Mathématiques - BTS Industriel
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Mathématiques - BTS Industriel
Nombres complexes,: Fonctions continues et rciproques, calcul intgral, Dveloppement limit, Equations diffrentielles, Courbes planes,Pobabilits, Transforme de Laplace, : Suites, Sries numriques et sries de Fourier, Variables alatoires discrtes, Variables alatoires continues,Calcul matriciel, Exercices, Sujets de BTS, Corrigs de Quelques sujets.
Chapitre 1 : Nombres complexes Chapitre 2 : Fonctions continues et rciproques Chapitre 3 : calcul intgral Chapitre 4 : DL Chapitre 5 : Equations diffrentielles linaires Chapitre 6 : Courbes planes Chapitre 8 : Probabilits Chapitre 7 : Transforme de Laplace Chapitre 4 : Suite Chapitre 5 : Sries numriques et sries de Fourier Chapitre 9 : Variables alatoires discrtes Chapitre 10 : Variables alatoires continues Chapitre 13 :Calcul matriciel Exercices Sujets de 1 BTS Corrigs de Quelques sujets Bibliographie
A.BENHARI
B]
Proprit : Soient z = a + ib et z = a + ib o a, b, a et b sont des rels. On a alors : z + z = ( a + a ) + i( b + b ) la somme zz = ( aa bb) + i (ab + ab) le produit Exemples : Calculer ( 3 + i ) + ( 4 2i ) = 7 i. ( 3 + i ) ( 4 2i ) = 14 2i.
C]
1) Dfinition et premires proprits Dfinition : Soit z = a + ib o a et b sont des rels. Le nombre complexe conjugu de z est le nombre complexe, not z , a ib. Ainsi z = aib. Exemples : Donner les conjugus de z1 = 3 + i , z2 = 3 + 2i, z 3 = 2i et z4 = 1. Proprit : Soit z = a + ib un nombre complexe. On a alors : z + z = 2a = 2 Re(z). z z = 2i Im(z). z z = a + b.
A.BENHARI
Dmonstration : z + z = ( a + ib ) + ( a ib ) = a + a = 2a = 2Re(z). z z = ( a + ib ) ( a ib ) = 2ib = 2i Im(z). z z = ( a + ib ) (a ib ) = a (ib) = a (i) b = a + b. 2) Conjugaison et oprations algbriques a) Conjugu dune somme
b)
Proprit : Soient z et z deux nombres complexes. On a : zz = z z . Dmonstration : z = a + ib et z = a + ib. z z = ( a ib ) ( a ib ) = ( aa bb ) i (ab + ab ). zz = ( aa bb ) + i (ab + ab ) = ( aa bb ) i (ab + ab ). Donc zz = z z . Exemples : Calculer z2z3 et z1z2 . c) Proprit : Soit z C I *. 1 1 On a : = . z z Dmonstration : Soit z C I *. 1 1 z = 1 ; donc = 1 car 1 = 1. z z z Avec le b), on a alors z 1 1 1 = 1, Ainsi = . z z z Conjugu de linverse dun nombre complexe non nul
Exemples : Calculer les nombres suivants en donnant le rsultat sous la forme a + ib o a et b sont des 1 1 1 rels. ; et . z1 z2 z3
A.BENHARI
d) Proprit : Soient z C I * et z C. I z z On a : . = z z
A A E A A
Dmonstration : z z = z 1 = z 1 = z 1 = z z z z z
A A E A A E A E E A A A A A
A]
Dfinition : Limage du nombre complexe z = a + ib est le point M de coordonnes (a ;b). Laffixe du point M(a ;b) est le nombre complexe z = a + ib. Remarques : (O, u ) est la droite des rels. (O, v ) est la droite des imaginaires purs.
A E A A E A
Dfinition : Le vecteur image du nombre complexe z = a + ib est le vecteur OM = w = a u + b v . Cest dire de coordonnes (a ;b). Laffixe du vecteur w (a ;b) est le nombre complexe z = a + ib. Exercice 4p20.
A E A
A.BENHARI
M (z = a + ib) B(i) v O
2)
A(1)
Dfinition : Si z1 = a 1 + ib1 et z2 = a2 + ib2 sont les affixes de M1 et M2 et si on note : OM1 = w1 et OM2 = w2 , alors z1 + z2 est laffixe de w1 + w2 . Faire une figure.
A EA A E A A EA A E A A E A A E A
b)
Proprit : Si z1 = a1 + ib1 est laffixe de M1 et si on note OM1 = w1 et si IR, alors z1 est laffixe de w1 . Faire une figure.
A E A
Corollaire : Soient z1 et z2 les affixes de w1 et w2 et 1 et 2 deux rels. 1z1 + 2z2 est laffixe de 1 w1 + 2w2. Cas particulier : Soient z1 et z2 les affixes de w1 et w 2. z2 z1 est laffixe de w2 w 1 = M1M2.
A E A A E A
EA
EA
EA
B]
Dfinition : Soit z = a + ib o a et b sont des rels. Le module de z, not z , est le nombre rel z = a + b ; souvent on le note z = r = . Exemples : Calculer les modules de z1, z2, z3 et z4. Proprits : Soit z C I tel que z = a + ib. z 0.
A E A A E A A EA A E A A EA A E A
z = 0 SSI z = 0.
E A A E A A E A
z z = a + b = z 2 .
A.BENHARI
EA
z = z .
AE A A E A
2)
A EA
Interprtation gomtrique
Dfinition : Soit z C I dimage M. On a alors z = OM = || OM||. Faire une figure. Dfinition : Soient z1 et z2 deux nombres complexes dimages M1 et M2. z1 z2 = z2 z1 = M1M2 = || M1M2 || Proprit : ingalit triangulaire Soient z1 et z2 deux nombres complexes. z1 + z2 z1 + z2 Faire une figure AC AB + BC Exercice 8p21.
A E A A A EA A
C]
1) Dfinition Prambule : Soit z = a + ib C I *. b a z = a + b + a + b a + b Dfinition : Un argument dun nombre complexe non nul z = a + ib est un nombre rel tel que : a cos = a + b b sin = a + b Faire une figure reprsentant . Remarque : est toujours donn en radian et non en degr !!! Exemples : 3 i + . Donner le module et un argument de z5 = 1 + i et z6 = 2 2
A A E
2)
Dfinition : Soit z C I *. z = a + ib est la forme algbrique. z = z (cos + i sin ) est la forme trigonomtrique o z est le module de z et un argument de z.
A EA A E A A
b)
A.BENHARI
z =r=
a a = a + b r b b. = a + b r
Forme trigonomtrique vers forme algbrique : Soit r le module de z C I * et un argument de z. a = r cos . b = r sin Exemples: Donner la forme algbrique des complexes suivants : z1 = 4 cos + i sin et z2 = 2 cos + i sin 6 6 3 3 Donner la forme trigonomtrique des nombre complexes suivants : 2 2 z3 = i, z4 = 2 et z5 = +i 2 2 Exercices 2, 3 et 6p20.
E A A A A E E
Thorme : Soient z et z deux complexes non nuls. zz = z z et arg(zz) = arg(z) + arg(z) + 2k o k Z Z. Remarques : Le module du produit est le produit des modules. Un argument du produit est la somme des arguments. Dmonstration : z = r (cos + i sin ). z = r (cos + i sin ). Il est clair que zz = z z . zz = rr [(cos cos sin sin ) + i (cos sin + cos sin )]. zz = rr [cos ( + ) + i sin ( + )]. Proprit : Soient z C I et n IN. zn = zn ( cos n + i sin n ).
E
B]
Notation exponentielle
Proprit : Pour tout IR, on pose cos + i sin = ei. Soit z C I * de module r et dargument , z = r ei = r(cos + i sin ). Proprit : Soient z et z deux nombres complexes non nuls tels que :
A.BENHARI 8
z = r ei et z = r ei. Ainsi en utilisant les rgles sur les puissances on obtient zz = rr ei ( + ') ce qui corrobore ce qui prcde !!!!!
C]
Consquences
1) Module et argument de linverse dun nombre complexe non nul
Proprit : Soit z C I * tel que z = r ei. 1 1 1 = et arg( ) = arg(z) + 2k , o k Z Z. z z z Remarques : Le module de linverse est linverse du module. Un argument de linverse est loppos de largument. Dmonstration : Soit z = r ei. 1 1 1 On a : = i = ei . z re r Ainsi 1 1 1 1 = ei = ei = . r r r z
1 Z. Et arg ( ) = + 2k avec k Z z
2)
Proprit : Soient z et z deux nombres complexes non nuls tels que : z = r ei et z = r ei. z z z = et arg( ) = arg(z) arg(z) + 2k o k Z Z. z z z
A A E A EA A A
Remarques : Le module du quotient est le quotient des modules. Un argument du quotient est la diffrence des arguments. Proprit : Soient z1, z2 et z3 trois complexes distincts et M1, M2 et M3 leurs images. z z arg( 3 1 ) est une mesure de langle orient (M1M2 ;M1M3). z2 z1 Exercice 7p21.
A EA A EA
D] Formule de Moivre Proprit : Soit z C I * et n Z Z. n n n z = z et arg(z ) = n arg(z) + 2k o k Z Z. Formule de Moivre. Soit IR, (cos + i sin )n = cos n + i sin n Exemples : Donner une autre expression de cos 2, sin 2, cos 3 et sin 3.
A EA A EA A E A A E A A EA A
A.BENHARI
E]
Formule dEuler
Proprit : Formule dEuler Soit IR. ei ei ei + ei et sin = . cos = 2 2i Exemples : Linariser sin 3x et cos 3x. Exercices 10 et 11p21. Exercice 20p23.
Transformation associe f : z
z + z0 o z0 C I
Dfinition : Soit w le vecteur daffixe z0. Soit M limage de z et M limage de f(z). La transformation gomtrique associe f est la translation de vecteur w . Exemples : Dcrire les transformations suivantes : f1 : z z + 3i + 1 f2 : z z + i Exercice 14p21.
A E A
E A
B]
Transformation associe f : z
Dfinition : Soit M limage de z et M limage de f(z). La transformation gomtrique associe f est la symtrie orthogonale daxe, laxe des abscisses. Faire une figure.
C]
Transformation associe f : z
A E
k z o k IR*
Dfinition : Soit M limage de z et M limage de f(z). La transformation gomtrique associe f est lhomothtie de centre O et de rapport k. Faire une figure. Exemple : Dcrire la transformation suivante : f3 : z 2 z.
E A
D]
Transformation associe f : z
A
eiz o IR
Dfinition : Soit M limage de z et M limage de f(z). La transformation gomtrique associe f est la rotation de centre O et dangle . Faire une figure. Exemples : Dcrire les transformations gomtriques produites par : f4 : z
e i2 z.
A.BENHARI
10
f5 : z ei z. Exercice 15p22.
E]
Transformation associe f : z
az o a = ei 0
Dfinition : Soit M limage de z et M limage de f(z). La transformation gomtrique associe f est la similitude de centre O, de rapport et dangle . Faire une figure. Exemple : f6 : z 2 e i 2 z. ( cest la similitude de centre O, de rapport 2 et dangle ). 2 Exercice 17p22.
F]
Proprit :
Transformation associe f : z
1)
1 z
Limage dune droite non perpendiculaire laxe des abscisses passant par O est une droite passant par O, mais priv de O. Limage dune droite non perpendiculaire laxe des abscisses ne passant pas par O est un cercle.
Dmonstration : z = 1 1 x iy SSI x + i y = = 2 z x + iy x + y2
x = x2 x + y2 SSI y . y = x2 + y2
On remarque que la transformation est involutive, c'est--dire que f f(z) = z, ainsi on obtient : x = x' 2x' + y' 2 avec x et y non nuls simultanment. y' y = 2 2 x' + y' On cherche la transformation pour une droite D non perpendiculaire laxe des abscisses, donc elle scrit sous la forme ax + by + c = 0, o a et b ne sont pas simultanment nuls. y x + c = 0. Ainsi on a :a 2 2+b x 2 + y 2 x + y Do ax by + c (x 2 + y 2) = 0. On distingue alors deux cas. Si la droite passe par O, alors c = 0 et donc ax by = 0 qui est lquation dune droite passant par O. Si la droite ne passe pas par O, alors c O et donc ax by + c (x 2 + y 2) = ax by + cx 2 + c y 2 = 0. a b do x 2 + y 2 + x y = 0. c c Cette quation est celle dun cercle.
A.BENHARI
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Exemples : Donner les transforms par f des droites D1 dquation y = 2x et D2 dquation y = x + 3. 1 On pose z = . z 1 xiy Donc x + iy = = 2 .. x + iy x + y2 x = x2 x + y2 Ainsi on a y . Or comme lapplication est involutive, on en dduit que y = x2 + y2 x = x' 2x' + y' 2 avec x et y non simultanment nuls. y' y = 2 2 x' + y' Traitons le cas de D1. On a que y = 2x. x y . Ainsi 2 2=2 2 x + y 2 x + y Or x et y ne sont pas nuls simultanment donc on simplifie par x 2 + y 2. On obtient alors y = 2x. Donc D1 est dquation y = 2x. Cependant comme x et y ne sont pas simultanment nuls, lensemble cherch est la droite D1\{ O }. Traitons le cas de D2. x y + 3. On a que y = x + 3. Ainsi 2 2= 2 x + y 2 x + y Or x et y ne sont pas nuls simultanment donc on rduit au mme dnominateur et on simplifie par x 2 + y 2. On obtient alors y = x + 3 (x 2 + y 2). Do 3x 2 + 3 y 2 + x + y = 0. 1 1 Ainsi x 2 + x + y 2 + y = 0. 3 3 12 1 12 1 Donc + y + = 0. x + 6 36 6 36 1 12 12 2 Ainsi = . x + + y + = 6 6 36 18 1 1 1 Cest lquation du cercle C de centre ( ; ) et de rayon . 6 6 18 Cependant, comme x et y ne peuvent pas tre simultanment nuls, lensemble cherch est le cercle C priv de 0. 2) Proprit : Soit une droite D dquation x = k. Avec ce qui prcde on a alors x = k. x + y 2 Si k = 0, alors x = 0 et donc D est la droite D qui est aussi laxe des ordonnes. Si k 0, alors le transform de la droite est un cercle, centr sur laxe des abscisses, passant par O, priv de O. Exercice 31p26. Exercice 32p27.
2
A.BENHARI
12
V. Lignes de niveau
A] Dfinition
Dfinition : Dans un repre orthonormal ( O ; u ; v ), la ligne de niveau Nk dune fonction f de C I dans IR, est lensemble des points M daffixe z tels que f(z) = k.
B]
Quelques exemples
1) Ligne de niveau f : z Re(z) Proprit : Soit k IR. La ligne de niveau f(z) = k est la droite dquation x = k. Faire une figure. Dmonstration : Soit k IR. Soit z C. I On note z = x + iy. Do f(z) = k = x. Donc x = k et y est quelconque. Ainsi on obtient bien la droite dquation x = k. 2) Ligne de niveau f : z
Im(z)
Proprit : Soit k IR. La ligne de niveau f(z) = k est la droite dquation y = k. Faire une figure. Dmonstration : Soit k IR. Soit z C. I On note z = x + iy. Do f(z) = k = y . Donc y = k et x est quelconque. Ainsi on obtient bien la droite dquation y = k. z Proprit : Soit k IR. Si k > 0, alors la ligne de niveau f(z) = k est le cercle de centre O et de rayon k. Si k = 0, alors la ligne de niveau f(z) = k est le point O. Si k < 0, alors cest lensemble vide. Dmonstration : Comme un module est toujours positif on en dduit que pour k < 0 le rsultat est immdiat. Si k = 0 = z SSI z = O SSI lensemble est le point O. Si k > 0. z = x2 + y2 = k SSI k2 = x2 + y2 SSI il sagit du cercle de centre O et de rayon k. 3) Ligne de niveau f : z
4)
Ligne de niveau f : z
za
Proprit : Soient k IR et A le point daffixe a. Si k > 0, alors la ligne de niveau f(z) = k est le cercle de centre A et de rayon k. Si k = 0, alors la ligne de niveau f(z) = k est le point A. Si k < 0, alors cest lensemble vide. Faire une figure. Dmonstration :
A.BENHARI 13
On fait subir une translation au pralable puis on applique le 3). 5) Ligne de niveau f : z
arg(z)
Proprit : Soit k IR. La ligne de niveau est la demi droite dorigine O, O exclus, et dangle polaire k. Faire une figure. Dmonstration : On a f(z) = arg(z) = k SSI ( u ; OM) = k. Donc la ligne de niveau est la demi droite dorigine O, O exclus, et dangle polaire k. 6) Ligne de niveau f : z
arg( z a)
Proprit : Soit k IR et A le point daffixe a. La ligne de niveau est donc la demi droite dorigine A, A exclus, et dangle polaire k. Faire une figure. Dmonstration : On a f(z) = arg ( z a ) = k SSI ( u ; AM ) = k SSI M est sur la demi droite dorigine A, A exclus, dangle polaire k.
i i Si a 0, alors S = e 2 , e 2 .
A A
Si a 0, alors r e
2
2ix
= z = a = e
2
SSI
EA
2 r = 2x =
+ 2k o k Z Z
EA A A
SSI
E
r= SSI z1 = x = + k o k Z Z 2
A A A
ei 2 ou z2 = ei 2.
EA A EA
B]
Thorme : Lquation az2 + bz + c = 0 admet deux solutions dans C I. Mthode : On calcule le discriminant. = b2 4ac. On rsout 2 = . On trouve donc deux valeurs de .
A.BENHARI 14
b b + et z2 = . 2a 2a
Exemples : Rsoudre les quations suivantes : 1) x2 x + 1 = 0. 2) z2 + 2 (1 + i) z 5 (1 + 2i) = 0 Pour le 1) On calcule le discriminant = (1)2 4 1 1 = 3 = ( 3i)2. 1 3i 1 + 3i et x2 = . Ainsi x1 = 2 2 1 3i 1 + 3i . , Donc S = 2 2 Pour le 2) On calcule le discriminant = 4 (1 + i)2 4 1 (5) (1 + 2i) = 20 + 48i. 2 2 x y = 20 On rsout 2 = (x + iy)2 = 20 + 48i SSI 2xy = 48 On obtient alors x = 6 et y = 4. Or xy est positif donc x et y sont de mme signe. Ainsi = 6 + 4i ou = 6 4i. 2 (1 + i) + 6 + 4i 2 (1 + i) 6 4i z1 = = 2 + i et z2 = = 4 3i. 2 2 Ainsi S = { 2 + i , 4 3i }. Exercice 12p21. Exercice 24p23. Exercice 26p24.
A
A.BENHARI
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Dfinition
Une fonction f est dite continue en x0 SSI f est dfinie au voisinage de x0 et lim f(x) = f(x0). x x0 On dit que f est continue droite en x0 si lim + f(x) = f(x0). x x0 On dit que f est continue gauche en x0 si lim f(x) = f(x0). x x0 On dit que f est continue en x0 SSI lim + f(x) = lim f(x) = f(x0). x x0 x x0 On dit que f est continue sur I SSI elle est continue en tout point de I. Interprtation graphique : Cela signifie que lon peut aller dun point un autre de la courbe Cf sans lever le crayon. Exemples : * La fonction inverse est continue sur IR+*, mais pas sur IR*. * La fonction dHeaviside nest pas continue en 0, mais seulement droite en 0 ; sur le reste de IR elle est continue.
B]
Continuit et drivabilit
1) Rappels
Dfinition : On dit que f est drivable en x0 et de drive f (x0) si on a : f(x) f(x0) f(x0+h) f(x0) = lim . f (x0) = lim h. x x0 x x 0 h0 Interprtation graphique : La tangente la courbe Cf au point dabscisse x0 a pour coefficient directeur en f (x0). Faire un graphique. 2) Proprit Thorme : Toute fonction drivable en x0 est continue en x0. Dmonstration : ADMIS Remarque : La rciproque est fausse ; il existe des fonctions continues qui ne sont pas drivables. ( Cf la fonction valeur absolue ). Exemples : Les fonctions avec des points anguleux et les fonctions a tangente verticale ( cf la fonction racine carre en 0). Exercice 11 On considre la fonction f dfinie sur R , paire , priodique de priode , telle que : = f (t ) t pour t 0 ; 2 2
A.BENHARI
16
a. Tracer sa reprsentation graphique dans un repre orthnormal sur [ ; ] b. Etudier la continuit et la drivabilit de f en 0 et en
Exercice 12 On considre la fonction f dfinie sur R, impaire, priodique de priode 2, dfinie sur [ 0 ; 1] par : (t ) t si 0 t < 1 f= f (1) = 0 a. Tracer sa reprsentation graphique dans un repre orthonormal sur [ 5 ; 5] b. Etudier la continuit et la drivabilit de f en1
Exercice 14 Soit f la fonction dfinie sur R par : f ( x) = sin(2 x) a. Montrer que f est paire et priodique de priode
b. Etudier les variations de f c. Donner la reprsentation graphique de f sur [ ; 2 ] d. Etudier la continuit et la drivabilit de f en 0 Exercice 16 Soit f la fonction numrique dfinie sur R par x 1 pour x 1 f ( x) = f ( x) = x 2 x + a x > 1 Dterminer la valeur de a pour que la fonction soit continue pour x = 1 Exercice 17 Aprs avoir prcis le (ou les ) intervalle (s) o la fonction est drivable , dterminer dans chaque cas la fonction drive 5x 2 x f ( x) = f ( x) = 2x + 7 f ( x) = x+4 x 1 = = = f ( x) cos(2 x) f ( x) sin( x ) f ( x) cos ( x) f ( x) = ln(4 x + 1) Exercice 26
s (t ) 0 si t < 0 ; = t si 0 t < 1 s (t ) = t 1 + e Soit la fonction numrique s dfinie par : t s (t ) = t 3 + e (1 + 2e) si 1 t < 2 = e t (1 + 2e e 2 ) si t 2 s (t )
f ( x) = e5 x + 4
f ( x) = x ln x x
On rappelle que la notation f (a + ) reprsente la limite de la fonction f lorsque la variable t tend vers a par valeurs suprieures : f (a + ) = lim f (t ) . De mme, f (a ) = lim f (t ) .
t a t >a t a t <a
2.
a. Calculer s '(t ) sur chacun des intervalles ] 0 ;1[ , ]1; 2 [ et ] 2 ; + [ . b. Dterminer le signe de s '(t ) sur lintervalle : ] 0 ;1[ , ]1; 2 [ et ] 2 ; + [ . c. Calculer la valeur exacte de s (ln(1 + 2e)) . Dterminer lim s (t ) et dresser le tableau de
t +
variation de la fonction s sur ] 0 ; + [ . 3. Calculer s '(0+ ) , s '(1+ ) , s '(1 ) , s '(2+ ) , s '(2 ) .On admet que ces nombres sont respectivement les coefficients directeurs des demi-tangentes droite et gauche aux points dabscisse 1 et dabscisse 2 de la courbe reprsentative de la fonction s 4. On se place dans le plan rapport un repre orthogonal O ; i ; j dunits graphiques 5 cm
sur laxe des abscisses et 20 cm sur laxe des ordonnes. a. Recopier et complter le tableau suivant dans lequel les valeurs numriques seront donnes 102 prs. t 0,2 0,5 0,8 1 1,2 1,4 1,6 2 2,5 3 3,5 s (t ) b. Tracer alors les tangentes ou demi-tangentes la courbe reprsentative de la fonction s au points : 0 ; 1 et 2 . tracer alors la courbe . 3) Diffrentielle dune fonction Dfinition : Soit f une fonction drivable sur un intervalle I de IR contenant x0 ; on appelle diffrentielle de la fonction f en x0, la fonction linaire : h f (x0)h. On note df(x0)(h) = f (x0) h ou df = f (x0)dx. Exemple : Soit f(x) = x3 + x + 2. Ainsi f (x) = 3x2 + 1. Donc df = (3x2 + 1)dx. Ainsi en x0 = 2, on a df = 13 dx. Proprit : Les proprits de la drive donnent des proprits analogues pour la diffrentielle. Ainsi on a : d(f+g) = df + dg. d(fg) = gdf + fdg. f g'df f 'dg d . = g2 g
4) Image dun intervalle par une fonction continue Thorme : Limage dun intervalle I de IR par une fonction f continue est un intervalle J. I et J ne sont pas forcment de mme nature, mais si I est ferm, alors J est aussi ferm. On peut aussi formuler cela de la manire suivante : Pour tout k J, il existe au moins un x tel que f(x) = k. Dmonstration : ADMIS Faire une figure. Thorme : Thorme de la bijection
A.BENHARI
18
Si f est une fonction continue strictement monotone sur un intervalle I de IR, alors f ralise une bijection de I sur J = f(I). On peut aussi formuler cela de la manire suivante : Pour tout k J, il existe un unique x I tel que f(x) = k. Dmonstration : ADMIS Faire une figure.
f(x)=x2
f (x)=e
-1
e 1
1
f(x)=ln x
e
f -1(x)= x 1
-2 -1 -1 -2
Exercice 18
x +1 x5 Montrer que f est une bijection de D f sur une partie E de R que lon dterminera . Soit f la fonction dfinie sur D f = R \ {5} par : f ( x) = Expliciter f 1 , fonction rciproque de f. Exercice 19 Soit f la fonction numrique de la variable relle x dfinie par : x dfinie sur lintervalle ]1 ; + [ f ( x) = ln x 1. Etudier les variations de f sur lintervalle ]1 ; + [ 2. Tracer la courbe dans un repre orthonormal 3. On pose = I [ e ; + [ . Montrer que f est une bijection de I sur un intervalle J que lon dterminera. 4. Sur I, f admet une bijection rciproque f 1 . Tracer sa reprsentation graphique dans le mme repre que celle de la fonction f.
A.BENHARI
19
B]
Proprits
Proprit : Les fonctions f et f 1 ont les mmes variations. Reprsentation graphique : Dans un repre orthonormal les courbes Cf et Cf1 sont symtrique par rapport la premire bissectrice dquation y = x.
f(x)=sinx 1
2 1
Dfinition : La fonction rciproque de la fonction sinus est la fonction arcsinus dfinie sur lintervalle [ 1; 1 ] par : sin y = x SSI y = arcsin x. Proprit : La fonction g( x ) = arcsin x est drivable sur lintervalle ]1; 1 [ de drive arcsin'( x ) = Dmonstration : ADMIS Proprit : La fonction arcsin est strictement croissante sur [ 1; 1 ]. . Exercice 32 Soit f la fonction dfinie sur [ 1 ; 1] par : f (= x) (2 x 1) arcsin( x) 1. Calculer f(x) pour x ]1 ; 1[ 2. Calculer f(x) et montrer que f(x) est du mme signe que 2 x x + 4 3. Etudier le signe de f(x) sur lintervalle [ 1 ; 1] puis tablir le tableau de variation de f. 4. En dduire quilexiste un unique rel tel que f '( ) = 0 . Donner une valeur approche de 101 prs. 5. Donner le tableau de variation de f. On donnera une valeur approche du minimum 103 prs.0
A.BENHARI 20
1 1 x2
.
g(x)=arcsin x
1 1
6. Tracer la courbe dans un repre (O ; i ; j ) ( Units 5cm sur laxe des abscisses et 1cm sur laxe des ordonnes . ) 7. 2) Fonction arccosinus La fonction g(x) = cos x est dfinie et drivable sur IR. Pour obtenir une fonction strictement monotone on se place sur lintervalle I = [ 0; ] . La fonction g ralise alors une bijection de [0,] sur [ 1; 1 ].
1 1
f(x)=cos x
Dfinition : La fonction rciproque de la fonction cosinus est la fonction arccosinus dfinie sur lintervalle [ 1; 1 ] par : y = arccosx x = cosy
Proprit : La fonction g( x ) = arccos x est drivable sur lintervalle ]1; 1 [ et de drive arccos'( x ) = Dmonstration : ADMIS
1 1 x 2 .
g(x)=arccos x
2
Pour tout x [ 1,1], on a arcsin x + arccos x = . 2 Dmonstration : Posons f(x) = arcsin x + arccos x qui est dfinie et drivable sur] 1 ; 1 [ ; comme somme de 1 1 = 0. Donc f deux fonctions dfinies et drivables sur] 1 ; 1 [. Or f (x) = 2 1x 1 x2 est une fonction constante sur ] 1 ; 1 [. Or f(0) = arccos 0 + arcsin 0 = + 0 = . 2 2 Ainsi on conclut que f(x) = arcsin x + arccos x = . 2
A.BENHARI 21
Proprit :
f(x)=tan x
2 + k ; k Z
}.
Dfinition : La fonction rciproque de la fonction tangente est la fonction arctangente dfinie sur IR par :
y = arctan x x = tan y
Proprit : La fonction h(x) = arctan x est drivable sur IR de drive (arctan) x = Proprit : La fonction arctan est strictement croissante de IR sur , . 2 2 1 . x2 + 1
g(x)=arctan x
2
Exercice 30p47.
A.BENHARI 22
B]
Proprits
Proprit : Si f et g sont toutes les deux drivables sur I, alors z est elle aussi drivable sur I et z (t) =f (t) + ig(t). Dmonstration : Evidente. Thorme : Soit a C. I Si f(t) = eat, alors f est drivable sur IR et f (t) = a eat pour tout t IR. TP : Dcomposition en lments simples des fonctions rationnelles. Exercice 25p44.
Calcul intgral
B] Thormes et proprits
Thorme : Toute fonction continue sur un intervalle I de IR admet une primitive sur I. Dmonstration : ADMIS Proprit : Soient f une fonction continue sur un intervalle I de IR, F une primitive de f sur I. Alors x F(x) + k, o k IR est aussi une primitive de f sur I.
Dmonstration : Comme f est continue sur I, elle admet au moins une primitive sur I daprs le thorme prcdent. Soit F une primitive de f sur I. Alors G : x F(x) + k, o k IR est aussi drivable sur I comme somme de deux fonctions drivables. En outre G(x) = F(x) + 0 = f(x). Ainsi G est aussi une primitive de f sur I. Remarques : On dit aussi que deux primitives dune mme fonction sont gales une constante prt. Une fonction qui admet au moins une primitive en admet une infinit. Thorme dunicit : Soient f une fonction continue sur I un intervalle de IR, x0 I et y0 IR. Alors il existe une unique primitive F de f telle que F(x0) = y0. Dmonstration : unicit : On suppose quil existe deux primitives de f, F et G telles que F(x0) = G(x0) = y0. On sait avec la proprit prcdente quil existe k IR tel que F(x) = G(x) + k pour tout xIR. Mais F(x0) = G(x0), donc k = 0. Ainsi F = G sur I. Existence : f est continue sur I, elle admet donc des primitives sur I. Soit G lune dentre elles. Puisque G est dfinie sur I G(x0) existe. On pose alors F(x) = G(x) + y0 G(x0). F est dfinie et drivable sur I comme somme de deux fonctions drivables ; en outre pour tout x I, F(x) = G(x) = f(x). Ainsi F est une primitive de f sur I. De plus F(x0) = G(x0) + y0 G(x0) = y0. Do lexistence dune primitive F de f sur I tel que F(x0) = y0. Conclusion : il existe bien une unique primitive de f sur I telle que F(x0) = y0.
B]
La lecture du tableau des drives dans le sens f vers f permet dobtenir les primitives des fonctions usuelles. Soient a IR* et b IR. Dans ce qui suit C est une constante relle ou complexe. f est dfinie par sur Les primitives Fde f sont
A.BENHARI 24
1 x2 1 f(x) = x f(x) = cos x f(x) = sin x 1 f(x) = = 1 + tan2 x cos2 x 1 f(x) = x f(x) = ex Exercice 1p86. f(x) =
E A A
Soient a et b appartenant I. Comme F et G sont deux primitives dune mme fonction sur un mme intervalle I, il existe kIR tel que F = G + k. Ainsi F(b) F(a) = (G(b) + k) (G(a) + k) = G(b) G(a). Donc le nombre F(b) F(a) est indpendant de la primitive de f sur I que lon choisit !!!! Dfinition : Soit f une fonction continue sur un intervalle I de IR et F une primitive de f sur I. Soient a et b deux rels appartenant I. On appelle intgrale de a b de f le nombre F(b) F(a). ab f(x)dx = [F(x)]ba = F(b) F(a). Cela se note Remarques : b a f(x)dx se lit intgrale de a b de f(x)dx ou somme de a b de f . Dans la notation la lettre x peut tre remplace par nimporte quelle autre lettre except a, b et f. Avant de calculer une intgrale, on doit souvent trouver une primitive. Exemples : 1 3 2 1 3 1 3 7 12 x2dx = x 1 = 32 31 = 3. 3 3 1 1 3 = 1 1 = 1. x2dx = 3 2 6 x2 2 1) 1re consquences : Soit f une fonction continue sur I un intervalle de IR et F une primitive de f sur I. Soient a et b deux rels appartenant I. a a f(t)dt = 0. b a a f(x)dx = b f(x)dx. Dmonstration : a a f(t)dt = F(a) F(a) = 0. b a a f(x)dx = F(b) F(a) = (F(a) F(b)) = b f(x)dx. Exemple : Soit f la fonction dfinie sur IR par f(x) = 3x2 2x + 3. Elle est dfinie et continue sur IR, il existe des primitives de f sur IR. 3 2 1 1 Calculer J = 2 f(x)dx = [x x + 3x]2 = F(1) F(2) = (1 1 + 3) (8 4 + 6) = 3 10 = 7. 2) Proprits :
B]
Proprits
Proprit : Soient f une fonction continue sur I un intervalle de IR et a I. a x f(t)dt est lunique primitive de f sur I qui sannule en a. La fonction G : x
La relation de Chasles : Proprit : Soit f une fonction continue sur I un intervalle de IR. Soient a, b et c trois rels appartenant I. Alors on a : b c b a f(x)dx = a f(x)dx + c f(x)dx. Dmonstration : Comme f est continue sur I, notons F une de ses primitives. ab f(x)dx = F(b) F(a) = (F(b) F(c)) + (F(c) F(a)). cb f(x)dx + ac f(x)dx = ac f(x)dx + cb f(x)dx.
26
A.BENHARI
Remarque : Penser la relation de Chasles avec les vecteurs. Les rels a, b et c sont dans un ordre quelconque. Linarit de lintgrale : Proprit : Soient f et g deux fonctions continues sur I un intervalle de IR et soient a et b deux rels appartenant I et IR. On a alors : b b a (f)(x)dx = a f(x)dx . b b b a (f+g)(x)dx = a f(x)dx + a g(x)dx.
E
Dmonstration : Soient F et G une primitive de f et g sur I. b b a (f)(x)dx = (F)(b) (F)(a) = (F(b) F(a)) = a f(x)dx. Car F est une primitive de f sur I. ab (f+g)(x)dx = (F + G)(b) (F + G)(a) = (F(b) F(a)) + (G(b) G(a)) = ab f(x)dx +
E EA E
ab g(x)dx.
Ordre et intgrale : Proprit : Soit f une fonction continue sur I un intervalle de IR tel que f 0. Soient a et b deux rels de I tels que a b. On a alors : b a f(x)dx 0. Dmonstration : ADMIS Consquences : Soient f et g deux fonctions continues sur I un intervalle de IR telles que f g. Soient a et b deux rels de I tels que a b. b b On a alors : a f(x)dx a g(x)dx. Dmonstration : On utilise la proprit prcdente avec h = g f 0. Soit f une fonction continue sur un intervalle [ a ; b ], alors b ab f(x) dx. a f(x)dx Dmonstration : On applique la remarque prcdente avec la double ingalit f(x) f(x) f(x). Thorme : Ingalit de la moyenne Soit f une fonction continue sur I un intervalle de IR telle que m f M. Soient a et b deux rels de I tels que a b. ab f(x)dx M (b a). On a alors : m (b a) Dmonstration : On utilise deux fois la premire consquence. Dfinition :
A.BENHARI
27
Soit f une fonction continue sur I un intervalle de IR. Soient a et b deux rels de I tels que 1 b f(x)dx. a<b. On appelle valeur moyenne de f sur [ a ; b ] le nombre rel = b aa Exemple : Calculons lintensit moyenne dun courant alternatif pendant une priode sachant que 2 lintensit est dfinie par i(t) = I sin t et que la priode est donne par T = . 1 T 1 I 1 I T Imoy = Isin tdt = cos t 0 = T (cos T 1) ; mais T = 2. T 0 T Ainsi Imoy = 0. Donc lintensit moyenne sur une priode est nulle. 2I Le faire aussi sur une demi priode et obtenir Imoy = .
Valeur efficace dune fonction Dfinition : Soit f une fonction continue sur lintervalle [ a ; b ]. La valeur efficace de la fonction f sur cet intervalle est le rel fe dfini par 1 b f2(x)dx. fe= b a a Exemple : I Le faire avec la fonction i(t) = Imax sin ( t) sur lintervalle [ 0 ; ]. On retrouve que ie= max. 2
E A A E A A
Ingalit des accroissements finis Proprit : Soit f une fonction drivable sur un intervalle I, dont la drive f est continue sur I et telle que, pour tout x de I, il existe un rel k tel que f (x) k, alors quelque soit les rels a et b de lintervalle I on a f(b) f(a) k b a . Dmonstration : ab f (x) dx ab f (x) dx ab kdx. On a f (x) k, ainsi
A E A A EA A EA A EA
ab kdx = k (b a ). Or
A EA A
ab f (x) dx k (b a ). Donc ab f (x) dx k (a b). De mme si b a on a ab f (x) dx k b a . Donc ab f (x) dx = f(b) f(a) . Or Donc f(b) f(a) k b a . Exercices 7 et 8p87.
On note D le domaine dfini par la courbe Cf, laxe des abscisses et les droites verticales x = a et x = b. (Faire une figure). Alors laire du domaine D, exprime en unit daire, est : b A= a f(x)dx. Exemple : Soit f la fonction dfinie sur IR par f (x) = 3x2 + 4. On considre sa courbe reprsentative dans le repre (O ; i ; j ) tel que || i || = 1cm et || j || = 2cm. Calculer laire du domaine entre 0 et 1.
Or 1 ua = 1 2 = 2cm2. Ainsi laire est de 2 3 = 6 cm2. Proprit : Si la fonction est ngative sur lintervalle I, alors laire du domaine est donne par ab f(x)dx. A= Exemple : Soit f la fonction dfinie sur [ 2 ; 1] par f(x) =
On constate que la fonction est positive sur [0 ;1] . 3 1 1 Laire A de ce domaine est donc donne par 0 f(x)dx = [x + 4x]0 = 1 + 4 0 = 3 ua.
1 . x3 Donner laire du domaine sur cet intervalle lorsque lon se place dans le repre (O, i ; j ) tel que || i || = 2 cm et || j || = 4 cm.
A.BENHARI
29
Ainsi 1 ua = 2 4 = 8 cm2 1 1 1 1 1 = 1 1 1 =1 1 + 1 = 3 1 = 3. En outre 3dx = 2 4 2 8 4 2 x22 (1)2 (2)2 2 2 x 3 3 Ainsi A = ua = 8 = 3 cm2. 8 8 Aire dlimite par deux courbes : Proprit : Soient f et g deux fonctions continues sur I un intervalle de IR telles que f g sur I. Soient a et b deux rels de I tels que a b. Laire dlimite par le domaine D = {(x ;y)/ a x b et f(x) y g(x)} est, donne en ua, b A= a (f g)(x)dx.
EA A E
Faire une figure. Exemple: Soient f et g dfinies sur [ 1 ; 3] par f(x) = 1 2 2 et g(x) = x . On note Cf et Cg leurs courbes x reprsentatives. On se place dans un repre orthogonal tel que || i || = 1 cm et || j || = 3 cm.
A.BENHARI
30
Calculer laire comprise entre ces deux courbes entre 1 et 3. I = [1 ;3]. Sur I, g f. 1 + 1 x3 3 = 1 + 1 33 1 + 1 13 3 On calcule donc 1 (g f)(x)dx = x 3 1 3 3 1 3 1 1 28 4 24 = + = = 8 ua + 9 1 + = 3 3 3 3 3 Ainsi laire du domaine est de 8 cm2 ; car 1 ua = 3cm2.
EA A
A]
Pour les polynmes trigonomtriques : Il faut souvent dans un premier temps linariser ce polynme trigonomtrique. Exemple : A = 2 sin3 xdx. 0 1 1 eix eix3 sin3 x = = (e3ix 3e2ix eix + 3 eix e2ix e3ix) = (2i sin 3x 6i sin x). 8i 8i 2i 1 3 = sin 3x + sin x. 4 4 3 1 1 3 8 = 2 ua. Ainsi A = cos 3x cos x02 = 0 = 4 12 12 4 12 3 Exercice 10p87.
B]
Quelques astuces
Utilisation de la parit : Intgrale dune fonction paire sur [ a ;a] avec a > 0 : a f(x)dx = 2 a f(x)dx. a 0
E
Faire une figure. Intgrale dune fonction impaire sur [ a ;a] avec a > 0 : a f(x)dx = 0. a
E
Faire une figure. Intgrale dune fonction T-priodique sur [ a ; a + T ] : a + T f(x)dx = T f(x)dx. a 0 Faire une figure.
C]
Thorme : Soient u et v deux fonctions drivables admettant des drives continues sur un intervalle I. Si a et b sont deux lments de I, alors : b b b a u(x)v (x) dx = [u(x) v(x)]a a u (x) v(x) dx. Dmonstration : On sait que :(uv) = uv + v u. On intgre alors entre a et b.
E
A.BENHARI
31
Exemple : Calculer les intgrales suivantes par parties : I = 4 x sin x dx. 0 25 ln x dx J= K = 2 ex sin x dx. ( cest une double intgration par parties) 0 Insister sur la prsentation qui doit tre uniforme. Exercice 11p87. Exercice 20p89. Exercices 22 et 25p90.
D]
Intgration de x
Thorme : Soit a IR*. Si P est un polynme de degr n, alors une primitive de x eax P(x) est x eax Q(x), Q tant un polynme de degr n. Exemple : Rechercher une primitive de h(x) = e2x (x2 + x + 1). On procde par identification. Thorme : Si f(x) = c cos (x) + b sin (x), alors une primitive de x eax f(x) est x eax g(x) o g(x) = C cos (x) + B sin (x). Exemple : Rechercher une primitive de h(x) = ex (cos(3x) + sin(3x)). On procde par identification pour trouver C et B. Exercice 6p86.
EA
E]
Proprit : b Soit f une fonction continue sur [ a ; b ], soit F une primitive de f sur [a,b] et I = a f(x) dx. Soit u une fonction drivable, admettant une drive continue sur [ ; ], valeur dans [ a ; b ] et telle que u()= a et u () = b. b F[u(x)] u(x) dx. Alors a f(x) dx = 2) Exemples de changements de variables de type affine Changement u = ax + b 1 1 Calcul de I = 2x+3 dx 0 1 On pose u = 2x + 3. Ainsi du = 2dx. Do dx = du 2 Quand x = 0 alors u = 3 et lorsque x = 1 alors u = 5. 5 1 1 1 1 1 5 5 Ainsi I= . u 2 du = 2 [ ln u ]3 = 2 (ln 5 ln 3) = 2 ln 3 3 Exercice 13 et 14p88. Exercices 26 et 29p91.
F]
A.BENHARI
1)
0 1
= 2 + 4 ln 2. 2) Les ples sont multiples Proprit : Soit A un rel non nul et a un rel. A 1 A , en particulier une Une primitive de x n o n 2 est x n 1 (x a) (x a) n 1 A A . primitive de 2 est xa (x a) Exemple : 3 x2 + x 1 1 3 1 + 2 + I= dx. x (x 1)2 dx = x x 1 x ( 1)2 2 2 1 3 1 = ln x + 2 ln x 1 2 = ln 3 + 3 ln 2 + 2. x 1
E A
3)
Exemple : 1 2x2 + 5x + 7 1 1 + 2 x + 2 dx. I= (x + 1) (x2 + 2x + 5) dx = 0 x +1 x + 2x + 5 0 1 x+2 Le problme est de calculer x2 + 2x + 5 dx. 0 re 1 tape : On fait apparatre la drive de x2 + 2x + 5 soit 2x + 2 au numrateur. 1 1 2x + 4 1 1 (2x + 2) + 2 1 1 (2x + 2) 1 Ainsi I = dx = dx = dx + 2 2 2 2 0 x + 2x + 5 2 0 x + 2x + 5 2 0 x + 2x +5 2 1 1 (2x + 2) 1 1 2 2 1 x + 2x +5 dx = 2 x2 + 2x +5 dx + x2 + 2x +5 dx = J + K. 0 0 0 1 (2x + 2) 1 1 8 1 2 1 On a J = dx = ln x + 2x + 5 2 0 = ln . 2 0 x + 2x +5 2 5 2 me 2 tape : Calcul de K. On cherche la forme canonique de x2 + 2x + 5. 2 (x + 1) x + 12 + 1. x2 + 2x + 5 = (x + 1)2 + 4 = 4 + 1 = 4 4 2 1 x+1 . On a donc du = dx, ainsi dx = 2du. On pose alors u = 2 2 1 Lorsque x = 0, alors u = et lorsque x = 1, alors u = 1. 2
A.BENHARI
33
Le but est ici de calculer les intgrales I = 2 ex cosx dx et J = 2 ex sin x dx en utilisant le A 0 0 qui prcde. On remarque que I et J sont les parties relle et imaginaire de 2 ex eix dx. 0 (1+i) e i 1 (1 i) e ie 1 1 2 2 2 ex(1+i) ex eix dx = ex(1+i) dx = = = . 02 = 2 2 0 0 1+i 1+i 1 + i (1 + i) (1 i) e 1 + i e + 1 2 2 = = I + iJ. 2 1 1 Ainsi I = e2 1 et J = e2 + 1 . 2 2 Exercice 12p88. Exercice 32p92.
A E
B]
A.BENHARI
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I. Objectifs
On tudie le comportement au "voisinage de 0" d'une fonction. Pour cela on va remplacer la fonction par une fonction polynme la meilleure possible.
xa
Consquence : f(a+h) = f(a) + Ah + h (h) avec lim (h) = 0. On note aussi cela de la manire suivante : f(x+a) = f(a) + Ax + (x) avec lim (x) = 0.
x 0 h 0
Remarque : Pour x voisin de 0 on a : f(x) f(0) + Ax. Localement on peut remplacer f par une fonction affine. Exemples usuels:
A.BENHARI 35
ln (x + 1) x pour x voisin de 0. exp x 1 + x pour x voisin de 0. sin x x pour x voisin de 0. 1 1 + x 1 + x pour x voisin de 0. 2 Mais ds que la variable s'loigne de 0, l'approximation devient fausse d'o l'ide de chercher amliorer le procd et d'avoir une ide sur l'erreur commise.
