NF P 92-701
NF P 92-701
NF P 92-701
Document : Rgles FB (P92-701) (octobre 1987, dcembre 1993, dcembre 2000) : Rgles de calcul - Mthode de prvision par le calcul du
comportement au feu des structures en bton + Amendement A1
P 92-701
Dcembre 1993
Rgles FB
Rgles FB
Mthode de prvision par le calcul du comportement au
feu des structures en bton
E : Calculation method - Calculation method used for forecasting the fire resistance of concrete
structures
D : Rechningsregeln - Rechnungsmethode zur Vorplanung des
Betonstruckturenbrandverhaltens
Statut
Norme exprimentale publie par l'AFNOR en dcembre 1993.
Norme reprenant le DTU Rgles de calcul FB d'octobre 1987, sans modifications.
Correspondance
A la date de publication du prsent document, il n'existe pas de norme ou de projet de norme
europenne ou internationale sur le sujet.
Analyse
Le prsent document dfinit les justificatifs ou vrifications complmentaires effectuer pour
tenir compte de l'action du feu sur les ouvrages en bton arm ou prcontraint confectionns
avec des granulats normaux.
Descripteurs
structures en bton, bton arm, bton prcontraint, scurit, protection contre l'incendie,
rsistance au feu, essai de comportement au feu, calcul, vrification, caractristique.
Modifications
Inclut l'amendement A1 de dcembre 2000, qui modifie la norme exprimentale P 92-701 en
limitant son domaine d'application aux btons de rsistance caractristique infrieure ou gale
80 MPa paru dans le Cahier 3306
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Sommaire
Liste des auteurs
Chapitre 1 domaine d'application
Chapitre 2 notations
Chapitre 3 volution des caractres des matriaux en fonction de la temprature
3.1 Caractres du bton
3.1.1 Rsistance la compression
3.1.2 Rsistance la traction
3.1.3 Coefficient de dilatation
3.1.4 Module de dformation longitudinale
3.1.5 Conductivit
3.1.6 Chaleur spcifique
3.2 Caractres de l'acier
3.2.1 Aciers pour bton arm
3.2.2 Aciers durs pour prcontrainte
Chapitre 4 distribution de la temprature dans le bton
Chapitre 5 principe des justifications et valuation des sollicitations
5.1 Sollicitations de calcul
5.1.1 Sollicitation due aux effets de dilatation d'ensemble
5.2 Vrification des sections sous sollicitations normales
1
2
3
4
5.3 clatement
5.4 Rgles simples
Chapitre 6 rgles constructives gnrales
6.1 Joints de dilatation
6.2 Dispositions gomtriques
6.2.1 Planchers et poutres
6.2.2 lments porteurs
6.3 Dispositions de ferraillage
6.4 Tolrances d'excution
Chapitre 7 rgles constructives par catgories d'ouvrages
7.1 Poteaux
7.1.1 Rgles simples
7.1.2 Temprature du bton et des aciers
7.1.3 Autres poteaux
7.2 Tirants
7.3 Murs porteurs
7.3.1 Rgles simples
7.3.2 Tempratures dans le bton
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liste des membres de la commission d'tude de la mthode de prvision par le calcul du comportement au
feu des structures en bton
Prsident
M. Roger DEVARS du MAYNE, Prsident du Conseil de l'Investissement et de la Recherche, la Fdration
Nationale du Btiment.
Animateur
M. Michel ADAM, Directeur de la Rglementation l'Union Technique Interprofessionnelle des Fdrations
Nationales du Btiment et des Travaux Publics
Rapporteur
M. Andr COIN, Directeur technique de la Socit Auxiliaire d'Entreprises
composition de la commission en 1974
Secrtaire
M. Andr VERZAT, Directeur technique de la Chambre Syndicale des Entreprises de Maonnerie et de Bton arm
de la Rgion Parisienne.
Membres
MM.
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1.
2.
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Chapitre 2 notations
Les notations usuelles des rgles du bton arm ou du bton prcontraint en vigueur sont compltes comme suit :
1. L'indice est utilis pour dsigner la valeur prise par un caractre quelconque d'un matriau port la temprature
.
Cet indice n'est utilis que si la valeur du caractre la temprature diffre de sa valeur aux tempratures
normales de service.
Il est rappel que, pour le bton :
la compression et la traction sont distingues par les indices respectifs c et t ;
l'indice j dsigne l'ge auquel sont valus les caractres mcaniques.
Les notations courantes sont ainsi :
La distance utile u ne peut tre infrieure celle qui rsulte de l'application des prescriptions des rgles du bton
arm ou du bton prcontraint en vigueur concernant l'enrobage minimal des armatures.
3. Les exigences sont dfinies par deux lettres et un nombre :
les lettres prcisent la nature de l'exigence :
CF coupe-feu ;
SF stable au feu ;
PF pare-flammes ;
le nombre prcise la dure requise, exprime en heures.
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Par exemple :
CF 1/2 - 2 - 3 ou 4 heures
SF 1/2 - 1 - 2 - 3 ou 4 heures
PF 1/2 heure.
Les critres permettant de dterminer le degr de rsistance au feu des lments de construction, les mthodes
d'essai et le programme thermique (courbe temprature-temps normalise) matrialisant l'action des incendies,
sont fixs par l'arrt du 21 avril 1983 du Ministre de l'Intrieur.
Ces critres sont :
1. la rsistance mcanique ;
2. l'tanchit aux flammes et aux gaz chauds ou inflammables ;
3. l'isolation thermique dans le cas d'lments sparatifs : limitation de l'chauffement de la face non expose au
feu 140 C en moyenne ou 180 C en un point.
Les lments rsistants au feu sont classs en trois catgories :
stables au feu (SF) pour lesquels le critre 1 est seul requis ;
pare-flammes (PF) pour lesquels les critres 1 et 2 sont requis ;
coupe-feu (CF) pour lesquels les critres 1, 2 et 3 sont requis.
Dans chaque catgorie, le classement s'exprime en degr en fonction du temps pendant lequel les lments
ont satisfait aux essais dfinis dans l'arrt.
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Le graphique et le tableau ci-avant ne sont valables que pour les btons dont la rsistance caractristique est
infrieure ou gale 60 MPa.
Pour les btons dont la rsistance caractristique est suprieure 60 MPa et infrieure ou gale 80 MPa, et en
attente de justifications exprimentales complmentaires, le coefficient b est donn comme indiqu dans le
tableau suivant.
Valeurs de b pour 60 MPa < fcj 80 MPa
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On rappelle que les btons viss par ce prsent texte ont des rsistances caractristiques nominales fc28 au plus
gales 80 MPa. Il est toutefois admis que la rsistance caractristique rellement obtenue puisse dpasser cette
valeur pour autant que sa valeur, augmente de l'cart-type, n'excde pas 88 MPa.
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3.1.5 Conductivit
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Le fait que les valeurs la temprature possdent les mmes indices que celles froid n'implique pas une
garantie des caractres mcaniques la temprature .
Sur la base des normes aciers en vigueur, le tableau suivant donne l'quivalence entre les types d'aciers et les
catgories d'aciers dfinies par ces normes.
Les normes actuelles (1987) ont abandonn la classification des aciers pour bton arm en types .
La correspondance est la suivante :
Les diagrammes de traction correspondants sont donns page 12.
Les valeurs choisies pour s dans le tableau ci-avant sont justifies par la concordance des rsultats des calculs et
de ceux des essais connus ce jour.
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Ces courbes rsultent d'une exploitation des publications connues de longue date, confirmes par des essais
rcents pour les types 1, 2 et 3.
3.2.1.2 Allongement de rupture
L'allongement de rupture est suppos indpendant de la temprature.
3.2.1.3 Coefficient de dilatation
Le coefficient de dilatation garde la valeur constante :
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Figure 8 Ensemble fils et torons (rsultats d'essais effectus en 1977 et 1978 portant sur l'affaiblissement de la rsistance la
traction
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La temprature du bton d'un ouvrage est connue par interpolation lorsqu'elle est dtermine analytiquement
suivant les lois de transmission de la chaleur, pour autant que l'application de cette mthode redonne, pour les
formes gomtriques les plus voisines de celles projetes pour lesquelles on disposerait de rsultats exprimentaux
connus et accepts par la Commission d'tude, des valeurs sensiblement gales celles obtenues au cours des
essais.
A titre d'exemple, la figure 10 donne les tempratures du bton diffrentes profondeurs (u = 0 - 1,5 cm - 3 cm 4,5 cm - 7,5 cm) mesures au cours d'essai portant sur des dalles de diffrentes paisseurs, confectionnes avec
des btons de compositions diffrentes.
Les zones hachures reprsentent les domaines de rsultats quand l'paisseur totale de la dalle, la nature des
granulats et les teneurs en eau du bton sont variables.
Figure 10 Temprature dans une dalle pleine (essais effectus au CSTB, l'initiative de la Commission d'tudes, entre 1976 et 1978)
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avec :
temprature au temps t exprim en minutes
o temprature au temps initial.
La temprature du ct de la face non expose est suppose maintenue la valeur o.
Un lment de structure plac dans cet tat thermique a l'volution de ses tempratures en tout point rgie par les
lois de la chaleur, dites lois de Fourier
Figure 11 Courbe standard de monte en temprature
Commentaire
La face expose au feu est :
pour les planchers : la sous-face ;
pour les poteaux : toute la surface ;
pour les murs ou les poteaux incorpors dans les murs : la ou les deux faces vues suivant que le mur est ou n'est
pas une cloison de compartiments.
Dans le cas d'un problme bidimensionnel, la temprature au point de coordonnes x et y est donne par
l'quation :
Cette quation peut tre tudie par la mthode des diffrences finies, en procdant un dcoupage de la section
en carrs de cts x = y et un partage du temps en intervalles :
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Les changes thermiques entre la structure et les ambiances chaudes et froides sont dtermins partir des
coefficients d'changes du four normalis pour les faces correspondantes.
La temprature o au centre d'un carr de ct x plac dans l'ambiance et en contact avec la surface de
sparation du solide le long du carr du ct x portant le numro i, j, est donne par la relation :
avec temprature de l'ambiance, h coefficient global d'change du four.
Du ct expos au feu, ce coefficient est pris gal :
avec :
c coefficient de convection : 6 kcal/m . h . C
r coefficient de rayonnement
temprature donne par la courbe standard
TPC temprature de la paroi expose au feu. TPC est donc la valeur moyenne des diffrentes valeurs le long de
cette paroi
Tm temprature des maonneries du four.
Cette temprature, tant difficilement estimable, est prise gale :
La fonction est ajuste pour retrouver les rsultats dj obtenus pour des structures semblables.
La valeur = 0,85 est actuellement considre comme convenablement adapte aux rsultats des dalles, murs et
poutres, et elle a t adopte dans l'tablissement des rsultats donns plus loin pour ces ouvrages. C'est en
modifiant, en particulier, cette valeur de que l'on peut dterminer par interpolation les tempratures.
Du ct non expos au feu, restant la temprature o, le coefficient h est donn par la plus grande des deux
valeurs :
0,1
TPF reprsentant la valeur moyenne de la temprature de la paroi non expose, donc de :
Un programme expos en annexe et tabli en tenant compte des considrations prcdentes permet l'tude, par
cette mthode, des profils courants.
Des programmes plus volus, tenant compte de la chaleur de vaporisation de l'eau contenue dans le bton,
peuvent, ventuellement, tre envisags.
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Les effets hyperstatiques dus au gradient thermique n'ont pas en gnral tre pris en compte, en raison des
phnomnes d'adaptation.
La diffrence de temprature entre la face expose et la face non expose d'un lment d'ossature conduit, pour
ce dernier, une variation de courbure qui est, la plupart du temps contrarie par les liaisons hyperstatiques de cet
lment. Il en rsulte des efforts internes qui peuvent tre calculs mais, l'tat-limite ultime, les rotations des
sections plastifies ont pour effet de faire disparatre ces efforts.
Ces rotations, qui sont importantes, pourraient entraner, dans certains cas, la rupture des aciers traversant les
sections plastifies, ce qui explique les limites donnes actuellement pour la prise en compte des continuits dans
les dalles et les hourdis (voir art. 7.4).
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On pourra par exemple utiliser les lments donns dans les textes cits en rfrence l'annexe 4 "rfrences
bibliographiques"
A dfaut de calculs plus prcis de cette temprature, les valeurs suivantes peuvent tre admises :
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Les joints de dilatation des superstructures doivent cependant avoir une largeur minimale.
Par exemple, 2 cm pour 2 heures d'exigence au feu avec rgle proportionnelle sur la temprature moyenne pour
les critres d'exigence de dure diffrente.
1
Pour le bton, le diagramme contraintes-dformations est le diagramme parabole-rectangle ; l'ordonne maximale
de ce diagramme est prise gale :
avec :
b coefficient dfini l'article 3.1.1, la temprature prendre en compte tant la temprature caractristique de la
zone comprime :
dans le cas d'un poteau ou d'un voile, cette temprature est la temprature moyenne ;
dans le cas d'une poutre, le moment rsistant sur appuis peut tre valu en remplaant la largeur relle de la
zone comprime par une largeur fictive, obtenue en affectant chaque surface de bton lmentaire le
coefficient b qui lui revient. Le calcul peut alors tre effectu avec b = 1 pour ce nouveau coffrage
Commentaire
Pour certaines poutres, il est ncessaire de procder en outre des vrifications l'effort tranchant (voir art. 7.5.3).
Il est possible de substituer au diagramme parabole-rectangle un diagramme rectangulaire (de largeur ) dans les
conditions dfinies par les Rgles en vigueur pour le bton arm et pour le bton prcontraint
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fcj rsistance caractristique du bton la compression, au jour j de l'incendie (conformment l'usage, on admet j
> 90 jours).
b = 1,3
Etant donn le caractre instantan de l'incendie, le coefficient 0,85 n'a pas tre pris en compte dans la
vrification.
Prendre pour b la valeur 1,3, au lieu de 1,15 pris en compte par les Rgles BAEL pour les situations accidentelles,
est justifi par la dispersion rsultant de la courbe de l'article 3.1.1
Figure 13
2
Pour les aciers de bton arm ou de prcontrainte, les diagrammes contraintes-dformations se dduisent des
diagrammes conventionnels (ou, ventuellement, des diagrammes rels) utiliss pour les calculs la temprature
ambiante par une affinit parallle l'axe Os et de rapport s, la valeur de ce rapport tant dfinie :
pour les aciers de bton arm, l'article 3.2.1.2,
pour les aciers de prcontrainte, l'article 3.2.2.1.
