Vern-d'Anjou
Vern-d'Anjou est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Vern-d’Anjou | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Segré | ||||
Commune | Erdre-en-Anjou | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Yamina Riou 2020-2026 |
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Code postal | 49220 | ||||
Code commune | 49367 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Vernois | ||||
Population | 2 317 hab. (2013) | ||||
Densité | 64 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 36′ 04″ nord, 0° 50′ 04″ ouest | ||||
Altitude | Min. 33 m Max. 87 m |
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Superficie | 36,11 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Tiercé | ||||
Historique | |||||
Fusion | 28 décembre 2015 | ||||
Commune(s) d'intégration | Erdre-en-Anjou | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
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Le , elle devient une commune déléguée au sein de la commune nouvelle d'Erdre-en-Anjou[1].
Géographie
modifierCommune angevine du Segréen, Vern-d'Anjou se situe au sud-est de Chazé-sur-Argos, sur les routes D 961, Sainte-Gemmes-d'Andigné / La Pouëze, D 216, Andigné, D 770, Angrie / Le Lion-d'Angers, D 73, Chazé-sur-Argos / Brain-sur-Longuenée, et D 51, Le Louroux-Béconnais[2].
La commune se situe sur les unités paysagères du plateau du Segréen et des plateaux du Haut-Anjou[3].
Toponymie et héraldique
modifierToponymie
modifierAttestée sous les formes Decima de Ver, De Verno en 1126, Ecclesia de Ver en 1153, Apud Vernum en 1218, La ville de Vern en 1388, puis Vern-d'Anjou 1920 [4].
Le nom de la commune vient du gaulois Verno, du latin verna, « aulne » [4].
Ses habitants sont appelés les Vernois[4].
Héraldique
modifierHistoire
modifierParoisse au XIIe siècle.
Vern-d'Anjou est située au confluent de deux ruisseaux qui, dans les temps anciens, favorisaient par leurs méandres et leur étalement en étangs, des zones humides et marécageuses.
Le testament de Beaudouin II de Vern en 1120 est conservé au cartulaire de l'abbaye du Ronceray à Angers. Le domaine de cette grande famille seigneuriale dépassait les limites de la commune vers Gené, Chazé-sur-Argos, La Chapelle-sur-Oudon, Le Louroux-Béconnais.
Cette puissante famille est établie « à la Cour » sur une très importante motte féodale malheureusement rasée par son propriétaire en 1969. Dans le même temps se développe au centre du bourg, auprès de l'ancienne église Saint-Gervais, un prieuré récemment restauré et de nombreux petits fiefs répartis dans la campagne.
Jusqu'à la Révolution, l'activité est essentiellement agricole. En 1793 et 1794, puis en 1815, Vern est troublé par les combats entre les chouans venus des communes voisines et les bleus, combats d'embuscades liés à la présence d'une garnison républicaine dans le bourg de Vern.
C'est à partir de 1825 que l'activité économique se développe, en l'occurrence l'agriculture, avec la création de fermes modèles notamment à la Lucière où M. de Falloux croise avec succès la race locale avec des taureaux anglais et contribue à créer la race maine-anjou. Le commerce et l'industrie sont actifs avec de nombreux fours à chaux, des briqueteries et des ardoisières. En 1866, on recense 14 moulins dont 10 à vent et 4 à eau. Avec cet essor économique qui entraîne une augmentation de la population (de 1 350 habitants en 1789 à 2 300 en 1866), 140 maisons sont bâties puis une nouvelle et importante église en 1870.
Très rapidement, cette activité florissante n'est plus rentable. C'est la décroissance rapide de la population jusqu'à 1 250 habitants en 1914. L'activité agricole redevient l'activité principale.
La commune fusionne en décembre 2015 au sein de la commune d'Erdre-en-Anjou[1].
Politique et administration
modifierAdministration municipale
modifierAdministration actuelle
modifierDepuis le Vern-d'Anjou constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Erdre-en-Anjou et dispose d'un maire délégué[1].
Administration ancienne
modifierJumelages
modifier- Tatsfield (Angleterre) depuis 1975
Intercommunalité
modifierLa commune était membre de la communauté de communes de la région du Lion-d'Angers[9], elle-même membre du syndicat mixte Pays de l'Anjou bleu, Pays segréen.
Démographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 2 317 habitants, en évolution de +20,43 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,6 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 49,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,6 %, 15 à 29 ans = 18 %, 30 à 44 ans = 21,1 %, 45 à 59 ans = 19,5 %, plus de 60 ans = 20,8 %) ;
- 50,6 % de femmes (0 à 14 ans = 20,2 %, 15 à 29 ans = 18,5 %, 30 à 44 ans = 20,8 %, 45 à 59 ans = 16,2 %, plus de 60 ans = 24,5 %).
Économie
modifierSur 140 établissements présents sur la commune à fin 2010, 27 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 9 % du secteur de l'industrie, 11 % du secteur de la construction, 40 % de celui du commerce et des services et 14 % du secteur de l'administration et de la santé[16].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Ancien prieuré des XVe et XVIIe siècles : situé près de l'ancienne église détruite en 1875 à la place du centre bourg, construit en calcaire et tuffeau[17].
- Logis de la Lucière : manoir des XVe et XVIIIe siècles[17].
- Église Saint-Gervais-et-Saint-Protais : construite entre 1872 et 1875 selon les plans d'Alfred Tessier, constituée notamment de granit pour les socles, et de tuffeau pour les fenêtres, les voûtes, les arcs et la flèche ainsi que d'une charpente métallique. Le clocher et une partie du transept nord sont endommagés par des bombardements allemands en juin 1940 et réparés dès l'année suivante[18].
Personnalités liées à la commune
modifier- Aimée Allope[19]
- Louis Octave Mattei (1877-1918), sculpteur, graveur et médailleur français.
- Mickaël Pagis, né à Angers en 1973, ancien footballeur professionnel (attaquant du Stade rennais FC et de l'Olympique de Marseille), originaire de Vern-d'Anjou[20].
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
modifier- « Arrêté no DRCL-BCL-2015-105 en date du 23 décembre 2015 », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 98, (lire en ligne [PDF]).
- IGN et BRGM, Géoportail Vern-d'Anjou (49), consulté le 21 novembre 2012.
- Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine et Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Le Polygraphe Éditeur, 2003, p. 158 et 98 — Données consultables sur WikiAnjou.
- Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Éditions Cheminements, 2004, p. 207.
- « Conseil municipal - Vern-d'Anjou », sur Mairie de Erdre-en-Anjou (consulté le ).
- « Erdre en Anjou Yamina Riou, première maire de la commune », sur Ouest-France, (consulté le ).
- Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou 1874-1878, Édition révisée de 1996 par André Sarazin et Pascal Tellier, t. 4, p. 717 en ligne.
- Ouest-France, Jean-Noël Béguier s'entoure de cinq nouveaux adjoints, article du 31 mars 2014.
- Insee, Composition de l'EPCI de la Région du Lion d'Angers (244900585), consulté le 14 décembre 2013
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- « Évolution et structure de la population à Vern-d'Anjou en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le )
- Insee, Statistiques locales du territoire de Vern-d'Anjou (49), consultées le 16 juin 2013.
- Le patrimoine des communes de Maine-et-Loire, Éditions Flohic, 2001, tome II, p. 733.
- Le patrimoine des communes de Maine-et-Loire, Éditions Flohic, 2001, tome II, p. 737.
- Voir Guérisons de Lourdes#4 reconnues en 1910.
- Haut-Anjou (Edit Ouest), Mickaël Pagis, minot à Vern, star à l’OM, article du 30 mars 2006.