B]
Proprits : fonction drive premire borne : Si f est drivable sur I et f ' est borne sur I. ( pour tout x de ; f '(x) < M), alors si x I et a I on a : f(x) f(a) M x a. fonction drive seconde borne : Si f est deux fois drivable sur I et f '' est borne sur I .(Pour tout x de I f (x) < M ) (xa)2 alors si xI et a I f(x) f(a) (x a)f(a) M . 2 Retour sur les exemples usuels :
f ( x ) = ln( x ); f ' ( x ) = 1 1 ;f ' ' ( x ) = x x2 .
0,061 < 0,07. 2 Donc, comme ln 1 = 0, ln (1+x) x avec une erreur infrieure 7%.
(xa)2
C] 3me approche pour aller plus loin: fonction drive d'ordre n+1 borne
Proprit : Si f admet des drives jusqu' l'ordre n + 1, sur I et si f(n+1) est borne sur I ( c'est--dire que pour tout x de I f(n+1)(x) < M) (x a )2 (x a )n (n) x an+1 f (a) f (a) M alors f(x) f(a) (x a )f (a) n! 2! (n+1) ! appele ingalit de Taylor ou majoration Taylorienne. Dmonstration : ADMIS
D]
Formule de Mac-Laurin
Proprit : Soit f une fonction dfinie sur un intervalle I de IR contenant a et admettant des drives continues jusqu lordre n+1 ( On dit que f est de classe Cn+1 sur I ). Alors on a : (x a )2 (x a )n (n) f (a) + + f (a) + (x a)n (xa) f(x) = f(a) + (x a )f (a) + n! 2! avec lim (x a ) = 0
x a
0 et que f (0) = a1. Proprit : La partie rgulire du DL en 0 dune fonction paire ( respectivement impaire ) est un polynme constitu de monmes de degr pair ( respectivement impair ). Dmonstration : ADMIS Proprit : Soient n et p deux entiers naturels tel que p n. Si f admet un DL dordre n en 0, alors f admet un DL dordre p en 0. Dmonstration : Cest immdiat, il sagit dune espce de troncature.
B]
On utilise chaque fois la formule de Mac-Laurin ! 1) La fonction exponentielle Le dveloppement limit de la fonction exponentielle au voisinage de 0 est : x2 x3 xn + ++ + xn (x) avec lim (x) = 0. ex = 1 + x + 2! 3! n! x 0 2) Les fonctions sinus et cosinus Le dveloppement limit de la fonction sinus au voisinage de 0 est : x5 x2n+1 x3 + + + (1)n + x2n+1 (x) avec lim (x) = 0. sin x = x 3! 5! x 0 (2n+1) ! Le dveloppement limit de la fonction cosinus au voisinage de 0 est : x2n x2 x4 + + + (1)n + x2n (x) avec lim (x) = 0. cos x = 1 2! 4! x 0 (2n) ! 3) Les fonction du type f : x (1 + x) Le dveloppement limit de cette fonction au voisinage de 0 est : ( 1) 2 ( 1) ( 2) 3 ( 1) . ( n + 1) n x + x ++ x + (1 + x) = 1 + x + 2! 3! n! xn (x) avec lim (x) = 0.
x 0
A.BENHARI
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2)
Proprit : Soit k un rel. Si f est une fonction dfinie sur I un intervalle de IR contenant 0 admet un dveloppement limit dordre n de partie rgulire P(x), alors la fonction kf admet un dveloppement limit dordre n de partie rgulire (kP)(x). Dmonstration : Il suffit dcrire !!! 3) Quotient de deux fonctions Proprit : Si f et g sont deux fonctions admettant des dveloppements limits au voisinage de 0 lordre f n de partie rgulires respectives P(x) et Q(x) et telle que g(0) 0, alors le quotient admet g un dveloppement limit lordre n au voisinage de 0. La partie rgulire de ce dveloppement lest obtenue suivant les puissances croissantes de P(x) par Q(x). Exemple : Faire le DL de tan au voisinage de 0 lordre 5.
B]
Proprit : Si f est une fonction admettant un dveloppement limit lordre n au voisinage de 0 de partie rgulire P(x), alors f admet un dveloppement limit lordre (n 1) au voisinage de 0 de partie rgulire P (x). Exemple : 1 1 lordre 3 en utilisant le DL lordre 4 de x . Trouver le DL de x 1+x (1 + x)2
2) Proprit :
A.BENHARI
38
Si f est une fonction admettant un dveloppement limit lordre n au voisinage de 0 de partie rgulire P(x), alors toute primitive F de f admet un dveloppement limit lordre (n+1) au voisinage de 0. En outre si f(x) = P(x) xn (x) avec lim (x) = 0, alors F(x) = F(0) + F(0) ! Exemple : Calculer le DL lordre 5 au voisinage de 0 de la fonction x 1 lordre 4 au voisinage de 0 de x . x+1 Exercice 15p110.
x 0
x 0
P(t)dt + x
n+1
ln (x+1) en utilisant le DL
3) Dveloppement limit dune fonction compose Proprit : Si f est une fonction admettant un dveloppement limit lordre n au voisinage de 0 de partie rgulire P(x) et si g est une fonction admettant un dveloppement limit lordre n au voisinage de 0 de partie rgulire Q(x), alors la fonction f g admet un dveloppement limit lordre n au voisinage de 0. La partie rgulire est obtenue en remplaant dans P(x) chaque terme xi par (Q(x))i, puis on ne conserve que les termes de degr infrieur ou gal n. Exemples : * Faire le dveloppement limit de x
* Faire le dveloppement limit de x fonction x 1 x. Exercice 7p109. Exercices 9 et 12p110. Exercices 25 et 26p111.
Dtermination de limites
ex 1 . x 0 sin x . x 0 1 cos x . x 0
B]
Exemple :
Etudier sur IR+* la fonction f dfinie par x Exercice 18p110. Exercices 22, 23, 24 et 28p111. Exercices 31 et 34p112.
A.BENHARI
1 x2 + 1 exp . x
39
Exercice 38p113.
I.
a, b et c sont des fonctions continues sur un intervalle I o a ne s'annule pas. Les solutions sont les fonctions y, drivables sur I, telles que, pour tout x de I, a(t)y + b(t)y = c(t). ( Equation diffrentielle linaire homogne, ou sans second membre ). Thorme : Les solutions de l'quation diffrentielle linaire homogne a( x ). y' +b( x ). y = 0 sont les fonctions dfinies sur I par y( x ) = C .eG( x ) o C est une constante arbitraire et o G est une a primitive sur I de la fonction x (x). b Exemple : 1 Rsoudre sur IR lquation diffrentielle y + 3 y = 0. x 1 11 Avec le thorme on cherche tout dabord une primitive de 3. On sait alors que G(x) = 2. x 2x 11 Donc y(x) = C exp( 2). 2x Exercices 6 et 7p126. Exercices 9 et 10p127.
B]
Cas gnral
1)
a( x ). y '+ b( x ). y = c( x )
Thorme
Thorme : Les solutions de l'quation diffrentielle linaire a( x ). y '+ b( x ). y = c( x ) s'obtiennent en ajoutant la solution gnrale de l'quation homogne une solution particulire de l'quation avec second membre. 2) Mthode de variation des constantes ou de Lagrange Mthode: La solution gnrale de l'quation homogne a( x ). y' +b( x ). y = 0 est y( x ) = C .eG( x ) . On cherche une fonction x z(x) telle que y1( x ) = z( x ).eG( x ) soit solution de l'quation a( x ). y' +b( x ). y = c( x ) . Le but est alors de trouver une telle fonction z.
Exemple :
A.BENHARI 40
Rsoudre lquation diffrentielle ty 2y = t3 et sur IR+*. Rsolvons tout dabord lquation ty 2y = 0 laide du thorme prcdent. 2 On a donc y = C exp (G(t)) o G(t) est une primitive de sur IR+*. Donc G(t) = 2ln t. t 2 Ainsi y = C exp (2ln t ) = Ct . Utilisons la mthode de variation de la constante. 2 Calculons tout dabord y = C(t) exp (2ln t ) + C(t) exp (2ln t ). t 2 Do ty 2y = t C(t) exp (2ln t ) + C(t) exp (2ln t ) 2 C(t) exp (2ln t ) t = t C(t) exp (2ln t) = t C(t) t2 = t3 et. Ainsi C(t) = et. Cest pourquoi C(t) = et + k o k IR. Donc y = C(t) exp (2ln t ) = (et + k) t2 o k IR. Solutions particulires usuelles de l'quation diffrentielle linaire y '+ a. y = f ( x ) ( a IR ) Thorme : La solution gnrale de ay + by = c sobtient en ajoutant la solution de lEDLH et une solution particulire de EDL avec second membre. Exercice 11p127. a) cas o f ( x ) est un polynme de degr n Proprit : si a = 0 alors une solution particulire est un polynme de degr n+1. Si a 0 alors une solution particulire est un polynme de degr n. Dmonstration : ADMIS Exemple : Rsoudre lquation diffrentielle y y = 2t 1. On rsout tout dabord EDLH, on obtient alors y = Cet o C IR. Comme a 0, le polynme est de degr 1. On pose P(t) = at + b. Ainsi P (t) = a. On rinjecte dans EDL. Do a at b = 2t 1. Ainsi par identification a = 2 a = 2 SSI . a b = 1 b = 1 Donc une solution particulire de cette quation est y = 2t 1. Cest pourquoi la solution gnrale est y = Cet + (2t 1). b) Cas o f(x) = A cos nx + B sin nx On cherche une solution particulire de la forme y = cos nx + sin nx. Exemple : Rsoudre lquation diffrentiel y y = 2 cos x. On sait dj que la solution lEDLH est y = Cet, o C IR, avec ce qui prcde. Cherchons une solution particulire. Posons y = cos x + sin x. Ainsi y = sin x + cos x. Donc y y = ( sin x + cos x) ( cos x + sin x) = 2 cos x. On a donc par identification : =0 = = 1 SSI SSI =2 2 = 2 =1 Ainsi y = cos x + sin x.
A.BENHARI 41
3)
Donc la solution gnrale est donc y = cos x + sin x + Cet, o C IR. Exercice 12p127. Exercices 14 et 16p128. Exercices 28 et 31p131.
II.
Nous n'tudierons que les quations coefficients constants a.y' ' +b.y' +c.y = f ( x ) o a, b et c sont rels. Remarque : Si 1 et 2 sont deux solutions de (EDLH) alors, pour tout couple de rels ( k1 ; k2 ) , la fonction = k1 1 + k 2 2 est aussi une solution de (EDLH). Remarque : Si l'on trouve deux solutions 1 et 2 ( non colinaires ) alors toute solution de (H) sera de la forme = k1 1 + k 2 2 . 1) Equation caractristique Dfinition : L'quation a. r 2 + b. r + c = 0 s'appelle l'quation caractristique de l'quation diffrentielle a. y ' '+ b. y '+ c. y = 0 . Exemple : Lquation caractristique de y 4y + 3y = 0 est r2 4r + 3 = 0. 2) Rsolution de l' EDLH : a.y' ' +b.y' +c.y = 0
Thorme : Si > 0 , alors l'quation caractristique admet deux racines relles r1 et r2. Les solutions de l'quation diffrentielles sont les fonctions ( x ) = k1 .er1.x + k 2 .er2.x o k1 et k2 sont deux rels. Si = 0 , l'quation caractristique admet une racine relle double r. Les solutions de l'quation diffrentielle sont les fonctions ( x ) = ( k1 + k 2 .x ).er .x o k1 et k2 sont deux rels. Si < 0 , alors l'quation caractristique admet deux racines complexes conjugues que lon peut crire sous la forme : r1 = + i et r 2 = i .
Les solutions de l'quation diffrentielle sont les fonctions ( x ) = ex ( k1 cosx + k 2 sin bx) , o k1 et k2 sont deux rels. Dmonstration : ADMIS. Exemple : Rsoudre lquation diffrentielle y 4y + 3y = 0. Rsolvons tout dabord lquation caractristique. On a r2 4r + 3 = 0. On calcule = 16 4 1 3 = 16 12 = 4. Ainsi on a deux racines relles distinctes : 42 4+2 r1 = = 1 et r2 = = 3. 2 2 Donc daprs le thorme la solution de lEDLH est y = k1 ex + k2 e3x. Exercices 17, 18 et 19p128.
A.BENHARI 42
B]
Cas gnral
1)
Thorme
Thorme : Les solutions de l'quation diffrentielle linaire a. y ' '+ b. y '+ c. y = f ( x ) s'obtiennent en ajoutant la solution gnrale de l'quation homogne une solution particulire de l'quation avec second membre. Dmonstration : ADMIS Exercices 23 et 24p129. 2) Si f ( x ) est un polynme de degr n
Proprit : Si f ( x ) est un polynme de degr n alors il existe une solution particulire sous la forme d'un polynme p( x ) . Si a 0 ; b 0 ; c 0 alors le polynme p est de degr n. Si a 0 ; b 0 ; c = 0 alors le polynme p est de degr n + 1. Si a 0 ; b = 0 ; c = 0 alors le polynme p est de degr n + 2. Dmonstration : ADMIS Exemple : Rsoudre lquation diffrentielle linaire y 4y + 3y = 2x + 3. Avec la proprit On pose P(x) = ax + b. Ainsi P(x) = a et P (x) = 0. Donc 4a + 3 (ax + b) = 2x + 3. Cest pourquoi par identification on a : a=2 a=2 3 3 3a = 2 SSI SSI 8 17 17. 4a + 3b = 3 3b = 3 + 4a = 3 + 3 = 3 b = 9 2 17 Donc P(x) = x + . 3 9 La solution gnrale est donc y = P(x) + (k1 ex + k2 e3x). Exercice 20p129. 3) Si f ( x ) est de la forme f ( x ) = M cos .x + N sin .x
Proprit : Si f ( x ) est de la forme f ( x ) = M cos .x + N sin .x alors il existe une solution particulire sous la forme ( x ) = A cos .x + B sin .x o A et B sont deux constantes dterminer. Dmonstration : ADMIS Exercice 22p129. 4) et m IR Mthode :
A.BENHARI 43
On procde par identification avec un polynme de mme de degr que p. Exercice 21p129. Exercice 29p131.
Courbes planes
I. Courbes planes planes dfinies par une reprsentation paramtrique
A] Dfinition dune courbe dfinie par une reprsentation paramtriques
Dfinition : Soient f et g deux fonctions de IR dans IR dfinies sur un intervalle I. Si, tout rel t de I, on 2 I IR associe le couple (f(t) , g(t)), on dfinit alors une fonction F : g(t)). (f(t), t Soit, dans un plan rapport un repre (O ; u ; v ) le point M tel que OM = f(t) u +g(t) v . Lorsque t varie dans I, le point M dcrit une courbe plane C. Les relations x = f(t) et y = g(t) constituent ce quon appelle une reprsentation paramtrique de C, t tant le paramtre. Remarque : En cinmatique, la variable t reprsente le temps et la courbe C est la trajectoire du mobile. Exemple : Soit F(t) = (cost , sint ). Il sagit du cercle trigonomtrique.
B]
Drive
Proprit : Si f et g sont deux fonction drivables sur I, alors F est drivable sur I et F(t)=(f(t) ,g(t)) . Dmonstration : ADMIS Interprtation gomtrique : Si (f (t0) , g (t0)) (0,0), alors la courbe admet au point de paramtre t0 une tangente. Le vecteur de coordonnes (f (t0) , g (t0)) est appel vecteur driv au point M(t0) et il est not dOM (t ). Ce vecteur est un vecteur directeur de la tangente. dt 0
()
C]
1) Priode Proprit : Si f et g sont priodiques et si elles ont une priode communes T, alors les points M(t) et M(t+T) sont confondus. On obtient toute la courbe en prenant un intervalle damplitude T. Dmonstration : Il suffit dcrire.
A.BENHARI
44
2) Proprit :
Symtries ventuelles
Si f est paire et g aussi, alors M( t) = M(t). Si f est paire et g impaire, alors M( t) est obtenu partir de M(t) par symtrie par rapport laxe des abscisses. Si f est impaire et g est paire, alors M( t) est obtenu partir de M(t) par symtrie rapport laxe des ordonnes. Si f est impaire et g aussi, alors M( t) est obtenu partir de M(t) par symtrie par rapport O. On rduit donc lintervalle dtude de moiti. Faire un graphique. Dmonstration : Il suffit dcrire.
D]
Exemples
Exemple 1 : Etude de la courbe dfinie paramtriquement par : 3 2 x = f(t) = 6t + 6t F(t) = y = g(t) = 6t2 + 6t pour tout t [ 0 ; 1 ]. Calcul des drives f et g : Les fonctions f et g sont drivables sur [ 0 ; 1 ]. On a f (t) = 18 t2 + 12t et g (t) = 12t + 6. Ainsi f (t) = 6t (3t +2) et g (t) = 6(1 2t). On obtient donc le tableau de variations conjointes : 1 2 t 0 2 3 signe de f (t) Variations de f
Variations de g
Signe de g (t) Etude aux points remarquables : On observe les points o lune des deux coordonnes du vecteurs driv sannule. 3 3 Ainsi on a une tangente horizontale au point de coordonnes , 2. 4 8 4 En outre on a une tangente verticale au points de coordonnes , et (0, 0). 9 3 Trac de la courbe : A faire !!!
Exemple 2 : Etude de la courbe dfinie paramtriquement par : x = f(t) = cos t F(t) = y = g(t) = 2 sint pour tout t rel. Priodicit :
A.BENHARI 45
Les fonctions f et g sont 2 priodiques. On peut donc rduire lintervalle [ ,]. Symtries ventuelles : La fonction f est paire et la fonction g est impaire. On obtient M(t) en fonction de M(t) par symtrie par rapport laxe des abscisses. On rduit donc lintervalle dtude [0,]. En outre f( t) = f(t) et g( t ) = g(t). Ainsi on peut rduire lintervalle dtude 0 , 2 en faisant une symtrie par rapport laxe des ordonnes. Etude des variations : On sait que f et g sont drivables et f (t) = sint et g (t) = 2cos t. On dresse le tableau de variations conjointes : t Signe de f (t) Variations de f 0 2
Variations de g
Signe de g (t)
Etude aux points remarquables : La tangente au point (0,2) est horizontale et la tangente au point (1 , 0) est verticale. Trac de la courbe : Exercice 7p235. Exercice 9p236. Exercice 14p237. Exercice 16p238. Exercice 17p239.
II. Courbes planes dfinies par une reprsentation polaire t (t) ei(t)
f(t) = (t) cos((t)) . g(t) = (t) sin((t)) Le repre orthonormal est obligatoire puisque (t) est un module et (t) est un argument.
A
A]
Remarque
B]
Proprit : Si et sont drivables, alors C admet au point M0 daffixe (t0) e i(t0) une tangente D et un vecteur directeur de D dans le repre (M0, u0 , v0 ) a pour coordonnes ( (t0), (t0) (t0)) si ( (t0), (t0) (t0)) (0,0). Dmonstration :
A.BENHARI 46
ADMIS Faire une figure. Comme il nest pas facile de placer le vecteur directeur de la tangente, on dtermine langle a que fait la tangente D avec la droite (OM0) en calculant tan a. (t ) (t0) Or si t0) 0 on a : tan a = 0 . (t0)
C]
Exemple
(t) = 1 2 1+t pour tout t IR+. Soit la courbe dfinie par (t) = 2 arctan t Calcul des drives : et sont drivables sur IR+. 2t (t) = (1+t2)2 Ainsi on a . 2 (t) = 1+t2 Tableau de variations conjointes : t 0 + Signe de (t) Variations de Variations de Signe de (t) Etude des points remarquables : Etude au point A(1,0). Etude au point O(0,0). Trac de la courbe : Exercice 11p237. Exercices 19 et 20p240.
Toute partie de l'univers est un vnement. est l'vnement certain ; est l'vnement impossible. Un vnement qui ne contient qu'une seule ventualit est un vnement lmentaire. Exemple : On lance une fois un d cubique usuel non truqu; = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6}. A : "obtenir un nombre pair" est l'vnement {2 ; 4 ; 6}. B : "obtenir 5" est un vnement lmentaire { 5 }. C : "obtenir un multiple de 3" est l'vnement {3 ; 6}. D : "obtenir un nombre impair" est l'vnement {1 ; 3 ; 5}. L'vnement A C, c'est l'vnement form de tous les rsultats favorables la fois l'vnement A et l'vnement C. Donc A C = {6}. L'vnement A C, c'est l'vnement form de tous les rsultats favorables l'un au moins des vnements A ou C. Donc A C = {2 ; 3 ; 4 ; 6}. Deux vnements qui n'ont aucune ventualit commune sont des vnements incompatibles (ou disjoints). Si A B = , alors les vnements A et B sont incompatibles. L'vnement constitu de toutes les ventualits de qui n'appartiennent pas A est appel l'vnement contraire de A, not A . A = { 1, 3, 5 }. Donc A et D sont des vnements contraires car A D = et A D = . Un schma important : AB
AB B
B]
Calculs de probabilits
1) Dfinition Dfinition : On considre l'univers li une exprience alatoire. Dfinir une probabilit sur , c'est associer chaque vnement un nombre de l'intervalle [0 ; 1] tel que : La somme des probabilits de tous les vnements lmentaires de l'univers est 1. la probabilit d'un vnement est la somme des probabilits des vnements lmentaires qui le composent. Proprit : La probabilit de l'vnement certain est 1 : p() = 1.
A.BENHARI 48
La probabilit de l'vnement impossible est 0 : p() = 0. Exemple : On reprend le d de tout l'heure. 1 1 1 3 1 p(A) = p({2 ; 4 ; 6}) = p({2}) + p({4}) + p({6}) = + + = = . 6 6 6 6 2 1 p(A C) = p({6}) = . 6 2) Proprits Proprit : Pour tout vnement A, p( A ) + p(A) = 1 ou p( A ) = 1 p(A). Pour tous les vnements A et B : p(A B) = p(A) + p(B) p(A B). Pour deux vnements A et B incompatibles : p(A B) = p(A) + p(B). Remarque : Les vnements A B et A B sont incompatibles et leur runion est B, d'o p(B) = p(A B) + p( A B). 3) Cas d'quiprobabilit Dfinition : Lors d'une exprience alatoire, si tous les lments lmentaires ont la mme probabilit(c'est--dire tous les rsultats ont la mme chance d'apparatre), on dit qu'il y a quiprobabilit des rsultats (l'exemple de tout l'heure est un cas d'quiprobabilit). Ainsi, si l'univers a n rsultats possibles, alors chaque vnement lmentaire a une 1 probabilit de et pour un vnement A ayant k rsultats favorables, alors : n k p(A) = . n Dans le cas d'quiprobabilit, la probabilit d'un vnement A de l'univers est : Loi de Laplace nombre de rsultats favorables A p(A) = . nombre de rsultats possibles de Il y a quiprobabilit lorsqu'on a un d bien quilibr, un jeu de cartes bien battu .... ou lorsque l'action s'effectue au hasard, en particulier lors du choix d'un individu dans un groupe. Exercices 1 et 4p323. Exercice 27p328.
C] Arbres pondrs
Exemple : Dans un lyce, 45 % des lves sont des filles. Parmi les filles, 30 % sont internes et 70 % externes. Parmi les garons, 60 % sont internes et 40 % sont externes.
A.BENHARI
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On tire au hasard une fiche dans le fichier de tous les lves du lyce.
On admettra que : Lorsqu'une situation est reprsente par un arbre pondr, la probabilit d'un vnement correspondant un chemin est gale au produit des probabilits inscrites sur chaque branche de ce chemin.
Ainsi la probabilit dobtenir une fiche d'une fille externe est gale : 0,45 0,7 = 0,315 Proprit : La somme des probabilits affectes aux branches issues d'un mme nud est gale 1.
Exercices 2 et 3p323.
A.BENHARI
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Dfinition : Soit P une probabilit sur un univers et B un vnement tel que P(B) 0. La probabilit de lvnement A sachant que B est ralis est note P(A/B) ou PB(A). P(AB) Elle est dfinie par P(AB) = P(A/B) P(B) et donc on a P(A/B) = . P(B) Remarque : Si P(A) 0, on peut alors dfinir galement P(B/A). En outre on a P(AB) = P(A/B) P(B) = P(B/A) P(A). Exercices 5, 6 et 7p324. Exercice 25p328.
A A E A A A E A A E A A E A A E A A E A A E A A E A
C]
Evnements indpendants
Dfinition : Deux vnements A et B de probabilits non nulles sont indpendants si la ralisation de lun nagit pas sur la ralisation de lautre, c'est--dire si P(A/B) = P(A) ou P(B/A) = P(B). Autre Dfinition : Deux vnements A et B de probabilits non nulles sont indpendants SSI P(AB) = P(A) P(B). Dmonstration : Deux vnements A et B de probabilits non nulles sont indpendants SSI P(AB) = P(A/B) P(B) = P(A) P(B) car P(A/B) = P(A). Exemple : On tire une carte au hasard dans un jeu de 32 cartes. On dfinit les vnements : A : Tirer un roi . B : Tirer un cur . C : Tirer un roi rouge . Lvnement AB : Tirer le roi de cur . 1 1 1 Ainsi P(AB) = ; P(A) = et P(B) = . On constate donc que P(AB) = P(A)P(B). 32 8 4 Donc les vnements A et B sont indpendants. Lvnement BC : Tirer le roi de cur . 1 1 2 1 ; P(B) = et P(C) = = . Ainsi P(BC) = 32 4 32 16 1 1 1 Cest pourquoi P(B) P(C) = . 16 4 32 Exercices 11 et 12p325.
A E A A E A A E A A E A A E A A E A A E A A E A A E A A E A A E A A E A A E A A E A A E A A E A A E A A E A A E A A E A A E A A E A A E A A E A A E A
A.BENHARI
51
III. Dnombrement
A]
A
Listes
E A
Dfinition : Une p-liste (ou un p-uplet) dun ensemble E n lments est une suite ordonne de p lments de E distincts ou pas. Exemple : Soit E = { a,b,c,d,e }. Alors (a,b,e), (a,e,e), (a,c,b) et (e,d,b) sont 4 3-uplets dlment de E. Ainsi pour le 1er lment il y a 5 choix possibles, pour le 2me lment il y a 5 choix possibles et pour le 3me aussi. Cest pourquoi il y a 53 3-uplets possibles pour cet ensemble E. Proprit : Le nombre de p-liste dun ensemble E n lments est np. Remarque : On utilise ce raisonnement essentiellement lorsquon effectue un tirage successif avec remise.
A E A A E A A E A A E A A E A
B]
Arrangements
Dfinition : Un arrangement p lments dun ensemble E n lments est une suite ordonne de p lments de E distincts. On a donc ici obligatoirement p n. Exemple : Soit E = { a,b,c,d,e }. Alors (a,b,c), (a,c,b), (a,b,e) et (b,c,d) sont 4 arrangements 3 lments. Ces arrangements sont absolument tous diffrents. Ainsi pour le 1er lment il y a 5 choix possibles, pour le 2me lment il y a 4 choix possibles et pour le 3me il y a 3 choix possibles. Cest pourquoi il y a 5 4 3 ( =60 ) arrangements possibles pour cet ensemble E. Proprit : Le nombre darrangements p lments dun ensemble E n lments est not Ap n et p An = n (n 1) (n 2) (n p + 1). Remarque : On note n ! = n (n 1) (n 2) 2 1. n! p= Ainsi An . (n p)! Remarque : On utilise ce type de raisonnement pour un tirage successif sans remise. Exercices 13 et 14p325. Exercices 17 et 18p326.
A E A A E A A E A A E A A E A A EA A EA A E A A E A A E A A E A A E A A EA E A A
C]
Permutation
Dfinition : Une permutation dun ensemble E n lments est un arrangement n lments de E. On est dans un cas particulier des arrangements avec n = p.
Exemple : Soit E = { a,b,c,d,e }. Alors (a,b,d,c,e), (b,a,c,d,e) et (e,d,b,a,c) sont 3 permutations de lensemble E.
A E A A E A A E A A E A
A.BENHARI
52
Ainsi pour le 1er lment on a 5 choix possible, pour le 2me on a 4 choix possibles, Donc on a 5 ! = 120 permutations possibles pour cet ensemble E. Proprit : Soit E un ensemble n lments. Il y a donc n ! permutations possibles.
D]
Combinaisons
1)
Dfinition : Soit E un ensemble n lments. On appelle combinaison de p lments de E toute partie de E p lments. Ici aussi, nous avons obligatoirement n p. Exemple : Soit E = { a,b,c,d,e }. Alors { a,b,c }, { a,e,c }, { b,e,d } et { a,c,d } sont des combinaisons 3 lments de E. On remarque que { a,b,c } et { b,c,a } sont les mmes. On retient que lordre nest pas important contrairement au arrangements et aux permutations. Proprit : Le nombre de combinaisons de p lments pris parmi n est not Cp n et p An n! Cp = . n= p ! p ! (n p) ! Remarque : On utilise ce type de raisonnement pour un tirage simultan. Exercice 19p326. Exercice 21p327.
A E A A E A A E A A E A A E A A E A A E A A EA A EA AE A EA A E E A A
2) Proprit :
Proprit des Cp n
A E A EA A EA A EA
0 = Cn = 1 et C1 = n. Pour tout n 1, on a : Cn n n p Pour tout p tel que 0 p n, on a : C n = n-p n . p p Pour tout p tel que 1 p n, on a : C n = Cp-1 n-1 + Cn-1 . Dmonstration : Il suffit dcrire avec la dfinition. Triangle de Pascal : p. Il permet de calculer de proche en proche les Cn A faire
A EA A E A A EA A EA A EA A EA
Proprit : Formule du binme de Newton Soit a et b deux nombres complexes. Soit n IN. Alors on a : (a+b)n =
A E A EA
p=0
np p Cp b . na
A A EA
A.BENHARI
53
E]
Tirage Sans remise Avec remise
Bilan
Ordonns p An np
A E
On peut rsumer lutilisation de ce que nous venons de voir dans le tableau suivant : Non ordonns p Cn
A E
Exercices 23 et 24p327.
A.BENHARI
54
Transformation de Laplace
I. Prliminaires
A]
A
a+ f(t)dt Si I(x) admet une limite finie lorsque x tend vers +, alors que lintgrale + f(t) dt = lim x f(t) dt. converge, et on pose a a
A EA A EA A EA
Dfinition : ax f(t) dt , avec f une fonction continue sur [a ;+[ et x ] a ;+[. Soit I(x) =
x + + a f(t) dt
EA
diverge.
Remarque : Les proprits de lintgrale restent valables. Exemples : Dire si les intgrales suivantes convergent ou divergent : + 1 * I= dt. t 1 + 1 * J= dt. t2 1
B]
1) Dfinition dune fonction causale Dfinition : Une fonction f ( ou un signal) de la variable relle t est dite causale si pour tout t strictement ngatif f(t) = 0. 2) Exemples de fonctions causales La fonction de Heaviside ou fonction chelon unit : La fonction de Heaviside ou fonction chelon unit, note U, est dfinie sur IR par : 0 si t < 0 U(t) = 1 si t 0. Remarques : * La fonction U nest pas continue en 0 ; elle est continue seulement droite en 0. * On rend une fonction causale en la multipliant par cette fonction U.
A EA
La fonction rampe unit : La fonction rampe unit est dfinie sur IR par : 0 si t < 0 f(t) = t si t 0 Remarque : f(t) = t U(t) est une autre faon dobtenir la fonction rampe unit.
A E
La fonction retarde : Rappel : Si f est une fonction numrique, alors la fonction g dfinie par g : x f(x+a) est dite en h(xa) est dite retarde de a. La courbe de g avance de a et la fonction h dfinie par h :x est obtenue par une translation de vecteur a u dans un repre (O ; u ; v ).
A
E A
E A
A.BENHARI
55
Faire un graphe. Exemple : La fonction chelon retard de 3 est dfinie par U(t3). La fonction crneau Soient a et b deux rels tels que 0 < a < b et k un rel. La fonction crneau est dfinie par f(t) = k (U(ta) U(tb)). 0 si t < a Ainsi f(t) = k si a t < b 0 si t b En effet on a : U(ta) U(tb) t<a 0 0 t [a ;b[ 1 0 t [b ;+[ 1 1
A
f(t) 0 k 0
B]
1) Transforme de Laplace de la fonction de Heaviside Proprit : La transforme de Laplace de la fonction de Heaviside est dfinie pour p > 0 et on a 1 1 (LU)(p) = p. On crit gnralement par abus de langage : L[U(t)] = p. Dmonstration : 0+ U(t) e pt dt = 0+ e pt dt. Calculer 2) Transforme de Laplace de la fonction rampe : t t U(t) Proprit : Transforme de Laplace de la fonction rampe t t U(t) est dfinie pour tout p > 0 et on a : 1 L(tU(t)) (p) = 2. p Dmonstration : tp x On pose I(x) = 0 t e dt pour tout x > 0. x2 x t dt = . Donc lintgrale diverge. Si p = 0, alors on a 0 2 Si p 0, alors on procde laide dune intgration par parties. 1 g(t) = e pt On pose g (t) = e pt p h(t) = t h (t) = 1. x 1 1 1 1 1 pt x x Ainsi I(x) = e pt dt. = x e px + e pt t e 0 0 p p p p 0 p
A.BENHARI
56
1 1 Donc I(x) = x e px 2 (e px 1). p p Cest pourquoi si p < 0 lintgrale diverge et si p > 0 lintgrale converge. 1 0+ t e pt dt = 2 . En outre pour p > 0, on a p 3) Transforme de Laplace de t
tn U(t) pour n IN
Proprit : Transforme de Laplace de t tn U(t) pour n IN est dfinie pour tout p > 0 et on a : n! L[tnU(t)] (p) = n+1 p . Dmonstration : + tn U(t) e pt dt = + tn e pt dt I . Il nous faut calculer n 0 0 n pt 0 x t e dt. Posons, pour tout x > 0 et tout n IN : In(x) =
x n Si p = 0, alors In(x) = 0 t dt =
1 x. n+1
Donc lintgrale diverge. Si p 0. 0 + tn e pt dt. On pose alors In = Si p > 0, alors on constate que lim In(x) = In.
x +
1 1 On sait dj que I0 = et I1 = 2. p p On procde laide dune intgration par parties sur In(x). 1 On pose : g(t) = e pt g(t) = e pt p h(t) =n tn1 Et h(t) = tn 1 n x n1 pt 1 n Ainsi In(x) = xn e px + t e dt = xn e px + In1(x). p p 0 p p n Cest pourquoi lorsque x tend vers +, on a : In = In1. p 2 2 3 32 n ... 4 3 2 Ainsi I2 = I1 = 3 ; I3 = I2 = ; ... ; In = . p p p p4 pn+1 1 n En outre si p < 0, comme In(x) = xn e px + In1(x), lintgrale diverge !!! p p 4) Proprit : Si Re(p) > Re(a), alors L[e at U(t)](p) =
E A
Transforme de Laplace de t
e at U(t) avec aC I
1 . p+a
A
Si p+a = 0, alors on I(x) = x dt = x et donc lintgrale diverge. 0 a+p t e ( ) x 1 1 p+a x Si p+a 0, alors I(x) = e ( ). 0 = p+a p+a a+p Ecrivons alors le nombre p+a sous forme algbrique. Ainsi on pose = Re(p+a) et = Im(p+a). Donc on a e (p+a)x = e x e i . Donc e (p+a)x = e x.
A.BENHARI 57
Si < 0, alors lintgrale diverge. Si > 0, alors, comme lim e x = 0, lintgrale converge. En outre lim I(x) =
x + x +
1 . p+a
Remarque : Dans la pratique et pour la suite on ne prcise pas les valeurs de p pour lesquelles F(p) existe.
C]
Thorme : Soient f et g deux fonctions dont les transformes de Laplace sont L[f] et L[g] et k un rel. L[f+g] = L[f] + L[g]. L[kf] = k L[f]. Dmonstration : On utilise uniquement la linarit de lintgrale. Proprit : p Pour tout IR, on a L [cos(t) U(t)](p) = 2 2 et L [sin(t) U(t)](p) = 2 2. p + p + Dmonstration : On utilise les formule dEuler. eit + eit eit eit et sin t = . En effet cos t = 2 2i + cos(t) U(t) e pt dt. Ainsi L [cos(t) U(t)](p) = 0 1 0+ eit U(t) e pt dt . 0+ eit U(t) e pt dt + = 2 1 Ainsi L [cos(t) U(t)](p) = (L[eit U(t) ] + L[e-it U(t) ]). 2 1 1 1 + . Si p > Re(i) et p > Re ( i). = 2 p+i p i p si p > 0. Donc L [cos(t) U(t)](p) = 2 p + 2 On procde exactement de la mme manire pour sinus.
EA A
EA
EA
2) Thorme du retard On regarde ce qui se passe si le signal au lieu de commencer linstant t = 0, commence linstant t = avec >0. Thorme du retard : Soit IR. Si F(p) = L[f(t)](p), alors L[f(t )U(t) ](p) = e p F(p). Dmonstration : + f(t ) e pt dt. On calcule L[f(t )U(t) ](p) = 0 pt +* Posons I(x) = x f(t ) e dt pour tout x IR .
0
On a que f(t)U(t) = 0 pour t < . pt x Donc I(x) = f(t) e dt. On effectue alors le changement de variable y = t, do dt = dy. 0x f(y) e py ep dy. Cest pourquoi I(x) =
58
Donc, en faisant tendre x vers +, on obtient L[f(t )U(t) ](p) = e p F(p). 3) Thorme : Soit IR*+. Si F(p) = L[f(t)U(t)](p), alors L[f(t)U(t)](p) = Dmonstration : + f(t)U(t) e pt dt. F(p) = L[f(t)U(t)](p) = 0
pt On pose, pour tout x > 0, I(x) = 0x f(t) e dt.
1 p F( ).
On effectue le changement de variable y = t, do dy = dt. y x p dy Ainsi I(x) = f ( y ) e . 0 py 1 x On en dduit que I(x) = f ( y ) e dy. 0 p En faisant tendre x vers +, on en dduit que I(x) tend vers F( ). 1 p Cest pourquoi on a bien : L[f(t)U(t)](p) = F( ). 4) Effet de la multiplication par eat avec a IR
Thorme : Soit a IR. Si F(p) = L[f(t)U(t)](p), alors L[f(t)eatU(t)](p) = F(p+a). Dmonstration : 0+ f(t) eat ept dt. L[f(t)eatU(t)](p) = 0+ f(t) e(p+a)t dt = = F(p+a). Exemple :
5) Transforme dune drive Thorme : Soit f une fonction continue sur IR+*, drivable par morceaux sur IR+* et dont la drive est continue par morceau sur IR+*. Si F(p) = L[f(t)U(t)](p), alors L[f (t)U(t)](p) = pF(p) f(0+). Remarque : On note f(0+) la limite droite en 0 de f. Dmonstration : On suppose que f est de classe C1 sur IR+*. + f (t) e pt dt. L[f (t)U(t)](p) = 0 pt On pose pour tout x > 0, I(x) = 0x f (t) e dt. On procde laide dune intgration par parties : On pose g(t) = f(t) g(t) = f(t) 1 h(t) = e pt h(t) = ept p 1 x 1 x 0 f(t) ept dt = (f(x) e px f(0+)) + 0 f(t) ept dt. Ainsi I(x) = [f(t) e pt]0x + p p
A.BENHARI 59
0+ f(x) epx dx est divergente. On a lim f(x) epx = 0 car sinon on peut dmontrer que
x +
1 L[f(t)U(t)](p) f(0+). p
Thorme : Soit f une fonction de classe C2 sur IR+* admettant une transforme de Laplace. Alors L[f(t)U(t)](p) = p2F(p) pf(0+) f (0+). Dmonstration : On sait que f = (f ). Posons g = f. Donc g est de classe C1 sur IR+*. On peut donc lui appliquer le thorme prcdent. Ainsi L[g(t)U(t)](p) = pL[g(t)U(t)](p) g(0+). Or g(t) = f (t) ; on peut alors crire L[f (t)U(t)](p) = pL[f (t)U(t)](p) f (0+). Mais p L[f (t)U(t)](p) = p (pF(p) f(0+)). Ainsi L[f(t)U(t)](p) = p2F(p) pf(0+) f (0+). 6) Drive dune transformation de Laplace
Thorme : Si F(p) = L[f(t)U(t)](p), alors F(p) = L[tf(t)U(t)](p). Dmonstration : ADMIS Exemple : Soit f la fonction dfinie sur IR par t t sint U(t). 2p 1 1 L[f(t)](p) = L[t sint U(t)](p) = 2 = 2 2. En effet L[sintU(t)](p) = p2 . +1 +1 p (p +1)
7)
Thorme : Si F(p) = L[f(t)U(t)](p) et si (t) = 0 t f(u)U(u) du, 1 Alors L[(t) ](p) = F(p) pour p 0. p Dmonstration : ADMIS 8) Thormes de la valeur initiale et de la valeur finale Thorme : Si F(p) = L[f(t)U(t)](p) et si les fonctions considres ont des limites dans les conditions indiques, on a : Thorme de la valeur initiale : lim pF(p) = lim + f(t).
p + t 0
Dmonstration : ADMIS
A.BENHARI
60
B]
Proprit
C]
Exemple 1 :
Exemples
1 + 3 e2p Calculer loriginal de F(p) = 2 . p + 2p + 2 2p 1 e On a F(p) = + 3 . 2 (p+1) +1 (p+1)2+1 1 . On pose G(p) = (p+1)2+1 Ainsi F(p) = G(p) + 3 e2p G(p). Cherchons loriginal de G. On a donc g(t) = sin t et U(t). On utilise la linarit et le thorme du retard. On obtient alors L1[F(p) ] = g(t) + 3g( t 2). Donc f(t) = (sin t e t U(t)) + 3 (sin (t 2) e(t2) U(t2)) Remarque : On utilise souvent la dcomposition en lments simples.
EA
p3 + 2p + 1 Calculer loriginal de F(p) = 2 2 . p (p +2) Dcomposons cette fonction en lments simples. 1 1 1 . On obtient alors F(p) = + 2 p 2p 2(p2+2) 1 1 1 1 1 1 1 Or on sait que L1 = U(t) et L 2 = 2 L 2 = 2 t U(t). p 2p p 1 Il reste trouver loriginal de . 2(p2+2) Or on sait que loriginal de 2 2 est sin(t) U(t). Donc en prenant = 2, on trouve p + 2 L1 2 = sin( 2t) U(t). p +2 1 1 Donc L1 sin( 2t) U(t). 2 2 = p +2 ( ) 2 2
Exemple 2 :
A.BENHARI
61
1 . 2p + p 1
2
1 1 1 1 + . 3 p+1 3 1 p 2
1 On sait que L[U(t)](p) = , en outre F(p+a) = L[f(t)eatU(t)](p). p 1 1 1 1 t t = U(t) e et L1 = e U(t). Ainsi L 2 1 p+1 p 2 1 1 1 t t = 1 et + e tU(t). Pour conclure on utilise la linarit : f(t) = + e U(t) U(t)e 3 2 2 3 Exemple 4 : 1 1 1 Calculer loriginal de F(p) = 2 = . 1 4p + 16p + 17 4 (p+2)2 + 4 1 Posons G(p) = . 1 (p+2)2 + 4 1 Or L1[sin(t)U(t)] = 2 2. On prend donc = . 2 p + 1 2 1 . Donc L1 sin tU(t) = 1 2 p2+ 4 Il faut donc remplacer p par p+2, donc on multiplie g(t) par e2t . 1 1 1 1 Donc f(t) = 2 e2t sin tU(t) = e2t sin tU(t). 4 2 2 2
EA A
1 (1 ep). p(p+1) On cherche prsent loriginal s de S. 1 1 e p. S(p) = p(p+1) p(p+1) Donc S(p) =
E A
1 . p(p+1)
1 1 1 = . p(p+1) p p+1 1 1 1 t Mais L1 = U(t) et L = e U(t). p p+1 1 t Donc L1 = U(t) e U(t). p (p+1) 1 (t1) En outre daprs le thorme du retard on a aussi L1 ep (t1). = U(t1) e p (p+1) On conclut donc que s(t) = U(t) etU(t) U(t1) + e (t1) U(t1). Faire le graphique pour bien voir que la fonction est continue sur IR.
B]
Exemple :
+ x(0 ) = 1 x(t) = 2x(t) y(t) Rsoudre le systme y(t) = x(t) + 2y(t) avec les conditions initiales y(0+) = 0. On admet que x, y et leurs drives admettent des transformes de Laplace. On applique la transformation de Laplace au systme et on obtient : + pX(p) x(0 ) = 2X(p) Y(p) L[x] = L[2x y ] SSI pY(p) y(0+ )= X(p) + 2Y(p) On rsout alors le systme en X(p) et L[y] = L[x+2y] p2 1 Y(p) pour obtenir X(p) = et Y(p) = . 2 (p 2) + 1 (p2)2+1 p est cos(t)U(t). On prend donc = 1. Ensuite on doit On sait que loriginal de 2 p + 2 remplacer p par p 2. do x(t) = cost e2t U(t). On sait aussi que loriginal de 2 est sin(t) U(t). On prend = 1. Ensuite on doit p + 2 remplacer p par p 2, do y(t) = sint e2t U(t).
A.BENHARI
63
Les suites
C] Sens de variation
Dfinition : Soit (un) une suite. On dit que : (un) est croissante lorsque pour tout n, on a un+1 un ( ou un+1 un 0). (un) est dcroissante lorsque pour tout n, on a un+1 un ( ou un+1 un 0). Exemples : un = n, n IN. 1 vn = , n IN. n+1
A.BENHARI 64
Mthodes : Etudier le signe de un+1 un. Pour un suite du type un = f(n), on tudie les variations de f sur IR*, Si f est croissante sur IR+*, alors (un) est croissante. Si f est dcroissante sur IR+*, alors (un) est dcroissante. Pour une suite dont tous les termes sont tous strictement positifs, on peut comparer un+1 1: un u Si n+1 1, alors la suite est croissante. un un+1 Si 1, alors la suite est dcroissante. un Thorme : Si f est une fonction croissante (respectivement dcroissante) sur IR+, alors la suite de terme gnral f(n) est croissante (respectivement dcroissante).
Dfinition
u2 u3 u4 un un+1
Dfinition : Une suite est arithmtique quand on passe dun terme au suivant en ajoutant toujours le mme nombre r appel la raison. Donc pour tout n entier naturel on a un+1 = un + r Exemple : r = 2 et u0 = 5 Mthode : Si la diffrence un+1 un est une constante, alors la suite est arithmtique de raison cette constante.
