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1 GM 1
COLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE
,
Centre de This
Dpartement Gnie Mcanique
1 PROJET DE FIN D'ETUDES i
en vue de l'obtention du diplme d'ingnieur de conception
SUJET:
! Etude de faisabilit d'une unit de 1
1 production d'hydrogne par lectrolyse de 1
1 l'eau fonctionnant grce une centrale 1
1 lectro-solaire thermodynamique. i
1
Auteurs: M. Mbaye SECKet M. Moussa DIOP
1 Directeur: M. Banda NDOYE 1
Juillet 2007
L-'/I/I/I/I/171/1/I/I/I/I/I/AIPI/I/I/I/I/I/I/.... /I/...... /I/I/.......w/1/I/I/...../I/Al'YI/I/#'I7.... /...../...../I/...../...../I/I/I/I/I/.... /.... / ...../.... /I'/I/..... /..... /..... /.... /..... /I/I/I/I'/...../...../..,../I/...../...../ .... /I/I7...../I/...../I/...... /I/..... ...../I/lj
P.F.E.Prsent par M. MbayeSECKet M. MoussaDIOP
REMERCIEMENTS
E.S.P. This (2006- 2007)
Apres avoir rendu grce Dieu, pour nous avoir donn le courage et la grce d'accomplir ce
travail qui est certes le fruit de notre travail mais aussi de l'appui et des conseils de quelques
personnes, nous remercions :
> Nos parents, pour leurs sacrifices et inlassables efforts qu'ils ne cessent de dployer
afin que nous russissions et que nous nous panouissons;
> Monsieur Banda NDOYE, Directeur du projet (enseignant l'ESP), pour son
encadrement et ses conseils;
> Monsieur Cheikh THIAM, ingnieur AIR LIQUIDE, pour sa disponibilit et ses
conseils;
> Monsieur Mamadou SARR, professeur l'ESP, pour sa disponibilit et sa.
collaboration ;
> Monsieur Papa Mody NDIAYE, pour ses conseils;
> Tous ceux qui, de prs ou de loin ont contribu l'accomplissement de ce travail,
particulirement tout le personnel de l'ESP (centre de This) et les camarades de
promotion.
SOMMAIRE
Le but de ce travail est de faire l'tude de faisabilit technique et financire d'une
centrale lectro-solaire thermodynamique devant produire de l'hydrogne trs pur par
lectrolyse de l'eau. Cette tude est effectue pour assurer la demande au Sngal et dans la
sous rgion.
Dans un premier temps, nous avons procd une tude de march au Sngal, auprs
de AIR LIQUIDE, et dans la sous rgion, travers Internet. D'aprs les rsultats de cette
tude, nous nous sommes rendus compte qu'il existe des privs mconnus dans la
commercialisation du produit. La non rglementation du commerce de l'hydrogne nous
pousse estimer la demande future 2 000 m
3
par an.
En second lieu, sur la base d'une tude hibliographique, nous avons numr toutes
les utilisations actuelles de l'hydrogne, prsent d'autres mthodes de production et fait le
choix de celle adopter parmi dautres pour sun stockage qui est nergivore.
Dans la partie technique, il tait question d'tudier l'unit afin de choisir tous les
appareils entrant dans la chane de production ct de modliser le systme. La simulation pour
le dimensionnement de la chane, initialement prvue avec fORTRAN, a t annule par
manque de temps. Nanmoins, nous avons ralis un dimensionnernent bas sur le choix de
rendements thoriques des lments du systme.
Quant l'tude financire, elle constitue la phase dans laquelle a t tudie la
rentabilit du projet travers la dtermination d'indices tels que la valeur actuelle nette
(VAN) et le dlai de rcupration des capitaux investis (DRe). Ceux-ci ont rvl que le
projet n'tait financirement pas rentable.
A la suite de ce travail, les rsultats obtenus montrent qu'un projet de cette nature
n'est pas rentable dans les pays en dveloppement o la demande en hydrogne est trop
limite. Cependant, les avantages lis au caractre non polluant de l'hydrogne restent
confirms.
Mots-cls: faisabilit - hydrogne - lectre-solaire - thermodynamique - modlisation -
rentabilit - VAN- DRC - dimensionnemcnt - pollution-
..
If
P.F.E. Prsent par M. MbayeSECKet M. MoussaDIOP
LISTE DES TABLEAUX
E.S.P. This (2006- 2007)
Tableau 1: les utilisations de l'hydrogne 6
Tableau 2 : Caractristiques actuelles des dispositifs concentration .34
Tableau 3 : caractristiques du HITEC et son stockage 38
Tableau 4 : puissance des appareils 71
iii
P.F.E. Prsentpar M. Mbaye SEeK et M. MoussaDIOP
LISTES DES FIGITRES
E.S.P. This(2006- 2007)
..
Figure 1 : Prsentation du systme 15
Figure 2 : Electrolyseur lectrodes monopolaire 19
Figure 3 : Electrolyseur lectrodes bipolaires 20
Figure 4 : Synoptique de l'alimentation stabilise 21
Figure 5 : Systmes rflecteur cylindro-parabolique 28
Figure 6 : Systme rflecteur parabolique 29
Figure 7 : Systme de centrale tour. 30
Figure 8 : Schma simplifi du systme primaire .39
Figure 9 : Calcul de concentration .41
Figure 10 : Pertes par rflexion .44
Figure Il : Schma d'un absorbeur. .45
Figure 12 : Schma simplifi du systme secondaire 57
Figure 13 : Ecoulement en prsence de chicane 62
iv
P.F.E. Prsentpar M. Mbaye SECKet M. Moussa DIOP
TABLE DES MATIERES
E.S.P. This (2006- 2007)
REMERCIEMENTS i
SOMMAIRE ~ .ii
LISTE DES TABLEAUX .iii
LISTE DES FIGURES '" .iv
TABLE DES MATIERES v
INTRODUCTION 1
CHAPITRE 1 : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE ~ 2
1-1 : GENERALITES 2
1-2 : LES PROPRIETES DE L'HYDROGENE 2
1-3 : LES DIFFERENTES UTILISATIONS DE L'HYDROGENE 3
1-4: LES AUTRES METHODES DE PRODUCTION D'HyDROGENE 6
1-4-1 : La production partir de combustibles fossiles 6
1-4-1-1 : Par vaporeformage 6
1-4-1-2 : Par Oxydation partielle 7
1-4-1-3 : Par Reformage auto-thermique 8
1-4-2 : La transformation thermochimique de la biomasse 8
1-4-3 : Par photolyse de l'eau 9
1-5 : LE STOCKAGE DE L'HYDROGENE 10
1-5-1 : Sous forme liquide basse temprature (liqufi) 11
1-5-2: Sous forme gazeuse sous pression (comprim) 11
1-5-3 : Sous forme solide (hydrure mtallique) 12
1-6 : CONCLUSION PARTIELLE 12
CHAPITRE II : PRODUCTION D'HYDROGENE PAR ELECTROLYSE DE L'EAU A
L'AIDE D'UNE CENTRALE ELECTRO-SOLAlRE THERMODYNAMIQUE 13
11-1 : PRESENTATION DU SYSTEME 13
11-2: L'ETUDE DU SYSTEME 16
11-2-1 : Systme tertiaire 16
11-2-1-1 : Electrolyse de l'eau 16
v
P.F.E. Prsent par M. Mbaye SECK et M. MoussaDIOP E.S.P. This(2006- 2007)
11-2-1-2: La cellule d'lectrolyse 16
a: L'lectrolyte 16
b : Les lectrodes 17
c : Le diaphragme 18
11-2-1-3 : L'lectrolyseur 18
a : Conception des appareils industriels 18
II-2-1-4 : L'alimentation lectrique 20
a : Alimentation stabilise 21
b : Le transformateur triphas 21
11-2-2 : Systme secondaire 22
11-2-2-1 : L'alternateur 22
11-2-2-2 : La turbine 25
a : Dfinition 25
b : Le fonctionnement 26
c : Les type de turbines 27
d : gnrateur de vapeur 28
II-2-3 : Le systme primaire 28
11-2-3-1 : Le concentrateur 28
11-2-3-2 : Le rflecteur cylindro-parabolique 28
11-2-3-3 : Le rflecteur parabolique 29
11-2-3-4 : Les hliostats 29
11-2-4 : Les aspects techniques 30
11-2':4-1 : Concentration 30
11-2-4-2 : La Filire parabolique 31
11-2-4-3 : La filire centrale tour (hliostats) , 32
11-2-4-4 : Filire cylindro-parabolique 33
a : Rception du rayonnement. 35
b : L'absorbeur 35
c : Le rflecteur 36
d : La concentration effective 36
e : Le fluide caloporteur 36
d : Le stockage du fluide caloporteur 37
11-3 : CONCLUSION PARTIELLE 38
vi
P.F.E. Prsent par M. Mbaye SECK et M. Moussa DIOP E.S.P. This (2006- 2007)
CHAPITRE III: MODELISATIONET DIMENSIONNEMENTDU SySTEME 39
III-I : MODELISATION DU SYSTEME PRIMAIRE 39
III-1-1 : Introduction 39
III-1-2 : Modle de l'ensoleillement 39
III-I-2-1 : Rappel des donnes astronomiques 40
III-1-2-2 : Flux incident du rayonnement solaire 40
III-1-3 : Modle du miroir cylindro-parabolique 41
III-1-3-1 : Calcul de la concentrationproduite par le miroir cylindro-parabolique 41
III-I-3-2 : Calcul des pertes nergtiques dues la gomtrie de la parabole 43
III-1-4 : Modle de l'absorbeur 44
a : Les pertes par rflexion 44
111-1-4-2 : 'Deuxime modle 45
a: Transfert de chaleur entre l'absorbeur et le fluide caloporteur 47
b : Transfert de chaleur entre l'absorbeur et l'enveloppe de verre 48
c : Transfert de chaleur entre l'enveloppe de verre et l'environnement.. 48
d : Diffrente de temperature entre le fluide et l'absorbeur 49
III-1-5 : Modle du dbit du HITEC 51
III-1-6: Modle de stockage 52
III-I-6-1 : Modle du stockage chaud 52
III-I-6-2 : Modle du stockage froid 54
a : Pertes du stockage 54
III-2) DU SYSTEME SECONDAIRE 57
III-2-1 : Introduction 57
III-2-2 : Modle des Echangeurs 58
1II-2-2-1 : Description du modle 58
1II-2-2-2 : Equations exprimant les changes 59
a: Coefficient d'change global.. 61
b : Coefficient d'change KH travers le film intrieur 61
c : Coefficient d'change KE travers le film externe 62
III-2-3 : Modle du gnrateur de vapeur 63
111-2-3-1 : L'conomiseur EQ 65
111-2-3-2: L'vaporateur EV 66
111-2-3-3 : Le surchauffeur ZU 66
vii
P.F.E. Prsentpar M. Mbaye SECK et M. Moussa DIOP E.S.P. This (2006 - 2007)
111-2-4 : Modle de la turbine 67
111-2-4-1 : Introduction : 67
111-2-4-2 : Equation de la chute isentropique 67
lII-2-5 : Le stockage de l'hydrogne 68
111-3 : DIMENSIONNEMENT 69
III-3-1 : Dtermination de la charge 69
111-3-1-1 : Puissance de l'lectrolyseur 69
111-3-1-2: Quantit d'eau ncessaire 70
111-3-1-3 : La puissance des moteurs pour la compression 70
111-3-Z: La charge totale 70
111-3-3 : La puissance des autres appareils 71
111-4 : CONCLUSION PARTIELLE 72
CHAPITRE IV: ETUDE FINANCIERE e . 73
IV-1 : ETUDE DE COUT 73
IV-1-1 : Cot des quipements de production 73
/v-1-2: Cot du matriel et mobilier de bureau 73
/v-1-3: Cot des matires premires 74
IV-1-4 : Cot du personnel 74
IV-1-5.: Cot des. quipements divers et de maintenance 74
IV-1-6 : Cot de construction Gnie civil 75
IV-2 : ETUDE FINANCIERE 75
IV-2-1 : Les investissements 75
IV-2-2 : Les projections financires 75
IV-2-3 : L 'amortissement 76
IV-2-4: Les recettes d'exploitation 76
IV-2-5 : Dtrmination du prix de vente du produit 76
IV-2-5-1 : Dtermination des cots variables 77
IV-2-5-2 : Dtermination des cots fixes 77
IV-2-6 : La rentabilit du projet 78
IV-2-6-1 : Le Dlai de Rcupration du Capital Investi (DRC) 78
IV-2-6-2 : La Valeur Actuelle Nette (VAN) 78
IV-2-7: Etudefinancire en tenant compte de l'oxygne produite par l'lectrolyse 79
IV-3 : CONCLUSION PARTIELLE 79
viii
P.F.E. Prsent par M. MbayeSECKet M. MoussaDIOP E.S.P. This (2006- 2007)
CONCLUSION GENERALE 80
BIBLIOGRAPHIES 82
1 .
