Valderoure
Valderoure est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Valderoure | |||||
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption-et-Saint-Roch. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-Maritimes | ||||
Arrondissement | Grasse | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Grasse | ||||
Maire Mandat |
Vacant 2020-2026 |
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Code postal | 06750 | ||||
Code commune | 06154 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Valderourois | ||||
Population municipale |
495 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 20 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 47′ 51″ nord, 6° 42′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 1 027 m Max. 1 645 m |
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Superficie | 25,34 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Grasse-1 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Ses habitants sont appelés les Valderourois.
Géographie
modifierLocalisation
modifierCommune située en bordure du département du Var, à 14 km de La Martre, dans le parc naturel régional des Préalpes d'Azur.
Géologie et relief
modifierLe village est au cœur de la plaine de La Lane, et adossé à la barre rocheuse de Baurroux.
Massifs environnants : Montagne de Bleine.
Sismicité
modifierLa commune est située dans une zone de sismicité moyenne[1],[2].
Hydrographie et eaux souterraines
modifierCours d'eau sur la commune ou à son aval[3] :
Valderoure dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 500 équivalent-habitants[4].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (8 °C) et peu de brouillards[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 048 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 4,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Mas », sur la commune du Mas à 13 km à vol d'oiseau[7], est de 9,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 236,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 32,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,5 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Voies de communications et transports
modifierVoies routières
modifierLa route nationale N85, qui constitue une partie de la route Napoléon, passe à proximité. La commune étant desservie par les départementales D2211 et D2.
Transports en commun
modifierCommune desservie par le réseau "Sillages[12].
Intercommunalité
modifierCommune membre de la Communauté d'agglomération du Pays de Grasse.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Valderoure est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14] et hors attraction des villes[15],[16].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,3 %), prairies (11,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1 %)[17].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierL'origine du nom Valderoure est Provençale et signifie "la vallée des chênes".
Histoire
modifierLe territoire est occupé dès la préhistoire, puis par les Romains comme le montrent quelques pièces.
Valderoure est née de la scission de la seigneurie de Séranon en deux communes. Dès cette époque, le vieux village (Grand Glise) est petit à petit délaissé, les matériaux de construction serviront en grande partie à créer l'actuel village de Séranon. De son côté, la vallée de la Lane qui accueille Valderoure va prospérer sur le modèle d'un habitat dispersé tout au long de la plaine en petits hameaux, tous situés sur le territoire de la commune de Valderoure : le Clos de Giraud, Fauchier, Valentin, Caillon et Malamaire et deux lieux-dits plus importants, la Ferrière et Valderoure.
Au XVIIe siècle, Valderoure, la vallée des roures (chênes), de développe alors que Séranon dépérit. Elle est alors érigée en paroisse.
Le , Valderoure est séparé de Séranon et devient une commune. Son maire, Jean-Antoine David procède à la vente des biens des institutions religieuses dont le domaine de Pugnefort.
Les Templiers et les Hospitaliers
modifierAu Moyen Âge, les Templiers ont possédé des biens sur le territoire, dont le château-fort de Saint-Pierre de Serro, au-dessus de La Ferrière. Après la suppression de l'ordre, en 1309, leurs propriétés passèrent à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui les a gardé jusqu'à la Révolution. Après 1454, les chevaliers ne furent plus présents sur le site mais se contentèrent de percevoir les dîmes et de rendre la justice. Leurs propriétés dépendaient du commandeur de Thorenc. Les Hospitaliers possédèrent le domaine de Pugnefort comprenant un moulin et trois cents hectares de terre[18].
Politique et administration
modifierBudget et fiscalité 2016
modifierEn 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[19] :
- total des produits de fonctionnement : 530 000 €, soit 1 252 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 555 000 €, soit 1 313 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 110 000 €, soit 259 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 128 000 €, soit 302 € par habitant ;
- endettement : 512 000 €, soit 1 210 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 9,83 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 7,00 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 22,02 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 17 447 €[20].
Population et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierPyramide des âges
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].
En 2021, la commune comptait 495 habitants[Note 2], en évolution de +15,38 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierÉtablissements d'enseignements[25] :
- Écoles maternelles à Séranon, Saint-Auban, Andon,
- École primaire[26],
- Collèges à Saint-Vallier-de-Thiey, Castellane, Annot,
- Lycées à Grasse.
Santé
modifierProfessionnels et établissements de santé[27] :
- La maison médicale[28],
- Médecins à Valderoure, Saint-Vallier-de-Thiey,
- Pharmacie à Saint-Vallier-de-Thiey, Saint-Cézaire-sur-Siagne,
- Hôpitaux à Castellane, Cabris.
Cultes
modifier- Culte catholique, Paroisse Sainte-Marie-des-Sources[29], Diocèse de Nice.
- Centre bouddhiste tibétain Kagyupa du Sud Est[30].
Économie
modifierEntreprises et commerces
modifierAgriculture
modifier- Activités agricoles[31].
- Producteur de plantes médicinales et aromatiques en agriculture biologique et biodynamique.
Tourisme
modifier- Domaine équestre de Val Ranch à Valderoure (06) et La Martre (83)[32].
- Gîtes ruraux et chambres d'hôtes[33].
Commerces et services
modifier- Commerces et services de proximité[34].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierPatrimoine religieux[35] :
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption-et-Saint-Roch[36], construite au début du XVIIe siècle sur le site de l'ancien prieuré Saint-Roch[37], à Valderoure.
- Chapelle Saint-Léonce (Valentin) qui dépendait de l'abbaye de Lérins, à l'ouest du village, sur le chemin Saint-Léonce, inscrite au titre des monuments historiques en 1947[38],[39],[40],[41].
- Chapelle Saint-Pierre, construite en 1662, au village de La Ferrière.
- Chapelle Saint-Jean-Baptiste dite localement San-Jan-Lou-Burlou, construite en 1734 au hameau de Malamaire[42].
- Institut Karmapa[43].
- Oratoire Saint-Roch.
Autres patrimoines et lieux de mémoire :
- Ancienne maison forte au hameau de Malamaire, construite au XVIIIe siècle, place forte des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui possédaient le domaine de Pugnafort avec son château et son moulin (à Malamaire) et trois cents hectares de terres[44].
- Lavoirs[45].
- Monument aux morts[46],[47].
Héraldique
modifierBlason | D'argent à la branche de chêne rouvre de sinople, englantée d'or, chaussé de sinople.
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Blason | Texte blasonnement manquant[49]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Personnalités liées à la commune
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Didacticiel de la règlementation parasismique
- Dossier Départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-Maritimes
- L'eau dans la commune
- Description de la station
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Valderoure et Le Mas », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Mas », sur la commune du Mas - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Mas », sur la commune du Mas - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- Commune desservie par le réseau Sillages
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Commanderie de Saint-Jean-de-Jérusalem : Inventaire sommaire des Archives hospitalières antérieures à 1792: série H : Pugnefort
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Établissements d'enseignements
- École élémentaire
- Professionnels et établissements de santé
- Maison de santé rurale
- Paroisse Sainte-Marie-des-Sources
- Centre régional bouddhiste de la tradition Karma Kagyu
- Les produits locaux dans le Pays de Grasse
- Domaine équestre de Val Ranch à Valderoure (06) et La Martre (83)
- Gîtes ruraux et chambres d'hôtes
- Commerces et services de proximité
- L'histoire et le patrimoine de la commune
- Les églises et édifices religieux, recensés par l'Observatoire du patrimoine religieux
- Église Saint-Roch, le soutien de la Fondation du patrimoine à restauration de l'église
- « Chapelle Saint-Léonce (vestiges) », notice no PA00080905, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Chapelle Saint-Léonce (vestiges)
- Chapelle Saint-Léonce
- Chapelle romane, ancienne dépendance de l'abbaye de Lérins
- Chapelle Saint-Jean-Baptiste
- Institut Karmapa
- Valderoure qui dépendait initialement de Séranon
- Oratoires, lavoir...
- Livret des moments de vie des soldats inscrits sur le Monument aux Morts pour la guerre de 1914/1918
- Monument aux morts, Conflits commémorés Première Guerre mondiale et Seconde Guerre mondiale
- Dominique Cureau, « Les Monts d'azur : Valderoure », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
- « Armorial de Valderoure », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Le Val de Roure
- Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. II : Cantons de Menton à Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 574 p. (ISBN 2-84234-071-X)Canton de Menton : pp. 820-821 : Valderoure
- Histoire de Valderoure
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines naturelles
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Valderoure sur le site de l'Insee
- Communauté des communes des Monts d'Azur : Valderoure
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes