pilet
Étymologie
modifier- De l’ancien français pilet (« pointe ») en raison de sa longue queue.
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
pilet | pilets |
\pi.lɛ\ |
pilet \pi.lɛ\ masculin
- (Ornithologie) Canard pilet.
Il contourna les grands étangs giboyeux, d'où s'élevèrent des vols tourmentés de colverts et de pilets, déjeuna d'une plantureuse omelette chez des fermiers solitaires de la montagne et revint le soir à l'auberge, fourbu mais heureux comme tout.
— (Jean Ray, Harry Dickson, Le Châtiment des Foyle, 1934)Au vol, un très long cou et une longue queue font du pilet un canard dont l'aspect général paraît très allongé.
— (Léon Lippens (Graaf), Léon Lippens, Les oiseaux d'eau de Belgique, 1954)Un petit groupe de canards siffleurs pataugeaient dans une mare au fond d'une ravine mais des pilets s'étaient mêlés à eux et Dolly [une femelle faucon] risquait d'en prendre un pour cible.
— (Dan O'Brien, Rites d'automne, éditions Au diable vauvert, Folio, 2009, traduction par Laura Derajinski, page 79)
Traductions
modifierVoir aussi
modifier- pilet sur Wikipédia
Références
modifier- « pilet », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
Étymologie
modifierNom commun
modifierpilet *\Prononciation ?\ masculin
- Dard, trait, javelot.
Volent quarrel pilet et dart
— (Roman d’Eneas, ms. 60 français de la BnF, f. 168r. c.)- Des carreaux, des javelots et des dards volent dans l’air
Dérivés dans d’autres langues
modifier- Français : pilet
Références
modifier- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
Forme de verbe
modifierpilet \ˈpiːlet\
- Participe passé du verbe pilat/piliñ.
Bugale gaez,
— (Jules Gros, Le Trésor du Breton parlé - Troisième partie - Le style populaire, 1974, page 377)
Dour nʼeo ket laez,
Piz nʼeo ket faw,
Bezañ pilet nʼeo ket brawʼ- Mes pauvres (ou chers) enfants,
lʼeau nʼest pas du lait.
les pois ne sont pas des fèves,
être battu nʼest pas agréable.
- Mes pauvres (ou chers) enfants,