B]
Explication : Traiter u0, u1, u2, u3, u4, pour faire deviner un = u0 + nr Proprit : Soit (un) une suite arithmtique de raison r et de premier terme u0. Alors un = u0 + n r Exemple : Donner le terme gnral de la suite de lexemple prcdent.
A.BENHARI
65
C]
Sens de variation
Proprit : Soit (un) une suite arithmtique de raison r et de premier terme u0. Si r 0, alors (un) est croissante. Si r 0, alors (un) est dcroissante. Dmonstration : Soit n un entier naturel. Soit (un) une suite arithmtique de raison r et de premier terme u0. On sait que un+1 = un + r Donc un+1 un = r ; Cest pourquoi si r 0 on a un+1 un 0, donc (un) est croissante. Cest pourquoi si r 0 on a un+1 un 0 donc (un) est dcroissante.
D] suite arithmtique
1) Proprit : S = 1 + 2 + 3 + 4 + + n =
E A
Calcul de 1 + 2 + 3 + + n n (n + 1) . 2
Dmonstration : A faire comme Gauss. Exemples : Calculer : S = 1 + 2 + 3 ++ 500. S = 1 + 2 + 3 ++ 1 000. 2) Somme des premiers termes dune suite arithmtique Proprit : Soit (un) une suite arithmtique de raison r et de premier terme u0. (n + 1) (u0 + un) . S = u0 + u1 + u2 + + un = 2 (nombre de termes + 1) (premier + dernier terme) . = 2 Dmonstration : Soit (un) une suite arithmtique de raison r et de premier terme u0. Pour tout k entier naturel on a : uk = u0 + kr. Donc S = u0 + ( u0 + r) + (u0 + 2r) + + (u0 + nr). Do S = (n+1)u0 + r ( 1 + 2 + 3 + + n). n (n + 1) . Donc S = (n+1)u0 + r 2 rn ). Ainsi S = (n+1) ( u0 + 2 (n + 1) (2u0 + r n) Do S = . 2 Or 2u0 + nr = u0 + u0 + nr = u0 + un car un = u0 + nr. (n + 1) (u0 + un) . Ainsi S = 2 Exercice 7p62.
A E A E
A.BENHARI
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Dfinition : Une suite est gomtrique quand on passe dun terme au suivant en multipliant toujours par le mme nombre non nul q appel raison de la suite. Exemple : u0 = 2 et q = 3.
B] Formule explicite
Explication : Traiter avec u0, u1, u2, u3, u4, . Proprit : Soit (un) une suite gomtrique de raison q et de premier terme u0. Pour tout n entier naturel on a : un = u0 qn. Exemples : Exprimer le terme gnral des suites suivantes : u0 = 2 et q = 5. v0 = 1 et q = 2. w0 = 3 et q = 2.
C Sens de variations
Proprit : Soit une suite gomtrique de raison q. Si q > 1, alors la suite est croissante. Si 0< q < 1, alors la suite est dcroissante. Sinon la suite nest pas monotone.
A.BENHARI
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2) Somme des premiers termes dune suite gomtrique Proprit : Soit (un) une suite gomtrique de raison q et de premier terme u0. 1 qn + 1 1 raison nombre de terme + 1 er = 1 terme . Si q 1, alors S = u0 + u1 + u2 + + un = u0 1q 1 raison Si q = 1, alors S = u0 (n+1). Dmonstration : Si q 1 : S = u0 + u1 + u2 + .. + un. Do S = u0 + u0 q + u0 q + + u0 qn. Donc S = u0 ( 1 + q + q + + qn ). 1 qn + 1 Ainsi S = u0 . 1q Si q = 1 : S = u0 + u0 + u0 + + u0 = (n+1) u0. Exercices 8 et 9p62. Exercice 11p63.
n = +.
Exemples : Donner la limite des suites suivantes : un = n2 + n + 1. vn = n3 + n. Proprit : Les thormes vus dans le chapitre sur les limites de fonctions sont aussi valables pour les suites.
A.BENHARI
68
C] Limite des suites dfinies par un = f(n) o f est une fonction dfinie sur IR+
Thorme : Si f admet L comme limite en +, alors lim un = lim f(n) = L. On dit que un converge vers
n + n +
L. Exemples : Donner les limites des suites suivantes : n+1 . un = 2 n + n +1 vn = n3 n + 2. Proprit : Les thormes vus dans le chapitre sur les limites de fonctions sont aussi valables pour les suites.
lim
Si (un) et (vn) sont deux suites telles qu partir dun certain rang un vn et si vn=l, et lim un = l, alors l l.
n +
n +
lim
A.BENHARI
69
Si (un) , (vn) et (wn) sont trois suites telles qu partir dun certain rang un vn wn et si lim un = lim wn = l, alors lim vn = l. Cest le thorme des gendarmes.
n + n + n +
un = 0. + vn
C] Croissance compare des suites (an) ; (n) , (ln n) 1) Comportement compar des suites (ln n) et (n)
Proprit : Si > 0, alors lim
n
2) Proprit :
Comportement compar des suites (an) et (n) lim an = +. Donc la suite (n ) est ngligeable devant la suite n
n +
(an).
3) Proprit : Comportement compar des suites (an) et (ln n)
A.BENHARI
70
Exercice 12p63.
A.BENHARI
71
On se place dans un repre orthonormal et on construit la 1re bissectrice , dquation y = x, et la droite D dquation y = ax + b. Les droites ne sont pas parallles et se coupent au point b dabscisse . 1a Cette mthode permet de conjecturer sur la limite de cette suite. Exemple : 1 un+1 = un 3 et u0 = 1. 2 On conjecture que l = 6. 4) Utilisation dune suite auxiliaire On va procder laide dun exemple. 1 un+1 = un 3 et u0 = 1. 2 Avec ce qui prcde, on suppose que l = 6. On pose alors vn = un + 6. Ainsi v0 = u0 + 6 = 5. 1 1 1 1 vn+1 = un+1 + 6 = un 3 + 6 = un + 3= (un + 6) = vn. 2 2 2 2 1 Donc la suite (vn) est gomtrique de raison et de premier terme 5. Ainsi 2 lim un + 6. Donc lim un = 6.
n + n +
n +
lim vn = 0 =
A.BENHARI
73
B] Calcul dintgrale
La mthode des rectangles. On suppose que f est une fonction continue et strictement croissante sur un intervalle [a , b]. ba On partage lintervalle [a , b] en n intervalle de mme longueur . n Soit i {1, , n}. i On pose a = x0 et b = xn et xi = (b a). n Faire une figure. On constate donc que : ba ba xxi f(x)dx f(xi1) f(xi). i1 n n b a n1 ba n b a f(x)dx On somme cela de 1 n, do f(xi) f(xi). n 0 n 1 ba On obtient donc un encadrement damplitude (f(b) f(a)). n
Exemple :
2 1 1 Le faire avec xdx avec une amplitude de 10 . Il faut donc prendre n = 10. 1 A faire en DM le 24p65.
A.BENHARI
74
I. Sries numriques
A] Srie numrique et convergence
Donner des exemples de sries numriques qui convergent et dautres qui divergent. Dfinition : Soit (un) une suite numrique. On pose SN = u0 + u1 + + uN. On note cela SN = uk.
0 N
Si
N +
lim SN existe et a une valeur finie S, on dit que la srie un de terme gnral un
+ 0 0
converge vers S et on crit alors uk = S. S est appele la somme de la srie. Sinon on dit quelle diverge. Exemples : 1 1 Etudier la srie 1 + + + 4 9 1 On utilise lintgrale de 2 sur [1,n]. ( On encadre sur chaque intervalle de longueur 1). x Faire une figure. 1 1 * Etudier la srie 1 + + + 2 3 1 On utilise lintgrale de sur [1,n]. ( On la minore sur chaque intervalle de longueur 1). x Faire une figure. Exercice 5p155. *
B]
Thorme :
Sries gomtriques
+ 0
La srie trigonomtrique qn de raison q 0 converge SSI q < 1. De plus si elle converge on a alors qn =
0 +
1 . 1q
Exemples : *
La srie 2n diverge.
La srie
0 +
1n converge vers 2. 2
A.BENHARI
75
Exercice 6p156.
C]
1 + 0 + 0
1 1 1 diverge. Car = n 2. n n
2) Critre de comparaison Thorme : Critre de comparaison Si, pour tout n, on a 0 un vn, alors :
Si la srie un diverge, alors la srie vn diverge. Si la srie vn converge, alors la srie un converge.
0 0 +
1 . n +1
3
Exercice 25p158.
Si, pour tout n, on a 0 un et 0 vn et si les suites sont quivalentes, alors les sries un et
+ 0 0
A.BENHARI
76
1 et 3 n +1
1 . n+1
4) Rgle de dAlembert Thorme : Rgle de dAlembert u Si, pour tout n, on a 0 un et si lim ; n+1 = l alors : n + un Si l < 1, alors la srie un converge. Si l > 1, alors la srie un diverge.
0 0 + +
Dmonstration : ADMIS Remarque : Si l = 1, alors on ne peut rien conclure. Exemple : Etudier la srie
1 . n!
Exercice 9p156.
D]
Thorme :
0 +
Si la srie un converge, alors la srie un converge. On dit alors que la srie converge absolument. Dmonstration : ADMIS Exemple : Etudier la srie n) . cos( n
2
Dfinition : Une srie alterne est une srie dont les termes sont alternativement positifs et ngatifs. Exemple : La srie
E
(1)n
n
Thorme :
A.BENHARI
77
n +
(1)n
n
Exercices 1, 2 et 4p155.
Thorme : Si une srie de Fourier de terme gnral un = an cos (nt) + bn sin (nt) converge vers f, alors 2 . la fonction f est de priode T = Dmonstration : Immdiate en utilisant la srie de Fourier.
B]
Dfinition : 1 +T f(t) dt = <f> qui est la valeur moyenne de f sur une priode. a0 = T 2 +T 2 +T Pour tout n IN* : an = f(t) cos (nt) dt et bn = f(t) sin (nt) dt. T T Les an et bn sont appels coefficients de Fourier associs f.
+ 1
T La valeur de na absolument aucune importance. Souvent on prend = 0 ou = . 2 Exemple : 1) Tracer la fonction f qui est 2 priodique et qui est dfinie par : x 2 2 pour x [,] f (x) = . pour x = 2 2) Calculer les coefficients de Fourier associs f. Calculons tout dabord a0.
A A E
A.BENHARI
78
1 t 1 1 t2 1 2 2 2 2 1 2 32 On a a0= dt = = + = t 2 = 2 2 4 2 2 2 2 2 2 2 4 1 22 = . 2 4 Calculons prsent les an pour n IN*. 2 1 an = ( t) cos (nt) dt. 2 2 On procde avec une intgration par parties et on obtient ainsi : 1 an = 0 = 0. Calculons prsent les bn pour tout n IN*. 2 1 1 1 bn = t) sin (nt) dt = ( ( t) sin (nt) dt. 2 2 2 On procde laide dune intgration par partie et on obtient ainsi : (1)n bn = . n
A EA E A
(1)n
n
sin (nt).
Traons les premires approximations. sin (2t) . P2(t) = + sin t + 2 2 sin (2t) sin (4t) P4(t) = + sin t + . 2 2 4 sin (2t) sin (4t) sin (6t) sin (8t) P6(t) = + sin t + + . 2 2 4 6 8 A faire avec graphamatica!
A A E E
Proprit : Si f est paire, alors, pour tout nIN*, bn = 0. Si f est impaire, alors, pour tout n IN, an = 0. Dmonstration : Immdiate avec les proprit de lintgrale. Exercices 11, 12, 13 et 14p156-157. 2) Dfinition : La srie de Fourier associe f peut scrire a0 +
EA
Analyse spectrale
+ 1
a0 est la valeur moyenne de f sur une priode et les termes suivants An sin (nt n) sont les harmoniques. Remarque : Le premier harmonique est parfois appel fondamental. Dfinition :
A.BENHARI 79
Le spectre de frquence est la reprsentation graphique par un diagramme en btons de la suite (An). Exemple : On reprend notre exemple initial. A0= a0 = . 2 Soit n IN*. 1 An = an2 + bn2 = . n A tracer avec graphamtica !!! Exercices 19 et 21p157. Exercice 27p159. 3) Proprit :
+
Forme complexe
La srie de Fourier a0 +
+
scrire
Les relations entre les coefficients complexes et les coefficients rels sont : cn = an ibn pour n 0 2 . c0 = a0 Dmonstration : On utilise les formules dEuler pour obtenir a + i bn int an ibn int an cos (nt) + bn sin (nt) = n e + e . 2 2 a ibn Pour tout n 0, on pose cn = n . 2 a + i bn On en dduit que cn = n car an = an et bn = bn en utilisant la dfinition des an et des 2 bn et les proprit de lintgrale. Ainsi on obtient an cos (nt) + bn sin (nt) = cn eint + cn eint. En posant a0= c0, on a finalement :
E
+ 1
+ 1
cn eint + cn eint.
EA
= a0 +
A
cn eint + cn eint.
E A A EA
+ 1
=
A
cn eint.
E A
Exemple : On reprend notre exemple initial. On utilise alors les rsultats prcdents et la proprit. c0 = a0 = . 2 Pour tout n Z Z*. i (1)n (1)n+1 a ibn cn = n = =i . 2 2n 2n
A EA A E
A.BENHARI
80
C]
Le but est de savoir lorsque f est donne sil existe une srie de Fourier associe f qui converge vers f!!!! 1) Conditions de Dirichlet Dfinition : On dit quune fonction priodique f satisfait aux conditions de Dirichlet si Sauf en un nombre fini de points particuliers dune priode, f est continue, drivable et sa drive f est continue. En ces points particuliers, f et f admettent des limites finies gauche et droite. Exemple : Montrer que la fonction dont on se sert comme exemple satisfait aux conditions de Dirichlet. 2) Thorme de Dirichlet Thorme de Dirichlet : Si f est une fonction priodique satisfaisant aux conditions de Dirichlet, alors : Si f est continue en t, la srie de Fourier associe f converge vers f(t). Aux points o f nest pas continue en t, la srie de Fourier associe f converge 1 vers (f(t+0) + f(t0)). 2 Dmonstration : ADMIS. Exercices 16 et 17p157. Exercice 26p158. Exercice 29p159.
D]
Formule de Parseval
1) Thorme
Thorme : Soit f une fonction priodique et sa srie de Fourier associe a0 + (an cos (nt) + bn sin (nt)).
EA
+ 1
+ 1
+ 1 +T 2 f (t) d t = [ ] cn2. T
EA A A EA A
2) Utilisation de la formule de Parseval On utilise souvent cette formule pour dterminer la somme de sries numriques. Exemple : La fonction initiale est bien continue, 2 priodique. Ainsi on peut appliquer la formule de Parseval. 1 1 1 1 2 Calculons tout dabord t)2 dt = ( ( 2 t + t2) dt. 2 4 2 4 1 2 1 3 1 3 1 3 3 1 3 2 3 3 = t t + 3 t dt = + 3 3 . 8 8
A.BENHARI 81
1 1 3 7 3 1 83 2 = = . +3= 3 8 3 8 3 1 En outre a0 + 2
2
+
EA
2 1 a + b = + (n n ) 4 2
2 2
n1 .
2
Ainsi
2 1 + 4 2
1 2 = . n2 3
1 Donc 2
1 2 2 2 = = . n2 3 4 12
1 2 2 =2 = . 12 6 n2
3) Interprtation de la formule de Parseval Avec la partie sur lanalyse spectrale on en dduit que :
+
a0 +
EA
An sin (nt n) = a0 +
Calculons En la valeur efficace des harmoniques. 1 T An2 T 2 2 [An sin (nt n)] dt = sin2(nt n)dt. En = T 0 T 0 1 A2 T 1 cos (2nt 2n) dt. Or sin2 x = (1 cos 2x), donc En2 = n 2 2T 0
E EA A
1 2 sin (2nT 2n) sin (2n )]. Or T = . [ 2n T Donc 0 cos (2nt 2n) dt = 0 ! A 2 a 2 + bn2 On en dduit donc que En2 = n = n . 2 2 La formule sinterprte donc ainsi : Sur une priode (Valeur efficace de f) 2 = (valeur moyenne de f) 2 + (valeur efficaces des harmoniques)2. =
EA A
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3 4 9
5 3 9
Exercices 1, 5 et 7p341.
A.BENHARI 83
Exercice 9p342. Proprit : Soient a et b deux rels. Alors on a : E(aX+b) = aE(X) + b. Dmonstration : E(aX+b) =
EA
(axi+b)pi =
i=1 i=1
xipi = E(X).
i=1
Dfinition : La variance de la variable alatoire X est le nombre : V(X) = (x1 E(X))2p1 + (x2 E(X))2p2 + ...... + (xn E(X))2pn =
EA
(xi E(X))2pi.
i=1
Proprit :
Dmonstration :
Si on veut!!! On dveloppe, on rduit et on utilise que p1 + p2 + + pn = 1 !!
[(axi+b ) (aE(X)+b)]2pi.
E
i=1
= (axi aE(X))2pi.
EA E
n 1
A.BENHARI
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= a2 (xi E(X))2pi.
EA E
= a2V(X).
i=1
B]
Loi binomiale
Dfinition : On considre une succession de n expriences de Bernoulli indpendantes de paramtre p. Soit X la variable alatoire qui compte le nombre de succs. On dit que X suit une loi binomiale de paramtres n et p. On le note B(n,p). Exemple : On lance n fois un d 6 faces. On dit que cest un succs lorsque la face qui apparat est un multiple de 3. 1 Cest bien n expriences alatoires indpendantes de Bernoulli de paramtre . 3 On pose X la var qui compte le nombre de fois o on a obtenu un multiple de 3. X suit donc 1 une loi binomiale de paramtre n et . 3 Proprit : Si une var X suit une loi binomiale de paramtre n et p, alors pour tout k entier naturel tel que : k nk 0 k n on a : P(X=k) = Ck np q . Dmonstration : ADMIS Exemple : Chercher la loi de probabilit de notre lancer de d pour n = 4 ! Proprit :
A.BENHARI 85
Si X suit une loi binomiale B(n,p), alors E(X) = np et (X) = npq Dmonstration : ADMIS Exercices 11, 14, 16 et 18p343. Exercice 25p345.
C]
Loi de Poisson
Exercice 4p341. Dfinition : Une var X suit la loi de Poisson de paramtre ( avec > 0 ) si pour tout k IN, sa loi de probabilit est donne par : k . P(X=k) = e k! La loi est note P(). Proprit : Si X est une var qui suit une loi de Poisson de paramtre , alors E(X) = et (X) = . Dmonstration : ADMIS Exercices 19 et 20p344. Exercice 30p347.
D]
Thorme : Si on pose np = m.
k nk mk mnk , on dmontre et on admet que = Ck On a alors Ck n p (1 p) n 1 n n k k mk 1 mnk = e m m . lim Cn k! n n n + Dmonstration : ADMIS ! Conditions dapplication : * Lorsque p est petit ( p 0,1), * et lorsque n est grand ( n 30), * et lorsque le produit np pas trop grand ( np 10 ), alors on peut approcher les probabilit associes la loi binomiale B(n,p) par celles obtenues avec la loi de Poisson P(np). Exemple : Une machine produit en moyenne 2% de pices dfectueuses. On prlve 50 pices au hasard. On considre que le tirage est sans remise. Soit X la var qui compte le nombre de pices 2 ). dfectueuses. Ainsi X suit une loi binomiale B(50, 100 Ainsi : p = 0,02 0,1 n = 50 30, np = 1 10. On peut donc approcher cette loi binomiale par la loi de Poisson de paramtre = np = 1. Comparons les rsultats pour mesurer lapproximation faite :
A.BENHARI
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A.BENHARI
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Dfinition : Soit X une variable alatoire relle. On appelle fonction de rpartition de X, la fonction numrique F dfinie sur IR par : F(t) = P (X t). Proprit : F est une fonction croissante sur IR. Pour tout t IR, on a : P (X > t) = 1 F(t). Pour tout a et b rels tel que a < b, on a : P (a < X b) = F(b) F(a). Remarques : * Cette notion de fonction de rpartition est aussi valable pour les variables discrtes. Alors la fonction de rpartition est une fonction en escalier. * Dans le cas dune variable alatoire continue la fonction de rpartition est continue et lim F(x) = 1 et lim F(x) = 0.
x + x
C]
Densit de probabilit
Dfinition : Une variable alatoire continue X est dfinie par une fonction f, appele densit de probabilit de la variable alatoire continue X, qui est telle que : f est dfinie et positive sur IR. + f(t) dt = 1. La loi de X est alors dfinie pour tout rel t par : t P (X t) = F(t) = f(x) dx. Remarque : La loi de X est dfinie partir de la fonction de rpartition. Proprits : Pour tout a et b rels tels que a < b, on a : P (a < X b) = P (X b) P (X a) = F(b) F(a). Pour t IR, on a P (X = t) = 0 et donc : P(a < X b) = P(a < X < b) = P(a X b). Exemple : Soit f la fonction dfinie sur IR par : 0 pour x < 0 1 f(x) = 1 e x pour x 0 2 2 Montrer que f est une densit de probabilit. f est dfinie sur IR et positive sur IR. + f(x) dx. Calculer
A.BENHARI
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D]
Esprance et variance
Dfinition : Dans le cas dune variable alatoire continue X, sous rserve que les intgrales gnralise existent on a : 2 + + E(X) = xf(x) dx et V(X) = (E(X) x) f(x) dx et (X) = V(X). Exemple : Calculer lesprance de la variable alatoire continue prcdente. 1 + 1 xe x dx. + E(X) = xf(x) dx = 2 2 0 Soit a > 0. 1 a 1 x Pour calculer lintgrale I(a) = x e 2 2 dx on utilise une intgration par parties. 0 On a : u(x) = e 2x
1
u(x) = 2 e 2x
B]
Loi normale
Dfinition : Une variable alatoire continue X valeur dans IR suit une loi normale de paramtre m et si sa densit de probabilit est la fonction f dfinie sur IR par : 1 ( x m )2 exp f(x) = . 22 2 La loi de probabilit de la variable alatoire relle ( note var) X est note N(m,). Remarque : On peut vrifier que f est bien une densit de probabilit. En effet f est dfinie sur IR et y est positive. 2 + On admet que exp( x ) dx = .
E A A A EA A EA
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2 + 1 ( x m ) dx. Calculons exp 22 2 xm 1 On pose le changement de variable t = . Ainsi dt = dx ; cest pourquoi dx = 2dt. 2 2 + 1 1 + 1 exp( x2) dx = exp (t2) 2dt = = 1. On obtient donc 2 Ainsi la fonction f est bien une densit de probabilit. Etude de cette densit : Tout dabord on constate que f( x + m ) = f( m x). En outre lensemble de dfinition est symtrique par rapport m. Donc la courbe reprsentative Cf de la fonction f est symtrique par rapport la droite dquation x = m. 1 . De plus f(m) = 2 On a aussi lim f(x) = 0.
E A A E E A EA A A A A E A A A
2 1 1 exp ( x m ) . 2 x m ( ) 2 22 2 2 On constate donc que le signe de f (x) ne dpend que du signe de x m. On obtient donc le tableau de variations suivant : x m + f (x )
x +
C]
Proprit : Si X suit une loi normal N(m ,), alors E(X) = m et V(X) = 2 ; donc (X) = . Dmonstration : Tout dabord pour lesprance. 2 + 1 ( x m ) dx. On pose le changement de variable t = x m . E(X) = x exp 22 2 dx Donc dt = , cest pourquoi dx = dt. + 1 t2 Ainsi E(X) = m + t exp ( ) dt. ( ) 2 2
E A A E A A A
1 + + t 2 t 2 m exp t exp 2 dt + 2 dt. = mI + J. 2 2 On a vu prcdemment que I = 1. En outre la fonction intgre dans lintgrale J est impaire, cest pourquoi J = 0. Donc E(X) = m !!! =
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On procde de mme par intgrations par parties successives pour la variance !!!
D]
Calculs pratiques
1) Proprit Dfinition : Soit X une var qui suit la loi N(0,1). On appelle cela la loi normale centre rduite. Proprit : Xm Si la variable alatoire X suit la loi normale N(m,), alors la var T = suit la loi normale centre rduite. 2) Calcul de probabilit laide de table Remarque : La fonction de rpartition de la loi centre rduite se note gnralement . Les valeurs de (t) se lit dans une table ou dans la calculatrice. Calcul de probabilits : P (T a) = (a). Faire une figure. P (T > a) = 1 (a). Faire une figure. P (a < T b) = (b) (a). Faire une figure. P (a < T a) = 2(a) 1. Remarque : La table ne donne pas les valeurs de (t) pour les t ngatifs, mais on utilise alors (t)=1 (t). Exercices 4, 4, 5 et 6p362. Exercices 9, 12 et 13p363. Exercice 15p364. Exercice 22p365. Exercices 24 et 25p366.
E]
Proprit : Pour n suffisamment grand, on peut remplacer les probabilits associes la loi binomiale B(n,p) par celles de la loi normale N(m,) avec m = np et = npq. Dmonstration : ADMIS Exemple : 1 1 1 1 50 = Avec la loi B(50, ) on a P (X 20) 0,1013. m = np = 50 = 25 et = 2 2 2 2 25 25 . Donc on approxime cette loi avec la loi N(25 , ). 2 2 On a alors (X 20) 0,0787. Exercices 30, 31 et 32p369.
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Calcul matriciel
2) Egalit de matrices Dfinition : On dit que deux matrices sont gales quand elles ont mmes dimensions ( ie quelles ont le mme nombre de lignes et le mme nombre de colonnes) et quelles contiennent les mmes nombres placs aux mmes endroits. Exemples : * A et B ne peuvent pas tre gales car elles nont pas la mme dimension. * On remarque la dimension ne suffit pas. Exercices 3, 4 et 5p253.
B] Les vecteurs
1) Dfinition :
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Dfinitions
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Une matrice une seule ligne et p colonnes sappelle un vecteur ligne de dimension p. Une matrice une seule colonne et n lignes sappelle un vecteur colonne de dimension n. Remarque : Les vecteurs sont des matrices particulires qui ne possdent quune ligne ou quune seule colonne. Exemples : Exemple des lves : est un vecteur ligne de dimension 4. Exemples des lves : est un vecteur colonne de dimension 2. Remarque : On dfinit de la mme faon que pour les matrices lgalit de vecteurs.
2) (a + b ) m11 = am11 + bm11 do ( a + b ) M = aM + bM. 3) a (m11 + c11 ) = am11 + bm11 do a(M + C ) = aM + aC. Remarques : On appelle oppose dune matrice M, la matrice ( 1 ) M ; elle est note M. A B = A + ( B). M M = 0n,p.
A.BENHARI
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b.1 . bn
Exemples : i) Avec les leurs. ii) On reprend la station essence et on veut calculer la recette du mardi sachant que le prix du super est 1,23 et celui du gazole est de 1,01. Do 1,23 ( 1 800, 2 500 ) 1,01 = 2) Cas gnral : Dfinition : On appelle produit dune matrice A de dimension n x p par une matrice B de dimension p x s la matrice AB de dimension n x s obtenue de la faon suivante : Le coefficient de la lme ligne et de la kme colonne est le produit du vecteur ligne l de A par le vecteur colonne k de B. Faire un dessin.
Remarque : Si A est une matrice carre on note A = A x A. Exemples : Faire des exemples avec leurs matrices ! ATTENTION : AB BA et parfois cela na pas de sens. Thorme : Soient A, B, et C trois matrices dont les dimensions permettent les calculs suivants et k un rel. A(BC) = (AB)C = ABC. ( Associativit du produit ). A ( B + C ) = AB + AC. ( Distributivit gauche du produit par rapport la somme ). ( A + B ) C = AC + BC. ( Distributivit droite du produit par rapport la somme ). ( k A ) B = A ( k B ) = k ( A B ) = k A B. Dmonstration : ADMIS Exercices 6, 7, 9, 10, 11, 12, 14 et 15p254. Exercice 20p255. Exercices 22, 25 et 27p256.
Introduction en parlant de +, x et
A.BENHARI
95
Soit A une matrice de dimensions n x n, on a alors A x In = In x A = A. Le faire avec une matrice 2x2.
Dfinition : Soit A une matrice carre de dimensions n. On appelle inverse la matrice de A si elle existe la matrice B carre de dimension n telle que AB = BA = In. On la note A-1.
Remarques :
Cette matrice nexiste pas toujours. Pour obtenir cette matrice on peut utiliser la calculatrice.
A.BENHARI
96
cos sin x x . SSI y = R y . En posant R = sin cos 2) Homothties de centre O et de rapport k/ Proprit : En procdant de mme on dmontre alors que si M est le transform de M par lhomothtie de centre O et de rapport k, alors on a : x x y = H y . En posant H =k Id2. 3) Similitude de centre O, de rapport k et dangle Proprit : En procdant de mme on dmontre alors que si M est le transform de M par la similitude de centre O, dangle et de rapport k, alors on a : k cos k sin x x . y = S y . En posant S = k sin k cos Exercice 17p255. Exercice 30p257.
Figure 1
Remarque :
Si dans un quadriple une borne dentre est lie une borne de sortie ce dernier est dit triple lectrique. (Un transistor par exemple)
a- Matrice Impdance :
Tels que : U 1 Z 11 Z 12 I 1 U = Z 2 21 Z 22 I 2 Z 11 Z 12 Z est la matrice impdance du quadriple. 21 Z 22 Z 11 , Z 12 , Z 21 , Z 22 sont des impdances du quadriple.
b- Matrice admittance :
Tels que : I 1 A11 I = A 2 21 A12 U 1 A22 U 2
A11 A12 A est la matrice admittance du quadriple. 21 A22 A11 , A12 , A21 , A22 sont des admittances du quadriple.
b- Matrice de transfert :
Tels que : U 2 T11 T12 U 1 I = T 2 21 T22 I 1 T11 T12 T est la matrice de transfert du quadriple. T 21 22 T11 , T12 , T21 , T22 sont des paramtres du quadriple tels que : T11 et T22 sont des nombres, T12 est une impdance, T21 est une admittance.
c- Matrice hybride :
Tels que : U 1 H 11 I = H 2 21 H 12 I 1 H 22 U 2
H 11 H 12 H est la matrice Hybride du quadriple dont lintrt est primordiale pour ltude 21 H 22 des transistors. H 11 , H 12 , H 21 , H 22 sont des paramtres du quadriple tels que : H 21 et H 12 sont des nombres, T11 est une impdance, T22 est une admittance.
3- Associations de quadriple :
a- association en cascade :
Soit n quadriples associes en cascade tel que les grandeurs de sortie du (i-1)me sont les grandeurs dentre du ime. Voir figure 2
Figure 2
A.BENHARI 98
Dans ce cas dassociations il est plus commode dutiliser les matrices de transfert des quadriples pour allger le calcul. i T11i T12 i U 1i U 2 U 1i = [Ti ] i [Ti ] est la matrice de transfert du ime quadriple. i = i i i I 1 I 1 T21 T22 I 2
i 1 U 2 U 1i 1 i 1 = [Ti 1 ] i 1 [Ti 1 ] est la matrice de transfert du (i-1)me quadriple. I 1 I 2 i i 1 i 1 i U 2 U 1i 1 U 2 U 2 U 1 U 1i Avec i 1 = i , alors i = [Ti ] i = [Ti ] i 1 = [Ti ][Ti 1 ] i 1 , faisons le I 1 I 1 I 2 I 2 I 1 I 2 mme calcul pour tous les quadriples en cascade, on obtient : n n 1 1 U 2 U 1 U 1n 11 U 2 U 1n n = [Tn ] i = [Tn ] n 1 = [Tn ][Tn 1 ] n 1 = [Ti ] I 1 I 1 i =n I 2 I 1 I 2
Remarque :
La
Exemple : Quadriple en T
Soit le circuit de la figure 3. En utilisant le raisonnement prcdant on peut crire : U 2 U 1 U 1n = [Tn ] i = [T3 ][T2 ][T1 ] I 1 I 1 I 2 1 1 Z 1 1 , Avec : [T1 ] = [ ] T = 2 0 1 Z 2 1 Z3 [T3 ] = 0 1 0 1 ,
Figure 3
Z1 +
Z 3 Z1 + Z3 Z2 Z1 1+ Z2
A.BENHARI
99
b- association en srie :
Soit lassociation des quadriples de la figure 4 : Les courants entre et de sorties restent les mmes. Cependant, les tensions sajoutent. Dans ce cas dassociation nous utilisons la matrice impdance pour allger le calcul.
n U e = U 1n et U s = U 2 i =1 i i =1 n n
U I Or 1i = [Z i ] 1 I 2 U 2 donc : i I1 U e n U 1 n U = i = [Z i ] I , s i =1 2 U 2 i =1 alors :
[Z ] = [Z ]
n eq i =1 i
Figure 4
C- association en parallle :
Dans le cas de lassociation en parallle, voir figure 5. Dans ce cas les tensions dentre et de sortie restent les mmes et les courants sadditionnent, il est alors plus commode dutiliser la matrice admittance pour allger le calcul.
n I e = I 1n et I s = I 2 i =1 i i =1 n n
[Y ] = [Y ]
n eq i =1 i
Figure 5
A.BENHARI
100
BTS Groupement A
Formulaire de math ematiques autoris e. Exercice 1 BTS, Groupement A1, 2010 3 points On consid` ere un syst` eme physique dont l etat est mod elis e par la fonction y de la variable t, solution de l equation di erentielle : y (t) + 4y (t) = 20 (1) . 1. D eterminer la fonction constante h solution particuli` ere de l equation di erentielle (1). 2. D eterminer la solution g en erale de l equation di erentielle (1). 3. En d eduire lexpression de la fonction f solution de l equation di erentielle (1) qui v erie les conditions f (0) = 0 et f (0) = 0. Exercice 2 BTS, Groupement A1, 2007 8 points On d esigne par i le nombre complexe de module 1 dont un argument est . 2 On consid` ere un ltre dont la fonction de transfert T est d enie sur lintervalle ]0 ; +[ par ik . 1i 2 Le nombre k est un nombre r eel strictement positif compris entre 0 et 1. En associant trois ltres identiques au pr ec edent, on obtient un syst` eme dont la fonction de transfert H est d enie sur ]0 ; +[ par : H ( ) = (T ( ))3 . T ( ) = 1. On note r ( ) le module de H ( ). On a donc : r ( ) = |H ( )|. k (a) Montrer que le module de T ( ) est . 2 1+ 4 (b) En d eduire r ( ). 3 . 2. (a) Justier quun argument de (ik )3 est 2 Justier quun argument de 1 i est arctan . 2 2 En d eduire quun argument de H ( ), not ee ( ), est d eni sur ]0 ; +[ par : ( ) = 3 + 3 arctan . 2 2
(b) On note la d eriv ee de la fonction . Calculer ( ) et d eterminer le signe de . (c) D eterminer les limites de la fonction en 0 et +. 3. Dans le tableau ci-apr` es on donne les variations de la fonction r sur lintervalle ]0 ; +[. Recopier et compl eter ce tableau en utilisant les r esultats obtenus dans la question 2. r ( ) r ( ) 0 ( ) ( )
A.BENHARI 101
+ + 8k 3
4. Dans cette derni` ere question, on se place dans le cas o` u k = 0, 9. Lorsque d ecrit lintervalle ]0 ; +[, le point daxe H ( ) d ecrit une courbe C . En annexe 1, ` a rendre avec la copie, la courbe C est trac ee dans le plan complexe. On note 0 la valeur de pour laquelle le module de H ( ) est egal ` a 1. (a) Placer pr ecis ement le point M0 daxe H (0 ) sur le document r eponse donn e en annexe 1. (b) Calculer une valeur arrondie ` a 102 pr` es du nombre 0 , puis de (0 ). Exercice 3 BTS, Groupement A1, 2010 9 points
Sp ecialit es CIRA, Electrotechnique, G enie optique, Syst` emes electroniques, TPIL Dans cet exercice, on se propose d etudier dans la partie A une perturbation dun signal continu et, dans la partie B, la correction de cette perturbation par un ltre analogique. Dans cet exercice, on note une constante r eelle appartenant ` a lintervalle [0 ; 2 ] et on consid` ere les fonctions f et g d enies sur lensemble IR des nombres r eels, telles que : pour tout nombre r eel t, f (t) = 1 ; la fonction g est p eriodique de p eriode 2 et : g (t) = 0 si 0 g (t) = 1 si Pour tout nombre r eel t, on pose : h(t) = f (t) g (t) La fonction h ainsi d enie repr esente la perturbation du signal. 1. Les courbes repr esentatives des fonctions f et g sont trac ees sur le document r eponse no 2. (gures 1 et 2). Sur la gure 3 du document r eponse no 2, tracer la repr esentation graphique de la fonction h. 2. On admet que la fonction h est p eriodique de p eriode 2 . Pour tout nombre r eel t, on d enit la s erie de Fourier S (t) associ ee ` a la fonction h par
+
t< t < 2
S (t) = a0 +
n=1
(a) D eterminer a0 . (b) Soit n un nombre entier sup erieur ou egal ` a 1. Calculer cos(nt) dt
0
et en d eduire que an =
1 sin(n ). n
(c) Montrer que pour tout nombre entier n sup erieur ou egal ` a 1, bn = 1 (1 cos(n )). n
A.BENHARI
102
A0 = a0
2 a2 n + bn An = si n est un nombre entier sup erieur ou egal ` a 1. 2 Montrer que, pour tout entier n sup erieur ou egal ` a 1, on a : 1 1 cos(n ). An = n On suppose, pour toute la suite de lexercice, que = . 4 4. Compl eter le tableau du document r eponse no 3 avec des valeurs approch ees ` a 105 pr` es.
5. La valeur ecace he de la fonction h est telle que : h2 e = (a) Calculer h2 e . (b) Montrer que, pour tout [0 ; 2 ], 0
+
1 2
[h(t)]2 dt.
0
1 cos(n )
P =
n=0
A2 n converge.
3 4
A2 n.
P3 . h2 e
A.BENHARI
103
Document r eponse no 2, ` a rendre avec la copie (exercice 1) Figure 1 : courbe repr esentative de f 1
Document r eponse no 3, ` a rendre avec la copie (exercice 1) n An n An 0 0,125 00 8 1 0,172 27 9 0,019 14 2 10 0,031 83 3 0,138 63 11 0,037 81 4 12 5 0,083 18 13 0,031 99 6 0,053 05 14 0,022 74 7 0,024 61 15 0,011 48
A.BENHARI
104
BTS Groupement A
Exercice 1 BTS, Groupement A1, 2010 y (t) + 4y (t) = 20 (1) . 3 points
1. Soit h(t) = k , k IR une fonction constante, alors h est solution de (1) si h (t) + 4h(t) = 20 4k = 20 k = 5. Donc la fonction constante h(t) = 5 est une solution particuli` ere de (1). 2. L equation caract eristique est : r 2 + 4 = 0 de discriminant = 02 4 1 4 = 16 = 42 > 0, et qui admet donc deux racines complexes conjugu ees : r1 = 2j et r2 = 2j . La solution g en erale s ecrit donc, g (t) = A cos(2t) + Be sin(2t). o` u A et B sont des nombres r eels quelconques. 3. La solution de (1) s ecrit donc f (t) = g (t) + h(t) = A cos(2t) + Be sin(2t) + 5. De plus, f (0) = A + 5 = 0 et f (0) = 2B = 0, do` u B = 0, et donc A = 5. Ainsi f (t) = 5 cos(2t) + 5 = 5(1 cos(4t)). Exercice 1 BTS, Groupement A1, 2007 1. (a) | T ( )| = ik |ik | = = 1i 1i 2 2 k 12 + 2
2
8 points = k 1+ 2 4
(k )3 1+ 2 4
3/2
2. (a) arg ((ik )3 ) = 3 arg(ik ), or > 0 et k > 0, et donc, arg ((ik )3 ) = 3 Un argument de 1 i est tel que cos = 2 1 2 12 + 4 et sin =
= arctan . 2 ik ( ) = arg (H ( ))3 = 3 arg (H ( )) = 3 arg 1i 2 = 3 arg (ik ) arg 1 i =3 2 2 3 3 = 3 = + 3 arctan 2 2 2 1 3 1 2 (b) = ( ) = 0 + 3 2 2 2 1+ 1+ 2 2 On a donc, pour tout > 0, ( ) > 0. 3 3 (c) lim arctan( x ) = 0, et donc, lim ( ) = + 3 lim arctan = x0+ 0+ 0+ 2 2 2 3 De m eme, lim arctan(x) = , et donc, lim ( ) = + 3 = 3 . x + + 2 2 2
[2 ]. 2 2 . 2 12 + 4
A.BENHARI
105
3. r ( )
0 +
+ 8k 3
r ( ) 0 3 ( ) 3 2 ( ) +
4. Dans cette derni` ere question, on se place dans le cas o` u k = 0, 9. (a) Voir annexe 1. (b) 0 est tel que r (0) = |H (0)| = 1, soit, r ( 0 ) = ( 0 k ) 3 2 1+ 0 4
3/2
=1
(0 k ) =
2 0 1+ 4
3/2
0 k =
2 0 1+ 4
1/2
2 0 1 2 (0 k ) = 1 + k 2 0 =1 4 4 1 1, 34 car 0 > 0 0 = 1 k2 4 2
et, ( 0 ) =
3 0 + 3 arctan 2 2
6, 48 [2 ] 6, 48 2 [2 ] 0, 20 [2 ] 9 points
Exercice 2 BTS, Groupement A1, 2010 1. h(t) = f (t) g (t) = r eponse 2. 1 2. (a) a0 = 2 (b)
2 0
1 si, 0 0 si,
t t
1 h(t) dt = 2
1 dt +
0
0 dt
1 t 2
cos(nt) dt =
0
1 sin(nt) n
T
=
0
1 sin(n ) n
Comme an = avec, T = 2 et =
2 T
h(t) cos(nt) dt
0
A.BENHARI
106
h(t) sin(nt) dt =
0
sin(nt) dt =
0
1 1 cos(nt) n
=
0
1 (1 cos(n )). n
or, pour tout x IR, cosx + sin2 x = 1, et donc, A2 n = et donc, An = 1 1 (2 2 cos(n )) = 2 2 (1 cos(n )) 2 2 2n n 1 n 1 cos(n ). . 4
On suppose, pour toute la suite de lexercice, que = 4. Voir document r eponse no 3. 5. (a) La valeur ecace he de la fonction h est telle que : h2 e 1 = 2
2 0
1 [h(t)] dt = 2
2
1 dt =
0
1 = 2 8 cos(n ) 1 n2 2 1, do` u,
cos(n )
1, et on a donc, 1
La s erie P =
n=0
(1 cos(n )).
2 On a donc, dap` es lencadrement pr ec edent A2 . Or, la s erie de terme g en eral n 2 n 2 1 2 erie convergente (s erie de Riemann avec = 1). un = 2 2 est une s n n Ainsi, par comparaison de s erie ` a termes positifs, la s erie de terme g en eral A2 n est aussi convergente.
3
(c) P3 =
n=0
2 2 2 2 A2 n = A0 + A1 + A2 + A3 0, 0764.
P3 (d) 2 0, 61. he
A.BENHARI
107
Annexe 1 5 4 3 2 1 8 7 6 5 4 3 2 1 0 0 1 2 Document r eponse no 2, ` a rendre avec la copie (exercice 1) Figure 1 : courbe repr esentative de f 1 M0 1 2 3
Document r eponse no 3, ` a rendre avec la copie (exercice 1) n An n An 0 0,125 00 8 0 1 0,172 27 9 0,019 14 2 0,159 15 10 0,031 83 3 0,138 63 11 0,037 81 4 0,112 54 12 0,037 51 5 0,083 18 13 0,031 99 6 0,053 05 14 0,022 74 7 0,024 61 15 0,011 48
A.BENHARI
108
BTS Groupement A
Formulaire de math ematiques autoris e. Exercice 1 BTS, Groupement A1, 2008 On rappelle que la fonction echelon unit e U est d enie sur IR par : U (t) = 0 si t < 0 U (t) = 1 si t 0 Une fonction d enie sur IR est dite causale si elle est nulle sur lintervalle ] ; 0[. 1. On consid` ere la fonction causale e d enie sur lensemble des nombres r eels par : e(t) = 4 [U (t) U (t 2)] a. Tracer la repr esentation graphique de la fonction e dans un rep` ere orthonormal. b. On note E la transform ee de Laplace de la fonction e. D eterminer E (p). 2. On consid` ere la fonction s telle que 4s (t) + s(t) = e(t) et s(0) = 0 On admet que la fonction s admet une transform ee de Laplace, not ee S . D emontrer que : 1 1 e2p S (p ) = 1 p p+ 4 3. D eterminer les r eels a et b tels que : 1 p p+ 1 4 = a + p b p+ 1 4 11 points
4. Compl eter le tableau ci-dessous dans lequel f repr esente la fonction causale associ ee ` aF : F (p ) 1 p 1 2p e p 1 1 p+ 4 1 1 p+ 4 e2p
f (t)
U (t)
5. a. D eterminer s(t), t d esignant un nombre r eel quelconque. b. V erier que : s(t) = 0 t s(t) = 4 4e 4 t 1 s(t) = 4e 4 e2 1
A.BENHARI 109
si t < 0 si 0 si t t<2 2
6. a. Justier que la fonction s est croissante sur lintervalle [0 ; 2[. b. D eterminer lim s(t).
t2 t<2
7. a. D eterminer le sens de variation de la fonction s sur lintervalle [2 ; +[. b. D eterminer lim s(t).
t+
Exercice 2 BTS, Groupement A, 2005 1. Soit la fonction num erique g d enie sur [0; ] par g (t) = (1 + cos2 t) sin2 t. a. Montrer que g (t) = 4 sin t cos3 t. b. En d eduire les variations de g sur [0; ].
9 points
2. Soit la fonction num erique f d enie sur IR, paire, p eriodique de p eriode 1 telle que : f (t) = 1 si 0 t 1 2 o` u est un nombre r e el tel que 0 < < 1 2 f (t) = si < t 2 1 a. Uniquement dans cette question, on prendra = . 6 Repr esenter la fonction f sur lintervalle [1 ; 1] dans un rep` ere orthonormal.
b. On admet que la fonction f satisfait aux conditions de Dirichlet. Soit S le d eveloppement en s erie de Fourier associ e` a la fonction f . Montrer que : + 1 S (t) = sin(2n ) cos(2nt) 2n n=1 3. On d ecide de ne conserver que les harmoniques de rang inf erieur ou egal ` a 2. Soit la fonction num erique h d enie sur R par : h(t) = 1 1 sin(2 ) cos(2t) + sin(4 ) cos(4t) 2
2 le carr e de la valeur ecace de h sur une p eriode. On d esigne par Eh 2 ` laide de la formule de Parseval, d a. A eterminer Eh . 1 2 = 2 g (2 ). b. Montrer que Eh 2 2 maximal. 4. D eterminer la valeur de rendant Eh
A.BENHARI
110
4s (t) + s(t) = e(t) et s(0) = 0 On admet que la fonction s admet une transform ee de Laplace, not ee S . En appliquant la transform ee de Laplace ` a l equation di erentielle, on a : 4 pS (p) s(0+ ) + S (p) = E (p) soit, comme s(0+ ) = 0, 4pS (p) + S (p) = (4p + 1) S (p) = E (p) S (p) = do` u, S (p ) = 3. 1 p p+ 1 4 a = + p b p+ 1 p p+ 4. F (p ) 1 p 1 2p e p 1 1 p+ 4 1 1 p+ 4 e2p 1 4 1 4 (a + b)p + a = 1 4 4 4 = 1 p p+ 4 p p+ 1 4 1 e2p = 4p + 1 p 1 1 p p+ 4 1 4 1 E (p) 4p + 1
1 e2p
a+b=0 a=4
On a donc a = 4 et b = 4, et
f (t)
U (t)
U (t 2)
e 4 t U (t)
e 4 (t2) U (t 2)
A.BENHARI
111
1 p
1 p+ 4 1 4 e2p 4 p
4 (1 e2p ) = p 1 1
(1 e2p ) 1 p+ 4
cest-` a-dire :
1 t t e 4 = e 4 > 0 4 On en d eduit que la fonction f est strictement croissante sur [0 ; 2[. t 4 4e 4 = 4 4e 1 2. b. lim s ( t ) = lim
t2 t2
1 1 1 1 1 e 4 e 2 1 = e 4 e 2 1 . 4 1 1 Or, e 2 > e0 = 1, do` u, e 2 1 > 0, on en d eduit que s (t) < 0 : et donc que la fonction s est strictement d ecroissante sur [2 ; +[. t
8. 4 3 2 1 2 1 0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
A.BENHARI
112
Exercice 2 BTS, Groupement A, 2005 1. Soit la fonction num erique g d enie sur [0; ] par : g (t) = (1 + cos2 t) sin2 t. a. g (t) = (2 sin t cos t) sin2 t + 2 1 + cos2 t sin t cos t = 2 sin3 t cos t + 2 sin t cos t + 2 sin t cos3 t = 2 sin t cos t sin2 t + 1 + cos2 t or, cos2 t + sin2 t = 1 sin2 t = cos2 t 1, et donc, g (t) = 2 sin t cos t cos2 t 1 + 1 + cos2 t = 4 sin t cos3 t b. On peut alors dresser le tableau de variation de g sur [0; ] : t sin t cos t cos3 t g (t) g (t) 0 0 0 + + + + | 0 | 0 | 0 | 1
2
9 points
1 2. a. Pour = , f est d enie sur IR, paire, p eriodique de p eriode 1 telle que : 6 1 1 1 1 = si 0 t f (t) = 2 6 3 6 1 1 1 f (t) = si t 6 6 2
1 3
-1 - 5 6
-1 2
-1 6 -1 6
1 6
1 2
5 6
b. On calcule les coecients de Fourier de S , 1-p eriodique, donc de pulsation = 2 , et en utilisant la parit e de S : a0 = 2 T
T /2 1/2
f (t) dt = 2
0 0
f (t) dt = 2
0
1 2
1/2
dt +
dt
=2
1 2
1 2
=0
A.BENHARI
113
an =
2 T
T /2
f (t) cos(nt) dt = 2
0
1 2
1/2
cos(2nt) dt
0 1/2
cos(2nt) dt
=2 =2 =
1 2 1 2n
1 sin(2nt) 2n
1 sin(2nt) 2n 0
1 2
sin(2n ) =
1 (sin(n ) sin(2n )) 2n
2 2n
1 sin(2n ) 2
1 sin(2n ) 2n
bn = 0 pour tout n
S (t) = a0 +
n=1 +
an cos(2nt) + bn sin(2nt)
=
n=1
1 sin(2n ) cos(2nt) 2n
Comme f satisfait aux conditions de Dirichlet, on sait de plus que pour tout t o` u f est continue, S (t) = f (t). 3. On d ecide de ne conserver que les harmoniques de rang inf erieur ou egal ` a 2. Soit la fonction num erique h d enie sur R par : h(t) = 1 1 sin(2 ) cos(2t) + sin(4 ) cos(4t) 2
2 le carr e de la valeur ecace de h sur une p eriode. On d esigne par Eh 1 2 1 1 2 = a2 a. Dapr` es la formule de Parseval, Eh [a1 + a2 sin2 (2 ) + 2 sin2 (4 ), 0 + 2] = 2 2 2 8 1 1 2 = 2 sin2 (2 ) + sin2 (4 ) soit, Eh 2 4 b. On a : sin(4 ) = 2 sin(2 ) cos(2 ), do` u, 1 1 2 2 1 2 = 2 sin2 (2 ) (1 + cos2 (2 )) Eh = 2 sin2 (2 ) + 2 sin (2 ) cos2 (2 2 4 2 1 2 = 2 g (2 ). et on a donc bien Eh 2 1 4. Dapr` es la premi` ere question, g (t) est maximale pour t = . 2 1 2 , est maximale lorsque 2 = , soit = . g (2 ), et donc Eh 2 4
A.BENHARI
114
BTS Groupement A
Formulaire de math ematiques autoris e. Exercice 1 BTS, Groupement A1, Nouvelle Cal eadonie, 2006 On consid` ere la fonction d enie sur IR, 2 -p eriodique, et telle que : (t) = t (t) = 0 si 0 si t< t < 2 10 points
On note S (t) d eveloppement de Fourier associ e` a la fonction ; les coecients de Fourier associ es ` a la fonction sont not es a0 , an , bn o` u n est un nombre entier naturel non nul. 1. Repr esenter graphiquement la fonction sur lintervalle [2 ; 4 ]. 2. a. Calculer a0 , la valeur moyenne de la fonction sur une p eriode. b. On rappelle que pour une fonction f , p eriodique de p eriode T le carr e de la valeur ecace T 1 [f (t)]2 dt. sur une p eriode est donn e par : 2 e = T 0 2 , le carr e de la valeur ecace de la fonction sur une p e riode, est e gal ` a Montrer que 2 . e 6 1 [cos(n ) 1]. 3. Montrer que. pour tout nombre entier n 1, on a : an = n2 cos(n ) On admet que, pour tout nombre entier n 1, on a : bn = . n 4. On consid` ere la fonction S3 d enie sur IR par :
3
S3 (t) = a0 +
n=1
o` u les nombres a0 , an , bn sont les coecients de Fourier associ es ` a la fonction d enie pr ec edemment. a. Recopier et compl eter le tableau avec les valeurs exactes des coecients demand es. a0 a1 b1 a2 b2 a3 2 9 b. Calculer la valeur exacte de S3 arrondie ` a 102 . 4 puis donner la valeur approch ee de 4 b3 1 3 S3 4
5. On rappelle la formule de Parseval permettant de calculer le carr e de la valeur ecace 2 3 de la fonction S3 . 1 2 2 2 2 2 2 2 a1 + b2 3 = a0 + 1 + a2 + b2 + a3 + b3 2 a. Calculer la valeur exacte de 2 3. 2 b. Calculer la valeur approch ee de 23 arrondie ` a 102 . e
A.BENHARI
115
10 points
Dans ce probl` eme, on sint eresse ` a un ltre mod elis e math ematiquement par l equation di erentielle suivante : s (t) + s(t) = e(t) s(0) = 0 La fonction e repr esente lentr ee aux bornes du ltre et la fonction s la sortie. On admet que les fonctions e et s admettent des transform ees de Laplace respectivement not ees E et S . La fonction de transfert H du ltre est d enie par : S (p) = H (p) E (p). On rappelle que la fonction echelon unit e, not ee U , est d enie par : U (t) = 0 si t < 0 U (t) = 1 si t 0. 1. Montrer que : H (p) = 1 . p+1 2. La fonction e est d enie par : e(t) = tU (t) (t 1)U (t 1). a. Repr esenter graphiquement la fonction e. 1 b. Montrer que : E (p) = 2 (1 ep ). p c. En d eduire S (p). d. D eterminer les nombres r eels a, b et c tels que : p 2 (p e. En d eduire loriginal s de S . f. V erier que : si t < 0 s(t) = 0 t s(t) = t 1 + e si 0 t < 1 s(t) = 1 + (1 e)et si 1 t a b c 1 = + 2+ + 1) p p p+1
3. a. Comparer s (1 ) et s (1+ ).
b. Calculer s (t) et etudier son signe sur les intervalles ]0 ; 1[ et ]1 ; +[. c. En d eduire le sens de variation de la fonction s sur lintervalle ]0 : +[. d. D eterminer la limite de la fonction s en +. e. Calculer la limite lim (pS (p)). Quel r esultat retrouve-t-on ?
p0
A.BENHARI
116
8 points
si 0 si
t< t < 2
2 0
1
0
2 = 4
1 (t) dt = 2
T
1 (t) dt = 2
1 1 2 t dt = t 2 2
0
1 [f (t)]2 dt = 2
1 1 3 t2 dt = t 2 3
2 = 6
2 T 2 an = 2
2 = 1, do` u, T
(t) cos(nt) dt =
0
t cos(nt) dt,
0
1 sin(nt) : n
[uv ] 0
uv
0
1 =
1 t sin(nt) n
1 n
sin(nt) dt
0
[0 0] b1 1
1 1 cos(nt) n n a2 0
=
0
1 [cos(n ) 1] n2 b2 1 2 a3 2 9 b3 1 3 3 4
b. S3
3 = a0 + a1 cos + b1 sin + a2 cos + b2 sin + a3 cos + b3 sin 4 4 2 2 4 2 2 1 2 2 1 2 2 = +1 +0 1+ + 4 2 2 2 9 2 3 2 2 1 1 2 2 1 2 16 4 = + +1+ + = + + 4 2 2 9 3 4 2 2 9 3 1 2 16 4 puis, S3 = S3 = + 0, 04 arrondie ` a 102 . 4 4 4 4 2 2 9 3
2 2 3 = a0 +
5. a.
2 1 4 1 2 4 1 1 2 2 2 2 + b = + a + b + a a1 + b2 + +1+0+ + + 3 3 2 2 1 2 2 2 2 4 2 4 81 9
1. En appliquant la transform ee de Laplace ` a l equation di erentielle, on obtient la relation alg ebrique : pS (p) s(0+ ) + S (p) = E (p) 1 soit, puisque s(0) = 0, pS (p) + S (p) = S (p) (p + 1) = E (p) S (p) = E (p). p+1
A.BENHARI 117
1 . p+1
2. La fonction e est d enie par : e(t) = tU (t) (t 1)U (t 1). si t < 0 1 e(t) = 0 a. On a : e(t) = t si 0 t < 1 e(t) = t (t 1) = 1 si t 1 0 b. E (p) =
1 1 p 1 e = (1 ep ). 2 2 2 p p p 1 1 E (p) = 2 (1 ep ). c. On en d eduit que S (p) = p+1 p (p + 1) 1 a b ap(p + 1) + b(p + 1) + cp2 (a + c)p2 + (a + b)p + b c d. = + = = + p2 (p + 1) p p2 p + 1 p2 (p + 1) p2 (p + 1) do` u, en identiant : b = 1, a + b = 0 a = 1, et a + c = 0 c = 1, et donc, 1 1 1 1 = + 2 + 2 p (p + 1) p p p+1 1 1 1 1 p (1 ep ), e. Dapr` es ce qui pr ec` ede, S (p) = 2 (1 e ) = + 2 + p (p + 1) p p p+1 1 1 1 1 1 1 et donc, S (p) = + 2 + + ep ep 2 ep p p p+1 p p p+1 soit, s(t) = 1 + t + et U (t) + 1 (t 1) e(t1) U (t 1) f. On a alors, en temps : s(t) = 0 si t < 0 si 0 t < 1 s(t) = 1 + t + et s(t) = 1 + t + et + 1 (t 1) et(t1) = et + 1 e(t1) = 1 + et (1 e) si 1
t1 t<1
1 + t + et = e1 =
1 e
1 1 + et (1 e) = 1 + e1 (1 e) = 1 + e1 1 = e1 = . e
On a donc s(1 ) = s(1+ ) : la fonction s est continue en 1. b. Sur ]0 ; 1[ : s (t) = 1 et = et (et 1). Or, comme la fonction exponentielle est strictement croissante, pour 0 < t < 1, e0 = 1 < et < e1 = e, et donc s est croissante. Sur ]1 ; +[ : s (t) = et (1 e). Or 1 e < 0, et donc s (t) < 0, do` u s est d ecroissante. c. On en d eduit donc que s est croissante sur ]0 ; 1[ et d ecroissante sur ]1 ; +[. d. Comme lim et = 0, on a donc lim s(t) = lim
t+ t+ t+
e. pS (p) = p
p 2 (p
1 1 1 ep = 1 ep + 1) p(p + 1)
1 + et (1 e) = 1.
1 1 p = , et donc, p0 p0 p0 p(p + 1) p+1 lim pS (p) = 1. On retrouve alors le th eor` eme de la valeur nale : lim pS (p) = lim s(t) = 1 + +
p0 t+
A.BENHARI
118
On consid` ere un syst` eme physique dont l etat est mod elis e par la fonction y de la variable r eelle t, solution de l equation di erentielle : y (t) + 4y (t) = e(t) (1),
o` u la fonction e repr esente une contrainte ext erieure au syst` eme. Partie A Dans cette partie, on suppose que e(t) = 20 pour tout nombre r eel t. L equation di erentielle (1) s ecrit alors sous la forme : y (t) + 4y (t) = 20 (2). 1. D eterminer la fonction constante h solution particuli` ere de l equation di erentielle (2). 2. D eterminer la solution g en erale de l equation di erentielle (2). 3. En d eduire lexpression de la fonction f solution de l equation di erentielle (2) qui v erie les conditions f (0) = 0 et f (0) = 0. Partie B Dans cette partie, on etudie un moyen damener le syst` eme vers un etat d equilibre de mani` ere lisse . ` cette n on soumet le syst` A eme ` a une contrainte ext erieure mod elis ee par la fonction e d enie par : e(t) = 8tU (t) 8(t )U (t 1). o` u d esigne un nombre r eel strictement positif. On rappelle que la fonction echelon unit e U est d enie par : U (t) = 0 si t < 0 . U (t) = 1 si t 0 Une fonction d enie sur IR est dite causale si elle est nulle sur lintervalle ] ; 0[. On appelle g la fonction causale telle que : g (t) + 4g (t) = e(t) et v eriant : g (0) = 0 et g (0) = 0. On note G(p) la transform ee de Laplace de la fonction g et E (p) la transform ee de Laplace de la fonction e. 1. Exprimer E (p) en fonction de p et de . 2. En d eduire que : G (p ) = p2 8 (p 2 + 4) 1 e p .
(p2
+ 4)
119
A B + 2 . 2 p p +4
8 p2 (p 2
g (t) = g0 (t) g0 (t ) avec g0 (t) = (2t sin(2t))U (t). 6. Montrer que pour t , on a g (t) = 2 sin(2t) + sin(2t 2 ). 7. On suppose maintenant que = . (a) Simplier lexpression de g (t) pour t . (b) La courbe repr esentative de la fonction e, pour = , est trac ee sur la gure du document o r eponse n 1. Sur le m eme graphique, tracer la courbe repr esentative de la fonction g . Exercice 2 Session 2011 10 points
Les deux parties de cet exercice sont ind ependantes Le but de la partie A est de calculer le d eveloppement en s erie de Fourier dune fonction p eriodique, puis de sint eresser ` a la valeur ecace de cette fonction sur une p eriode. Dans la partie B, il sagit de retrouver la repr esentation graphique dune fonction ` a partir de son d eveloppement en s erie de Fourier puis de d enir cette fonction. Partie A On consid` ere la fonction f p eriodique, de p eriode 2, d enie sur lensemble des nombres r eels par : f (t) = 0, 5t + 0, 5 si f (1) = 0, 5 1 <t< 1
S (t) = a0 +
n=1
1. Tracer la repr esentation graphique de la fonction f sur lintervalle [4 ; 4] en utilisant la gure 2 du document r eponse num ero 2. 1 2. D emontrer que a0 = . 2 3. (a) Pr eciser la valeur de la pulsation . (b) En utilisant une int egration par parties, calculer b1 . On admet dans la suite de lexercice que, pour tout nombre entier n sup erieur ou egal ` a1: bn = (1)n+1 . n
4. Soit g la fonction d enie pour tout nombre r eel t par g (t) = f (t) 0, 5. (a) Tracer la repr esentation graphique de la fonction g sur la gure 3 du document r eponse num ero 2. (b) Quelle propri et e de sym etrie observe-t-on sur la repr esentation graphique de la fonction g ? (c) En comparant les coecients de Fourier des fonctions f et g , montrer que an = 0 pour tout nombre entier n sup erieur ou egal ` a 1.
A.BENHARI
120
5. On rappelle que la valeur ecace de la fonction f sur une p eriode est le nombre r eel positif, not e fe , d eni par : 1 1 2 [f (t)]2 dt. fe = 2 1 1 2 = . D emontrer que fe 3 6. On rappelle la formule de Parseval :
2 fe
a2 0
1 + 2
+ 2 a2 n + bn . n=1
2 en se limitant aux cinq premiers On d ecide de calculer une valeur approch ee, not ee P , de fe termes de la somme, cest-` a-dire :
P =
a2 0
1 + 2
5 2 a2 n + bn . n=1
P . 2 fe 2 (b) En d eduire, en pourcentage, lerreur commise quand on remplace fe par P . (a) Calculer une valeur approch ee ` a 103 pr` es de P , puis de Partie B Soit h la fonction d enie sur lensemble des nombres r eels, p eriodique de p eriode 2, dont le d eveloppement en s erie de Fourier est : + 4 1 Sh = cos[(2p + 1)t]. 2 p=0 (2p + 1)2 1. D eterminer la parit e de la fonction h. 2. En annexe sont propos ees quatre repr esentations graphiques. Laquelle des quatre courbes propos ees est la repr esentation graphique de la fonction h sur lintervalle [4 ; 4] ? Justier le choix eectu e. 3. D eterminer h(t) pour tout nombre r eel t appartenant ` a lintervalle [0 ; 1].
A.BENHARI
121
Annexe
1 Courbe 1
1 1 Courbe 2
1 1 Courbe 3
1 1 Courbe 4
A.BENHARI
123
Partie A Dans cette partie, on suppose que e(t) = 20 pour tout nombre r eel t. L equation di erentielle (1) s ecrit alors sous la forme : y (t) + 4y (t) = 20 (2).
1. Soit h(t) = k , k IR, alors h v erie l equation di erentielle (2) si et seulement si h (t) + 4h(t) = 0 + 4k = 20 k = 5 . La fonction constante h solution particuli` ere de l equation di erentielle (2) est donc h(t) = 5. 2. L equation caract eristique de l equation di erentielle (2) est : r 2 + 4 = 0 r 2 = 4 qui admet deux racines complexes r = 2j . Ainsi, la solution de l equation (2) sans second membre est : A cos(2t) + B sin(2t), A IR et B IR, puis la solution g en erale est : y (t) = 5 + A cos(2t) + B sin(2t), A IR et B IR. 3. On cherche ` a d eterminer les constantes A et B : f (t) = 5 + A cos(2t) + B sin(2t), donc f (0) = 5 + A = 0 A = 5, et f (0) = 2B = 0 B = 0. La fonction f solution de l equation di erentielle (2) qui v erie les conditions f (0) = 0 et f (0) = 0 est donc f (t) = 5 5 cos(2t) = 5 (1 cos(2t)). Partie B On soumet le syst` eme ` a une contrainte ext erieure mod elis ee par la fonction e d enie par : e(t) = 8tU (t) 8(t )U (t 1). On appelle g la fonction causale telle que : g (t)+4g (t) = e(t) et v eriant : 1. E (p) = g (0) = 0 et g (0) = 0.
8 e p 8 8 = 2 (1 e p ) 2 2 p p p 2 2. On a L (g (t)) = p G(p) pg (0+ ) g (0+ ) = p2 G(p), do` u l equation dans le domaine de Laplace : p2 G(p) + 4G(p) = E (p) G(p) = p2 1 8 E (p) = 2 2 1 e p +4 p (p + 4)
3.
B (A + B )p 2 + 4 A 8 A A+B =0 A=2 + = = 2 2 2 2 2 2 4A = 8 B = 2 p p +4 p (p + 4) p (p + 4) 8 2 2 Ainsi, 2 2 = 2 2 . p (p + 4) p p +4 8 2 2 4. Dapr` es le calcul pr ec edent, lorignale de 2 2 = 2 2 est alors 2tU (t) sin(2t)U (t). p (p + 4) p p +4 5. 8 8 8 G (p ) = 2 2 1 e p = 2 2 e p 2 2 p (p + 4) p (p + 4) p (p + 4) et donc, g (t) = g0 (t) g0 (t ) avec g0 (t) = (2t sin(2t))U (t). , on a
6. Pour t
7. On suppose maintenant que = . (a) Pour t , on a : g (t) = 2 2 sin(2t) + 2 sin(2t 2 ) = 2 2 sin(2t) + 2 sin(2t 2 ) = 2 car, pour tout t IR, sin(t 2 ) = sin(t). (b) Pour t < 0, g (t) = 0. Pour 0 t < , g (t) = g0 (t) = 2t sin(2t). (t) = 2 2 cos(2t) = 2 (1 cos(2t)) 0 ; on en d eduit que sur [0; [, la fonction g On a g0 est croissante de g (0) = 0 ` a g ( ) = 2 sin(2 ) = 2 . Pour t , g (t) = 2 . Document r eponse no 3, ` a rendre avec la copie (exercice 1) 10 9 8 7 6 5 4 3 2 O 2 2 3 Cg
A.BENHARI
125
Exercice 2 Session 2011 Partie A 1. Voir gure 1 du document r eponse. 1 2. On a f (t) dt = 2 1 2 2 = = 3. (a) On a = T 2 (b) On a, pour n = 1 : b1 = 2 T 1 = 2
1
10 points
1 a0 = 2
1 1 2 0, 5(t + 1) dt = t +t 4 2 1
=
1
1 1 2 = 4 2
f (t) sin(nt) dt =
1 1
2 2
0, 5(t + 1) sin(t) dt
1
(t + 1) sin(t) dt
1
do` u
On proc` ede ` a une int egration par parties en posant u (t) = 1 u(t) = t + 1 1 v (t) = cos t v (t) = sin t 1 1 1 (t + 1) sin(t) dt = (t + 1) cos t cos t dt + 1 1 1 2 2 1 = cos + 2 [sin t]1 1 =
1 1
1 . 4. (a) On a, pour tout nombre r eel t ] 1; 1[, g (t) = 0, 5t. Pour la repr esentation graphique, voir gure 2 du document r eponse. En rempla cant, on obtient alors b1 = (b) Comme la fonction g est impaire, la courbe repr esentative de la fonction g est sym etrique par rapport ` a lorigine du rep` ere. (c) La fonction g etant impaire, pour tout entier naturel n, les coecients de Fourier an (g ) sont nuls. Or, on a, pour n 1 : 2 an (g ) = T 2 = T 2 g (t) cos nt dt = T 1
1 1 1 1
(f (t) 0, 5) cos nt dt
1
2 T
cos nt dt
1
1 = an (f ) T
= an (f )
1
1 = 2
1 (f (t)) dt = 8 1
2
1 1 (t + 1) dt = (t + 1)3 8 3 1
2
=
1
1 1 1 23 = 8 3 3
A.BENHARI
126
1 1 6. (a) On a P = + 2 4 2 do` u
k =1
P 0, 972 2 fef f
2 fef P f P = 1 2 0, 028 2, 8% 2 fef f fef f
Partie B Remarque : Cette question est mal pos ee, car il manque lessentiel, ` a savoir que la fonction h v erie les conditions de Dirichlet an de sassurer de la convergence de la s erie de Fourier vers la fonction h. Ici, nous allons donc supposer que cest bien le cas... 1. La s erie de Fourier ne comportant que des cosinus, par cons equent, la fonction h est paire. 2. Gr ace ` a la parit e de la fonction h, la courbe repr esentative admet laxe des ordonn ees comme axe de sym etrie, par cons equent, nous pouvons d ej` a eliminer les courbes 1 et 4. La fonction h est p eriodique de p eriode 2 donc nous pouvons maintenant eliminer la courbe 3 qui repr esente une fonction p eriodique de p eriode 1. 3. Par lecture graphique, nous avons h(t) = t sur lintervalle [0; 1]. Gr ace ` a cette expression, nous avons donc que la fonction h est continue sur IR, de classe 1 C par morceaux, par cons equent, ` a laide du th eor` eme de Dirichlet, la s erie de Fourier de h converge en tout point de IR vers la fonction h. Document r eponse num ero 2 ` a joindre ` a la copie
1.0 0.5
1 0.5 1.0
1.0 0.5
1 0.5 1.0
A.BENHARI
127
Le but de cet exercice est de d eterminer les premiers coecients de Fourier et les principales harmoniques dun signal. Partie A Pour tout entier naturel n, on consid` ere les int egrales :
In =
2
cos(nx) dx et Jn =
0
x cos(nx) dx
1 1. Montrer que In = sin n . n 2 1 1 ` laide dune int + 2 cos n 2 2. A egration par partie, montrer que : Jn = sin n 2n 2 n 2 n 3. D eterminer I1 , I2 et I3 , puis J1 , J2 et J3 . Partie B Soit f la fonction num erique d enie sur IR, paire, p eriodique de p eriode 2 , telle que : si 0 t , f (t) = 2E t 2 si < t , f (t) = E 2 o` u E est un nombre r eel donn e, strictement positif. 1. Tracer, dans un rep` ere orthogonal, la repr esentation graphique de la fonction f sur lintervalle [ ; + ] (on prendra E = 2 uniquement pour construire la courbe repr esentant f ). 2. Soit a0 et pour tout entier naturel sup erieur ou egal ` a 1, an et bn les coecients de Fourier associ es ` a f. (a) Calculer a0 . (b) Pour tout n 1, donner la valeur de bn . 2E (c) En utilisant la partie A, v erier que pour tout n 1, an = 2 (2Jn + In ). Calculer a4k pour tout entier k 1. Partie C 1. D eterminer les coecients a1 , a2 , a3 . 2. Calculer F 2 , carr e de la valeur ecace de la fonction f sur une p eriode. On rappelle que dans le cas o` u f est paire, p eriodique de p eriode T , on a : 2 F = T
2
T 2
f 2 (t) dt
F 2 = a2 0 +
n=1
2 a2 n + bn 2
1 2 2 (a + a2 2 + a3 ). 2 1 P Calculer P , puis donner la valeur d ecimale arrondie au milli` eme du rapport 2 . F Ce dernier r esultat tr` es proche de 1, justie que dans la pratique, on peut n egliger les harmoniques dordre sup erieur ` a 3. Soit P le nombre d eni par P = a2 0 +
A.BENHARI 128
Exercice 2 Session 2007 On sint eresse ` a un syst` eme entr ee-sortie susceptible d etre contr ol e. Dans la partie A, on etudie le syst` eme en labsence de contr ole. Dans la partie B, on etudie le syst` eme soumis ` a un contr ole. Les parties A, B et C sont ind ependantes dans leurs r esolutions respectives. Partie A On consid` ere l equation di erentielle (E1 ) suivante : 1 y (t) + y (t) = 10 (E1 ) 2 o` u y d esigne une fonction d erivable de la variable r eelle t et une constante r eelle.
10 points
1. Montrer que la fonction h d enie pour tout nombre r eel t par h(t) = 10 est solution de l equation di erentielle (E1 ). 2. R esoudre l equation di erentielle (E1 ). 3. Montrer que la fonction f , solution de l equation di erentielle (E1 ) et qui v erie f (0) = 10 est 2t d enie sur IR par f (t) = e + 10 . 4. Calculer lim f (t) que lon note f .
t+
Partie B On rappelle que la fonction echelon unit e U est d enie par : U (t) = 0 si t < 0 U (t) = 1 si t 0 et quune fonction d enie sur IR est dite causale si elle est nulle pour tout nombre r eel strictement n egatif. On consid` ere la fonction causale g qui v erie la relation (E2 ) suivante :
t 1 g (t) + g (t) = 13 [10U (u) g (u)] du + (10 )U (t) 2 0 et la condition g (0) = 10.
(E2 )
On admet que la fonction g admet une transform ee de Laplace not ee G. 1. Montrer que la transform ee de Laplace I de la fonction i d enie par :
t
i(t) = 13
0
f (t) dt
2. En appliquant la transformation de Laplace aux deux membres de la relation (E2 ), d eterminer une expression de G(p). 2 10 . 3. V erier que G(p) = p (p + 1)2 + 52
A.BENHARI
129
4. Dans cette question, on va d eterminer lim g (t), que lon note g et qui est la valeur nale du
t+
signal repr esent e par la fonction g . pG(p). On rappelle que, dapr` es le th eor` eme de la valeur nale, g = lim +
p0
D eterminer g . 5. (a) D eterminer la transform ee de Laplace de la fonction qui ` a tout nombre r eel t associe et sin(5t)U (t). (b) En d eduire lexpression de g (t). Partie C Dans cette partie, on prend = 5. En annexe 1, ` a rendre avec la copie, on a repr esent e, sur lintervalle [0 ; +[, les courbes Cf et Cg repr esentatives des fonctions f et g d enies dans les parties A et B avec = 5. On admet ici que pour tout nombre r eel t positif ou nul : f (t) = 5e2t + 5 et g (t) = 10 2et sin(5t). On rappelle que f et g sont les limites respectives des fonctions f et g en +. On a donc : f = 5 et g = 10. f (t) f 1. (a) V erier que pour tout nombre r eel t positif ou nul on a : = e2t . f (b) Soit t1 le nombre r eel tel que : f (t) f f 0, 02 pour tout t t1 .
Calculer la valeur exacte de t1 , puis une valeur approch ee de t1 arrondie au dixi` eme. 2. Soit t2 le nombre r eel tel que : 0, 02 g (t) g g 0, 02 pour tout t t2 .
Graphiquement, d eterminer une valeur approch ee de t2 , arrondie au dixi` eme. Dans ce probl` eme, on a etudi e un syst` eme entr ee-sortie, dans la partie A libre de tout asservissement, puis dans la partie B contr ol e par une commande int egrale. On a montr e que gr ace ` a cette commande on peut stabiliser la sortie ` a la valeur 10 ind ependamment de la perturbation , au prix dune d et erioration du temps de r eponse du syst` eme et de lapparition doscillations amorties.
A.BENHARI
130
11
10
1 1
A.BENHARI
131
10 points
In = 1. In =
cos(nx) dx et Jn =
0
x cos(nx) dx
cos(nx) dx =
2
1 sin(nx) n
n 1 sin(n ) sin n 2
1 or, pour tout entier n, sin(n ) = 0, do` u In = sin n . n 2 u (x) = 1 u(x) = x , donc, , 2. En int egrant par parties, avec 1 v (x) = sin(nx) v (x) = cos(nx) n
2
Jn =
0
x sin(nx) x cos(nx) dx = n
0
2
1 n =
sin(nx) dx
0
n 1 = sin 0 + 2 cos(nx) 2n 2 n =
1 1 n n + 2 cos 2 sin 2n 2 n 2 n
= 0;
1 I3 = sin 3 3 2
1 3
1. f est d enie sur IR, paire, p eriodique de p eriode 2 , telle que : si 0 t , f (t) = 2E t 2 - 0 - si < t , f (t) = E 2 2 2 2. Soit a0 et pour tout entier naturel sup erieur ou egal ` a 1, an et bn les coecients de Fourier associ es ` a f. (a) Comme f est paire, a0 = 2 T
T /2
f (t) dt =
0
f (t) dt =
0
/2 0
2E t dt +
E dt
/2
3E 4
1, bn = 0.
A.BENHARI
132
1, et avec la pulsation =
T /2
2 = 1, T
/2 0
f (t) cos(nt) dt =
0
2E t cos(nt) dt +
E cos(nt) dt
/2
2E Jn + EIn
2E (2Jn + In ) 2 1, a4k = 1 cos (4k )2 2E (2J4k + I4k ). 2 4k 2 1 1 1 1 =0 2 = 0+ 16k 2 16k 2 (4k ) 1, a4k = 0.
On a alors, pour tout entier k De plus, dapr` es la partie A, J4k = et I4k = Partie C 1. a1 = a2 = sin 2.4k 4k 2 +
1 sin 4k 4k 2
1 2
+0
= 1 3 1
2E 2 = 4E 9 2 4E 2 t3 3 3
/2 0
a3 = 2.
1 6 9 2E t
2 F = T
2
f 2 (t) dt =
/2 0
dt +
E 2 dt =
/2
2E 2 E2 = 2 3
9E 2 10E 2 9E 2 1 16E 2 4E 2 16E 2 8E 2 1 2 2 = (a1 + a2 + a ) = + + + + + 2 3 2 16 2 4 4 81 4 16 4 81 4 . 3. 0, 6666 E 2 2E 2 P Comme F 2 = , on obtient donc, 2 0, 999. 3 F Ce dernier r esultat tr` es proche de 1, justie que dans la pratique, on peut n egliger les harmoniques dordre sup erieur ` a 3. P = a2 0 + Exercice 2 Session 2007 10 points
Partie A 1 (E1 ). On consid` ere l equation di erentielle (E1 ) suivante : y (t) + y (t) = 10 2 1 1 1. On a, pour tout r eel t, h (t) + h(t) = 0 + 10 = 10 , et ainsi la fonction h d enie 2 2 par h(t) = 10 est bien solution de l equation di erentielle (E1 ). 1 2. L equation homog` ene associ ee est : y (t) + y (t) = 0, et a pour solution y (t) = Ke2t , o` uK 2 est une constante r eelle quelconque. La solution g en erale s ecrit alors f (t) = h(t) + Ke2t = 10 + Ke2t .
A.BENHARI 133
3. f (0) = 10 10 + Ke20 = 10 K = , do` u, f (t) = 10 + e2t . Remarque : Comme la solution est donn ee dans l enonc e, et que la question est v erier que. . ., on peut simplement se contenter dans cette question de v erier que cette expression v erie f (0) = 10 et l equation (E1 ). 4. f = lim f (t) = lim 10 + e2t = 10 car lim eX = 0.
t+ t+ X +
Partie B On consid` ere la fonction causale g qui v erie la relation (E2 ) suivante :
t 1 g (t) + g (t) = 13 [10U (u) g (u)] du + (10 )U (t) 2 0 et la condition g (0) = 10. t t
(E2 )
1. i(t) = 130
0
U (t) dt 13
0
transform ee de Laplace de U (t). 130 G (p ) Ainsi, I (p) = 2 13 . p p 2. Dans le domaine de Laplace, l equation E2 s ecrit : 1 130 G (p ) 1 1 (pG(p) g (0)) + G(p) = I (p) + (10 ) = 2 13 + (10 ) 2 p p p p do` u, G (p ) et donc, G (p ) = 1 p 13 +1+ 2 p 130 + p(10 ) + 5p2 =2 p(p2 + 2p + 26) 1 130 +5 + (10 ) p2 p = 2p 130 + p(10 ) + 5p2 p2 + 2p + 26 p2 13 p +1+ 2 p 5 = 130 1 + (10 ) 2 p p
3. On a sous forme canonique : p2 + 2p + 26 = (p + 1)2 + 52 , et 10 2 10 (p2 + 2p + 26) 2p 5p2 + 10p + 130 p = 2 = G(p). = p (p + 1)2 + 52 p (p2 + 2p + 26) p (p2 + 2p + 26) 4. g = lim pG(p) = lim p + + 2p 2 10 10 = lim = 10 2 2 + p0 p0 p0 p (p + 1) + 5 (p + 1)2 + 52 5. (a) La transform ee de Laplace de la fonction d enie par et sin(5t)U (t) est H (p + 1), o` u H (p ) 5 , est la transform ee de Laplace de la fonction d enie par sin(5t)U (t), soit H (p) = 2 p + 52 5 et donc la transform ee de Laplace de la fonction et sin(5t)U (t) est . (p + 1)2 + 52 2 t e sin(5t)U (t). (b) On a donc, g (t) = 10U (t) 5
Partie C Dans cette partie, on prend = 5. On admet ici que pour tout nombre r eel t positif ou nul : f (t) = 5e2t + 5 et g (t) = 10 2et sin(5t). On rappelle que f et g sont les limites respectives des fonctions f et g en +. On a donc : f = 5 et g = 10.
A.BENHARI 134
1. (a) Pour tout nombre r eel t positif ou nul on a : (b) f (t) f 0, 02 e2t f ln 0, 02 Ainsi, t1 = 1, 96 2 g (t) g 2. On cherche t2 tel que 2% g (1 2%)g cest-` a-dire 9, 8 Soit t2 le nombre r eel tel que : 0, 02 g (t) g g g (t2 )
0, 02 2t
2% 2%g g (t2 )
g (t) g
(1 + 2%)g 10, 2
0, 02 pour tout t
t2 .
11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 1
A.BENHARI 135
2 t2
Cet exercice se compose de trois parties qui peuvent etre trait ees ind ependamment lune de lautre. On sint eresse aux requ etes re cues par le serveur web dune grande entreprise, provenant de clients dispers es sur le r eseau Internet. La r eception de trop nombreuses requ etes est susceptible dengendrer des probl` emes de surcharge du serveur. Partie A : Dans cette partie, on sint eresse au nombre de requ etes re cues par le serveur, au cours de certaines dur ees jug ees critiques. On d esigne par un nombre r eel strictement positif. On appelle X la variable al eatoire qui prend pour valeurs le nombre de requ etes re cues par le serveur dans un intervalle de temps de dur ee (exprim ee en secondes). La variable al eatoire X suit une loi de Poisson de param` etre = 500 . 1. Dans cette question, on sint eresse au cas o` u = 0, 01. D eterminer la probabilit e que le serveur re coive au plus une requ ete au cours dune dur ee de 0,01 s. En expliquant votre d emarche, d eterniner le plus petit entier naturel n0 tel que p (X > n0 ) < 0, 05. 2. Dans cette question, on sint eresse au cas o` u = 0, 2. On rappelle que la loi de Poisson de param` etre = 100 peut etre approch ee par la loi normale de moyenne = 100 et d ecart type = 10. En utilisant cette approximation, calculer : (a) la probabilit e P (X > 120) ; (b) une valeur approch ee du nombre r eel positif a tel que P (100 a Partie B : Dans cette partie, on consid` ere : dune part, que la probabilit e pour le serveur de conna tre des dysfonctionnements importants au cours dune journ ee donn ee est p = 0, 01 ; dautre part, que des dysfonctionnements importants survenant au cours de journ ees distinctes constituent des ev` enements al eatoires ind ependants. 1. On appelle Y la variable al eatoire correspondant au nombre de jours o` u le serveur conna t des dysfonctionnements importants au cours dun mois de 30 jours. (a) On admet que la variable al eatoire Y suit une loi binomiale. Pr eciser les param` etres de cette loi. 3 (b) Calculer, ` a 10 pr` es, la probabilit e que le serveur connaisse au plus 2 jours de dysfonctionnements importants pendant un mois. 2. On appelle Z la variable al eatoire correspondant au nombre de jours o` u le serveur conna t des dysfonctionnements importants au cours dune ann ee de 365 jours. (a) Donner, sans justication, la loi de probabilit e de la variable al eatoire Z . (b) Donner lesp erance math ematique et l ecart type de la variable al eatoire Z . Partie C : Dans cette partie. on sint eresse ` a la dur ee s eparant deux requ etes successives re cues par le serveur. On appelle T la variable al eatoire qui prend pour valeurs les dur ees (exprim ees en secondes) s eparant larriv ee de deux requ etes successives sur le serveur.
A.BENHARI 136
100 + a) = 0, 99.
1. On d esigne par t un nombre r eel positif. La probabilit e que T prenne une valeur inf erieure ou
t
t) =
0
500e500x dx.
t) en fonction de t.
(b) En d eduire la valeur de t pour laquelle P (T t) = 0, 95. On donnera la valeur exacte puis une valeur approch ee au milli` eme de seconde. 2. (a) Calculer, ` a laide dune int egration par parties, lint egrale
t
I (t) =
0
500xe500x dx.
(b) D eterminer la limite m de I (t) quand t tend vers +. Le nombre m est lesp erance math ematique de la variable al eatoire T . Il repr esente la dur ee moyenne s eparant la r eception de deux requ etes successives. Commentaire : Ce mod` ele, tr` es simple, int eresse les concepteurs de syst` emes dinformation ou de t el ecommunication car il fournit des evaluations de certaines performances dun syst` eme, en particulier au sens du sc enario du pire des cas. Exercice 2 10 points
Dans cet exercice, on etudie un syst` eme entr ee-sortie dont la sortie est mod elis ee par la fonction vs solution de l equation di erentielle :
(t) + vs (t) = ve (t) vs
(1)
o` u est une constante strictement positive et ve mod elise l etat impos e en entr ee du syst` eme. La partie A propose de r esoudre directement l equation di erentielle (1) pour une fonction ve particuli` ere. Dans la partie B, on se propose d etudier la fonction de transfert du syst` eme dans le domaine de Laplace. Enin, la partie C a pour objectif de tracer le lieu de cette fonction de transfert (diagramme de Black). Partie A : Dans cette partie, on consid` ere que ve (t) = 2 pour tout r eel t. L equation di erentielle s ecrit alors :
vs (t) + vs (t) = 2
(2)
1. D eterminer la fonction constante h solution de l equation di erentielle (2). 2. D eterminer la solution g en erale de l equation di erentielle (2). 3. En d eduire lexpression de la fonction vs solution de l equation di erentielle (2) et qui v erie la condition initiale vs (0) = 0. 4. On consid` ere dans cette question que = 0, 5. Dresser le tableau de variation de la fonction vs et tracer sa courbe repr esentative. Partie B : On suppose que le syst` eme est initialement au repos (i.e. que vs est une fonction causale et que vs (0) = 0) et que les fonctions vs et ve admettent des transform ees de Laplace, que lon notera respectivement Vs et Ve . 1. Appliquer la transform ee de Laplace ` a l equation di erentielle (1). V s (p ) 2. En d eduire lexpression de la fonction de transfert H (p) = . V e (p )
A.BENHARI 137
3. On pose p = j et s = . Ecrire la fonction de transfert H (j ) sous la forme H (j ) = h(s) = x(s) + jy (s). Partie C : 1 1 + s2 , s [0; +[. Soit (C ) la courbe d enie par la repr esentation param etrique y (s) = s 1 + s2 1. Calculer x(0) et y (0), et d eterminer les limites des fonctions x et y en +. x(s) = 2. Calculer les d eriv ees des fonctions x et y , puis etablir le tableau des variations conjointes de x et y . 3. On note A le point de la courbe lorsque s = 0, et B le point de la courbe lorsque s = 1. D eterminer les coordonn ees des points A et B . Pr eciser la direction de la tangente ` a la courbe (C ) aux points A et B . 4. Tracer alors, en utilisant tous les r esultats pr ec edents, la courbe (C ).
A.BENHARI
138
10 points
k . Or, pour = 500 = 5, on a, dapr` es la table donnant les k ! k =n0 +1 probabilit es pour la loi de Poisson : P (X 14) = 0, P (X = 13) = 0, 001, P (X = 12) = 0, 003, P (X = 11) = 0, 008, P (X = 10) = 0, 018, P (X = 9) = 0, 036, On a donc P (X > 9) = 0, 03 < 0, 05 tandis que P (X > 8) = 0, 086 > 0, 5. Ainsi, le plus petit entier recherch e est n0 = 9. X 100 X 100 2. (a) P (X > 120) = P > 2 , o` u la variable al eatoire suit une loi normale 10 10 centr ee r eduite. On trouve alors la probabilit e recherch ee dans la table de la loi normale : X 100 > 2 = 1 (2) 1 0, 9772 = 0, 0228 P (X > 120) = P 10 X 100 a a a (b) P (100 a X 100 + a) = P = 0, 99. = 1 + 2 10 10 10 10 a On cherche donc a tel que = 0, 995, soit, en utilisant la table de la loi normale : 10 a 2, 575 a 25, 75. 10 P (X > n0 ) = e Partie B : 1. On appelle Y la variable al eatoire correspondant au nombre de jours o` u le serveur conna t des dysfonctionnements importants au cours dun mois de 30 jours. (a) Y suit une loi binomiale de param` etres n = 30 et p = 0, 01. (b) P (Y 2) = P (Y = 0) + P (Y = 1) + P (Y = 2)
0 0 1 1 2 2 = C30 p (1 p)30 + C30 p (1 p)29 + C30 p (1 p)28 29 28 = 0, 9930 + 30 0, 01 0, 9929 + 0, 012 0, 9928 2 0, 778
2. (a) de m eme que la variable al eatoire Y , Z suit une loi binomiale, de param` etres n = 365 et p = 0, 01. (b) Lesp erance math ematique de Z est np = 3, 65 et son ecart type = npq soit = 365 0, 01 0, 99 1, 90.
A.BENHARI 139
Partie C : Dans cette partie. on sint eresse ` a la dur ee s eparant deux requ etes successives re cues par le serveur. On appelle T la variable al eatoire qui prend pour valeurs les dur ees (exprim ees en secondes) s eparant larriv ee de deux requ etes successives sur le serveur. 1. On d esigne par t un nombre r eel positif. La probabilit e que T prenne une valeur inf erieure ou
t
t) =
0
500e500x dx.
t 0
t) =
0
500e500x dx = e500x
t) = 0, 95 e500t + 1 = 0, 95 t =
t
I (t) =
0
500x e
500x
dx =
0
t 0
u (x) v (x) dx
t
e500x dx
t
1 500x = te + e 500 0 1 1 500t 500t e + = te 500 500 1 500t = (500t + 1)e +1 500 (b) Comme lim e500t = 0 et lim te500t = 0, on a donc, m = lim I (t) =
t+ t+ t+
1 , 500 10 points
Exercice 2
Dans cet exercice, on etudie un syst` eme entr ee-sortie dont la sortie est mod elis ee par la fonction vs solution de l equation di erentielle :
vs (t) + vs (t) = ve (t)
(1)
o` u > 0 et ve mod elise l etat impos e en entr ee du syst` eme. Partie A : Dans cette partie, on consid` ere que ve (t) = 2 pour tout r eel t. L equation di erentielle s ecrit alors :
vs (t) + vs (t) = 2
(2)
1. h(t) = k IR est solution de (2) si et seulement si h + h = 2 0 + k = 2 k = 2. 2. La solution de l equation homog` ene y + y = 0 est y (t) = Ket/ , K IR. La solution g en erale de l equation di erentielle est donc, vs (t) = 2 + Ket/ . 3. vs (0) = 0 2 + K = 1 K = 1, et donc, vs (t) = 2 1 et/ . 2 4. On consid` ere dans cette question que = 0, 5, et alors : vs (t) = 2 (1 e2t ). On a donc, pour tout t IR, vs (t) = 4e2t > 0 car eu > 0 pour tout u IR. La fonction vs est donc strictement croissante sur IR+ .
A.BENHARI 140
1 1 2 3 4
Partie B : On suppose que les fonctions vs et ve admettent des transform ees de Laplace, que lon notera respectivement Vs et Ve . 1. pVs (p) vs (0) + Vs (p) = Ve (p), or vs (0) = 0, do` u, Vs (p) ( p + 1) = Ve (p). 1 V s (p ) = . 2. On en d eduit la fonction de transfert : H (p) = V e (p ) p + 1 1 x(s) = 1 1 js 1 + s2 3. H (j ) = h(s) = = = x ( s ) + jy ( s ) avec 1 + js 1 + s2 y (s) = s 1 + s2 1. x(0) = 1 et y (0) = 0. Les fonctions x et y sont des fractions rationnelles, et donc, leur limite en + est egale ` a celle du rapport de leurs termes de plus haut degr e: 1 lim x(s) = lim 2 = 0 s + s + s 1 s =0 lim y (s) = lim 2 = lim s s + s + s + s 2. s x (s)
Partie C :
2s x(s) (1 + s2 )2 do` u , s2 1 (1 + s2 ) + 2s2 = y (s ) = (1 + s2 )2 (1 + s2 )2 y (s ) x (s ) = y (s ) 3. Lorsque s = 0, x(0) = 1 et y (0) = 0, do` u A(1; 0). 1 1 et y (1) = , do` uB 2 ; 1 Lorsque s = 1, x(1) = 1 . 2 2 2
0 0 1
1
1 2
+ 0
0 1 2 0 |
0 0
1 4.
+
1 2
1 A
En A, x (0) = 0 et y (0) = 1 ; ainsi, la tangente en A O est verticale. En B , x (1) = 0 et y (1) = 0 ; ainsi la tangente en B est horizontale. 1 2
A.BENHARI
141
Une entreprise fabrique des pi` eces. Ces pi` eces sont consid er ees comme conformes si leur longueur est comprise entre 79, 8 mm et 80, 2 mm. 1. On note L la variable al eatoire qui, ` a chaque pi` ece fabriqu ee, associe sa longueur en mm. On admet que la variable L suit une loi normale de moyenne 80 et d ecart type 0, 0948. On pr el` eve une pi` ece au hasard dans la production. D eterminer, en utilisant la table de la loi normale centr ee r eduite, la probabilit e que cette pi` ece soit conforme. 2. On admet que si on pr el` eve, au hasard, une pi` ece dans la production, la probabilit e que cette pi` ece ne soit pas conforme, est p = 0, 035. (a) On note X , la variable al eatoire repr esentant le nombre de pi` eces d efectueuses dans un lot de 100 pi` eces. Les pi` eces sont pr elev ees au hasard et le tirage est assimil e` a un tirage avec remise. Justier que X suit une loi binomiale de param` etre n = 100 et p = 0, 035. (b) Le tableau ci-dessous, donne la probabilit e des ev` enements X = k pour k variant de 0 ` a 9, ` a lexception de l ev` enement X = 2.
k P (X = k ) 0 0,0284 1 0,1029 2 3 0,2188 4 0,1924 5 0,1340 6 0,0770 7 0,0375 8 0,0158 9 0,0059
On consid` ere les ev` enements : A : le nombre de pi` eces d efectueuses du lot est egal ` a 2 ; B : le nombre de pi` eces d efectueuses du lot est au moins egal a ` 2 . Calculer P (A) au dix milli` eme pr` es, puis P (B ) au milli` eme pr` es. (c) Un lot de 100 pi` eces est envoy e` a un client, le lot est accept e sil contient au plus 4 pi` eces d efectueuses. En utilisant le tableau ci-dessus, d eterminer au milli` eme pr` es, la probabilit e que le client refuse ce lot. (d) En utilisant le tableau ci-dessus, d eterminer la plus petite valeur enti` ere n telle que : P (X > n) < 0, 03 3. Lentreprise souhaite am eliorer la qualit e de la production. Pour cela on projette de changer le processus de fabrication des pi` eces. On d enit alors une nouvelle variable L1 qui ` a chaque pi` ece ` a construire selon le nouveau processus associera sa longueur en mm. La variable al eatoire L1 suit une loi normale de moyenne m = 80 et d ecart type . D eterminer pour que, en prenant une pi` ece au hasard dans la future production, la probabilit e dobtenir une pi` ece conforme soit egale ` a 0, 99. Exercice 2 Session 2006 9 points Les parties A et B sont ind ependantes. Partie A Soient et deux nombres r eels. Soit f une fonction p eriodique de p eriode 1, d enie sur lintervalle [0 ; 1[ par f (t) = t + . On appelle a0 , an et bn les coecients de Fourier associ es ` a la fonction f .
A.BENHARI 142
1. Montrer que a0 =
+ . 2 pour tout nombre entier naturel n non nul. 2. Montrer que bn = n On admet que an = 0 pour tout entier naturel n non nul.
3. On se propose de d eterminer les nombres r eels et pour que le d eveloppement S en s erie de + 1 Fourier de la fonction f soit d eni pour tout nombre r eel t par S (t) = sin(2nt). n n=1 1 (a) D eterminer les nombres r eels et tels que a0 = 0 et bn = . n En d eduire lexpression de la fonction f . (b) Repr esenter la fonction f sur lintervalle [2 ; 2] dans un rep` ere orthogonal.
Partie B On veut r esoudre l equation di erentielle : s(t) + s(t) = f (t) On admet que lon obtient une bonne approximation de la fonction s en rempla cant f (t) par les premiers termes du d eveloppement en s erie de Fourier de la fonction f obtenus dans la partie A, cest-` a-dire par : 1 sin(2t) + sin(4t) 2 Soit (E) l equation di erentielle : s(t) + s(t) = sin(2t) + 1 sin(4t) 2
1. V erier que la fonction s1 d enie pour tout nombre r eel t par : s1 (t) = 1 1 sin(4t) sin(2t) + 2 1 4 2(1 16 2 )
est solution de l equation di erentielle (E). 2. R esoudre l equation di erentielle (E). Exercice 3 Soit C la courbe d equation param etrique : x(t) = (t + 1)et y (t) = t2 et , t IR 4 points
2. Dresser le tableau des variations conjointes de x et y . 3. Pr eciser les coordonn ees du point A de la courbe de param` etre t = 0, et le point B de la courbe de param` etre t = 2. Pr eciser la tangente en B . 4. D eterminer les coordonn ees du point dintersection de la courbe C avec laxe des ordonn ees. 5. Tracer la courbe C .
A.BENHARI
143
2. On admet que si on pr el` eve, au hasard, une pi` ece dans la production, la probabilit e que cette pi` ece ne soit pas conforme, est p = 0, 035. (a) On r ep` ete n = 100 tirages successifs dune pi` ece et la variable al eatoire X compte le nombre de pi` eces d efectueuses. La probabilit e qu` a un tirage la pi` ece soit d efectueuse est p = 0, 035. Ces tirages sont donc des exp eriences de Bernoulli, dont le succ` es est que la pi` ece soit d efectueuse. De plus ces tirages sont identiques (car on assimile les tirages ` a des tirages avec remise) et ind ependants entre eux. La variable al eatoire X suit donc une loi binomiale de param` etre n = 100 et p = 0, 035. 100 99 2 0, 0352 0, 96598 0, 1847 (b) P (A) = P (X = 2) = C100 p2 (1 p)98 = 2 P (B ) = P (X 2) = 1 (P (X = 0) + P (X = 1)) = 1 (0, 0284 + 0, 1029) = 0, 869 (c) Le client refuse le lot avec la probabilit e: P (X > 4) = 1 (P (X = 0) + P (X = 1) + P (X = 2) + P (X = 3) + P (X = 4)) = 0, 273 (d) En utilisant le tableau ci-dessus, d eterminer la plus petite valeur enti` ere n telle que : P (X > n) < 0, 03
P (X > n) = 1 (P (X = 0) + P (X = 1) + + P (X = n)) On a : P (X > 6) = 1 (P (X = 0) + P (X = 1) + + P (X = 6)) = 0, 0618 > 0, 03 et P (X > 7) = 1 (P (X = 0) + P (X = 1) + + P (X = 7)) = 0, 0243 < 0, 03 ainsi, la plus petite valeur de n est n = 7. 3. On doit avoir, P (79, 8 soit, 2 L1 80, 2) = 0, 99 P 79, 8 80 L1 80 80, 2 80 = 0, 99
0, 2 0, 2 1 + 0, 99 1 = 0, 99 = = 0, 995 2 Or, dapr` es la table de la loi normale centr ee r eduite, (t) = 0, 995 t 2, 575, do` u, 0, 2 0 , 2 = 2, 575 = 0, 078. 2, 575
A.BENHARI 144
Exercice 2 Session 2006 9 points Les parties A et B sont ind ependantes. Partie A f est la fonction p eriodique de p eriode 1, d enie sur lintervalle [0 ; 1[ par f (t) = t + . 1 1. a0 = T t2 f (t) dt = (t + ) dt = + t 2 0 0 2 2. On a T = 1, donc la pulsation = = 2 , et : T bn = 2 T
T T 1 1
=
0
+ 2
f (t) sin(nt) dt = 2
0 1 0 1
(t + ) sin(2nt) dt sin(2nt) dt
0
= 2
0
t sin(2nt) dt + 2
On int` egre par parties la premi` ere int egrale, avec soit :
0 1
u=t = v = sin(2nt)
1 1
u = 1 v= 1 cos(2nt) 2n
t cos(2nt) t sin(2nt) dt = 2n
0 0
1 cos(2nt) dt 2n
1
1 1 1 = cos(2n) + 0 + sin(2nt) 2n 2n 2n 0 1 1 cos(2n) + 2 2 (sin(2n) sin(0)) = 2n 4 n Or, pour tout entier n, cos(2n) = cos(0) = 1 et sin(2n) = sin(0) = 0, ainsi,
1
t sin(2nt) dt = De plus,
1 0 0
1 2n
1 cos(2nt) sin(2nt) dt = 2n
=
0
Au total, on a donc :
1 1
bn = 2
0
t sin(2nt) dt + 2
0
sin(2nt) dt = 2
1 + 2 0 = 2n n
3. On se propose de d eterminer les nombres r eels et pour que le d eveloppement S en s erie de + 1 Fourier de la fonction f soit d eni pour tout nombre r eel t par S (t) = sin(2nt). n n=1 + =0 a0 = 0 2 1 (a) = 1 bn = n n n = 2 = On a alors, f (t) = t + . 2 (b)
2
1
2
A.BENHARI
145
Partie B Soit (E) l equation di erentielle : s(t) + s(t) = sin(2t) + 1. On calcule les d eriv ees premi` ere et deuxi` eme de s1 : s1 (t) =
1 sin(4t). 2
4 2 16 2 sin(2 t ) sin(4t) 2 2) 1 4 2(1 16 On a alors, 4 2 1 16 2 1 s1 (t) + s1 (t) = sin(4t) + sin(4t) sin(2 t ) sin(2t) + 2 2 2 1 4 2(1 16 ) 1 4 2(1 16 2 ) 1 4 2 1 16 2 sin(4t) = sin(2 t ) + 1 4 2 2(1 16 2 ) 1 = sin(2t) + sin(4t) 2 s 1 (t) = La fonction s1 v erie donc bien l equation di erentielle (E ). 2. L equation homog` ene associ ee est : s (t) + s(t) = 0. Son equation caract eristique est : r 2 + 1 = 0 r = j . La solution g en erale de cette equation homog` ene est donc : s2 (t) = A sin(t) + B cos(t), A et B etant deux constantes r eelles quelconques. La solution g en erale de l equation di erentielle est donc, y (t) = s1 (t) + s2 (t) Exercice 3 4 points t x(t) = (t + 1)e Soit C la courbe d equation param etrique : y (t) = t2 et x x (t)
0 0 | 1
2 |
1.
x (t) = tet
x(t) 2.
0 0 |
3e2 4e2
y (t) = tet (2 t)
y (t) y (t)
+ 0 | 5.
3. Il y a deux points particuliers : en t = 0, A(1; 0). En t = 2, B (3e2 ; 4e2 ), soit environ, B (0, 41; 0, 54). De plus, x (2) = 0 et y (2) = 0 : la tangente en B est horizontale. 4. La courbe C coupe laxe des ordonn ees au point I tel que x(t) = 0 (t + 1)et = 0 t = 1, et donc, y (t) = y (1) = e 2, 78. Les coordonn ees du point dintersection de la courbe avec laxe des ordonn ees sont donc I (0; e).
B
1 2
O
A.BENHARI 146
On consid` ere un circuit compos e dune r esistance et dun condensateur repr esent e par le sch ema ci-dessous. R
s repr esente la tension entre les bornes du condensateur lorsque le circuit est aliment e par une source de tension v et parcouru par un courant i. Les fonctions s et v sont li ees par l equation di erentielle suivante : RCs (t) + s(t) = v (t).(1) De plus, on suppose que s(t) = 0, pour tout nombre r eel t n egatif ou nul. 3 Pour tout lexercice on consid` ere que R = 250 10 et C = 20 109 F. On rappelle que la fonction echelon unit e U est d enie par : U (t) = 0 si t < 0 U (t) = 1 si t 0. Les parties A, B et C de lexercice peuvent etre trait ees ind ependamment. Partie A : QCM Cette partie est un questionnaire ` a choix multiples constitu e de quatre questions ind ependantes. Pour chaque question, quatre r eponses sont propos ees, une seule est exacte. Le candidat portera sur la copie, sans justication, le num ero de chaque question suivi de la r eponse choisie. Une bonne r eponse rapporte 1 point, une r eponse incorrecte ou labsence de r eponse nenl` eve pas de point. 1. La fonction f est un cr eneau repr esent e par le sch ema suivant : 10
1 f (t) est d eni par : 10U (t 1) 10U (t) 10 [U (t) U (t 1)] U (t) U (t 1)
A.BENHARI
147
2. On note V et S les transform ees de Laplace respectives des fonctions v et s. + On pr ecise que s (0 ) = 0. Les transform ees de Laplace V et S sont telles que : 1 1 V (p ) s(t) = V (p) 1 + 0, 005p 1 + 0, 005p2 0, 005 V (p ) S (p) = (10, 005)V (p) S (p ) = 0, 005 + p 3. Dans cette question, on suppose que v (t) = 2 pour tout nombre r eel t positif ou nul. L equation di erentielle (1) s ecrit alors : S (p ) = 0, 005s(t) + s(t) = 2. Pour tout nombre r eel t positif ou nul, la solution g en erale s de l equation di erentielle (1) est d enie, k etant une constante r eelle, par : s(t) = k e200t + 2t s(t) = k e200t + 2 Partie B : simulation num erique Pour simuler le fonctionnement du circuit, on approche la tension dentr ee v par un signal discret causal x et la tension de sortie s par un signal discret causal y . Un pas de discr etisation Te etant choisi, les signaux x et y v erient, pour tout nombre entier n, l equation : y (n) y (n 1) + y (n) = x(n). Te 1. Dans toute la suite de lexercice, on choisit Te = 0, 5 103 s. Montrer que l equation (2) s ecrit alors : 0, 005 11y (n) 10y (n 1) = x(n). 2. On suppose d esormais que x(n) = 2e(n) o` u e est l echelon unit e causal discret d eni par e(n) = 1 pour tout entier naturel n. (a) Montrer que la transform ee en Z du signal discret y , not ee Y (z ), v erie : 2 Y (z ) = z 11 (b) V erier que : 10z . 10 z 11 (c) En d eduire lexpression de Y (z ) sous forme dune somme. Y (z ) = 3. (a) Exprimer y (n) en fonction de n, pour tout nombre entier naturel n. (b) Calculer la limite de y (n) quand n tend vers +. Partie C On admet que y (n) = 2 2
A.BENHARI
(2)
z 10 (z 1) z 11
2 11z 11 z 1
10 11
n+1
.
148
1. Compl eter le tableau de valeurs du signal num erique y gurant sur le document r eponse num ero 1. Les r esultats seront arrondis au centi` eme. 2. Repr esenter graphiquement le signal num erique y sur la gure 1 du document r eponse num ero 1.
9 points
Le but de cet exercice est d etablir, avec un minimum de calculs, le d eveloppements en s erie de Fourier de fonctions p eriodiques rencontr ees en electricit e. 1. On consid` ere un entier n strictement positif. Montrer que :
1
t cos(nt) dt =
0 1
cos(n ) 1 . n2 2
cos(n ) . n 0 2. On consid` ere la fonction f d enie sur IR, p eriodique de p eriode 2, telle que : Pour la suite de lexercice, on admet que : sin(nt) dt = f (t) = t sur [0 ; 1[ . f (t) = 0 sur [1 ; 2[ (a) En utilisant le document r eponse no 2, ` a rendre avec la copie, tracer la courbe Cf repr esentative de la fonction f sur lintervalle [4 ; 4]. (b) On appelle Sf la s erie de Fourier associ ee ` a la fonction f . On note
+
Sf (t) = a0 +
i=1
Calculer a0 . Donner les valeurs des coecients an et bn , et en d eduire que : Sf (t) = 1 + 4 n=1
+
2 e =
1 2 0
(f (t))2 dt.
Tab. 1: (e) Donner une valeur approch ee ` a 103 pr` es du nombre r eel A d eni par : a2 0 A= 1 + 2
3 2 a2 n + bn n=1 2 e
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149
3. Soit g la fonction d enie sur IR, p eriodique de p eriode 2, dont la courbe repr esentative Cg est trac ee sur lintervalle [4 ; 4] dans le document r eponse no 2. On admet que le d eveloppement en s erie de Fourier Sg associ e` a la fonction g , est d eni par Sg (t) = Sf (t). Justier que : Sg (t) = 1 + 4 n=1
+
4. Soit h et k les fonctions d enies sur IR, p eriodiques de p eriode 2, telles que : h(t) = f (t) + g (t) et k (t) = f (t) g (t) pour tout nombre t. (a) Sur le document r eponse no 3, ` a rendre avec la copie, tracer les courbes Ch et Ck repr esentatives des fonctions h et k sur lintervalle [4 ; 4]. (b) On admet que les d eveloppements en s erie de Fourier Sh et Sk associ es respectivement aux fonctions h et k , sont d enis par : Sh (t) = Sf (t) + Sg (t) et Sk (t) = Sf (t) Sg (t). D eterminer les coecients de Fourier associ es respectivement aux fonctions h et k .
Document r eponse num ero 1 ` a joindre ` a la copie n y (n) 0 1 0,35 2 3 4 5 0,87 6 7 8 1,15 9 10 1,30
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152
De plus, on suppose que s(t) = 0, pour tout nombre r eel t n egatif ou nul.
3. La solution de l equation sans second membre 0, 005s(t) + s(t) = 0 est s1 (t) = ket/0,005 = ke200t . De plus s2 (t) = 2 est une solution particuli` ere de l equation, et donc, au nal, la solution g en erale s ecrit : s(t) = s1 (t) + s2 (t) = ke200t + 2 . Partie B : simulation num erique Pour simuler le fonctionnement du circuit, on approche la tension dentr ee v par un signal discret causal x et la tension de sortie s par un signal discret causal y . Un pas de discr etisation Te etant choisi, les signaux x et y v erient, pour tout nombre entier n, l equation : 0, 005 y (n) y (n 1) + y (n) = x(n). Te (2)
1. Dans toute la suite de lexercice, on choisit Te = 0, 5.103 s. L equation s ecrit 0, 005 0, 005 + 1 y (n) y (n 1) = x(n) Te Te soit, avec 0, 005 = 10, Te
2. On suppose d esormais que x(n) = 2e(n) o` u e est l echelon unit e causal discret d eni par e(n) = 1 pour tout entier naturel n.
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En appliquant la transform ee en z ` a l equation r ecurrente pr ec edente, on obtient : 11Y (z ) 10z 1 Y (z ) = X (z ) = (b) V erier que : 2 11z 11 z 1 10z . 10 z 11 z 10 Y (z ) 11 z1 z = z Y (z ) = z1 z
Y (z ) =
(c) En d eduire lexpression de Y (z ) sous forme dune somme. (b) Calculer la limite de y (n) quand n tend vers +. Partie C On admet que y (n) = 2 2 10 11
n+1
1. Compl eter le tableau de valeurs du signal num erique y gurant sur le document r eponse num ero 1. Les r esultats seront arrondis au centi` eme. 2. Repr esenter graphiquement le signal num erique y sur la gure 1 du document r eponse num ero 1.
10 points
Sp ecialit es CIRA, Electrotechnique, G enie optique, Syst` emes electroniques, TPIL Dans cet exercice, on se propose d etudier dans la partie A une perturbation dun signal continu et, dans la partie B, la correction de cette perturbation par un ltre analogique. Partie A Dans cet exercice, on note une constante r eelle appartenant ` a lintervalle [0 ; 2 ] et on consid` ere les fonctions f et g d enies sur lensemble IR des nombres r eels, telles que : pour tout nombre r eel t, f (t) = 1 ; la fonction g est p eriodique de p eriode 2 et : g (t) = 0 si 0 g (t) = 1 si Pour tout nombre r eel t, on pose : h(t) = f (t) g (t) La fonction h ainsi d enie repr esente la perturbation du signal. t< t < 2
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154
1. Les courbes repr esentatives des fonctions f et g sont trac ees sur le document r eponse no 2. (gures 1 et 2). Sur la gure 3 du document r eponse no 2, tracer la repr esentation graphique de la fonction h. 2. On admet que la fonction h est p eriodique de p eriode 2 . Pour tout nombre r eel t, on d enit la s erie de Fourier S (t) associ ee ` a la fonction h par
+
S (t) = a0 +
n=1
(a) D eterminer a0 . (b) Soit n un nombre entier sup erieur ou egal ` a 1. Calculer
cos(nt) dt
0
(c) Montrer que pour tout nombre entier n sup erieur ou egal ` a 1, 1 (1 cos(n )). n 3. Soit n un nombre entier naturel. On associe ` a n le nombre r eel An tel que : A0 = a0 bn = An =
2 a2 n + bn si n est un nombre entier sup erieur ou egal ` a 1. 2 Montrer que, pour tout entier n sup erieur ou egal ` a 1, on a : 1 An = 1 cos(n ). n On suppose, pour toute la suite de lexercice, que = . 4 o 4. Compl eter le tableau 1 du document r eponse n 3 avec des valeurs approch ees ` a 105 pr` es.
1 2
[h(t)]2 dt.
0
A2 n.
P pr` es du quotient 2 . he
. 2
On consid` ere la fonction de transfert H d enie, pour tout nombre complexe p di erent de H (p ) = 3 . 2p + 3
3 par : 2
On d enit la fonction r , pour tout nombre r eel positif , par : r ( ) = |H (j )|. Le but de cette partie est de d eterminer le spectre damplitude du signal, not e k , obtenu en ltrant la perturbation h au moyen dun ltre dont la fonction de transfert est H . 3 . 1. Montrer que r ( ) = 9 + 4 2 2. Pour tout nombre entier naturel n, on d enit le nombre r eel positif Bn par : Bn = r (n) An , o` u An est le nombre r eel positif d eni dans la question 3 de la partie A. Compl eter le tableau 2 du document r eponse no 3, avec des valeurs approch ees ` a 105 pr` es. Le spectre damplitude du signal ltr e k est donn e par la suite des nombres r eels Bn . 3. La gure 4 sur le document r eponse no 3 donne le spectre damplitude de la perturbation h, cest-` a-dire une repr esentation graphique de la suite des nombres r eels An . Sur la gure 5 du document r eponse no 3, on a commenc e de m eme ` a repr esenter la suite des nombres r eels Bn . Compl eter cette repr esentation graphique ` a laide du tableau de valeurs no 2 du document r eponse no 3.
2 0,051 6. 4. Une valeur approch ee ` a 104 pr` es du carr e de la valeur ecace du signal k est ke 3
2 Bn .
Q . 2 ke
On a etudi e le spectre de Fourier dune perturbat on dun signal. On ne peut pas n egliger les raies de hautes fr equences de ce spectre. Le ltrage dissipe une part importante de l energie de la perturbation et les raies de hautes fr equences de la perturbation ltr ee sont n egligeables.
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Document r eponse num ero 1 ` a joindre ` a la copie n y (n) 0 1 0,35 2 3 4 5 0,87 6 7 8 1,15 9 10 1,30
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157
Document r eponse no 2, ` a rendre avec la copie (exercice 1) Figure 1 : courbe repr esentative de f 1
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158
Document r eponse no 3, ` a rendre avec la copie (exercice 1) Tableau 1 n An n An 0 0,125 00 8 1 0,172 27 9 0,019 14 2 10 0,031 83 3 0,138 63 11 0,037 81 Tableau 2 n Bn n Bn 0 8 0,000 00 1 0,143 34 9 0,003 15 2 10 0,004 72 3 0,062 00 11 0,005 11 4 0,039 52 12 5 0,023 90 13 0,003 87 6 0,012 87 14 0,002 42 7 0,005 16 15 0,001 14 4 12 5 0,083 18 13 0,031 99 6 0,053 05 14 0,022 74 7 0,024 61 15 0,011 48
Figure 4 0,20 0,18 0,16 0,14 0,12 0,10 0,08 0,06 0,04 0,02 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Figure 5 0,20 0,18 0,16 0,14 0,12 0,10 0,08 0,06 0,04 0,02 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
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(b) P (15 h X 15 + h) = 0, 95
= P
h = 1, 96 h 0, 686 0, 35
(c) Il y a 95 % de chances quune pi` ece fabriqu ee avec cette machine r egl ee ainsi ait une epaisseur qui s ecarte de moins de h 0, 686 mm de la valeur moyenne m = 15 millim` etres souhait ee. 2. On cherche l ecart type tel que : P (14, 3 P 14, 3 14, 9 X 14, 9 15, 5 14, 9 X 15, 5) = 90 % soit : X 14, 9 0, 6 0, 6 = 0, 9 0, 6 1 = 0, 9 2 0, 6 = 0, 95 0, 6 0, 6 = 1, 65 = 0, 36 1, 65 P
= 0, 9
Partie B
1. n = 50, et p = 1 90 % = 0, 1 : probabilit e pour quune pi` ece prise au hasard soit non conforme. 2. La probabilit e pour quil y ait exactement 2 pi` eces non conformes est :
2 0, 12 0, 948 0, 08 P (Y = 2) = C50
3. (a) La probabilit e P (Y = 0) doit etre la m eme pour les deux lois. Ainsi, P (Y = 0) = e = 0, 950 = ln 0, 950 = 50 ln(0, 9) 5, 27 (b) En utilisant la loi de Poisson, la probabilit e que le lot contienne au plus deux pi` eces non conformes est : P (Y 2) = P (Y = 0) + P (Y = 1) + P (Y = 2) e5 (5)2 = e5 + e5 (5) + 0, 06 = 60 % 2
Partie C 1. P A C = 40 % 10 % = 4 % = 0, 04
A.BENHARI 167
P (A C 0, 36 = 0, 38 P (C ) 0, 94 4. P (A) = 0, 4 = PC (A) : les ev enements A et C ne sont donc pas ind epandants. 10 points e
Exercice 2 - Session 2012 Partie A 1. (a) 10 0 10 1 = p p 2. En appliquant la transform ee de Laplace ` a (E ), on obtient : (b) E (p) = 10 RC (pV (p) v (0)) + V (p) = E (p) = 10 p V (p) (RCp + 1) = V (p) = 3. (a) 10 p 10 1 p+ RC 10 p + = 1 RC 1 RC 10p = 10 RC p p+ 1 RC = 10 p(RCp + 1)
10 , car v (0) = 0 p
p p+
10 = V (p ) p (RCp + 1)
(b) En appliquant alors la transform ee de Laplace inverse, on obtient : v (t) = 10U (t) 10e RC U (t) = 10 1 e RC U (t) Partie B 1. 1 1 R jRC jRC = = T ( ) = 1 1 R 1+ 1+ jRC jRC 1 1
1 jRC
t t
= +1
1 1 = jRC + 1 j +1 0
2. On a : T (0 ) = 3. (a) |T ( )| =
A.BENHARI
1 1 1 4. On a vu au 2. que |T (0 )| = , et dapr` es 3a |T (0 )| = = . 2 2 1+1 2 De m eme, au 2. arg(T (0)) = , et dapr` es 3b arg(T (0 )) = arctan(1) = . 4 4 Les r esultats de ces deux questions concordent bien. 5. Gdb (0 ) = 6. (a) (0 ) = arctan (b) Voir graphique. (c) Le point M0 a pour abscisse (0 ) = (500) = 0, 785. 4 Lordonn ee du point est alors graphiquement environ 3 (que lon avait pr ec edemment par le calcul : Gdb (500)) 3). 20 1 ln 2 20 ln (|T (0 )|) = ln = 10 3 ln(10) ln(10) ln 10 2
0 = arctan(1) = 500 4
7. Labsisse du point M1 et inf erieure ` a celle du point M0 , et on a donc ( ) < (0 ), soit, comme est strictement d ecroissante, > 0 = 500. 2 1 2.0 1.8 1.6 1.4 1.2 1. 0 0.8 0.6 0.4 0.2 1 M0 2 3 4 5 6 7 8 9 10 M1 11 12 13 14 15 16 17 0.2 0.4
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BTS Groupement A
Formulaire de math ematiques autoris e. Exercice 1 Soit les nombres complexes a = 4 + 4j ; b = 3 3j et z = a . b4
3
6 points
1. Donner le module et un argument de a et b. 2. Ecrire z sous forme exponentielle et trigonom etrique. 3. Soit, dans un rep` ere du plan complexe, les points A et B daxes a et b. Calculer la distance AB . Exercice 2 On consid` ere la fonction d enie sur IR, 2-p eriodique, et telle que : (t) = t (t) = 1 si 0 si 1 t<1 t < 2 14 points
On note S (t) le d eveloppement de Fourier associ e` a la fonction ; les coecients de Fourier associ es ` a la fonction sont not es a0 , an , bn o` u n est un nombre entier naturel non nul. 1. Repr esenter graphiquement la fonction sur lintervalle [4; 4]. 2. a. Calculer a0 , la valeur moyenne de la fonction sur une p eriode. b. On rappelle que pour une fonction f , p eriodique de p eriode T le carr e de la valeur ecace T 1 [f (t)]2 dt. sur une p eriode est donn e par : 2 e = T 0 Calculer e , la valeur ecace de la fonction sur une p eriode. 3. Calculer les coecients an de la s erie de Fourier de . On admet pour la suite que, pour tout n 1, bn = 0. 4. Ecrire la s erie de Fourier S associ e` a la fonction . A-t-on, pour tout r eel t, S (t) = (t) ?
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170
BTS Groupement A
Formulaire de math ematiques autoris e. Exercice 1 a Soit les nombres complexes a = 4 + 4j ; b = 3 3j et z = 4 . b 2 2 2 1. |a| = 4 + 4 = 2 4 = 4 2 4 2 cos(a ) = = 2 et donc, = [2 ]. 4 2 a = arg(a) est tel que a 2 4 4 sin(a ) = = 2 4 2 2 |b| = 32 + 3 = 12 = 2 3 3 3 cos(b ) = = 2 et donc, = [2 ]. 2 3 b = arg(b) est tel que b 3 1 6 sin(b ) = = 2 2 3 2. On a donc, dapr` es la question pr ec edente, a = 4 2ej 4 et b = 2 3ej 6 , 3 3 3 4 2ej 4 8 2 j 8 2 a3 43 2 ej 4 e 12 = cos + j sin do` uz= 4 = = 4 4 = 4 b 9 9 12 12 2 3ej 6 24 3 ej 6 3. Soit, dans un rep` ere du plan complexe, les points A et B daxes a et b. 2 AB = |b a| = | 1 j 3 + 4 | = (1)2 + 3 + 4 = 20 + 8 3 = 2 Exercice 2 BTS, Groupement A1, Nouvelle Cal eadonie, 2006 1. est 2-p eriodique avec : (t) = t (t) = 1 1 T
T
6 points
3
5 + 2 3. 14 points
1 t<1 t < 2 2
2
si 0 si 1 1 2
1 = 1 dt
1 2
O 1 2 t 2 1 = 2
1
1 + [t]2 1
0
2 = 1 2
3 1 0+21 2
4 = 3 4 = 2 3
2. a. a0 = b. 2 e
(t) dt =
0 T 0 2
t dt +
0 1 2 1
1 dt
2
1 2
1 = T
1 [(t)] dt = 2 2 . 3
t dt +
0
1 3 t 3
+ [t]2 1
0
1 2
1 0+21 3
Ainsi, e =
3. On a T = 2 do` u= an = 2 T
T
2 = , et donc T
2 1 2
t cos(nt) dt +
1
cos(nt) dt
On int` egre la premi` ere int egrale par partie, en posant u = t, donc u = 1, et v = cos(nt) donc 1 v= sin(nt) : n
A.BENHARI
171
an
t = sin(nt) n =
1 n 0
1 0
1 sin(nt) dt + sin(nt) n
1
2 1
1 1 1 sin(n ) 0 cos(nt) n n n
=0
+
0
1 1 sin(2n ) sin(n ) n n
=0 =0
1 3 an cos(nt) + bn sin(nt) = + 4. S (t) = a0 + (cos(n ) 1) cos (nt) 2 4 n=1 n 2 n=1 est CM1 : continue et d erivable par morceaux, et v erie donc les conditions de Dirichlet. Ainsi, pour tout t o` u est continue on a S (t) = (t). Par contre nest pas continue en 2, 0, 2, . . . 1 1 En ces points t = 2k , k Z Z, on na pas S (t) = (t), mais S (t) = ((t ) + (t+ )) = . 2 2
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172
BTS Groupement A
Formulaire de math ematiques autoris e. Exercice 1 Soit les nombres complexes a = 3 j ; b = 2 2j et z = a . b3
4
6 points
1. Donner le module et un argument de a, b, a4 et b3 . 2. Calculer le module et un argument de z . Exercice 2 BTS, Groupement A1, Nouvelle Cal eadonie, 2006 On consid` ere la fonction d enie sur IR, 2 -p eriodique, et telle que : (t) = t (t) = 0 si 0 si t< t < 2 14 points
On note S (t) d eveloppement de Fourier associ e` a la fonction ; les coecients de Fourier associ es ` a la fonction sont not es a0 , an , bn o` u n est un nombre entier naturel non nul. 1. Repr esenter graphiquement la fonction sur lintervalle [2 ; 4 ]. 2. a. Calculer a0 , la valeur moyenne de la fonction sur une p eriode. b. On rappelle que pour une fonction f , p eriodique de p eriode T le carr e de la valeur ecace T 1 [f (t)]2 dt. sur une p eriode est donn e par : 2 e = T 0 2 Montrer que 2 , le carr e de la valeur ecace de la fonction sur une p e riode, est e gal ` a . e 6 1 3. Montrer que. pour tout nombre entier n 1, on a : an = [cos(n ) 1]. n2 cos(n ) . On admet que, pour tout nombre entier n 1, on a : bn = n 4. Recopier et compl eter le tableau avec les valeurs exactes des coecients demand es. a0 a1 b1 a2 b2 a3 2 9 b3 1 3
5. On rappelle la formule de Parseval permettant de calculer le carr e de la valeur ecace 2 3 de la fonction S3 . 1 2 2 2 2 2 2 2 a + b2 3 = a0 + 1 + a2 + b2 + a3 + b3 2 1 Calculer la valeur approch ee de 2 3 arrondie ` a 102 . 2 e
A.BENHARI
173
6 points a4 3 j ; b = 2 2j et z = 3 . b
3 + 12 = 2 3 1 arg(a) = a avec cos a = et sin a = , do` u a = [2 ] 2 2 6 2 2 |b| = |2 2j | = 2 + 2 + 8 = 2 2 2 2 2 2 1 1 et sin b = = = do` u b = [2 ] arg(b) = b avec cos b = = = 2 2 4 2 2 2 2 2 2 2 |a4 | = |a|4 = 24 = 16, arg (a4 ) = 4 arg(a) = 4 = 6 3 3 3 3 3 3 |b | = |b| = 2 2 = 16 2, arg (b ) = 3 arg(b) = 3 = 4 4 2 a4 1 16 |a4 | 2. |z | = 3 = 3 = = = b |b | 2 16 2 2 4 3 a 2 arg(z ) = arg 3 = arg (a4 ) arg (b3 ) = = b 3 4 12 Exercice 2 BTS, Groupement A1, Nouvelle Cal eadonie, 2006 1. est 2 -p eriodique avec : (t) = t (t) = 0 2. a. a0 = si 0 si t< t < 2 2 1 O 1
14 points
2 = 4
2 1 1 1 1 2 1 T (t) dt = (t) dt = t dt = t T 0 2 0 2 0 2 2 1 T 1 1 1 3 2 2 2 = [ f ( t )] dt = t dt = b. 2 t = e T 0 2 0 2 3 0 6 T 2 2 (t) cos(nt) dt avec T = 2 et = 3. an = = 1, do` u, T 0 T 2 2 1 an = (t) cos(nt) dt = t cos(nt) dt, 2 0 0
1 sin(nt) : n
[uv ] 0
u v
0
1 t sin(nt) n
1 n
sin(nt) dt
0
1 = 4. a0 4 2 3 a1
1 1 [0 0] cos(nt) n n b1 a2
=
0
1 [cos(n ) 1] n2 b2 a3 b3 1 3
5.
2 1 2 1 0 2 9 2 4 1 1 1 1 4 2 2 2 2 2 = a2 a2 +1+0+ + + 0 + 1 + b1 + a2 + b2 + a3 + b3 = 2 + 2 2 2 4 2 4 81 9 2 1 4 82 49 = + + 16 2 81 2 36
A.BENHARI
174
12 points
Les deux parties de cet exercice sont ind ependantes Le but de la partie A est de calculer le d eveloppement en s erie de Fourier dune fonction p eriodique, puis de sint eresser ` a la valeur ecace de cette fonction sur une p eriode. Dans la partie B, il sagit de retrouver la repr esentation graphique dune fonction ` a partir de son d eveloppement en s erie de Fourier puis de d enir cette fonction. Partie A On consid` ere la fonction f p eriodique, de p eriode 2, d enie sur lensemble des nombres r eels par : f (t) = 0, 5t + 0, 5 si f (1) = 0, 5 1 <t< 1
S (t) = a0 +
n=1
1. Tracer la repr esentation graphique de la fonction f sur lintervalle [4 ; 4] en utilisant la gure 1 du document r eponse num ero 1. 1 2. D emontrer que a0 = . 2 3. (a) Pr eciser la valeur de la pulsation . (b) En utilisant une int egration par parties, calculer b1 . On admet dans la suite de lexercice que, pour tout nombre entier n sup erieur ou egal ` a1: bn = (1)n+1 . n
4. Soit g la fonction d enie pour tout nombre r eel t par g (t) = f (t) 0, 5.
A.BENHARI 175
(a) Tracer la repr esentation graphique de la fonction g sur la gure 3 du document r eponse num ero 1. (b) Quelle propri et e de sym etrie observe-t-on sur la repr esentation graphique de la fonction g ? (c) En comparant les coecients de Fourier des fonctions f et g , montrer que an = 0 pour tout nombre entier n sup erieur ou egal ` a 1. 5. On rappelle que la valeur ecace de la fonction f sur une p eriode est le nombre r eel positif, not e fe , d eni par : 1 1 2 = fe [f (t)]2 dt. 2 1 1 2 = . D emontrer que fe 3 + 1 2 2 a2 + b2 6. On rappelle la formule de Parseval : fe = a0 + n . 2 n=1 n
2 en se limitant aux cinq premiers On d ecide de calculer une valeur approch ee, not ee P , de fe termes de la somme, cest-` a-dire :
P =
a2 0
1 + 2
5 2 a2 n + bn . n=1
P . 2 fe 2 par P . (b) En d eduire, en pourcentage, lerreur commise quand on remplace fe (a) Calculer une valeur approch ee ` a 103 pr` es de P , puis de
1,0 0,5 4 3 2 1 O 0,5 1,0 1,5 Figure 3 : repr esentation graphique de la fonction g (` a compl eter)
A.BENHARI 176
8 points
= G(p) = e 6 p
p2
p +1 2
1 2 1 00 1 1 2 3 4
2 1 2 1 00 1 1 2 3 4
Exercice 2 Session 2011 Partie A 1. Voir gure 1 du document r eponse. 1 1 1 1 1 1 2 2. On a a0 = f (t) dt = 0, 5(t + 1) dt = t +t 2 1 2 1 4 2 2 2 = = 3. (a) On a = T 2 (b) On a, pour n = 1 : b1 = 2 T 1 = 2
1 1
12 points
=
1
1 1 2 = 4 2
f (t) sin(nt) dt =
1 1
2 2
0, 5(t + 1) sin(t) dt
1
(t + 1) sin(t) dt
1
On proc` ede ` a une int egration par parties en posant u (t) = 1 u(t) = t + 1 1 v (t) = cos t v (t) = sin t do` u 1 1 1 (t + 1) sin(t) dt = (t + 1) cos t + cos t dt 1 1 1 2 1 2 = cos + 2 [sin t]1 1 =
A.BENHARI 177
1 1
1 . 4. (a) On a, pour tout nombre r eel t ] 1; 1[, g (t) = 0, 5t. Pour la repr esentation graphique, voir gure 2 du document r eponse. En rempla cant, on obtient alors b1 = (b) Comme la fonction g est impaire, la courbe repr esentative de la fonction g est sym etrique par rapport ` a lorigine du rep` ere. (c) La fonction g etant impaire, pour tout entier naturel n, les coecients de Fourier an (g ) sont nuls. Or, on a, pour n 1 : an (g ) = 2 T 2 = T
1
g (t) cos nt dt =
1 1 1
2 T
(f (t) 0, 5) cos nt dt
1
2 T
cos nt dt
1
1 = an (f ) T
= an (f )
1
1 = 2
1 (f (t)) dt = 8 1
2 5
1 1 (t + 1) dt = (t + 1)3 8 3 1
2
=
1
1 1 1 23 = 8 3 3
1 1 6. (a) On a P = + 2 4 2
k =1
P 0, 972 2 fef f
1 0.5 1.0
1 0.5 1.0
A.BENHARI
178
A.BENHARI
179
A.BENHARI
180
12 points
sin t cos t dt = 0 et
2 sin t cos(2t ) d t = . 3
Justier ces deux rsultats en calculant les intgrales. 2. On considre le signal, modlis par la fonction relle e , de priode 2, dnie par : e (t ) e (t ) = = sin t 0 si si t [0 ; ] t ] ; 2[.
b. Calculer les coefcients de Fourier a0 , a1 et a2 de la fonction e . On admettra dans la suite de lexercice que les coefcients b 1 et b 2 valent : 1 b 1 = et b 2 = 0. 2 3. a. Calculer le carr E 2 de la valeur efcace du signal e . b. On sait par ailleurs que la formule de Bessel-Parseval donne :
2 E 2 = a0 + + n =1 2 2 an + bn
a. Dans un repre orthogonal, tracer la reprsentation graphique de la fonction e pour t variant dans lintervalle [2 ; 4].
Dans le cas prsent, on dcide de ne garder que les harmoniques de rang 1 et 2. 1 2 2 2 2 2 . + b1 + a2 + b2 Soit P le nombre dni par : P = a0 + a1 2 Calculer P , puis donner une approximation dcimale 103 prs du rapP port 2 . E La comparaison de E 2 et P justie que, dans la pratique, on nglige les harmoniques de rang suprieur ou gal 3. Partie B On se propose dans cette partie dobtenir lintensit i du courant dans le circuit cidessous lorsquil est aliment par le signal dentre e dni dans la partie A. i (t )
e (t )
A.BENHARI
181
i (u ) du = e (t ) (1).
Pour dterminer la fonction i on remplace le signal dentre e par son dveloppement en srie de Fourier tronqu lordre 2. Lquation (1) devient alors : Ri (t ) + 1 C
t 0
i (u ) du =
On suppose dans toute la suite de lexercice que R = 5000 et C = 104 F. 1. Montrer que lquation (2) peut alors se transformer et scrire : 4 di (t ) + 2i (t ) = 104 cos t + 103 sin(2t ) dt 15 t [0 ; +[
On admet que lintensit t du courant est une fonction drivable sur [0 ; +[.
(3).
2. Vrier que la fonction i 1 telle que i 1 (t ) = 4 105 cos t + 2 105 sin t est une solution particulire de lquation diffrentielle di (t ) + 2i (t ) = 104 cos t d t t [0 ; +[
4. Rsoudre alors lquation diffrentielle (3). En dduire la solution particulire vriant la condition i (0) = 0.
8 points Le plan est rapport un repre orthonormal O, , . On sintresse dans cet exercice deux courbes de Bzier C 1 et C 2 . C 1 est dnie par les quatre points de contrle A0 (0 ; 3), A1 (0 ; 2), A2 (10 ; 2), A3 (5 ; 3) ; C 2 est dnie par les trois points de contrle A0 (0 ; 3), T(0 ; 8), A3 (5 ; 3). On rappelle que la courbe de Bzier dnie par les points de contrle A i (0 i n ) est lensemble des points M (t ) tels que : OM (t ) =
n i =0
E XERCICE 2
1. Construction de la courbe C 1 . a. Dvelopper, rduire et ordonner les polynmes B i , 3 (t ), (0 i b. Montrer que les coordonnes du point M (t ) de la courbe C 1 sont : x y = = f 1 (t ) g 1 (t ) = = 30t 2 25t 3 3 15t + 15t 2 t [0 ; 1].
c. tudier les variations de f 1 et g 1 et dresser le tableau des variations conjointes de ces deux fonctions.
A.BENHARI 182
d. Prciser les coordonnes des points de C 1 tangentes parallles aux axes de coordonnes. e. Montrer que la droite (A2 A3 ) est tangente C 1 en A3 . f. Tracer, en exploitant les rsultats prcdents, la courbe C 1 sur la feuille annexe. 2. tude gomtrique de la courbe C 2 La reprsentation paramtrique de la courbe C 2 est : x y = = f 2 (t ) g 2 (t ) = = 5t 2 3 + 10t 10t 2
La courbe C 2 est donne sur la feuille annexe. a. On dnit, pour tout t [0 ; 1], les points N1 (t ) et N2 (t ) par : ON1 (t ) = (1 t )OA0 + t OT et ON2 (t ) = (1 t )OT + t OA3 . Justier que les points N1 (t ) et N2 (t ) appartiennent respectivement aux segments [A0 T] et [TA3 ]. b. Soit G (t ) le point dni, pour tout t [0 ; 1], par OG (t ) = (1 t )ON1 (t ) + t ON2 (t ) . Montrer que G (t ) appartient C 2 et que la droite (N1 (t )N2 (t )) est tangente C 2 en G (t ). 1 1 1 1 , N2 et G et la tangente C 2 en G . c. Placer les points N1 5 5 5 5
A.BENHARI
183
y T
C2
A0
A3
10
A1
A2
A.BENHARI
184
12 points
On note s le signal de sortie associ au signal dentre e . Les fonctions s et e sont des fonctions causales, cest--dire quelles sont nulles pour t < 0. On admet que les fonctions s et e admettent des transformes de Laplace, notes respectivement S et E. La fonction de transfert H du systme est dnie par : S (p ) = H (p ) E (p ). On considre le signal dentre e dni par : e (t ) = t U (t ) 2U (t 1) (t 2)U (t 2) et la fonction H dnie sur ]0 ; +[ par H (p ) = 2. Pour p > 0, dterminer E (p ). 1 . p +1
1. Tracer la courbe reprsentative de la fonction e dans un repre orthonormal. 3. Dterminer tes nombres rels A , B , et C tels que, pour tout p > 0, on ait : 1 A B C + + = p 2 (p + 1) p 2 p p + 1 On admet que : 2 2 2 = p (p + 1) p p + 1
4.
a. Dterminer S (p ) puis s (t ).
b. En dduire que la fonction s est dnie par : s (t ) s (t ) s (t ) s (t ) = = = = 0 t 1 + e t t 3 + et (1 + 2e) et 1 + 2e e2 si si si si t <0 0 t <1 1 t <2 t 2
5. On rappelle que la notation f a + reprsente la limite de la fonction f lorsque la variable t tend vers a par valeurs suprieures : f a + = lim f (t ). De mme, f (a ) = lim f (t ).
t a t <a
t a t >a
b. Calculer s (t ) sur chacun des intervalles ]0 ; 1[, ]1 ; 2[ et ]2 ; +[. On admet que s est strictement positive sur ]0 ; 1[ ]2 ; +[. Dterminer le signe de s (t ) sur lintervalle ]1 ; 2[. le tableau des variations de la fonction s sur ]0 ; +[.
185
t +
d. Calculer s 1+ , s (1 ) , s 2+ , s (2 ). On admet que ces nombres sont respectivement les coefcients directeurs des demi-tangentes droite et gauche aux points dabscisse 1 et dabscisse 2 de la courbe reprsentative de la fonction s . 6. On se place dans le plan rapport un repre orthogonal O, , dunits graphiques 5 cm sur laxe des abscisses et 50 cm sur laxe des ordonnes. a. Recopier et complter le tableau suivant dans lequel les valeurs numriques seront donnes 102 prs. t s (t ) b. Tracer alors les tangentes ou demi-tangentes la courbe reprsentative de la fonction s aux points dabscisses 0, 1, et 2. Tracer alors la courbe . 1 1,2 1,4 1,6 2 2,5 3 3,5
E XERCICE 2
8 points
On se propose de rsoudre le systme diffrentiel (S ) suivant, puis den dterminer une solution particulire. (S ) x (t ) + 2 y (t ) 2x ( t ) y ( t ) = = 2sin t 2cos t (E 1 ) (E 2 )
Les fonctions x et y sont des fonctions de la variable relle t , deux fois drivables sur R. Partie A 1. Montrer en utilisant les quations (E 1 ) et (E 2 ) que la fonction x vrie, pour tout t dans R, lquation diffrentielle : x (t ) + 4x (t ) = 6cos t (E )
2. Rsoudre sur R lquation diffrentielle (E ). En dduire les solutions du systme (S ). 3. Dterminer la solution particulire du systme (S ) vriant les conditions initiales x (0) = 1 et y (0) = 0. Partie B On considre la courbe () dnie par la reprsentation paramtrique x y = = f (t ) g (t ) = = cos(2t ) 2cos t sin(2t ) 2sin t
2.
1. Montrer que la courbe () admet un axe de symtrie en calculant f (t ) et g (t ). a. Calculer f (t ). Montrer que : f (t ) = 4sin t 3t cos . 2 2
b. tablir le signe de f (t ) sur lintervalle [0 ; ]. t 3t 3. On admet que g (t ) = 4sin sin et que le signe de g est donn par le 2 2 tableau suivant :
A.BENHARI 186
t Signe de g (t )
0 0
2 3
Dresser sur lintervalle [0 ; ] le tableau des variations conjointes des fonctions f et g . 4. Dterminer un vecteur directeur de la tangente la courbe () aux points B , 2 et tD = . C et D de paramtre respectifs tB = , tC = 3 3 5. Le plan P est rapport un repre O, , dunit graphique 2 cm. On admet que la tangente la courbe () au point A de paramtre t A = 0 a pour vecteur directeur i . Tracer les tangentes aux points A , B , C et D puis la courbe ().
A.BENHARI
187
E XERCICE 1
10 points
Le but de cet exercice est de dterminer les premiers coefcients de Fourier et les principales harmoniques dun signal. Partie A Pour tout entier naturel n , on considre les intgrales :
In = 1. Montrer que I n =
cos(nx ) d x et J n =
x cos(nx ) d x
1 sin n . n 2 2. laide dune intgration par partie, montrer que 1 1 Jn = sin n + 2 cos n 2 2n 2 n 2 n 3. Dterminer I 1 , I 2 et I 3 , puis J 1 , J 2 et J 3 .
Partie B Soit f la fonction numrique dnie sur R, paire, priodique de priode 2, telle que : si 0 t , f (t ) = 2E t 2 si < t , f (t ) = E 2 1. Tracer, dans un repre orthogonal, la reprsentation graphique de la fonction f sur lintervalle [ ; +] (on prendra E = 2 uniquement pour construire la courbe reprsentant f ). 2. Soit a0 et pour tout entier naturel suprieur ou gal 1, an et b n les coefcients de Fourier associs f . a. Calculer a0 . b. Pour tout n 1, donner la valeur de b n . 1. 1, an = 2E (2 J n + I n ). 2
c. En utilisant la partie A, vrier que pour tout n Calculer a4k pour tout entier k Partie C 1. Dterminer les coefcients a1 , a2 , a3 .
2. Calculer F 2 , carr de la valeur efcace de la fonction f sur une priode. On rappelle que dans le cas o f est paire, priodique de priode T , on a : F2 = 2 T
T 2
f 2 ( t ) dt
A.BENHARI
188
1 2 2 2 a + a2 + a3 . 2 1
Calculer P , puis donner la valeur dcimale arrondie au millime du rapport P . F2 Ce dernier rsultat trs proche de 1, justie que dans la pratique, on peut ngliger les harmoniques dordre suprieur 3.
10 points On note j le nombre complexe de module 1 et dargument . 2 On considre la fonction H dnie, pour tout nombre complexe p distinct de 0 et de 1, par : 1 H (p ) = . p (p + 1)
E XERCICE 2
1. On note r () le module du nombre complexe H (j) et on considre la fonction G dnie, pour tout rel par : G ( ) = a. Montrer que G () = 20 ln r (). ln 10
2.
20 ln 1 + 2 . ln 10 b. Dterminer les limites de la fonction G en 0 et en +. Montrer que la fonction G est strictement dcroissante sur ]0 ; +[. a. Montrer quun argument () de H ( j ) est : ( ) = arctan 2
b. tudier les variations de la fonction sur ]0 ; +[ (on prcisera les limites en 0 et en +).
a. Dresser le tableau des variations conjointes des fonctions x et y . b. Recopier et complter le tableau de valeurs suivant (on donnera des valeurs dcimales arrondies au centime) :
x () y ()
0,5
0,7
0,786 2, 24 0
0,9
1,5
c. Tracer la courbe C dans un repre orthogonal, on prendra pour units graphiques 5 cm sur laxe des ordonnes. La courbe C correspond au diagramme de Black associ la fonction de transfert H .
A.BENHARI
189
Les questions 1, 2 et 3 peuvent tre traites indpendamment lune de lautre. Une entreprise fabrique des pices. Ces pices sont considres comme conformes si leur longueur est comprise entre 79, 8 mm et 80, 2 mm. 1. On note L la variable alatoire qui, chaque pice fabrique, associe sa longueur en mm. On admet que la variable L suit une loi normale de moyenne 80 et dcart type 0, 0948. On prlve une pice au hasard dans la production. Dterminer, en utilisant la table de la loi normale centre rduite, la probabilit que cette pice soit conforme. 2. On admet que si on prlve, au hasard, une pice dans la production, la probabilit que cette pice ne soit pas conforme, est p = 0, 035. a. On note X , la variable alatoire reprsentant le nombre de pices dfectueuses dans un lot de 100 pices. Les pices sont prleves au hasard et le tirage est assimil un tirage avec remise. Justier que X suit une loi binomiale de paramtre n = 100 et p = 0, 035.
b. Le tableau ci-dessous, donne la probabilit des vnements " X = k " pour k variant de 0 9, lexception de lvnement " X = 2".
k P (X = k )
0 0,0284
1 0,1029
3 0,2188
4 0,1924
5 0,1340
6 0,0770
7 0,0375
8 0,0158
9 0,0059
On considre les vnements : A : le nombre de pices dfectueuses du lot est gal 2 ; B : le nombre de pices dfectueuses du lot est au moins gal 2 . Calculer P ( A ) au dix millime prs, puis P (B ) au millime prs. c. Un lot de 100 pices est envoy un client, le lot est accept sil contient au plus 4 pices dfectueuses. En utilisant le tableau ci-dessus, dterminer au millime prs, la probabilit que le client refuse ce lot. d. En utilisant le tableau ci-dessus, dterminer la plus petite valeur entire n telle que : P ( X > n ) < 0, 03 3. Lentreprise souhaite amliorer la qualit de la production. Pour cela on projette de changer le processus de fabrication des pices. On dnit alors une nouvelle variable L 1 qui chaque pice construire selon le nouveau processus associera sa longueur en mm. La variable alatoire L 1 suit une loi normale de moyenne m = 80 et dcart type . Dterminer pour que, en prenant une pice au hasard dans la future production, la probabilit dobtenir une pice conforme soit gale 0, 99.
A.BENHARI
190
Exercice 1 8 points Pour les spcialits Contrle industriel et rgulation automatique, lectronique, Techniques physiques pour lindustrie et le laboratoire Dans tout cet exercice, le nombre n est un entier relatif. La suite n e (n ) reprsente lchelon discrtis causal dni par : e (n ) = 0 pour n < 0 e (n ) = 1 pour n 0 On considre un ltre numrique dans lequel le signal dentre est n e (n ) et le signal de sortie est un signal discret causal not n x (n ). Ce ltre est rgi par lquation rcurrente : x (n ) 2x (n 1) = e (n ) (E )
Partie 1
Dans cette partie, on rsout lquation rcurrente (E ) sans utilisation de la transformation en Z . 1. b. Calculer x (1), x (2) et x (3). 2. Pour tout entier naturel n lquation (E ) scrit : x (n ) 2x (n 1) = 1 (E ) a. On considre la suite y dnie pour tout entier naturel n par : y (n ) = x (n ) + 1 Montrer que la suite y est une suite gomtrique de raison 2. Donner lexpression de y (n ) en fonction de de lentier naturel n . b. En dduire, pour tout entier naturel n , lexpression de x (n ). Vrier que lon retrouve les mmes valeurs de x (0), x (1), x (2) et x (3) qu lquation 1. a. Justier que x (0) = 1.
Partie 2
Dans cette partie on rsout lquation rcurrente (E ) en utilisant la transformation en Z . 1. On rappelle que x (0) = 1. On se place dans le cas o n 1 et on admet que le signal n x (n ), solution de lquation rcurrente (E ), a une transformation en Z note ( Z x )(z ). a. Montrer que pour tout z diffrent de 0, de 1 et de 2 on a : ( Z x )(z ) = z2 (z 1)(z 2)
b. Montrer que pour tout z diffrent de 0, de 1 et de 2 on a : ( Z x )(z ) 1 2 = + z z 1 z 2 c. En dduire par lecture inverse du dictionnaire dimages, le signal de sortie n x (n ) pour n 1.
2. Reprsenter dans un repre orthogonal, pour les nombres entiers n tels que 2 n 3, le signal de sortie n x (n ). Prendre comme units graphiques 2 cm sur laxe des abscisses et 0, 5 cm sur laxe des ordonnes.
A.BENHARI 191
Exercice 2 Pour toutes les spcialits Les parties A et B peuvent tre traites indpendamment lune de lautre. e (t ) s (t )
12 points
Dans le systme reprsent ci-dessus, e et s sont respectivement les signaux dentre et de sortie, causaux (nuls pour t ngatif). On suppose que le systme est rgi par lquation diffrentielle : LC ds d2 s (t ) + RC (t ) + s (t ) = e (t ) dt2 dt ds + (0 ) = 0 dt (1)
L , R et C sont des constantes relles strictement positives. De plus linstant initial : s (0+ ) = 0 et
Partie A
On suppose que les fonctions e et s admettent des transformes de Laplace notes respectivement E et S . 1. La fonction de transfert H du systme est dnie par S (p ) = H (p ) E (p ). En appliquant la transformation de Laplace aux deux membres de lquation (1), exprimer H (p ) en fonction de L , R et C . 2. On suppose que e (t ) = U (t 1) U (t 2) U (t ) = 0 si t < 0 o U est la fonction chelon unit : U (t ) = 1 si t 0 a. Tracer la courbe reprsentative de la fonction e dans un repre du plan. b. Dterminer E (p ). 3. Dans la suite de lexercice, on considre que L = 2, R = 1000 et C = 2.106 . 5002 a. Vrier que H (p ) = . 2 (p + 250)2 + 250 3 b. On admet que : 1 p + 250 1 H (p ) = p p (p + 250)2 + 250 3
2
c. Donner lexpression de s (t ) sur chacun des intervalles ] , 1[, [1, 2[ et [2, +[.
Partie B
On rappelle que H (p ) = . 2 (p + 250)2 + 250 3 1. On considre la fonction r dnie pour tout rel > 0 par : r () = H (j) o j est le nombre complexe de module 1 et dargument Montrer que r () =
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5002
. 2
2. On considre la fonction f dnie pour tout rel > 0 par : f () = 4 5002 2 + 5004 3. Montrer que r () est du signe de f (). Montrer que f () = 4 250 2 + 250 2 .
4. En dduire que r () est maximal pour une valeur de 0 de . Donner la valeur de 0 et calculer r (0 ). La partie B permet de dterminer le maximum du gain pour le systme tudi en rgime harmonique.
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1 a. Uniquement dans cette question, on prendra = . 6 Reprsenter la fonction f sur lintervalle [1 ; 1] dans un repre orthonormal.
3. On dcide de ne conserver que les harmoniques de rang infrieur ou gal 2. Soit la fonction numrique h dnie sur R par : h (t ) = 1 1 sin(2) cos(2t ) + sin(4) cos(4t ) 2
b. On admet que la fonction f satisfait aux conditions de Dirichlet. Soit S le dveloppement en srie de Fourier associ la fonction f . Montrer que : + 1 S (t ) = sin(2n ) cos(2n t ) n =1 n
2 a. laide de la formule de Parseval, dterminer E h . 1 2 b. Montrer que E h = 2 g (2). 2 2 4. Dterminer la valeur de rendant E h maximal.
11 points
Lexercice est compos de deux parties qui peuvent se traiter de faon indpendante. Partie A Un embrayage vient appliquer, linstant t = 0, un couple rsistant constant sur un moteur dont la vitesse vide est de 150 rad/s. On note (t ), la vitesse de rotation du moteur linstant t . La fonction est solution de lquation diffrentielle : 1 y (t ) + y (t ) = 146 (1) 200 o y dsigne une fonction drivable de la variable relle positive t .
A.BENHARI 194
1.
a. Dterminer la solution gnrale de lquation diffrentielle (1). On cherchera une solution particulire constante. b. Sachant que (0) = 150, montrer que (t ) = 146 + 4e200t pour tout t [0 ; +[. a. On note = lim (t ). Dterminer la perte de vitesse (0) . due au couple rsistant.
t +
2.
b. On considre que la vitesse du moteur est stabilise lorsque lcart relatif (t ) est infrieur 1 %. Calculer le temps mis par le moteur pour stabiliser sa vitesse. On donnera la valeur exacte et la valeur arrondie au millime. Partie B La vitesse du moteur tant stabilise, on sintresse dans cette deuxime partie leffet dune perturbation du couple rsistant sur la vitesse de rotation du moteur. On note f (t ) la diffrence, linstant t , entre la vitesse perturbe du moteur et sa vitesse stabilise. La fonction f est solution de lquation diffrentielle : 1 f (t ) + f (t ) = (t ) avec f (0+ ) = 0 (2) 200 On admet que la fonction f possde une transforme de Laplace note F . La fonction est dnie par : (t ) = K [U (t ) U (t )] o et K sont des rels strictement positifs caractrisant la perturbation et U est la fonction chelon unit (U (t ) = 0 si t < 0 et U (t ) = 1 si t 0 ). 1. b. Dterminer, en fonction de et K , la transforme de Laplace de la fonction . 2. En appliquant la transformation de Laplace aux deux membres de lquation diffrentielle (2), dterminer F (p ). 3. a. Dterminer les rels a et b tels que : 200 a b = + p (p + 200) p p + 200 pour tout rel p strictement positif. b. En dduire loriginal f de la fonction F . On vriera notamment que : f (t ) f (t ) = = K (1 e200t ) K (e200 1)e200t si t [0 ; [ si t [ ; +[ a. Reprsenter la fonction pour = 0, 005 et K = 0, 2.
c. Donner le sens de variation de la fonction f sur chacun des intervalles [0 ; [ et [ ; +[. Dterminer les limites de la fonction f aux bornes de ces deux intervalles. d. Reprsenter la fonction f pour = 0, 005 et K = 0, 2. On pourra tracer les courbes reprsentatives des fonctions et f dans le mme repre.
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Le but de cet exercice est dtudier quelques proprits dun ltre numrique N et de comparer des effets de ce ltre avec ceux dun ltre analogique A . Partie I On rappelle que tout signal discret causal est nul pour tout entier strictement ngatif. Soient x (n ) et y (n ) les termes gnraux respectifs de deux signaux discrets causaux reprsentant, respectivement, lentre et la sortie dun ltre numrique N . Ce ltre est conu de telle sorte que, pour tout nombre entier n positif ou nul, on a : y (n ) y (n 2) = 0, 04 x (n 1). 1. On note Z x et Z y les transformes respectives des signaux causaux x et y . Montrer que, pour tout nombre complexe z diffrent de 1 et 1, on a : Z y (z ) = 0, 04z (Z x ) ( z ) (z 1)(z + 1)
2. On suppose que le signal dentre est lchelon unit discret : x (n ) = e (n ) avec e (n ) = 0 1 si n < 0 si n 0
b. Calculer les constantes relles A , B et C telles que : B A C 0, 04z + = + 2 2 (z 1) (z + 1) (z 1) z 1 z +1 c. En remarquant que : Z y (z ) z = 0, 04z (z 1)2 (z + 1)
montrer que, pour tout entier n positif ou nul, on a : y (n ) = 0, 02n + 0, 01 1 (1)n d. Dterminer y (2k ) puis y (2k + 1) pour tout nombre entier naturel k . e. En dduire que pour tout nombre entier naturel k , on a : y (2k + 1) = y (2k + 2).
f. Reprsenter graphiquement les termes du signal causal y lorsque le nombre entier n est compris entre 2 et 5.
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Partie II On rappelle que la fonction chelon unit, note U , est dnie par : U (t ) = 0 U (t ) = 1 si t < 0 si t 0
Soit la fonction f dnie pour tout nombre rel t par : f (t ) = sin(20t )U (t ) On note F la transforme de Laplace de la fonction f . Le signal de sortie du ltre analogique A est reprsent par la fonction s dont la transforme de Laplace S est telle que : F (p ) S (p ) = p 1. Justier que, pour tout nombre rel t positif ou nul, on a : s (t ) =
t 0
f (u )du
3. Donner sans justication la valeur maximale et la valeur minimale de la fonction s . 4. Tracer, sur le graphique du document rponse, lallure de la courbe reprsentative de la fonction s . Il nest pas demand dtudier la fonction s .
La gure du document rponse montre une simulation du rsultat obtenu en sortie du ltre numrique soumis une version chantillonne de la fonction f , lorsque la priode dchantillonnnage est 0, 02.
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0.10 0.09 0.08 0.07 0.06 0.05 0.04 0.03 0.02 0.01 0 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
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Partie C Les appareils sont aussi conditionns par lots de 800 pour lexpdition aux usines de montage. On prlve au hasard un lot de 800 appareils. On considre la variable alatoire X 2 qui, tout prlvement de 800 appareils, associe le nombre dappareils dfectueux. On dcide dapprocher la loi de la variable alatoire X 2 par la loi normale de moyenne 40 et dcart-type 6, 2. 1. Dterminer la probabilit quil y ait au plus 50 appareils dfectueux dans le lot. 2. Dterminer le rel x tel que P ( X 2 > x ) = 0, 01. En dduire, sans justication, le plus petit entier k tel que la probabilit que le lot comporte plus de k appareils dfectueux soit infrieure 0, 01.
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Partie B On veut rsoudre lquation diffrentielle : s "(t ) + s (t ) = f (t ) On admet que lon obtient une bonne approximation de la fonction s en remplaant f (t ) par les premiers termes du dveloppement en srie de Fourier de la fonction f obtenus dans la partie A, cest--dire par : sin(2t ) + Soit (E) lquation diffrentielle : s "(t ) + s (t ) = sin(2t ) + 1 sin(4t ) 2 1 sin(4t ) 2
1. Vrier que la fonction s1 dnie pour tout nombre rel t par : s1 (t ) = 1 1 sin(2t ) + sin(4t ) 1 42 2(1 162 )
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On sintresse un systme entre-sortie susceptible dtre contrl. Dans la partie A, on tudie le systme en labsence de contrle. Dans la partie B, on tudie le systme soumis un contrle. Les parties A, B et C sont indpendantes dans leurs rsolutions respectives. Partie A On considre lquation diffrentielle (E 1 ) suivante : 1 y (t ) + y (t ) = 10 (E 1 ) 2 o y dsigne une fonction drivable de la variable relle t et une constante relle. 1. Montrer que la fonction h dnie pour tout nombre rel t par h (t ) = 10 est solution de lquation diffrentielle (E 1 ). 2. Rsoudre lquation diffrentielle (E 1 ). 3. Montrer que la fonction f , solution de lquation diffrentielle (E 1 ) et qui vrie f (0) = 10 est dnie sur R par f (t ) = e2t + 10 .
t +
U (t ) = 1
si t 0
et quune fonction dnie sur R est dite causale si elle est nulle pour tout nombre rel strictement ngatif. On considre la fonction causale g qui vrie la relation (E 2 ) suivante :
t 1 g (t ) + g (t ) = 13 [10U (u ) g (u )]du + (10 )U (t ) (E 2 ) 2 0 et la condition g (0) = 10.
On admet que la fonction g admet une transforme de Laplace note G . 1. Montrer que la transforme de Laplace I de la fonction i dnie par : i (t ) = 13 est telle que I (p ) =
t 0
[10U (u ) g (u )]du
130 G (p ) . 13 2 p p
2. En appliquant la transformation de Laplace aux deux membres de la relation (E 2 ), dterminer une expression de G (p ). 10 2 3. Vrier que G (p ) = . p (p + 1)2 + 52
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A. P. M. E. P.
4. Dans cette question, on va dterminer lim g (t ), que lon note g et qui est la valeur nale du signal reprsent par la fonction g . On rappelle que, daprs le thorme de la valeur nale, g = lim pG (p ). Dterminer g .
p 0+ t +
5.
a. Dterminer la transforme de Laplace de la fonction qui tout nombre rel t associe et sin(5t )U (t ).
b. En dduire lexpression de g (t ). Partie C Dans cette partie, on prend = 5. En annexe 1, rendre avec la copie, on a reprsent, sur lintervalle [0 ; +[, les courbes C f et C g reprsentatives des fonctions f et g dnies dans les parties A et B avec = 5. On admet ici que pour tout nombre rel t positif ou nul : f (t ) = 5e2t + 5 et g (t ) = 10 2et sin(5t ). On rappelle que f et g sont les limites respectives des fonctions f et g en +. On a donc : f = 5 et g = 10. f (t ) f = e 2 t . 1. a. Vrier que pour tout nombre rel t positif ou nul on a : f b. Soit t1 le nombre rel tel que : f (t ) f f 0, 02 pour tout t t1 .
Calculer la valeur exacte de t1 , puis une valeur approche de t1 arrondie au dixime. 2. Soit t2 le nombre rel tel que : 0, 02 g (t ) g g 0, 02 pour tout t t2 .
Dans ce problme, on a tudi un systme entre-sortie, dans la partie A libre de tout asservissement, puis dans la partie B contrl par une commande intgrale. On a montr que grce cette commande on peut stabiliser la sortie la valeur 10 indpendamment de la perturbation , au prix dune dtrioration du temps de rponse du systme et de lapparition doscillations amorties.
Exercice 2 On dsigne par j le nombre complexe de module 1 dont un argument est 8 points
. 2 On considre un ltre dont la fonction de transfert T est dnie sur lintervalle ]0 ; +[ par T ( ) =
jk . 1j 2 Le nombre k est un nombre rel strictement positif compris entre 0 et 1. En associant trois ltres identiques au prcdent, on obtient un systme dont la fonction de transfert H est dnie sur ]0 ; +[ par : H () = (T ())3 .
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k 2 1+ 4 . 2
b. En dduire r (). 2. a. Justier quun argument de (j)3 est Justier quun argument de 1 j
est arctan . 2 2 En dduire quun argument de H (), note (), est dni sur ]0 ; +[ par : ( ) = + 3arctan . 2 2
b. On note la drive de la fonction . Calculer (). Dterminer le signe de sur lintervalle ]0 ; +[. c. Dterminer les limites de la fonction en 0 et +. 3. Dans le tableau ci-aprs on donne les variations de la fonction r sur lintervalle ]0 ; +[. Recopier et complter ce tableau en utilisant les rsultats obtenus dans la question 2.
r ()
0 +
+ 8k 3
r () 0
()
()
4. Dans cette dernire question, on se place dans le cas o k = 0,9. Lorsque dcrit lintervalle ]0 ; +[, le point dafxe H () dcrit une courbe C. En annexe 2, rendre avec la copie, la courbe C est trace dans le plan complexe. On note 0 la valeur de pour laquelle le module de H () est gal 1. a. Placer prcisment le point M0 dafxe H (0 ) sur le document rponse donn en annexe 2. b. Calculer une valeur arrondie 102 prs du nombre 0 , puis de (0 ).
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11
10
1 1
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1 1 2 3 4
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Exercice 1
On sintresse un systme entre-sortie susceptible dtre contrl. Dans la partie A, on tudie le systme en labsence de contrle. Dans la partie B, on tudie le systme soumis un contrle. Les parties A, B et C sont indpendantes dans leurs rsolutions respectives. Partie A On considre lquation diffrentielle (E 1 ) suivante : 1 y (t ) + y (t ) = 10 (E 1 ) 2 o y dsigne une fonction drivable de la variable relle t et une constante relle. 1. Montrer que la fonction h dnie pour tout nombre rel t par h (t ) = 10 est solution de lquation diffrentielle (E 1 ). 2. Rsoudre lquation diffrentielle (E 1 ). 3. Montrer que la fonction f , solution de lquation diffrentielle (E 1 ) et qui vrie f (0) = 10 est dnie sur R par f (t ) = e2t + 10 .
t +
U (t ) = 1
si t 0
et quune fonction dnie sur R est dite causale si elle est nulle pour tout nombre rel strictement ngatif. On considre la fonction causale g qui vrie la relation (E 2 ) suivante :
t 1 g (t ) + g (t ) = 13 [10U (u ) g (u )]du + (10 )U (t ) (E 2 ) 2 0 et la condition g (0) = 10.
On admet que la fonction g admet une transforme de Laplace note G . 1. Montrer que la transforme de Laplace I de la fonction i dnie par : i (t ) = 13 est telle que I (p ) =
t 0
[10U (u ) g (u )]du
G (p ) 130 13 . p2 p
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2. En appliquant la transformation de Laplace aux deux membres de la relation (E 2 ), dterminer une expression de G (p ). 10 2 3. Vrier que G (p ) = . p (p + 1)2 + 52
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4. Dans cette question, on va dterminer lim g (t ), que lon note g et qui est la valeur nale du signal reprsent par la fonction g . On rappelle que, daprs le thorme de la valeur nale, g = lim pG (p ). Dterminer g .
p 0+ t +
5.
a. Dterminer la transforme de Laplace de la fonction qui tout nombre rel t associe et sin(5t )U (t ).
En annexe 1, rendre avec la copie, on a reprsent, sur lintervalle [0 ; +[, les courbes C f et C g reprsentatives des fonctions f et g dnies dans les parties A et B avec = 5. On admet ici que pour tout nombre rel t positif ou nul : f (t ) = 5e2t + 5 et g (t ) = 10 2et sin(5t ). On rappelle que f et g sont les limites respectives des fonctions f et g en +. On a donc : f = 5 et g = 10. f (t ) f = e 2 t . 1. a. Vrier que pour tout nombre rel t positif ou nul on a : f b. Soit t1 le nombre rel tel que : f (t ) f f 0, 02 pour tout t t1 .
Calculer la valeur exacte de t1 , puis une valeur approche de t1 arrondie au dixime. 2. Soit t2 le nombre rel tel que : 0, 02 g (t ) g g 0, 02 pour tout t t2 .
Dans ce problme, on a tudi un systme entre-sortie, dans la partie A libre de tout asservissement, puis dans la partie B contrl par une commande intgrale. On a montr que grce cette commande on peut stabiliser la sortie la valeur 10 indpendamment de la perturbation , au prix dune dtrioration du temps de rponse du systme et de lapparition doscillations amorties.
Exercice 2 Les parties A et B peuvent tre traites de manire indpendante. Le fournisseur daccs Internet Mathoile propose des abonnements comportant la fourniture dun modem ADSL. On appelle p la proportion de modems dfectueux parmi ceux fournis aux clients. Dans tout lexercice, on considre que p est aussi la probabilit pour un client donn de recevoir un modem dfectueux. Une association de consommateurs lance une enqute auprs des abonns sa revue pour estimer leur degr de satisfaction concernant leur abonnement ADSL. On appelle p la proportion de modems dfectueux parmi ceux qui ont t fournis aux abonns la revue, clients de Mathoile. Partie A : estimation de p Parmi les rponses lenqute reues par lassociation, 428 concernent des abonns, clients du fournisseur daccs Mathoile. Sur ces 428 abonns, 86 dclarent avoir reu un modem dfectueux.
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8 points
1. On note f e la proportion de modems dfectueux chez les abonns, galement clients de Mathoile, ayant rpondu lenqute. Donner la valeur exacte de f e , puis sa valeur arrondie au centime. 2. Soit F la variable alatoire qui, un lot de n modems, pris au hasard parmi ceux fournis par Mathoile dans la population des abonns la revue, associe la frquence dappareils dfectueux. On peut admettre, n tant assez grand, que la variable alatoire F suit une loi . n Dans cette situation, lcart type de la variable alatoire F peut tre approch par fe 1 fe n . normale de moyenne p et dcart type = p 1 p
Les responsables de la revue font le raisonnement suivant : le grand nombre de rponses reues notre enqute par les abonns notre revue, clients de Mathoile, est un chantillon pris au hasard dans lensemble de nos abonns qui ont reu un modem Mathoile . Dans cette hypothse, dterminer un intervalle de conance de p ,avec un coefcient de conance de 0, 95. Partie B : test de validit dhypothse Le fournisseur daccs Mathoile rfute que lestimation de la proportion p de modems dfectueux obtenue dans la partie A puisse sappliquer lensemble de sa production. Il considre en effet que lchantillon des personnes qui ont rpondu lenqute nest pas reprsentatif de sa clientle. Ce fournisseur contacte alors un organisme indpendant qui procde son tour une enqute en interrogeant 400 clients Mathoile choisis de manire alatoire. On appelle G la variable alatoire qui, un chantillon de 400 modems, associe la frquence dappareils dfectueux dans cet chantillon. partir de cette enqute, on souhaite tester, au seuil de 5 %, lhypothse nulle H0 : la probabilit p est gale 0,16 contre lhypothse alternative H1 : la probabilit p est infrieure 0, 16 . 1. On peut supposer, sous lhypothse nulle, que G suit une loi normale de moyenne 0, 16(1 0, 16) 0, 16 et dcart type s = . 400 Soit a le nombre rel tel que : p (G < 0, 16 a ) = 0, 05. Montrer quune valeur arrondie 101 du nombre a est gale 0, 030. 2. noncer la rgle de dcision du test. 3. Sur 400 personnes interroges, 48 dclarent avoir reu un modem dfectueux. Quelle est la conclusion du test ? Lestimation de la partie A repose sur un chantillon non alatoire et, sans doute, pas reprsentatif des clients du fournisseur Mathoile. En revanche, dans la partie B, la mthodologie de construction du test est acceptable.
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11
10
1 1
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1 1 2 3 4
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On note S (t ) dveloppement de Fourier associ la fonction ; les coefcients de Fourier associs la fonction sont nots a0 , an , b n o n est un nombre entier naturel non nul. 1. Reprsenter graphiquement la fonction sur lintervalle [2 ; 4]. 2. a. Calculer a0 , la valeur moyenne de la fonction sur une priode.
b. On rappelle que pour une fonction f , priodique de priode T le carr de 1 T [ f (t )]2 d t . la valeur efcace sur une priode est donn par : 2 = eff T 0 Montrer que 2 le carr de la valeur efcace de la fonction sur une peff 2 riode est gal . 6 1 3. Montrer que. pour tout nombre entier n 1, on a : an = [cos(n ) 1]. n 2 cos(n ) On admet que, pour tout nombre entier n 1, on a : b n = . n 4. On considre la fonction S 3 dnie sur R par :
3
S 3 (t ) = a0 +
o les nombres a0 , an , b n sont les coefcients de Fourier associes la fonction dnie prcdemment. a. Recopier et complter le tableau avec les valeurs exactes des coefcients demands. a0 a1 b1 a2 b2 a3 2 9 b3 1 3
n =1
[ an cos(nt ) + b n sin(nt )]
b. Calculer la valeur exacte de S 3 puis donner la valeur approche de 4 S3 arrondie 102 . 4 4 5. On rappelle la formule de Parseval permettant de calculer le carr de la valeur efcace 2 3 de la fonction S 3 .
2 2 3 = a0 +
1 2 2 2 2 2 2 a + b1 + a2 + b2 + a3 + b3 2 1 2 3 2 eff
Exercice 2 12 points Dans ce problme, on sintresse un ltre modlis mathmatiquement par lquation diffrentielle suivante :
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s (t ) + s (t ) s (0)
= =
e (t ) 0
La fonction e reprsente lentre aux bornes du ltre et la fonction s la sortie. On admet que les fonctions e et s admettent des transformes de Laplace respectivement notes E et S . La fonction de transfert H du ltre est dnie par : S (p ) = H (p ) E (p ). On rappelle que la fonction chelon unit, note U , est dnie par : U (t ) U (t ) Partie A 1. Montrer que : H (p ) = 1 . p +1 2. La fonction e est dnie par : e (t ) = tU (t ) (t 1)U (t 1). a. Reprsenter graphiquement la fonction e . 1 b. Montrer que : E (p ) = 2 (1 ep ). p c. En dduire S (p ). d. Dterminer les nombres rels a , b et c tels que : 1 a b c = + + p 2 (p + 1) p p p + 1 e. En dduire loriginal s de S . f. Vrier que : s (t ) s (t ) s (t ) = = = 0 t 1 + e t 1 + (1 e)et si si si t <0 0 t <1 1 t = = 0 1 si si t <0 t 0.
3.
a. Comparer s (1 ) et s 1+ . b. Calculer s (t ) et tudier son signe sur les intervalles ]0 ; 1[ et ]1 ; +[. d. Dterminer la limite de la fonction s en +. c. En dduire le sens de variation de la fonction s sur lintervalle ]0 : +[.
1. Montrer que lensemble () des points m dafxe z = 1 + j lorsque dcrit lintervalle [0 ; +[ est une demi-droite que lon caractrisera. 1 2. Quel est lensemble (C ) des points M dafxe Z = lorsque dcrit lin1 + j tervalle [0 ; +[ ? 3. Reprsenter, dans le repre O, u , v les ensembles () et (C ).
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212
Une fonction dnie sur R est dite causale si elle est nulle sur lintervalle ] ; 0[. 1. On considre la fonction causale e dnie sur lensemble des nombres rels par : e (t ) = 4[U (t ) U (t 2)] a. Tracer la reprsentation graphique de la fonction e dans un repre orthonormal. b. On note E la transforme de Laplace de la fonction e . Dterminer E (p ). 2. On considre la fonction s telle que 4s (t ) + s (t ) = e (t ) et s (0) = 0 On admet que la fonction s admet une transforme de Laplace, note S . Dmontrer que : 1 1 e 2 p S (p ) = 1 p p+ 4 3. Dterminer les rels a et b tels que : 1 1 p p+ 4 = a + p b p+ 1 4
4. Complter le tableau ci-dessous dans lequel f reprsente la fonction causale associe F : F (p ) 1 p U (t ) 1 2 p e p 1 1 p+ 4 1 1 p+ 4 e2p
f (t ) 5.
6.
a. Justier que la fonction s est croissante sur lintervalle [0; 2[. b. Dterminer lim s (t ).
t 2 t <2
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213
7.
b. Dterminer lim s (t ).
t +
Exercice 2
9 points
Dans ce problme, on approche un signal laide dune fonction afne par morceaux. On dsigne par E un nombre rel de lintervalle ]0; 3[. On considre la fonction f dnie sur R, paire, priodique de priode 5, telle que : E t si 0 t < 1 f (t ) = (3 E )t + 2E 3 si 1 t < 2 5 3 si 2 t 2
Partie A : Dans cette partie, et uniquement dans cette partie, on se place dans le cas o E = 2. 5 1. Prciser lcriture de f (t ) sur chacun des intervalles [0; 1[, [1; 2[ et 2; . 2 2. Reprsenter graphiquement la fonction f sur lintervalle [5; 10]. Partie B : Dans cette partie, on se place dans le cas gnral, cest--dire dans le cas o la valeur de E nest pas spcie. On appelle S la srie de Fourier associe la fonction f . + 2n 2n an cos On note S (t ) = a0 + t + b n sin t . 5 5 n =1
1. Montrer que la valeur moyenne de la fonction f sur une priode est a0 = E +3 2 . 5 2. Dterminer b n pour tout entier naturel n suprieur ou gal 1. 3. a. Montrer que pour tout nombre entier naturel n suprieur ou gal 1 :
1 0
t cos
5 25 2n 2n 2n t dt = sin + 2 2 cos 1 . 5 2n 5 4n 5
2 1
5 2n 2n t d t et 22 f (t ) cos t dt . 5 5 On a ainsi obtenu pour tout nombre entier naturel n suprieur ou gal 1:
f (t ) cos
5 2n 4n 2 f (t ) cos 2n t dt = 25 (2E 3) cos + (3 E ) cos E . 5 4n 2 2 5 5 0 En dduire que pour tout nombre entier naturel suprieur ou gal 1 : an = 5 n 2 2 (2E 3) cos 2n 4n + (3 E ) cos E . 5 5
4. Pour tout nombre entier naturel n suprieur ou gal 1, on appelleun lharmonique de rang n . On a alors 2n 2n un (t ) = an cos t + b n sin t pour tout nombre rel t . 5 5
A.BENHARI 214
a. Montrer quau rang 5, u5 (t ) est nul pour tout nombre rel t . b. On appelle E 0 la valeur de E pour laquelle lharmonique de rang 3 est nulle, cest--dire la valeur de E telle que u3 (t ) est nul pour tout nombre rel t . Dterminer la valeur exacte, puis une valeur approche 102 prs, de E0. Dans ce problme, laide dun transformateur diode, on approche un signal sinusodal redress par une fonction afne par morceaux. Un tel signal avec u3 (t ) = u5 (t ) = 0 permettra :
sil est associ un moteur, de rduire les -coups du couple sil est associ un transformateur, dviter les pertes sil est associ un ltre, dliminer plus facilement les harmoniques de rang
impair dordre suprieur.
A.BENHARI
215
On considre un systme analogique entre-sortie dans lequel le signal dentre est reprsent par une fonction e et celui de sortie par une fonction s . Une fonction dnie sur R est dite causale si elle est nulle surlintervalle ] ; 0[. Les fonctions e et s sont des fonctions causales et on suppose quelles admettent des transformes de Laplace notes respectivement E et S . On rappelle que la fonction chelon unit U est dnie sur R par : U (t ) = 0 si t < 0
U (t ) = 1 si t 0
1. La fonction de transfert H du systme est dnie par S (p ) = H (p ) E (p ). 1 et e (t ) = U (t ). On suppose, dans le cadre de cette tude, que H (p ) = 1 + 2p a. Dterminer S (p ). b. Dterminer les rels et tels que S (p ) = + . 1 p p+ 2 c. En dduire s (t ). 2. On se propose dapprocher la fonction de transfert analogique H par la fonc10z 10 1 z 1 =H . tion de transfert numrique F telle que F (z ) = H 10 1 1+z z +1 Lentre et la sortie du systme numrique sont modliss respectivement par deux signaux causaux discrets x et y , admettant des transformes en Z notes respectivement X et Y . On se place toujours dans le cas o le signal dentre du systme analogique est U (t ). Le signal dentre du systme analogique est chantillonn au pas de 0, 2. Ainsi, le signal dentre x du systme numrique est dni par x (n ) = U (0, 2n ) pour tout nombre entier naturel n . Les transformes en Z des signaux x et y vrient Y (z ) = F (z ) X (z ). a. Montrer que F (z ) = b. Dterminer X (z ). c. Vrier que Y (z ) = z +1 . 21z 19
z 20 z 1 21
3. Complter, sur lannexe, rendre avec la copie, le tableau en donnant des valeurs approches 103 prs des rsultats demands. La mthode utilise dans lexercice 1, pour discrtiser le systme analogique, est souvent appele transformation bilinaire. Dans le cadre de lexemple tudi, nous observons que cette transformation prserve la stabilit du systme et que les signaux de sortie analogique et numrique convergent vers la mme limite.
A.BENHARI 216
11 points
On rappelle que la fonction chelon unit, note U , est dnie sur lensemble des nombres rels par U (t ) = 0 si t < 0 U (t ) = 1 si t 0 Une fonction dnie sur R est causale si elle est nulle sur lintervalle ] ; 0[.
1. On considre la fonction causale e dnie sur lensemble des nombres rels par : e (t ) = 4[U (t ) U (t 2)] a. Tracer la reprsentation graphique de la fonction e dans un repre orthonormal. b. On note E la transforme de Laplace de la fonction e . Dterminer E (p ). 2. On considre la fonction s telle que 4s (t ) + s (t ) = e (t ) et s (0) = 0 On admet que la fonction s admet une transforme de Laplace, note S . Dmontrer que : 1 1 e 2 p S (p ) = 1 p p+ 4 3. Dterminer les rels a et b tels que : 1 1 p p+ 4 = a + p b p+ 1 4
f (t ) 5. b. Vrier que :
6.
a. Justier que la fonction s est croissante sur lintervalle [0 ; 2[. b. Dterminer lim s (t ).
t 2 t <2
7.
b. Dterminer lim s (t ).
t +
Exercice 3
9 points
Dans ce problme, on approche un signal laide dune fonction afne par morceaux. On dsigne par E un nombre rel de lintervalle ]0 ; 3[. On considre la fonction f dnie sur R, paire, priodique de priode 5, telle que : E t si 0 t < 1 f (t ) = (3 E )t + 2E 3 si 1 t < 2 5 3 si 2 t 2 1. Prciser lcriture de f (t ) sur chacun des intervalles [0; 1[, [1; 2[ et 2; 2. Reprsenter graphiquement la fonction f sur lintervalle [5; 10]. Partie B : Dans cette partie, on se place dans le cas gnral, cest--dire dans le cas o la valeur de E nest pas spcie. On appelle S la srie de Fourier associe la fonction f . + 2n 2n an cos On note S (t ) = a0 + t + b n sin t . 5 5 n =1
5 2
Partie A : Dans cette partie, et uniquement dans cette partie, on se place dans le cas o E = 2. .
1. Montrer que la valeur moyenne de la fonction f sur une priode est a0 = E +3 2 . 5 2. Dterminer b n pour tout entier naturel n suprieur ou gal 1. 3. a. Montrer que pour tout nombre entier naturel n suprieur ou gal 1 :
1 0
t cos
2n 5 25 2n 2n t dt = sin + 2 2 cos 1 . 5 2n 5 4n 5
2
5
2 2n 2n f (t ) cos b. On a calcul les intgrales f (t ) cos t dt et t dt . 5 5 2 1 On a ainsi obtenu pour tout nombre entier naturel n suprieur ou gal 1: 5 2
f (t ) cos
En dduire que pour tout nombre entier naturel suprieur ou gal 1 : an = 5 n 2 2 (2E 3) cos 2n 4n + (3 E ) cos E . 5 5
4. Pour tout nombre entier naturel n suprieur ou gal 1, on appelle un lharmonique de rang n . 2n 2n On a alors un (t ) = an cos t + b n sin t pour tout nombre rel t . 5 5 a. Montrer quau rang 5, u5 (t ) est nul pour tout nombre rel t . b. On appelle E 0 la valeur de E pour laquelle lharmonique de rang 3 est nulle, cest--dire la valeur de E telle que u3 (t ) est nul pour tout nombre rel t . Dterminer la valeur exacte, puis une valeur approche 102 prs, de E0.
A.BENHARI 218
Dans ce problme, laide dun transformateur diode, on approche un signal sinusodal redress par une fonction afne par morceaux. Un tel signal avec u3 (t ) = u5 (t ) = 0 permettra : sil est associ un moteur, de rduire les -coups du couple sil est associ un transformateur, dviter les pertes sil est associ un ltre, dliminer plus facilement les harmoniques de rang impair dordre suprieur.