Le coefficient partiel de scurit s est pris gal 1. Les diagrammes de calcul sont ainsi rapports une limite
d'lasticit rduite :
Le diagramme de calcul des aciers est conventionnellement dfini par la figure 14. D'autres diagrammes peuvent
tre utiliss dans les conditions prvues par l'article A 2.2.2 des Rgles BAEL.
Figure 14
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3
La sollicitation rsistante correspond un diagramme des dformations de la section passant au moins par l'un des
pivots A, B ou C dfinis par la figure 15.
Figure 15
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Les diagrammes conventionnels des aciers de prcontrainte la temprature ambiante sont dfinis dans les
Rgles BPEL.
A dfaut de renseignements prcis, le raccourcissement de 3,5 a t suppos non affect par la temprature.
4
Lorsque la justification des critres d'exigence est entreprise par le calcul, on peut admettre qu'elle est satisfaite si
les rsultats obtenus ne s'cartent pas de plus de 5 % de ceux exigs.
5.3 clatement
Les matriaux servant la confection du bton, leurs dosages respectifs et les procds de mise en oeuvre doivent
tre choisis de manire viter que les clatements prmaturs du bton n'aient des consquences prjudiciables
la tenue des ouvrages.
Le phnomne d'clatement tant encore mal connu, certaines prcautions complmentaires sont ncessaires
pour des ouvrages particuliers ou spciaux.
L'clatement peut avoir pour consquence de faire disparatre une partie de bton dont l'existence est ncessaire
la stabilit.
Il a aussi pour effet d'acclrer les phnomnes de transmission thermique.
Le respect des rgles de l'art concernant la confection du bton permet d'atteindre l'objectif prcdent pour tous les
ouvrages respectant les rgles simples prcises plus loin par nature d'ouvrage.
La justification de dispositions de coffrage et de ferraillage diffrentes de celles rsultant de l'application des rgles
simples est effectuer pour les poutrelles et poutres, en admettant que l'clatement peut localement mettre un
acier nu, dans une seule section droite.
A ce sujet, il est rappel qu'un grillage de protection est ncessaire ds que u 7 cm, indpendamment des
armatures de peau que l'on peut tre amen prvoir dans les justifications la temprature ambiante.
Les vrifications effectues conformment aux articles 5.1 et 5.2 doivent alors tre compltes par une vrification
effectue comme suit :
la sollicitation agissante de calcul est prise gale :
avec :
(G 1) ensemble des charges permanentes
(G 2) poids propre du plancher concern lorsque l'lment vrifi est un lment flchi.
Les autres notations sont celles de l'article 5.1 :
La valeur G1 - 0,05G 2 correspond en fait (G1 - G 2) + 0,95G2, car on diminue le poids propre du plancher
concern de 5 % pour tenir compte de sa perte d'eau.
la rsistance d'une section droite est justifie en supprimant l'acier de plus grande capacit parmi ceux placs au
voisinage du contour.
Cette vrification n'a pas tre faite :
pour les poutres comportant plus de huit barres mi-trave,
pour les dalles,
Il a t constat que les consquences du phnomne d'clatement ne sont dommageables que pour les
poutres comportant un nombre de barres infrieur 8, ces barres tant toutes de mme diamtre et de mme
nature.
ainsi que pour tout lment dans lequel :
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Figure 16
Figure 17
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Figure 18 Plancher
Figure 19
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Figure 20
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De mme, il est souhaitable de concentrer les lments de contreventement longitudinaux au centre des blocs
entre joints de dilatation.
Figure 22
Il est ncessaire, lorsque la distance utile des premiers aciers porteurs dpasse 7 cm, de prvoir un treillage de
protection, enrob de 1,5 cm de bton, dont la maille soit telle qu'on ne dpasse pas 10 cm dans un sens, le
diamtre n'tant pas significatif.
Au-del d'une certaine paisseur d'enrobage, il a toujours t constat, au cours d'incendies rels, des
clatements prmaturs du bton venant compromettre rapidement l'effet recherch par l'enrobage.
Il est rappel qu'une distance utile trop importante peut n'tre pas conseille pour le bon comportement de
l'ouvrage sous ses sollicitations quotidiennes.
Les dalles et poutres ne doivent pas tre dpourvues d'armatures sur leur face expose au feu.
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Il parat souhaitable, mme lorsqu'ils ne sont pas justifis par le calcul, de prvoir systmatiquement, en sous-face
des poutres ou dalles, des aciers venant s'ancrer dans les appuis .
Figure 23
Les aciers dont la prise en compte n'est pas ncessaire dans les justifications de stabilit au feu doivent tre placs
au voisinage des parois exposes.
Ce motif conduit maintenir prs des parois les aciers placs dans les lments pour des raisons de pourcentage
(poteaux, voiles) et non dtermins pour quilibrer des efforts calculs. Il faut ajouter qu'une telle rgle prsente,
en outre, l'avantage que l'ouvrage reste convenablement ferraill pour ses sollicitations courantes .
Figure 24
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Pour les valeurs du rapport b/a comprises entre 1 et 5, la section de bton minimale admissible en fonction de la
dure de rsistance au feu recherche est dtermine par interpolation linaire.
La rgle d'interpolation est effectuer sur l'aire de la section du poteau en fonction du rapport b/a .
Par exemple, pour un degr de rsistance au feu de 2 heures :
section carre a = 30 cm
A1 = 900 cm ;
section rectangulaire allonge b = 5a
a = 16 cm
b = 80 cm
A2 = 1 280 cm.
Figure 25
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Pour les poteaux situs de part et d'autre d'un joint de dilatation de moins de 20 mm de valeur nominale et
susceptibles d'tre cerns par le feu, les sections minimales sont dfinies comme si le joint n'ex istait pas .
Figure 26
Les poteaux ronds peuvent tre traits suivant les rgles applicables aux poteaux carrs de mme surface.
Tableau des tempratures moyennes du bton (et des aciers) de poteaux pour des distances u la paroi libre en fonction de la
dure d'exposition au feu
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Figure 27
Il peut tre utile de connatre la temprature au centre d'un poteau. Le tableau suivant en donne quelques valeurs
pour certaines sections de poteaux .
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La stabilit peut galement tre justifie par les mthodes exposes au chapitre 5, en utilisant les distributions de
tempratures donnes pour les poteaux l'article 7.1.2.
Toutefois, dans le cas de tirants en bton arm qui comporteraient des recouvrements dans la zone expose au feu,
les valeurs de distances utiles du tableau ci-dessus sont maintenir.
Cette restriction concernant le respect de distance utile minimale provient de l'incertitude que l'on a sur la
conservation de l'adhrence. Il est logique d'admettre que les frettages renforcs permettent d'assouplir cette
condition.
Dans le cas de parois de gaines et de murs non porteurs, on se rfre aux paisseurs prvues pour les dalles
l'article 7.4.2.
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L'application de cette mthode quelques cas courants a donn les valeurs suivantes :
temprature la distance utile u
En fonction des dures d'exposition au feu, les tempratures atteintes par le bton la distance u du parement
(expos au feu) sont celles du tableau suivant :
Pour des valeurs intermdiaires (dure et distance utile), les tempratures sont obtenues par interpolation linaire.
temprature moyenne du bton
Le tableau ci-aprs donne les tempratures moyennes du bton des voiles, calcules par la mthode gnrale,
pour quelques dimensions de section et dures d'exposition au feu.
