Mémoire WEDHAH BOUZAR
Mémoire WEDHAH BOUZAR
Mémoire WEDHAH BOUZAR
I- Introduction : Lirrigation est lapport deau aux cultures mises en place, pour assurer leur dveloppement. Avec lirrigation, lagriculteur dispose dun puissant moyen pour accrotre et rgulariser la production de ses cultures, condition de pouvoir la matriser, afin de satisfaire les objectifs techniques (rendement) et conomiques ( cot optimal) viss. La performance dune installation dirrigation dpendra du bon choix de la technique et du systme dirrigation et de la bonne mise en place des quipements sur la base de la parfaite connaissance des informations techniques et conomiques lies aux conditions de lexploitation. Lirrigation est passe par diffrentes tapes de dveloppement et lon trouve plusieurs systmes dirrigation qui se rsument trois grands types : a) lirrigation de surface (submersion, planche, raie) : coulement gravitaire. b) lirrigation par aspersion : coulement en charge c) lirrigation localise ou micro-irrigation : coulement en charge Lobjet de notre sujet se limite lirrigation localise. Il sagit de dterminer, partir de la connaissance des paramtres agro-climatiques, les caractristiques techniques optimales dun rseau pour lirrigation dune surface agricole de 1 ha de culture marachre sous serre.
II- Lirrigation localise II-1. Dfinition de lirrigation localise : Cette mthode dirrigation sous pression est appele ainsi du fait que leau est applique en des endroits ou lon dsire la voir sinfiltrer. Cette application est donc localise. Lirrigation localise regroupe tous les systmes caractriss par un rseau de distribution la parcelle, fixe sous pression. Leau circule dans des tuyaux souples de petit diamtre disposs la surface du sol et sont munis de dispositif appel goutteur permettant des apports deau continus ou frquents en des endroits dtermins par rapport au dispositif cultural et de faon telle que linfiltration ne se produise que sur une fraction rduite de la surface du sol, en loccurrence la zone racinaire. Les systmes dirrigation localise les plus rpandus sont le systme goutte goutte indiqu pour le marachage, et le micro jet indiqu pour larboriculture. Les systmes dirrigation sous pression engendrent une conomie deau moyenne de 30 60 % par rapport aux systmes gravitaires. Les systmes dirrigation localise, quant eux, peuvent engendrer une conomie deau allant jusqu 50 % par rapport aux systmes par aspersion (limitation maximal de lvaporation et de la percolation car leau est livre faible dose et nhumidifie quune fraction du sol). Les systmes dirrigation localise occasionnent les plus-values suivantes : prvention du dveloppement des mauvaises herbes et possibilit de fertilisation (fertirrigation). Ils ne sont par contre pas adapts si les cultures emblaves sont enracinement profond ainsi que si les eaux sont trop charges (sable, limon, matire organique, fer, etc. qui peuvent obstruer les tuyaux) ou trop sales (pas de lessivage). Une vue densemble dun systme dirrigation goutte goutte est reprsente en figure 1 ci-dessous.
Des essais avaient t faits en France (Avignon) 1927-1930 pour irriguer localement le sous-sol avec des tuyaux de drainage en poterie, ce fut un chec plus encore conomique que technique. Plus tard au USA et en Isral, on essaya encore lhumectation du sol 0.4 m de profondeur par des canalisations en plastique perfor. Les rsultats ne furent pas convaincants : il tait difficile de vrifier le bon fonctionnement du systme, les rparations taient dlicates et complexes ; enfin les orifices sobstruaient par le dveloppement des racines et les impurets de leau. La solution qui sest finalement affirme comme tant viable techniquement et conomiquement est la distribution en surface par rampe rayon daction localis. Mais des labord, il est galement apparu que cette technique particulire, consistant finalement nhumidifier quune partie du sol, ne prsente dintrt par rapport aux autres systmes que pour certaines cultures en lignes et surtout dans les cultures grands espacements, telles que vignes, vergers, bananeraies, etc.
Apparu aux alentours de 1960 en Isral, ce nest qu partir de 1970 que lirrigation localise a commenc se dvelopper en France avec un fort taux de croissance. Cependant, par le fait mme quelle est demploi trs spcialis, les superficies agricoles qui ont t ainsi quipes restent assez modestes, au dbut de 1978 on en dnombrait 10000 hectares environ, et au dbut de 1980 lestimation tait de 15000 hectares . II-2.2. En Algrie : Cette technique a t introduite en Algrie ds 1979 pour un certains nombre de raisons, entre autres : Rsultats encourageants de cette mthode aussi bien dans lconomie de leau que dans la production alimentaire. Valorisation maximale des ressources hydriques. Extension des superficies irrigues. Cette technique a tendance tre largement utilise par les services agricoles, surtout en agriculture contrle (sous serres) dans les rgions insuffisamment pourvues en eau. La superficie irrigue par lirrigation localise est pass de 133 ha en 1986 513 ha en 1988.(pas de statistique actuelle). Les wilayas qui pratiquent cette technique sont : El-Oued, Sidi Bel Abbas, Tebessa, Chlef, Ain Defla, Tizi Ouzou (Abdelkrim,A.,IHFR,1996). II-3. Types de cultures adaptes au goutte goutte : Les cultures juges convenables pour ce systme sont : Les arbres fruitiers. Les cultures lgumires de plein champ. Les cultures marachres et florales sous serres. La vigne, la canne sucre, le coton, les fraises. Lirrigation goutte goutte en arboriculture et en viticulture trouve des conditions favorables demplois, du fait de son faible investissement du rseau puisque les ranges
sont relativement cartes et de mme pour les goutteurs, mais aussi les rampes darrosages sont confondues avec les lignes de plantation. (D.Zareb 1987 Procds modernes dirrigation de Solem Devagri). II-4. Choix du systme goutte goutte : Cette technique dirrigation est utilise pour rsoudre le problme des pertes deau par infiltration ou par ruissellement, de rpondre aux sols peu retentifs. Elle maintient lhumidit du sol un taux correspondant son optimum, ce qui permet la fois : La parfaite alimentation en eau des racines suivant les besoins. Aration normale du sol en vitant tout risque dasphyxie. II-5. Avantages et inconvnients de lirrigation goutte goutte : II-5.1. Avantage : Cette technique prsente de nombreux avantages :
a) Economie et efficience de leau :
Peu de perte deau par vaporation car les gouttes tombent trs prs du sol o mme le sol, le feuillage nest pas humidifi, une partie du sol reste sche limitant la croissance des mauvaises herbes concurrentes pour la consommation deau, les pertes par percolation sont limites.
b) Uniformit darrosage :
La prcision et luniformit des arrosages sont assurs en ce sens que les doses sont mesures (dbits des goutteurs) et la rpartition de leau nest pas affecte par le vent ou par les irrgularits de terrain.
Lirrigation goutte goutte fonctionne sous faibles pression, nimposant pas de gros moteurs aux stations de pompages.
La main duvre est rduite puisque le rseau dirrigation est fixe et ne demande pas de dplacement de matriel.
d) Facilit dexcution des travaux culturaux :
Les interlignes restent secs et les travaux culturaux ne sont pas gns par les arrosages, la technique du paillage plastique est facilite.
e) Rduction des maladies :
Lair ambiant reste sec, cette scheresse relative entrave la prolifration des insectes et la propagation des maladies cryptogamiques.
f) Facilit de conduite dune irrigation fertilisante :
La fertilisation est ralise par lincorporation des engrais dans leau darrosage, en outre, la rpartition des lments fertilisants pour chaque plante est amliore.