ANNEXES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 84
ix
P.F.E. Prsent par M. MbayeSECKet M. MoussaDIOP
INTRODUCTION
E.S.P. This (2006- 2007)
Depuis la rvolution industrielle, la production nergtique internationale ne cesse
d'augmenter afin de satisfaire les besoins immenses dans ce domaine. En effet, gnralement
cette production nergtique quantitative se fait avec des dgagements de gaz effet de serre
qui constitue des menaces srieuses pour la sante publique par destruction de la couche
d'ozone. Face cette situation, les gens s'entendent sur le fait que l'utilisation des sources
d'nergie renouvelable devrait remplacer les combustibles actuels qui seront bientt puiss.
L'hydrogne semble tre la source et le vecteur d'nergie idal. Il est disponible en trs
grande quantit dans l'eau. Les produits de sa combustion sont non polluants car on rgnre
l'eau. Il conduit une meilleure utilisation des ressources ce qui signifie qu'on en retire une
plus grande quantit d'nergie que la plupart des combustibles actuels. Il peut servir de
moyen de transport et de stockage d'nergie.
Pour des raisons conomiques autant qu'cologiques, l'heure de l'hydrogne en tant que
vecteur nergtique semble venue. Pour qu'il puisse s'imposer, il faudra apporter des
rponses aux questions cruciales qui se posent encore, la premire tant : comment produire
cet hydrogne en n'mettant que peu (ou pas) de gaz effet de serre?
La seconde question porte sur l'infrastructure mettre en place, jusqu'au stockage. C'est dans
ce contexte que plusieurs axes de recherches sont lancs.
Les mthodes permettant de produire de l'hydrogne sont nombreuses, mais pour rpondre.
nos questions, nous avons port notre choix sur la production par lectrolyse de l'eau. Pour
l'alimentation de notre unit en courant lectrique, nous allons tudier plus particulirement
l'nergie solaire (nergie renouvelable et inpuisable) thermodynamique qui vise
transformer l'nergie rayonne par le soleil en chaleur temprature leve, puis celle-ci en
nergie mcanique (et ,lectrique) travers un cycle thermodynamique.
Aprs une tude bibliographique, nous passerons l'tude et au choix de tous les lments de
notre unit de production qui sera subdivise en trois sous systmes, ensuite nous passerons
la modlisation et ferons un dimensionnement approximatif de chaque sous systme, afin
nous terminerons par l'tude financire.
1
P.F.E. Prsent par M. Mbaye SECKet M. MoussaDIOP
CHAPITRE 1: ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
E.S.P. This (2006- 2007)
1-1 : Gnralits [1]
Le dihydrogne, communment appel hydrogne, a t dcouvert ere-(9n)par Boyle.
Cavendish tudia ses proprits et Lavoisier qui au cours d'une expriencebservant que la
combustion de l'hydrogne produit de l'eau, lui donna son nom hydrogne; du grec hydro,
eau et gne producteur.
Bien qu'on le trouve en abondance dans l'univers (gaz interstellaire), il n'existe pas l'tat
naturel dans l'environnement terrestre : on le trouve plutt l'tat d'atome li d'autres
individus chimiques souvent par une liaison dite hydrogne (C, 0) et est prsent, par exemple
dans l'eau, le sucre, les protines ou les hydrocarbures.
Pourquoi 1'hydrogne?
Certaines rponses cette question relvent autant d'un optimisme excessif que d'un
pessimisme exagr. Comme souvent dans de tels dbats, la vrit se situe entre ces deux
extrmes. Elle rsulte de tendances lourdes : explosion de la demande nergtique,
tarissement des ressources fossiles et rchauffement de la plante imputable un effet de serre
excessif.
1-2 : Les proprits de l'hydrogne [1]
En phase gazeuse
Masse volumique du gaz (1,013 bar et 15 OC) : 0.085 kg/rn", gaz le plus lger
Masse volumique du gaz (1,013 bar au point d'bullition) : 1.312 kg/m"
Facteur de compressibilit (Z) (1,013 bar et 15 OC) : 1.001
Densit (air = 1) (1,013 bar et 21C) : 0.0696
Volume spcifique (1,013 bar et 21 OC) : 11.986 m
3/kg
Combustion haut pouvoir calorifique lev (essence, 45 Mj/kg) : 120 Mj/kg
En phase liquide.
Masse volumique phase liquide (1,013) bar au point d'bullition) : 70.973 kgf m
3
Equivalent gaz/liquide (1,013 bar et 15 OC) : 844 vol/vol
Point d'bullition (1,013 bar) : -252.8 "C
En phase solide
Point de fusion / -259 -c
2
P.F.E. Prsent par M. MbayeSECKet M. MoussaDIOP E.S.P. This (2006- 2007)
Chaleur latente de fusion (1,013 bar, au point triple) : 58.158 kJ/kg
tonnamment, l'hydrogne est un mtal: lorsqu'il est sous trs haute pressions et trs basse
temprature, il se cristallise. Dans le tableau priodique des lments, il est d'ailleurs dans la
colonne des mtaux alcalins.
N'tant pas prsent l'tat solide sur terre, il n'est toutefois pas considr comme un mtal en
chimie.
Autres donnes
Gaz incolore, inodore, et insipide
Solubilit dans l'eau (1,013 bar et OC) : 0.0214 vol/vol
Concentration dans l'air: 0.00005 % vol
Temprature d'auto inflammation: 560 "C
1-3 : Les diffrentes utilisations de l'hydrogne [1] [2].
Les voitures hydrogne peuvent tre une faon importante de rsoudre notre dpendance au
ptrole et de stopper le rchauffement de la plante. Dans le futur, les nergies renouvelables
(nergies olienne, solaire, hydraulique) seront produites puis stockes dans de l'hydrogne et
utilises dans des voitures pile combustible. En outre l'utilisation de rservoirs
d'hydrogne et de voitures piles combustible fournit aux constructeurs automobiles de
nouvelles possibilits dans le design des voitures et leur production.
Une voiture hydrogne utilise de l'hydrogne la place de l'essence. L'hydrogne est stock
dans un rservoir soit sous pression, sous forme liquide ou dans des hydrures mtalliques.
Depuis le rservoir, l'hydrogne est conduit la pile combustible o il est converti en
lectricit grce un procd lectrochimique. L'lectricit est ensuite transmise aux moteurs
lectriques dans les roues o il nourrit le moteur.
Les voitures l'hydrogne ont une efficience suprieure aux machines combustion
traditionnelles. Habituellement, l'efficience des machines combustion est autour de 20-25%,
alors qu'une pile combustible PEM ( membrane changeuse de protons) aura une efficience
jusqu' 60% suprieure. Une pile combustible produit de l'eau qui est la seule mission, ce
qui en fait une technologie nergtique propre et efficiente, spcialement si l'hydrogne a t
produit partir d'nergies renouvelables.
Le challenge le plus important des voitures hydrogne est le stockage de l'hydrogne. Un
3
P.F.E. Prsent par M. Mbaye SECK et M. Moussa DIOP E.S.P. This (2006 - 2007)
autre challenge pour les voitures pile combustible est le fait qu'il n'y a que quelques
stations service. C'est le problme de la "poule et de l'uf'. Les compagnies nergtiques ne
construiront pas de station service hydrogne tant qu'il n'y aura pas de voiture fournir en
hydrogne, et les consommateurs n'achteront pas de voitures hydrogne tant qu'ils ne
pourront pas "faire le plein" partout o ils conduisent. Pour dvelopper l'utilisation de
l'hydrogne dans le transport routier, il y a eu beaucoup d'initiatives comme l'autoroute de
l'Hydrogne. En Californie le but est d'tablir 50-100 stations service hydrogne avant 2010.
Avec le Lien Hydrogne les pays du nord (le Danemark, la Sude, la Norvge et le Nord de
l'Allemagne) seront relis ensemble par un rseau tablissant un couloir de station service
hydrogne.
L'hydrogne est utilis principalement:
~ pour ses proprits d'agent rducteur dans l'industrie ptrolire pour la dsulfuration
de l'essence et du gazole (37% de la production totale) ;
~ dans l'industrie chimique pour la fabrication d'ammoniaque suivant la raction
chimique exothermique en phase gazeuse (50%) :
de mthanol (8%), de polymres comme les polyurthanes et les polycarbonates ;
~ dans l'industrie du verre ou des semi-conducteurs et dans la mtallurgie pour la
transformation de l'acier.
Ces informations sont ainsi regroupes dans le tableau 1.
industrie applications
L'utilisation la plus importante de l'hydrogne se trouve
dans la synthse de l'ammoniac (50 %) suivant la
chimie
raction chimique exothermique en phase gazeuse
N2 + 3H2 ~ 2NH
3
Alimentaireet boissons
L'hydrogne pur est utilis pour la production de
plastiques, polyester et nylon. H2 est aussi utilis dans
4
P.F.E. Prsent par M. Mbaye SECKet M. MoussaDIOP E.S.P. This(2006- 2007)
Verre, chaux et ciment
Industrie des mtaux
Laboratoires et analyses
l'hydrognation des ammes et acides gras (huiles
alimentaires)
L'hydrogne est principalement utilis pour la cration
en combinaison avec l'azote d'une atmosphre
rductrice au-dessus du bain d'tain dans le procde
FLOAT. On utilise l'hydrogne pour le traitement
thermique (flamme oxy -hydrogne) du verre creux et
des performes en fibre optique.
Atmosphre rductrice pour des procds de traitement
thermique. 1
L'hydrogne est utilis comme gaz porteur en
chromatographie en phase gazeuse et dans de
nombreuses techniques analytiques. Les plus communes
sont l'utilisation dans les' flammes des dtecteurs
ionisation de flamme (FID) ou des dtecteurs
photomtrie de flamme (FPD). On utilise aussi des
mlanges contenant de l'hydrogne dans les appareils
d'tincelage et dans la mesure des hydrocarbures
totaux.
Soudage, coupage et projection Traitement thermique de divers mtaux
thermique
Ptrole et divers
lectronique
Espace et aronautique
Dsulfuration du fuel et de l'essence
L'hydrogne est gnralement utilis comme gaz de
balayage lors des tapes de dpt de silicium ou de
croissance cristalline, aussi bien que dans le brassage
sous atmosphre et le recuit de film de cuivre. L'emploi
d'hydrogne avec des gaz inertes protecteurs (H2 dilu
dans de l'azote) permet thoriquement d'liminer la
totalit de l'oxygne ainsi que ses inconvnients dans
un milieu essentiel pour les procdes haute ou
moyenne tempratures.
L'hydrogne est utilis sous forme liquide dans les
ergols pour la propulsion des tages cryogniques des
5
P.F.E.Prsent par M. MbayeSECKet M. MoussaDIOP E.S.P. This (2006- 2007)
fuses Ariane.
Avec l'hydrogne on fabrique de l'eau oxygne H
202
divers utilise comme dcolorant ou dsinfectant ou pour le
blanchiment de la pte papier.
Tableau 1 : Les utilisations de l'hydrogne
1-4 : Les autres mthodes de production d'hydrogne [2]
Honnis l'lectrolyse de l'eau, il existe d'autres mthodes de production d'hydrogne que
nous avons notes :
1-4-1: La production partir de combustibles fossiles
Dans le pass, la production industrielle de l'hydrogne partir des hydrocarbures s'est
oriente vers les options les plus performantes d'un point de vue conomique. Sans, surprise,
la matire premire utilise de faon dominante est, de loin, le gaz naturel, constitu
principalement de mthane. D'autres nergies fossiles sont parfois utilises puisqu'elles
contiennent aussi de l'hydrogne qui peut tre produit par la raction d'oxydation partielle,
toutes ces solutions qui partent des nergies fossiles passent par la production de gaz de
synthse, mlange d'oxyde de carbone (CO) et d'hydrogne (H2).
Les technologies dominantes aujourd'hui pour la production de gaz de synthse partir des
hydrocarbures sont le vaporefonnage (reformage la vapeur), l'oxydation partielle et le
reformage auto thermique, combinaison des deux prcdentes, utilis surtout pour la
production de carburant liquide de synthse.
/-4-1-1 : Par vaporeformage
Le reformage la vapeur' consiste transformer les charges lgres d'hydrocarbure en gaz de
synthse (mlange H2, CO, C02, CI-4, H20 et autres impurets) par raction avec la vapeur
d'eau sur un catalyseur au nickel. Cette transformation a lieu haute temprature (840
950C) et pression modre (de l'ordre de 20 30 bars). Elle peut tre suivie par diffrentes
oprations qui conduisent la production d'hydrogne mais donc aussi l'obtention de
6
P.f.E. Prsent par M. Mbaye SECKet M. MoussaDIOP E.S.P. This (2006- 2007)
carburant de synthse. Dans tous les cas, la charge d'une unit d vaporeformage peut tre du
gaz naturel (charge de rfrence) ou du mthane.
~ Le vaporeformage du gaz naturel
Le gaz naturel contient essentiellement du mthane. Toutefois, il doit gnralement tre
dsulfur avant d'tre dirig vers l'unit de vaporeformage. Pour maximiser la production de
l'hydrogne, les deux principales ractions chimiques mettre en uvre sont la production de
gaz de synthse et la conversation du CO.
Reaction 1:"CI-Lt + H
2
0 CO + 3H2
Reaction 2: CO+ H20 CO
2
+H
2
Bilan des deux ractions: CH4 + 2H
20
C02 + 4H2
La premire raction correspond au vaporeformage proprement dit. Elle est endothermique et
se caractrise par un rapport H
2
/CO de l'ordre de 3. La deuxime raction correspond la
conversion du CO. Elle est lgrement exothermique et plus ou moins complte, selon qu'elle
est effectue en 10u 2 tapes. Globalement, le bilan des deux ractions est endothermique.
Les deux dernires tapes consistent sparer le CO
2
et l'hydrogne puis liminer les
dernires traces d'impurets.
/-4-1-2 : Par Oxydation partielle
L'oxydation partielle peut tre effectue sur un ventail de produits beaucoup plus large allant
du gaz naturel aux rsidus lourds, et mme au charbon. D'un point de vue conomique, le
traitement des charges lourdes se justifie quand le surinvestissement consenti est compens
par un cot rduit de la matire premire, le coke de ptrole par exemple. En revanche, les
investissements et les conditions opratoires sont plus contraignants.
A haute temprature (1200 1500 OC) et pression leve (20 90 bars ou plus), en prsence
d'un oxydant (l'air ou plus couramment l'oxygne) et d'un modrateur de temprature (la
vapeur d'eau), l'oxydation partielle des hydrocarbures conduit, l'instar du vaporeformage,
la production de gaz de synthse. En revanche la raction est exothermique et se droule (en
gnral) sans catalyseur.
~ Oxydation partielle de rsidu sous vide
Les deux principales ractions sont la production de gaz de synthse (raction globale
simplifie) et la conversion du monoxyde de carbone
7
P.F.E. Prsent par M. Mbaye SECKet M. MoussaDIOP E.S.P. This(2006- 2007)
Un rsidu sous vide type contient plus d'une cinquantaine d'atomes de carbone. Il est
symbolis ici par la chane hydrocarbone CnH
m
qui correspond une raction HIC gal
rn/n.
Raction 1 : CnH
m
+ ( ~ ) 0 2 nCO + (m)H
2
2 2
Raction 2 : nCO + nH
20
nC02 + nH2
Bilan des deux ractions: CnH
m
+ nH
20
+ ( ~ ) 0 2 - nC02 + (n + m)H
2
2 2
La premire raction (temprature comprise entre 1300 et 1400 OC) correspond l'oxydation
partielle proprement dit. Elle est exothermique et se caractrise par un rapport HlCO de
l'ordre de 0.75 (pour un rapport HIC de l'ordre de 1.5). Elle reprsente le rsultat global d'un
grand nombre de ractions qui conduisent la formation de CO et d'H
2
mais aussi de : H
20,
C et CH.
1-4-1-3: Par Reformage auto-thermique
Le procd auto-therme de reformage auto-thermique est probablement la plus intressante
des prochaines volutions des procds de production d'hydrogne partir d'hydrocarbure.
Son principal atout est de compenser (dans un mme racteur lit fixe) les ractions
endothermiques du vaporeformage par les ractions exothermiques de l'oxydation partielle.
Ce procd suscite beaucoup d'intrt pour les grosses capacits et notamment la filire GtL
(filire qui permet de convertir le gaz naturel en produit liquide ptrolier et notamment en
carburant diesel) car le rapport COIHpeut tre ajust avant entre dans le racteur. Comme
pour l'oxydation partielle, le cot de l'oxygne est ici un paramtre important. Grce des
membranes cramiques qui restent valider en production industrielle, il serait possible
d'viter la dispendieuse tape du fractionnement d'air. La filire GtL est riche de potentiel car
elle offre une source alternative de trs bonne qualit aux carburants conventionnels issus du
ptrole et est aussi une voie alternative la filire gaz naturel liqufi pour la mise en
exploitation.
1-4-2: La transformation thermochimique de la biomasse.
La biomasse est constitue de tous les vgtaux qui se dveloppent la surface de la terre.
Elle effectue le captage et le stockage de l'nergie solaire qu'il est ensuite possible de restituer
sous forme de combustion ou de carburant, sans impact sur l'effet de serre, par des
transformations plus ou moins efficaces aux plans nergtique et conomique.
La transformation thermochimique, qui conduit la gazification des
8
P.F.E. Prsent par M. MbayeSECKet M. MoussaDIOP E.S.P. This (2006- 2007)
substances organiques et vgtales, convient particulirement bien la valorisation des
produits lignocelh;llogiques comme le bois et les pailles.
Procd de gazification de la biomasse
Il comporte une succession d'oprations qui ncessitent simultanment le transfert de grandes
quantits de chaleur et le contrle de la proportion et du temps de contact des ractifs en
prsence.
Apres l'opration de schage trs endothermique, la thermolyse consiste en la dgradation
thermique des produits qui aux alentours de 600C ont perdu 70 % de leur masse devenue
gazeuse alors que 30 % de la masse d'origine demeure solide et reprsente le charbon de bois,
essentiellement constitu de carbone (C). La gazification du carbone se poursuit jusque vers
900 et 1000 OC l'aide d'un ractif comme l'air, l'oxygne (Oz) ou de la vapeur d'eau (HzO),
qui ralise une oxydation plus ou moins complte du carbone en monoxyde de carbone (CO)
ou en gaz carbonique (COz). L'utilisation d'air, ce stade, est peu coteuse mais introduit
dans le produit final de l'azote indsirable. L'oxygne provenant de la distillation de l'air, est
cher est dangereux. L'utilisation d'oxygne ou d'air favorise la formation d'oxyde de
. .
carbone. Avec la vapeur d'eau en tant que ractif, une quantit supplmentaire d'hydrogne
(Hz) est rcupre. Toutefois, un moyen de chauffage annexe doit tre employ, par exemple
par combustion de carbone ou de gaz de purge rsiduels ou encore un apport d'nergie
externe. L'obtention d'un gaz de bonne qualit et non corrosif ncessite l'limination des
acides et des goudrons rsultant de la thermolyse. Il faut pour cela porter ces produits aux
environs de 1200 ou 1300 "C ( tage haute temprature) afin de raliser leur dgradation
thermique (craquage) ou effectuer vers 800 900 "C une raction catalyse qui permet
d'viter la fusion des cendres et la cration de mchefers constates entre 900 et 1000 "C.
L'utilisation d'un tage haute temprature permet aussi de raliser simultanment le
reformage du mthane (CH4) rsiduel en CO et Hz. Le gaz obtenu peut tre raffin pour en
extraire l'hydrogne qui deviendra par cette filire le combustible propre et renouvelable.
1-4-3: Par photolyse de l'eau
Photolyse (dcomposition chimique d'un corps par la lumire)
Des cellules photo lectrochimiques (PEC) illumines par la lumire solaire peuvent
dcomposer l'eau en hydrogne et en oxygne. De telles cellules emploient des lectrodes
photo actives immerges dans un lectrolyte aqueux ou dans l'eau. Sous leur forme la plus
9
P.F.E. Prsent.par M. MbayeSECKet M. MoussaDIOP E.S.P. This (2006- 2007)
simple, elles peuvent tre dcrites comme des dispositifs photovoltaque/lectrolyte intgrs
ou monolithiques. Une large varit de processus PEC et de photo catalyse susceptibles de
dissocier l'eau sont tudis de par le monde.
Bien qu'intrinsquement simples, les aspects scientifiques et de dveloppement des matriaux
de cellules PEC pour la production d'hydrogne en sont encore au stade prliminaire mais
fascinant de la recherche fondamentale.
Quatre tapes principales sont mises en jeu dans le processus photo lectrochimique de
dissociation de l'eau. La premire est la gnration d'une charge lectronique la surface de
la photoanode soumise au rayonnement solaire, produisant des paires lectron-trou. La
deuxime est l'oxydation de l'eau la photoanode par les trous, produisant des molcules
d'oxygne (Oz). La troisime tape est celle du transport des ions (H+) et des lectrons de la
photoanode la cathode, respectivement via l'lectrolyte et la connexion lectrique (la
cathode pouvant tre une photocathode induite par la lumire). Enfin, la rduction des ft la
cathode forme des molcules d'hydrogne (Hz) l'aide des lectrons.
Le choix des matriaux de type n de la photoanode est dterminant pour les cellules PEC,
avec deux critres : l'existence d'une bande interdite parfaite et la possibilit d'viter la
recombinaison des porteurs de charge. L'nergie minimale thorique du photon devant tre
absorb par une photoanode parfaite est de 1.23 lectronvolt (eV). C'est la force
lectromotrice minimale thorique ncessaire aux cellules PEC pour dissocier la molcule
d'eau.
15 : Lestockage de l'hydrogne [3]
L'hydrogne est un produit trs volatil et inflammable, ce qui explique les difficults
rencontres pour son stockage. En effet, il doit offrir un haut degr de scurit et d'autre part
des facilits d'usage en terme de densit d'nergie et de dynamique de stockage/dstockage
pour permettre aux diffrentes applications de fonctionner dans des conditions techniques
acceptables.
Aujourd'hui, il existe principalement trois modes de stockage. Ces diffrentes modes
prsentent chacun leurs avantages et leurs inconvnients selon des critres conomiques,
nergtiques, de capacit massique et volumique, de scurit de stockage/dstockage.
10
P.F.E. Prsent par M. Mbaye SECKet M. MoussaDIOP E.S.P. This (2006- 2007)
1-5-1: Sous forme liquide basse temprature (liqufi)
Conditionner l'hydrogne sous forme liquide est une solution a priori attrayante. C'est
d'ailleurs sous cette forme qu'il est utilis dans le domaine spatial. Mais l'hydrogne est,
aprs l'hlium, le gaz le plus difficile liqufier. Cette voie est sduisante en termes de
capacit mais pose des problmes nergtiques importants et des cots levs qui rendent son
application plus difficile pour le grand public. En particulier, l'nergie ncessaire pour la
liqufaction pnalise gravement le rendement global de ce mode de stockage.
1-5-2: Sous forme gazeuse sous pression (comprim)
Le conditionnement de l'hydrogne sous forme gazeuse est une option prometteuse. Les
contraintes sont toutefois nombreuses.
Leger et volumineux, l'hydrogne doit tre comprim au maximum pour rduire
l'encombreinent des rservoirs. Toutefois, pour atteindre des capacits comptitives, les
rservoirs doivent rsister de trs fortes tensions jusqu' 700 bars. Mais cette compression a
un cot.
Le risque de fuite d'hydrogne doit tre galement pris en considration compte tenu du
caractre inflammable et explosif de ce gaz dans certaines conditions. Or en raison de la petite
taille de sa molcule. L'hydrogne est capable de traverser de nombreux matriaux, y compris
certains mtaux. Il en fragilise, de plus, certains en les rendant cassants. L'tude du stockage
haute pression consiste donc, pour l'essentiel, prouver la rsistance des matriaux
l'hydrogne sous pression. Ces matriaux doivent tre rsistants mais relativement lgers
(mobilit oblige).
Les rservoirs mtalliques, utiliss actuellement, se rvlent encore coteux et lourds au
regard de la quantit de gaz qu'ils peuvent emporter. Des rservoirs non mtalliques mais en
matriaux polymres sont en cours d'laboration pour rpondre ces contraintes.
En consquence, les procds de liqufaction comprennent obligatoirement les phases
suivantes:
purification et compression de l'hydrogne,
pr refroidissement (cascade classique),
conversion ortho-para l'aide de catalyseurs (oxyde de chrome),
liqufaction,
stockage en rservoir.
11
P.F.E. Prsent par M. Mbaye SECKet M. MoussaDIOP E.S.P. This (2006- 2007)
1-5-3: Sous forme solide (hydrure mtallique)
Cette mthode repose sur la mise au point de matriaux haute capacit de stockage :hydrures
mtalliques rversibles dans des conditions de temprature et de pression voisines des
conditions ambiantes et matriaux carbons (nanostructures, charbon activs etc.... ) pour le
stockage de l'hydrogne par adsorption/compression pression rduite. D'autres matriaux
tels que les composs molculaires large cavit, prsentent galement des performances
intressantes, Les principales difficults concernent la mise au point de ces matriaux et leurs
systmes associs de stockage satisfaisant aux critres principaux dfinis prcdemment. De
nombreuses recherches sont menes pour dvelopper la conception des cots raisonnables.
Une meilleure comprhension des phnomnes physico-chimiques d'interaction entre
hydrogne et matriaux s'avre ncessaire. D'autre part, la matrise de la mise en uvre de
ces matriaux dans les, rservoirs adapts doit tre dvelopp.
De nombreux lments peuvent fixer l'hydrogne de faon rversible en quantit
intressantes.
Les critres de slection pour un bon hydrure sont:
absorption et dsorption de H2 temprature et pression modres,
dure de stockage peu prs illimite,
manipulation facile,
capacit de stockage (d'absorption) leve, mme aprs un nombre de cycles,
sous pression modre, les hydrures absorbent l'hydrogne; en heure de pointe, on rduit la
pression, augmente la temprature et l'on dgage ainsi l'hydrogne.
1-6 : Conclusion partielle
L'hydrogne est trs difficile stocker, d'normes moyens sont utiliss pour ne stocker
que de faibles quantits. C'est pour quoi les constructeurs d'automobiles ont d'normes
problmes pour le suffisamment et surement.
Son utilisation dans le transport n'est plus considre comme impossible puisque en Irlande
30% des bus fonctionnent actuellement avec de l'hydrogne
C'est un produit trs utilis dans le monde surtout pour la production de l'ammoniac. En effet
50% de la production mondiale d'hydrogne est utilise pour produire de l'ammoniac.
12
P.F.E. Prsent par M. Mbaye SECKet M. MoussaDIOP E.S.P. This(2006- 2007)
CHAPITRE II : PRODUCTION D'HYDROGENE PAR
ELECTROLYSE DE L'EAU AL'AIDE D'UNE CENTRALE ELECTRO-
SOLAIRE THERMODYNAMIQUE
11-1: Prsentation du systme
Le systme peut tre divis en trois sous systmes selon l'tat de l'nergie, il se prsente
comme suit:
Le systme primaire
Dans ce systme l' riergie est essentiellement thermique. Les rayonnements solaires sont
concentrs dans un rcepteur qui transmet cette chaleur un fluide caloporteur. Ce fluide
transmet son nergie thermique au systme secondaire par l'intermdiaire d'un changeur de
chaleur.
Le systme secondaire
L'nergie cde par le systme primaire est recueillie et transforme ce stade en nergie
thermodynamique. Celui-ci nous permet d'obtenir une nergie mcanique via une turbine. Un
alternateur transforme cette nergie en lectricit et la transmet au systme tertiaire.
Systme tertiaire
L'nergie lectrique reue est transforme en nergie chimique par un lectrolyseur. Nous
obtenons ainsi de l'hydrogne et de l'oxygne la sortie.
Le schma suivant nous rsume les diffrentes phases de notre systme.
13
P.F.E. Prsent par M. Mbaye SECK et M. Moussa DIOP E.S.P. This (2006 - 2007)
Il
Il
Il
Il
.---...... 1
Il IL _
1
1
Condenseur
1
1
1
1
1
1
Pompe
G.S i----"------
r - - - - - - - - - - - - - - - - - ~ - - - - - I I
Il
Il
l'
Il
l'
1
Pompe
Stock chaud froid
Pompe
Stock
1
1
1
L------__<ll-----------II
1
1
1
_______________ ~ ~ ~ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 1
r - - - - - - - - - - ~ - - - - - - - - - - - ~ - - - - - - - - - - I
1
1
1
1
1 Systme primaire 1
1 Systme secondaire 1
1 Systme tertiaire
Figure 1 : Prsentation du systme
15
P.F.E. Prsent par M. MbayeSECKet M. MoussaDIOP , E.S.P. This (2006-2007)
1
112 : L'tude du systme
Le choix des lments du systme dpend de la quantit d'hydrogne produire et de leurs
cots. Pour plus de cohrence, nous commenons l'tude du systme par le systme tertiaire,
puis le systme secondaire et terminer avec le systme tertiaire.
11-2-1: Systme tertiaire
1 I ~ 2 - 1 - 1 : Electrolyse de l'eau
L'lectrolyse de l'eau consiste faire passer un courant lectrique dans une saumure
d'hydroxyde de potassium. C'est un procd aujourd'hui coteux de production d'hydrogne.
Il peut tre mis en uvre industriellement, dans les installations de plusieurs mgawatts,
lorsque l'lectricit est disponible faible cot. Elle pourrait se dvelopper aussi bien dans de
petites installations utilisant des nergies renouvelables [4].
11-2-1-2 ': La cellule d'lectrolyse
Une cellule d'lectrolyse est constitue de deux lectrodes (anode et cathode) conducteurs
lectroniques relies un gnrateur de courant continu et d'un lectrolyte (milieu conducteur
ionique).
a : L'lectrolyte
C'est une solution aqueuse conductrice de courant lectrique laquelle on peut faire subir une
dcomposition.
L'lectrolyte de l'eau est en gnral une solution aqueuse d'hydroxyde de potassium dont la
concentration variable en fonction de la temprature de fonctionnement est:
~ de 25 % en masse pour une temprature de 80 90 OC
~ de 30 35 % 120 C
~ de 40 % 160 -c.
Ces concentrations correspondent la conductivit lectrique maximale de la solution la
temprature considre. Le choix se porte de prfrence sur des solutions de potasse au lieu
de solution de soude, car :
./ Pour une temprature donne leur conductivit est suprieure celle des solutions de
soude;
./ Elles ont en gnrale une teneur plus faible en impuret chlorure lie la fabrication
d'hydroxyde;
16
P.F.E. Prsentpar M. MbayeSECKet M. MoussaDIOP E.S.P. This (2006-2007)
./ L e u ~ pression' de vapeur saturante est inferieure pour une mme temprature, ce qui
permet de rduire le dbit d'eau de rfrigration destin condenser la vapeur
entraine par l'hydrogne [4].
~ Qualit de l'eau d'alimentation
L'eau introduite dans l'lectrolyseur doit tre la plus pure possible car les impurets
demeurent dans l'appareil et s'accumulent au fil de l'lectrolyse. Elles finissent par perturber
les ractions lectrolytiques:
./ Formation de boues;
./ Action des chlorures qui dtruisent la protection par nickelage ou le nickel massif des
anodes.
Aprs une premire puration, l'eau traverse un filtre charbon actif, puis subit une
dminralisation totale par passage sur un filtre couche mixte changeur d'ions.
~ Qualit de l'hydroxyde de potassium
Les concentrations en chlorure et en sulfate doivent tre inferieures 0.01 % en masse. Il est
parfois ajout directement du silicate de sodium ou de potassium en concentration
correspondant l'quilibre de la dissolution de l'amiante la temprature considre. Il est
souhaitable d'viter les renouvellements trop frquents de la solution d'hydroxyde [4].
. b : Les lectrodes
une bonne lectrode doit tre peu coteuse, avoir une bonne rigidit mcanique, tre rsistante
la corrosion, avoir une bonne stabilit long terme mme lorsque l'on inverse la polarit du
systme ou qu'on laisse le systme en circuit ouvert, avoir une bonne conductivit lectrique
et thermique, tre sensible aux poisons, montrer une grande surface relle, avoir une bonne
activit catalytique et tre relativement facile fabriquer.
~ L'anode
C'est l'lectrode par o entre le courant lectrique, elle est relie la borne positive du
gnrateur. L'oxygne est recueilli du cot de l'anode.
~ La cathode
C'est l'lectrode par o sort le courant lectrique; elle est relie la borne ngative du
gnrateur. C'est elle qui recueille l'hydrogne.
17
P.F.E. Prsent par M. MbayeSECKet M. MoussaDIOP
E.S.P. This(2006-2007)
En milieu acide, on admet gnralement que la dcomposition de l'eau s'effectue suivant les
ractions:
la cathode :
2H++ 2e- - H2
l'anode:
2H20 - 20H + 2H++ Ze'
Puis:
1
2 0 H - H 2 0 + ~ 2
En solution alcaline, par contre, les ions OH" prdominent et le phnomne est habituellement
exprim par :
la cathode
2H20 + 2e- - H2 +20H-
l'anode
20H- - .!:02 + 2e- + H
20
. 2 .