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219
n 0 1 5 10 15 20 25 50
y (n )
t = 0, 2n 0 0,2 1 2 3 4 5 10
s (t )
A.BENHARI
220
On a trac en pointill sur le document-rponse la courbe representative de la fonction cosinus sur lintervalle [ ; 3]. 1. Reprsenter. sur le document rponse rendre avec la copie la fonction f sur lintervalle [ ; 3]. 2. On admet que la fonction f satisfait aux conditions dapplication du thorme de Dirichlet et, par consquent quelle est dcomposable en srie de Fourier. On note : S (t ) = a0 + [ an cos(nt ) + b n sin(nt )]
f (1)
la srie de Fourier associe la fonction f . a. Donner la valeur de b n pour tout entier naturel n suprieur ou gal 1. b. Calculer a0 . c. Calculer a1 . d. Montrer que, pour tout entier naturel n suprieur ou gal 2, on a : 1 sin (n 1) sin (n + 1) 2 + 2 n 1 n +1
an =
3. On note S 1 (t ) la srie de Fourier associe la fonction f tronque au rang 1. 1 1 On a donc : S 1 (t ) = + cos t . 2 partir de la courbe reprsentative de la fonction cosinus tracer sur le document rponse la courbe reprsentant la fonction S 1 sur lintervalle [ ; 3]. On laissera gurer les tracs intermdiaires.
Exercice 2 11 points Dans cet exercice, on considre la fonction f dnie sur lensemble des nombres rels telle que : 6 f (t ) + f (t ) + f (t ) = 1 pour tout nombre rel t 5 f (0) = 0 f (0) = 0 1. Dans cette question on dtermine une expression de f (t ). a. Rsoudre lquation diffrentielle (E) 6 y (t ) + y (t ) + y (t ) = 0 (E) 5 dans laquelle y dsigne une fonction de la variable relle t .
A.BENHARI 221
b. En dduire que la fonction f est dnie pour tout nombre rel t par : f (t ) = 1 e 5 t cos
3
4 4 3 t + sin t 5 4 5
2. Dans cette question on dtermine la limite de la fonction f au voisinage de +. a. Justier que, pour tout nombre rel t , on a : e 5 t b. En dduire que lim e 5 t cos
3 3
e 5 t cos
4 t 5
e 5 t
t +
4 t =0 5
c. Dterminer la limite de la fonction f en +. 3. a. Calculer f (t ) pour tout nombre rel t . b. Montrer que : f (t ) = 0 quivaut t = entier relatif. 5k , o k dsigne un nombre 4 5k et on pose 4
A.BENHARI
222
Cet exercice se compose de trois parties qui peuvent tre traites indpendamment lune de lautre. On sintresse aux requtes reues par le serveur web dune grande entreprise, provenant de clients disperss sur le rseau Internet. La rception de trop nombreuses requtes est susceptible dengendrer des problmes de surcharge du serveur. Partie A : Dans cette partie, on sintresse au nombre de requtes reues par le serveur, au cours de certaines dures juges critiques. On dsigne par un nombre rel strictement positif. On appelle X la variable alatoire qui prend pour valeurs le nombre de requtes reues par le serveur dans un intervalle de temps de dure (exprime en secondes). La variable alatoire X suit une loi de Poisson de paramtre = 500. 1. Dans cette question, on sintresse au cas o = 0, 01. Dterminer la probabilit que le serveur reoive au plus une requte au cours dune dure de 0,01 s. En expliquant votre dmarche, dtenniner le plus petit entier naturel n0 tel que p ( X > n0 ) < 0, 05. Dans cette question, on sintresse au cas o = 0, 2. En utilisant cette approximation, calculer : a. la probabilit P ( X > 120) ; On rappelle que la loi de Poisson de paramtre = 100 peut tre approche par la loi normale de moyenne = 100 et dcart type = 10.
b. une valeur approche du nombre rel positif a tel que P (100 a 100 + a ) = 0, 99. Partie B :
Dans cette partie, on considre : dune part, que la probabilit pour le serveur de connatre des dysfonctionnements importants au cours dune journe donne est p = 0, 01 ; dautre part, que des dysfonctionnements importants survenant au cours de journes distinctes constituent des vnements alatoires indpendants. 1. On appelle Y la variable alatoire correspondant au nombre de jours o le serveur connat des dysfonctionnements importants au cours dun mois de 30 jours. a. On admet que la variable alatoire Y suit une loi binomiale. Prciser les paramtres de cette loi. b. Calculer, 103 prs, la probabilit que le serveur connaisse au plus 2 jours de dysfonctionnements importants pendant un mois. 2. On appelle Z la variable alatoire correspondant au nombre de jours o le serveur connat des dysfonctionnements importants au cours dune anne de 365 jours. a. Donner, sans justication, la loi de probabilit de la variable alatoire Z .
A.BENHARI 223
b. Donner lesprance mathmatique et lcart type de la variable alatoire Z. Partie C : Dans cette partie. on sintresse la dure sparant deux requtes successives reues par le serveur. On appelle T la variable alatoire qui prend pour valeurs les dures (exprimes en secondes) sparant larrive de deux requtes successives sur le serveur. 1. On dsigne par t un nombre rel positif. La probabilit que T prenne une valeur infrieure ou gale t est donne par : p (T a. Calculer P (T t ) en fonction de t . t) =
t 0
500e500x d x .
b. En dduire la valeur de t pour laquelle P (T t ) = 0, 95. On donnera la valeur exacte puis une valeur approche au millime de seconde. 2. a. Calculer, laide dune intgration par parties, lintgrale I (t ) =
t 0
500x e500x d x .
b. Dterminer la limite m de I (t ) quand t tend vers +. Le nombre m est lesprance mathmatique de la variable alatoire T . Il reprsente la dure moyenne sparant la rception de deux requtes successives. Commentaire : Ce modle, trs simple, intresse les concepteurs de systmes dinformation ou de tlcommunication car il fournit des valuations de certaines performances dun systme, en particulier au sens du scnario du pire des cas . Exercice 2 11 points
Dans cet exercice, on tudie un systme entre-sortie . La partie A permet de dterminer la rponse lchelon unit. Les parties B et C permettent dtudier les perturbations rsultant dune coupure de 0, 1 seconde. On rappelle que la fonction chelon unit U est dnie par : U (t ) U (t ) = = 0 1 si t < 0 si t 0
Une fonction dnie sur R est dite causale si elle est nulle sur lintervalle ] ; 0[. Partie A : On considre la fonction causale s1 telle que, pour tout nombre rel t : s1 (t ) +
t 0
s1 (u ) du = U (t ).
On note S 1 la transforme de Laplace de la fonction s1 . 1 . 1. Montrer que S 1 (p ) = p +1 2. En dduire s1 (t ) pour tout nombre rel t . La courbe reprsentative de la fonction s 1 est donne par la gure 1 du document rponse.
A.BENHARI
224
Partie B : On considre la fonction causale s2 telle que, pour tout nombre rel t : s2 (t ) +
t 0
s2 (u ) du = U (t ) U (t 1).
On note S 2 la transforme de Laplace de la fonction s2 . 1. Reprsenter graphiquement la fonction e 2 dnie sur lensemble des nombres rels par : e 2 (t ) = U (t ) U (t 1). a. En dduire s2 (t ) pour tout nombre rel t . b. Justier que : s2 (t ) s (t ) 2 s2 (t ) = = = 0 et et (e 1) si t < 0 si 0 t si t 1 1
2. Dterminer S 2 (p ). 3.
5. Calculer s2 1+ s2 (1 ).
6. On appelle C 2 la courbe reprsentative de la fonction s2 . a. Reproduire et complter le tableau de valeurs ci-dessous : t s2 (t ) 1 1,1 1,5 2 2,5
Les rsultats seront donns 102 prs. b. Complter le trac de la courbe C 2 sur la gure 2 du document rponse, rendre avec la copie. Partie C : On considre la fonction causale s3 telle que, pour tout nombre rel t : s3 (t ) +
t 0
s3 (u ) du = U (t ) U (t 1) + U (t 1, 1).
1. Soit la fonction e 3 dnie sur lensemble des nombres rels par : e 3 (t ) = U (t ) U (t 1) + U (t 1, 1). a. Montrer que e 3 (t ) = e 2 (t ) pour tout nombre rel t appartenant lintervalle ] ; 1, 1[. b. Dterminer e 3 (t ) pour t 1, 1. c. Reprsenter graphiquement la fonction e 3 . Pour la suite, on admet que : s3 (t ) s3 (t ) 3. Calculer s3 1, 1+ s3 (1, 1 ). = = s2 (t ) et 1 e + e1,1 si t < 1, 1 si t 1, 1.
4. On appelle C 3 la courbe reprsentative de la fonction s3 . a. Reproduire et complter le tableau de valeurs ci-dessous : t s3 (t ) 1,1 1,5 2 2,5
Les rsultats seront donns 102 prs. b. Complter le trac de la courbe C 3 sur la gure 3 du document rponse, rendre avec la copie.
A.BENHARI 225
Le but de cet exercice est dtablir, avec un minimum de calculs, le dveloppement en srie de Fourier de fonctions priodiques rencontres en lectricit. 1. On considre un entier n strictement positif. Montrer que :
1 0
t cos(n t ) d t =
cos(n ) 1 . n 2 2
1
cos(n ) . n 0 2. On considre la fonction f dnie sur R, priodique de priode 2, telle que : Pour la suite de lexercice, on admet que : sin(n t ) dt = f (t ) = t sur [0 ; 1[ .
f (t ) = 0 sur [1 ; 2[
a. En utilisant le document rponse no 1, rendre avec la copie, tracer la courbe C f reprsentative de la fonction f sur lintervalle [4 ; 4]. (an cos(n t ) + b n sin(n t )).
Calculer a0 . Donner les valeurs des coefcients an et b n , et en dduire que : S f (t ) = 1 + cos(n ) 1 cos(n ) cos(n t ) + sin(n t ) . 2 2 4 n =1 n n
2
f (t )
dt .
e. Donner une valeur approche 103 prs du nombre rel A dni par :
2 + a0
A=
1 3 2 a 2 + bn 2 n =1 n 2 eff
3. Soit g la fonction dnie sur R, priodique de priode 2, dont la courbe reprsentative C g est trace sur lintervalle [4 ; 4] dans le document rponse no 1. On admet que le dveloppement en srie de Fourier S g associ la fonction g , est dni par S g (t ) = S f (t ). Justier que : S g (t ) =
A.BENHARI
4. Soit h et k les fonctions dnies sur R, priodiques de priode 2, telles que : h (t ) = f (t ) + g (t ) et k (t ) = f (t ) g (t ) pour tout nombre t .
b. On admet que les dveloppements en srie de Fourier S h et S k associs respectivement aux fonctions h et k , sont dnis par : S h (t ) = S f (t ) + S g (t ) et S k (t ) = S f (t ) S g (t ).
a. Sur le document rponse no 1, rendre avec la copie, tracer les courbes C h et C k reprsentatives des fonctions h et k sur lintervalle [4 ; 4].
Dterminer les coefcients de Fourier associs respectivement aux fonctions h et k . Reprsentation de la fonction f 2
2 Reprsentation de la fonction g
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227
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228
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229
Exercice 2
11 points
Dans cet exercice, on tudie un systme entre-sortie . La partie A permet de dterminer la rponse lchelon unit. Les parties B et C permettent dtudier les perturbations rsultant dune coupure de 0, 1 seconde. On rappelle que la fonction chelon unit U est dnie par : U (t ) U (t ) = = 0 1 si t < 0 si t 0
Une fonction dnie sur R est dite causale si elle est nulle sur lintervalle ] ; 0[. Partie A : On considre la fonction causale s1 telle que, pour tout nombre rel t : s1 (t ) +
A.BENHARI
t 0
s1 (u ) du = U (t ).
230
On note S 1 la transforme de Laplace de la fonction s1 . 1 . 1. Montrer que S 1 (p ) = p +1 2. En dduire s1 (t ) pour tout nombre rel t . La courbe reprsentative de la fonction s 1 est donne par la gure 1 du document rponse. Partie B : On considre la fonction causale s2 telle que, pour tout nombre rel t : s2 (t ) +
t 0
s2 (u ) du = U (t ) U (t 1).
On note S 2 la transforme de Laplace de la fonction s2 . 1. Reprsenter graphiquement la fonction e 2 dnie sur lensemble des nombres rels par : e 2 (t ) = U (t ) U (t 1). 2. Dterminer S 2 (p ). 3. a. En dduire s2 (t ) pour tout nombre rel t . b. Justier que : s2 (t ) s (t ) 2 s2 (t ) = = = 0 et et (e 1) si t < 0 si 0 t si t 1
5. Calculer s2 1+ s2 (1 ).
6. On appelle C 2 la courbe reprsentative de la fonction s2 . a. Reproduire et complter le tableau de valeurs ci-dessous : t s2 (t ) 1 1,1 1,5 2 2,5
Les rsultats seront donns 102 prs. b. Complter le trac de la courbe C 2 sur la gure 2 du document rponse, rendre avec la copie. Partie C : On considre la fonction causale s3 telle que, pour tout nombre rel t : s3 (t ) +
t 0
s3 (u ) du = U (t ) U (t 1) + U (t 1, 1).
1. Soit la fonction e 3 dnie sur lensemble des nombres rels par : e 3 (t ) = U (t ) U (t 1) + U (t 1, 1).
b. Dterminer e 3 (t ) pour t
a. Montrer que e 3 (t ) = e 2 (t ) pour tout nombre rel t appartenant lintervalle ] ; 1, 1[. 1, 1. c. Reprsenter graphiquement la fonction e 3 . Pour la suite, on admet que : s3 (t ) s3 (t ) = = s2 (t ) et 1 e + e1,1
231
si t < 1, 1 si t 1, 1.
A.BENHARI
3. Calculer s3 1, 1+ s3 (1, 1 ).
4. On appelle C 3 la courbe reprsentative de la fonction s3 . a. Reproduire et complter le tableau de valeurs ci-dessous : t s3 (t ) 1,1 1,5 2 2,5
Les rsultats seront donns 102 prs. b. Complter le trac de la courbe C 3 sur la gure 3 du document rponse, rendre avec la copie.
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232
e 1 O 1 2
e 1 O 1 2
e 1 O 1 2
A.BENHARI
233
. 3 Dans un repre orthogonal, reprsenter graphiquement la fonction f sur lintervalle [2 ; 2]. (an cos(nt ) + b n sin(nt )).
Le but de cette question est de calculer les coefcients de la srie de Fourier S pour une valeur x quelconque du nombre rel tel que 0 < < . 2 a. Calculer a0 , valeur moyenne de la fonction f sur une priode. b. Dterminer b n , n dsignant un nombre entier naturel strictement positif. c. Montrer que, pour tout nombre entier naturel n strictement positif, on a: an = 2 1 (1)n sin(n ). n . 3
3. Dterminer la valeur 0 de pour laquelle on a3 = 0. 4. Pour toute la suite de lexercice, on se place dans le cas o =
Rappels : Si h dsigne une fonction priodique de priode T , le carr de la valeur efcace H de la fonction h sur une priode est : H2 = 1 T
r +T r
[h (t )]2 dt .
r dsignant un nombre rel quelconque. Si les coefcients de Fourier de la fonction h sont a0 , an et b n alors : 1 T
r +T r 2 [h (t )]2 dt = a0 + + n =1 2 2 an + bn
formule de Parseval
a. Calculer F 2 , carr de la valeur efcace de la fonction f sur une priode. b. On dnit sur R la fonction g par : g (t ) = a0 + a1 cos(t ) + b 1 sin t + a2 cos(2t ) + b 2 sin(2t ). 2 3 cos(t ) pour tout nombre rel t . c. Calculer G 2 , carr de la valeur efcace de la fonction g sur une priode. Montrer que g (t ) =
A.BENHARI 234
G2 . F2
Ce dernier rsultat montre que la fonction g constitue une assez bonne approximation de la fonction f . Exercice 2 10 points On sintresse un systme entre-sortie. Dans les parties A et B, on tudie la rponse de ce systme deux entres diffrentes. Les parties A et B sont indpendantes dans leurs rsolutions respectives. Partie A On considre lquation diffrentielle (E1 ) suivante : y "(t ) + 4 y (t ) = 8 1. 2. (E1 )
o y dsigne une fonction drivable de la variable relle t . a. Donner la solution particulire constante de lquation diffrentielle (E1 ). b. Dterminer la solution gnrale de lquation (E1 ). a. Montrer que la fonction f , solution de lquation diffrentielle (E1 ) et qui vrie f (0) = 0 et f (0) = 0 est dnie sur R par : f (t ) = 2[1 cos(2t )]. b. La fonction f est priodique. En donner une priode. Prciser, sans justication, le maximum et le minimum de la fonction f . c. Reprsenter la fonction f sur lintervalle [0 ; 2]. Partie B On rappelle que la fonction chelon unit U est dnie par : U (t ) U (I ) = = 0 1 si si t <0 t 0
Une fonction dnie sur R est dite causale si elle est nulle sur lintervalle ] ; 0[. On considre la fonction e dnie sur lintervalle [0 ; +[ par : e (t ) = 8 U (t ) U t 3 + U ( t ) U t 2 2
On considre la fonction causale g qui vrie les conditions g (0) = 0 et g (0) = 0, ainsi que la relation (E2 ) suivante : y "(t ) + 4 y (t ) = e (t ) 1. (E2 )
On admet que la fonction g possde une transforme de Laplace note G . a. Reprsenter la fonction e sur lintervalle [0 ; 2]. b. On appelle E la transforme de Laplace de la fonction e . Dterminer E (p ). 2. a. En appliquant la transformation de Laplace aux deux membres de lquation (E2 ), montrer que : G (p ) = 8 p p2 + 4 1 e p 2 + e p e p
3 2
A.BENHARI
235
b. Vrier que la fonction h dnie sur R par h (t ) = 2[1cos(2t )]U (t ) a pour transforme de Laplace la fonction H dnie par H (p ) = 8 p p2 + 4 .
3.
c. Donner une expression de la fonction g , en utilisant ventuellement la fonction h . 3 a. On donne les expressions de g (t ) sur les intervalles ; et ; + : 2 2 g (t ) = 4cos(2t ) ; si t 2 3 g (t ) = 8cos(2t ) si t ; + 2 Donner des expressions similaires de g (t ) pour les intervalles 0 ; ; 3 . 2 b. On a reprsent sur lannexe, rendre avec la copie la fonction g sur les 3 intervalles ; et ; + . 2 2 Complter le graphique en traant la reprsentation graphique de g sur 3 . les intervalles 0 ; et ; 2 2 et 2
A.BENHARI
236
9 8 7 6 5 4 3 2 1
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
3 2
A.BENHARI
237
Dans cet exercice, on se propose dtudier dans la partie A une perturbation dun signal continu et, dans la partie B, la correction de cette perturbation par un ltre analogique. Partie A Dans cet exercice, on note une constante relle appartenant lintervalle [0 ; 2] et on considre les fonctions f et g dnies sur lensemble R des nombres rels, telles que : pour tout nombre rel t , f (t ) = 1 ; la fonction g est priodique de priode 2 et : g (t ) g (t ) Pour tout nombre rel t , on pose : h (t ) = f (t ) g (t ) La fonction h ainsi dnie reprsente la perturbation du signal. 1. Les courbes reprsentatives des fonctions f et g sont traces sur le document rponse no 1. (gures 1 et 2). Sur la gure 3 du document rponse no 1, tracer la reprsentation graphique de la fonction h . 2. On admet que la fonction h est priodique de priode 2. Pour tout nombre rel t , on dnit la srie de Fourier S (t ) associe la fonction h par S (t ) = a0 + a. Dterminer a0 . b. Soit n un nombre entier suprieur ou gal 1. Calculer
0 + n =1
= =
0 1
si 0 si
t < t < 2
cos(nt ) dt
c. Montrer que pour tout nombre entier n suprieur ou gal 1, bn = 1 (1 cos(n )). n
238
Montrer que, pour tout entier n suprieur ou gal 1, on a : A n = On suppose, pour toute la suite de lexercice, que =
1 1 cos(n ). n
. 4 4. Complter le tableau 1 du document rponse no 2 avec des valeurs approches 105 prs. 5. La valeur efcace heff de la fonction h est telle que :
2 heff = 2 a. Calculer heff .
1 2
2 0
[h (t )]2 d t .
b. Calculer une valeur approche 104 prs du nombre rel P dni par
3
P=
n =0
A2 n. P
2 heff
Partie B On rappelle que j est le nombre complexe de module 1 et dont un argument est . 2
On considre la fonction de transfert H dnie, pour tout nombre complexe p dif3 frent de par : 2 3 H (p ) = . 2p + 3 On dnit la fonction r , pour tout nombre rel positif , par : r () = |H (j)|. Le but de cette partie est de dterminer le spectre damplitude du signal, not k , obtenu en ltrant la perturbation h au moyen dun ltre dont la fonction de transfert est H . 3 . 1. Montrer que r () = 9 + 42 2. Pour tout nombre entier naturel n , on dnit le nombre rel positif B n par : B n = r (n ) A n , o A n est le nombre rel positif dni dans la question 3 de la partie A. Complter le tableau 2 du document rponse no 2, avec des valeurs approches 105 prs. Le spectre damplitude du signal ltr k est donn par la suite des nombres rels Bn . 3. La gure 4 sur le document rponse no 2 donne le spectre damplitude de la perturbation h , cest--dire une reprsentation graphique de la suite des nombres rels A n . Sur la gure 5 du document rponse no 2, on a commenc de mme reprsenter la suite des nombres rels B n . Complter cette reprsentation graphique laide du tableau de valeurs no 2 du document rponse no 2.
A.BENHARI 239
4. Une valeur approche 104 prs du carr de la valeur efcace du signal k est 2 k eff 0,0516.
3
a. CaLculer une valeur approche 104 prs du nombre rel Q dni par Q=
n =0 2 . Bn
Q
2 k eff
On a tudi le spectre de Fourier dune perturbaton dun signal. On ne peut pas ngliger les raies de hautes frquences de ce spectre. Le ltrage dissipe une part importante de lnergie de la perturbation et les raies de hautes frquences de la perturbation ltre sont ngligeables. Exercice 2 10 points
On considre un systme physique dont ltat est modlis par la fonction y de la variable relle t , solution de lquation diffrentielle : y (t ) + 4 y (t ) = e (t ) (1),
o la fonction e reprsente une contrainte extrieure au systme. Partie A Dans cette partie, on suppose que e (t ) = 20 pour tout nombre rel t . Lquation,diffrentielle (1) scrit alors sous la forme : y (t ) + 4 y (t ) = 20 (2).
1. Dterminer la fonction constante h solution particulire de Lquation diffrentielle (2). 2. Dterminer la solution gnrale de lquation diffrentielle (2). 3. En dduire lexpression de la fonction f solution de lquation diffrentielle (2) qui vrie les conditions f (0) = 0 et f (0) = 0. Partie B Dqns cette partie, on tudie un moyen damener le systme vers un tat dquilibre de manire lisse . cette n on soumet le systme une contrainte extrieure modlise par la fonction e dnie par : e (t ) = 8tU (t ) 8(t )U (t 1).
o dsigne un nombre rel strictement positif. On rappelle que la fonction chelon unit U est dnie par : U (t ) U (t ) = = 0 1 si t < 0 . si t 0
Une fonction dnie sur R est dite causale si elle est nulle sur lintervalle ] ; 0[. On appelle g la fonction causale telle que : g (t ) + 4g (t ) = e (t ) g (0) = 0 et g (0) = 0.
et vriant :
g (t ) = g 0 (t ) g 0 (t ) avec g 0 (t ) = (2t sin(2t ))U (t ). 6. Montrer que pour t , on a g (t ) = 2 sin(2t ) + sin(2t 2). 7. On suppose maintenant que = . a. Simplier lexpression de g (t ) pour t .
b. La courbe reprsentative de la fonction e , pour = , est trace sur la gure du document rponse no 3. Sur le mme graphique, tracer la coutbe reprsentative de la fonotion g .
A.BENHARI
241
A.BENHARI
242
Document rponse no 2, rendre avec la copie (exercice 1) Tableau 1 n An n An 0 1 0,125 00 0,172 27 8 2 3 0,138 63 4 12 5 6 7 0,083 18 0,053 05 0,024 61 13 14 15 0,031 99 0,022 74 0,011 48
n Bn n Bn
1 0,143 34
0,20 0,18 0,16 0,14 0,12 0,10 0,08 0,06 0,04 0,02 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Figure 5 0,20 0,18 0,16 0,14 0,12 0,10 0,08 0,06 0,04 0,02 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
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243
10 9 8 7 6 5 4 3 2 O 2 2 3
A.BENHARI
244
Exercice 1
i n i avec t [0 ; 1]. B i ,n (t )O A i o B i ,n (t ) = Ci n t (1 t )
Montrer que les coordonnes du point M (t ) de la courbe C 1 sont : x y = = f 1 (t ) = 32t 3 60t 2 + 24t + 4 g 1 (t ) = 18t 2 + 18t pour t [0 ; 1].
3. En utilisant la courbe C 1 trace sur le document rponse no 1, complter le tableau des variations conjointes des deux fonctions f 1 et g 1 gurant sur ce mme document rponse. 4. Calculer la drive de la fonction g 1 . En dduire la valeur t1 du paramtre t pour laquelle lordonne du point M (t ) est maximale. 5. Dterminer la valeur t0 du paramtre t pour laquelle labscisse du point M (t ) est maximale. 6. Montrer que le vecteur AS est tangent la courbe C 1 au point A. Partie B On dsigne par a un nombre rel. On souhaite complter la gure du document rponse no 1 avec une courbe de Bzier C 2 en respectant les contraintes suivantes : les points de contrle successifs de la courbe de Bzier C 2 sont O(0 ; 0), E(0 ; a), 4 F ; 2 et A(4 ; 0) ; 3 3 1 la courbe C 2 passe par le point G 1 ; pour la valeur du paramtre t . 2 2 Sous ce systme de contraintes, les courbes C 1 et C 2 ont des tangentes communes aux points A et O. 1. Dans les conditions nonces ci -dessus ; la reprsentation paramtrique de la courbe C 2 est de la forme : x y
A.BENHARI
= =
t [0 ; 1].
Montrer que a = 2.
2. Pour chaque valeur de t , lalgorithme de construction par barycentres successifs (appel algorithme de De Casteljau), permet de construire, le point de paramtre t de la courbe de Bzier. 1 Utiliser cet algorithme, pour la valeur du paramtre t , pour retrouver gra2 phiquement la position du point G. Laisser apparentes les tapes de la construction. 3. Tracer la courbe C 2 sur le document rponse no 1. Exercice 2 10 points
On considre un systme physique dont ltat est modlis par la fonction y de la variable relle t , solution de lquation diffrentielle : y (t ) + 4 y (t ) = e (t ) (1), o la fonction e reprsente une contrainte extrieure au systme. Partie A Dans cette partie, on suppose que e (t ) = 20 pour tout nombre rel t . Lquation diffrentielle (1) scrit alors sous la forme : y (t ) + 4 y (t ) = 20 (2). 1. Dterminer la fonction constante h solution particulire de lquation diffrentielle (2). 2. Dterminer la solution gnrale de lquation diffrentielle (2). En dduire lexpression de la fonction f solution de lquation diffrentielle (2) qui vrie les conditions f (0) = 0 et f (0) = 0. Partie B Dans cette partie, on tudie un moyen damener le systme vers un tat dquilibre de manire lisse . cette n, on soumet le systme une contrainte extrieure modlise par la fonction e dnie par : e (t ) = 8tU (t ) 8(t )U (t ), o dsigne un nombre rel strictement positif. On rappelle que la fonction chelon unit U est dnie par : U (t ) U (t ) = = 0 1 si si t <0 t 0.
Une fonction dnie sur R est dite causale si elle est nulle sur lintervalle ] ; 0[. On appelle g la fonction causale telle que : g (t ) + 4g (t ) = e (t ) et vriant : g (0) = 0 et g (0) = 0. On note G (p ) la transforme de Laplace de la fonction g et E (P ) la transforme de Laplace de la fonction e . 1. Exprimer E (P ) en fonction de p et de .
A.BENHARI 246
2. En dduire que : G (p ) = 8 p2 p2 + 4 1 e p
5. En dduire que, pour tout nombre rel t : g (t ) = g 0 (t ) g 0 (t ) avec g 0 (t ) = (2t sin(2t ))U (t ). 6. Montrer que pour t , on a : g (t ) = 2 sin(2t ) + si n (2t 2). 7. On suppose maintenant que = . a. Simplier lexpression de g (t ) pour t .
b. La courbe reprsentative de la fonction e , pour = , est trace sur la gure du document rponse no 2. Sur le mme graphique, tracer la courbe reprsentative de la fonction g .
A.BENHARI
247
C1
O 1 2
t
(t ) f1 (t ) g1
0 +
t0 0
t1
1 0
f 1 (t )
g 1 (t )
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248
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 -1 -2 1 2 3
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249
o y dsigne une fonction de la variable t , deux fois drivable sur R. 1. Donner la solution gnrale de lquation diffrentielle (E 1 ) 2. Dterminer la fonction f solution de lquation diffrentielle (E 1 ) qui vrie : f (0) = 0 et f (0) = 2. La reprsentation graphique de la fonction f sur lintervalle [0 ; 2] est donne sur la feuille annexe. Partie B : tude du systme soumis un contrle Une fonction dnie sur R est dite causale si elle est nulle sur lintervalle ] ; 0[. On rappelle que la fonction chelon unit U est dnie sur R par : U (t ) U (t ) = = 0 1 si t < 0 si t 0
1. On considre la fonction causale e dnie sur lensemble des nombres rels par : e (t ) = 2U (t ) 2U t . 4 a. Construire la courbe reprsentative de la fonction e dans un repre orthogonal. b. On note E la transforme de Laplace de la fonction e . Dterminer E (p ). 2. On considre la fonction causale s , telle que : 4
t 0
s (u ) du + s (t ) = e (t ) et s 0+ = 0.
On admet que la fonction s et sa drive possdent chacune une transforme de Laplace. On note S la transforme de Laplace de la fonction s . a. Dterminer une expression de S (p ). b. En dduire une expression de s (t ). 3. a. Vrier que : s (t ) s (t ) s (t ) b. tablir que : s
A.BENHARI
si 0 si t
si t < 0
t< 4 4
+ =s . 4 4
250
, on a : 4
4. Tracer successivement sur la feuille annexe, rendre avec la copie, les courbes reprsentatives sur lintervalle [0 ; 2] des fonctions : et t s (t ). t cos(2t ), t cos 2 t 8 Exercice 2 Partie A : Une entreprise fabrique des pices en grande srie. Une pice est conforme si sa masse, en grammes, est comprise entre 7,495 et 7,505. Lentreprise dispose dune machine de contrle des pices fabriques. On prlve une pice au hasard dans la production. On note C lvnement : la pice est conforme . On note A lvnement : la pice est accepte par la machine de contrle . Une tude statistique a t conduite, au terme de laquelle on a pu estimer que : p ( A ) = 0, 95, p C A = 0, 01 et p C A = 0, 005. 1. a. laide dune phrase, donner la signication des vnements C A et C A. Ces deux vnements correspondent aux cas o la machine de contrle commet une erreur. b. Calculer la probabilit que la machine de contrle commette une erreur. 2. Calculer la probabilit quune pice soit conforme, sachant quelle est refuse. Partie B : On appelle X la variable alatoire qui prend pour valeur la masse dune pice en grammes. On admet que X suit une loi nonnale de moyenne 7,5 et dcart type o dsigne un nombre rel strictement positif. 1. Aprs une priode de production, la machine de fabrication a subi un drglement brutal. Lcart type vaut alors 0, 015. On rappelle quune pice est confonne si sa masse, en grammes, est comprise entre 7,495 et 7,505. 2. Calculer la probabilit quune pice soit conforme. 3. Calculer la valeur de pour laquelle la probabilit quune pice soit conforme est gale 0, 99. 4. Dans cette question, on suppose que vaut 0,002 et qu la suite dun nouveau drglement, la variable alatoire X suit la loi normale de moyenne 7, 502 et dcart type 0, 002. Calculer la probabilit quune pice, choisie au hasard, soit conforme. Partie C : Les pices acceptes par la machine de contrle sont emballes par lots de 100. On prlve au hasard un lot. La production est sufsamment importante pour que lon assimile ce prlvement un tirage avec remise de 100 pices.
A.BENHARI 251
9 points
On considre la variable alatoire Y qui, tout prlvement de 100 pices, associe le nombre de pices non conformes. On admet que la probabilit quune pice soit non conforme, sachant quelle a t accepte, est 0,005 3. 1. a. Justier que la variable alatoire Y suit une loi binomiale dont on prcisera les paramtres. b. Donner lesprance mathmatique de la variable alatoire Y . 2. Calculer la probabilit quun lot ne contienne que des pices conformes. On donnera une valeur approche du rsultat 102 prs.
A.BENHARI
252
2 8
3 8
4 8
5 8
6 8
7 8
9 8
10 11 12 13 14 15 8 8 8 8 8 8
y = cos(2t )
y = cos 2 t
y = s (t )
A.BENHARI
253
5. La probabilit de lvnement E 4 est gale : 0,19 0,11 Partie B 1. On considre lexprience alatoire consistant mettre une chane constitue de 10 fois le chiffre 1 et observer la chane reue. On appelle X la variable alatoire qui, chaque chane ainsi reue, associe le nombre derreurs de transmission, cest--dire le nombre de 0 obtenus. On rappelle que la probabilit quun chiffre soit mal transmis est 0, 1.
A.BENHARI 254
0,20 0,91
a. On admet que la variable alatoire X suit une loi binomiale. Prciser les paramtres de cette loi. b. Calculer 0, 001 prs la probabilit quil y ait exactement une erreur de transmission. c. Montrer que la probabilit quil y ait au plus une erreur de transmission est gale 0, 74 0, 01 prs. 2. Estimant que la qualit des transmissions nest pas assez bonne, les techniciens procdent quelques rglages an de rduire les bruits lorigine des erreurs. La probabilit quun chiffre soit mal transmis devrait ainsi tre fortement diminue. Effectivement, lissue des rglages, on constate que la proportion de chiffres mal transmis est gale 0, 002. a. On appelle Y la variable alatoire gale au nombre de chiffres mal transmis dans une chane de 1 000 chiffres. On considre que la variable alatoire Y suit une loi de Poisson de paramtre . Justier que = 2.
b. Calculer 0, 001 prs la probabilit quil y ait au moins une erreur de transmission parmi les 1 000 chiffres envoys. Partie C La transmission des chiffres binaires est assure par un signal lectrique carr. Les impulsions suprieures 2 volts reprsentent le chiffre 1, les autres le chiffre 0. Ne pouvant afner davantage leurs rglages, les techniciens admettent que les erreurs de transmission restantes sont dues un bruit alatoire . Celui-ci est modlis par un signal de tension alatoire U , exprime en volts. On admet que U suit une loi normale de moyenne 0 et dcart type . 1. Pour envoyer les chiffres 1, on envoie des impulsions de 4 volts. Ces dernires sont modies par le bruit alatoire. La tension reue est ainsi gale 4 + U . Dans cette question, on suppose que = 0,7. a. Montrer que la probabilit que cette tension reprsente le chiffre 1 est gale la probabilit que U soit suprieure 2.
2. Quelle condition doit-on imposer lcart type pour que la proportion derreurs de transmission dun chiffre 1 soit infrieure 0,1 %, cest--dire pour que : p (U < 2) < 0, 001? Dans cette question toute trace de recherche mme incomplte ou non aboutie sera prise en compte. Exercice 2 10 points
Les deux parties de cet exercice sont indpendantes Le but de la partie A est de calculer le dveloppement en srie de Fourier dune fonction priodique, puis de sintresser la valeur efcace de cette fonction sur une priode. Dans la partie B, il sagit de retrouver la reprsentation graphique dune fonction partir de son dveloppement en srie de Fourier puis de dnir cette fonction. Partie A On considre la fonction f priodique, de priode 2, dnie sur lensemble des nombres rels par :
A.BENHARI 255
f (t ) f (t )
= =
0, 5t + 0, 5 si 0, 5.
1 < t < 1
1. Tracer la reprsentation graphique de la fonction f sur lintervalle [4 ; 4] en utilisant la gure 2 du document rponse numro 2. 1 2. Dmontrer que a0 = . 2 3. a. Prciser la valeur de la pulsation . b. En utilisant une intgration par parties, calculer b 1 . On admet dans la suite de lexercice que, pour tout nombre entier n suprieur ou gal 1 : (1)n +1 . n 4. Soit g la fonction dnie pour tout nombre rel t par g (t ) = f (t ) 0, 5. bn =
b. Quelle proprit de symtrie observe-t-on sur la reprsentation graphique de la fonction g ? c. En comparant les coefcients de Fourier des fonctions f et g , montrer que an = 0 pour tout nombre entier n suprieur ou gal 1.
5. On rappelle que la valeur efcace de la fonction f sur une priode est le nombre rel positif, not f eff , dni par :
2 f eff =
1 2
1 1
f (t )
dt .
2 On dcide de calculer une valeur approche, note P , de f eff en se limitant aux cinq premiers termes de la somme, cest--dire : 2 P = a0 +
1 + 2 2 . a + bn 2 n =1 n
1 5 2 a 2 + bn . 2 n =1 n
P
2 f eff
Partie B Soit h la fonction dnie sur lensemble des nombres rels, priodique de priode 2, dont le dveloppement en srie de Fourier est : Sh =
A.BENHARI
1. Dterminer la parit de la fonction h . 2. Sur lannexe page 7 sont proposes quatre reprsentations graphiques. Laquelle des quatre courbes proposes est la reprsentation graphique de la fonction h sur lintervalle [4 ; 4] ? Justier le choix effectu.
A.BENHARI
257
Annexe
Courbe 1
Courbe 2
Courbe 3
Courbe 4
A.BENHARI
258
A.BENHARI
259
On considre un circuit compos dune rsistance et dun condensateur reprsent par le schma ci-dessous.
A.BENHARI
260
s reprsente la tension entre les bornes du condensateur lorsque le circuit est aliment par une source de tension v et parcouru par un courant i . Les fonctions s et v sont lies par lquation diffrentielle suivante : RC s (t ) + s (t ) = v (t ). (1)
De plus, on suppose que s (t ) = 0, pour tout nombre rel t ngatif ou nul. Pour tout lexercice on considre que R = 250 103 et C = 20 109 F. On rappelle que la fonction chelon unit U est dnie par : U (t ) U (t ) = = 0 1 si t < 0 si t 0.
Les parties A, B et C de lexercice peuvent tre traites indpendamment. Partie A : QCM Cette partie est un questionnaire choix multiples constitu de quatre questions indpendantes. Pour chaque question, quatre rponses sont proposes, une seule est exacte. Le candidat portera sur la copie, sans justication, le numro de chaque question suivi de la rponse choisie. Une bonne rponse rapporte 1 point, une rponse incorrecte ou labsence de rponse nenlve pas de point. 1. La fonction f est un crneau reprsent par le schma suivant : 10
2. On note V et S les transformes de Laplace respectives des fonctions v et s . On prcise que s 0+ = 0. Les transformes de Laplace V et S sont telles que : S (p ) = 1 V (p ) 1 + 0, 005p 0, 005 S (p ) = V (p ) 0, 005 + p s (t ) = 1 V (p ) 1 + 0, 005p 2
S (p ) = (10, 005)V (p )
A.BENHARI
261
3. Dans cette question, on suppose que v (t ) = 2 pour tout nombre rel t positif ou nul. Lquation diffrentielle (1) scrit alors : 0, 005s (t ) + s (t ) = 2. Pour tout nombre rel t positif ou nul, la solution gnrale s de lquation diffrentielle (1) est dnie, k tant une constante relle, par : s (t ) = k e200t + 2t s (t ) = k e200t + 2 s (t ) = k e200t + 2 s (t ) = k e200t
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262
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263
A.BENHARI
264
A.BENHARI
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A.BENHARI
266
A.BENHARI
267
A.BENHARI
268
et la seconde intgrale :
2.
De plus
donc
A.BENHARI
269
(b) Calculons :
Calculons :
puisque
si
Calculons :
si
et
car
si
Calculons :
donc
A.BENHARI
270
Partie B
On a lquation :
avec
et
F.
En effet
o est une primitive de sur ; donc la car est une constante. Remplaons
Multiplions les deux membres par
; on obtient :
donc
2. On pose Donc :
3. Je cherche une solution particulire , dnie sur , de la forme : o et sont deux rels dterminer. Calculons :
donc
Donc :
; donc je rsous le systme :
pour tout
do donc
donne.
et
A.BENHARI
271
et donc et
avec
(b) Des questions prcdentes, il vient une solution particulire de lquation complte :
donc
donc :
A.BENHARI
272
Exercice 2 - 8 points
On note a dnie par
avec
si
Partie A
1. Lensemble
dquation
avec
de est le cercle :
de centre de rayon priv de .
avec
et
avec ; donc est la symtrie centrale de centre et 4. On note dnie par limage de par est donc le cercle (priv de ) de centre et de rayon .
5. On a donc successivement :
cest dire :
Donc lensemble cherch est limage par du cercle ; cest donc le cercle (priv de centre et de rayon . 6.
) de
A.BENHARI
273
Partie B
1. On pose
donc
car
et, puisque
car
et
est impaire :
2. tudions les variations de la fonction sur * est bien dnie sur puisque * *
puisque
* Calculons la drive :
et est du signe de , cest dire du signe de racines, et ngatif sinon ; le tableau de variation est le suivant :
entre les
avec
do
(puisque
).
A.BENHARI
274
2. Si
Donc :
Donc
et
; nalement :
4. Donc :
Donc :
A.BENHARI
275
Donc :
si si si si
5. 5.1 On a :
donc
; on en dduit que est continue en . De la mme faon : ; on en dduit que est continue en .
si si si
tudions le signe de si
En rsum : signe de 5.3 Calculons
si
5.4 On a :
A.BENHARI
276
par consquent les deux demi-tangentes droite et gauche en donc ne sont pas alignes : la courbe admet un point anguleux ; la fonction nest pas drivable en . En revanche :
6.
0.3
0.2
0.1
0 -0.1
-0.2
Exercice 2
Partie A
1. Drivons lquation De lquation
, on tire :
dont les solutions sont :
et
donc
et
sous la forme :
A.BENHARI
277
donc
Donc et conviennent ; par consquent lquation complte . En conclusion, la solution gnrale de lquation est :
Pour dterminer les solutions du systme , il reste calculer ; on sait que, daprs
On vrie, sans difcult, en remplaant dans le systme , que ces solutions conviennent. En conclusion, la solution de est :
et
et
. Il vient donc :
donc
car est impair ; donc la courbe admet laxe des alors son symtrique par rapport laxe des abscisses
2. 2.1 Calculons
donc
2.2 Si
, on a :
dune part
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278
dautre part
alors alors
En rsum :
signe de
3. On admet que :
ainsi que :
est :
et et
alors alors
donc
est colinaire
; ;
alors
et
donc
donc
est colinaire
est colinaire
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279
5.
-1
0 -1
-2
A.BENHARI
280
!!"$#&%'()10 !2345%'6879@9'A BDCEF#&GHIGHQPSRTPU9V(W%'6X5`Y acb&dfehgpirq sftvuwyxx@ lIde `npo deWq nrFs5t o u Ide gfhi jk m de)q nrvs cr wxtvyXpz{}|~fE4wy@4wy|zu&fIwy}|E vf& f | f& gf jk de gf5f f Ide gfh jk o nr de nru ` 3 gfh jk nr nrp de ul nr o t r n nr Ide nr o xtvyXu|z}| y o de nr o o r de n o de nr nr de nru nr o nr o r n n npo o r n Inr de nr @ Ide o o n o acb&dfehgpi sft@@|Iwy|zfIwyzE3xw|z
A.BENHARI
281
1.5
0.5
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A.BENHARI
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284
20
10
10
20
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BTS Groupement A Session 2004 Exercice 1(8 points) pour les spcialits Electrotechnique, Gnie optique et IRIST
1. On sait que si la variable L suit N (m, ) alors la variable T = On prlve une pice au hasard dans la production. La probabilit quelle soit conforme est donc : Lm suit N (1, 0).
P(79.8 < L < 80.2) = P(2, 11 < T < 2, 11) = 2P(T < 2, 11) 1 = 0, 965 2. On admet que si on prlve, au hasard, une pice dans la production, la probabilit que cette pice ne soit pas conforme, est p = 0, 035. (a) Extraire un lot de 100 pices revient rpter 100 fois le prlvement dune pice. Cette pice prleve est conforme avec une probabilit p = 0, 035 ou non conforme avec une probabilit q = 1 p = 0, 965. Lassimilation du tirage un tirage avec remise assure lindpendance de ces preuves. En conclusion, la variable X suit B (n, p) avec n = 100 et p = 0, 035. (b) La probabilit P(A) est :
2 P(A) = P(X = 2) = C100 0, 0352 0, 96598 = 0, 1847
La probabilit P(B) est : P(B) = P(X 2) = 1 P(X = 0) P(X = 1) = 0, 869 (c) La probabilit que le client refuse le lot est : P(X > 4) = 1 P(X 4) = 1 P(X = 0) P(X = 1) P(X = 2) P(X = 3) P(X = 4) = 0, 273 (d) Si on choisit n = 7 alors : P(X > 7) = 1 P(X 7) = 0, 0217 < 0.03 Mais si on choisit n = 8 alors : P(X > 8) = 1 P(X 8) = 0, 0592 0.03 donc n = 7. 3. La variable L1 suit N (80, ) donc la variable T = P(79, 8 < L1 < 80, 2) = P Donc : P T< do : L1 80 suit N (1, 0). La probabilit cherche est donc : = 2P T < 0, 2 1 = 0, 99
0, 2 0, 2 <T < 0, 2
= 0, 995
0, 2 = 2.575 et = 0, 0777
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286
Exercice 1 (8 points) pour les spcialits Contrle industriel et rgulation automatique, Electronique, Techniques physiques pour lindustrie et le laboratoire
Partie 1
1. (a) On sait que x(n) 2x(n 1) = e(n) pour tout n entier relatif ; donc avec n = 0, on obtient : x(0) 2x(1) = e(0) Puisque le signal x est causal on a x(1) = 0 ; donc : x(0) = e(0) = 1 (b) Avec n = 1, puis n = 2, puis n = 3 dans lquation (E ) on obtient : x(1) = 1 + 2x(0) = 3 ; x(2) = 1 + 2x(1) = 7 ; x(3) = 1 + 2x(2) = 15 2. (a) Pour tout entier naturel n, on a y(n) = x(n) + 1 donc : x(n) = y(n) 1 si n 0 et x(n 1) = y(n 1) 1 si n 1 Remplaons dans (E ) : y(n) 1 2 [y(n 1) 1] = 1 (E ) Aprs simplication, on obtient y(n) 2y(n 1) = 0 si n 1. Donc : y(n) = 2y(n 1) si n 1 En conclusion, n est une suite gomtrique de raison q = 2 et de premier terme y(0) = x(0) + 1 = 2. Lexpression de y(n) en fonction de lentier naturel n est donc : y(n) = y(0)qn = 2 2n = 2n+1 si n 0 (b) Lexpression de x(n) est donc : x(n) = y(n) 1 = 2n+1 1 si n 0 On vrie : x(0) = 21 1 = 1 ; x(1) = 22 1 = 3 ; x(2) = 23 1 = 7 ; x(3) = 24 1 = 15
Partie 2
1. (a) On se place dans le cas o n 1 ; lquation (E ) est : x(n) 2x(n 1) = e(n) La transformation en Z de cette quation donne : (Zx)(z) 2z1 (Zx)(z) = Donc, en factorisant : (Zx)(z) 1 On obtient nalement, si z = 0, z = 1 et z = 2 : (Zx)(z) = z 1 z2 = z1 1 2 (z 1)(z 2) z 2 z = z z1 z z1
A.BENHARI
287
(b) Donc, si z = 0, z = 1 et z = 2 on peut crire : z (Zx)(z) = z (z 1)(z 2) Cette expression peut scrire sous la forme : A B z = + (z 1)(z 2) z 1 z 2 o A et B sont deux rels dterminer ; on peut crire : A B A(z 2) + B(z 1) z(A + B) 2A B z = + = = (z 1)(z 2) z 1 z 2 (z 1)(z 2) z 1)(z 2) On identie les deux expressions : z = z(A + B) 2A B Donc A + B = 1 et 2A B = 0 ; on en tire A = 1 et B = 2 ; donc : 1 2 (Zx)(z) = + z z1 z2 (c) On en dduit donc : z z +2 z1 z2 Par lecture inverse du dictionnaire dimages, on obtient : (Zx)(z) = (1) x(n) = (1) 1 + 2 2n = 1 + 2n+1 2. Reprsentation graphique du signal n x(n) :
L
Donc lquation devient :
d2 s (t ) = p2 S( p) et L dt 2
ds (t ) = pS( p) dt
E ( p) LCp2 + RCp + 1
S ( p) 1 = 2 E ( p) LCp + RCp + 1
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288
2.
(b) Lexpression de E ( p) est : E ( p) = L (e(t )) = L (U (t 1) U (t 2)) = 3. (a) On pose L = 2, R = 1000 et C = 2.106 ; donc H ( p) est gal : H ( p) = On a bien : H ( p) = (b) On admet que : 1 1 p + 250 H ( p) = p p ( p + 250)2 + 250 3
2
1 p e e2 p p
1 5002 0, 25.106 = = 4.106 p2 + 2.103 p + 1 p2 + 500 p + 0, 25.106 p2 + 500 p + 62500 + 187500 5002
( p + 250)2 + 250 3
250 ( p + 250)2 +
250 3
Dterminons les originaux des trois termes ci-dessus : 1 Premier terme : L 1 = U (t ) p p Deuxime terme : L 1 2 = cos 250 3t U (t ) p2 + 250 3 p + 250 250t U (t ) donc L 1 2 = cos 250 3t e ( p + 250)2 + 250 3 250 3 1 Troisime terme : L 2 = sin 250 3t U (t ) p2 + 250 3 1 250 3 1 1 250t U (t ) donc L 2 = sin 250 3t e 3 ( p + 250)2 + 250 3 3 Puis on ajoute les trois originaux :
L 1
Exprimons s(t ) laide de h1 (t ) : s(t ) = L 1 [S( p)] = L 1 [H ( p)E ( p)] 1 1 1 = L 1 H ( p) e p e2 p E ( p) = L 1 H ( p)e p H ( p)e2 p p p p = h1 (t 1) h1 (t 2) En conclusion, lexpression de s(t ) est : s(t ) = 1 1 cos 250 3(t 1) e250(t 1) sin 250 3(t 1) e250(t 1) U (t 1)... 3 1 ... 1 cos 250 3(t 2) e250(t 2) sin 250 3(t 2) e250(t 2) U (t 2) 3
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En simpliant : 1 s(t ) = cos 250 3(t 1) + sin 250 3(t 1) e250(t 1) U (t 1)... 3 1 ... + cos 250 3(t 2) + sin 250 3(t 2) e250(t 2) U (t 2) 3 (c) Expression de s(t ) sur lintervalle ] , 1[ :
U (t 1) = 0 et U (t 2) = 0 donc s(t ) = 0
Expression de s(t ) sur lintervalle [1, 2[ : 1 donc s(t ) = cos 250 3(t 1) + sin 250 3(t 1) 3 Expression de s(t ) sur lintervalle [2, +[ :
U (t 1) = 1 et U (t 2) = 0
e250(t 1)
U (t 1) = 1 et U (t 2) = 1
1 donc s(t ) = cos 250 3(t 1) + sin 250 3(t 1) e250(t 1) ... 3 1 ... + cos 250 3(t 2) + sin 250 3(t 2) e250(t 2) 3
Partie B
On rappelle que H ( p) = 1. H ( j ) = = = = = = 5002 ( j + 250)2 + (250 3)2 5002 2 + 2502 + 500 j + 3.2502 5002 4.2502 2 + 500 j 5002 (5002 2 )2 + (500)2 5002 4 2.5002 2 + 5004 +2 +5002 2 5002 4 5002 2 + 5004 2. ( p + 250)2 + 250 3 5002
On considre la fonction r dnie pour tout rel > 0 par : r() = H (j) 2. On sait que f () = 4 5002 2 + 5004 ; calculons f () : f () = 43 2 5002 = 4(2 125000) = 4 250 2 3. On sait que r() = 5002 ; donc : f () r () = + 250 2
5002 f () 2 f () f () f () > 0.
A.BENHARI
290
4. Les variations de r sont : r () r() avec 0 = 250 2. Donc r(0 ) = 5002 (250 2)4 5002 (250 2)2 + 5004 5002 4.2504 4.2502 .2502 .2 + 5004 5002 4.2504 8.2504 + 16.2504 5002 5002 4 4 12 2 3 = = = = 12 3 12 2502 12 12.2504 0 + 0 0 r(0 ) +
= = =
A.BENHARI
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Math ematiques
1) a)g (t) = (0 + 2 cos t sin t) sin2 t + (1 + cos2 t)2 sin t cos t = sin t cos t(2 sin2 t + 2 + 2 cos2 t) = 3 sin t cos3 t car cos2 t + sin2 t = 1 b) Sur [0; ] on a : sin t 0 donc le signe de g (t) est le signe de cos t. Cest ` a dire : sur 0; , g (t) 0 donc g est croissante. 2 sur ; , g (t) 0 donc g est d ecroissante. 2 2) a)
b)On a : a0 = 2 a0 = 2 1 1
0
1 1
1 2
1 2
dt +
dt
1 = 2 ( ) 2
1 2
1 2 ( ) = 0 2
Puis f etant paire, les coecients bn sont tous nuls Enn, = an = 2 2 1 2 2 = 2 donc pour n N on a an = 2 1 1
0
1 2
1 2
cos 2ntdt +
0
( ) cos 2nt
1 2
dt
sin 2nt 1 an = 4 ( ) 2 2n an =
sin 2nt 2n
a0 +
n=1
an cos nt + bn sin nt =
3) 1 a2 + b2 n 2 n=1 n
2 donc ici : Eh =
2 Eh =
1 1 sin2 2 1 + cos2 2 = g (2 ) 2 2 2 2
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A.BENHARI
Math ematiques
CORRECTION DE LEXERCICE 2
Partie A 1) a) On r esout l equation homog` ene : 1 y (t ) + y (t ) = 0 200 Dapr` es le formulaire, les solutions sont les y (t) = Ce200t Puis on cherche une solution constante. Si y (t) = cste alors sa d eriv ee est nulle donc l equation di erentielle (1) devient : 0 + cste = 146, une solution de l equation compl` ete est donc y (t) = 146 Finalement toutes les solutions de l equation compl` ete sont les y (t) = Ce200t +146 o` u C est une constante r eelle. b) Sachant que est une solution de (1), on a : (t) = Ce200t + 146 puis sachant que (0) = 0 on a : 150 = C + 146 donc C = 4 Finalement, la solution de l equation di erentielle qui satisfait ` a la condition initiale est (t) = 146 + 4e200t 2) a) = lim t = 146 + 0 = 146 donc la di erence (0) = 150 146 = 4
t +
b) 4e200t (t) = 146 1, 46 1 1, 46 4e200t 0, 01 on obtient : 200t n donc t n 146 4 200 4 1, 46 1 n 0, 005 s Le temps de stabilisation est : 200 4 R esolvons
Partie B 1) a) Dessin
K (1 e p ) p
Math ematiques
1 K pF (p) + F (p) = (1 e p ) 200 p p 1 p p (1 e )(1 + 200 ) = K p(p200 ) donc F (p) = K p +200) (1 e 3) a) En multipliant par p et faisant tendre p vers 0, on obtient A = 1 puis en multiplication par p + 200, et en faisant tendre p vers -200, on obtient B = 1 1 1 K (1 e p ) F ( p) = p p + 200 b) f (t) = K (U (t) e200t U (t) U (t ) + e200(t ) U (t )) 1 car L1 = eat U (t) et L1 (F (p)eap ) = F (t a)U (t a) p+a Si t [0, [ alors U (t) = 1 et U (t ) = 0 donc f (t) = K (1 e200t ) Si t [ ; +[ alors U (t) = 1 et U (t ) = 1 donc f (t) = K (1 e200t 1 + e200(t ) ) f (t) = K (e200t + e200t e200 ) = K e200t (1 + e200 ) = K (e200 1)e200t c) Sur lintervalle t [0, [ on a : f (t) = 200Ke200t 0 donc la fonction f est croissante sur cet intervalle. Sur lintervalle t [, +[ on a : f (t) = 200K e200 1 e200t 0 donc la fonction f est d ecroissante sur cet intervalle. Limites
t +
d) Dessin
A.BENHARI
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Exercice n1 Partie A : Pour cette partie un tableau de Karnaugh ou un arbre facilite les calculs. 1) 2) 3) 4) P(E1)=P(A.B)=0,03*0,02=0,0006 P(E2)=1-P(nonA.nonB)=1-0,97*0,98=0,0494 P(E3)=P(nonA.nonB)=0,97*0,98=0,9506 P(E1/E2)=0,0006/0,0494!0,0121
Partie B : Rsultats au centime prs. 1) Lot de 100 pices p = 0,05 a. X1 suit une loi binomiale car le phnomne tudi ne prsente que deux ventualits et le tirage est considr comme un tirage avec remise . Les paramtres sont n=100 et p=0,05 (voir P(E2) ). b. E(X1)=np=5 2) On utilise une loi de Poisson. a. On a n > 30 et np < 10 on peut donc approcher la loi binomiale par une loi de Poisson de paramtre = np = 5 (on conserve l'esprance mathmatique). b. P(X1 < 2) = P(X1=0)+ P(X1=1)+ P(X1=2) ! 0,007+0,034+0,084 ! 0,13 Partie C : X2 suit une loi normale de paramtre m = 40 et = 6,2 1) Le changement de variable est ici T =
X2 40 6, 2
Donc on peut crire : P(X2 50) = P(T 1,61) = (1,61) ! 0,95 2) On fait le calcul l'envers x 40 x 40 P(X2 > x) = P(T > ) = 1 P(T < ) 6,2 6, 2 x 40 x 40 1 ( ) = 0,01 ( ) = 0,99 6, 2 6, 2
or (2,33) ! 0,9901 donc on peut estimer que x ! 40 + 2,33* 6, 2 ! 54, 45 x 40 ! 2,33 6, 2
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295
Exercice n2 Partie A
t 2 + t = + 1) a0 = ( t + )dt = 2 0 2 0 2)
1 1
bn = 2 ( t + )sin(2 nt )dt ; = 2
0
1 cos(2 nt ) 2 n
bn =
n
a. Par identification bn donne = - puis a0 donne =
Donc on a f (t ) = t +
3)
1 sin(4 t ) 2
1 1 sin(2 t ) + sin(4 t ) 2 1 4 2(1 16 2 ) 2 2 cos(2 t ) + cos(4 t ) s1 '(t ) = 2 1 4 1 16 2 8 2 4 2 s1 "(t ) = t sin(2 ) sin(4 t ) 1 4 2 (1 16 2 ) 1 s1 "(t ) + s1 (t ) = sin(2 t ) + sin(4 t ) 2 s1 (t ) =
1) Il ne reste plus qu rsoudre lquation homogne. s "(t) + s(t) = 0 donne comme solution s(t) = cos(t) + sin(t) La solution gnrale est donc :
A.BENHARI
296
2 5p 2 + + (10 )p + 130 p p + 2p + 26
Exercice n1
Partie A 1) h est drivable, h'(t) = 0 et l'quation (E1) est bien vrifie par h donc h est une solution particulire de (E1). 2) D'aprs le formulaire l'quation homogne a pour solution : y(t) = Ke2t
donc la solution gnrale de (E1) est : y(t) = Ke2t + 10 3) La fonction f est drivable sur , elle a bien la forme trouve la question prcdente et on vrifie que f(0) = 10 donc cette fonction rpond bien la question. f (t) = e2t + 10 4) lim f (t) = 10 = f
t
4) On applique la formule donne 2p lim g(t) = lim+ pG(p) = lim+ 10 2 = 10 = g t p 0 p 0 p + 2p + 26 5) D'aprs le formulaire 1 L e t sin(5t) U (t) (p + 1) 2 + 25 Donc 2 g(t) = 10 e t sin(5t) U (t) 5 Partie C
f (t) f 5e 2t = = e 2t f 10 5 1 1 e 2t 0,02 t ln(0,02) = ln(50) 2 2 2) Voir annexe 1 : t2 2.3
1) = 5
2.0 (1.956)
Partie B
Exercice n2
1)
T() = j k k = 2 1 j 1 + 2 4
3
1) On obtient immdiatement : 130 13 10 G(p) I(p) = G(p) = 2 13 p p p p 2) En appliquant la transforme de Laplace l'quation (E2) devient : 1 130 G(p) 1 + (10 ) ( pG(p) 10 ) + G(p) = 2 13 2 p p p
1 G(p) 130 1 = 5 + 2 + (10 ) pG(p) + G(p) + 13 2 p p p 130 1 2 2 p + p + 13 G(p) = 5p + 10 + p G(p) = 2 5p + (10 )p + 130 p p 2 + 2p + 26
k 3 r() = T() = 2 1+ 4
)
297
A.BENHARI
3 arctan( ) 2 2
+ 3arctan( ) 2 2 1 6 >0 b) '() = 3 2 2 = 4 + 2 1+ 4 c) lim () = et lim () = 2 0 2 3) Reste ajouter les limites et que est croissante. (voir nonc)
4) Voir annexe 2. 5)
H() = 1
0,9 1+ 4
2
= 1 4 + 2 = 3,242 2 =
4 1,786 2, 24
A.BENHARI
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F(p)
1 p
U(t)
1 2p e p
U(t 2)
1 1 p+ 4
1 1 p+ 4
e 2p
f(t)
e 4 U (t)
t 2 4
U (t 2)
5)
t t2 4 4 L1 2p 4 4 a) S(p) = 1 e s(t) 4 1 e (t) 4 1 e = U ( ) U (t 2) 1 p p+ 4 b) Si t < 0 U (t) = U (t 2) = 0 donc s(t) = 0
t Si 0 t < 2 U (t) = 1 et U (t 2) = 0 donc s(t) = 4 1 e 4 t t 2 t 1 Si t 2 U (t) = U (t 2) = 1 donc s(t) = 4 1 e 4 1 e 4 = 4e 4 1 + e 2
t 4
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t 1 7) b) Sur lintervalle [2 ; +[ on a s '(t) = e 4 e 2 1 < 0 donc la fonction est dcroissante sur cet intervalle. b) lim s(t) = 0
t
8) voir figure 2.
Exercice n 1 (lectronique).
1 1 1 2 = 1) a) S(p) = 1 1 + 2p p pp + 2 b) On rduit au mme dnominateur, en identifiant il vient 1 1 = (p + ) + p 2 2 p = 0 donne = 1 ;
1 1 1 donne = 1 ainsi S(p) = 2 p p+ 1 2 t c) L'original est : s(t) = 1 e 2 U (t) 2) a) Il suffit de remplacer. 1 z +1 10z 10 = F(z) = H = z + 1 1 + 2 10z 10 z + 1 + 2(10z 10) z +1 z +1 F(z) = 21z 19 z b) On a immdiatement X(z) = Z ( U (n) ) = z 1 c) On effectue le produit F(z).X(z) et on vrifie en rduisant au mme dnominateur. z(z + 1) Y(z) = (z 1)(21z 19) z 20z z(21z 19) 20z(z 1) z(z + 1) Y(z) = = = z 1 21z 19 (z 1)(21z 19) (z 1)(21z 19) En utilisant la dcomposition on trouve : p=
20 19 21 21 3) Valeurs approches 10-3 des rponses : y(n) = 1
n
A.BENHARI
300
n 0 1 5 10 15 20 25 50
t=0,2n 0 0,2 1 2 3 4 5 10
Exercice n2
Partie A :
(9 points)
1) On remplace E par 2 ce qui donne f (t) = 2t sur [0;1[ f (t) = t + 1 sur [1; 2[ f (t) = 3 sur [2; +[ 2) Reprsentation : voir figure 3 la fin.
Partie B :
1) Valeur moyenne.
1 2 5/2 2 a 0 = Etdt + [(3 E)t + 2E 3]dt + 3dt 5 1 2 0 1 2 Et 2 2 t2 5/ 2 a0 = + (3 E) + (2E 3)t + 3 [ t ]2 5 2 0 2 1 2E 1 3 a 0 = + 2(3 E) + 2(2E 3) (3 E) (2E 3) + 5 2 2 2 2 a 0 = ( E + 3) 5 2) f est paire donc bn = 0. 3) a) On effectue une intgration par partie. u(t) = t u '(t) = 1
t cos(
0
A.BENHARI
301
5 2n 4n ) + (3 E) cos( )E (2E 3) cos( 5 5 n 2n 4) Comme la fonction est paire u n (t) = a n cos t 5 a) Prenons n = 5 5 10 20 5 a5 = (2E 3) cos( ) + (3 E) cos( )E = 2E 3 + 3 E E ) = 0 2 2 ( 5 5 25 25 b) On recherche E tel que a3 = 0 6 12 (2E 3) cos + (3 E) cos E = 0 5 5
2 2 E 2 cos( ) cos( ) 1 + 3cos( ) + 3cos( ) = 0 5 5 5 5 2 3cos( ) + 3cos( ) 5 5 E= 2 2cos( ) + cos( ) + 1 5 5 E 1,15
Figures
Fig 1
Fig 2
A.BENHARI
302
Fig 3
A.BENHARI
303
X X = 500
= 0, 01
0, 01
= 500 0, 01 = 5 P (X 1) = P (X = 0) + P (X = 1) 5
P (X 1) = 0, 007 + 0, 034 = 0, 041
n0 P (X > n0 ) < 0, 05
= 5
n
P (X = n) P (X n)
n0 P (X > n0 ) < 0, 05 n0 = 9
= 100 N (0; 1)
A.BENHARI
304
= P (T > 2) = 1 P (T 2) = 1 (2)
a P (100 a X 100 + a) = 0, 99
P (100 a X 100 + a) = P
a
a 10
p = 0, 01
Y p = 0, 01 n = 30 p = 0, 01
103
P (Y 2) = P (Y = 0) + P (Y = 1) + P (Y = 2)
k nk P (Y = k ) = k
np q
0 30 P (Y 2) = 0 30 0, 01 0, 99 +
P (Y 2) = 0, 997 1 1 29 30 0, 01 0, 99
2 2 28 30 0, 01 0, 99
Z B (365; 0, 01)
Z E (Z ) = 365 0, 01 = 3, 65 (Z ) = 365 0, 01 0, 99 = 1, 9
A.BENHARI
305
t P (T t) =
t 0
500e500x dx t
t 0
P (T t)
t
P (T t) =
0
500e500x dx = e500x
= 1 e500t
P (T t) = 1 e500t
I (t) =
u(x) = x v (x) = 500e500x
500xe500x dx
t 0 t
I (t) =
0
500xe500x dx = xe500x
e500x dx = xe500x
t 0
1 500x e 500
t 0
m = lim I (t) =
t+
1 500
U (t) = 0 U (t ) = 1
t<0 t0
]; 0[
s1 t
t
s1 (t) +
0
s1 (u)du = U (t).
306
A.BENHARI
S1
1
s1
s2 t
t
s2 (t) +
0
s2 (u)du = u(t) U (t 1)
S2
s2
e2
e2 (t) = U (t) U (t 1) e2
S2 (p)
1 p+1 = 1 e p p p
t<0 0t<1 t1
A.BENHARI
(e 1)
s2 1+ s2 1 = 1
C2
t
s2 (t) 0, 63
s2
0, 57 0, 38
0, 23
0, 14
102 C2
s3 t
t
s3 (t) +
0
e3
e3 (t) = e2 (t) t
]; 1, 1[
t < 0 U (t) = U (t 1) = U (t 1, 1) = 0
e3 (t) = 0 = e2 (t) 0 t < 1 U (t) = 1 U (t 1) = U (t 1, 1) = 0
e3 (t) = 1 = e2 (t) 1 t < 1 U (t) = U (t 1) = 1 U (t 1, 1) = 0
e3 (t) = 0 = e2 (t)
e3
e3
A.BENHARI
308
s3 (t) = s2 (t) s3 (t) = et 1 e + e1,1
t < 1, 1 t 1, 1
s3 1, 1+ s3 1, 1
s3 1, 1+ s2 1, 1 = 1
s3
C3
t s3 (t)
0, 43
0, 29
0, 17
0, 11
102 C3
A.BENHARI
309
s1
s2
s3
1,1
1e+e
1,1
1, 1
1,1
(e 1)
1
A.BENHARI
310
Exercice 1 Dans cet exercice , on se propose dtudier dans la partie A une perturbation dun signal continu et dans la partie B , la correction de cette perturbation par un filtre analogique . Partie A Dans cet exercice , on note une constante relle appartenant lintervalle [0; 2 ] et on considre les fonctions f et g , dfinies sur lensemble R des nombres rels , telles que : Pour tout nombre rel t , f (t ) 1 La fonction g est priodique de priode 2 et : g (t ) 0 si 0 t g (t ) 1 si t 2 Pour tout nombre rel t , on pose : h(t ) f (t ) g (t ) La fonction h ainsi dfinie reprsente la perturbation du signal . 1. les courbes reprsentatives des fonctions f et g sont traces sur le document rponse n1. ( figure 1 et 2 ). Sur la figure 3 du document rponse n1, tracer la reprsentation graphique de la fonction h . 2. On admet que la fonction h est priodique de priode 2 . Pour tout nombre rel t , on dfinit la srie de Fourier S (t ) associe la fonction h par
S (t ) a0 an cos nt bn sin nt
n 1
0 cos nt dt
1 sin n n c) Montrer que, pour tout nombre n entier suprieur ou gal 1, 1 bn 1 cos nt . n 3. Soit n un entier suprieur .On associe n le nombre rel A n tel que :
En dduire que an
A0 a0 An
2 2 an bn si n est un entier suprieur ou gal 1 2
Montrer que, pour tout nombre n entier suprieur ou gal 1, on a An On suppose pour toute la suite de lexercice , que =
1 1 cos n . n
4 4. Complter le tableau 1 du document rponse n2, avec des valeurs approches 105 prs. 2 1 2 2 h t dt ( ) 5. La valeur efficace heff de la fonction h est telle que : heff 2 0 2 a) Calculer heff .
b) Calculer une valeur approche 10 prs du nombre rel P dfini par P A2 n
4
n 0 3
. 2
3 On considre la fonction de transfert H dfinie, pour tout nombre complexe p diffrent de ,par : 2 3 . H ( p) 2p 3 On dfinit la fonction r , pour tout nombre rel positif par : r H j .
Le but de cette partie est de dterminer le spectre damplitude du signal, not k , obtenu en filtrant la Perturbation h au moyen dun filtre dont la fonction de transfert est H . 3 1. Montrer que r . 9 4 2 2. Pour tout nombre entier naturel n , on dfinit le nombre rel positif B n par :
B n r n An ,
O A n est le nombre rel positif dfini dans la question 3 de la partie A. Complter le tableau 2 du document rponse n2, avec des valeurs approches 105 prs. Le spectre damplitude du signal filtr k est donn par la suite des nombres rels B n 3. La figure 4 sur le document rponse n2 donne le spectre damplitude de la perturbation h Cet--dire une reprsentation graphique de la suite des nombres rels A n Sur la figure 5 du document rponse n2, on a commenc de mme reprsenter la suite des nombres B n Complter cette reprsentation graphique laide du tableau de valeurs n2 du document rponse n2. 2 0, 0516 4. Une valeur approche 10 4 prs du carr de la valeur efficace du signal k est keff
2 a) Calculer une valeur approche 10 4 prs du nombre Q dfini par Q Bn . n 0 3
Q . 2 keff On a tudi le spectre de Fourier dune perturbation dun signal . On ne peut pas ngliger les raies de hautes frquences de ce spectre . Le filtrage dissipe une part importante de lnergie de la perturbation et les raies de hautes frquences de la perturbation filtre sont ngligeables
b) Calculer une valeur approche 102 prs du quotient : Exercice2 On considre un systme physique dont ltat est modlis par la fonction y de la variable relle t , solution de lquation diffrentielle : y "(t ) 4 y(t ) e(t ) (1) o la fonction e reprsente une contrainte extrieure au systme. Partie A Dans cette partie , on suppose que e(t ) 20 Lquation diffrentielle (1) scrit alors sous la forme : y "(t ) 4 y(t ) 20 (2) 1. Dterminer la fonction constante h solution particulire de lquation diffrentielle (2) . 2. Dterminer la solution gnrale de lquation diffrentielle (2) . 3. En dduire lexpression de la fonction f solution de lquation diffrentielle (2) qui vrifie les conditions f (0) 0 et f '(0) 0 . Partie B Dans cette partie , on tudie un moyen damener le systme vers un tat dquilibre de manire lisse . A cette fin, on soumet le systme une contrainte extrieure modlise par la fonction e dfinie par : e(t ) 8tU (t ) 8(t )U (t ) O dsigne un nombre rel strictement positif. On rappelle que la fonction chelon unit U est dfinie par :
A.BENHARI 312
U (t ) 0 si t 0 U (t ) 1 si t 0 Une fonction dfinie sur R est dite causale si elle est nulle sur lintervalle ] ;0[ . On appelle g la fonction causale telle que g "(t ) 4 g (t ) e(t ) . Et vrifiant : g (0) 0 et g '(0) 0 . On note G( p) la transforme de Laplace de la fonction g et E ( p) la transforme de Laplace de la fonction e . 1. Exprimer E ( p) en fonction de p et de . 2. En dduire que : 8 1 e p . G ( p) 2 2 p ( p 4) 3. Dterminer les constantes relles A et B telles que : A B 8 . 2 2 2 2 p ( p 4) p p 4 8 . 4. Dterminer alors loriginal de 2 2 p ( p 4) 5. En dduire que, pour tout nombre rel t : g (t ) g0 (t ) g0 (t ) avec g0 (t ) 2t sin(2t ) U (t )
g (t ) 2 sin(2t ) sin(2t 2 ) .
7. On suppose maintenant a) Simplifier lexpression de g (t ) pour t . b) La courbe reprsentative de la fonction e , pour , est trace sur la figure du document rponse n3. Sur le mme graphique, tracer la courbe reprsentative de la fonction g
A.BENHARI
313
-2
-1
5 x
-1
-7 /3 -2
-5 /3-4 /3 -
-2 /3 - /3
/3 2 /3
4 /3 5 /3
7 /3 8 /3
-4
-3
-2
A.BENHARI
314
Tableau 2
n Bn n Bn
0 8 0,00000
1 0,14334 9 0,00315
2 10 0,00472
3 0,06200 11 0,00511
4 0,03952 12
5 0,02390 13 0,00367
6 0,01287 14 0,00242
7 0,00516 15 0,00114
Figure 4
0,2 0,18 0,16 0,14 0,12 0,1 0,08 0,06 0,04 0,02 0 -2 -1 -0,02
y
10
11
12
13
14
15
Figure 5
y
10
11
12
13
14
15
A.BENHARI
315
0 /4
x
A.BENHARI
316
Exercice 1 Partie A : 1. Pour tout nombre rel t , f (t ) 1 La fonction g est priodique de priode 2 et : g (t ) 0 si 0 t g (t ) 1 si t 2
1 0 1 si 0 t Donc pour tout nombre rel t , on pose : h(t ) f (t ) g (t ) 1 1 0 si t 2 Courbe reprsentative de la fonction h
y
-4
-3
-2
2. (a) On a 1 T 1 a0 f (t )dt 0 T 2
f (t )dt
1 2
f (t )dt
1 2
f (t )dt
1 2
f (t )dt
1 2
0 1dt 0 2 [t ]0 2
1 cos(nt)dt
2 T 2 bn f (t ) sin(nt )dt T 0 2 bn
1 sin(nt)dt
A0 a0
An
4.
2 2 an bn 1 1 1 cos(n ) 2 n n
1 cos(n ) .
n An n An
0 0,12500 8 0
A.BENHARI
1 0,12727 9 0,01914
6 0,5305 14 0,02274
7 0,02461 15 0,01148
12 0,03751
13 0,03199
5.
2 a) heff
1 2
2 0 h(t ) dt heff
1 2
/4
1dt
2
1 /4 1 1 t 0,125 . 2 0 2 4 8
2 2 2
3 9 4 2
.
3 2 j 3 3 2 j 3 3
9 4 2 2. Pour tout nombre entier naturel n , on dfinit le nombre rel positif B n par :
, donc H ( j )
B n r n An
n 0 1 7 0,00516 Bn 0,12500 0,14334 n 8 9 10 11 12 13 14 15 0,00511 0,00465 0,00367 0,00242 0,00114 Bn 0,00000 0,00315 0,00472 Voir figure Voir figure 2 0, 0516 4. Une valeur approche 10 4 prs du carr de la valeur efficace du signal k est keff
a) Calculer une valeur approche 10 4 prs du nombre Q dfini par
2 2 2 2 Q Bn B0 B12 B2 B3 0,125 0,14334 0, 09549 0, 06200 0, 049134 . 2 2 2 2 n 0 3
1 3 1 cos(n ) 1 cos(n ) , n 9 4n 2 9 4n2 n DOCUMENT rponse 2 Tableau 2 2 3 4 5 6 0,09549 0,06200 0,03952 0,02390 0,01287 3
Exercice 2 Partie A 1. la solution particulire est une fonction constante gale y p (t ) k qui vrifie y "(t ) 4 y(t ) 20 4k 20 k 5 2. y "(t ) 4 y(t ) 0 a pour quation caractristique r 2 4 0 qui a deux solutions imaginaires pures 2 j Le formulaire indique comme solution de la forme y(t ) e t A cos t b sin Ici on a : 0 et 2 . Les solutions de E0 sont de la forme y(t ) A cos(2t ) B sin(2t ) et la solution homogne de y "(t ) 4 y(t ) 0 est yH (t ) A cos(2t ) B sin(2t ) . et par consquent la solution gnrale de y "(t ) 4 y(t ) 20 est de la forme : f (t ) 5 A cos(2t ) B sin(2t ) 3. a Dterminer la fonction f solution de lquation diffrentielle ( E1 ) qui vrifie : f (0) 0 et f '(0) 0 f (0) 0 signifie f (0) 5 A cos(0) B sin(0) 5 A 0 , donc A 5 .
A.BENHARI 318
3. b f (t ) 5 5cos 2 t 5 5cos 2t 2 5 5cos 2t f (t ) . Donc f est priodique de priode . De plus f est une fonction paire ( puisque t cos t est paire ) et f (t ) 5 5cos(2t ) 5 5cos(2t ) f (t ) ) . partie B 0 t 0 e(t ) 8tU (t ) 8(t )U (t ) 8t 0 t 8 t b. Dans le formulaire on lit L ( f (t ) U (t 1)) F ( p)e p . L (t U (t ))
L (8t U (t )) 8L (t U (t )) 8 p
2
1 p2
L (8(t ) U (t ))
8 p 8 p
2 2
e p
8 p2
1 e
p
2. a. On lit dans le formulaire : L y "(t ) U (t ) p 2G( p) pg (0 ) g '(0 ) . Donc lquation g "(t ) 4 g (t ) e(t ) devient p2G( p) pg (0 ) g '(0 ) 4G( p) E( p) . or g (0 ) g '(0 ) 0 , donc on a ( p 2 4)G( p) E ( p) , soit G ( p) donc G( p)
8
2
E ( p)
1 p 4
2
E ( p)
1 p 4
2
8 p
2
1 e p
p
1 e p 4
8
p 2
p2 4 8 8 ep 2 2 2 2 p p 4 p p 4
A p
2
B p 4
2
A B p 2 4 A A 2 et B 2 , donc
p
2
8
2
2 p
2
2 p 4
2
Donc g0 (t ) 2t sin(2t ) U (t )
2 2 (G0 ( p)) L 1 2 2 L p p 4
2 2 2 L 1 2 2t sin(2t ) U (t ) p p 4
2 p
2
2 p 4
2
p 4
2
e p
2 p 2 2 e e p . 2 p p 4
1 p 2 e et L (sin 2 t U t 2 e p . 2 p p 4
L ((t )U (t ))
L 1 G0 ( p)e p g0 (t )U (t ) 2 t sin(2 t ) U (t )
Donc g (t ) L
1
(G( p)) L 1
G ( p) 1 e L G ( p) L G ( p)e .
p 1 1 p 0 0 0
6. Expression de g (t ) sur lintervalle ] ;0[ : U (t ) U (t / 4) 0 donc g (t ) 0 Expression de g (t ) sur lintervalle [0; [ : U (t ) 1 et U (t ) 0 , donc g (t ) 2t sin(2t )
A.BENHARI 319
Expression de g (t ) sur lintervalle [ ; [ : U (t ) 1 et U (t ) 1 , donc g (t ) 2t sin(2t ) 2(t ) sin 2(t ) 2 sin(2t ) sin 2t 2 .
/4
A.BENHARI
320
n An n An
0 0,12500 8 0
1 0,12727 9 0,01914
2 0,15915 10 0,03183
3 0,13863 11 0,03781
4 0,11254 12 0,03751
5 0,08318 13 0,03199
6 0,5305 14 0,02274
7 0,02461 15 0,01148
10
11
12
13
14
15
n Bn n Bn
0 0,12500 8 0,00000
1 0,14334 9 0,00315
DOCUMENT rponse 2 Tableau 2 2 3 4 5 0,09549 0,06200 0,03952 0,02390 10 0,00472 11 0,00511 12 0,00465 13 0,00367
6 0,01287 14 0,00242
7 0,00516 15 0,00114
Figure 5
0,16 0,14 0,12 0,1 0,08 0,06 0,04 0,02 0 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
y
A.BENHARI
321
(b) Une rduction au mme dnominateur est ncessaire an de montrer que 2 11 10z 11z 10 z 1 z 11 = z2 2 11 (z 1) z
10 11
= Y (z )
3. (a) Par lecture inverse de la table des transformes en Z , on obtient : y (n) = 2e(n) 2 = 2e(n) 2 (b) Comme 10 11
n+1
e(n) e(n)
10 ]1 ; 1[ alors lim n+ 11
10 11
n+1
= 0 do
lim y (n) = 2
A.BENHARI
322
Partie C : 1. Voir table 1 du document rponse numro 1. 2. Voir gure 1 du document rponse numro 1.
A.BENHARI
323
Exercice 1 : Spcialits lectrotechnique Gnie optique Partie A : Les bonnes rponses sont : 1. La probabilit de lvnement E1 est gale 0, 01. 2. Si lvnement E2 est ralis, le signal reu est 10. 3. La probabilit de lvnement E2 est gale 0, 09. 4. La probabilit de lvnement E3 est gale 0, 81. 5. La probabilit de lvnement E4 est gale 0, 19. Partie B : 1. (a) X suit la loi binomiale de paramtres n = 10 et p = 0, 1. (b) On demande p(X = 1), cest--dire
1 9 p(X = 1) = C1 10 0, 1 0, 9
= 0, 910 + p(X = 1) 0, 736 0, 74 0, 01 prs 2. (a) La variable alatoire Y suit une loi binomiale de paramtres n = 1000 et p = 0, 002. Par consquent, par approximation de cette loi binomiale par une loi de Poisson, lesprance est conserve. Pour une loi binomiale, lesprance est gale np, qui est gale au paramtre de la loi de Poisson. On a alors ici : = 0, 002 1000 = 2. (b) On demande p(Y 1). p(Y 1) = 1 p(Y = 0) 1 0, 135 0, 865 0, 001 prs Partie C : 1. (a) Pour avoir un chire 1, il faut que 4 + U 2, cest--dire U 2. U (b) Comme U suit la loi normale N (0 ; 0, 7) alors T = suit N (0 ; 1). 0, 7 p(U 2) = p T = p(T = p(T 0, 998 2. Comme U suit la loi normale N (0 ; ) alors T = U suit N (0 ; 1). 2 0, 7
2, 857) 2, 857)
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324
=1p T <
Il faut alors rsoudre linquation p(U < 2) < 0, 001 1p T < 2 < 0, 001 2
3, 1 0, 645
A.BENHARI
325
f (t) dt
1 1
0, 5(t 1) dt
1 1 1
1 1 2 t +t 4 2 1 = 2 4 1 = 2 3. (a) On a =
2 T 2 = 2 =
(b) On a, pour n
1: b1 = = = 2 T 2 2 1 2
1
f (t) sin(nt) dt
1 1
0, 5(t 1) sin(t) dt
1 1
(t 1) sin(t) dt
1
On procde une intgration par parties en posant u(t) = 1 u(t) = t + 1 1 v (t) = cos t v (t) = sin t do 1 1 + (t 1) sin(t) dt = (t + 1) cos t 1 1 2 1 1 = cos + 2 [sin t]1 2 = En remplaant, on obtient alors b1 = 1
1 1 1
cos t dt
1
4. (a) On a, pour tout nombre rel t ]1 ; 1[ , g (t) = 0, 5t. Pour la reprsentation graphique, voir gure 3 du document rponse. (b) Comme la fonction g est impaire, la courbe reprsentative de la fonction g est symtrique par rapport lorigine du repre.
A.BENHARI 326
(c) La fonction g tant impaire, pour tout entier naturel n, les coecients de Fourier an (g ) sont nuls. Or, on a, pour n 1 : an (g ) = = = 2 T 2 T 2 T
1
g (t) cos nt dt
1 1
(f (t) 0, 5) cos nt dt
1 1
f (t) cos nt dt 0, 5
1
2 T
cos nt dt
1
1 T
1 sin(nt) n
1 1
an = 0.
2 fef f =
1 2 1 8
1 1 1 1
(f (t))2 dt (t + 1)2 dt
1 1
1 1 (t + 1)3 = 8 3 1 1 = 23 8 3 1 = 3 6. (a) On a P = 1 1 + 2 4 2
5
k=1
1 k2
0, 028 2, 8% Partie B : Remarque : Cette question est mal pose, car il manque lessentiel, savoir que la fonction h vrie les conditions de Dirichlet an de sassurer de la convergence de la srie de Fourier vers la fonction h rgularise. Ici, nous allons donc supposer que cest bien le cas... 1. La srie de Fourier ne comportant que des cos, par consquent, la fonction h est paire. 2. Grce la parit de la fonction h, la courbe reprsentative admet laxe des ordonnes comme axe de symtrie, par consquent, nous pouvons dj liminer les courbes 1 et 4. La fonction h est priodique de priode 2 donc nous pouvons maintenant liminer la courbe 3 qui reprsente une fonction priodique de priode 1.
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3. Par lecture graphique, nous avons h(t) = t sur lintervalle [0 ; 1]. Grce cette expression, nous avons donc que la fonction h est continue sur R, de classe C 1 par morceaux, par consquent, laide du thorme de Dirichlet, la srie de Fourier de h converge en tout point de R vers la fonction h.
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2,5
2,0
1,5
1,0
0,5 s 0 1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
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329
1.0 0.5
1 0.5 1.0
1.0 0.5
1 0.5 1.0
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330
Exercice 1
Partie A
1. X suit la loi N (15 ; 0, 35) donc X0 = a. On demande p(14, 3 X
X 15 0, 35
est gal (1, 43) + (2) 1 o dsigne la fonction donnant les valeurs de la table du formulaire. Ainsi : p(14, 3 X 15, 5) = 0, 9772 + 0, 9236 1 = 0, 9008. Conclusion : p(conforme) = 0, 90. b. On rsoud : p(15 h X 15 + h) = 0, 95 p 102 prs, cela donne h = 0, 69 . c. X a 95% de chances dtre dans lintervalle [14, 31; 15, 69]. 2. On prend cette fois-ci X0 = p(14, 3 X
X 14, 9 0, 35
15, 5) = p 0, 35
X0
0, 5 0, 35
= p(2
X0
1.43). Ceci
h h = 0, 95 X0 0, 35 0, 35 h 1 = 0, 95 2 0, 35 h = 0, 975 0, 35 h = 1, 96 0, 35 h = 0, 686
15, 5) = 0, 9 p
102 prs, jai donc = 0, 07 . Remarque * : jai pris la moyenne entre 1, 64 et 1, 65.
Partie B
1. On tire un nombre de pices xes lavance, et la probabilit davoir une pice conforme est considre comme tant la mme pour chaque pice tire, donc Y suit une loi binomiale. Les paramtres sont B (50, 10%).
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331
2. On demande p(Y = 2) =
50 2
3. a) Le paramtre de la Poisson qui approche binomimale est lesprance de cette dernire, cest--dire quon peut approcher B (n, p) par P (n p) (pourvu que n soit assez grand et p assez petit). Donc ici cest bien P (50 0, 10 = 5) qui va nous servir dapproximation.
b) on demande p(Y 2) = 0, 007 + 0, 034 + 0, 084 = 0, 125 = 12, 5%. Donc avec lapproximation demande par lnonc : p(Y 2) 0, 13 .
Remarque 1. On peut, par curiosit, regarder combien Poisson donne pour p(Y = 2) : la table donne 0,084 ce qui est eectivement proche du 0, 08 que nous avons trouv.
Partie C
On rsume la situation laide dun arbre : une pice P (A) = 0, 4 pA(C ) = 0, 9 ) = 0, 1 pA(C pA (C ) = ? ) = 0, 6 p(A ) = ? pA (C
p(A C ) = 0, 36
) = 0, 04 p( A C
C) = ? p(A
C ) = ? p(A
) = 0, 1 0, 4 = 0, 04 obtenu en multipliant le long des branches 1. On nous demande p(M1 C ) = p(M1) pM1(C ). de larbre, ce qui revient utiliser la formule p(M1 C C C A p(C A) = 0, 36 p(C A) = 0, 04 p(A) = 0, 4 2. ) = 0, 58 p(C A ) = 0, 02 p(A ) = 0, 6 A p( C A p(C ) = 0, 94 p(C ) = 0, 06 total = 1 3. On demande pC (A) =
p(C A) p(C )
= 0, 94 = 0, 38.
0, 36
p(A C ) = 0, 36 donc les vnement ne sont pas indpendants : le fait dutiliser telle ou telle machine inue sur la conformit des pices.
Exercice 2
Partie A
1. a) reprsentation de e(t) :
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b)Laplace de e(t): E ( p) =
10 . p
2. Si v (t)U (t) a pour Laplace V ( p), alors v (t)U (t) a pour Laplace p V ( p) v (0+). Donc lquation direntielle a pour transforme : R C ( p V ( p) v (0+)) + V ( p) = 10 10 V ( p)(R C p + 1) = + R C v (0+) p p donc on arrive la formule
RC
dcalages :
10 p+ RC
1
L 1 L 1
= 10U (t)
10
1
p+ RC
= 10e
RC
t
RC
U (t).
Do : v (t) = 10 1 e
Partie B
1. On divise par R en haut et en bas : T ( ) =
1 jRC 1 1+ jRC
0 j 0 1+ j
On multiplie par
jw w0
: T ( ) =
2 2
1 . j 1+
0
2. T (w0) = 1 + j = 3. a) |T ( )| =
1j 2 1
2 j 4 e 2
module
et argument 4 .
1+
et b) arg(T ( )) = arg 1 + j
= arctan
A.BENHARI
333
4. Question intressante : on ne pense jamais assez vrier la concordance des rsultats. Les 1 2 1 formules du 3) nous donneraient |T (0)| = , ce que nous avons trouv (en eet, 2 = ce quun simple produit en croix montre), et arg(T (0)) = arctan (1) = 4 .
20 1 2 2 2
5. Gdb(0) = ln (10) ln
20
ln (2)
6. Une remarque avant de commencer : Remarque 2. On peut remarquer que Gdb( ) = toujours ngatif puisque 1 +
0 2 10 ln ln (10)
1+
a) (0) = arctan (1) = 4 donc b) M0 4 0, 785, 3 on retrouve graphiquement lordonne 3. 7. Je dsigne par x(A) labscisse dun point A. J peux alors crire : x(M1) < x(M0) ce qui signie (1) < (0) donc 1 > 0 do 1 > 500. graphique de M0 :
Figure 2.
A.BENHARI
334
Bibliographie :
[1] H. Collet, B. Girard, C. Perrier, BTS Industriels -Mathmatiques, Editions NATHAN, 2002 [2] Patrick Lemnicier, Vronique Chevrier, Stphane Le Mteil, et al., BTS industriels Mathmatiques, Collection: Hors collection, Dunod, 2010 [3] J-C.Belloc,P.Schiller, Mathmatiques pour llectronique,Masson,1994 [4] W.Appel,Mathmatiques pour la physique,H&K,2002 [5] L.Schwartz,Mthodes mathmatiques pour les sciences physiques,Hermann, 1961 [6] A.Pommellet,Agrgation de mathmatiques-Cours danalyse,Ellipses, 1994 [7] X.Gourdon,Mathmatiques pour M-Analyse et Algbre,Ellipses, 1994 [8] C.Larcher,M.Pariente,J-C.Roy,BTS-DUT - Mathmatiques,Techniplus, 1996 [9] B.Verlant,G.Saint-Pierre,BTS industriels-Mathmatiques,Foucher, 2002 [10] P.Taquet,P.Tirel,J.Bance,BTS industriels-Mathmatiques,Hachette, 2002
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