Des particules fines de sable, de limon ou dargile, des prcipitations chimiques de sol (calcaire), le dveloppement de micro-organismes, les algues sont causes de bouchage des petits orifices des goutteurs. Pour prvenir les risques dobstruction, il faut assurer une filtration trs soigne de leau lamont du rseau et procder parfois, une injection dans les rampes.
b).
Une accumulation de sels qui se concentrent : cette concentration peut tre Les cots dinvestissements :
Des dpenses importantes sont ncessaires pour linstallation dun rseau dirrigation goutte goutte. On peut dire que le cot dun rseau fixe dirrigation localise sera beaucoup moins lev que celui dun rseau fixe daspersion.
II-6. Principe de fonctionnement : Comme son nom lindique, lirrigation localise ou micro-irrigation selon lappellation internationale, consiste humidifier seulement une partie localise du sol. Sous climat dsertique, seule cette partie de sol est colonise par les racines de la culture. En rgion tempre, les racines se dveloppent dans lensemble du sol humect par les pluies et la partie du volume de sol irrigu par micro-irrigation ne constitue quune fraction du volume de sol exploit par les racines, dans laquelle la culture salimentera en eau en priode sche. Cette mthode darrosage est fondamentalement diffrente de celle de lirrigation de surface ou par aspersion, qui consiste rapprovisionner en eau, priodiquement, tout ou partie, du rservoir du sol. Dans ce cas, des doses deau relativement importantes (plusieurs dizaines de mm) sont apportes chaque arrosage, sur lensemble de la parcelle irrigue. La rserve deau, ainsi constitue dans le sol, permet dallonger le laps de temps qui spare deux arrosages successifs (en gnral de 3 10 jours). En irrigation localise, les rserves en eau du sol ne sont pas reconstitues. Leau dont a besoin la plante est apporte en petites quantits, une ou plusieurs fois par jour, de faon ponctuelle (goutte goutte) ou sous forme de tache (diffuseurs). Elle diffuse tant radialement sous leffet des forces capillaires que verticalement sous leffet de la gravit, dans un volume de sol limit au voisinage des racines, dans lequel la plante puisera. Il est fondamental de bien matriser limportance du volume de sol humidifi, et les quantits deau fournies chaque apport, ainsi que la frquence des apports pour satisfaire les besoins de la plante au fur et mesure de ses consommations en eau. Dans le cas de lirrigation goutte goutte, mode spcifique de la micro-irrigation, il se forme sous le goutteur une zone sature de faible volume, do la majeure partie de leau diffuse en coulement non satur.
Pour un dbit et une dure darrosage dtermins, la forme et les dimensions du volume de sol humidifi (extension latrale et profondeur dhumectation) dpendent essentiellement des caractristiques hydrodynamiques du sol et de son degr de siccit. (Figure 2).
Les diffuseurs et les micro-asperseurs arrosent de petites surfaces de sol par aspersion, sous forme de taches ; cest une technique intermdiaire entre le goutte goutte et laspersion. Elle permet de saffranchir des contraintes lies aux caractristiques hydrodynamiques du sol (forte conductivit et faible capillarit) ou la prsence de macropores dues la fissuration ou la faune du sol, lorsque des contraintes de ce type ne permettent pas un fonctionnement acceptable du goutte goutte ou ncessitent une trop forte densit de goutteurs. Les ajutages alimentent en eau la surface du sol avec des dbits relativement levs, sous forme de petites flaques ou de petits bassins partir desquels leau sinfiltre progressivement. Ce mode dirrigation peut permettre de moderniser les systmes dirrigation de surface traditionnels par petits bassins. IIIConcept et composantes du systme dirrigation au goutte goutte : Cette mthode dirrigation consiste en une application lente, locale et uniforme de leau avec une humectation dune seule partie du sol, zone exploite par les racines, gnralement en employant des frquences darrosages leves pour maintenir un niveau constant de lhumidit du sol. Ce systme dirrigation tient compte des aspects agro-bioclimatologiques : lvaporation, la transpiration, le systme racinaire, la texture du sol,etc. Ce systme dirrigation est caractris par : Utilise des faibles dbits et de faibles pressions. Met en uvre des quipements fixes et lgers. Ne mouille pas les feuilles. Convient bien lirrigation fertilisante. Il est totalement indpendant vis--vis des autres interventions sur la culture. Se prte lautomatisation en vue dassurer des apports frquents et fractionns. Pose moins de problmes de salinit.
leau jusquaux tertiaires et qui alimentent par la suite les rampes darrosages ou les rampes portes goutteurs. Les distributeurs ou missaires. Les dispositifs de contrle et manipulation : manomtre, venteuse, vannes et Le systme pour estimer les besoins en eau : tensiomtre, sonde a neutron, etc. Le systme dirrigation localise assure un gain sensible en eau par rapport aux Installation coteuse Difficilement modifiable si cela na pas t prvu au dpart Maintenance soutenue car lobstruction des distributeurs constitue le
problme majeur de ce systme. Donc on peut dire que les units de base de ce systme dirrigation sont :
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III-1 La ressource en eau : Leau dirrigation doit tre considre selon sa nature, sa quantit et sa qualit. Pour sa nature, la ressource peut tre souterraine exploite partir de puits ou de forage ou bien une source deau superficielle partir des lches, dun coulement ou un captage de source. A ce propos, lirrigation doit assurer de sa disponibilit au moment voulu pour irriguer, car la connaissance de la quantit deau disponible en priode de pointe permet de dterminer la superficie irriguer ; et en qualit (bonne, mdiocre ou mauvaise) pour savoir le niveau de traitement et la filtration ncessaire son utilisation. La disponibilit de leau dans le temps, en dbit et en pression, conditionne la conception du projet : Dans le temps : Si leau est disponible en permanence au niveau de lexploitation, lagriculteur naura aucune restriction dans la gestion de lirrigation, suivant les postes quil aura dterminer dans son projet. Si leau nest pas disponible en permanence au niveau de lexploitation, lagriculteur aura des restrictions dans la gestion de lirrigation, imposes par le tour deau. En dbit : Du dbit (Q) disponible pour lirrigation et les besoins (B) en priode de pointe dpend : La surface maximale (S) des postes dirrigation : S=Q/B Le choix du distributeur : goutteur, diffuseur, ajustage, micro-asperseur. Le nombre de postes darrosage ; La ncessit (ou pas) dune automatisation plus ou moins pousse.
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En pression : En irrigation sous pression, la pression de fonctionnement dun distributeur doit tre proche de la pression indique par le fabriquant .Les ordres de grandeur pour lirrigation localise sont les suivants : 1 3 bars (10 30 m de colonne deau) pour les goutteurs auto-rgulants. 1 bar (10 m de colonne deau) pour les goutteurs non auto-rgulants. 0.6 bar (6 m de colonne deau) pour les gaines. Ne pas oublier de tenir compte des pertes de charges dans les conduites damene deau jusqu portes-rampes. Lorsque la pression dans les rampes est suprieure celle de la limite de la plage de tolrance du distributeur, il est ncessaire dinstaller des rgulateurs de pression.
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III-2.La station de tte : Se trouve au niveau de la source deau, elle comprend : Un systme de mise en pression du rseau dirrigation (pompes). Un systme de filtration (filtre sable, filtre tamis, filtre disque). Un quipement de filtration (pompe doseuse, venturi, doseur). Contrleur de pression, de dbit et automates le cas chant
Figure3: station de tte comprenant les filtres sables et les filtres tamis.
III-2.1. Pompage : La mise en pression du rseau dirrigation goutte goutte est assure par des groupes moto-pompes ou des groupes lectro-pompes qui puisent leur eau en gnral dun bassin. III-2.2. Filtration : Elle a pour objectif darrter les lments solides en suspension, susceptibles dobstruer les goutteurs. Diffrentes types de filtres sont utilises comme le filtre sable, le filtre tamis et le filtre disque.
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1.
Les filtres sable et les filtres tamis : Au cours des premires annes du dveloppement des systmes dirrigation au
goutte goutte, on utilisait des filtres sable et tamis, et en gnral la combinaison des deux types de filtres : le filtre sable en amont et le filtre tamis en aval, afin de garantir un maximum de scurit du fonctionnement. Les filtres sable noffrent la capacit ncessaire de rtention des particules solides que sous rserve de limiter la vitesse de filtration, cette condition requiert une grande surface de filtration ce qui implique de plus grande dimension des filtres et de leur abri le cas chant. Le sable qui est llment filtrant doit tre dune grande qualit. Mais malgr le soin apport sa slection, le sable se tasse avec lusage des fertilisants et cause des agents contaminants vhiculs par leau, ce qui facilite la formation des petits trous permettant le passage deau non filtre, charge de surcrot de sable dont lentranement reste toujours possible de par sa structure granuleuse. Cest pourquoi il est ncessaire de placer un filtre de scurit (un filtre tamis) pour capturer toutes ces particules traversant le filtre sable. Le filtre sable prsente par ailleurs linconvnient de contenir une grande quantit de sable, ce qui rend difficile lopration de son lavage contre courrant. Avec le temps, ces difficults de maintenance contribuent augmenter les pertes de charges, diminuer le rendement du systme, avec toutes les consquences ngatives sur la qualit de la filtration. Il faut souligner en fin que le caisson en acier du filtre sable doit tre protg lintrieur par un enduit en poxy pour rsister aux actions chimiques des produits de traitement du sol. Cette protection doit faire lobjet dune vrification minutieuse, qui nest pas toujours aise, avant de procder au remplissage du filtre par le sable. Le filtre sable est donc dun cot lev, encombrant, dexploitation dlicate et reste dune fiabilit moyenne, mme avec ladjonction dun filtre de scurit en aval. La recherche dun nouveau systme devenait d lors ncessaire et le choix sest port tout naturellement sur le filtre tamis, plus prcisment sur lagencement en batteries de plusieurs filtres tamis.
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Cependant, ce systme montra beaucoup de limites : une faible scurit quant la qualit de la filtration est une capacit rduite filtrer les matires organiques, ce qui le dclassa systmatiquement pour certains types deau. Par ailleurs, llment filtrant du filtre tamis est facilement dformable, vulnrable en prsences de grosses particules et autres lments physiques, ce qui fait du filtre tamis un filtre offrant une faible scurit lors de la filtration. Ainsi les batteries de filtres tamis, pressenties un moment comme palliatifs aux filtres sable, ne se sont pas imposes compltement et de nouveaux horizons devaient ds lors tre explors. (Figure 4)
2.
Les filtres disques : Durant les annes 80 apparaissent les filtres disques avec une filtration
tridimensionnelle, fruits de la rsolution des problmes des filtres sables et tamis et de lvolution technologique.
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Aujourdhui, dans le monde entier, la majorit des nouvelles installations dirrigation goutte goutte sont quipes de stations de filtres disques, de type manuel ou automatique. Cet engouement pour les filtres disques nest pas fortuit mais possde des avantages quoffrent ces derniers. (Figure 5)
a) Filtration tridimensionnelle : Ralise grce une pile de disque comprim, obligeant la circulation de leau travers des canaux rainurs limitant la largeur, la longueur et la hauteur des particules, les matires organiques incluses. b) scurit maximale : Le filtre disque maintient la qualit de filtration dans des conditions diffrentes : Physique : Sa conception et sa structure lui permettent de supporter de grandes pressions ainsi que des variations de pression importantes, sans affecter la qualit de filtration.
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Chimique :
disques rsistent aux agents chimiques utiliss dans lagriculture (produits de dcolmatage, fertilisations, produits de traitement du sol). c) Un nettoyage facile et efficace : Les disques se dtachent et se nettoient facilement en utilisant une eau sous pression, aussi bien dans les systmes manuels quautomatiques. Dans les systmes automatiques qui comprennent plusieurs filtres, un filtre est lav avec leau propre provenant des autres filtres. d) Un encombrement rduit : Les quipements disques sont des systmes compacts et modulaires qui utilisent au mieux lespace disponible et requirent moins de main duvre pour leur mise en place. e) Un cot dentretien avantageux : Lentretien des filtres disques est nettement plus conomique que les systmes sable ou tamis, de par leur conception modulaire. f) Une maniabilit facile : La haute scurit du systme de filtration disques ne ncessite pas un personnel trs qualifi, ni spcialis pour les oprations de filtration, de nettoyage manuel et automatique. g) Possibilit dune automatisation simple : La conception des quipements de filtration disques, par leur modularit et leur autonomie, permet une automatisation rapide et conomique de ces quipements. h) Adaptation aux degrs de filtration demands : Linterchangeabilit des disques de degrs de filtration diffrents, est possible grce la conception intrieure de ce systme (modularit, facilit de montage et de dmontage, etc.)
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i) Ncessit dune moindre puissance de la pompe : Ces systmes gnrant des pertes de charge infrieures celle des autres systmes (filtres sables, filtres tamis,), ncessitent des pompes de moindre puissance. j) Aspects particuliers des filtres disques : En partenariat avec AZUD\ Espagne, le systme HILIX-SYSTEM est commercialis en Algrie. Corps : Le corps est quip dune bouche dentre et de deux bouches de sorties pour leau, de 2 ou 3 ( =1 pousse = 2.54 cm), deux connexions pour manomtres de 3/4", filtres et non perfores, afin de pouvoir mesurer la diffrence de pression, et donc ltat de propret de du filtre, si ncessaire. La structure nervure du corps a t spcialement conue pour supporter les variations produites par les coups de blier hydriques. . Systme de fermeture :
Collier en acier inoxydable 316, facile manier, haute rsistance, durabilit Joint de caoutchouc nitrile afin que la fermeture soit parfaitement tanche, haute et basse pression. Couvercle : Fabriqu en polyamide de grande rsistance, spcialement tudi pour supporter des hautes pressions. Lextrmit du couvercle est munie dune connexion de 3/4" qui sert de bouche dvacuation pour les particules entranes vers lextrmit par leffet hlicodal. Hlice : Lhlice est un lment fondamental du systme. Il sagit dune pice de matire plastique injecte en polyamide renforce avec de la fibre de verre dont le profil et la mcanique hydraulique ont fait lobjet dune tude exhaustive. Lhlice, situe la base de la cartouche, est munie dailettes dflectrices qui grce un angle dinclinaison dtermine, permettent dobtenir un mouvement hlicodal de leau.
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Diagramme de flux :
leau est introduite dans le filtre par une bouche dentre et passe travers lhlice. Les ailerons dflecteurs crent un mouvement hlicodal qui gnre une grande force centrifuge sur les particules en suspension dans leau. les projetant vers les parois intrieures de la carcasse. Cette centrifugation de leau avant la filtration permet de sparer les particules en suspension (mme le sable) en les dplaant vers le fond de la carcasse, do elles peuvent tre limines. Leau, prsent libre de ces lments solides, pntre dans la cartouche travers lunique voie possible : les canaux rainurs qui permettent une filtration en profondeur. Leau filtre est vacue par lune des bouches de sortie. le filtre disques AZUD-HELIX peut tre install soit avec le fond en bas, ou fond en haut (cest cette dernire position qui est adopte dans tous les cas pour les systmes automatiques). Le mouvement hlicodal imprim leau permet daugmenter la dure entre deux lavages successifs avec pour consquence une conomie non ngligeable en eau et en temps.
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Dimensionnement dun rseau dirrigation goutte goutte Figure6 : Les filtres disques.
III-2.3. Fertirrigation : La fertirrigation cest lapport dengrais soluble quon injecte dans le rseau dirrigation goutte goutte qui convient bien cette opration. Ce systme prsente un nombre davantages important par rapport aux pratiques traditionnelles dengraissement : Apport engrais facile et contrl Meilleure assimilation Meilleure distribution Fertilisation selon les besoins de la plante Economie dans la distribution de tout le programme de fertilisation Le systme de station de fertirrigation privilge le venturi comme doseur dont le fonctionnement repose sur le prlvement au rseau dirrigation dune certaine quantit deau et sa restitution, assurant ainsi par succion linjection dengrais et ou dautres produits partir de bacs gnralement en matire plastique o on aura au pralable prpar les produit en question. Une station de fertirrigation comprend : Un systme de prlvement deau du rseau principal et sa restitution, qui est en plus au moins sophistiqu selon le type de station (manuel, semi-automatique, automatique). Un certain nombre de bacs en plastique ou en matire rsistante aux produits utiliss en agriculture, dans lesquels on prpare les solutions mres des diffrents engrais soluble et dautres produits comme lacide nitrique utilis pour la rgulation du pH lors de la fertirrigation et dcolmatage des goutteurs notamment. Le systme de venturi et des appareils de contrle (PH, Ce,) qui est raccord au rseau dune part et aux bacs dautre part.
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Pour respecter les normes de lirrigation et de la fertilisation (capacit du filtre), on divise la parcelle irriguer des postes dirrigation. III-3. Les postes dirrigation : Seront dfinis en tenant compte de la forme, des dimensions et de la topographie des parcelles irriguer, qui conditionnent la longueur et le choix des rampes, compte tenu de la densit et du dbit des goutteurs, de la dure darrosage quotidien qui limitera le nombre de postes possible par jour, ainsi que du dbit disponible sur lexploitation, qui limitera la surface maximale possible dun poste. Une vue dun poste dirrigation est
reprsente en Figure8 ci-dessous.
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III-4. Les goutteurs : Llment important dans un rseau dirrigation goutte goutte est le goutteur (distributeur). Une vue dun goutteur est reprsente dans la figure ci-dessous :
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III-4.1. Le fonctionnement : Les goutteurs apportent leau la surface du sol de manire ponctuelle.
a)
Fonctionnement hydraulique du goutteur : La pression de leau dans la rampe est consomme par le passage de leau
travers le goutteur. Dans le cas o le passage est long, le goutteur est dit de circuit long. Dans le cas o leau passe par un orifice de section rduite, cette eau sort sous forme de jet trs fin et le goutteur est appel circuit court.
b)
Mode de fixation sur la rampe : Il existe trois modes de fixation des goutteurs sur la rampe :
Les goutteurs en drivation comme exemple goutteur : Les goutteurs en lignes comme les goutteurs AZUD2, AZUD3, Les goutteurs intgrs comme AZUDRIP, AZUD PC-DIS,
Sensibilit aux variations de pression : La relation entre le dbit dun distributeur et la pression dans la rampe au niveau
Q : dbit du goutteur en (l/h) K : constante dimensionnelle h : pression sexerant dans la rampe ( en mtres de colonne deau ) X : exposant caractristique du goutteur.
c)-1
Les goutteurs non auto-rgulants : Dont le dbit varie en fonction de la pression dans la rampe. Ils sont caractriss
par des valeurs de lexposant X qui varient de 0.38 0.8 et sont dautant moins sensibles aux variations de pression que la valeur de X est faible. c)-2 Les goutteurs auto-rgulants :
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Dont le dbit est pratiquement indpendant de la pression dans une certaine plage de valeurs, dans laquelle la valeur de X est voisine de 0. La rgulation est obtenue par une membrane lastique qui se dforme et obture plus au moins le passage de leau sous pression.
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e)
Sensibilit la qualit de leau : Le goutteur est la partie sensible dun rseau dirrigation au goutte goutte car
lors de lexploitation, il peut tre soumis des bouchages, o on distingue trois types :
particules organiques ou non organiques (sable, limon, argile, dchets de plastiques rsultant de linstallation).
prcipits chimiques, leur concentration est proportionnelle lvaporation de leau, llvation du pH et lincompatibilit de certains fertilisants.
Obstruction biologique : Les algues, les bactries et les insectes sont Solution aux obstructions physiques : Le passage de leau travers un Le choix du meilleur
systme de filtration et sa maintenance restent les solutions efficaces pour viter ce Solution aux obstructions chimiques : Sous certaines conditions, des
lments chimiques contenus dans leau prcipitent dans le rseau dirrigation et prcisment au niveau des goutteurs o les vitesses sont rduites. Les prcipits les plus frquemment observs sont forms partir des sels de calcium ou de fer.
3.
chimiques incompatibles, le gaz carbonique dissout dans leau se dgage. Les bicarbonates se transforment en carbonates, qui, moins solubles, prcipitent. Le carbone de calcium est souvent associ aux carbonates de magnsium. Ces carbonates peuvent tre solubiliss facilement par linjection de solutions acides dans le cas de colmatage partiel. En cas dobstruction total ce traitement est inefficace. Si le colmatage est important, il est prfrable, dans le cas des goutteurs en drivation de les enlever et de les traiter part avec des solutions plus concentres.
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Lorsque leau utilise a une teneur leve en sels de calcium, il est possible de faire fonctionner une installation dirrigation localise sans risque de bouchage des distributeurs. Il suffit dinjecter des intervalles de temps dpendant de la quantit de carbonates prsents dans leau, une solution dacide nitrique ou chlorhydrique du commerce, nitrique de prfrence en maintenant le pH entre 5.5 et 6.5.
4.
nappes profonde doit tre connue avant mme la mise en place dun rseau dirrigation. Pour le fer ferreux dissous dans les eaux profondes. Le traitement traditionnel comporte deux tapes :
dcantable. En gnral, loxygne atmosphrique suffit pour parvenir ce rsultat. Cette opration consiste une mise en contact troite de leau et de lair en ralisant un barbotage par cascades successives ou une aspersion dans un bassin. une dcantation suivie dune filtration pour laisser dposer le fer trivalent et arrter les particules encore en solution. Ce dispositif exige cependant un pompage supplmentaire et un entretien important des systmes de dcantation et de filtration. Il est de ce fait dun cot relativement important et ne doit tre envisag en exploitation agricole que si aucune autre solution de remplacement nexiste. En effet, il vaut mieux sassurer pralablement que leau destine lirrigation ne contient pas plus de 1.5 mg/l de fer dissous.
5.
utilis pour la dsinfection de leau. Son pouvoir oxydant permet en effet de dtruire les matires organiques en agissant sur les enzymes indispensables la vie des algues et des bactries contenues dans leau. En rgle gnrale, le chlore agit comme :
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Oxydant forte concentration (100 1000 PPM) pour nettoyer les tuyaux
Le chlore est utilis sous diffrentes formes : Chlore gazeux. Chlorite de sodium. Hypochlorite de sodium. Dioxyde de chlore. Lhypochlorite de sodium (ou eau de javel) est dutilisation plus facile que les autres formes de chlore et cest le traitement le plus efficace et le moins cher contre le dveloppement de micro-organismes. III-4.2. Contrle des organes de distribution : Un bon moyen pour juger globalement du colmatage des organes de distribution consiste surveiller rgulirement le dbit total traversant linstallation, grce un compteur mont en tte de rseau, o tout moyen jug opportun. Les moyens les plus indiqus restent cependant : La vrification visuelle en dbut et en cours de campagne de ltat des Le contrle priodique de luniformit des dbits dun goutteur un autre. Sur chaque porte rampe, mesurer sur au moins quatre (4) rampes, le dbit Choisir : La premire et la dernire rampe, celles qui se trouvent au tiers Sur chacune de ces rampes, le premier et le dernier Classer les dbits mesurs par ordre croissant. organes de distribution. Pour contrler cette uniformit, la procdure suivante pourra tre applique au champ : dau moins quatre (4) organes de distribution par rampe.
et aux deux tiers de la longueur de la porte rampe. distributeur, ceux qui se trouvent au tiers et aux deux tiers de la longueur de rampe.
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Calculer :
La moyenne de lensemble de dbits mesurs : q=somme de 16 mesures de dbit /16 La moyenne des quatre mesures de dbits les plus faibles qmin Le coefficient duniformit CU= (qmin*100)/4
=somme de 4 valeurs de dbits les plus faibles /4 Dcider des actions entreprendre au plan curatif :
Figure10 : Localisation des points de mesure des dbits sur linstallation dirrigation localise.
Si CU est suprieur 90, il ny a pas lieu intervenir sur le rseau. Si CU est compris entre 90 et 70, rseau nettoyer. Si CU est infrieur 70, rechercher les causes de colmatage et traiter les distributeurs part avec des solutions plus concentres.
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III-4.3. Le choix du type de distributeur (goutteur) : En irrigation localise, le choix du type de goutteur est important. Il conditionne luniformit de la rpartition de leau sur la parcelle, le niveau de filtration de leau, le type de maintenance assurer, la prennit des quipements. Il dterminera la conception du projet. Le choix du type de goutteur doit tenir compte : Des caractristiques du sol. De la nature des cultures. De la qualit de leau. De la configuration des parcelles. Du cot de linstallation. Les caractristiques du sol doivent tre considres en premier lieu pour le choix du type de goutteur. Il faut se rappeler que le sol doit transmettre leau aux racines par diffusion verticale et latrale. Celle-ci joue un rle dautant plus important que le mode dapport est localis. Sur des sols de permabilit moyenne, qui assurent une bonne diffusion latrale, des goutteurs de 2 ou 4 l/h conviennent et conduisent des investissements moindres que les diffuseurs plus forts dbits. Dans les sols forte permabilit, comportant des matires grossires, ainsi que dans certains sols argileux gonflants dont la dessiccation provoque la formation de grosses fentes de retrait, leau a tendance percoler en profondeur, sans diffuser latralement. Dans ce cas on choisira de prfrence des mini diffuseurs, qui arrosent une surface de 1 quelques m2. La nature des cultures intervient dans le choix des goutteurs compte tenu notamment de leur disposition et des faons culturales. On peut distinguer : Les cultures annuelles : qui ncessitent de drouler ou enrouler les rampes la mise en place de la culture et pour la rcolte. Il faut viter dutiliser des goutteurs en
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drivation qui font saillie sur les rampes. On choisira plutt des goutteurs en ligne, des goutteurs intgrs dans les rampes, ou des gaines. Les cultures prennes : telles que les arbres fruitiers, les vignes, dans lesquelles les installations sont fixes peuvent recevoir tous les types de goutteurs, si la nature du sol le permet. Les goutteurs de 4 l/h sont les plus employs. Les cultures marachres : sont les plus souvent quipes par des goutteurs de 2 l/h ou des gaines souples. Les cultures hors sol : sont irrigues par des capillaires ou des goutteurs de 2 l/h monts en drivation sur des tubes conducteurs Les grandes cultures : sont rarement irrigues par irrigation localise, du fait du cot dinstallation lev de ce mode dirrigation (densit importante des distributeurs et des rampes). La qualit de leau : est un lment essentiel dont dpendent les risques de colmatage des distributeurs. La qualit deau est dautant moins bonne quelle contient des lments susceptibles de boucher les distributeurs. Ces lments sont de nature chimique, physique ou biologique. Une analyse de leau est ncessaire pour mieux cerner les risques. Lorsque les eaux sont de qualit mdiocre ou mauvaise, on portera une attention particulire la sensibilit des distributeurs lobstruction. Si lon doit utiliser des distributeurs auto-rgulants, on choisira ceux qui sont chicane avec une longueur de cheminement la plus grande possible. La configuration des parcelles : cest--dire leur topographie, leur forme, leurs dimensions, doivent tre prises en compte pour choisir le type de goutteur. Lorsque la topographie est douce et quil est possible dimplanter des rampes de longueur limite, les diffrents types de goutteurs non auto-rgulants sont prfrables, car ils sont moins sensibles au bouchage et moins chers que les goutteurs autorgulants. Cependant, pour conserver une bonne rpartition de leau, on choisira de prfrence des goutteurs chicane, peu sensibles aux variations de pression.
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Dans le cas dune topographie accentue, dune parcelle de forme trs irrgulire ou de grandes dimensions, sur laquelle il nest pas possible de limiter la longueur des rampes, on utilisera des goutteurs auto-rgulants ou des capillaires. Il faut vrifier, aprs calcul des dbits linaires de rampes, compte tenu de la pente, que les pressions dans les rampes restent dans la plage de fonctionnement des goutteurs. Les longueurs de capillaires seront choisies en fonction des pressions et des dbits souhaits. Le cot de linstallation : doit tre considr dans sa globalit, cest--dire en tenant compte du cot des quipements et des charges annuelles qui en dcoulent, en fonction de leur dure de vie ; mais aussi du cot de main duvre ncessaire la mise en uvre de linstallation. Le cot des quipements : dpend du choix des goutteurs, du types de filtration ncessaire et du dispositif choisi pour limplantation des porte-rampes et des rampes. Pour une mme parcelle, ce cot peut varie de 20 30%. La station de filtration (filtre sable+filtre tamis) est un poste onreux qui doit samortir sur au moins 3 4 ha. La dure de vie des quipements peut aller dune seule campagne dirrigation (gaine souple jetable) 10 ou 15 ans. Le cot de la main duvre : dpend galement du choix du type de goutteur. Suivant les cas, leur mise en uvre exigera un temps de travail plus ou moins long. On peut classer par ordre croissant dexigence : Les gaines. Les goutteurs en ligne. Les goutteurs en drivation. Les capillaires. Les mini-diffuseurs. Le choix du type de goutteur le mieux adapt au problme pos sera laboutissement dun compromis raisonn entre plusieurs exigences, dabord technique quconomique.
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Par consquent, il faut que celui qui a la responsabilit de ce choix soit bien inform : Des besoins en eau satisfaire. Des exigences imposes par la nature du sol et par le type de culture. Des pratiques culturales. De la qualit de leau dirrigation. De la configuration des parcelles irriguer. Le ou les types de goutteurs les mieux adapts techniquement seront ceux qui raliseront le meilleur compromis entre leurs propres performances et les caractristiques du milieu dans lequel ils seront placs. Les critres dordre conomique ninterviendront ensuite que pour slectionner le type de goutteur le mieux plac sur le plan du rapport qualit-prix, par rapport aux objectifs de production. Recommandations ultimes : Il faut savoir que lentretien prventif reste la meilleure faon pour viter le colmatage des rseaux. Pour ce faire, il faut veiller notamment : Suivre scrupuleusement les instructions dutilisation et de maintenance Rincer systmatiquement le rseau aprs chaque fertirrigation ou chaque Purger les rampes porte-goutteurs au moins une fois par campagne (fin de Stocker correctement les rampes et toutes parties mobiles du rseau, lorsquil y a Maintenir le pH aux alentours de 6 6.5 par injection dacide nitrique lors des Former le personnel dexploitation du rseau dirrigation.
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contenues dans les manuels spcifiques (relatifs la fertilisation, la filtration,) traitement. campagne), et ventuellement une deuxime fois en dbut de campagne recommande. ncessit de transfrer le rseau dun endroit un autre. irrigations et des fertirrigations.
Nattendez
pas
que
les
goutteurs
soient
obturs
pour
suivre
ces
recommandations. Il sera dj trop tard, et le seul remde dans ce cas sera de dmonter les goutteurs et de procder soit un nettoyage vigoureux (utilisation dune solution dacide concentre) soit leur remplacement. IV- Mise en place dun systme dirrigation goutte goutte : IV-1. Introduction : La phase pratique de notre tude consiste mettre en place un rseau goutte goutte pour lirrigation dune surface utile de 1 ha de tomate. Le site demplacement est linstitut des Cultures Marachres et Industrielles de HASSI-Bounif. Pour cela ; nous nous proposons, partir de la connaissance des besoins en eau de la culture considre, et en tenant compte des diverses contraintes (disponibilit en eau, type de culture, nature du sol) de dterminer les caractristiques techniques du rseau. IV-2. Etude du milieu sol : Cette tude permet dapprcier les possibilits ou les contraintes lies lapplication de leau dirrigation. Elle fournit les donnes de base ncessaires une meilleure utilisation de leau (capacit de rtention, point de fltrissement, dose dirrigation, etc.). IV-2.1. Analyse granulomtrique du sol :
a). Structure : La structure dun sol se dfinit par larrangement ou le mode
dassemblage des particules. Qui explique en partie certaines caractristiques hydrodynamiques du sol (vitesse dinfiltration, permabilit, porosit, etc.).
b). Texture : La texture ou composition texturale donne le pourcentage des lments
prsents dans le sol (limon, sable, argile). Lanalyse granulomtrique montre un sol limoneux sableux : Limon : 49% Sable (fin+grossier) : 24% Argile : 17%
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c). Densit:
Densit apparente : Cest le rapport entre la masse du solide et le volume de lchantillon. Da = Ms/Ve
O Ms = masse du solide Ve = volume de lchantillon. Cette grandeur est variable avec la texture. Dans notre tude, pour un sol limoneux sableux, la densit apparente est en moyenne de 1.6.
Densit relle : La densit relle est en moyenne de 2.7 (pour un sol limoneux sableux).
des vides contenu dans le sol et le volume total de ce sol. La porosit est divise en deux parties : La macroporosit : cest le volume du gros pore dans lequel lair et leau circule (circulation rapide). La microporosit : cest le volume du plus petit pore dans lequel leau se stocke (circulation lente). La porosit est donne par :
p% =100
1 .6 Da = 100 1 2 .7 Dr
= 41%
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IV-2.2. Caractristiques hydrauliques du sol : A) Capacit de rtention (He) ou humidit quivalente : Cest la quantit maximale que le sol peut contenir sans quelle scoule, cest-dire dans un sol drain. Elle varie dun sol lautre et met en vidence son pouvoir de rtention de leau. Elle est dfinie par le rapport du poids de leau contenue dans un volume de sol satur au poids de sol sec contenu dans ce mme volume. Pour la dterminer, on a utilis une relation empirique tablie par Dloge et Rebours donnant capacit de rtention en fonction de la teneur en argile du sol :
He = 10 + 0.55*Ta
O Ta dsigne la teneur en argile du sol.(Rfrence P. Regamey :AssainissementIrrigation- Amnagement agricole des eaux). Comme la teneur en argile de notre sol est de 17%, on obtient une capacit de rtention de 19.35%. B) Humidit au point de fltrissement (Hf) : Lhumidit au point du fltrissement est le degr dhumidit minimale du sol en dessous de laquelle la plante ne peut extraire leau. La dtermination est assez dlicate. Ainsi pour estimer lhumidit au point de fltrissement on utilise galement la relation de Dloge et Rebours : Hf = 0.54 He soit Hf = 10.45% La capacit de rtention et lhumidit au point de fltrissement permettent dvaluer la quantit deau disponible pour une alimentation continue de la plante.
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C) Vitesse dinfiltration (K) ou conductivit hydraulique : La vitesse dinfiltration est la quantit deau qui sinfiltre pendant un certain temps dans un sol satur en eau sous une charge constante. La valeur moyenne de k est 3.10-6 cm/s pour lchantillon de sol considr par le U.S.C.S (united soil classification system). Elle est relativement basse, do la ncessit dirriguer avec prcaution, en choisissant des goutteurs de faible dbit. IV-3. Etude agronomique : Vu que le consommateur algrien cherche de plus en plus les produits agricoles sur le march durant toute lanne, mme en dehors de leur saison, et vu que lagriculteur algrien acquit un esprit commercial ; les cultures marachres prennent un lan important ces dernires annes en Algrie, avec une bonne matrise des techniques culturales, et des facteurs de production. Parmi ces produits marachers les plus rpandus, on trouve la tomate en tte de liste et cela revient la demande importante du march et le climat favorable. IV-3.1. Choix de la culture : Outre les raisons voques prcdemment, le choix de la tomate est justifi par sa forte consommation en eau, surtout sous abris plastiques (transpiration de la plante plus leve). De frquents arrosages lgers permettent une meilleure croissance que des arrosages abondants, pour une mme quantit deau fournie. Le systme dirrigation goutte goutte permet une telle pratique culturale (gestion des apports) et ralise des conomies, dautant plus importantes que la consommation en eau est leve.