Dans les deux cas, la raction globale s'crit:
1
H20-H2+-02
2
Avec ~ H = 285 kJ/mol H20 enthalpie de dissociation de l'eau [4].
e : Le diaphragme
Membrane poreuse dispose entre l'anode et la cathode, le diaphragme spare les bulles
d'hydrogne des bulles d'oxygne en permettant le passage des ions. Le diamtre moyen des
pores demeure de prfrence inferieure 1 um. Il est ncessairement constitu d'un matriau
hydrophile [4].
11-2-1-3: L'lectrolyseur
a : Conception des appareils industriels
Les premiers appareils d'lectrolyse disposaient d'lectrodes monopolaire (figure 2) :
chaque anode est connecte au ple plus, chaque cathode au ple moins. Cette disposition
conduit utiliser des transforedresseurs fonctionnant sous basse tension et forte intensit, de
cot onreux et engendrant des chutes ohmiques de contact importantes. Une premire
amlioration consiste mettre en srie des cuves d'lectrolyse, mais la liaison de cuve cuve
ncessite toujours des conducteurs de forte section.
18
P.f.E. Prsent par M. Mbaye SECK et M. Moussa DIOP E.S.P. This (2006 -2007)
Le perfectionnement ultime est obtenu grce aux lectrodes bipolaires (figure 3) : une cellule
d'lectrolyse est dfinie par deux lectrodes se faisant face et constituant les fonds. Chaque
lectrode est cathode sur une face et anode sur l'autre face. Les liaisons externes de cuve
cuve sont supprimes, la conduction s'opre l'intrieur de l'lectrode au travers de son
paisseur: la chute ohmique devient minimale. Cette conception se retrouve aujourd'hui sur
tous les appareils industriels. Cette conception introduit cependant une difficult : l'lectrode
prsente une face en milieu oxydant (l'anode) et une face en milieu rducteur (la cathode). En
milieu basique, le choix du matriau d'lectrode devient alors fort limit. Jusqu' 90 "C,
l'acier doux muni d'un nickelage soign du ct anodique convient parfaitement; au-del, les
nickelages ne prsentent pas une dure de vie suffisante, il devient ncessaire de faire appel
au nickel massif [4].
e ----.....-----.....-----..--------.
G-.....---I....--..-- --..----.----....--....lr--f-I
=- ,=-- -- ==- . ~ - ,
- - - -"
- -
-
.......
-_.
Cathodes
~
Anodes
.............np...........
':Iec::trolyte
---
- ~ - ~
--
-
-
-
-
-
--
-
--
~ ) montage.n ........
Figure 2 : Electrolyseur lectrodes monopolaire
19
P.F.E. Prsent par M. MbayeSECKet M. MoussaDIOP E.S.P. This (2006-2007)
lectrolyte
r..
les flOhea V$rticalea svmbotisem la circulation de 1'"
Figure 3 : Electrolyseur lectrodes bipolaires
b : Contrle des tempratures et des concentrations
Un lectrolyseur industriel fonctionne en gnral sous une tension comprise entre 1,8 et 2,2 V,
situe au-dessus de la tension thermoneutre. La consommation nergtique est comprise entre
4,5 et 5 kWhlNm3 d'hydrogne. Le rendement nergtique est donc toujours infrieur 1 et il
convient d'liminer en permanence la chaleur dgage lie aux irrversibilits. De plus, les
ractions qui s'oprent aux lectrodes engendrent des dsquilibres de concentration qu'il
convient de compenser. La circulation de l'lectrolyte dans tous les compartiments anodiques
et cathodiques assure le refroidissement des cellules et le maintien des concentrations
ioniques. L'cart de temprature entre l'entre et la sortie des cellules d'lectrolyse est
gnralement compris entre 5 et 15 "C. Dans ces conditions, l'cart de concentrations
ioniques entre l'anolyte et le catholyte demeure limit.
Pour un souci d'quilibre au niveau des intensits, nous allons utiliser trois cellules
d'lectrolyte en parallle et chacune est relie une phase de l'alternateur [4].
11-2-1-4 : L'alimentation lectrique
Il sera compos de deux parties :
L'alimentation stabilise: elle nous permettra d'alimenter notre lectrolyseur
qui consomme une tension continue de l'ordre de 1,8 2,2 volts,
Le' transformateur triphas_: comme son nom l'indique, il permet de
transformer la haute tension en tension d'utilisation 220/380.
20
P.F.E. Prsent par M. MbayeSECKet M. MoussaDIOP E.S.P. This (2006-2007)
..
a : Alimentation stabilise
Une alimentation est un montage transformant la tension alternative du secteur en une tension
continue basse tension.
Une alimentation secteur est compose d'un transformateur, d'un redresseur, d'un filtre et
d'une stabilisation/rgulation selon les besoins.
C'est un dispositif lectronique destin raliser la transformation alternatif-continu. Cette
transformation trouve son importance en la possibilit qu'elle offre d'alimenter, partir du
mme rseau de distribution lectrique, la fois des machines courant continu et des
machines courant alternatif. Il n'est plus ncessaire d'avoir deux sources de production
lectrique, ce qui est particulirement intressant pour des questions de cot mais aussi de
poids et d'encombrement. Le dveloppement des semi-conducteurs de puissance a largement
contribu l'expansion de ces dispositifs qui autorisent la transition de faon sure, avec des
rendements excellents tout en restant peu encombrants et peu onreux.
Le principe de fonctionnement consiste une modification priodique du circuit lectrique
entre les connections d'entre (rseau) et de sortie (rcepteur) du dispositif redresseur, de
faon recueillir en sortie des tensions et des courants d'ondulations suffisamment faibles
pour tre ngliges.
Abaisseur Redresseur Filtrer Rguler
Figure 4 : Synoptique de l'alimentation stabilise
b : Le transformateur triphas
Tout comme sur les lignes monophases, on utilise des transformateurs pour lever ou
abaisser la tension des lignes triphases.
Pour changer la tension d'un systme triphas, on peut fort bien utiliser trois transformateurs
monophass; chaque primaire tant li une phase mais il est plus avantageux d'utiliser un
seul transfo triphas. On gagnerait la fois sur l'encombrement et sur le poids de fer utilis.
Il est constitu d'un circuit magntique trois (3) noyaux et chaque noyau supporte un
enroulement primaire et un enroulement secondaire.
21
P.F.E. Prsent par M. Mbaye SECK et M. Moussa DIOP
E.S.P. This (2006 -2007)
Les trois enroulements primaires du transfo triphas peuvent tre couples en toile ou en
triangle ; tandis que les trois enroulements secondaires peuvent tre couples en toile, en
triangle ou en zigzag.
Il transforme la tension la borne de l'alternateur qui est de 24 kY en 380 Y, avec un
rendement de 95 %.
11-2-2:Systme secondaire
11-2-2-1 : L'alternateur
Un alternateur est une machine lectromagntique rotative fournissant des tensions de
frquences proportionnelles leur vitesse de rotation qui convertit l'nergie mcanique
fournie par un moteur ( turbine pour notre cas) en nergie lectrique courant alternatif. Ces
machines sont moins coteuses et ont un meilleur rendement que les machines courant
continu (dynamo) qui dlivrent des tensions continues (95 % au lieu de 85 %).
L'alternateur est aussi appel Gnrateur Synchrone. Pour cette raison, les lettres
conventionnelles de reprages sont G.S.
Pour alimenter notre charge (lectrolyseur et moteurs) nous aurons besoin d'un alternateur
triphas. Il est constitu de trois enroulements monophass, dcals d'un tiers de l'intervalle,
compris entre deux ples conscutifs de mme nom.
Cette machine est constitue essentiellement de deux parties: une partie fixe appele stator
qui a pour rle de produire une f..m. induite (induit) et une partie mobile appele rotor
(inducteur) destin produire le flux magntique.
Principe
Les alternateurs commerciaux sont construits avec un inducteur fixe ou un inducteur rotatif.
L'inducteur est compos de deux ou de plusieurs ples produisant un champ magntique
constant.
Un alternateur inducteur fixe : les ples saillants produisent le champ magntique qui est
coup par les conducteurs situs sur l'induit. L'induit porte un enroulement triphas dont les
bornes sont connectes trois bagues montes sur l'arbre. Un groupe de balais recueille la
tension triphase qui est applique la charge.
La valeur de la tension triphase dpend de la vitesse de rotation et de l'intensit du champ
magntique. La frquence dpend de la vitesse et du nombre de ples de l'inducteur. Les
alternateurs inducteur fixe sont utiliss pour des puissances infrieures 5 KYA. Pour des
22
P.F.E. Prsent par M. Mbaye SECK et M. Moussa DIOP E.S.P. This (2006 -2007)
puissances plus importantes, il est plus conomique, plus scuritaire et plus pratique
d'employer.un inducteur tournant.
Un alternateur inducteur tournant: cette construction est plus avantageuse car elle
permet d'alimenter directement le circuit d'alimentation sans passer par les bagues de fortes
dimensions qui seraient requises avec un induit tournant. De plus, l'isolement des bobinages
du stator est grandement simplifi du fait qu'ils ne sont soumis aucune force centrifuge.
Une gnrateur courant continu, appele excitatrice, habituellement monte sur le mme
arbre que l'alternateur, fournit le courant d'excitation aux lectro-aimants inducteurs.
Nombre de ples: Le nombre de ples d'un alternateur est impos par la vitesse du rotor et
par la frquence du courant produire. Ainsi, considrons un conducteur de l'induit devant
. .
lequel se dplacent les ples nord et les ples sud du rotor. Si la tension induite dans ce
conducteur prend une srie de valeurs positives pendant le passage d'un ple nord, elle
prendra une srie de valeurs gales, mais ngatives, pendant le passage d'un ple sud. Chaque
fois qu'une paire de ples se dplace devant un conducteur, la tension induite dcrit donc un
cycle complet. On en dduit que la frquence est donne par l'quation:
pn
f = 120
O:
f =frquence de la tension induite [Hz]
P = nombre de ples du rotor
n = vitesse du rotor [tr/min]
. .
Stator: Le stator est l'induit. Il est constitu d'enroulements qui vont tre le sige de courant
lectrique alternatif induit par le champ magntique en mouvement de l'inducteur.
Il se compose d'un noyau feuillet ayant la forme d'un cylindre vide et comportant des
encoches dans lesquelles sont logs les conducteurs d'un enroulement triphas.
L'enroulement est toujours raccord en toile et le neutre est accessible pour permettre sa
mise la terre. On prfre la connexion en toile celle en triangle pour les raisons
suivantes:
~ La tension par phase tant seulement iI.../3, ou 58 % de celle entre les lignes, on
peut rduire l'paisseur de l'isolant dans les encoches. Cela permet de grossir
la section des conducteurs et, par consquent, la puissance de la machine.
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~ Lorsque l'alternateur est en charge, la tension induite par phase se dforme de
sorte que la forme d'onde n'est plus tout fait sinusodale. Cette distorsion est
due principalement la prsence des tensions de troisime harmonique qui se
superposent la tension fondamentale. Avec une connexion en toile, les
troisimes harmoniques n'apparaissent pas entre les fils de ligne, car elles
s'annulent. Par consquent, si l'on utilise une connexion en triangle, ces
tensions s'additionnent et provoquent la circulation d'un courant dans le
triangle et, par consquent, occasionnent des pertes joules supplmentaires.
Rotor: Le rotor est l'inducteur :
Il peut tre un aimant permanent, la rgulation de la tension de sortie se fera en rgulant la
vitesse de rotation de l'alternateur, (la frquence du courant variera galement). C'est le
principe de la dynamo de vlo, qui est .en fait un petit alternateur.
Plus couramment un lectroaimant assure l'induction. Ce bobinage est aliment en courant
continu, soit l'aide d'un collecteur bague rotatif (un double bague avec balais) amenant
une source extrieure,soit par un excitateur diodes tournantes et sans balais. Un systme de
rgulation permet l'ajustement de la tension et de la phase du courant produit.
Si l'on fait tourner le rotor, les lignes de flux produites par les ples inducteurs balaient les
trois enroulements du stator et induisent dans ceux-ci des tensions triphases. Les rotors sont
ples saillants ou ples lisses selon qu'ils sont entrans basse vitesse par des turbines
hydrauliques ou haute vitesse par des turbines fi vapeur.
Rotor ples saillants: Comme les alternateurs sont raccords directement aux turbines et
puisqu'une frquence de 50 Hz (ou 60 Hz) est impose, on doit placer un grand nombre de
ples sur le rotor. Les alternateurs basse vitesse ont donc toujours un grand diamtre, de
faon donner l'espace ncessaire pour loger le nombre de ples requis.
Rotor ples lisses: Les turbines vapeur tournent toujours haute vitesse: 3600 r/min ou
1800 r/min sur les rseaux de 60 Hz, et 3000 ou 1500 r/min sur ceux 50 Hz. Par consquent,
les alternateurs qu'elles entrainent comportent 2 ou 4 ples seulement, on les dsigne sous le
nom de turbo-alternateurs. Leur rotor une forme cylindrique, car les ples sont forms en
plaant des bobines dans les encoches tailles dans la masse du rotor. Les forces centrifuges
intenses dues la haute vitesse de rotation imposent une limite au diamtre du rotor; comme,
d'autre part, les grandes puissances ncessitent un gros rotor, on est oblig de lui donner une
forme allonge.
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Excitatrice: L'excitatrice d'un alternateur constitue un de ses lments les plus importants.
En effet, le champ doit non seulement induire une tension approprie, mais il doit aussi
pouvoir varier rapidement lorsque la charge varie brusquement.
Excitation sans balais: cause de l'usure des balais et de la poussire conductrice qu'ils
dgagent, il faut effectuer une maintenance constante des bagues et du collecteur, sinon on
risque des courts circuits. Pour viter ce problme, on utilise de nos jours les systmes
d'excitation sans balais dans lesquels un alternateur-excitatrice et un groupe de redresseurs
fournissent le courant continu l'alternateur principal.
Si on compare avec le systme d'excitation avec balais, on constate qu'ils sont identiques,
sauf que le redresseur remplace le collecteur, les bagues et les balais. Le courant de
commande Ic provenant de l'excitatrice pilote rgularise lx, comme dans le cas d'une
excitatrice courant conventionnelle.
L'alternateur-excitatrice et les redresseurs sont monts en bout d'arbre et tournent ensemble
avec l' alternateur principal.
Choix de l'alternateur: Nous allons choisir un alternateur avec un rendement de 95 %. Il
sera inducteur t o u r n ~ t qui tourne une vitesse de 3.000 tr/min sur une frquence de 50 Hz,
ce qui impose le nombre de ple p = 1. On prfre la connexion en toile d'aprs les raisons
cites plus haut avec un rotor ple lisse qui est toujours utilis pour les turbines vapeur ou
gaz.
11-2-2-2 : La turbine
a : Dfinition
Une turbine vapeur est constitue d'un grand nombre de roues (une centaine pour un modle
de puissance) portant des ailettes. La vapeur sous pression traverse d'abord les roues de petit
diamtre avant d'atteindre les roues de plus grand diamtre. La turbine tourne alors en
entranant l'alternateur qui lui est accoupl.
Une turbine est essentiellement une roue destine transformer le mouvement d'un corps
fluide (eau ou gaz) en un mouvement de rotation. Les centrales lectriques utilisent
principalement deux types de turbines couples un alternateur : les turbines eau et
vapeur.
2S
P.F.E. Prsent par M. MbayeSECKet M. MoussaDIOP
Dans notre cas nous utiliserons la turbine vapeur.
E.S.P. This (2006-2007)
b : Lefonctionnement
Bien que les turbines vapeur soient construites selon deux principes diffrents ( action ou
raction: voir ci-aprs), leurs lments essentiels sont similaires. Elles se composent de
tuyres ou de jets, et d'ailettes. La vapeur s'coule dans les tuyres, dans lesquelles elle se
dilate. Ainsi, sa temprature diminue et son nergie cintique augmente. La vapeur en
mouvement exerce une pression contre les ailettes, entranant leur rotation. La disposition des
jets et des ailettes, fixes ou stationnaires, dpend du type de turbine. la sortie du dernier
condenseur (changeur thermique), l'eau peut tre de nouveau vaporise et surchauffe. L'eau
ou la vapeur en sortie est alors ramene vers la chaudire et la pompe alimentaire , qui
compresse de l'eau l'tat liquide. Il s'agit d'une turbine auxiliaire intgre au cycle
thermodynamique de la turbine principale utilisant de la vapeur soutire dans celle-ci.
Les turbines vapeur sont des machines relativement simples dont la seule partie mobile
importante est le rotor. Elles possdent toutefois un quipement annexe, ncessaire leur
fonctionnement. Parmi celui-ci, un palier de tourillon supporte l'arbre et un palier de bute le
positionne de manire axiale. Un systme d'huile assure le graissage des paliers; des joints
rduisent les pertes de vapeur tout au long de son trajet. Enfin, un systme d'tanchit
empche la vapeur de s'chapper l'extrieur de la turbine et l'air d'y entrer. La vitesse de
rotation est commande par des soupapes situes aux entres d'admission de la machine et
pilotes par des systmes de rgulation lectroniques ou mcaniques. Les turbines raction
dveloppent une pousse axiale considrable, du fait de la chute de pression sur les ailettes
mobiles. Cette pousse est gnralement compense par l'utilisation d'un piston d'quilibrage
La turbine vapeur utilise des principes thermodynamiques. Lorsque la vapeur se dilate, sa
temprature et donc son nergie interne diminuent. Cette rduction de l'nergie interne
s'accompagne d'une augmentation de l'nergie cintique sous la :forme d'une acclration des
particules de vapeur. Cette transformation rend une grande partie de l'nergie disponible.
Ainsi, une rduction de 100 kJ de l'nergie interne, du fait de la dilatation, peut provoquer un
accroissement de la vitesse des particules de vapeur de l'ordre de 2800 km/h, de telles
vitesses, l'nergie' disponible est importante. Lorsque la pression de la vapeur d'eau en sortie
de la turbine est gale la pression atmosphrique, la turbine est dite condensation.
Aujourd'hui, les turbines vapeur sont gnralement limites une temprature maximale de
580 "C dans le premier tage, et une pression maximale d'admission de 170 180 bars.
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C : Les type de turbines
~ Turbines action
La forme la plus simple de turbine vapeur est la turbine action, dans laquelle les jets sont
fixs sur la partie intrieure de l'enveloppe de la turbine, et les ailettes places sur le bord des
roues tournantes montes sur un arbre central. La vapeur se dplaant dans une tuyre fixe
passe sur les ailettes incurves, qui absorbent une partie de l'nergie cintique de la vapeur
dilate, faisant ainsi tourner la roue et l'arbre sur lesquels elles sont montes. Cette turbine est
conue de manire ce que la vapeur entrant par une extrmit de la turbine se dilate travers
une succession de tuyres jusqu' ce qu'elle ait perdu la majeure partie de son nergie interne.
~ Turbines raction
Dans la turbine .raction, une partie de l'nergie mcanique est obtenue par l'impact de la
vapeur sur les ailettes. La partie la plus importante est obtenue par l'acclration de la vapeur
lors de son passage dans la roue de la turbine, o elle se dilate. Une turbine de ce type se
compose de deux jeux d'ailettes, l'un fixe, l'autre mobile. Ces ailettes sont disposes de telle
faon que chaque paire joue le rle de tuyre, travers laquelle la vapeur se dilate lors de son
passage. Dans chaque tage, une faible quantit d'nergie thermique est convertie en nergie
cintique. La vapeur se dtend dans les aubes fixes, puis entrane, les aubes mobiles disposes
sur la roue ou le tambour de la turbine. Les ailettes d'une turbine raction sont en gnral
montes sur un tambour, qui fait alors office d'arbre.
Les turbines raction ncessitent en gnral davantage d'tages que les turbines action. Il a
pu tre dmontr que, pour le mme diamtre et la mme gamme nergtique, une turbine
raction a besoin de deux fois plus d'tages pour obtenir un rendement maximal. Les grosses
turbines, qui sont gnralement action, utilisent une certaine raction la base du trajet de
vapeur pour assurer un dbit efficace travers les auges. Nombre de turbines, qui sont
normalement raction, disposent d'un premier tage de commande d'impulsion, qui permet
d'envisager la rduction du nombre total d'tages ncessaires. Les arbres des turbines de
chaque tage sont relis entre eux au moyen d'accouplements.
Choix: D'aprs l'tude de toutes ces informations, nous avons port notre choix sur une
turbine axiale action. Ainsi on n'aura pas prvoir l'utilisation d'un piston d'quilibrage. La
turbine action cote aussi moins chre.
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P.F.E. Prsent par M. Mbaye SECK et M. Moussa DIOP E.S.P. This (2006 -2007)
d : gnrateur de vapeur
C'est lui qui fait la transmission de la chaleur du liquide caloporteur vers l'eau distille
l'entre pour transformer celle-ci en vapeur la sortie. C'est un gros changeur divis en sous
changeurs en sries qui sont: l'conomiseur, l'vaporateur et le surchauffeur.
11-2-3 : Lesystme primaire
Ce systme est compos essentiellement du concentrateur, de l'absorbeur ou rcepteur et du
fluide caloporteur et le stockage du fluide.
11-2-3-1 : Le' concentrateur
Un capteur concentration est un capteur solaire comportant un systme optique (rflecteur,
lentilles, ...) destin concentrer sur l'absorbeur le rayonnement reu (d'o le nom de capteur
concentration). Naturellement ces concentrateurs doivent suivre le mouvement du soleil. En
utilisant des rflecteurs afin de concentrer les rayons du soleil sur l'absorbeur d'un capteur
solaire, cela permet de diminuer grandement la taille de l'absorbeur, ce qui rduit les pertes de
chaleur et a u g m e ~ t e son efficacit hautes tempratures. Un autre avantage de ce systme est
que les rflecteurs sont sensiblement moins coteux, par unit de surface, que les capteurs.
Ce qui nous amne porter notre choix sur les rflecteurs.
Parmi les rflecteurs on peut citer trois types qui sont les plus utiliss:
- Rflecteur cylindro-parabolique
- Rflecteur parabolique
- hliostats
Les rflecteurs permettent d'obtenir une temprature leve au foyer, cependant ils n'utilisent
que les rayons directs du soleil et il faut que les capteurs soient orients en permanence vers le
soleil, on utilise en gnral pour cela des systmes asservis [A] [B] [c].
11-2-3-2 : Le rflecteur cylindro-parabolique
Un capteur cylindro-parabolique est un capteur concentration foyer linaire utilisant un
rflecteur cylindrique de section parabolique. Dans un concentrateur cylindro-parabolique, le
fluide caloporteur (eau, huile thermique ou gaz) peut tre port environ 400 oc.
28
F.S.r (2006-200'7)
p Z:.CP.t:.t)0.25
Avec:
K : coefficient d'change exprim en
G: 9.81m/s
2
, intensit du champ terrestre
D : diamtre intrieur du tube
il. : conductivit du fluide
p : masse volumique du fluide
p: Coefficient de dilatation en volume
Il : viscosit dynamique du fluide
w/m OC
Kg/m
3
lIoC
Kg/m/s
tstt : Diffrence de temprature entre la paroi et le fluide OC
Nu : Nombre de Nusselt
Gr : Nombre de Grashof
Pr : Nombre de Prandtl
L'application numrique au HITEC donne :
KH == 4.4546 x (2082 - 0.7288 X TH) 0.5 X (TH - TA) 0.25 X Exp( -561.75) (3.1.6.2.6)
TH+273.15
~ Coefficient d'change externe
Le coefficient d'change externe comprend le coefficient de convection KF et le coefficient
de rayonnement KR [7].
