général des recherches sur les sites préhistoriques de la source de la Cadoule à Teyran (Hérault) », Archéologie en Languedoc, no 18, , p. 31-48
- Gaston-Bernard Arnal et Jean Clopes, Teyran (Hérault), première agglomération préhistorique à structures en pierres sèches : approche chronologique du Chasséen méridional, Lodève, Centre de recherche archéologique du Haut-Languedoc, coll. « Mémoire du Centre de recherche archéologique du Haut-Languedoc » (no 6), , 94 p.
- Claude Bracq, Teyran, une page d'histoire : 1664-1809, Castries, Les Éditions du Mistral, coll. « Terres du Sud », , 71 p.
- Louis-Henri Escuret, Préhistoire à Teyran-Montbeyre (Hérault) : étude d'un village du néolithique moyen, Lodève, éd. Impr. des beaux-Arts, , 120 p.
- Augustin Villemagne, Histoire de Teyran, Hérault, Montpellier, L. Valat, , 312 p. (lire en ligne)
- Augustin Villemagne, Paroisse de Teyran, inventaire de l'église, Teyran, s.n., , 31 p.
- Augustin Villemagne, « Teyran (982-1905), livre second : du protestantisme à la Révolution », Revue historique du diocèse de Montpellier, 1911-1912
- Augustin Villemagne, « Teyran (982-1905), livre premier : de l'origine au protestantisme », Revue historique du diocèse de Montpellier, 1910-1911
Fonds d'archives
modifier- Fonds : Archives communales de Teyran (1816-1872) [0,14 ml]. Cote : 309 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
modifier- Liste des communes de l'Hérault
- Département de l'Hérault
Liens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :