Thomas Jolly
Thomas Jolly, né le à Rouen, est un acteur français et un metteur en scène de théâtre et d'opéra.
à Lyon, en 2019.
Naissance |
Rouen |
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Activité principale |
comédien, metteur en scène, directeur de théâtre, directeur artistique. |
Style | |
Lieux d'activité | Paris, Avignon, Rouen, Rennes, Nantes, Strasbourg, Angers. |
Récompenses |
. Molière 2015 du metteur en scène d’un spectacle de théâtre public pour Henry VI. . Molière 2023 du spectacle musical pour Starmania. . Molière 2023 de la création visuelle et sonore pour Starmania. |
Site internet | lapiccolafamilia.fr |
Directeur artistique de La Piccola Familia, compagnie théâtrale qu'il fonde à Rouen en 2006, il dirige le centre dramatique national Le Quai d'Angers à partir du . Il démissionne en novembre 2022 après avoir été désigné, en septembre, comme directeur artistique des cérémonies d'ouverture et de clôture des Jeux olympiques d'été et de celles des Jeux paralympiques d'été, de 2024, à Paris.
Biographie
Enfance et formation
Fils d'un imprimeur et d'une infirmière[1],[2], il commence le théâtre dès 1993, à Rouen, et intègre la compagnie Théâtre d'enfants, dirigée par Nathalie Barrabé. Il entre ensuite au lycée Jeanne-d'Arc en classe « Théâtre » et il travaille sous la direction des comédiens du théâtre des Deux Rives[3].
Dès 1999, parallèlement à une licence d'études théâtrales à l'université de Caen, il crée une troupe de théâtre universitaire et joue dans plusieurs festivals de la région. En 2001, il intègre la formation professionnelle des comédiens-stagiaires à l'ACTEA (renommée depuis La Cité Théâtre) à Caen — dirigée par Olivier Lopez[4] —, puis entre en 2003 à l'École nationale supérieure du théâtre national de Bretagne à Rennes — dirigée par Stanislas Nordey — où il travaille en particulier sous la direction de Jean-François Sivadier, Claude Régy, Hubert Colas, Robert Cantarella, J.-C. Saïs et Anton Kouznetsov[5],[6].
Vie privée
Il est en couple avec un danseur[7]. Il se décrit lui-même comme « efféminé »[8]. Il déclare que son identité lui a valu d'être harcelé dès le collège, mais que cela ne l'a que plus encouragé à s'affirmer comme il était[9].
Carrière
2004-2014
Parallèlement à sa formation, il met en scène deux spectacles : en 2004, Mariana, une adaptation des Lettres de la religieuse portugaise et, en 2005, La Photographie, de Jean-Luc Lagarce, dans le cadre d'un atelier carte blanche de l'école du TNB. En 2005, il joue dans Splendid's, de Jean Genet, mis en scène par Cédric Gourmelon et, en 2006, sous la direction de Stanislas Nordey, il joue dans Peanuts, de Fausto Paravidino.
Fin 2006, de retour en Normandie, il réunit plusieurs jeunes acteurs et fonde La Piccola Familia. Il met en scène Arlequin poli par l'amour, de Marivaux, en janvier 2007, au Trident, scène nationale de Cherbourg-Octeville. Sa deuxième mise en scène, Toâ, de Sacha Guitry, a été créée au Trident, en janvier 2009. Elle reçoit en 2009 le prix du public de l'Odéon, dans le cadre du festival de jeunes compagnies Impatience[10].
Il crée Piscine (pas d'eau), de Mark Ravenhill, en janvier 2011[11].
En 2011, il cède la distribution de Arlequin poli par l'amour à d'autres comédiens dans une recréation du spectacle.
À partir de 2010, il prépare la mise en scène de l'intégralité de la trilogie Henri VI, de William Shakespeare. Il découpe l'œuvre en deux grands cycles : le cycle 1 (qui regroupe l'intégralité de la première partie de Henry VI et les 3 premiers actes de la deuxième partie de Henry VI) est créé en janvier 2012 au Trident-Scène nationale de Cherbourg-Octeville. Le cycle 2 (qui regroupe les deux derniers actes de la deuxième partie de Henry VI et l'intégralité[12] de la troisième partie de Henry VI) est créé en deux temps : l'épisode 3, en novembre 2013 au Théâtre national de Bretagne, l'épisode 4, au 68e Festival d'Avignon où le spectacle est joué pour la première fois dans son intégralité, le , à La Fabrica[13],[14],[15],[16],[17]. Ce spectacle lui apportera le Molière du metteur en scène d'un spectacle de théâtre public en 2015.
En parallèle, sa troupe fait tourner dans des lieux publics le spectacle H6m2, première approche en 45 minutes de Henry VI[18],[19].
En 2014, il met en scène une version russe d’Arlequin poli par l’amour de Marivaux avec les acteurs du Gogol Centre de Moscou[20]. En octobre de la même année, il devient artiste associé au Théâtre national de Bretagne, à Rennes[21].
2015-2019
En 2015, il met en scène Richard III, la suite de Henry VI, programmé à l'Odéon.
En 2016, il devient artiste associé au Théâtre national de Strasbourg.
Il ambitionne de jouer un jour l’intégralité de Henry VI et Richard III, dans la continuité, soit 24 heures, entractes compris[22].
En 2016, il présente deux nouvelles créations au Festival d'Avignon : Le Radeau de la méduse, avec les élèves de l’école supérieure d'art dramatique de Strasbourg et Le Ciel, la Nuit et la Pierre glorieuse, spectacle sous forme de feuilleton quotidien et véritable chronique du Festival d'Avignon de 1947 à… 2086[23]. Parallèlement, il conçoit avec l'auteur Damien Gabriac Les Chroniques du Festival d'Avignon, programme court diffusé sur France Télévisions en juillet 2016.
En septembre 2016, il met en scène son premier opéra, Eliogabalo, de Cavali, à l'Opéra de Paris[24].
En 2017, il signe la mise en scène de Fantasio, d'Offenbach, à l'Opéra-Comique[25],[26].
Partisan d'un théâtre populaire, intelligent, exigeant et total[27],[28], il donne cette définition de son métier : « Le plaisir de l’acteur n’est-il pas de vivre plus grand, plus gros ? Si je fais du théâtre, c’est parce que je souhaite une réalité augmentée. Le théâtre est une loupe. Il décuple la réalité. Les personnages y sont toujours « plus ». Plus amoureux, plus lâches, plus… monstrueux. Le verbe latin "monstrare" signifie "faire que quelqu’un voie quelque chose". Tout acteur est donc un monstre »[29],[30].
Ainsi, en juillet 2018, il ouvre le festival d'Avignon dans la cour d'honneur du Palais des papes, avec une mise en scène « opératique »[31] de Thyeste[32],[33], tragédie romaine de Sénèque (contemporain de Jésus de Nazareth), traduite du latin par Florence Dupont, dans laquelle il joue le rôle d'Atrée (l'un des "monstres" de Sénèque[34]), face à Thyeste, interprété par Damien Avice[35],[36],[37],[38],[39],[40].
La pièce est nommée deux fois aux Molières. Selon le quotidien anglais The Guardian, elle « remplit la redoutable scène de la cour d’honneur du palais des papes […] de plusieurs instants de grâce délicate ("fills the Papal Palace’s daunting Cour d’Honneur stage […] with several moments of delicate grace") »[41].
En 2018 aussi, à l'occasion du festival Les Emancipéés, il crée avec L. (Raphaële Lannadère) et le musicien BabX un spectacle musical en hommage à la chanteuse Barbara, dans lequel il joue également[42].
En août 2019, il joue le rôle de Fortunio dans Le Chandelier, d'Alfred de Musset, mis en scène au jardin des plantes de Rouen, par Bruno Bayeux, l'un des membres de la Piccola Familia.
Le 20 septembre 2019, Thomas Jolly est nommé directeur du Centre dramatique national Le Quai d'Angers, à partir du [43],[44].
2020-2024
Il était prévu qu'il mette en scène la comédie musicale Starmania, à Paris, en novembre 2021[45],[46]. En raison des conditions sanitaires, la programmation parisienne de sa nouvelle version de la comédie est reportée à novembre 2022[47]. La tournée, encore en rodage[48], débute le 7 octobre 2022 à Nice[49].
En juin 2022, il présente l'intégrale d'Henry VI et Richard III au Quai, à Angers, sur 4 week-ends : le premier sans pause nocturne, les 3 suivants avec une pause dans la nuit de samedi à dimanche. La tétralogie dure 15 heures 30 de théâtre effectif, soit près de 24 heures avec les entractes[50],[51].
En novembre 2022, il démissionne de la direction du Quai d'Angers[52],[53],[54].
En juin 2023, il met en scène l'opéra Roméo et Juliette de Charles Gounod, à l'Opéra Bastille, à Paris[55].
En , il est désigné directeur artistique des cérémonies d'ouverture et de clôture des Jeux olympiques d'été et de celles des Jeux paralympiques d'été, de 2024, à Paris[56],[57]. Selon Tony Estanguet, président de Paris 2024, Thomas Jolly est « un choix audacieux et cohérent » avec la vision du Comité d'organisation des Jeux[58].
2024 : directeur artistique des cérémonies d'ouverture et de clôture des Jeux olympiques d'été de 2024 à Paris
Cérémonie d'ouverture : 26 juillet 2024
Le choix logistique de la cérémonie d'ouverture est marqué par un concept innovant du fait que le spectacle se déroule hors d’une enceinte, sur 6 km de la Seine et, ce qui n'était pas prévisible, sous la pluie du début à la fin. Thomas Jolly présente une mise en scène artistique, structurée autour de 12 tableaux, visant à être inclusive et représentative de la France. Il déclare : « Je veux surtout que cette cérémonie intègre tout le monde. Nous devons tous célébrer cette diversité. »[59]. La presse internationale est divisée, certains saluent un spectacle « inoubliable » et « audacieux »[60], tandis que d'autres le considèrent « kitsch » et « presque sans intérêt », voire « irrespectueux pour les Chrétiens » ou « catastrophique »[61].
En réponse aux critiques, Thomas Jolly affirme : « Vous ne trouverez jamais chez moi une quelconque volonté de moquerie, de dénigrer quoi que ce soit. J'ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie. Aussi qui réaffirme les valeurs de notre République ». Il dément s'être "inspiré" de la Cène dans l'un de ses tableaux et précise que « l'idée était plutôt de faire une grande fête païenne reliée aux dieux de l'Olympe ». A propos de l'image de la reine Marie-Antoinette décapitée, tenant sa tête dans ses bras, il assure qu'il n'y avait pas de « glorification de cet instrument de mort qu'était la guillotine »[62].
Cérémonie de clôture : 11 août 2024
À la différence de l'atypique cérémonie d'ouverture qui a eu lieu sur la Seine, la cérémonie de clôture est en grande partie contenue dans le Stade de France, de manière plus classique.
Thomas Jolly reconnaît des longueurs dans cette cérémonie mais, selon lui, c’est la nature de l’événement qui explique ces longueurs : « C’est comme une cérémonie des César, des Oscars ou des Molières, c’est trop long mais oui, c’est le principe »[63].
2024 : directeur artistique des cérémonies d'ouverture et de clôture des Jeux paralympiques d'été de 2024 à Paris
Cérémonie d'ouverture : 28 août 2024
La cérémonie d'ouverture se passe pour la première fois hors stade, sur la place de la Concorde, à Paris, les athlètes paralympiques ayant manifesté le souhait d'une « même ambition que pour la cérémonie d'ouverture des J.O., donc au coeur de Paris ». Contrairement à la cérémonie sur la Seine, ce spectacle a pu être répété sur place. Il a été baptisé « Paradoxe », Thomas Jolly précisant : « Les athlètes en situation de handicap sont célébrés dans une ville qui au quotidien n'est pas adaptée à eux. Mettre cette ville en décor des Paralympiques est un premier paradoxe. Le second est lié à la place de la Concorde qui a également été un haut lieu de discorde. »[64].
Victor Le Masne, directeur musical des quatre cérémonies des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, souligne qu'une version de La Marseillaise réarrangée par lui est jouée lors des Jeux, depuis la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Tokyo en 2020 : « Dans l'idée de sérénité, les aspérités martiales des harmonies ont été enlevées, mais la mélodie reste la même. »[65].
Beaucoup d'internautes jugent "trop bavards" les commentateurs de France Télévisions, en particulier Daphné Bürki, à la fois commentatrice et conceptrice de la partie "costumes" de la cérémonie, et les accusent de gâcher la perception sonore et visuelle du "direct" par les téléspectateurs[66], Pascal Praud leur reprochant d'autre part de délivrer une "moraline" insupportable[67].
Cérémonie de clôture : 8 septembre 2024
Comme c'est la tradition, la cérémonie de clôture a lieu dans le stade qui a accueilli les épreuves d'athlétisme, c'est à dire au Stade de France, à Saint-Denis. Comme la cérémonie d'ouverture des jeux olympiques, elle se déroule sous la pluie.
Bilan des quatre cérémonies
En septembre 2024, Thomas Jolly dresse dans les médias un premier bilan de son travail, dans lequel il admet que ses choix de mise en scène ont une « dimension politique », que les questions de genre « étaient partout » dans ses cérémonies, de même que le théâtre, et estime que Jeanne d'Arc était « une des plus grandes travesties de notre Histoire »[68], ce qui fait réagir[69]. Il évoque la « vague d'amour » qu'il a reçue après la cérémonie d'ouverture des jeux, mais aussi le cyberharcèlement haineux qu'il a subi, et dit vouloir continuer à « raconter des histoires, de plein de façons différentes », sans connaître de « JO-stalgie »[70].
Spectacles de théâtre et d'opéra
Metteur en scène
- 2006 : Arlequin poli par l'amour de Marivaux
- 2008 : Toâ de Sacha Guitry
- 2010 : Une nuit chez les Ravalet
- 2010 : Piscine (pas d'eau) de Mark Ravenhill
- 2011 : Arlequin poli par l'amour de Marivaux (recréation)
- 2012 : Henri VI de William Shakespeare (premier cycle)
- 2012 : Nous sommes si jeunes encore dans le crime
- 2013 : Box Office de Damien Gabriac
- 2014 : Henry VI de William Shakespeare (deuxième cycle)[71]
- 2015 : Richard III de William Shakespeare[72].
- 2016 : Le Radeau de la méduse de Georg Kaiser
- 2016 : Le Ciel, la nuit et la pierre glorieuse, Chroniques du Festival d'Avignon de 1947 à... 2086, Jardin Ceccano, Avignon
- 2016 : Eliogabalo de Francesco Cavalli à l'Opéra Garnier
- 2017 : Fantasio de Jacques Offenbach à l'Opéra Comique[73]
- 2018 : Un jardin de silence, spectacle musical de L. (Raphaële Lannadère) à Vannes
- 2018 : Thyeste de Sénèque, Cour d'honneur du Palais des papes, Festival d'Avignon[74]
- 2019 : Macbeth Underworld, musique Pascal Dusapin, La Monnaie, Bruxelles
- 2020 : La Nuit de Madame Lucienne de Copi, Le Quai CDN d'Angers[75].
- 2022 : Le Dragon d'Evgueni Schwartz, Le Quai CDN d'Angers
- 2022 : Starmania de Michel Berger et Luc Plamondon
- 2023 : Roméo et Juliette de Charles Gounod, Opéra Bastille, Paris
Acteur
- 2005 : Splendid's de Jean Genet, mise en scène Cédric Gourmelon
- 2006 : Peanuts et Gênes 01 de Fausto Paravidino, mise en scène Stanislas Nordey
- 2007 : Arlequin poli par l'amour de Marivaux : Arlequin
- 2008 : Toâ de Sacha Guitry
- 2010 : Piscine (pas d'eau) de Mark Ravenhill
- 2011 : La Course de Mars / Le Festin de mort
- 2012 : Henri VI de William Shakespeare (premier cycle)
- 2013 : La Contagion des ténèbres / La Dent de la vipère
- 2013 : Le Pourpre du sang / L'Hiver du déplaisir
- 2014 : Henri VI de William Shakespeare (deuxième cycle)
- 2015 : Richard III de William Shakespeare : Richard III
- 2016 : Tous les enfants veulent faire comme les grands Laurent Cazanave
- 2016 : Le Ciel, la Nuit et la Pierre glorieuse
- 2018 : Thyeste de Sénèque, Cour d'honneur du Palais des papes, Festival d'Avignon[76] : Atrée
- 2018 : Un jardin de silence, spectacle musical de L. (Raphaële Lannadère)
- 2019 : Le Chandelier d'Alfred de Musset, mise en scène Bruno Bayeux : Fortunio
- 2021 : Mithridate de Jean Racine, mise en scène Éric Vigner : Xipharès[77].
Filmographie
Émissions de télévision
- 2016 : Les Chroniques du Festival d'Avignon - France 2
- 2018 : Le Théâââtre, 19 idées reçues sur le théâtre - avec France Télévisions - Culture Box[78]
Distinctions
Récompenses
- 2009 : Prix du public de l'Odéon au festival Impatience pour Toâ
- 2013 : Prix Beaumarchais du meilleur spectacle pour Henry VI
- 2014 : Prix Plaisir du théâtre Jean-Jacques Gautier[79]
- 2015 :
- 2015 : Prix Jean-Jacques Gautier - SACD
- 2015 : Grand Prix de l’Association Professionnelle de la critique
- 2017 : Prix Beaumarchais - SACD / Prix de la mise en scène
- 2019 : deux nominations aux Molières pour Thyeste de Sénèque :
- 2023 :
- Molière du spectacle musical pour Starmania.
- Molière de la création visuelle et sonore pour Starmania.
- 2024
- Médaille de la Ville de Rouen
Décorations
Notes et références
- Ibrahim Molough, « Qui est Thomas Jolly, metteur en scène et cerveau derrière la cérémonie d’ouverture des JO ? », RTBF, (lire en ligne)
- Yves Jaeglé, « D’une enfance rurale au génial spectacle sur la Seine, Thomas Jolly, itinéraire d’un grand maître de cérémonie », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- Chloé Aeberhardt, « Thomas Jolly. Lumineuse apparition », Libération, (lire en ligne).
- « ACTEA de La Cité Théâtre »
- « Thomas Jolly », Théâtre contemporain.net, 17 mars 2014.
- « Thomas Jolly », Théâtre National de Strasbourg, consulté le 28 mai 2019.
- Thomas Montet, « Thomas Jolly : Jeux olympiques, origines, Starmania, vie privée, record théâtral... tout savoir », sur www.journaldesfemmes.fr, (consulté le )
- Par Yves Jaeglé Le 27 juillet 2024 à 09h59, « D’une enfance rurale au génial spectacle sur la Seine, Thomas Jolly, itinéraire d’un grand maître de cérémonie », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Propos recueillis par Eric Nunès, « Thomas Jolly, metteur en scène : « Le harcèlement au collège n’a fait que renforcer celui que j’avais envie d’être » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « 10 choses à savoir sur Thomas Jolly », L'Obs, 12 juillet 2018
- « Thomas Jolly, un jeune homme qui pense à tout », Le Monde, 15 janvier 2014
- « “Richard III” le feu d'artifice mortel du roi jolly », sur lesechos.fr, 05/20/2015 (consulté le )
- « « Henry VI », l'épopée de Thomas Jolly éclaire la nuit d'Avignon », sur lemonde.fr, (consulté le )
- « Thomas Jolly : « Hollywood a tout repompé sur Shakespeare » », Aparté, 5 octobre 2014
- « Beaucoup de bruit pour rien », Les Inrockuptibles, 6 janvier 2016
- « Richard III, le fabuleux opéra rock de Thomas Jolly », Le Figaro, 6 octobre 2015
- « Thomas Jolly vient présenter son spectacle "Richard III" de Shakespeare. », On n'est pas couché, France 2, 20 février 2016
- « "H6M2" l’irrévérencieux petit frère d’Henri VI », Aparté, 2 octobre 2014
- « Poitiers : "Henri VI" en version condensée et déglinguée », La Nouvelle République, 10 février 2015
- « Thomas Jolly sur le site de l'Opéra de Paris », consulté le 15 août 2021
- « “Richard III” au théâtre de l'Odéon : Thomas Jolly mêle (un peu trop) les genres », Télérama, 9 janvier 2016
- « Thomas Jolly, le monstre de théâtre », Le Progrès de Lyon, (lire en ligne).
- « Avignon : les critiques de théâtre selon la Piccola Familia et des enfants sur le « Radeau de la méduse » », sur next.liberation.fr, (consulté le )
- « Thomas Jolly : l’audacieux metteur en scène au micro d’Olivier Bellamy », Radio Classique, 5 avril 2019
- [vidéo] « Fantasio », sur YouTube
- “Fantasio” sème la bonne humeur à l'Opéra Comique / Télérama, 14 février 2017
- « Thomas Jolly, le théâtre comme principe vital », Le Monde, 6 juillet 2018
- « Thyeste » [PDF], sur lapiccolafamilia.fr, p. 8
- « Thomas Jolly : “Le vide noir de Sénèque me devenait irrésistible », Télérama, interview de Thomas Jolly par Fabienne Pascaud, 25 juin 2018
- « Thomas Jolly, un panache monstrueux à Avignon », Le Temps, 8 juillet 2018
- « Avignon 2018 : le "Thyeste" furieux de Thomas Jolly », Les Échos, 17 juillet 2018
- « Thyeste au théâtre : les comédiens racontent l'envers du décor », France Culture, 17 juillet 2018
- « Damien Avice : « Thyeste, c’est un duel de cow-boys », Relikto, 18 décembre 2019
- Les monstres de Sénèque, par Florence Dupont, éditions Belin, 1995 (ISBN 978-2-701-11965-6) / Sénèque, Théâtre complet, traduction et présentation par Florence Dupont, Actes Sud, Thesaurus, 2012 (ISBN 978-2-330-01250-2)
- « Avignon. Un son et lumière dans la Cour d’honneur », L'Humanité, 9 juillet 2018
- « Thyeste : le roi devenu monstre », Aliénor, chroniques culturelles de La Rochelle et alentours, 31 décembre 2018
- « L’Illusionniste « Thyeste » : Comment le théâtre de Thomas Jolly va conquérir le monde », Vanity fair, 27 novembre 2018
- « Thyeste : Thomas Jolly réussit son examen de passage », Le Figaro, 7 juillet 2018
- « Avignon : la violence de « Thyeste » déchire les murs de la Cour d’honneur », Le Monde, 7 juillet 2018
- « Avec “Thyeste”, Thomas Jolly nous plonge dans l’effroi », Télérama, 7 juillet 2018
- « Avignon festival review – shock, awe and 10 hours of Don DeLillo », The Guardian, 11 juillet 2018
- [« Les Émancipéés 2018 : l’ombre de Barbara plane sur le festival, avec Raphaële Lannadère », franceinfo, 24 mars 2018
- « Thomas Jolly au Quai d’Angers : les centres dramatiques rajeunissent », Libération, 23 septembre 2019
- « Nomination de Thomas Jolly à la direction du Quai, centre dramatique national d’Angers », communiqué du Ministère de la culture, 20 septembre 2019
- « Thomas Jolly va mettre en scène une nouvelle version de Starmania avec Sidi Larbi Cherkaoui à la chorégraphie », sceneweb, 12 novembre 2019
- Starmania : une nouvelle version de l'opéra-rock en 2020 mise en scène par Thomas Jolly », franceinfo, 12 novembre 2019]
- « Starmania : la comédie musicale culte finalement de retour en novembre 2022 », CNEWS, 26 mai 2021
- https://www.nicematin.com/concerts/on-a-vu-lavant-premiere-de-starmania-2022-a-nice-et-ca-va-faire-du-bruit-799199
- L’opéra-rock de Berger et Plamondon entièrement réinventé : on a vu Starmania, version 2022, en avant-première, radiofrance.fr, 8 octobre 2022
- « 24 heures de théâtre : on a assisté à "Henry VI + Richard III", la tétralogie de Shakespeare par Thomas Jolly », france inter, 5 juin 2022
- « Henri VI » et « Richard III » joués à Angers en juin : pourquoi cette pièce est un événement ?, ouest france, 2 juin 2022
- « Thomas Jolly quitte le Quai d'Angers pour se consacrer aux JO 2024 », Le Figaro, 10 novembre 2022
- « Derrière la démission de Thomas Jolly, la question de l’avenir des centres dramatiques nationaux », Télérama, 17 novembre 2022
- « Quai d’Angers : les coulisses du départ de Thomas Jolly », Culturelink, 12 novembre 2022
- « Mais jusqu’où ira Thomas Jolly ? », L'influx, 20 janvier 2023
- Apolline Merle, « Paris 2024 : le metteur en scène Thomas Jolly désigné directeur artistique des cérémonies d'ouverture et de clôture des Jeux olympiques et paralympiques », France Info, (lire en ligne).
- « Cérémonie des JO de Paris 2024 : "C'est le spectacle d'une vie", confie Thomas Jolly », RTL, 7 octobre 2022.
- Loïc Padovani, « ceremonie-ouverture-jo-paris-2024-gloire-thomas-jolly-directeur-artistique-evenement », sur olympics.com, Comité international olympique, (consulté le ).
- « Cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 : le moment de gloire (annoncé) de Thomas Jolly, directeur artistique de l’événement », sur Olympics.com, .
- « La cérémonie d’ouverture des JO encensée par (presque toute) la presse internationale », Le HuffPost, (lire en ligne, consulté le ).
- Eugénie Boilait, « «Époustouflant», «apothéose» ou «kitsch» voire «catastrophique» : la revue de presse en demi-teinte après la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- « « JO 2024 : Thomas Jolly déclare n'avoir pas cherché à se moquer avec sa cérémonie d’ouverture, mais vouloir réconcilier » », Upday, (lire en ligne)
- « JO Paris 2024 : « C’est le principe », Thomas Jolly reconnaît des longueurs dans la cérémonie de clôture », 20 minutes, 13 août 2024
- « Jeux paralympiques 2024 : Thomas Jolly veut en finir avec les « clichés héroïsants » sur le handicap », Le Figaro, 26 août 2024
- « Jeux paralympiques : danse, jazz, costumes… Ce que nous réserve la cérémonie d’ouverture à la Concorde », Le Figaro, 26 août 2024
- « Cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques : trop bavards, les commentateurs ont agacé de nombreux internautes », La Dépêche, 29 août 2024
- « Cette moraline qui dégouline» : Pascal Praud dégomme la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques », Le Figaro, 29 août 2024
- « Jeanne d’Arc, « une des plus grandes travesties de notre Histoire », juge Thomas Jolly », Le Figaro, 14 septembre 2024
- « «Jeanne d’Arc, une des plus grandes travesties de notre Histoire» : Le directeur artistique des JO Thomas Jolly soulève un tollé », Le JDD, 15 septembre 2024
- « Les cérémonies de Paris 2024, le théâtre, ses futurs projets... Thomas Jolly fait le bilan dans "Passé présent futur"», franceinfo, 13 septembre 2024
- « Henry VI », carnages au bout de la nuit / Libération, 22 juillet 2014
- Richard III, une pièce très Jolly / Le Figaro, 6 janvier 2016
- Thomas Jolly : « Je n’ai rien trouvé de mieux que l’artisanal » / Le Temps, 2 novembre 2017
- « Thyeste, Avignon 2018 »
- « Thomas Jolly pousse les feux de "La Nuit" », Les Échos, 20 juillet 2020
- « Au Festival d'Avignon, Thomas Jolly fait la cour », L'Express, 4 juillet 2018
- « "Mithridate" : Racine en un opéra funèbre », Les Échos, 21 février 2021
- « Thomas Jolly : 19 idées reçues sur le théâtre », Culturebox, (lire en ligne, consulté le )
- « Tous les Théâtres en fête à la SACD », sur sacd.fr, (consulté le ).
- « Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres - hiver 2019 », sur Ministère de la Culture (consulté le ).
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
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