Si l'on chauffe l'air la temprature ambiante l'aide du cylindre horizontal de diamtre D,
la relation de Colburn et Hougen donne [7]:
KF =6.16 X ( ~ ) 0.25 (3.1.6.2.7)
O D est exprim en mm.
Selon la loi de STEFAN-BOLTZMANN, le coefficient de transfert par rayonnement externe
entre le rservoir la temprature TG et l'air ambiant la temprature TAM peut s'crire
KR
=6.E(TG+273.15) 4-(TAM+273.15) 4 (3 1 6 )
.. .2.7
TG-TAM
56
P.F.E. Prsent par M. Mbaye SECK et M. Moussa DIOP
Avec:
E.S.P. This (2006 -2007)
~ 6: constante de STEFAN-BOLZMANN =5.67.10 -8 w/m
2
K 4
~ E : Emissivit de la surface =0.26 pour l'acier galvanis.
Nous obtenons donc le coefficient d'change externe:
KO =KF+KR
En rsolvant l'quation obtenue en galisant (3.1.6.2.3) et (3.1.6.2.4)
-MH x CP x !!:..TH =L(K x S) x (TH - TAM) ,
dt
il vient:
TH =TAM + (THO- TAM.EXP(L(KXS) t)
MHxCPH
(3.1.6.2.8)
(3.1.6.2.9)
Nous obtenons ainsi la temprature du HITEC aprs refroidissement l'instant 1. Nous
pouvons alors calculer successivement les pertes thermiques Wp pour chaque pas de temps.
111-2) Modlisation du systme secondaire
Gnrateur de vapeur
vaporateur
Figure 12 : schma du systme secondaire
111-2-1 : Introduction
Ce systme se compose de deux circuits principaux: le circuit HITEC H et le circuit
EAU-VAPEUR. E-V . Le modle du premier fait intervenir la masse et la temprature
tandis que le modle du second fait, de plus intervenir la pression.
57
P.F.E. Prsent par M. Mbaye SECKet M. MoussaDIOP E.S.P. This(2006-2007)
Il s'agit d'un modle tabli en rgime permanent en crivant des quations algbriques qui
traduisent les bilans globaux aux bornes des lments.
Les bilans de masses s'expriment par des galits entre les dbits d'entre et de sortie. De la
mme faon, les bilans d'nergie sont effectus globalement entre les entres et les sorties des
lments.
La conservation de la quantit de mouvement conduit des quations algbriques traduisant
soit les effets de pertes de charge, soit les phnomnes de dtente dans les turbines.
Le modle dcrit dans ce chapitre permet de reprsenter, d'une manire simple, les diffrents
rgimes de fonctionnement du systme secondaire lorsque sa charge varie.
111-2-2 : Modle desEchangeurs
Un changeur se caractrise par les dbits et les tempratures des deux fluides l'entre et
la sortie. Nous n'tudions ici que l'aspect thermique des changes en nous limitant au rgime
permanant de fonctionnement.
Ill-2-2-1 : Description du modle
Ce modle permet de dterminer les nouvelles conditions de fonctionnement d'un changeur
en connaissant un tat de rfrence (rgime nominal de fonctionnement) qui est dfini par les
dbits des deux fluides et les quatre tempratures. Pour calculer le nouvel tat, il faut
connaitre les deux dbits et deux des quatre tempratures.
Normalement, le coefficient d'change global K est un paramtre local, qui peut varier le
long de l'changeur. Pour simplifier le modle, nous admettons que ce coefficient reste
constant tout le long de l'changeur. D'ailleurs, nous posons que les capacits calorifiques
massiques des fluides ne varient pas d'un pas d'un tat de fonctionnement l'autre. La
nomenclature suivante est relative aux quations qui traduisent le modle dcrit.
CPE
CPH
de
di
NOMENCLATURE
capacit calorifique du fluide froid (eau ou vapeur)
capacit calorifique du fluide chaud (HITEC)
diamtre extrieur du tube
.diamtre intrieur du tube
58
Jlkg.OC
Jlkg.oC
mm
mm
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dh
Di
diamtre hydraulique
diamtre intrieur de la calandre
mm
mm
Fe, fi facteur d'encrassement extrieur et intrieur
K, KG coefficient d'change global
KE, KH coefficient .des films externe et interne
KEI coefficient du film externe longitudinal
espacement des chicanes
pas pas des tubes
PM primtre mouill
QE, QH dbit massique du fluide froid et du fluide chaud
re, Tl rayons extrieur et intrieur du tube
Pr nombre de Prandtl
Nu Nombre de Nusselt
Re Nombre de Reynolds
Sp .section de.passage
S surface totale d'change
TEE, TES temprature du fluide froid l'entre et la sortie
THE, THS temprature du fluide l'entre et la sortie
TM cart logarithmique des tempratures
V vitesse du fluide
W puissance change
p masse volumique du fluide
Conductivit du fluide
A conductivit du matriau du tube
!l viscosit dynamique du fluide la temprature du fluide
. .
ut viscosit dynamique du fluide la temprature de la paroi.
w
w
mm
mm
mm
kg/s
mm
mis
watt
kg/rn"
W/m.oC
W/m.oC
kg/mis
kg/mis
111-2-2-2: Equations exprimant les changes
Nous allons utiliser un changeur contre courant a cause de son rendement plus lev que
celui d'un changeur courants parallles
La chaleur change We travers la surface S peut s'exprimer de trois manires [7] :
59
P.F.E. Prsent.par M. MbayeSECKet M. MoussaDIOP E.S.P. This(2006-2007)
We = K X S X TM
We = QH X CPH X (THE - THS) Chaleur cde par1e HITEC
We = QE X CPE X (TES - TEE) Chaleur reue par la vapeur
Avec:
TM - (THE-TES)-(THS-TEE) _ (THE-THS)-(TES-TEE)
- THE-TES - THE-TES
Log(THS-TEE) Log(THS-TEE)
Ou encore:
(3.2.2.2.1)
(3.2.2.2.2)
(3.2.2.2.3)
(3.2.2.2.4)
. 1 1
TM
- we(QHxCPH QEXCPE)
- THE-TES
Log(THS-TEE)
En introduisant la valeur de TM, nous obtenons donc :
L (THE-TES) KXS QExCPE 1
Dg THS-TEE = QEXCPE X (QHXCPH - )
Posons:
R =QEXCPE
qHXCPH
KXS
U = Exp( X (R - 1)
QFxCPE
Il en rsulte:
TH - TEE = (THE - TES)/U
En galisant (3.2.2.2.2) et (3.2.2.2.3), il vient la relation:
THE - THS =R X (TES - TEE)
(3.2.2.2.5)
(3.2.2.2.6)
(3.2.2.2.7)
Connaissant les deux tempratures l'entre THE et TEE , nous pouvons dterminer les deux
tempratures la sortie suivantes.
D'aprs (3.2.2.2.6) et (3.2.2.2.7), nous pouvons crire:
TES = TEE + (THE - TEE)
En introduisant l'quation prcdente dans (3.2.2.2.6), il vient:
THS =TEE + ~ . x (THE - TEE)
UxR-l
60
P.F.E. Prsentpar M. Mbaye SECKet M. MoussaDIOP E.S.P. This (2006-2007)
a: Coefficient d'change global
Le coefficient d'change global reprsente la conductance thermique interpose entre les
deux fluides. Il comprend principalement trois termes [7]:
- coefficient de convection fluide chaud-paroi, KR,
- coefficient de conduction travers la paroi, en fonction de la conductivit du
matriau et de l'paisseur de la paroi,
- coefficient de convection paroi-fluide froid, KF.
Pour le cylindre, le coefficient d'change rapport la surface externe S s'crit:
1 re 1 re . re (re) 1
KG =ri X KH + ri X tl + a X Log ri +te + KE (3.2.2.2.8)
KG est le coefficient d'change global avec encrassement. Lorsque l'changeur est neuf, les
rsistances d'encrassement intrieure fi et extrieure fe sont nulles et on dfmit un coefficient
d'change global p r o p ~ e K en ngligeant le terme de conduction:
2. = re X ~ +.2...
K ri KH KE
b: Coefficient d'change KH travers le film intrieur
La formule gnrale de Colbum s'crit [7]:
Nu = 0.023 x Re
O
.
8
x Pr 0.4
Avec:
Re =p.V.di = 4.QH
Il n.di1l
P
IlCP
r=T
Nous avons donc :
KH = ~ Nu = 0 023 x ~ x Re 0.8 x Pr 0.4
di' di
Ou encore:
KH = 0.023 x ~ x (_4._) 0.8 X Pr 0.4 x QH 0.8
dl n.dl.1l
En rgime' nominal :
KHN =0.023 x ~ x (_4._) 0.8 X Pr 0.4 x QH 0.8
dl n.dl.1l
Et pour tout tat en faisant le rapport des deux quations prcdentes on a :
61
(3.2.2.2.9)
(3.2.2.2.10)
P.F.E. Prsent par M. MbayeSECKet M. MoussaDIOP
KH =KHN (QH) 0.8
QHN
E.S.P. This(2006-2007)
(3.2.2.2.11)
..
c: Coefficient d'change KE travers le film externe
~ Ecoulement sans chicane
Considrons que la formule gnrale de Colburn reste valable dans le cas d'un coulement
longitudinal condition d'utiliser le diamtre hydraulique dh, au lieu de di. Il vient donc [7]:
"KEI =0.023 x ~ x Re 0.8 x Pr 1/3
dh
O:
dh =4xsection de passage =4.sp
perimetre mouill PM
Re = pxvxdh = 4XQE = QExdh
Il Il
XPM
Il
XSp
Pr =Il
XCP
62
P.F.E.Prsent par M. MbayeSECKet M. MoussaDIOP
KE=-xNu
de
s - lx(pas-de)xDi
P - Pas
O:
E.S.P. This (2006-2007)
(3.2.2.2.15)
1: espacement des chicanes
Pas : pas des tubes
De : diamtre intrieur de la calandre
Di : Diamtre intrieur de la calandre
KI : facteur d l'inclinaison du courant moyen par rapport l'horizontale.
K2 et m sont des constantes.
111-2-3 : Modle du gnrateur de vapeur
NOMENCLATURE relative ce modele
NOMENCLATURE
EV dsigne vaporateur, GV dsigne gnrateur de vapeur, EQ conomiseur et ZU
surchauffeur.
QHGV est le dbit massique du fluide HITEC dans le gnrateur de vapeur
QEEGV est le dbit massique d'entre de l'eau dans le gnrateur de vapeur
QEEEQ est le dbit massique d'entre de l'eau dans l'conomiseur.
QEEEV est le dbit massique d'entre de l'eau dans l'vaporateur.
QVEZU est le dbit massique d'entre de la vapeur dans le surchauffeur.
QVSGV est le dbit massique de sortie de la vapeur dans le gnrateur de vapeur.
THE et THS dsignent les tempratures d'entre et de sortie du HITEC de mme TEE
et TES dsignent les tempratures d'entre et de sortie de l'eau. TV dsigne
temprature de vapeur.
Ces notations de tempratures peuvent tre suivies d'une notation d'appareil
comme EQ qui donne par exemple THEEQ qui dsigne la temprature d'entre du
fluide HITEC dans l'conomiseur. On peut ajouter la lettre N pour signifier
nominal donc:
TEEEV est la temprature d'eau entrant dans l'vaporateur.
