Propagation GSM
Propagation GSM
Propagation GSM
1- Introduction
En communication radio mobile, il y a une communication directive
pour la transmission qui nécessite la visibilité entre l’émetteur et le
récepteur. Le récepteur reçoit souvent un ensemble d’ondes réfléchies
correspondant à des trajets multiples, du fait que le signal et affecté par de
nombreuses distorsions possibles qui déterminent les différents types des
canaux selon:
Amplitude (évanouissement de Rayleigh).
Phase (dispersion des temps de propagation).
Fréquence (effet doppler).
Ces phénomènes dépendent d’une multitude de paramètres qui ne
sont pas maîtrisables, par exemple :
3.1- La réflexion
Elle se produit suite à la rencontre d'un obstacle dont les dimensions
sont plus grandes que la longueur d'onde radio incidente. L'onde réfléchie
peut augmenter ou diminuer le niveau de champ à la réception. Le fading
à trajet multiple est attribué à ce phénomène. Dans ce cas, la distribution
de Rayleigh est la plus adaptée.
Il y a deux types de réflexion: la réflexion spéculaire et la réflexion
diffuse. Figure (2.15)
Un seul Plusieurs
Rayon incident
Rayon incident rayon réfléchi rayon réfléchis
(a) (b)
3.2- La réfraction
C’est un facteur très important dans le positionnement des sites
macro cellulaires. A cause de la variation de l'indice de réfraction de
l'atmosphère, les ondes radio se propagent suivant des courbes; pour cela
la zone de couverture effective d'un émetteur est plus large que les
résultats obtenus théoriquement.
3.3- La diffraction
La diffraction intervient dès que les dimensions de l’obstacle ne
sont plus infiniment grandes devant la longueur d’onde. La résolution
analytique de ce problème peut être considérée comme une source
secondaire (Figure(2.16)).
La diffraction est un phénomène majeur dans la propagation des
signaux UHF en zone urbaine, où la vue directe entre l’émetteur et le
récepteur reste une situation très exceptionnelle.
La diffraction constitue donc un mécanisme permettant la réception
du signal malgré les obstacles qui masquent le récepteur, que ce soit dans
les milieux urbains ou ruraux.
Rayons
diffractés
Rayon incident dans la zone
d’ombre
Obstacle
3.4- L’absorption
La traversée des zones de pluie, de nuages ou de brouillard donne
lieu à une atténuation des ondes centimétrique et millimétrique. Cette
atténuation qui résulte des pertes par absorption et par diffusion,
augmente rapidement avec la fréquence.
Ce ne sont pas les pertes par absorption dans les goûtes d’eau qui
sont les plus importantes, mais les pertes par diffusion, qui dépend des
valeurs relatives de la longueur d’onde et de la dimension des particules.
Les nuages et les brouillards qui contiennent des gouttelettes d’eau
très fines ne produisent pas de phénomènes de diffusion importants. Par
contre, la pluie peut produire une atténuation d’autant plus importante
que la précipitation et intense, surtout aux fréquences supérieures à
10GHz. Les fréquences utilisées en radio communications mobiles sont
généralement plus faibles.
4-Les modèles de propagation
Dans le cas d'un utilisateur au sol, c'est à dire pour une hauteur de
1,5 m, le coefficient a(hm) est tout à fait négligeable.
En milieu suburbain, l'affaiblissement Lsu exprimé en dB est donné
en appliquant la formule milieu urbain affectée d'une correction:
Lu =46,33+33,9Log(f)-13,82Log(hb)-a(hm)+[44,9-6,55Log(hb)]Log(d)+Cm
Avec :
a(hm) = [ 1,1Log(f) - 0,7 ] hm - [1,56 Log(f) - 0,8 ]
Cm = 0 dB pour une ville de taille moyenne.
Cm = 3 dB pour les grands centres métropolitains.
Hb
W hroof
Hm
b
Figure 2.21 : Les paramètres dépendants des bâtiments dans le Modèle de Walfisch-
Ikegami
Cas de LOS :
Pour le cas de la visibilité directe la prévision est très facile, car
seulement une équation avec deux paramètres est nécessaire :
Cas de NLOS :
avec :
φ
-10 + 0,354 pour 0° ≤ ϕ < 35°
deg
φ
Lori = 2,5 + 0,075 [ - 35 ] pour 35° ≤ ϕ < 55°
deg
d + K . Log f - 9 . Log b
Lmsd = Lbsh + Ka + Kd . Log f
tels que : Km MHz m
-18 . 1 +
Hb - hroof Hb > hroof
Lbsh = m
0 Hb < hroof
54 Hb > hroof
Hb - hroof
ka = 54 – 0.8 d ≥ 0.5km et hb ≤ hroof
m
54 – 0.8 Hb - hroof d d < 0.5km et hb ≤ hroof
m 0.5 km
18 hb > hroof
kd = Hb - hroof
18 – 15 Hb< hroof
hroof – hm
5- Le multitrajet
En services mobile terrestre, rarement on trouve l’émetteur et le
récepteur en visibilité directe à cause des différents obstacles tels que les
murs, les toits, la végétation, les véhicules…
Et le seul phénomène qui peut franchir ces obstacles et mettre
l’émetteur et le récepteur en communication (malgré l’absence de
visibilité directe) est la propagation par trajets multiples. Donc elle assure
une certaine continuité de la couverture radio.
En outre, les trajets multiples affectent les trois paramètres de la
façon suivante:
9 la fréquence par l’effet doppler.
9 l’amplitude par le fading de Rayleigh.
9 la phase par la dispersion des temps de propagation selon les
trajets.
Ei
α i
M →
Figure 2.25 : Paramètres
v de l’effet Doppler
f - fd f f + fd x
1 0 1 0
0
1
1
1
1. 2. 3.
6- inter-modulation
Le phénomène d’inter-modulation à lieu lorsque deux émetteurs qui
transmettent sur des fréquences différentes, se perturbent mutuellement
quand ils sont proches ou très puissants.
En réception, l’inter-modulation a pour origine la présence de
plusieurs signaux émis sur des fréquences différentes avec des niveaux
élevés à l’entrée du récepteur. Il en résulte des battements entre les divers
signaux qui sont créés sur le premier étage non linéaire du récepteur et
dont l’un des produits coïncide avec la fréquence nominale (fréquence du
signal utile) de réception. Si f est la fréquence du signal utile, f1et f2 les
fréquences des deux signaux brouilleurs, il peut apparaître un bruit
d’inter-modulation si 2.f1 – f2 = f et d’une façon générale si |m.f1 – f2| = f,
avec m un entier.
7- Techniques de diversité
Étant donné un canal de transmission affecté par des
évanouissements, la diversité est, par définition, la transmission du même
message d’information via plusieurs trajets distincts dont les statiques
d’évanouissements sont indépendantes.