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IV-3.2. Exigence de la tomate : Plante qui exige trop de chaleur pour accomplit le cycle de sa vgtation.
a).
En temprature : La temprature moyenne de dveloppement oscille entre 15 La maturation du fruit ncessite une forte amplitude thermique journalire, soit 18c la nuit et 27c le jour. Cest une plante sensible lhygromtrie, une forte humidit ainsi quun temps sec et aride sont dfavorables la libration du pollen.
En eau : Les besoins en eau sont importants durant les phases de vgtation et floraison. Les besoins globaux varient de 400 mm 600 mm selon le climat 100 140 jours) En lumire : Une luminosit insuffisante pendant la vgtation a une influence dfavorable sur le rendement et la prcocit. b). dunaires). Bonne tolrance la salinit PH de 4.5 8.2 avec un optimum entre 6.5 et 6.8. V-4. Etude climatique : Les besoins en eau dpendent en partie de lenvironnement de la plante. Linfluence du facteur climatique essentiel (rayonnement) est intgre dans le calcul de lvapotranspiration potentielle (ETP) ou plus prcisment lvapotranspiration maximale (ETM, cest dire les besoins rels de la tomate). On considre une anne de donnes de rayonnement global extrieur Rg (2005).On suppose un taux de transmission de la couverture de polythylne (PE) de lordre de 80 %. En sol : La tomate sadopte une large gamme de sols (sols argileux sables (cycle de
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A laide de la formule de De Villle : ETPs = (0.67 Rg s/L)- 0.2 o ETPs :vapotranspiration potentielle sous serre Rgs : rayonnement global solaire pntrant dans la serre en cal/cm2/jour L = 60 cal/cm2/mm dvaporation, ce terme correspond la chaleur latente de vaporisation de 0.1g deau . 0.67 et 0.20 coefficients exprimentaux de corrlation Les rsultats de calcul sont consigns dans le tableau suivant : Tableau : Calcul de lETM dcadaire pour la culture de tomate sous serre.
mois fvrier
dcades
1ere dcade 2eme dcade 3eme dcade
Etps
29.08 34.26 19.57 25.07 22.98 34.22 32.50 43.44 34.94 43.28 45.56 39.01 41.25 45.27 44.87 38
Kc
0.5 0.5 0.5 1 1 1 0.8 0.8 0.8 0.8 0.8 0.8 0.8 0.8 0.8
ETM dcadaire 14.54 17.13 9.79 25.07 22.98 34.22 26.00 34.75 27.95 34.62 36.45 31.21 33.00 36.22 35.89
Total mensuel
41.46
mars
82.28
Avril
88.70
Mai
102.28
dcade
Juin
105.11
Au vu des rsultats, les besoins en eau de la tomate en priode de pointe sont de lordre de 3.5 mm/jour.
IV-5. Etude technique : compte tenu des contraintes agronomiques et pdologiques, on choisit des goutteurs de faible dbit soit 1.5l/h, pour un sol limoneux sableux texture moyenne, la section arrose par un goutteur est de 0.28m2 , soit un rayon dhumectation de 0.3m, donc on adopte une distance inter plantes de 0.5m. pour dterminer le nombre de goutteurs dans une serre, on utilise la formule suivante :
Ng =
N rL l
L : tant la longueur de la rampe. Nr : reprsente le nombre des rampes dans une serre l : reprsente lespacement entre les goutteurs Ng = 50*7/0.5 =700 goutteurs. Comme la surface nest pas entirement humecte, on dtermine le coefficient de rduction K :
K=
S gN g S
Sg : reprsente la superficie humecte par un goutteur Ng : reprsente le nombre des goutteurs dans une serre S : reprsente la superficie de la serre K = 0.28*700/400 = 49%
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IV-5-1. Dose pratique darrosage : En irrigation goutte goutte, la dose pratique dfinie en hauteur deau quivalente est exprime en millimtre. Cest la quantit deau susceptible de subvenir aux besoins de la plante entre deux arrosages successifs. La superficie humecte, fonction du type du goutteur et de leur cartement reprsente une fraction de la surface totale. La dose darrosage est ainsi rduite dans la mme proportion et tient compte de la bande du sol humidifier. La dose pratique est donne par :(CH.Ollier et M.Poiree-1986 page 462).
2 D p = 3 H e H f H K
He : tant la capacit de rtention du sol gale 19.35% Hf : tant lhumidit au point de fltrissement gale 10.45% H = 1 mtre est la profondeur du sol explore par les racines de la tomate.(CH.Ollier et M.Poiree-page 261). K : coefficient de rduction de la surface irriguer due au fait que la surface de la serre nest pas entirement humidifie. Dp = 2/3(0.1935-0.1045)0.49 = 29mm
IV-5-2. Dose nette darrosage : La dose nette, quantit deau effectivement consomme par les plantes, nest quune fraction de la dose pratique. Elle dpendra du coefficient duniformit (Cu) et de lefficience dirrigation (Ei) qui est gale 90%. Le coefficient duniformit traduit lhomognit texturale du sol. Lorsque celui ci diminue le sol devient de plus en plus uniforme. Ainsi le coefficient duniformit proche de 1 est caractristique dun sol monodispers. Le sol considr prsente un coefficient duniformit de 85%.