63
P.F.E.Prsentpar M. MbayeSECKet M. MoussaDIOP E.S.P. This (2006-2007)
TEEEQ est la temprature d'eau entrant dans l'conomiseur.
TVSEV est la temprature de vapeur sortante de l'vaporateur.
TSV est la temprature de vapeur sortante de du gnrateur de vapeur.
THEGV est la temprature du HITEC entrant dans le gnrateur de vapeur.
THSEV est la temprature du HITEC sortant de l'vaporateur
THSGV est la temprature du HITEC sortant du gnrateur de vapeur
THSEQ est la temprature du HITEC sortant de l'
TESEQ est la temprature d'eau sortante de l'conomiseur
THEEQ est la temprature du HITEC entrant dans l'conomiseur
TEMEV est la temprature moyenne de HAUSBRAND de l'eau dans l'vaporateur.
TMEQ est la temprature moyenne de HAUSBRAND dans l'conomiseur.
TMZU est la temprature moyenne de HAUSBRAND dans le surchauffeur.
THEEV est la temprature du HITEC entrant dans l'vaporateur.
KEQ et SEQ sont le coefficient global d'change et la surface d'change dans
l'conomiseur
KEV et SEV sont le coefficient global d'change et le surface d'change dans
l'vaporateur
KZU le coefficient global d'change dans le surchauffeur
WZU est le travail chang travers la surface d'change SZU
WEQ est le travail chang travers la surface d'change SEQ
WEV est le travail chang travers la surface d'change SEV
CPVZU est la capacit calorifique de la vapeur dans le surchauffeur.
~ Hypothses
Le gnrateur de vapeur comprend l'conomiseur, l'vaporateur, et le surchauffeur
l'intrieur d'une seule calandre.
Le HITEe liquide circule dans les tubes et cde ses calories l'eau sous-sature pour la
transformer en vapeur surchauffe.
Pour simplifier le modle, nous avons pos les hypothses suivantes:
64
P.F.E.Prsentpar M. MbayeSECKet M. MoussaDIOP E.S.P. This (2006-2007)
Les rgimes hydrauliques des deux fluides sont considrs comme quasiment
permanents. A chaque instant, le gnrateur de vapeur est travers par deux dbits
QHGV et QEEGV uniformes tout au long de l'changeur. Nous avons donc:
QEEGV=QEEEQ=QEEEV=QVEZU=QVSGV
La temprature du HITEC THEGV l'entre du gnrateur de vapeur est constante et
gale 400C.
L'vaporateur EV ne contient que de l'eau en bullition pression constante d'o:
TEEEV=TVSEV=TSV
Le coefficient d'change global K varie comme la puissance 0.8 du dbit de vapeur.
D'aprs (3.2.2.2.11):
K =KN x ( QV ) 0.8
QVN
La chaleur massique de la vapeur CPV est constante et gale au rapport de l'enthalpie
la temprature en rgime nominal:
CPV = HVSN-HVEN
TVSN-TVEN
~ Description du modle
Le modle des changeurs tabli au paragraphe prcdent permet de dterminer les diffrents
, ,
rgimes de fonctionnement du gnrateur de vapeur.
Nous avons 4 variables d'entre: les deux tempratures d'entre THEGV, TEEGV, la
pression PGV et le dbit d'eau QEEGV qui correspond au besoinde la turbine.
Ce modle permet de calculer les tempratures des deux fluides l'entre et la sortie de
l'conomiseur, de l'vaporateur et du surchauffeur [7].
111-2-3-1: L'conomiseur EQ
D'aprs les quations d'change, nous pouvons crire en adaptant les notations:
WEQ =KEQ x SEQ x TMEQ =KEQN x SEQ X TMEQ X (QEEGV) 0.8
QEEGVN
=QBEEQ X CPEEQ X (TESEQ - TEEEQ)
=QHGV X CPH X (THEEQ - THSEQ)
Ou encore:
WEQ = QEEEQ X (HSE - HEEEQ) = QHGV X CPH X (THSEV - THSGV)
L'cart de temprature ~ T H E Q au niveau du HITEC s'crit:
65
(3.2.3.1)
(3.2.3.2)
(3.2.3.3)
(3.2.3.4)
P.F.E. Prsent par M. Mbaye SECK et M. MoussaDIOP
~ T H E Q =THEEQ - THSGV =QEEGVX(HSE-HEEEQ)
. .' QHGVxCPH
E.S.P. This(2006-2007)
(3.2.3.4)
(3.2.3.5)
m-z-s-z . L'vaporateur EV
La temprature de l'mulsion eau-vapeur reste constante et gale la temprature saturante
TSV, nous avons donc:
TVSEV=1EEEV=TSV
En adaptant les notations, les quations peuvent s'crire:
WEV = KEV x SEV x TEMEV = QEEEV x LEV = QHGV x CPH x (THEEV - THSEV) et
TMEV - THEEV-TH5EV
- THEEV-TSV
Log(THSEV-TSV)
En raisonnant comme pour la modlisation des changeurs. Nous pouvons crire:
L
THEEV-TSV KEVxSEV
Dg -
THSEV-TSV QHGVxCPH
Posons:
Ul = EXpC-KEVXSEV)
QHGVxCPH
!1THEV=THEEV-THSEV
Il s'ensuit :
THSEV = TSV +!J.THEV x ...E2....
l-Ul
TEEV =THSEV +DTHEV
Calculons le coefficient d'change global de l'vaporateur en rgime nominal:
KEVN =QEEEVNxLEVN
SEVxTMEVN
D'aprs (3.2.2.2.11), nous avons:
KEV = KEVN X CQEEGV ) 0.8
QEEGVN
(3.2.3.6)
(3.2.3.7)
(3.2.3.8)
(3.2.3.9)
(3.2.3.10)
Ill-Z-3-3 : te surchauffeur ZU
En effectuant les calculs utiliss pour modliser les changeurs, nous obtenons:
WZU =KZU x SZU x TMZU
= QEEGV x CPVZU x (TVSGV - TSV) =QEEGV x (HVSGV- HSV)
= QHGVx CPH X (THEGV - THEEV) (3.2.3.11)
66
P.F.E.Prsent par M. MbayeSECKet M. MoussaDIOP
TMZU =(THEGV-THEEV)-(TVSGV-TSV)
L (THEGV-TVSGV)
og THEEV-TSV
Posons:
U2 =EXP( KZUxSZU X (QEEGVXCPVZU - 1))
. QEEGVXCPVZU QHGVxCPH
Il en rsulte:
TVSGV = THEGV - (THEEV - TSV) x U2
Nous avons:
KZUN =QEEGVNX(HVSGVN-HSVN)
SZUxTMZUN
Et d'aprs (3.2.2.2.12) :
KZU =KZUNx ( QEEGV ) 0.8
QEEGVN
Ou encore:
KZU X SZU = KZUN X SZUN X (QEEGV) 0.8
QEEGVN
. .
KSZU =KSZUN X ( QEEGV ) 0.8
QEEGVN
E.S.P. This (2006-2007)
(3.2.3.12)
(3.2.3.13)
(3.2.3.14)
(3.2.3.15)
Et
CPVZU = HVSZUN-HSVN
TVSZUN-TSVN
111-2-4: Modle de la turbine
(3.2.3.16)
111-2-4-1 : Introduction
C'est une turbine action de type axial 1 tage tournant 3 000 tr/mn.
~ Hypothses
Nous envisageons un modle simplifi ne faisant intervenir que des valeurs globales des
diffrents paramtres' de l'coulement: le dbit de vapeur QV, la pression PV et la
temprature TV.
Nous considrons que le rendement isentropique et le rendement interne de la turbine sont
constants et gaux leur valeur en rgime nominal.
111-2-4-2 : Equation de la chute isentropique
Une dtente isentropique correspond un coulement thorique rversible ou l'change
calorifique avec l'extrieur est nul (Q=O).
67
P.F.E. Prsent par M. Mbaye SECK et M. Moussa DIOP E.S.P. This (2006 -2007)
En transformant l'expression du premier principe de la thermodynamique afin de n'y faire
apparaitre comme travail que le travail externe sur l'arbre WI, nous trouvons dans le cas d'un
coulement adiabatique permanent dans un canalmobile :
WI + Q= f dh + II v
2
. 2
Ou encore:
WI =f dh + II v
2
2
(2.4.2.2.1)
(2.4.2.2.2)
En pratique, l'nergie cintique du fluide aux deux extrmits de la machine est petite et plus
. v2
souvent encore, de mme importance. De la sorte ll- O.
2
Le terme WI s'identifie alors la variation d'enthalpie statique f dh. il vient donc:
WI =f dh = HE - HSS (2.4.2.2.3)
Dans une transformation adiabatique rversible ne possdant pas ncessairement le caractre
de performance, il vient :
dh =dU +d(pV) =dU + pdV + VdP
dh = dW + dQ ,:. pdV + Vdp = VdP
Nous avons donc:
(2.4.2.2.4)
(2.4.2.2.5)
WI =f VdP (2.4.2.2.6)
Avec PV
N
=PE. =PS. VS
N
=constante, nous trouvons la chute isentropique WI :
WI =f:
S
E
VE. dP
n-
N
WI = HE - HSS = - x PE x VE x (1 - - )
N-l PE
(2.4.2.2.1)
111-2-5: Le stockage de l'hydrogne
De faon gnrale, le stockage de l'hydrogne est un vritable problme car pour la plupart
des systmes consommant de l'hydrogne, la production de ce gaz ne se fait pas sur place.
Des mthodes scuritaires de stockage d'hydrogne en grande quantit s'imposent. Dans le
cas de notre installation, le stockage en gaz comprim suffit, car la quantit stocke n'est pas
trs importante et le cot est moindre compar aux autres types de stockage. La compression
de l'hydrogne gazeux est donc un moyen d'augmenter la quantit stocke dans un volume
fixe de rservoir. Pour cela, on utilise de rservoir de forme cylindrique en matriau
composite renforcs avec de l'aluminium.
Nous remarquons que la pression de stockage ncessaire pour l'alimentation correspond la
pression de remplissage du rservoir.
68
P.F.E.Prsent par M. MbayeSECKet M. MoussaDIOP
Donnes du rservoir :
Pression maximale supportable par le rservoir Pmax = 250 bars
Volume du rservoir V = 50 m
3
Dure de vie du rservoir : 15 ans
Dure de fonctionnement du rservoir = 24h/24h
Prix du rservoir en moyenne = 1 189 000 Fcfa
E.S.P. This (2006-2007)
Donnes sur les conduites :
Nous aurons une conduite liant l'lectrolyseur et le rservoir de stockage. La conduite peut
tre approxime 10 m de longueur et 2 cm de diamtre.
Prix par mtre de ce type de conduite avec protection extrieure l'aluminium gale Il 429
Fcfa/m.
Dure de fonctionnement de la conduite: 24h / 24h
Dure de vie de la conduite : 15 ans.
111-3 : Dimensionnement
La mthodologie consiste estimer le besoin en hydrogne, puis calculer la puissance
nominale de l'lectrolyseur, puis la charge globale en incluant la puissance absorbe par les
moteurs et en fin de proche en proche, on dterminera les puissances des appareils de
production d'nergie.
111-3-1 : Dtermination de la charge
Au Sngal 79.2m
3
d'hydrogne sont vendus en moyenne par AIR LIQUIDE et cette
quantit quivaut celle qui est vendue dans les pays de la sous rgion comme le MALI, la
MAURITANIE, le BURKINA etc.
Notre installation devra donc prendre en compte ce march potentiel plus celui des pays
limitrophes qui n'ont pas t cits encore non cits.
Nous estimons la charge globale 2000m
3