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quadrillage continu d'armatures l'aide des aciers infrieurs dont une partie doit tre ancre sur les appuis.
Cette rgle est considre com me satisfaite si, dans le cas de treillis soud, il existe systmatiquement une
soudure sur appuis et si, dans le cas de barres haute adhrence, une section de l'ordre de 1/6 de la section en
trave en partie basse est prolonge et ancre au-del du nu de l'appui, c'est--dire :
soit toutes les barres ls/6,
soit 1/6 des barres ls (ls tant la longueur d'ancrage).
7.4.2 Rgles simples concernant les dalles et les prdalles en bton arm (cf. 5.4)
Il est rappel que les rgles simples sont globales et qu'en cas de doute sur l'interprtation des possibilits
d'interpolation, il y a lieu de recourir au calcul.
Ces rgles simples ne s'appliquent qu'aux locaux pour lesquels la norme NF P 06-001 dfinit les charges
d'exploitation ou donne des indications permettant de les dfinir.
La mthode forfaitaire des Rgles de calcul du bton arm s'applique, mais sans envisager le cas de trave
totalement dcharge.
7.4.2.1 Dalles isostatiques
Les dures - exprimes en heures - des critres d'exigence (coupe-feu et stabilit au feu) sont rputes obtenues
pour les dalles lorsque les dispositions minimales prvues dans le tableau ci-aprs sont observes.
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fonction de la valeur de
Ces rgles simples ne s'appliquent pas aux dalles dont les armatures en trave sont du type 3 ou 4 lorsque la dure
de rsistance au feu demande est suprieure une heure.
7.4.2.2 Dalles hyperstatiques
Les rgles prcdentes sont appliques :
soit en tenant compte des moments de continuit hyperstatiques quand les aciers sur appui sont des ronds lisses
de classe Fe E 215 ou Fe E 235 ne comportant aucune barre de rpartition soude sur eux sauf au voisinage
immdiat de leurs extrmits ;
soit en ne tenant pas compte de ces moments de continuit hyperstatique dans les autres cas.
Par application du paragraphe 5.4, le fait d'utiliser la ligne sans aciers sur appuis du tableau suppose que les
aciers en trave ont t calculs froid partir du moment Mo, ce qui ne dispense pas, malgr cela, du calcul des
aciers de continuit ncessaires au bon comportement de l'ouvrage froid.
Dans le calcul de Mw et Me, on peut prendre en compte des chapeaux de principe mis par construction sur les
appuis faible continuit pour tenir compte des moments non calculs.
Il est rappel qu'un moment de continuit isostatique rsulte de l'application des seules rgles de la statique
traduisant l'quilibre du solide tudi, alors qu'un moment de continuit hyperstatique rsulte de la compatibilit
des rotations des sections droites d'une poutre de part et d'autre de l'appui envisag.
Exemple :
I isostatique/H hyperstatique
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Dans le cas de dalles portant dans un seul sens, les rgles prcdentes ne concernent que les aciers porteurs.
Dans le cas de dalles portant sur trois ou quatre cts, la mme vrification doit tre faite pour deux lits porteurs.
Il est rappel que les aciers placs soit pour respecter un pourcentage minimal ou une condition de non fragilit,
soit pour rpartition ne sont pas soumis aux rgles prcdentes.
Prise en compte des charges d'exploitation :
Si les charges de l'lment vrifi relvent des cas dfinis dans la norme NF P 06-001, on considre que
l'ensemble des traves est charg, sauf indications diffrentes dans les Documents Particuliers du March,
Si les charges de l'lment vrifi relvent de cas o la norme NF P 06-001, ne donne que des indications
permettant de les dfinir, les Documents Particuliers du March doivent prciser ces charges dans l'hypothse
de l'incendie. A dfaut, on admet conventionnellement que :
les traves les moins charges ne reoivent que 80 % de leur charge maximale,
les traves les plus charges reoivent la totalit de leur charge.
Ces observations sont notamment prendre en compte pour la dtermination de la longueur des chapeaux et du
moment maximal en trave.
7.4.2.3 Prdalles en bton arm
Dans le cas de dalles bton arm ralises en deux phases et dont la partie infrieure n'a pas fait l'objet de la
procdure d'Avis Technique avec autocontrle surveill, les prescriptions suivantes doivent tre appliques, dfaut
d'armatures transversales reprenant la totalit du glissement :
le bton de la prdalle doit prsenter un rapport E/C aussi faible que possible, compatible avec sa mise en
oeuvre sous vibration. Un excs d'eau en surface est proscrire ;
cet E/C doit permettre d'obtenir, immdiatement aprs btonnage, un tat de surface rugueux , soit par ratissage
soign ne dsorganisant par le bton en profondeur, soit par un crantage mcanique assurant la reproductibilit
dsire. Le bton des prdalles aura un dosage en ciment au moins gal 350 kg/m.
Dans le cas de dalles en bton arm ralises en deux phases, et dont la partie infrieure a fait l'objet de la
procdure d'Avis Technique avec autocontrle surveill, les mmes prescriptions particulires doivent tre
respectes, ainsi que les prescriptions particulires de l'Avis Technique.
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Ces dispositions rsultent de l'tat actuel des connaissances en matire de comportement des planchers
bicouches.
Ces conditions conduisent habituellement :
une rsistance fC28 de l'ordre de 30 MPa ou plus,
un affaissement du cne de l'ordre de 6 cm.
Les principes retenus pour apprcier la rugosit sont les suivants :
la rugosit de la surface doit tre obtenue sans nuire la compacit du bton de la prdalle, mais en
marquant nettement le relief suprieur ;
dans la pratique, la compacit convenable du bton d'une prdalle ne peut tre obtenue que par une
vibration soit par le moule, soit par rgle ou aiguille vibrante. Ces procds crent une surface lisse se
formant par remonte d'une lgre crote de laitance.
Cette surface doit tre rendue rugueuse sur toute son tendue par un procd qui ne dsorganise pas le
bton en profondeur. Un rouleau en tle dcoupe et tire (type Mtal Dploy) avec surface reliefs, par
exemple, est, ce titre, prfrable au simple ratissage.
Le risque d'clatement entre dalle et prdalle provient de l'impossibilit qu'a l'eau de s'chapper travers le bton
de deuxime phase. Ce risque est d'autant plus diminu que ce bton de deuxime phase est plus poreux .
Des aciers complmentaires assurant la rsistance au feu et placs au-dessus des aciers principaux peuvent tre
incorpors dans la prdalle ou placs ultrieurement sur celle-ci.
Pour respecter la rgle de l'article 7.4.1, les aciers de la prdalle doivent tre ancrs sur appuis ; la section ainsi
ancre doit reprsenter le 1/6 de la section totale, aciers complmentaires compris.
Figure 30
Figure 31
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Dans le cas de joints entre prdalles ( l'exclusion de ceux de plus de 20 mm de largeur), les tempratures sont
dtermines en supposant que les joints n'existent pas .
7.4.4 Autres justifications des dalles ou prdalles en bton arm - dalles et prdalles en
bton prcontraint
Ces lments peuvent tre calculs suivant les indications du chapitre 5 l'aide des tempratures estimes suivant
l'article 7.4.3. Les prescriptions de l'article 7.4.2.3 restent applicables.