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Dn = D p C u Ei
Dn = 29 * 0.85 *0.9 = 22mm
IV-5-3. La frquence darrosage : La frquence darrosage ou lespacement des arrosages est lintervalle en jours qui scoule entre deux arrosages. La frquence de retour T des arrosages sera fonction dune part des besoins quotidiens quil faut satisfaire, et dautre part de la dose nette darrosage. T = Dose nette darrosage/ besoin de pointe T = 22/3.5 = 6.28 jours IV-5-4. Dbit en tte du rseau : Dans lhypothse dune exploitation ininterrompue du rseau, le dbit serait :
10ETM S Q= Ei T
S : reprsente la surface en hectare ETM : reprsente les besoins journaliers en millimtre par jour Ei : reprsente lefficience dirrigation gale 0.9 T : reprsente la dure dirrigation en heures par jour Q = (10*3.5*1)/(0.9*24) = 1.62 m3/h
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Dans le cas dune exploitation fractionne denviron 10h/j le dbit devient : Q = 1.62*24/10 = 3.88 m3/h Le dbit dune serre est donne par : Qs = Ng * qg Ng = nombre de goutteurs dans une serre qg reprsente le dbit dun goutteur Qs = 700*1.5 =1050 l/h/serre Qs = 1.05 m3/h/serre Le nombre de serre irriguer est donc : Ns = Q/ Qs Ns = 3.88/1.05 = 3 serres Le nombre de poste irriguer est : Np = nombre total de serres/ nombre de serres irriguer Np = 24/3 =8 postes Chaque poste se rpartit en trois serres Dure dirrigation effective dun poste : Les besoins en eau dune serre en priode de pointe sont : B = 3.5/24 = 1.45m3/jour/serre Puisque un poste est rparti en trois serres donc on aura : B = 1.45*3= 4.35 m3/jour/poste On calcul le dbit dun poste en connaissant le dbit dune serre Qp=1.05*3 = 3.15 m3/heure La dure dirrigation dun poste est T =B/Qp = 4.35/3.15 = 1.38 heure/jour /poste
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Dt = 1.38*8 = 11 heures/jour . IV-6. Calcul du rseau : Consiste considrer les caractristiques physiques des conduites (principales, porte rampe, rampes) et des goutteurs en valuant les pertes de charges dans lensemble du rseau ainsi que la hauteur gomtrique et ce afin de choisir un systme de pompage adquat (puissance de la pompe) pour une alimentation satisfaisante du rseau. Les donnes de calcul sont soit ralistes soit fictives, les donnes ralistes concernent les caractristiques des conduites en PVC habituellement disponibles sur le march. La perte de charge est donne par la loi de Darcy
H = t L.v D.2g
2
avec V =. d
4Q
2
et
R =V.d
e
t = coefficient de perte de charge par frottement L = longueur D = diamtre intrieur V = vitesse moyenne de leau dans la conduite g= acclration de la pesanteur =1.15 .10-6 m2.s-1
= 0.3164 R
t 4 e
IV-6-1. Conduite principale : = 90mm/110m L = 140m Q = 1.2 l/s V = 0.19m/s Re = 14869 t = 0.0286
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H conduite principale = 0.085m*0.37 (coefficient de rduction) = 0.0306m IV-6-2. Conduite secondaire : L = 5m Q =1L/s = 32mm V = 1.24m/s t = 0.0232 Re = 34505.3 H conduite secondaire = 0.284*0.37 = 0.105m Pour les 24 serres : 0.105*24 = 2.52 m IV-6-3. Porte rampes : L = 7m = 32mm Q = 1.5l/s
V= 4Q .d 2 =1.86m/s
Re = 51756 t = 0.0209 H porte rampes = 0.8m * 0.37 = 0.296 Pour 24 serres : H porte rampes = 0.296*24 =7.1 m IV-6-4. Rampes :
H =10.29 LQ
2 2 5.23
KD
K = coef du rugosit = 150 pour les tuyaux en PVC L = 49 m Q = 1.39/heures*100 goutteurs =139 L/heure Diamtre = 16mm H rampes = 0.13m* 0.37 = 0.048
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Pour une serre H rampes = 0.048*7 = 0.336m Pour les 24 serres = 0.336*24 = 8.06m Perte de charge totale dans le rseau Ht =0.0306+2.52+7.1+8.06 =17.71 m En estimant 10%les charges singulires Ht = 17.71m+1.77m = 19.5 m pertes de charge totale
IV-7. Caractristiques de la station de pompage : IV-7-1. Capacit de pompage : Cest la combinaison du dbit et de la pression ncessaire une groupe de pompage pour alimenter de faon satisfaisante le rseau dirrigation. La premire tape pour calculer cette capacit est de considrer le dbit valu dans la premire partie de ltude. La deuxime tape consiste dterminer la hauteur manomtrique totale laquelle ce dbit doit tre port. Cette hauteur comprend : La pression de service P La perte de charge due aux frottements dans lensemble du rseau Les pertes de charges singulires dues aux accessoires (raccords) estimes en La hauteur gomtrique HG qui est la diffrence de niveau entre la ressource
moyenne entre 10% et 15% des pertes charges. en eau et le terrain. IV-7-2. Choix de la pompe : La source deau partir de laquelle seffectue lirrigation est un puit de 100 m de profondeur que lon se propose dquiper dune moto-pompe immerge. La motopompe devra assurer un dbit de 1.2 l/s soit 4.32m3.
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IV-7-3. Calcul de la hauteur manomtrique totale : Pour valuer la puissance de la pompe, on dtermine la hauteur manomtrique total (HMT) laquelle doit tre port le dbit Q = 1.2l/s Calcul prcdemment. Pour dterminer la HMT, on doit connatre : Pression de service La perte de charge due aux frottements dans lensemble du rseau La hauteur gomtrique HG : dnivellation entre la source deau et le terrain
irriguer. La hauteur gomtrique HG comprend la hauteur daspiration HGA et la hauteur de refoulement HGR. 95)=105m HG = 105 m Q = 0.066 m Dbit =1.2 l/s Perte de charge dans la conduite de refoulement lintrieur du puit de diamtre 66/76mm. Pour calculer la perte de charge, on applique la mthode de Colebrook : E : rugosit gale 0.15 E/D = 0.15/66 =0.0023 : Rugosit relative v : viscosit cinmatique gale 1.15*10-6 (eau 15) V =Q/S =(4Q)/(3.14*D2)=(4*0.012)/[3.14*(0.066)2]= 0.35m/s Re = (0.35*0.066)/(1015*10-6) = 20085.9
.3164 = 4 020086.9 =0.0265m
t
parcelle irriguer est la cte 95m, la hauteur gomtrique totale est : 100+(100-
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H 1= t
1
LV = 0.0265*100*(0.35)2/(0.066*2*9.8) D2g
H =0.25m
Calcul de la perte de charge dans la conduite de refoulement la station en tte de longueur L = 200m et de diamtre D = 80/90 mm. V = 4*Q/(3.14*D2) = 0.012*4/[3.14*(0.080)2] = 0.238 m/s V = 0.238 m/s
R =V D = 0.238*0.08/1.15*10-6 v
e
On dtermine le nombre de Reynolds : Re = 16556 V reprsente la viscosit cinmatique de leau On dtermine le coefficient de perte de charge :
H2=0.197m Do la perte de charge totale est : DH = H1+H2 = 0.25+0.197 = 0.44m DH = 0.44m En tenant compte des pertes de charges dues aux accessoires, la perte de charge totale devient : DH = DH+15%*DH = 0.44+0.15*0.44 = 0.506m La hauteur manomtrique totale devient donc : HMT = HT+HG+P =19.5+105+0.506+10 = 135m
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Q : Cest le dbit de la pompe gale 1.2l/s soit 12.10-4 m3/s HMT : Hauteur manomtrique totale gale 135m g : Acclration de la pesanteur gale 9.8m/s2 R : Rendement de la pompe gale 60% P = 12.10-4*117.4*9.8/0.60 P =2.649 Kw 1Ch = 0.736 Kw p =3.6 Ch. Ainsi, une alimentation en eau satisfaisante du rseau ncessite une pompe de puissance P = 3.6 Ch. Comme les diffrents postes irriguer sont similaires (mmes pressions), il est recommand lusage dune pompe centrifuge vitesse constante.
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Conclusion :
Les faibles potentialits hydriques et par suite la raret de leau font que lirrigation goutte goutte est pratiquement le meilleur moyen dconomie et de valorisation de leau destine lirrigation. Cependant, cette conomie deau nest ralisable qu la condition pralable dune bonne matrise des paramtres de lirrigation. Cest, entre autres, lun des objectifs assigns notre tude. En effet, cette matrise passe par loptimisation des paramtres du rseau. Une fois le rseau optimis, sa mise en service ncessite : La formation du personnel dexploitation Un entretien permanent. La surveillance de la qualit de leau. Lobservation de faon continue de ltat des infrastructures et du matriel. La planification des oprations sur le rseau (nettoyage des filtres, dbouchage des goutteurs, etc.). Dans ces conditions dexploitation, ce systme dirrigation permet une amlioration des rendements, une disponibilit permanente des produits, une extension des surfaces irriguer et une conomie substantielle des ressources hydriques mobilisables.
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