Lafarge - Guide Ciment Et Chaux
Lafarge - Guide Ciment Et Chaux
Lafarge - Guide Ciment Et Chaux
Sommaire
04 I Les essentiels
04 LA CONSTRUCTION DURABLE 06 LES MATRIAUX 14 LE CHANTIER : SCURIT ET CONSEILS DE MISE EN UVRE 18 LE CONDITIONNEMENT
20 I Les produits
22 26 34 36 LES CIMENTS TECHNOLOGIQUES LES CIMENTS SPCIALISTES LE CIMENT BASIQUE LES CHAUX
42 I Les applications
44 LES APPLICATIONS BTON 62 LES APPLICATIONS MORTIER
76
Bon savoir
76 LE GLOSSAIRE 78 TABLEAUX DES QUIVALENCES MATRIAUX/SURFACE 79 LAFARGE LCOUTE DES PROFESSIONNELS DU BTIMENT
LA CONSTRUCTION DURABLE
Enduit Tradifarge Chaux hydraulique naturelle contenant du ciment, ce qui amliore la rsistance du mortier (cf p. 36).
Lafarge est membre actif du collectif Isolons la terre contre le CO2. www.isolonslaterre.org Ce collectif est membre fondateur de lassociation www.efnergie.org lorigine du label Maison Basse Consommation Efnergie.
Joints en Sensium Mortier Onctueux et souple, ce ciment est deux fois plus rsistant quun ciment maonner (cf p. 24).
Panneau isolant pour plancher chauffant Unimat Sol Ultra 81 mm R = 2,6 m2.K/W
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4 I LAFARGE CIMENTS
Rampants Plafond Prgymtal (plaque de pltre Synia Dco). Tuiles bton Laine minrale 20 ou 25 cm R = 6,25 m2.K/W
Solution plancher intermdiaire Dalle de compression ralise avec Sensium Bton et combin aux entrevous en polystyrne Unimat Coffraplume (cf p. 22).
Pont thermique = 0,10 W/m.K Plancher PSE Duo Entrevous Unimat et isolant sous chape Unimat sol ultra.
Dalle denrobage Sensium Bton Fluide, facile et rapide mettre en place (cf p. 22).
LES MATRIAUX
e ciment est un liant hydraulique issu de la cuisson dun mlange dos de calcaire et dargile, matires premires naturelles. Le produit de la cuisson 1 500 C, le clinker, donne, une fois broy nement en prsence de gypse, une poudre grise qui fait prise dans leau : le ciment. Mlang avec de leau, ce dernier durcit et permet dagglomrer entre eux du sable ou des granulats pour former du mortier ou des btons, vritables roches reconstitues donnant des performances ingales associs lacier.
Les caractristiques
Un ciment se caractrise par : sa vitesse de dbut de prise. Cest la dure entre le gchage (hydratation du ciment) et laffermissement du mlange. On dit alors qu il fait sa prise ou quil tire ; 6 I LAFARGE CIMENTS
son durcissement. Il correspond lacquisition progressive de la rsistance la compression du fait de lavancement de lhydratation. Cette rsistance est exprime en mgapascals (MPa). La rsistance 28 jours dnit la classe de rsistance des ciments. La mesure intermdiaire de rsistance 2 ou 7 jours est indique par les lettres N (normal), R (rapide) et L (lent) ; son retrait. Celui-ci est gnralement infrieur 0,8 mm/m survenant lors du durcissement du ciment (en pte pure, mortier ou bton). Il peut tre li au schage cest--dire lvaporation prmature et au phnomne de durcissement lui-mme ; ses ajouts de constituants principaux. Fillers calcaires, laitiers de hauts-fourneaux, cendres de centrales thermiques et pouzzolanes permettent doptimiser les qualits du mlange.
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> En 1996, lancement du premier ciment maonner Multibat, suivi en 1998 par Durabat, ciment au laitier. > En 2000, dmarrage de la commercialisation du Ductal par Lafarge Ciments en France > En 2007, Lafarge lance une gamme de ciments sans poussire : Sensium.
liss pour le hourdage de maonneries courantes ou le scellement de tuiles, les enduits et le scellement de carrelage. tant peu rsistants et peu ractifs, ils ont lavantage de limiter les retraits et les eforescences. En revanche, il est interdit de raliser des btons avec des ciments maonner.
LES MATRIAUX
tilise depuis lAntiquit par la plupart des peuples mditerranens, la chaux est obtenue par calcination de la pierre naturelle, en loccurrence du calcaire. Aujourdhui, elle revient en force non seulement dans le cadre de la sauvegarde du patrimoine bti, mais galement en raison dun regain dintrt pour les enduits dcoratifs intrieurs. En effet, sa faible rsistance lui confre toute la souplesse ncessaire pour suivre les mouvements du bti sans risque de ssures, tandis que sa permabilit la vapeur favorise la rgulation hygromtrique.
la manire de faire prise et/ou durcissement. Fabriques base de calcaire pur, les chaux ariennes font prise et durcissent par captation au contact du gaz carbonique (CO 2) contenu dans lair. Cette prise trs longue limite le retrait et dveloppe une faible rsistance long terme. Fabriques base de calcaire siliceux, les chaux hydrauliques naturelles commencent leur prise au contact de leau de gchage et nissent de durcir, progressivement, au contact de lair. Elles prsentent ainsi une meilleure ractivit initiale avec une rsistance qui augmente continuellement avec le temps du fait de la prsence de silicate. Les chaux hydrauliques enfin sont des chaux recomposes avec diffrents liants. Elles suivent un processus de prise et de durcissement analogue celui des chaux hydrauliques naturelles, mais dans des proportions diffrentes lies aux pourcentages des liants qui les composent.
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Le vocabulaire
> La chaux vive est la pierre calcine en sortie de four. > La chaux grasse est un
synonyme de chaux arienne.
> La eur de chaux : aprs calcination, la chaux vive est teinte leau. Cette opration rduit naturellement la pierre en une poudre appele fleur de chaux .
1
Cuisson
4
Chaux vive Ca O + silicate
Prise
Mortier frais
2
Extinction Gchage
Eau d'extinction H 2O
Hydrate de chaux + silicate de chaux Ca (OH)2 + C2S
3
CO2 de l'air
De son extraction son application, la chaux retrouve sa formulation initiale en passant par 4 tapes diffrentes.
LES MATRIAUX
La fabrication du ciment
1
Prparation de la matire premire
Les principaux constituants (80 % de calcaire et 20 % dargile) sont des roches naturelles extraites de la carrire par abattage. Elles sont ensuite transportes vers le concasseur. La nature et la composition de ces roches varient selon les carrires, ce qui inue sur la couleur des ciments.
Carrire
Le concassage
Le concasseur rduit la granulomtrie de ces roches en fragments de faibles dimensions (25 40 mm). Elles sont achemines vers lusine par un tapis roulant dans le hall de pr-homognisation.
Extraction de la matire
1
Concasseur
La pr-homognisation
Pour obtenir une matire premire dose idalement, on ralise un mlange prcis et rigoureux. Les matriaux sont disposs en couches successives, horizontalement, puis repris perpendiculairement, ce qui garantit une composition constante.
2 3
Broyeur
Prchauffage
La cuisson
Aprs prchauffage, le cru est introduit dans un four rotatif. Une amme atteignant la temprature de 2 000 C porte ainsi la matire 1 500 C environ, avant quelle ne soit brusquement refroidie dans le refroidisseur. Cest le clinker.
5
Four rotatif Refroidisseur Stockage du clinker
Le broyage du ciment
Les granules de clinker, dont la taille varie de 5 40 mm de diamtre, sont nement broys avec addition de gypse (3 5 %) pour rguler la prise. On obtient ainsi le ciment Portland . Il est possible dajouter dautres constituants et de crer ainsi diffrents types de ciments.
Pniche
Ajouts
6
Broyeur Silos de stockage Camion Wagon
Le conditionnement
Aprs sa fabrication, le ciment est achemin, par voies pneumatiques ou mcaniques, vers des silos de stockage dont la capacit est de plusieurs milliers de tonnes. Avant de quitter lusine, il est conditionn en sacs, ou en vrac.
ENGAGEMENT QUALIT
Lassurance qualit est un objectif stratgique pour Lafarge. Elle se caractrise par une organisation adapte, une matrise des procds et des contrles permanents, raliss en usine, toutes les tapes de production (laboratoires robotiss, analyseurs en continu, etc.) et par une certification produits assure par lAFNOR. Tous ces contrles garantissent donc la qualit rgulire des ciments.
Le transport
Des postes de chargement assurent la livraison par camion-citerne, train ou pniche.
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10 I LAFARGE CIMENTS
et de la chaux de construction
1
La calcination
La cuisson seffectue en gnral dans des fours verticaux marche continue, dans lesquels sont introduits dans la partie suprieure, par couches successives, la pierre calcaire et le combustible. La matire descend lentement, en traversant dabord une zone de prchauffage, provoquant lvaporation de leau libre et la dshydratation (vers 200 C). Elle traverse ensuite une zone de calcination o elle est dcarbonate ( partir de 900 C). La formation des silicates et aluminates de calcium se situe une temprature variant entre 1 000 C et 1 200 C selon la qualit de chaux recherche.
Prchauffage
Calcination
Lextinction
La chaux recueillie la sortie du four passe alors par une extinction contrle o, sous laction de leau, la pierre se pulvrise et la chaux vive est teinte compltement, tout en respectant la prsence des silicates et aluminates qui lui donnent naturellement son caractre hydraulique.
Refroidissement de la chaux
Air frais
4
Hydrateur rotatif Extinction
Le broyage de la chaux
Le matriau obtenu est gnralement broy, avec ou sans addition dautres constituants.
Chaux hydrate
Broyage
Le conditionnement
Aprs sa fabrication, la chaux est stocke puis conditionne en sacs.
6
Ensachage Palettisation Expdition
Le transport
Des postes de chargement assurent enn la livraison auprs des points de distribution.
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LES MATRIAUX
Normes et marquages
La norme bton NF EN 206-1
La norme NF EN 206-1 sapplique tous les btons de structure, quils soient formuls en centrale ou raliss sur chantier. La composition ainsi que les constituants utiliser relvent de la responsabilit de lentreprise en tant que client-prescripteur. Cette dmarche se fonde soit sur une tude pralable, soit sur des classes de dosage en ciment dnies par le DTU 21 4.5.3. Dans ce dernier cas, seul le dosage en ciment est indiqu, assorti dune valeur limite de rsistance pour les chantiers de catgorie A (maison individuelle ou btiment assimil). Les classes dexposition La responsabilit du choix de la classe dexposition incombe au client-prescripteur. Les classes courantes Aucun risque de corrosion ou dattaque X0 : Bton non arm ne subissant aucune agression Corrosion des armatures induite par carbonatation XC1 : Sec (faible humidit de lair ambiant) XC2 : (en France, cas assimil XC1) Humide, rarement sec (un grand nombre de fondations) XC3 : (en France, cas assimil XF1) Humidit modre (humidit de lair ambiant moyenne ou leve) XC4 : (en France, cas assimil XF1) Alternance dhumidit et de schage (contact intermittent, avec leau) Attaques de btons non protgs soumis des cycles gel/dgel XF1 : Zone de gel faible ou modr XF2 : Zone de gel faible ou modr + sels de dverglaage XF3 : Zone de gel svre XF4 : Zone de gel svre + sels de dverglaage Les classes particulires Corrosion des armatures induite par les chlorures ayant une origine autre que marine XD1 : Humidit modre XD2 : Humide, rarement sec XD3 : Alternance dhumidit et de schage Corrosion des armatures induite par les chlorures prsents dans leau de mer XS1 : Expos lair vhiculant du sel marin, mais pas en contact avec leau de mer XS2 : Immerg en permanence XS3 : Zone de marnage, zone soumise des projections ou des embruns Attaques chimiques des btons XA1 : Environnement faible agressivit chimique XA2 : Environnement agressivit chimique modre XA3 : Environnement forte agressivit chimique
Les classes daffaissement (mesures en mm au cne dAbrams) S1 (10-40) S2 (50-90) S3 (100-150) S4 (160-210) S5 (>220)
Corrosion induite par carbonatation XC1 0,65 C 20/25 XC2 0,65 C 20/25 260 XC3 0,60 C 25/30 280 XC4 0,60 C 25/30 280
Corrosion induite par leau de mer XS1 0,55 C 30/37 330 XS2 0,55 C 30/37 330 Durabat XS3 0,50 C 35/45 350
150
260
Le Classic
12 I LAFARGE CIMENTS
> NF P 197-4 :
ciments de hautsfourneaux faible rsistance court terme
> NF P 15-317 :
ciments pour travaux la mer (PM)
> NF P 15-318 :
ciments teneur en sulfures limite pour bton prcontraint (CP)
> XP P 15-319 :
ciments pour travaux en eaux haute teneur en sulfates (ES)
> NF EN 413 :
ciments maonner
CEM II
Classes de composition Quantit de constituants autre que le clinker (Voir tableau ci-dessus)
A LL
32,5
R CE
CP2 NF
Caractristiques complmentaires PM : ciment pour travaux la mer ES : ciment pour travaux en eaux haute teneur en sulfates CP : ciment teneur en sulfures limite pour bton prcontraint
Les 3 classes de rsistance Indication de la rsistance minimale courante obtenue 28 jours, exprime en MPa (32,5 ; 42,5 et 52,5)
Corrosion induite par les chlorures autres que leau de mer XD1 0,60 C 25/30 280 XD2 0,55 C 30/37 330 XD3 0,50 C 35/45 350 Durabat XF1 0,60 C 25/30 280
Attaques gel/dgel XF2 0,55 C 25/30 300 Le Classic XF3 0,55 C 30/37 315 XF4 0,45 C 30/37 340
Le Classic
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LE CHANTIER
Les lunettes
Les lunettes de scurit protgent les yeux des risques de projection.
Les genouillres
Souples et efcaces, les genouillres sont indispensables pour tout travail au sol comme la pose de carrelage.
Les gants
Le ciment peut provoquer des irritations lorsquil est mlang leau et mis au contact de la peau. Lors de la manipulation du ciment, le port de gants de protection est recommand. Partenaire de Lafarge dans son action, Delta Plus, fabricant dEPI et de gants, propose aux professionnels toute une gamme de gants qui rpondent au label Recommand par les maons .
RECOMMANDATIONS
Les chaussures
Les chaussures de scurit sont obligatoires sur les chantiers.
Les ches de donnes de scurit sont disponibles sur demande auprs de votre contact commercial ou sur www.lafarge-ciments.fr.
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14 I LAFARGE CIMENTS
La visibilit
Chasuble et triangle de signalisation obligatoires dans lhabitacle compter du 1er juillet 2008.
Les surcharges
Il est impratif de respecter lindication de charge utile correspondante au vhicule.
Lextincteur
quiper le vhicule dun extincteur pour se prmunir contre les incendies lectriques.
PRCAUTIONS DE CHARGEMENT
Il est impratif de prendre toutes les prcautions ncessaires pour que le chargement ne reprsente pas un risque de danger pour le conducteur et pour les autres. Voici quelques conseils de scurit : calculer le poids des matriels, outils et matriaux transports ; couvrir les matriaux transports pour viter leur dispersion avec des bches ou des lets de maintien ; vrier la fermeture des ridelles et des portes arrire.
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LE CHANTIER
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1) a une temprature de 5 C, le temps de prise est de lordre de 10 h, il est de 2 h 30 lorsquil fait 20 C. 2) b Un ciment de classe CEM I, II ou 52,5 N est particulirement adapt car sa chaleur dhydratation est leve. 3) a Pour la ralisation dun bton sur chantier, il est prconis dutiliser un ciment ractif du type CEM I ou CEM II 52,5 an dacclrer la prise et le durcissement. 4) b Le matin vers 10 heures de faon proter du rchauffement de la journe. Attention, le bton doit prsenter une rsistance la compression dau moins 5 MPa avant que ne survienne la priode de gel. 5) a Il est indispensable davoir atteint 8 MPa avant de dcoffrer. 5 MPa, il y a trop de risques et de nombreuses dispositions prendre, mme pour les voiles. 6) a Il est cependant possible de couler un bton sous gel modr condition de prendre certaines prcautions. (Voir rponse 9.) 7) a Contrairement au bois, le mtal protge moins le bton contre un refroidissement. 8) b Utiliser une huile qui ne ge pas sans oublier de consulter la che technique. 9) b Recouvrir le bton dune bche isolante, de paillasse ou de plaques de polystyrne permet de limiter les pertes de chaleur et deau par vaporation. 10) b Cest impratif, en particulier sil gle.
16 I LAFARGE CIMENTS
et des mortiers
Lapplication
Par temps chaud Llvation de la temprature ambiante, combine celle du mortier ou du bton et ajoute la chaleur dgage lors de lhydratation du ciment, peut conduire une vaporation intense provoquant des chutes de rsistance et de la ssuration. Les prcautions prendre sont : employer un adjuvant retardateur de prise ; limiter la temprature du bton ou du mortier frais ; choisir de prfrence un ciment 32,5 ou faible rsistance initiale ; refroidir leau de gchage ; curer le bton ou le mortier frais pour le protger de la dessiccation ; excuter les coulages en n de journe ; bien humidier les matriaux et/ou supports. Par temps froid La prise peut tre retarde, ce qui ralentit lvolution des ractions dhydratation et, lorsque la temprature baisse en dessous de 0 C, peut entraner le gel du bton ou du mortier. Les prcautions prendre sont : choisir un ciment 52,5 de prfrence un 32,5 ; doser leau aussi faiblement que possible ; chauffer le bton ou le mortier (chauffage de leau ou des granulats) ; employer un adjuvant acclrateur de prise ; protger la surface des ouvrages aprs ralisation ; excuter les coulages en n de matine ; veiller aux geles nocturnes ; diffrer le dcoffrage pour viter tout arrachement du parement.
5 Une augmentation de 10 C pour les granulats entrane une hausse de temprature du bton de : a) 3 C b) 7 C 6 Dans les cas extrmes, il est possible de remplacer une partie de leau de gchage par de la glace pile. a) Vrai b) Faux 7 Une vaporation trop rapide de leau du bton peut entraner des ssures quelques heures peine aprs le dcoffrage. a) Vrai b) Faux 8 Un btonnage par temps chaud ncessite dutiliser des produits spciques. a) Vrai b) Faux 9 Peut-on ajouter de leau dans le bton aprs sa confection ? a) Vrai b) Faux 10 Est-il possible dassocier un adjuvant rducteur deau et un retardateur de prise ? a) Vrai b) Faux 11 Avec un retardateur de prise, peut-on sabstenir dappliquer un produit de cure ? a) Vrai b) Faux 12 Avec un adjuvant rducteur deau et un retardateur de prise : a) Peut-on btonner nimporte quelle heure de la journe ? b) Peut-on tout de mme privilgier les heures les plus fraches ? 13 Il peut tre utile de rafrachir les coffrages en les arrosant. a) Vrai b) Faux
1) b Ds que la temprature atteint 25 C, il est indispensable de prendre des prcautions toutes les tapes du btonnage. 2) b 3) b 4) b 5) b 6) Vrai. La glace pile ne devra pas excder 50 % du volume deau. 7) a Laugmentation de la temprature a de nombreuses consquences sur le bton : vaporation plus importante de leau de gchage, perte de maniabilit, acclration de la prise et du durcissement, ce qui peut entraner la ssuration de louvrage. 8) a Utiliser des ciments faible chaleur dhydratation comme Le Classic. 9) b Cest interdit par la norme NF EN 206-1. Lajout deau risque daltrer la qualit du bton. 10) a 11) b Les produits de cure sont indispensables par temps chaud. Ils forment un lm tanche la surface du matriau qui empche lvaporation de leau. 12) b De mme, les sacs de ciment et la btonnire doivent tre stocks lombre. 13) a La veille de la mise en uvre, on peut rafrachir les supports par un arrosage abondant et les humidier de nouveau juste avant le coulage.
Rponses :
La cure
La cure du bton est la protection apporte pour viter lvaporation de leau quil contient, laquelle est indispensable lhydratation du ciment. Elle est particulirement ncessaire lorsque les conditions atmosphriques sont dfavorables : vent, soleil, hygromtrie faible, etc. Les cures possibles sont le bchage, larrosage ou la pulvrisation dun produit.
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LE CONDITIONNEMENT
**
Dosages
Code barre
CONSEILS DE STOCKAGE
> Pour une bonne conservation, les sacs doivent tre stocks dans les conditions suivantes : sacs ferms, sans contact avec le sol, dans un endroit frais et sec, protg des courants dair.
* Vri selon la norme NF EN 196-10 pour le respect des dispositions de la directive 2003/53/CE. Le ciment contient un agent rducteur de chrome VI soluble, actif au moins jusqu la date (B) inscrite sur la tranche. ** Centre de relation clients mis la disposition des professionnels du Btiment pour toutes informations techniques concernant les matriaux Lafarge.
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18 I LAFARGE CIMENTS
* Les dimensions des palettes peuvent varier en fonction des usines de fabrication.
CARACTRISTIQUES DTAILLES
Poids du sac (kg) Le Classic Sensium Bton Multibat CIMENT Durabat Durabat X-Trem Superblanc Sensium Mortier Le Classic
JE PRENDS
SCURIT
Pour viter les chutes : empilez vos palettes de sacs de ciment sur un maximum de 3 hauteurs.
UR NOTRE C
URIT SC
35 kg
1,47 t
42 sacs
30 kg 25 kg 35 kg 35 kg
** Sur demande et dans certaines usines : possibilit de palette de poids plus rduit pour ajustement de chargement (uniquement sur Le Classic 35 kg).
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LES PRODUITS
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20 I LAFARGE CIMENTS
LES CIMENTS TECHNOLOGIQUES SENSIUM BTON SENSIUM MORTIER LES CIMENTS SPCIALISTES SUPERBLANC DURABAT DURABAT X-TREM MULTIBAT LE CIMENT BASIQUE LE CLASSIC LES CHAUX TRADIFARGE CHAUX BLANCHE CRUALYS 36 38 40 34 26 28 30 32 22 24
Les produits
LAFARGE CIMENTS I PAGE
21
Atouts
Plus uide : Sensium Bton contient dj un adjuvant plastiant. Plus facile taler, il peut se rgler par un seul homme, dbout, laide dune barre dbulleuse. Plus conomique, il permet de gagner jusqu 30 % de temps au moment de lexcution. Plus qualitative, la nition des dalles et des parements est parfaite. Plus performant : Sensium Bton offre plus de rsistance quun ciment courant. Rduction de la ssuration. Diminution de la quantit deau utilise (jusqu 20 % en moins). Plus propre : Sensium Bton est un ciment sans poussire. Plus de confort. Moins de nettoyage sur le chantier. Nettoyage des outils plus rapide et facile.
Applications
Ouvrages verticaux : murs banchs ; murs de soutnement ; murs en blocs bancher ; poteaux ; piscines. Ouvrages horizontaux : dallages ; planchers ; planchers chauffants. Petits ouvrages : chanages ; linteaux ; escaliers.
CARACTRISTIQUES
MPa 70 60 50 40 30 20 10 2j 28 j Jours
Le Classic gris (63 < L* < 71) 2 h 30 < dP < 3 h 10 16 MPa 40 MPa Nant Environ 1 Non
_ gris (L ~ 68)
3 h 00 22 MPa 48 MPa Fluidiant Environ 1 Oui
Dbut de prise Rsistance mini 2 jours Rsistance mini 28 jours Additifs Densit Sans poussire
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22 I LAFARGE CIMENTS
SENSIUM BTON Plancher chauffant dune villa dans les Alpes-Maritimes (06).
Dosage quivalent
Dosages
Dallage
kg de ciment/m3 de granulats
Sensium Bton
Sable
0/5 mm
Gravillons
5/20 mm
Eau
Volume
400 kg/m3 1
350 kg/m3 1
100 l environ
Dosages donns titre indicatif et pouvant varier suivant les matriaux rgionaux et le taux dhygromtrie des granulats.
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Atouts
Plus Plus Plus Plus souple et plus collant : Sensium Mortier contient un entraneur dair. facile maonner, il permet denchaner les phases de travail plus rapidement. de confort au travail, il diminue les gestes inutiles comme le remalaxage. conomique, il limite, par sa texture collante, la perte de matire.
Plus performant : Sensium Mortier offre plus de ractivit quun ciment courant. Plus nerveux, il tire plus vite et offre une meilleure stabilit des murs en cours de montage. Grce un dosage optimis 300 kg/m3 au lieu de 350 kg/m3 pour btir, il permet de rduire la consommation de ciment. Plus propre : Sensium Mortier est un ciment sans poussire. Plus de confort. Moins de nettoyage sur le chantier. Nettoyage des outils plus rapide et facile.
Applications
Maonnerie : murs de blocs bton ; murs de briques ; murs de pierres. Chapes : chapes nies ; chapes brutes. Chapes de carrelage : toutes sollicitations. N.B. : voir la disponibilit de Sensium Mortier sur le site www.ciments-sensium.fr. Enduits : enduit de cuvelage ; enduit de piscines ; enduit de faades.
CARACTRISTIQUES
MPa 70 60 50 40 30 20 10 2j 28 j Jours
Le Classic gris (63 < L* < 71) 2 h 30 < dP < 3 h 10 16 MPa 40 MPa Nant Environ 1 Non
Dbut de prise Rsistance minimale 2 jours Rsistance minimale 28 jours Additifs Densit Sans poussire
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24 I LAFARGE CIMENTS
Dosages
Maonnerie des murs Chape carrelage Chape de nition
Dosage quivalent
kg de ciment/m3 de sable
Sensium Mortier
Sable
0/5 mm
Eau
10
12 l environ
13
10 l environ
10
12 l environ
Enduit
8,5
15 l environ
Dosages donns titre indicatif et pouvant varier suivant les matriaux rgionaux et le taux dhygromtrie des granulats.
25
Atouts
Un choix de ciments blancs : Superblanc est adapt tous les types douvrages esthtiques. Superblanc 32,5 en 25 kg et 35 kg pour tous les ouvrages traditionnels. Superblanc 42,5 PM en 35 kg pour tous les ouvrages en bord de mer. Il est le seul ciment blanc du march prsenter cette caractristique. Une blancheur parfaite : Superblanc garantit une blancheur constante qui offre un large choix de possibilits architectoniques. Peut sutiliser seul pour faire ressortir la couleur naturelle des granulats employs. Se marie parfaitement avec des colorants pour raliser des btons et mortiers teints. Une rsistance leve : Superblanc est naturellement plus rsistant que Le Classic.
Applications
Ouvrages en bton esthtiques : lments architecturaux tels quappuis de fentre, seuils de porte, piliers dentre, couronnements de murs, corniches, bandeaux, escaliers, etc. ; dcoration extrieure comme alles en bton (dsactiv, bouchard, etc.), murets, bancs Mortiers : maonnerie apparente ; jointoiement de carrelage ; chape dcorative.
CARACTRISTIQUES
Superblanc 32,5
MPa 70 60 50 40 30 20 10 2j 28 j Jours
Superblanc 42,5 PM blanc (L* > 92) 2 h 15 18 MPa 27 MPa 56 MPa Environ 1
Le Classic gris (63 < L* < 71) 2 h 30 < dP < 3 h 10 10 MPa 16 MPa 40 MPa Environ 1
Dbut de prise Rsistance mini 1 jour Rsistance mini 2 jours Rsistance mini 28 jours Densit
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26 I LAFARGE CIMENTS
Dosage quivalent
kg de ciment/m3 de granulats
Sable Superblanc
0/5 mm
Gravillons
5/20 mm
Eau
Volume
350 kg/m3
Dallage
400 kg/m3
Mortier
350 kg/m3 1
10
17 l environ Gravillons
5/20 mm
Dosage quivalent
kg de ciment/m3 de granulats
Sable Superblanc
0/5 mm
Eau
Volume
350 kg/m3
Mortier
350 kg/m3 1
11 l environ
Dosages donns titre indicatif et pouvant varier suivant les matriaux rgionaux et le taux dhygromtrie des granulats.
27
Atouts
Durabilit des ouvrages en bord de mer : lutilisation de Durabat est obligatoire pour tous les btons situs moins de 1 km des ctes. Rsiste aux eaux de mer et aux embruns marins. Limite les eforescences. Durabilit des ouvrages en milieu agricole : les ciments PM-ES sont recommands par le ministre de lcologie, du Dveloppement et de lAmnagement durables, le ministre de lAgriculture et de la Pche et le ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, (arrt du 5 septembre 2007 modiant larrt du 26 fvrier 2002 relatif aux travaux de matrise des pollutions lies aux efuents dlevage JO n 255 du 3 novembre 2007). Rsiste aux agents nettoyants et aux eaux pollues. Offre une grande rsistance aux agressions chimiques naturelles. Facilite les investissements agricoles (plan de modernisation des btiments dlevage PM BE dcembre 2004). Durabilit des btons pour fondations : Durabat est particulirement adapt pour les fondations en sols agressifs de type gypseux ou en eaux pures. Possibilit de btonner en grande masse : Durabat est un ciment dgageant une faible chaleur dhydratation permettant le coulage de pices massives.
CARACTRISTIQUES
Durabat Couleur (luminance : L*)
MPa 70
Le Classic gris (63 < L* < 71) 2 h 30 < dP < 3 h 10 10 MPa 16 MPa 40 MPa viter viter viter Correct
gris (71 < L* < 75) 3 h 10 7 MPa 17 MPa 56 MPa Recommand Recommand Recommand Pas adapt
60 50
Durabat
Le Classic
40 30 20 10 2j
Rsistance au chlorure marin Rsistance aux eaux pures Rsistance aux acides (lactique - tartrique - urique) pH > 4
28 j
Jours
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28 I LAFARGE CIMENTS
DURABAT gauche : rejointoiement de la digue de Noirmoutier (85). En haut droite : fosse lisier. En bas droite : table.
Applications
En bord de mer : fondations ; dallages, terrasses ; poteaux, poutres, linteaux et chanages ; murs de soutnement. En milieu agricole : plates-formes de stockage dengrais ; silos de fourrages verts ; travaux pour btiments agricoles ; tables, porcheries, poulaillers, bassins, fosses lisier
Autres milieux agressifs (sols gypseux, eaux pures) : fondations ; pieux ; micro-pieux
Attention : Durabat ne convient pas pour des btonnages soumis au cycle gel/dgel, sauf sil est additionn dun entraneur dair.
Dosage quivalent
Sable Durabat
0/5 mm
Gravillons
5/20 mm
Dosages
Ouvrage en bton arm
kg de ciment/m3 de granulats
Eau
Volume
400 kg/m3
Mortier
350 kg/m3 1
10
17 l environ
Dosages donns titre indicatif et pouvant varier suivant les matriaux rgionaux et le taux dhygromtrie des granulats.
29
Atouts
Ractivit : Durabat X-Trem est un ciment de classe 52,5 ; il tire donc plus vite et durcit plus rapidement. Idal pour des btonnages par temps froid, comme en montagne. Permet un dcoffrage rapide. Performance : Durabat X-Trem rsiste aux agressions mcaniques notamment au cycle du gel/dgel. Caractristique Prise Mer : Durabat X-Trem est adapt aux travaux en bord de mer ou en milieux salins. Rsiste au sel de dverglaage. Augmente la dure de vie des ouvrages.
CARACTRISTIQUES
Durabat X-Trem Couleur (luminance : L*)
MPa 70 60 50
Le Classic gris (63 < L* < 71) 2 h 30 < dP < 3 h 10 10 MPa 16 MPa 40 MPa viter viter viter Correct
gris (L* > 60) 2 h 40 18 MPa 28 MPa 62 MPa Recommand Pas adapt Recommand Recommand
Dbut de prise Durabat X-Trem Rsistance minimale 1 jour Rsistance minimale 2 jours Rsistance minimale 28 jours
40 30 20 10 2j
Le Classic
Rsistance au chlorure marin Rsistance aux eaux pures Rsistance aux acides (lactique - tartrique - urique) pH > 4
28 j
Jours
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30 I LAFARGE CIMENTS
Applications
En milieu montagneux : rparation de barrages ; infrastructures routires.
Attention : Durabat X-Trem ne convient pas pour des btonnages en eaux pures qui sont faiblement charges en minraux comme les eaux de source de montagne.
Dosage quivalent
Dosages
Ouvrage en bton arm
kg de ciment/m3 de granulats
Durabat X-Trem
Sable
0/5 mm
Gravillons
5/20 mm
Eau
Volume
400 kg/m3 1
Dosages donns titre indicatif et pouvant varier suivant les matriaux rgionaux et le taux dhygromtrie des granulats.
31
Atouts
Facilit de mise en uvre : Parfait comportement au dressage et talochage des enduits. Facilite la pose des tuiles et des ouvrages de toiture. Adapt pour le passage en machine projeter. Ne tache pas la terre cuite (carreaux et tuiles).
Excellente adhrence : Multibat est idal pour les enduits et le jointoiement en machine. Mortier adhrant tous types de supports. Bonne performance : Multibat rsiste au gel ltat durci.
Applications
Enduits : enduits manuels ; enduits mcaniques. Chapes pour pose de carrelage scelle : dans les locaux usage pdestre et sols faible sollicitation. Scellement de toiture : tuiles terre cuite ; ralisation des solins, fatages, rives et artiers ; conduits de chemine. Jointoiement de maonnerie : pierres, briques, blocs bton.
CARACTRISTIQUES
MPa 70 60 50 40 30 20 10 7j 28 j Jours Le Classic
Multibat Couleur (luminance : L*) Dbut de prise Rsistance minimale 7 jours Rsistance minimale 28 jours Multibat Clinker Calcaire Additifs gris (68 < L* < 74) 2 h 30 17 MPa 22 MPa 55 % 45 % Air entran
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32 I LAFARGE CIMENTS
Dosages
Enduit et jointoiement Montage conduit de chemine Pose dlments de toiture Scellement de carrelage
Dosage quivalent
kg de liant/m3 de sable
Multibat
Sable
0/5 mm
Eau
350 kg/m3 1 400 kg/m3 1 300 kg/m3 1 325 kg/m3 1 375 kg/m3 1
10
17 l environ
17 l environ
12
17 l environ
11
13 l environ
Maonnerie
9,5
17 l environ
Dosages donns titre indicatif et pouvant varier suivant les matriaux rgionaux et le taux dhygromtrie des granulats.
33
LE CIMENT BASIQUE
Atouts
Qualit : Le Classic est conforme la norme ciment NF EN 197-1. Rsistance : Le Classic assure la rsistance mcanique ncessaire aux ouvrages courants.
Applications
Travaux courants : murs de soutnement et enterrs ; fondations (semelles lantes, semelles isoles, radiers) ; chanages et raidisseurs de maisons ; travaux de rseaux et de voirie ; pavages ; maonnerie de mur ; chapes.
CARACTRISTIQUES
MPa 70 60 50 40 30 20 10 2j 28 j Jours
gris (63 < L* < 71) 2 h 30 < dP < 3 h 10 10 MPa 16 MPa 40 MPa environ 1
Rsistance minimale 1 jour Rsistance minimale 2 jours Rsistance minimale 28 jours Densit
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34 I LAFARGE CIMENTS
Dosage quivalent
kg de ciment/m3 de granulats
Sable Le Classic
0/5 mm
Gravillons
5/20 mm
Eau
Volume
350 kg/m3
Mortier courant
350 kg/m3 1
10
17 l environ Gravillons
5/20 mm
Dosage quivalent
kg de ciment/m3 de bton
Sable Le Classic
0/5 mm
Eau
Volume
350 kg/m3
Mortier courant
350 kg/m3 1
11 l environ
Dosages donns titre indicatif et pouvant varier suivant les matriaux rgionaux et le taux dhygromtrie des granulats.
35
LES CHAUX
Atouts
Ractivit : Tradifarge offre un dbut de prise plus court par rapport une chaux courante. Gain de temps lors de la nition des enduits (nition gratte). Rsistance : Tradifarge est une des chaux les plus rsistantes du march. Adapte pour la maonnerie en pierres ou en briques. Protection des soubassements de murs exposs aux rejaillissements de leau. Blancheur parfaite : la blancheur de Tradifarge permet au mortier de restituer la coloration naturelle des sables.
Applications
Maonnerie de murs : hourdage de briques, de blocs et de pierres ; jointoiement de pierres dures. Carrelage : chaux autorise pour le mortier de scellement des carreaux de terre cuite et de pierres naturelles. Enduits : enduits manuels ou la machine ; enduits extrieurs dcoratifs (brosss, gratts) ; enduits de soubassement (talochs ou passs lponge).
CARACTRISTIQUES
MPa
Tradifarge Couleur (luminance : L*) Dbut de prise Fin de prise blanche (L* 2 h 40 4 h 30 8 MPa 14 MPa 0,64 35 %
_ ~ 92)
Rsistance minimale 7 jours Tradifarge Rsistance minimale 28 jours Densit Taux de chaux libre
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36 I LAFARGE CIMENTS
Dosages
Montage de mur Scellement de carreaux terre cuite et de dalles en pierre Jointoiement de pierres dures
Dosage quivalent
kg de chaux/m3 de sable
Tradifarge
Sable
0/5 mm
Eau
10
17 l environ
15 l environ
10
17 l environ
10
17 l environ
Dosages donns titre indicatif et pouvant varier suivant les matriaux rgionaux et le taux dhygromtrie des granulats.
37
LES CHAUX
Atouts
Facilit de mise en uvre : Chaux Blanche offre toutes les qualits dune chaux naturelle. Excellente adhrence pour la ralisation des enduits. Bonne maniabilit pour le jointoiement. Rgularit de prise pour lenduit et la maonnerie de pierres tendres. Consolidation : Chaux Blanche est idale pour les coulis de rparation du bti ancien. Confort de vie : Chaux Blanche est saine et naturelle. Permet une bonne rgulation hygromtrique des pices vivre. Blancheur parfaite : La blancheur de Chaux Blanche permet au mortier de restituer la coloration naturelle des sables.
Applications
Enduits : enduits manuels ou la machine ; enduits extrieurs dcoratifs (brosss, gratts) ; enduits intrieurs dcoratifs (talochs, lisss). Travaux de consolidation : travaux dinjection, en particulier pour le renforcement des parties creuses des maonneries ; ralisation de coulis dadhrence ou dtanchit. Maonnerie : jointoiement de pierres ; maonnerie de murs en pierres tendres ; maonnerie en toiture (crte ou fatage, artiers et rives).
CARACTRISTIQUES
MPa
Norme NF EN 459-1 Pas de spcication > 1h 15 h Pas de spcication 3,5 R mini 10 < 0,9 9%
Fin de prise Rsistance minimale 7 jours Rsistance minimale 28 jours Chaux blanche Densit Taux de chaux libre
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38 I LAFARGE CIMENTS
Dosages
Corps denduit supports tendres
Dosage quivalent
kg de chaux/m3 de sable
Chaux blanche
Sable
0/5 mm
Eau
Volume Surface 12 m2 environ 24 m2 environ 100 l environ 100 l environ 110 l environ 10 l environ
12
17 l environ
Finition dcorative
14
17 l environ
Jointoiement de pierres tendres Maonnerie de murs en pierres tendres Pose dlments de toiture Coulis de consolidation
10
17 l environ
10
17 l environ
11
17 l environ
10 l environ
Dosages donns titre indicatif et pouvant varier suivant les matriaux rgionaux et le taux dhygromtrie des granulats.
39
LES CHAUX
Atouts
Confort de vie : Crualys laisse respirer les murs. Contribue fortement la rgulation hygromtrique des murs. Favorise lisolation thermique des pices vivre. Excellente plasticit et ouvrabilit : Crualys offre une trs bonne maniabilit. Multiplie les possibilits de nition de lenduit (liss, taloch, bross). Adhrence parfaite : Crualys sapplique quel que soit le support, fragile ou/et htrogne. Respecte les surfaces tendres. Garantit lintgrit du support. Blancheur parfaite : la blancheur de Crualys met en valeur la coloration naturelle des sables locaux. Permet dobtenir la restitution dle des couleurs dorigine du patrimoine bti.
Applications
Dcorations : enduits extrieurs dcoratifs (brosss, talochs) ; enduits intrieurs dcoratifs (talochs, lisss) ; jointoiement de pierres ; badigeon et lait de chaux. Travaux de consolidation : travaux dinjection, en particulier pour rparer les ssures, consolider les parties creuses dun mur. Mlange chaux et chanvre : enduits ; murs ; isolation de planchers.
CARACTRISTIQUES
MPa
Norme NF EN 459-1 Pas de spcication > 1h Ne sapplique pas Pas de spcication 2 R mini 7 < 0,9 15 %
PAGE
40 I LAFARGE CIMENTS
Dosages
Corps denduit, support trs tendre
Dosage quivalent
kg de chaux/m3 de sable
Crualys
Sable
0/5 mm
Eau
12
17 l environ
Finition dcorative
14
17 l environ
325 kg/m3 1 5 kg
11
17 l environ
Badigeons
Dosages donns titre indicatif et pouvant varier suivant les matriaux rgionaux et le taux dhygromtrie des granulats.
41
LES APPLICATIONS
COUVERTURE/CHEMINE
74
Page
72 LES BADIGEONS
LES ENDUITS SUR BTI ANCIEN LES PLANCHERS
Page
70
Page
Page
50 LES POTEAUX
LES PLANCHERS CHAUFFANTS
Page
56
Page
68
Page
MAONNERIE DE MUR
Page
62
Page
64 LA POSE DE CARRELAGE
Page
60 ET DCORATIFS
66
LES MURS EN BLOCS BANCHER
LES CHAPES
52
Page
Page
LES FONDATIONS
44
Page
PAGE
42 I LAFARGE CIMENTS
LES APPLICATIONS BTON LES FONDATIONS LES MURS EN BLOCS BANCHER LES MURS BANCHS LES POTEAUX LES DALLAGES DE MAISON LES PLANCHERS LES PLANCHERS CHAUFFANTS LES PETITS OUVRAGES LES OUVRAGES EXTRIEURS ET DCORATIFS LES APPLICATIONS MORTIER LA MAONNERIE DE MURS LA POSE DE CARRELAGE LES CHAPES LES ENDUITS COURANTS SUR SUPPORTS NEUFS OU DURS LES ENDUITS SUR BTI ANCIEN LES BADIGEONS LA COUVERTURE 62 64 66 68 70 72 74 44 46 48 50 52 54 56 58 60
Les applications
LAFARGE CIMENTS I PAGE
43
Les fondations
Les fondations reprsentent la partie de louvrage qui, se trouvant au contact du terrain, reporte sur celui-ci le poids de la construction. Suivant la nature du sol et sa rsistance, on peut imaginer diverses formes de fondations : radier, semelles filantes ou semelles isoles.
Produits conseills
JE PRENDS
SCURIT
UR NOTRE C
URIT SC
Tous les aciers en attente devront tre recourbs ds leur faonnage ou protgs par un capuchon. Une fois disposs ainsi en position verticale, ils sont moins dangereux.
Dosage quivalent
Sable Ciment
0/5 mm
Gravillons
5/20 mm
Dosages
Fondation
Bton de propret
kg de ciment/m3 de granulats
Eau
Volume
Pr-mlange 0/20 mm 11 1 18 6 1 12 5 1 10 6 1 12 9 14 l environ 8 17 l environ 9 17 l environ 12 20 l environ 180 l environ 120 l environ 100 l environ 120 l environ
Fondation
Semelle et radier
300 kg/m3
Fondation
Semelle et radier en milieu agressif
350 kg/m3
Fondation
Semelle et radier en coulage rapide
300 kg/m3
Dosages donns titre indicatif et pouvant varier suivant les matriaux rgionaux et le taux dhygromtrie des granulats. * NB : voir la disponibilit de Sensium Bton sur le site www.ciments-sensium.fr.
PAGE
44 I LAFARGE CIMENTS
1
La prparation
Le fond de fouille doit tre hors gel, hors sec, de niveau, sain et sur une nature de sol adquate. Aucun point dur ne doit affleurer ou dpasser du fond de fouille. Tirer, en fond de fouille, un bton de propret dau moins 4 cm visant protger les armatures basses contre les salissures (vase, terre, etc.).
Mise en uvre
2
Le ferraillage
Les armatures doivent tre enrobes de bton de toute part selon lon les normes (5 cm au minimum). Ne pas caler les armatures avec des lments poreux. Prvoir les armatures de renfort dans les angles et autour des rservations.
3
Le coulage
La fouille doit tre exempte deau. Lemploi dun convertisseur et dune aiguille vibrante est indispensable pour tous les btons arms. Si le coulage a lieu dans leau, alors le dosage du bton est de 400 kg/m3. Attention : le rajout deau est interdit.
4
La finition
La prsence dboulis de terre (en raison dun boulement par exemple) ou dautres matriaux doit tre vite. Vrifier et/ou remettre en place les aciers dattentes aprs le coulage. Le dessus du bton doit tre de niveau et bien plan.
ASTUCE
Afin de bien circuler autour des fondations, il est recommand de placer les chaises dimplantation au moins 2 m des fondations.
45
Produits conseills
JE PRENDS
SCURIT
Les talus : faire attention la stabilit du terrain lors du terrassement pour viter les boulements naturels.
UR NOTRE C
URIT SC
Dosage quivalent
Sable Ciment
0/5 mm
Gravillons
5/20 mm
Dosages
Blocs bancher
(piscine, autres)
kg de ciment/m3 de granulats
Eau
Volume
350 kg/m3 1
Dosages donns titre indicatif et pouvant varier suivant les matriaux rgionaux et le taux dhygromtrie des granulats. * NB : voir la disponibilit de Sensium Bton sur le site www.ciments-sensium.fr.
PAGE
46 I LAFARGE CIMENTS
1
La pose du premier rang
Vrifier et rectifier au mortier la planit du support pour viter leffet montagnes russes . Aprs le rglage des ttes, la pose des blocs intermdiaires se fait comme pour les blocs traditionnels.
Mise en uvre
2
La maonnerie du corps du mur
Empiler sec les blocs aligns au cordeau. mi-hauteur, vrifier le niveau et corriger si besoin en posant un rang au mortier gras et ferme. Les coupes de blocs sont tolres uniquement si cela tombe bien avec une alvole.
3
Les armatures
Mettre en place les aciers darmature (corps de mur, poteaux, linteaux, chanages) lavancement suivant le plan de ferraillage.
4
Le coulage
Couler un bton de remplissage compos de granulats courants (0/20) et de consistance fluide, sur toute la hauteur dun tage. Remplir les angles puis lensemble des blocs rgulirement jusqu lallge. Contrler laplomb, puis remplir jusquen haut.
ASTUCE
Pour rigidifier le mur avant coulage, le bas des blocs peut tre tremp dans une auge remplie de barbotine de ciment.
47
Produits conseills
JE PRENDS
SCURIT
La mise en stabilit des banches sera assure par des tais tirants-poussants ancrs au lest en bton.
UR NOTRE C
URIT SC
Dosage quivalent
Sable Ciment
0/5 mm
Gravillons
5/20 mm
Dosages
Murs banchs
kg de ciment/m3 de granulats
Eau
Volume
400 kg/m3 1
Dosages donns titre indicatif et pouvant varier suivant les matriaux rgionaux et le taux dhygromtrie des granulats. * NB : voir la disponibilit de Sensium Bton sur le site www.ciments-sensium.fr.
PAGE
48 I LAFARGE CIMENTS
1
La prparation
Prendre une ligne ou un point de rfrence pour le remonter dtage en tage. Couler les talonnettes servant de guide pour les banches.
Mise en uvre
2
Le coffrage
La pose de la premire face du coffrage se fait par assemblage des panneaux sur toute la longueur du mur raliser en suivant le plan dexcution. Tracer toutes les rservations prvues (portes, fentres, botier lectrique, gaines, abouts de voile, etc.). Disposer les mannequins et les rservations fixs laide daimants puissants. Huiler le panneau afin de faciliter le dcoffrage.
3
Le ferraillage
Utiliser un treillis soud antifissuration ou de structure qui peut tre doubl si les contraintes sont importantes. Lenrobage des aciers dpend des conditions dexposition de louvrage : 4 cm en zone saine et 5 cm en zone expose aux embruns.
4
La fermeture du coffrage
Passer les tiges de serrage sur lesquelles sont glisss les carteurs (cnes de la largeur du voile). La 2e face du coffrage est assemble, huile et positionne laplomb. Mettre les abouts de voile et fermer le coffrage, puis rgler.
5
Le coulage
Descendre la manchette de la benne jusqu 50 cm du sol lintrieur des banches et couler progressivement. Dplacer le vibreur tous les 15 cm, sans toucher le sol et en veillant ce quil pntre la couche dj vibre de 10 cm. Larmature doit tre bien enrobe.
6
Le dcoffrage
Dcoffrer le lendemain matin. Gratter le pied du mur, ter les bavures aux joints de panneaux.
LAFARGE CIMENTS I PAGE
49
Les poteaux
Supports verticaux monolithes, les poteaux sont des lments courants des structures en bton arm. Coffrs et ferraills en fonction de la charge quils ont supporter, ils doivent faire lobjet dune tude prcise et de plans dexcution. Ils peuvent tre prfabriqus ou couls en place, lenrobage des aciers suit les prescriptions en vigueur.
Produits conseills
JE PRENDS
SCURIT
Pour que lopration de coulage se droule en toute scurit, il faut absolument travailler partir dune tour dchafaudage comprenant plinthes, lisses et sous-lisses.
UR NOTRE C
URIT SC
Dosage quivalent
Sable Ciment
0/5 mm
Gravillons
5/20 mm
Dosages
Murs de soutnement et poteaux
kg de ciment/m3 de granulats
Eau
Volume
350 kg/m3 1
Dosages donns titre indicatif et pouvant varier suivant les matriaux rgionaux et le taux dhygromtrie des granulats. * NB : voir la disponibilit de Sensium Bton sur le site www.ciments-sensium.fr.
PAGE
50 I LAFARGE CIMENTS
Mise en uvre
1
Le coffrage et le ferraillage
Implanter le poteau, puis couler la talonnette. Pour des poteaux droits, carrs, rectangulaires, ronds ou polygonaux, utiliser de prfrence des coffrages en carton, mtalliques ou en bois. Suivant la configuration du poteau et le type de coffrage retenu, larmature doit tre place avant (coffrage ferm) ou simultanment (coffrage panneau par panneau). Le serrage en pied et jusquau milieu du poteau doit tre excut avec soin, une pousse exceptionnelle se faisant ces endroits lors du coulage.
2
Le coulage
Bien arroser le pied avant de dverser le bton dans le coffrage. Descendre une goulotte au travers des armatures pour diriger le bton jusqu 80 cm du sol environ. Vibrer laiguille puis continuer le coulage par couches de 50 cm environ.
ASTUCE
Lemploi dun entonnoir avec une goulotte de coulage en haut du poteau peut faciliter le coulage.
51
Produits conseills
JE PRENDS
SCURIT
UR NOTRE C
URIT SC
Il est prfrable dutiliser du treillis soud en panneaux plutt quen rouleaux et de les ligaturer entre eux afin dviter les ventuelles chutes lors du coulage.
Dosage quivalent
Sable Ciment
0/5 mm
Gravillons
5/20 mm
Dosages
Dallages
kg de ciment/m3 de bton
Eau
Volume
Dosages donns titre indicatif et pouvant varier suivant les matriaux rgionaux et le taux dhygromtrie des granulats. * NB : voir la disponibilit de Sensium Bton sur le site www.ciments-sensium.fr.
PAGE
52 I LAFARGE CIMENTS
Mise en uvre
1
La prparation du terrain
Prparer le terrain consiste en un dcapage, un nivellement, un compactage et un drainage. Le dcapage vise liminer la terre vgtale. Le nivellement du sol consiste dresser une plate-forme. Le compactage sert amliorer la portance du sol. Le drainage sous dallage est constitu dune forme en cailloux de 20 cm, vitant les remontes capillaires.
2
La prparation avant coulage
Le passage des canalisations dvacuation ou la pose disolation thermique horizontale sont possibles sous dallage. Pour un dallage dsolidaris, poser un joint disolement sur le pourtour des murs. Poser un film en polythylne dune paisseur nominale de 150 m minimum et le remonter le long des murs. Mettre en place les rservations.
3
Les armatures
Disposer un treillis soud mailles carres de 15 cm et de 7 mm de fil. Dans le cas dun dallage solidaris, il doit comporter, en plus, des U de fermeture en acier HA de 8 mm tous les 15 cm et de 75 cm de longueur. Des renforts sont positionns au droit des rservations.
4
Le coulage
Le bton, dos 400 kg/m3 de ciment, doit tre vibr au moyen dune rgle, dune aiguille ou dune barre dbulleuse. Protger le bton de la dessiccation par une opration de cure. Les tolrances de planit dun dallage dpendent du revtement venir, mais sont en gnral de 7 mm sous une rgle de 2 m.
5
Les joints de retrait
Diviser le dallage par sciage sur la moiti de son paisseur, car aucune pice ou surface ne doit comporter un angle rentrant.
ASTUCE
Le rglage des niveaux peut se faire avec des piquets pralablement disposs, enlvs au fur et mesure du coulage.
53
Les planchers
Les planchers poutrelles-hourdis sont composs de 3 lments : les poutrelles qui portent le plancher et ses charges ; les hourdis (ou entrevous) qui remplissent un rle de coffrage perdu et allg ; la dalle de compression qui vient rpartir les pressions et rigidifier lensemble.
Produits conseills
JE PRENDS
SCURIT
UR NOTRE C
URIT SC
La pose des poutrelles et des hourdis seffectue depuis 2 Passerelles Individuelles Roulantes (PIR) places sur le plancher infrieur.
Dosage quivalent
Sable Ciment
0/5 mm
Gravillons
5/20 mm
Dosages
Dalles pleines Prdalles
kg de ciment/m3 de bton
Eau
Volume
90 l environ
Dosages donns titre indicatif et pouvant varier suivant les matriaux rgionaux et le taux dhygromtrie des granulats. * NB : voir la disponibilit de Sensium Bton sur le site www.ciments-sensium.fr.
PAGE
54 I LAFARGE CIMENTS
Mise en uvre
1
Les poutrelles et hourdis
Il existe 2 familles de poutrelles, les prcontraintes et celles en bton arm. Dpaisseurs variables et de longueur standard, les hourdis imposent un positionnement des poutrelles avec un entraxe denviron 60 cm.
2
Ltaiement
Vrifier larase des murs dappui en bton ou en maonnerie. Ltaiement se rgle par rapport au trait de niveau trac sur le pourtour de la pice. Une lisse en bastaings rgle de niveau peut servir dappui aux poutrelles si larase des murs nest pas conforme.
4
Le coulage
3
Le ferraillage
Les armatures se composent pour lessentiel des chanages priphriques, du treillis de rpartition, des chapeaux et des aciers complmentaires autour des rservations et trmies.
Arroser refus lensemble poutrelles et hourdis afin que le bton adhre bien. Vibrer le bton aux endroits sensibles, au droit des poutres, dans les chevtres et les chanages. Soulever lgrement le treillis afin de faciliter son enrobage. taler le bton en suivant les repres mis de niveau la lunette. Il est recommand ensuite de passer un produit de cure ds que le bton est rgl. Comme pour tout plancher, vrifier, aprs coulage, que ltaiement na pas boug. Attention : ne pas couler lorsque la temprature est infrieure 0, le bton risquerait de geler en raison de sa faible paisseur (4 5 cm). Sinon un chauffage de plancher est prvoir.
55
Produits conseills
JE PRENDS
SCURIT
Lusage des casques est obligatoire quand un engin de levage se trouve sur le chantier.
UR NOTRE C
URIT SC
Dosage quivalent
Sable Ciment
0/5 mm
Gravillons
5/16 mm
Dosages
Plancher chauffant Dalle denrobage
kg de ciment/m3 de bton
Eau
Volume
Dosages donns titre indicatif et pouvant varier suivant les matriaux rgionaux et le taux dhygromtrie des granulats. * NB : voir la disponibilit de Sensium Bton sur le site www.ciments-sensium.fr.
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56 I LAFARGE CIMENTS
1
La prparation
Poser les panneaux de la sous-couche isolante bout bout et de faon jointive. Mettre en place une bande disolation priphrique en matriaux rsilients dau moins 5 mm sur le pourtour des murs. Drouler les tubes en sens inverse de lcoulement. Avant le coulage, les canalisations doivent tre mises en eau et la pression maintenue pendant le coulage.
Mise en uvre
2
Les armatures anti-retrait
Le dispositif anti-retrait peut tre soit un treillis soud, soit des fibres incorpores au gchage.
3
Le traage des niveaux
Le revtement peut tre directement coll sur la dalle denrobage. Celle-ci doit alors tre parfaitement de niveau.
4
La mise en place
Utiliser des brouettes roues gonflables pour ne pas abmer les circuits deau. Rpartir simplement le matriau laide dun rteau bton sans dents.
5
Le rglage
Tirer des nus entre les diffrents trpieds et dresser toute la surface. Lpaisseur minimale au-dessus des tubes doit tre dau moins 3 fois la taille du plus gros granulat avec un minimum de 30 mm.
6
ASTUCE
Le coulage peut se faire de lextrieur laide de goulottes passant par les ouvertures et ce, en raison de la fluidit du bton.
57
Produits conseills
JE PRENDS
SCURIT
Se protger les mains avec des gants lors de la mise en place des aciers.
UR NOTRE C
URIT SC
Dosage quivalent
Sable Ciment
0/5 mm
Gravillons
5/16 mm
Dosages
Chanages Linteaux
kg de ciment/m3 de bton
Eau
Volume
350 kg/m3
l environ
Escaliers
450 kg/m3
l environ
Seuils et appuis
400 kg/m3
l environ
Assainissement
250 kg/m3
l environ
Dosages donns titre indicatif et pouvant varier suivant les matriaux rgionaux et le taux dhygromtrie des granulats. * NB : voir la disponibilit de Sensium Bton sur le site www.ciments-sensium.fr.
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58 I LAFARGE CIMENTS
Mise en uvre
Les chanages horizontaux
Intgrs dans la maonnerie par des lments en U, les chanages sont monts, ferraills et couls lavancement. Dans les rgions risque sismique, ils doivent mme tre renforcs.
Pendant le coulage :
Privilgier un bton ferme. Commencer par le coulage des marches du bas. Vibrer le bton.
Aprs le coulage :
Raliser la finition des marches en les talochant. Les lisser en redescendant.
ASTUCE
Les linteaux
Larmature est dtermine par un calcul qui prend en compte les charges quils reoivent. Pour le coulage, privilgier plutt un bton plastique ou fluide et bien vibr. Le dcoffrage de petites portes se fait le lendemain, mais il est important de laisser un, voire deux, tais plus longtemps.
Prvoir un chanage sous les appuis de fentres, dans les maonneries, pour diminuer le risque de fissuration 45.
59
Produits conseills
JE PRENDS
SCURIT
UR NOTRE C
URIT SC
Squiper dun casque antibruit et de lunettes de scurit lors du passage du jet haute pression.
Dosage quivalent
Sable Ciment
0/5 mm
Gravillons
5/16 mm
Dosages
lments dcoratifs
(alles, terrasses, seuils, appuis)
kg de ciment/m3 de bton
Eau
Volume
350 kg/m3
l environ
Piscines Plages
400 kg/m3
l environ
Dosages donns titre indicatif et pouvant varier suivant les matriaux rgionaux et le taux dhygromtrie des granulats. N.B. : Avec Superblanc et le Classic, le bton peut galement tre mis en uvre avec des granulats 5/20 mm ou un pr-mlange 0/20 mm (voir page 27).
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60 I LAFARGE CIMENTS
Mise en uvre
Les seuils
Ils se coulent toujours la fin du chantier afin de ne pas tre abms durant les travaux. Leur largeur nexcde pas la profondeur du jambage et le dessus vient fleur du sol intrieur. Opter pour un bton ferme. Talocher et lisser. Louvrage doit tre protg des intempries.
Les appuis
Tracer la hauteur du dessus de rejingot donne par le menuisier en se rfrant au trait de niveau (+ 1 m). Tous les appuis doivent possder, en faade, un dbord suffisant pourvu dun larmier ou dune goutte-deau. Le coffrage en bois ou mtallique devra tre huil afin de favoriser le dcoffrage. La finition peut tre effectue avec un mortier gras liss.
61
La maonnerie de murs
La maonnerie consiste en llvation dun mur par assemblage de petits lments joints de mortier. Toutes les maonneries dlments prfabriqus ont une mise en uvre similaire, seuls leur finition et le mortier employ varient quelque peu.
Produits conseills
N.B. : La Tradifarge peut galement convenir pour raliser une maonnerie en pierres tendres ou en bton cellulaire. Le dosage est alors de 250 kg/m3. Avec Multibat, le dosage conseill est de 375 kg/m3 pour obtenir une rsistance optimale (voir page 33).
JE PRENDS
SCURIT
Lors de la dcoupe des blocs la massette ou la disqueuse, le port des lunettes est obligatoire.
UR NOTRE C
URIT SC
Dosages
Murs neufs en blocs, briques, pierres dures et fermes Murs neufs en blocs, briques, pierres dures et fermes Montage de murs en pierres tendres Bton cellulaire et pierres tendres
Dosage quivalent
kg de liant/m3 de mortier
Liant
Sable
0/5 mm
Eau
10
12 l environ
10
17 l environ
15
17 l environ
14
17 l environ
Dosages donns titre indicatif et pouvant varier suivant les matriaux rgionaux et le taux dhygromtrie des granulats. * NB : voir la disponibilit de Sensium Mortier sur le site www.ciments-sensium.fr.
PAGE
62 I LAFARGE CIMENTS
Mise en uvre
1
Le traage
Le traage seffectue sur les fondations ou sur le dallage partir des chaises dimplantation. Implanter les baies et ouvertures. Humidifier pralablement le support.
2
La pose du premier rang
Rgler le niveau sur les blocs dangle (chanages verticaux). Limportance de la pose du premier rang est primordiale ; limplantation, lalignement, le niveau, laplomb doivent tre vrifis. Raliser aussi une coupure de capillarit sous la premire range.
3
La maonnerie du corps du mur
Monter les angles sur lesquels est tendu un cordeau. Lpaisseur moyenne des joints horizontaux est de 10 15 mm. Les joints verticaux sont obligatoirement remplis. Afin dviter les coups de sabre , le dcalage des joints verticaux dune range lautre doit tre dau moins d1/3 de la longueur du bloc.
4
La finition de la maonnerie avant enduit
Les joints verticaux et horizontaux doivent tre recoups la truelle et laisss en ltat, cest--dire daspect rugueux. Un joint en retrait, en surplus ou taloch peut provoquer des spectres sur la faade une fois enduite.
ASTUCE
Pour raliser rapidement les rservations des ventilations dun vide sanitaire, il suffit de disposer un bloc de chanage dangle plein lhorizontal.
63
La pose de carrelage
La pose de carrelage scelle consiste mettre en place des carreaux de cramique, de terre cuite, de ciment ou des dalles de pierre sur une chape frache de mortier. Cette mthode permet de poser des carreaux ou des dalles de tous les formats et de toute paisseur.
Produits conseills
N.B. : La Tradifarge peut galement convenir pour raliser des chapes de pose en pierres tendres ou carreaux de terre cuite. Le dosage est alors de 450 kg/m3.
Dosages
Chape de pose : tout revtement scell Chape de pose : tout revtement scell Chape de pose en pierres ou en carreaux de terre cuite Chape de pose : tout revtement scell Chape de pose : tout revtement scell Jointoiement de carrelage
Sollicitation
Dosage quivalent
kg de liant/m3 de mortier
Liant
Sable
0/5 mm
Eau
Volume 130 l environ 110 l environ 80 l environ 110 l environ 90 l environ 40 l environ
Faible
225 kg/m3 1
13
13 l environ
Faible
325 kg/m3 1
11
13 l environ
Faible
450 kg/m3 1
15 l environ
Modre
275 kg/m3 1
11
14 l environ
Forte
325 kg/m3 1
15 l environ
Toutes
800 kg/m3 1
30 l environ
Dosages donns titre indicatif et pouvant varier suivant les matriaux rgionaux et le taux dhygromtrie des granulats. * NB : voir la disponibilit de Sensium Mortier sur le site www.ciments-sensium.fr.
PAGE
64 I LAFARGE CIMENTS
Mise en uvre
1
La vrification des niveaux
Le support doit tre rsistant, sec et propre. Attendre au moins un mois aprs lexcution du support. Vrifier les cotes de niveau et les querrages. Disposer les plots au niveau fini qui serviront tirer des nus.
2
La chape de pose
3
La liaison entre les carreaux et la chape
Sur la chape frachement tire, 2 solutions sont possibles : soit le saupoudrage suivi dune humidification et dune rpartition la truelle de la barbotine obtenue ; soit ltalement direct dune barbotine prpare lavance. Pour des carreaux suprieurs 30 x 30 cm, un double barbotinage est obligatoire. Tirer et rgler les nus. taler le mortier entre les nus, galiser la truelle et damer. laide dune rgle, tirer en sciant le mortier en suivant les nus. Dune paisseur comprise entre 4 et 6 cm en fonction de la nature des locaux et infrieur 8 cm, la chape est mise en uvre par couche tasse de 4 cm.
4 5
Le jointoiement
Les joints se font au plus tt 24 h aprs la pose. Infrieurs 2 mm, ceux-ci sont remplis de barbotine; les plus larges avec un mortier de sable fin dos de 500 1 000 kg/m3. Ds le changement de couleur de la barbotine, nettoyer le revtement avec un chiffon propre.
ASTUCE
SAVOIR
Prvoir des joints de fractionnement tous les 60 m2 et tous les 8 m linaires dans les couloirs dans le cas dune pose scelle adhrente. Pour une pose scelle dsolidarise, les raliser tous les 40 m2 et tous les 6 m dans les couloirs.
Les locaux sont classs selon 3 catgories : faible sollicitation : locaux usage pdestre et activits humaines usuelles (maisons individuelles) ; sollicitation modre : locaux usage pdestre et subissant des sollicitations mcaniques de roulage ; forte sollicitation : sols soumis des charges statiques ou dynamiques importantes.
65
Les chapes
La chape est une couche de mortier non structurelle compose de sable et de ciment dans des locaux intrieurs. Elle peut soit rester brute pour constituer le revtement fini de louvrage, soit servir de support dautres revtements.
Produits conseills
JE PRENDS
SCURIT
UR NOTRE C
URIT SC
Pour mieux se protger dun contact humide, il est prfrable de porter des genouillres qui amliorent considrablement les conditions de travail.
Dosages
Chape revtir (sol souple, parquet)
Dosage quivalent
kg de liant/m3 de mortier
Liant
Sable
0/5 mm
Eau
12
14 l environ
Chape finie
10
12 15 l environ
Chape finie
350 kg/m3 1
10
17 l environ
Dosages donns titre indicatif et pouvant varier suivant les matriaux rgionaux et le taux dhygromtrie des granulats. * NB : voir la disponibilit de Sensium Mortier sur le site www.ciments-sensium.fr.
PAGE
66 I LAFARGE CIMENTS
Mise en uvre
1
La prparation du support
Pour une chape adhrente, le support doit tre propre, rugueux. La tolrance de planit du support est de 5 mm sous une rgle de 2 m. Pour la ralisation dune chape dsolidarise ou flottante, poser une bande de compression de 3 5 mm sur toute la priphrie. La couche de dsolidarisation est gnralement un film de polythylne ou une sous-couche isolante dans le cas de chapes flottantes.
2
Lpaisseur des chapes
Lpaisseur de la chape varie selon le type et la destination : 4 cm pour une chape rapporte adhrente dans tous locaux ; 5 cm pour une chape dsolidarise dans des locaux faible sollicitation ; 6 cm avec armature pour une chape dsolidarise ou flottante dans des locaux sollicitation modre.
3
La mise en uvre des chapes
Vrifier les niveaux des seuils, dparts et arrives descaliers. Placer larmature. Tirer la chape puis talocher. Enfin, poser ou dcouper des joints de fractionnement sur 2/3 de la hauteur : tous les 25 m2 pour une chape rapporte adhrente finie ou peinte ; tous les 60 m2 pour une chape rapporte adhrente recouverte ; tous les 40 m2 pour une chape dsolidarise ou flottante.
4
Les finitions
La chape peut rester brute. Elle constitue le revtement fini : elle est alors teinte dans la masse, taloche de manires diffrentes (lisse, boucharde ou cire). La tolrance de planimtrie dune chape est de 5 mm sous une rgle de 2 m.
ASTUCE
Lincorporation des gaines, fourreaux ou canalisations dans une chape nest pas admise. Il faut prvoir une chape de ravoirage pour les enrober. Afin de protger la chape dune dessiccation trop rapide, dune fissuration et de farinage, vaporiser un produit de cure. La remise en circulation normale dune chape finie est de 5 jours.
SAVOIR
On distingue plusieurs types de chapes : la chape rapporte adhrente au support est excute au plus tt aprs que le bton a commenc son durcissement, puis dresse la rgle, taloche et ventuellement lisse ; la chape dsolidarise est applique sur une couche de dsolidarisation qui permet dviter le contact et donc ladhrence entre louvrage et le support ; la chape flottante est applique sur une sous-couche isolante.
67
Produits conseills
LE CLASSIC Gobetis
Dosages
Gobetis sur bton, blocs et briques 5 mm Gobetis sur bton cellulaire 5 mm Corps denduit 10 mm Support neuf la main Corps denduit 12 15 mm Support neuf la machine
Dosage quivalent
kg de liant/m3 de mortier
Liant
Sable
0/2 0/5 mm
Eau
500 kg/m3 1 400 kg/m3 1 350 kg/m3 1 400 kg/m3 1 300 kg/m3 1
25 30 l environ
25 30 l environ
10
17 20 l environ
17 20 l environ
Finition la main 5 mm
12
17 20 l environ
Finition la machine 5 8 mm
350 kg/m3 1
10
17 20 l environ
Dosages donns titre indicatif et pouvant varier suivant les matriaux rgionaux et le taux dhygromtrie des granulats. * NB : voir la disponibilit de Sensium Mortier sur le site www.ciments-sensium.fr.
PAGE
68 I LAFARGE CIMENTS
Mise en uvre
1
La prparation du support : la veille
Le support doit tre propre, rugueux et les joints de maonnerie remplis et arass. La planit du support ne doit pas dpasser 1 cm sous la rgle de 2 m. Attention : Le support doit tre arros la veille et le matin de lapplication. Les supports en terre cuite seront arross lavancement. La temprature idale pour enduire se situe entre 8 C et 25 C lombre. Les enduits ne doivent pas tre raliss en priode de gel, de vents secs et sur des supports chauds ou desschs. Attendre au moins un mois aprs la ralisation de la maonnerie pour pouvoir enduire.
2
Le choix des matriaux
Leau de gchage doit tre propre et claire ; le sable exempt de terre et de matire vgtale, avec une courbe granulomtrique rgulire.
3
Lapplication manuelle Couche n 1 (daccrochage ou gobetis) : elle est ralise sur une paisseur comprise entre 3 et 5 mm. Couche n 2 : aprs 48 h minimum, le corps denduit peut tre dress sur une paisseur de 15 mm. Couche n 3 (de finition) : 4 7 jours aprs, appliquer une paisseur de 5 8 mm.
Lapplication
Lapplication mcanique : Appliquer lenduit en 2 couches successives dpaisseurs et de dosages dgressifs vers lextrieur. La couche n 1, appele corps denduit , est tale et dresse la rgle sur une paisseur de 12 15 mm. Attendre le dlai minimal de durcissement (de 4 7 jours) avant lapplication de la couche n 2 de finition. Lpaisseur des 2 couches projetes doit tre comprise entre 20 et 25 mm.
SAVOIR
ASTUCE
Il existe plusieurs types de finition : lenduit taloch est tir la rgle, dress puis serr la taloche par un mouvement circulaire ; lenduit gratt consiste utiliser, lorsque le mortier commence durcir, une planche clous pour gratter les agrgats en surface ; lenduit projet (ou rustique) est appliqu directement par projection. Laspect final dpend de la consistance de gchage, du nombre de passes et de langle de projection.
69
Produits conseills
JE PRENDS
SCURIT
Le port de gants est indispensable pour toutes ralisations denduits.
UR NOTRE C
URIT SC
Dosages
Gobetis* (sur support ancien) Corps denduit 12 mm Support tendre et ancien Finition dcorative 8 mm Jointoiement de pierres tendres Jointoiement de pierres trs tendres
Dosage quivalent
kg de chaux/m3 de mortier
Liant
Sable
0/2 0/5 mm
Eau
400 kg/m3 1 300 kg/m3 1 250 kg/m3 1 350 kg/m3 1 325 kg/m3 1
17 l environ
12
17 l environ
14
17 l environ
10
17 l environ
11
17 l environ
Dosages donns titre indicatif et pouvant varier suivant les matriaux rgionaux et le taux dhygromtrie des granulats. * Sur des support en terre de type pis, le gobetis sera remplac par un lait de chaux.
PAGE
70 I LAFARGE CIMENTS
Mise en uvre
1
La prparation du support
Pour les maonneries de pierres ou de briques, dgarnir et dpoussirer les joints. Dans le cas de supports htrognes ou en terre, enlever toutes les parties friables. Humidifier le support. La temprature idale pour enduire est comprise entre 8 C et 25 C.
2
Le choix des matriaux
Leau de gchage doit tre propre et claire ; le sable galement, avec une courbe granulomtrique rgulire. Le surplus de fines peut en effet entraner un retrait important. En revanche, un sable trop cru permet des finitions denduit ou de rejointoiement brosses. La chaux est gnralement le liant le plus appropri pour des supports anciens. Enfin, sassurer que la rsistance du liant est cohrente avec celle du support. viter le surdosage car un mortier trop dos est sujet la fissuration et au dcollement.
3
Lapplication
Appliquer lenduit en 3 couches successives de duret et de compacit dcroissantes, du support vers lextrieur. La premire est un renformis pour redresser les murs. La deuxime, ou corps denduit, est mise en uvre 24 h aprs sur une paisseur de 10 15 mm afin dassurer la planit du support. La troisime couche ou finition, applique 4 7 jours aprs le dgrossi, donne louvrage son aspect final, par sa couleur et la nature de sa finition. Son paisseur est de 5 8 mm. N.B. : Il est ncessaire de respecter le nombre de couches et le dlai entre leur mise en uvre.
SAVOIR
Il existe plusieurs types de finition : lenduit taloch est tir la rgle, dress puis serr la taloche par un mouvement circulaire afin dobtenir une surface plane ; lenduit lav est un enduit taloch fin termin la taloche munie dune ponge humide qui enlve la pellicule de laitance et fait apparatre les grains de sable ; lenduit bross est taloch puis bross une fois quil a commenc durcir. Cela fait ressortir les contours des grains de sable. Pour une finition pierres vues , opter pour un sable 0/4 roul ; lenduit liss est serr la taloche plastique pour faire remonter la laitance. Cette opration termine sur 2 m2, passer la lisseuse. Attention : si lenduit est trop mou, on laisse des traces de truelles ; sil est trop dur, on noircit lenduit ; lenduit tyrolien donne un aspect mouchet . Aprs la ralisation dune 2e couche bien dresse, cet aspect est obtenu par projection, en passes croises, soit pneumatique ou mcanique (moustiquette ou tyrolienne).
ASTUCE
71
Les badigeons
Mlange deau et de chaux, gnralement additionn dun colorant ou laiss naturel, le badigeon assainit, protge et dcore. Il peut sappliquer sur tous types de supports neufs ou anciens, en intrieur comme en extrieur, lexception du pltre ou plaques de pltre. Le badigeon ne cloque pas et nenferme pas lhumidit.
Produits conseills
JE PRENDS
SCURIT
Le port de lunettes est indispensable pour toutes ralisations de badigeons.
UR NOTRE C
URIT SC
Dosages
Chaulage (trs pais) Badigeon (moyennement pais) Lait de chaux (dilu) Eau forte (trs dilue)
Chaux 5 kg
Eau
PAGE
72 I LAFARGE CIMENTS
Mise en uvre
1
La prparation du support
Le support doit tre sec et soigneusement dpoussir. Avant application, humidifier le mur cur.
2
Le choix des matriaux
La chaux hydraulique naturelle blanche est prfrable pour des teintes plus lumineuses. La coloration sopre soit par ajout de terres naturelles ou docres pour des tons plus chaleureux, soit doxydes compatibles avec la chaux pour des nuances plus intenses. Lapplication dune rsine liquide sert enfin fixer la couleur. Il est possible dopter pour : le latex, acrylique ou vinyle raison de 10 200 g pour un seau de 10 l ; le sel dalun de potasse dos entre 2 et 10 % du poids de chaux ; le lait raison d1 l pour 10 l deau ; la casine raison de 10 cl pour 10 l deau.
3
Lapplication
Rgulariser le fond en ralisant une 1re couche avec une brosse souple ou un pinceau pais de haut en bas. Rhumidifier lgrement avec lapplication de la 2e couche. Sur un enduit neuf, appliquer ensuite une ou deux couches colores, en passes croises. Si celui-ci est ancien, il faut absolument passer 2 couches colores, en passes croises. Le temps de schage entre les deux varie suivant le support, de mme que la consommation deau diffre selon sa porosit et la manire de passer la brosse. Avec 10 l de chaux et 50 l deau, on couvre environ 90 m2 pour la 1re couche et 60 m2 pour les 2e et 3e couches.
SAVOIR
Il existe plusieurs types de badigeons : les laits de chaux peuvent tre appliqus au rouleau, au pinceau ou par pulvrisation au pistolet. Sans sable, ils sont composs de chaux, deau et ventuellement de colorants. Le dosage moyen est de 5 volumes deau pour 1 volume de chaux ; les badigeons pais se mettent en uvre au pinceau ou au rouleau, suivant lopacit recherche. Teints avec un sable fin trs color, ils sappliquent en 1 ou 2 couches, voire en support dun lait de chaux. Il est dailleurs possible de le fixer de la mme manire ; avec un sable siliceux, le badigeon est plus pais, ce qui permet le polissage. Le dosage moyen est alors de 2 volumes deau pour 1 volume de chaux.
ASTUCE
73
La couverture
Dans lexercice de son mtier, le couvreur, comme le maon, est amen utiliser du mortier, soit pour le raccordement de la couverture une paroi, soit pour le scellement de certains lments en tuiles plates, Canal ou embotement : gouts, artiers, fatages, etc.
Produits conseills
N.B. : Il est interdit dutiliser un mortier de ciment courant pour les travaux de couverture.
JE PRENDS
SCURIT
UR NOTRE C
Pour tous travaux de couverture, la mise en place dune scurit individuelle (harnais et stop-chute) et collective contre les chutes de personnes et de matriaux est imprative.
URIT SC
Dosages
Montage conduit de chemine Pose dlments de toiture Pose dlments de toiture
Dosage quivalent
kg de liant/m3 de mortier
Liant
Sable
0/5 mm
Eau
17 l environ
12
17 l environ
11
17 l environ
Dosages donns titre indicatif et pouvant varier suivant les matriaux rgionaux et le taux dhygromtrie des granulats.
PAGE
74 I LAFARGE CIMENTS
Mise en uvre
Le hourdage des conduits de chemine
Celui-ci est ralis de prfrence avec du mortier base de Multibat . De dimensions variables, les conduits, composs de boisseaux de brique ou de blocs bton, peuvent tre parois simples ou doubles selon lvacuation des fumes (gaz, chaufferies individuelles ou collectives, feu de bois, etc.) quils ont assurer.
Le mortier de scellement
Il est possible dopter pour 2 types de mortier : le mortier de ciment maonner et le mortier de chaux. Le premier est le plus utilis pour la confection douvrages scells sur les couvertures en terre cuite (gouts, rives, fatages, artiers) et de solins. Il prsente lavantage dtre souple, de prise plus rapide, moins poreux et plus rsistant que le mortier de chaux. Le mortier de chaux convient, quant lui, au scellement des tuiles et de leurs accessoires ainsi qu la ralisation de solins sur enduits de chaux.
Lapplication
Dans le cas de solins, la pose du mortier seffectue en 2 passes, le dgrossi et la finition, afin dviter la fissuration (le retrait). Cette dernire est obtenue soit par lissage, soit par le passage de lponge ou dun pinceau humide. Pour le scellement douvrages (gouts, artiers, fatages), le mortier est pos en charge rgulire et en quantit suffisante de manire ce que les lments sceller soient bien assis . La mise en uvre de tous ces lments implique une protection de la toiture afin dviter quelle ne soit salie pendant les travaux.
Ce systme est le plus simple qui soit. Il noffre cependant pas toutes les garanties dtanchit et de dure, le solin pouvant se fissurer ou se dcoller de la paroi ou du matriau. Pour y remdier, dans le cas dune couverture en tuile canal, sceller un rang supplmentaire de courants au-dessus du premier. Ainsi dsolidaris, il ne subit pas les effets du mouvement de la charpente.
Ne pas utiliser de ciments courants pour raliser un mortier de scellement de toiture, car cela risque dentraner une rigidit de louvrage, source dventuels dsordres pouvant aller jusqu la rupture des tuiles.
75
BON SAVOIR
Glossaire
About de voile Appellation des bords de voile ou bout des voiles. Affaissement au cne dAbrams Valeur, exprime en centimtres, obtenue par un essai normalis, dit essai daffaissement ou essai au cne (du nom de son inventeur), ou encore slump test , effectu sur un moule tronconique rempli de bton frais. On mesure ainsi laffaissement du bton par rapport la hauteur initiale du cne. On apprcie ainsi la consistance, donc louvrabilit du bton.
Balay (bton) Bton (utilis pour les sols, dallages ou chausses) ayant subi, avant durcissement, un traitement mcanique superciel par brossage ou balayage. Banche lment modulaire de coffrage, gnralement vertical, utilis pour raliser des murs, voiles, refends ou, ventuellement, des poteaux. Barre dbulleuse Outil manuel ayant 2 fonctions : rglage et nition de la surface du bton et vibration de celui-ci sur des surfaces horizontales. Btard Se dit dun mortier dont le liant est constitu de ciment et de chaux. Bouchard (bton) 1. Bton dont la peau a subi, aprs durcissement, un traitement mcanique par martelage laide dun outil pointes, la boucharde. Les aspects de surface varient selon la profondeur de frappe et le type de boucharde utilis. 2. On peut galement boucharder au rouleau une chape (boucharde du cimentier).
construction en bton pour permettre le passage du manchon de la benne bton. Coffrage Moule dans lequel est coul le bton, qui est retir aprs la prise et le durcissement de ce dernier. Corrosion des armatures Phnomne chimique doxydation altrant la surface des armatures dacier, d soit une trop grande porosit du bton, soit un enrobage insufsant. Contreventement Un contreventement est un moyen pour stabiliser un ouvrage vertical. Une banche est contrevente par des tais tirants-poussants qui la maintiennent en position verticale. Cure Opration de protection dun bton ou du mortier pendant la phase de prise et de durcissement, par arrosage ou application de produits de cure, pour viter sa dessiccation.
ment acidule suivi dun rinage abondant leau claire. Enrobage des armatures paisseur de bton (gnralement de 4 6 cm en btiment) entre une armature et la peau de la paroi coule, qui permet dassurer la protection contre la corrosion des aciers. paufrure Dfaut de surface d un choc accidentel sur le parement ou larte dun lment de bton durci. ES Notation pour eaux slniteuses . Dsignation normalise de ciment pour les travaux dans un environnement forte teneur en sulfates, comme le gypse.
Calage darmatures Opration consistant positionner les armatures conformment aux plans dexcution, afin que lors du coulage elles ne bougent pas, et de sassurer notamment que leur enrobage reste sufsant. On a recours de petites pices en bton ou en plastique nommes cales , ou encore distanciers , qui sont ensuite noyes dans le bton. Dans des cas trs particuliers, les cages darmature peuvent tre suspendues pour viter tout contact avec le coffrage ou le moule. Carbonatation Phnomne naturel de captation du CO 2 de lair par la chaux arienne [Ca (OH)2], quelle soit contenue dans une chaux ou dans un bton. Ce phnomne est lent mais participe au durcissement de la chaux. Chemine de coulage Espace rserv dans le ferraillage dun lment de 76 I LAFARGE CIMENTS
Dcoffrant Produit anti-adhrent huile minrale, rsine, cire ou autre agent chimique appliqu au chiffon ou pulvris avant le coulage sur les banches ou peaux de coffrage, an de faciliter le dcoffrage et la rutilisation des coffrages. Dessiccation Phnomne dvaporation de leau contenue dans un bton ou un mortier. Cette phase ne doit pas intervenir trop vite afin de ne pas interrompre les processus de prise et de durcissement. On limite ce phnomne grce un produit de cure qui permet de limiter la ventilation et donc lvaporation. Dresser Dresser lenduit ou une chape pour lui donner sa forme dnitive, mais pas ncessairement son aspect de nition. Le dressage se fait gnralement laide dune rgle. Durcissement tape dans lvolution des mortiers et btons : aprs la prise, le matriau passe de ltat plastique ltat solide et acquiert sa rsistance mcanique.
E/C Expression dsignant le rapport entre le poids deau de gchage et le poids de ciment dun bton ou dun mortier. Sil est trop lev (E/C > 0,5), le bton risque de se ssurer et de perdre sa rsistance mcanique. Pour rester dans des valeurs basses, lemploi dun plastiant est conseill. Efflorescence Migration de sels solubles vhiculs par lhumidit de lintrieur vers lextrieur du mur avec cristallisation au schage, en surface des enduits ou des matriaux. Dans le cas de migration de sel de chaux la surface dun enduit (taches blanchtres apparaissant souvent aprs lapplication en priode froide et humide), ce phnomne sappelle carbonatation et na pas deffet nuisible sur la fonction technique de lenduit. Les eforescences sliminent par brossage leau lgre-
Faenage On dit dun enduit quil est faenc lorsque sa surface prsente un rseau de microssures voquant le dessin dune faence. Contrairement aux ssures qui traversent lenduit, les faenages sont sans autre inconvnient questhtique. Fantmes Marques du support apparaissant la surface de lenduit, particulirement aprs la pluie. Les fantmes des joints ou des reprises de maonnerie naffectent pas la qualit de lenduit en dehors de lesthtique. Ferraillage Ensemble des armatures dacier dun lment de construction en bton arm. Opration de mise en place de ces armatures dans les coffrages avant le coulage. Fines lments ns quel que soit le constituant dont ils font partie (ciment, ller, sable, addition) dont la dimension est infrieure 0,063 mm. Ce terme nest pas normalis. Fissuration Apparition de petites fentes lintrieur ou sur la peau dun enduit, dun mortier ou dun bton, qui est due aux phnomnes de dessiccation et de retrait ou des sollicitations excessives. Des ssures prvues et contrles naffectent pas la durabilit du bton. Fluide (bton) Le bton uide est un bton de composition classique auquel est incorpor un fluidifiant qui facilite sa mise en uvre sans rduire sa rsistance. La uidication du bton augmente considrablement sa maniabilit. Frais (bton) Bton dans la phase qui suit le malaxage et prcde la prise, cest-dire dans un tat plastique qui permet son transport et sa mise en place. On apprcie louvrabilit dun bton durant cette phase de sa fabrication, en soumettant un chantillon un essai laffaissement au cne dAbrams.
Gche Quantit de bton frais obtenue en une seule opration de malaxage. Glivit Sensibilit dun matriau au gel. La durabilit des btons peut tre affec-
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te par les cycles de gel/dgel ainsi que par les sels de dverglaage, du fait de leur porosit plus ou moins importante. Lutilisation dun entraneur dair permet damliorer la tenue au gel dun bton.
Hydratation (des ciments) Phnomne chimique par lequel un ciment xe leau de gchage et enclenche des processus de prise puis de durcissement. Cette raction saccompagne dun dgagement de chaleur plus ou moins important selon le type de ciment. Hourdage Hourder un mur = btir un mur.
Imprim (bton) Bton frais sur la peau duquel on a appliqu un colorant puis une matrice pour reproduire en ngatif le motif quelle porte en positif ; on peut ainsi obtenir, par exemple, un effet de pav la parisienne .
90 cm du platelage, la sous-lisse est situe 45 cm du platelage. Liss Type de nition denduit obtenue par lissage la truelle ou la lisseuse de la dernire couche de mortier taloche. Luminance Quotient de lintensit lumineuse (telle quelle est perue par lil) rflchie par une surface qui reoit un clairement laire de cette surface. Lourd (bton) Bton dont la masse volumique dpasse les 3 000 kg/m3 et peut atteindre 6 000 kg/m3 (contre 2 300 kg/m3 pour un bton courant), grce lusage de granulats trs denses. Les btons lourds sont utiliss notamment pour la ralisation de lests ou la protection contre les rayons radioactifs.
Joint de dilatation Joint de structure, qui divise un ouvrage en plusieurs parties indpendantes de dimension limite, an de reprendre les divers mouvements de la construction et viter ainsi une ssuration diffuse. Joint de retrait Joint dont la fonction est de reprendre le retrait li la prise du matriau, en concentrant la fissuration sur la ligne de faiblesse structurelle quil forme. Il est ralis soit par rservation avant le coulage (baguette), soit par scellement de prols perdus dans le support, soit par sciage a posteriori. Joint de rupture ou fractionnement Joint de structure mnag entre deux parties distinctes dune mme construction, an que les divers mouvements de chacune delles ne soient pas transmis lautre.
Malaxeur Machine xe servant fabriquer du bton ou du mortier. Elle comporte une cuve quipe de palettes tournant sur un axe gnralement vertical. Le malaxeur permet une meilleure homognit du mlange quune btonnire. Mannequin ou ngatif Coffrage en bois insr dans les voiles, marquant lemplacement des ouvertures (baies, portes). Matrice Panneau de matire plastique souple dot de motifs dcoratifs en creux ou en relief, servant en peau de coffrage ou fond de moule pour couler des parois en bton architectonique. Mouchetis Aspect de nition dun enduit au mortier projet en petits grains avec un appareil appel moustiquette dit aussi mouchetis tyrolien ou crpi mouchet .
Ragrage Opration denduction partielle dune maonnerie ou dun voile laide dun mortier n. On y a recours pour obturer le bullage, les paufrures et les dfauts de surface ventuels conscutifs au dcoffrage et obtenir un parement lisse. Remonte capillaire Phnomne physique de remonte dhumidit depuis les fondations par capillarit des constituants dune paroi. Rservation Cavit ou dcaiss mnags, dans une paroi ou une dalle, avant le coulage, en prvision du passage de conduits ou de la pose dun quipement. Ressuage Phnomne dexsudation de leau de gchage avant le dbut de prise. Ce processus est souvent d une formulation insufsante en nes. Retrait Contraction du bton ou du mortier d, entre autres, des phnomnes : - de tassement du bton (E/C trop lev, manque de nes) ds le coulage ; - dvaporation de leau du fait dune ventilation et/ou dune temprature trop leve (1 < R < 10 mm/m) avant la prise ; - dhydratation du ciment aprs la prise et au minimum jusqu 28 jours (R < 1 mm/m) ; - dcarts thermiques entre le cur du bton et la surface (ciment forte chaleur dhydratation) ; - de schage du bton long terme. Rhologie tude des caractristiques dcoulement dun bton, dun mortier ou dun coulis uide et donc de son ouvrabilit.
Lave (bton) Bton dont la peau a subi, avant durcissement, un lavage par jet deau faible pression, qui enlve la laitance supercielle et dgage les granulats. Lger (bton) Bton dont la masse volumique est comprise entre 300 et 1 800 kg/m3 (contre 2 300 kg/m3 pour un bton courant), soit par une formulation recourant des granulats lgers, soit par la cration de vides dans le matriau en provoquant une raction chimique avec dgagement gazeux. Les btons lgers connaissent de nombreuses applications dans le btiment, quils aient t produits industriellement ou couls sur place. Lisses et sous-lisses Partie dun chafaudage permettant de mettre en scurit les hommes contre le vide. La lisse est
Ouvrabilit Qualit rendant compte de laptitude dun bton tre mis en uvre. Pour les btons courants, on lapprcie par une valeur de consistance, qui est dtermine par laffaissement au cne dAbrams. Il permet de distinguer 4 classes normalises de bton : ferme (S1) pour un affaissement < 4 cm ; plastique (S2) pour un affaissement de 5 9 cm ; trs plastique (S3) pour un affaissement de 10 15 cm ; uide (S4) pour un affaissement de 16 21 cm ; trs fluide (S5) pour un affaissement > 22 cm.
Salptre Eforescence de nitrate de potassium avec formation de cristaux blancs en surface en bas des murs humides et mal ventils. Sgrgation Phnomne de sparation des constituants dun bton ou dun mortier frais, qui peut tre provoqu par un malaxage insuffisant, une vibration excessive, un rapport E/C trop lev ou un manque de nes.
Piqueter Piqueter un enduit existant pour crer des asprits facilitant laccrochage dune couche supplmentaire. Piquer un enduit, cest liminer totalement ou partiellement un enduit dfaillant. Syn. : piocher. Pis Matriau dun mlange de terre argileuse, dajouts divers et de graviers rouls que lon moule et compacte entre des banches en planche qui sont retires au fur et mesure que le mur slve.
Talocher Surfacer lenduit laide dune taloche pour le dresser ou donner aspect de nition un enduit au mortier. Trmie Trous dans un plancher laissant passer un escalier. Talonnette Guide en bton dune largeur de voile de 3 5 cm de haut facilitant la mise en place de banches.
Vibration Opration de serrage du bton frais aprs sa mise en place, afin den amliorer la compacit. La vibration peut tre interne ou externe au bton. 77
BON SAVOIR
Montage de 10 m2 de blocs creux de 20 x 20 x 50 cm avec du Classic ou du Sensium Mortier 0,3 m3 3 sacs 300
Ralisation de 10 m2 de chape de nition avec du Classic ou du Sensium Mortier 4 cm 5 cm 6 cm 0,4 m3 0,5 m3 0,6 m
3
Ralisation de 10 m2 de chape de pose de carrelage (faible sollicitation) avec du Classic ou du Sensium Mortier 4 cm 5 cm 6 cm 0,4 m3 0,5 m3 0,6 m3 3 sacs 4 sacs 5 sacs
13 sacs 21 sacs
900
l l
1400
l 1800 l
1100 Gravillons 5/20 mm
l l 600 l
400 500
paisseur
Bton
Ciment
Sable 0/5 mm
Pour 10 m2 de dallage en bton dos 400 kg/m3 12 cm 15 cm 20 cm 1,2 m3 1,5 m3 2 m3 14 sacs 17 sacs 23 sacs
Ralisation de 10 m2 de chape de pose de carrelage (faible sollicitation) avec du Multibat 4 cm 5 cm 6 cm 0,4 m3 0,5 m
3
l 700 l
600 1000
0,6 m3
l 500 l 600 l
400
l 1200 l 1600 l
1000
Pour 10 m2 de voile en bton dos 400 kg/m3 16 cm 18 cm 20 cm 1,6 m3 1,8 m3 2 m3 18 sacs 21 sacs 23 sacs
Ralisation de 10 m2 de chape de pose de carrelage (faible sollicitation) avec de la chaux Tradifarge 4 cm 5 cm 6 cm 0,4 m3 0,5 m3 0,6 m3 5 sacs 6 sacs 7 sacs
l 900 l
800 1 000
l 500 l 600 l
400
l 1400 l 1600 l
1300 Gravillons 5/16 mm
paisseur
Bton
Ciment
Sable 0/5 mm
Pour 10 m2 de plancher ou de dalle de compression en bton dos 400 kg/m3 5 cm 6 cm 0,5 m3 0,6 m
3
6 sacs 7 sacs
l 350 l
300
l 450 l
400
Pour 10 m2 de plancher ou de plancher chauffant en bton dos 350 kg/m3 4 cm 5 cm 6 cm 0,4 m3 0,5 m
3
0,6 m3
l 300 l 350 l
250
l 360 l 450 l
300
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