Pour les prdalles, les rgles de drogation aux coutures (issues des Rgles BAEL ou des Avis Techniques) sont
applicables.
Les cas de charges envisager pour les structures hyperstatiques sont prciss l'article 7.4.2.2.
L'paisseur minimale pour satisfaire le critre 2 du coupe-feu est la mme que celle l'article 7.4.2.
La vrification consiste s'assurer que la demi-somme des moments ultimes sur appui ajoute au moment ultime
en trave quilibre bien le moment provoqu par les charges appliques et que la longueur des barres correspond
bien la courbe de moments qui en rsulte.
Lorsque les efforts normaux provoqus par les effets de dilatation sont prendre en compte, des justifications en
flexion compose sont ncessaires.
Aucune justification l'effort tranchant n'est requise.
La prise en compte des moments d'appuis hyperstatiques suppose l'adaptation plastique sur ces appuis,
caractrise par la rotation maximale r de la rotule plastique qui s'y produit.
Cette rotation r dpend des valeurs de l'allongement hors striction des aciers, de leur adhrence, de leur ancrage
dans le bton, de l'quarrissage des sections d'appuis et du pourcentage d'aciers prvu. Elle est donc donne la
suite d'essais effectus dans les laboratoires agrs et doit, pour tre utilise, tre soumise l'approbation de la
Commission d'Etudes charge du prsent texte.
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Dans l'tat des connaissances fin 1978, on pouvait admettre, dfaut d'essais, pour des paisseurs de dalle
comprises entre 5 et 25 cm :
L'appellation treillis souds TS' vise les treillis souds spciaux utiliss comme armatures suprieures sur appuis et
dans lesquels les fils transversaux se rduisent un ou plusieurs fils souds au voisinage immdiat des extrmits
des fils constituant les chapeaux ; dans les treillis TS', le rle jou par les soudures se ramne donc celui
d'ancrages d'extrmit.
Aucune restriction n'est apporte la prise en compte d'un moment hyperstatique sur l'appui d'une dalle d'paisseur
h, si elle prsente une paisseur suffisante dans les traves adjacentes cet appui.
Dans le cas contraire, on peut justifier de la stabilit en supposant que le moment de continuit hyperstatique est nul.
A dfaut de justification plus prcises, la rgle est rpute respecte si l'paisseur h vrifie l'ingalit suivante
(extraite de l'article des Annales de l'ITBTP TMC 215 de mars 1978) :
avec L demi-somme des portes rduites de Caquot de part et d'autre de l'appui, en mtres ; ao bo et ho sont
donns par le tableau suivant en fonction du critre d'exigence :
Une autre mthode consiste justifier de la stabilit trave par trave de la dalle continue, en admettant sur les
appuis hyperstatiques l'existence de rotules du type rigide-plastique, caractrises par r, et en prenant
obligatoirement en considration le phnomne de gradient rsultant de la distribution des tempratures dans la
dalle, contrairement la simplification admise l'article 5.1.
On utilisera cet effet toute mthode de calcul en plasticit, par exemple celle donne dans les
Annales de l'ITBTP TMC 215 de mars 1978.
Les planchers allgs par incorporation d'isolants noys dans le bton et les planchers mixtes avec bacs mtalliques
collaborants ne sont pas prvus dans le prsent DTU.
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Il est rappel que les rgles simples sont globales et qu'en cas de doute sur l'interprtation des possibilits
d'interpolation, il y a lieu de recourir au calcul.
Les degrs F - exprims en heures - des critres d'exigence (coupe-feu et stabilit au feu) sont rputs obtenus pour
les poutres et poutrelles, lorsque les dispositions minimales des tableaux ci-aprs sont observes.
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Il s'agit de la contrainte tangente conventionnelle, telle qu'elle est dfinie par les Rgles BAEL .
Figure 32
Les poutres talon que l'on rencontre gnralement sont de dimensions trs variables et il est difficile de dfinir
des rgles simples couvrant tous les cas.
On constate en particulier qu'il est intressant de justifier par le calcul les poutres pour des degrs suprieurs 1 h
30.
Les dimensions des talons, hauteur et largeur, peuvent varier, l'paisseur de l'me tant souvent le critre
fondamental. La rpartition des armatures peut galement tre diffrente, quant au nombre de lits et au nombre
de barres par lit. Il faut alors procder aux justifications par le calcul.
Ces rgles simples ne s'appliquent qu'aux locaux pour lesquels la norme NF P 06-001 dfinit les charges
d'exploitation, ou donne des indications permettant de les dfinir.
La mthode forfaitaire des rgles de calcul de bton arm s'applique, sans envisager le cas de trave totalement
dcharge.
Une interpolation linaire est utilise pour dfinir les valeurs des quantits :
b, u, en fonction des valeurs intermdiaires du rapport
de mme pour calculer u en fonction d'une largeur du talon b intermdiaire entre les valeurs minimale (1,00 m) ou
maximale (1,5 h 1).
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Lorsque deux conditions sont requises pour la mme dimension, la plus dfavorable doit tre respecte. En
particulier, la condition de largeur de l'me bo doit tre compatible avec la condition de distance utile u lorsque les
aciers de flexion se trouvent placs dans l'me.
Dans le calcul de Mw et de Me, on peut prendre en compte des chapeaux de principe mis par construction sur les
appuis faible continuit pour tenir compte des moments non calculs.
Lorsque le ferraillage comporte deux barres par lit, celles-ci doivent tre rapproches au maximum du centre, en ne
laissant entre elles que la distance ncessaire un bon enrobage (3 cm par exemple pour les aciers bton arm et
3 5 cm pour les monofils).
Il est recommand de :
concentrer les aciers vers le centre de la poutre en vitant de placer les aciers de gros diamtre dans les
angles,
augmenter le nombre de lits d'acier,
quilibrer une partie de l'effort tranchant par des pingles ou triers et de ne pas utiliser uniquement des cadres
voisins de la surface du bton,
prolonger sur l'appui une partie du ferraillage infrieur.
Dans le cas de joints entre poutrelles ou entre bacs, ceux (de dilatation) de plus de 20 mm de valeur nominale tant
toutefois exclus, les rgles simples peuvent tre appliques partir des sections obtenues en supposant que le joint
n'existe pas
Figure 33
Pour un joint de dilatation, il est ncessaire de se proccuper de ses variations dimensionnelles prvisibles et d'en
tenir compte dans les justifications de stabilit au feu.
Figure 34
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La temprature du bton peut tre dduite en tout point par interpolation linaire avec les valeurs des tempratures
indiques dans le tableau pour les points voisins.
Ces tempratures ont t calcules pour la zone courante des poutres et poutrelles. Prs des appuis des
poutrelles sur poutres ou murs et des poutres sur murs ou trumeaux, les tempratures sont diffrentes car la
diffusion thermique n'est pas la mme qu'en zone courante.
A dfaut de justifications plus prcises, on peut admettre une diminution des tempratures indiques pour les
parties courantes sur une distance l'appui de 2 h1, le coefficient de minoration tant au maximum de 0,9, comme
l'indique la figure.
temprature moyenne du bton
Une valeur approche par excs de la temprature moyenne du bton est obtenue en calculant la moyenne
pondre par rapport aux surfaces des sections d'une dalle et d'un poteau .
Pour calculer [Tbar]1 et [Tbar]2, les rsultats donns pour les dalles et poteaux dans les chapitres antrieurs sont
utiliss.
Figure 35
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Figure 36
f cj correspondant la temprature mesure au point caractris par les distances bo/4 et h 1/2 dfinies sur la
figure ci-dessous.
Figure 37
Dans le cas de la prcontrainte, l'effort tranchant prendre en compte est l'effort tranchant rduit.
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dans laquelle :
At = section d'un brin d'une file d'armatures transversales (cadres, triers, ou pingles), ces armatures tant
perpendiculaires la ligne moyenne
s = coefficient d'affaiblissement des caractres mcaniques du brin envisag, compte tenu de sa
temprature la hauteur h1/2
st = cartement entre les files d'armatures transversales successives.
7.6 Planchers-dalles
Du point de vue de leur rsistance au feu, les planchers-dalles sont traits comme les hourdis sur appuis continus
(art. 7.4).
7.7 Poutres-voiles
7.7.1 Rgles simples
Les degrs F - exprims en heures - des critres d'exigence (coupe-feu et stabilit au feu) sont rputs obtenus pour
les poutres-voiles lorsque les dispositions suivantes sont respectes :
7.7.2 Tempratures
Suivant les cas, et notamment selon les parties de la construction exposes au feu, les considrations relatives aux
poutres ou aux murs exposes ci-avant doivent tre appliques.
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b. entrevous de hauteur 16 cm
La paroi infrieure reste en place, 30 min. Calcul de 0 30 min par assimilation une dalle vide et partir de
30 min, en utilisant le contour rsiduel (fig. 38).
Dans le cas des entrevous en cramique, le calcul s'effectue en utilisant le seul contour rsiduel (fig. 38) depuis le
dbut.
Ces dispositions rsultent d'essais effectus en 1985 au CSTB.
Les planchers entrevous comportant leur sous-face un enduit protecteur d'paisseur suffisante e s sont
considrer comme une dalle pleine d'paisseur gale la hauteur totale du plancher (en conservant le poids rel
pour le calcul des efforts), y compris l'paisseur de l'enduit (avec ses caractristiques thermiques) ou l'paisseur
quivalente de bton dfinie au chapitre 8 (fig. 39). Dans ce cas, l'article 5.3 ne s'applique pas.
Figure 39
L'assimilation des planchers entrevous une dalle pleine peut tre faite sans tenir compte de la restriction
apporte la prise en compte des moments de continuit hyperstatique provenant de la nature des rotules
plastiques, et, en particulier, des nuances d'acier utilises.
Pour le pltre ordinaire, une paisseur es de 1,0 cm peut tre considre comme suffisante, 1,5 cm pour un enduit
de mortier.
Les rgles simples des poutres et poutrelles ou dalles peuvent tre appliques ce coffrage associ.
La stabilit de ces planchers peut galement tre justifie par le calcul et suivant les mthodes du chapitre 5.
Par drogation aux rgles des poutres et poutrelles, aucune justification n'est fournir pour l'effort tranchant.
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1
1.1 Dcomposition de l'lment de construction
L'lment de construction considr est encadr dans un tableau rectangulaire de plus petites dimensions possibles
en tenant compte des conditions suivantes :
l'lment considr a la partie chaude en bas et la partie froide en haut ;
les tempratures des carreaux environnant l'lment sont des tempratures de parois (chaude ou froide) ; elles
sont calcules par le programme ;
les carreaux doivent avoir les valeurs suivantes :
2 pour ceux de la partie froide,
1 pour ceux de la partie chaude,
0 pour ceux de l'lment considr et pour ceux environnant cet lment.
Il en rsulte que :
1. le nombre de lignes N est toujours gal N 1 + 4 avec N1 :
nombre de carreaux sur la hauteur de l'lment ;
2. le nombre de colonnes M est gal :
3 pour le cas des dalles,
M1 + 4 pour les poteaux,
M1 + 2 pour les poutres,
avec M1 : plus grand nombre de carreaux se trouvant sur la largeur de l'lment de construction.
D'autre part, la prsence des deux axes de symtrie verticaux fait que les tempratures de la premire colonne sont
gales celles de la deuxime colonne et les tempratures de la dernire colonne celles de l'avant-dernire. Il n'y
a donc jamais les indiquer dans l'entre des donnes.
Dans le cas d'tude de poteaux et poutres, les axes des poteaux et fonds de poutre doivent tre positionns sur l'axe
de symtrie de droite .
Figure 40 a Cas de dalle
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quand la temprature TPF dpasse 140 C, la machine imprime le temps correspondant ; de mme quand TPFM
dpasse 180 C.
2 Programme
2.1 Dnomination des variables principales du programme
DELX x ct de la maille en cm (gnralement 1, 2 ou 3 cm)
TPF temprature moyenne de la paroi froide
TPC temprature moyenne de la paroi chaude
DAO o conductivit de matriau 0 C
DA conductivit du matriau t C
DELT t : cart de temps
C c chaleur spcifique
RO masse volumique
BETA coefficient (Tm = . Tc)
TC 345 log10 (8t + 1) temprature du four
AK1 coefficient global d'change du four au ct froid
AK3 coefficient global du four calcul
AK2 plus petit nombre entre AK3 et
AKK2
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y est tir de la relation Nbc = Ns, d'o z = d - 0,4y avec d hauteur utile.
Le moment rsistant en trave est dfini par :Mt, = Ns . z
B) sections sur appuis (bton comprim ct face chaude)
La temprature moyenne du bton comprim tant inconnue a priori impose en gnral d'oprer comme suit :
Moment quilibrer sur appui :Ma, = Mo, u - Mt,
Mo, u tant le moment isostatique sous les sollicitations dfinies l'article 5.1.
Effort de traction dans les aciers suprieurs (si = 1) :
d'o
ety = 2,5 (d - z)
La valeur de fc est tire de la relation
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A b correspond une temprature du bton rsultant de la figure 2. La temprature moyenne de la zone comprime
( la distance 0,4y de la fibre la plus comprime) correspondant au critre d'exigence requis doit tre infrieure la
valeur ainsi trouve.
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2 Principe
Comparaison des tempratures dans un lment typifi en bton muni de sa protection avec celles calcules dans
le mme ouvrage muni d'une paisseur quivalente de bton ajoute aux cotes de coffrage.
L'ouvrage typifi est un plancher nervur en bton arm.
Sa forme, plancher et poutres, permet d'observer la bonne tenue mcanique dans diffrents cas de configuration
et les rsultats doivent tre transposables aux diffrentes parties d'ouvrages similaires.
L'essai apporte la preuve de la bonne tenue mcanique de la protection, c'est--dire adhrence, accrochage,
systme de montage, etc. et de son bon comportement au feu. Il prcise les tempratures atteintes la surface du
bton et 2 cm de profondeur dans le bton. Ces tempratures permettront de dterminer des paisseurs de
bton e' quivalentes l'paisseur de protection eo pour la distribution des tempratures dans l'ouvrage
diffrents temps normaliss de rsistance au feu.
3 Appareillage
3.1 Four d'essai
L'essai est ralis sur un four horizontal pouvant recevoir le plancher tel qu'il est dfini au paragraphe 4.1, et
s'accordant aux conditions gnrales d'essai dfinies par l'arrt du 5 janvier 1959 du Ministre de l'Intrieur.
3.2 Thermocouples
Les thermocouples sont du type nickel-chrome/nickel alli :
pour les tempratures du four, leur diamtre est compris entre 0,75 et 1,5 mm ;
pour les tempratures du plancher, leur diamtre est infrieur ou gal 0,7 mm.
Des thermocouples sous gaine peuvent tre utiliss condition que leur sensibilit ne soit pas plus faible et que leur
constante de temps ne soit pas plus leve que celles des thermocouples fils nus.
3.3 Charge du plancher
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Le dispositif de charge est constitu par un ensemble de vrins commande automatique ou manuelle dont le
fonctionnement assure une charge constante quand le plancher flchit progressivement jusqu' la flche maximale
indique au paragraphe 5.2.
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prcis dans le procs-verbal d'essai. Tout autre tat de surface peut tre demand, notamment l'application d'un
seul produit de dcoffrage ou l'utilisation d'une autre nature de coffrage, mais les rsultats ne sont videmment
applicables qu' ce cas, qui doit tre prcis dans le procs-verbal d'essai.
Le plancher est confectionn avec un bton traditionnel de granulats silico-calcaires et un dosage en ciment CPA 55
de 350 kg/m. Le dosage en eau doit tre ajust pour obtenir une plasticit du bton frais mesure au cne de 6 8
cm. Les qualits du bton sont mesures par des essais 7 - 28 et 90 jours.
Le plancher doit tre conserv pendant au moins 60 jours dans le hall l'abri des intempries avant la mise en place
de la protection.
La teneur en eau du bton est mesure au moment de l'application de la protection et au moment de l'essai l'aide
d'chantillons tmoins.
Les armatures sont positionnes pour que le plancher ait une stabilit propre d'environ 1 heure.
Voir les croquis du plancher ainsi dfini sur la figure 42.
4.2 Protection
Elle est applique en sous-face du plancher ; les matriaux de protection destins tre utiliss en coffrage perdu
peuvent tre utiliss comme panneaux de coffrage.
Si la protection est mise en oeuvre par humidification, des chantillons tmoins sont mis en oeuvre dans les mmes
conditions d'application et serviront contrler le schage.
L'essai ne doit pas tre fait avant que la dalle ait atteint l'ge de 90 jours et/ou avant que les chantillons tmoins
aient atteint un poids constant, c'est--dire des variations infrieures au 1/1 000 entre deux peses successives avec
un intervalle de 24 ou 48 heures suivant la facilit de schage du matriau. Toutefois, l'essai ne doit pas tre fait
plus de 120 jours d'ge du bton, donc plus de 60 jours d'ge de la protection, sauf avis contraire du demandeur
de l'essai .
L'paisseur eo de la protection est l'paisseur moyenne dtermine par cinquante points de mesure.
Ces points sont situs sur cinq sections transversales espaces de 400 mm, la troisime tant la section mdiane
du plancher.
Chaque section comporte dix points de mesure se rfrant la position des thermocouples :
2 sous la dalle de 140 mm ;
2 sous la dalle de 100 mm ;
2 sous les nervures ;
4 sur les joues des nervures.
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Figure 43
5 Excution de l'essai
5.1 Conduite du four
La puissance thermique du four doit tre rgule pour que la courbe normalise d'incendie [T - To = 345 log10 (8t +
1)] soit suivie conformment aux conditions de l'arrt du 5 janvier 1959.
Les tempratures sont mesures dans le four, proximit de la dalle et des nervures, 100 mm de la surface de
protection, avec des cannes pyromtriques qui traversent le plancher 12 points de mesure (voir leur position sur la
fig. 43).
5.2 Charge du plancher
La charge applique par les vrins est de 0,250 t par m de plancher. Elle doit tre applique l'aplomb des
nervures et au 1/4 et aux 3/4 de la porte du plancher. Deux oreilles de retenue sont prvues sur le plancher pour
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6 Critres de qualit
6.1 Efficacit de la protection
L'effet de protection du matriau ne doit plus tre pris en considration ds lors que la surface dmunie de sa
protection excde :
a. localement une surface de 0,25 m sur dalle ou une surface de 0,01 m sur poutre ;
b. globalement, une surface gale 10 % de la surface totale dveloppe de la protection.
L'influence d'un feuilletage gnralis possible de la protection est prise en compte par les indications des
thermocouples. Le feuilletage accidentel ou local doit tre pris en compte comme une absence de protection (a) .
6.2 Limite d'efficacit
La limite d'efficacit de la protection est exprime en fonction de la temprature d'interface au moment o sa chute
ou son dcollement excde les valeurs prcises ci-dessus.
6.3 Correction des tempratures
Les tempratures mesures diffrentes profondeurs dans le bton doivent tre corriges pour faire disparatre
l'influence des paliers de vaporisation dus l'eau contenue dans les matriaux, conformment aux indications du
chapitre 4 du DTU Feu-Bton. Voir la figure 44 ( 6.4) ci-contre.
Il est nanmoins possible de tenir compte de :
1. la chaleur latente de transformation chimique de certains matriaux ;
2. l'eau de constitution pouvant tre libre dans de telles transformations.
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Ces deux facteurs ont pour effet de maintenir l'existence d'un palier de temprature qui pourra tre dduit d'un palier
comprenant galement l'intervention de l'eau libre. Le laboratoire d'essai peut utiliser les facteurs prcdents pour
dterminer les paisseurs quivalentes.
6.4 paisseurs quivalentes de bton
L'paisseur quivalente e' est dtermine par la concidence de la courbe de rchauffement ( 2 cm de profondeur)
obtenue l'essai avec la protection d'paisseur eo et corrige de son palier de vaporisation avec la courbe de
rchauffement au mme point, calcule avec une paisseur quivalente de bton e', un temps normalis t1,
suivant le schma ci-dessous.
Figure 44 Schma de principe de dtermination des paisseurs quivalentes
7 Procs-verbal d'essai
Le compte rendu doit contenir les indications suivantes :
a. le nom du laboratoire d'essais ;
b. le nom du responsable de l'essai ;
c. la date de l'essai ;
d. le nom du demandeur de l'essai et les marques de fabrique des matriaux constituant la protection ;
e. tous les renseignements utiles concernant la protection et sa mise en oeuvre (description prcise) ;
f. les modalits de l'essai ;
g. les observations releves pendant l'essai, les enregistrements de temprature (moyennes) et l'enregistrement du
flchissement et les dcollements de la protection ;
h. si, l'issue de l'essai, aucune dfaillance de la protection n'est apparue, ce fait doit tre indiqu ;
i. les critres de qualit ( 6), c'est--dire la limite d'efficacit et les tableaux d'paisseurs quivalentes.
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8 Annexe
8.1 paisseurs quivalentes sans correction du palier de vaporisation
A titre indicatif, un tableau d'paisseurs quivalentes peut tre tabli avec les courbes de rchauffement sans
correction du palier de vaporisation.
Ces valeurs doivent permettre de comparer les rsultats avec et sans correction, mais ne doivent pas tre utilises
pour l'application du DTU.
8.2 Extension des paisseurs infrieures de protection
8.2.1 Premire solution
De simples essais de rchauffement sur une dalle partielle peuvent tre faits pour des paisseurs e infrieures
l'paisseur eo de la protection essaye sur la dalle type (4 3 m).
L'essai peut tre fait sur le mme four ou sur un four plus petit. Il est poursuivi jusqu' l'obtention d'une flche gale
au trentime (1/30) de la dalle.
La dalle partielle est obtenue partir du coffrage de la dalle type. Elle peut comporter une nervure, une dalle de 140
et une dalle de 100 mm. Elle doit avoir pour dimensions minimales 1.60 2 m environ.
Une protection d'paisseur eo sera galement essaye pour tablir une correspondance entre les essais sur dalle
type, charge et flchie.
Les dures d'efficacit restent celles dtermines par les essais chargs.
A ces nouvelles valeurs correspondent des paisseurs quivalentes e' et les valeurs intermdiaires peuvent tre
interpoles.
8.2.2 Deuxime solution
Dans l'essai de base (cf. 4), on prvoit, sous les parties en console, une paisseur de protection moindre que celle
prvue sous les poutres et la partie centrale du plancher.
On peut ainsi dterminer, par un seul essai, deux paisseurs quivalentes de bton (cf. 6.4) et deux tempratures
limites (cf. 6.2).
8.3 Protections essayer sur poteaux
Pour les matriaux en plaques ou les protections dont le principe de mise en oeuvre peut prsenter un risque
particulier en cas de raccourcissement de l'ouvrage protg, ou en cas d'empchement de dilatation par butes aux
extrmits, leur application la protection de poteaux doit faire l'objet d'un essai spcifique en complment l'essai
sur dalle nervure.
Ces risques particuliers peuvent apparatre avec l'utilisation de fixations spciales, d'ossature intermdiaire, etc.
Les laboratoires d'essais doivent indiquer dans les conclusions de l'essai sur dalle nervure si le systme de
protection est applicable aux poteaux, ou s'il ncessite un essai spcifique.
Dans ce dernier cas, sans justification par des rsultats d'essais, les valeurs d'paisseurs quivalentes obtenues sur
une dalle nervure ne sont pas transposables un poteau ou rciproquement. L'essai du poteau peut tre fait
indpendamment de l'essai sur dalle nervure.
En cas de doute sur la ncessit de l'essai sur poteau, le groupe de travail DTU Feu-Bton pourra tre consult.
L'essai de protection rapport sur poteau en bton sera dfini dans un texte complmentaire.
8.4 Essai complmentaire de tenue au feu d'un produit de protection
Lorsqu'on veut justifier de la bonne tenue au feu de la protection, autres tats de surface, autres familles de produits
de dcoffrage ( 4.1), rattrapage d'un essai perturb par la chute prmature de la protection ( 5.5), etc., on peut
effectuer un essai complmentaire sur une dallette d'au moins 1,20 m 1,20 m d'une paisseur de 6 cm,
comportant une isolation thermique rapporte sur la face non expose et charge 250 daN/m.
La flexion de la dallette est arrte une flche gale au 1/20 de la porte.
Cet essai permet de complter ou de rectifier le procs-verbal d'essai initial.
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Normes AFNOR
NF A 35-016
Armatures pour bton arm - Barres et fils machine haute adhrence pour bton arm (dcembre 1986).
NF A 35-019
Armatures pour bton arm - Fils haute adhrence (juillet 1986).
NF A 35-022
Armatures pour bton arm - Treillis soud et lments constitutifs (septembre 1985).
NF P 06-001
Bases du calcul des constructions - Charges d'exploitation des btiments (juin 1986).
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Ouvrages
GUYON Y., Le bton prcontraint (tome I), Editions Eyrolles, Paris 1958.
GUYON Y., Constructions en bton prcontraint (1 - Etude de la section), Editions Eyrolles, Paris 1966.
BARTHELEMY B., KRUPPA J., Rsistance au feu des structures , Editions Eyrolles, Paris 1978.
Collge International des sciences de la Construction (CIS-CO), La scurit de la construction face l'incendie ,
Editions Eyrolles, Paris 1977.
BOUTIN J.-P., Pratique du calcul de la rsistance au feu des structures en bton , Editions Eyrolles, Paris 1983.
En outre, on pourra se rfrer d'autres ouvrages et publications cites dans :
la bibliographie slectionne des Annales de l'ITBTP n 17, Rsistance au feu et protection des constructions ,
dcembre 1970, mise jour, avril 1979 ;
les rfrences bibliographiques de la 1re dition du DTU, Cahier du CSTB , octobre 1974.
Strain of concrete during first heating to 600 C under load , GA. Khoury, BN.Grainger and PJE. Sullivan.
Magazine of Concrete Research : Vol 37, No 133, Dec.1985. pp 195-215.
A constitutive law for concrete at transient high temperature conditions . Y. Andeberg and S. Thelandersson.
Douglas Mac Henry, International Symposium on concrete and concrete structures. ACI. Detroit 1979. Publication
SP55, pp 187-205.
Liste des documents rfrencs
#1 - Rgles BAEL 91 rvises 99 (DTU P18-702) (mars 1992) : Rgles techniques de conception et de calcul des
ouvrages et constructions en bton arm suivant la mthode des tats limites (Fascicule 62, titre 1 du CCTG
Travaux section 1 : bton arm) + Amendement A1 (CSTB fvrier 2000 ISBN 2-86891-281-8)
#2 - Rgles BPEL 91 (DTU P18-703) (avril 1992) : Rgles techniques de conception et de calcul des ouvrages et
constructions en bton prcontraint selon les mthodes des tats limites (Fascicule 62, titre 1 du CCTG Travaux
section 2 : bton prcontraint) + Amendement A1 (Cahiers CSTB 2578 et 3193, fvrier 2000)
#3 - NF P06-001 (juin 1986) : Bases de calcul des constructions - Charges d'exploitation des btiments (Indice de
classement : P06-001)
#4 - NF P71-201-1 (DTU 25.1) (mai 1993) : Enduits intrieurs en pltre - Partie 1 : Cahier des charges (Indice de
classement : P71-201-1)
#5 - Arrt du 5 fvrier 1959 modifi portant agrment des laboratoires d'essai sur le comportement au feu des
matriaux
Liste des figures
Figure 1 Distance utile u
Figure 2 Rsultats d'essais
Figure 3 Rsultats d'essais
Figure 4 Rsultats d'essais
Figure 5 Rsultats d'essais
Figure 6 Rsultats d'essais
Figure 7 Rsultats d'essais
Figure 8 Ensemble fils et torons (rsultats d'essais effectus en 1977 et 1978 portant sur l'affaiblissement de la
rsistance la traction
Figure 9
Figure 10 Temprature dans une dalle pleine (essais effectus au CSTB, l'initiative de la Commission d'tudes,
entre 1976 et 1978)
Figure 11 Courbe standard de monte en temprature
Figure 12 Dformations contraintes
Figure 13
Figure 14
Figure 15
Figure 16
Figure 17
Figure 18 Plancher
Figure 19
Figure 20
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prcontraint
Tableau de l'article : 7.4.4 Autres justifications des dalles ou prdalles en bton arm - dalles et prdalles en bton
prcontraint
Tableau de l'article : 7.5.1 Rgles simples
Tableau de l'article : 7.5.2 Temprature du bton
Tableau de l'article : 7.7.1 Rgles simples
Tableau de l'article : 7.8.1 Rgles simples
Tableau de l'article : 1.3 Impressions des rsultats
paisseurs quivalentes ei pour une protection d'paisseur eo
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