1815 Lcolson
1815 Lcolson
1815 Lcolson
B U li&
CANNE A SUCRE
AUX ILES HAWAI ET ti. LA R ~ U N I O N
_
_
U
-
CANNE A SUCRE
ATJX
I L E S HAWAI
lGT
A L A REUNION
PAR I S
A U C ~ U S TC1-IALLAMEC,
~N @D~TEUR
17,rue J a o o b , 17
Librairie Maritime et Coloniale
-
$1903
L'auteur de 1'Bssai sur lu Politique coloniale sous le preniiel-
Empire (i), un beau livre, qui met en relief le role considérable
joué p a r le capi taiiie-génhal Decaen aux Mascareignes et dans
l a m e r cles Incles, raconle, avec liuinour, cominent uii colo11 cle la
Reunion fut amené cultiver la caiine h sucre. I1 avait cl'abord
créé des caféeries, mais sans succès, ses terres Atant situkes A
une trop grande altitude. Le blé et le mais ne réussirent pas
mieux. Le girofle, introcluit par Poivre, faisait alors Ia fortune
d'un grand noinbre de iamilles; le colon, un sieur Roudic, créa
des girofleries in~portantes,et i1 pouvait lefaire, posséclant cc dix
mille gaulettes de terre et un atelier clc cenl hoinines )L Tout
marchai t a souhait. Les girofliers allaient entrer en .rapport;
l'avenir semblait assuré. Survint le cyclone cle 1806, un des
plus terribles qui aieiit ravagé l'ile. Le pays fut saccage, les
plantations clétruites, les arbres Brisés, une partie de la popu-
latioii se trouva réduite h. se nourrir de raches, en attendant les
arrivages des riz de l'lnde.
Les girofleries cle notre colon n'échappèreiit pas a u desastre.
C'était 1a misòre. Un jour, Roudic remarqua cliez un de ses
voisins des caiines à sucre qui lui semblèrent de bonne mine,
sans doute de ces cannes blaiiches dites du pays, si belles, si
touffues et, en inême temps, riches en vesou. Essayons cle la
canne, dit-il, faisons de l'araclr. Et cette fois, d'lieureux résultats
couronnèrent ses efforts.
Mais l'histoire n'est pas finie. Peu de temps après, Roudic se
voyait soumis a une patente, comme guildivier; et c'est le
mémoire adressé par lui en cette occurrence à l'lidministration,
qui nous conserve le récit plein d'enseignements de ses tenta-
tives et de ses déboires.
Avouons qu'il avait quelque raison d'exposer ses doléances
a u Gouveriiement qui, sJil n'est pas maitre du temps et des
Bvénements, aurait pu encourager les nouvelles cultures et les
nouvelles industries, au lieu de les imposer lourdement ... Mais
te1 est notre système colonial.
M. Prentout raille doucement Houdic - qui semblerai t plutdt
a plaindre - et i1 ajoute :
(c Cette histoire est sans doute celle cle bien des colons des
iles Mascareignes, si prompts clianger de culture. Celui-ci a
tente quatre cultures différentes en dix-neuf ans. I1 est clair qu'il
ne s'est point enriclii, qu'il a toujours subvenu clifficilement
ses dépenses, que sa si tuation, et, partarit, celle de tous ceux qui
ont vécu sur sa terre, a toujours été précaire.! >)
Ce qui est clair, dest que voilk un nouveakb~psocèsinkent6 aux
colons « des Masca~eignesn,,
I1 ne sont pas seulemen t paresseux e t incapables d'ini tintive,
suivant les formules qui ont cours en certains milieux dits
coloniaux. Les voiia qui manquent qncore $e persévbrance!
L'agriculteur qui, ayant exphimente qu'ilbe réussit pas dans
une culture, l'abandonne pour en chercher une autre plus fruc-
tueuse, se livre â des essais successiis lui imposant u n labeur c)\
u n effor t soutenus, celui-18 es t'taxé d'inconstance !
D'autres auteurs, i1 es t vrai, nous révèlent que nos vieilles colo-
nies 'se meurent de la monoculture, et ils encouragent fort les
colons à ne pas compter seulement sur cette canne a sucre qui,
depuis cent ans, est la principale ressource des iles Mascareignes
(( s i promptes a changer de culture !
perte totale du revenune s'est pas bornée une seule année : les
cafeeries et les girofleries détruites laissaieiit les propriétaires
sans espoir de récolte, penclan t plusieurs annees. Aujourd'liui ,
le principal reveiiu de la colonie consiste en Sucre, et si les
caniies ont beaucoup souflert, ln perte se 11oim sculemenl ;i
l'année; vous savez, d'ailleurs, que cles pluies peuvent raniincr
ce roseau clont la vég6tatioxi paraít actuelleiilent arrelée. n
Oui, i1 nous est arriv6 de regretter la teiiips ou notre íleclérou-
Iait, au souifle cles brises dc la iiier, sa c1ieveliii.e embauiiiee.
Partoiil des oileurs floltaicnt dalis l'air : paifuins clu girolle, de ln.
muscatlc, clu cafb et cle ces doux orangers donl lo, sentour
arrivai t aux navires lmssant nu large. Ce l u t l'kge cl'or, l'lieu-
reusc iiikdiocrité, lu vie pntriarcale, l'eiifnnce et ln poi?sie de
l'ile d'Eclen.
TTinreiit les vaclies iiiaigres, les cycloiies, ln il16veiite des
c( denrées coloniales u, Ia surproduction des autres pnys, Ia
coiiourrence, la campagno cles Iiitles, les guerres de l'Einpire,
clurant lesquelles toute lspopulation iut deboutpo~irles coinùats
sur la terre et sur la mei., désertant la culture du sol.
Quaiid on se remit h l'muvre, le h16 et le riz « no poussaiciit
plus N ; et 1'011 a vu ce qu'il advint dii giroflier et cles autres
arbres à epices en 1806.
Avec les plantatioiis de caimes qui présentaient nioins d'aleao
dans les récoltes, la prosperit8 était venue. La population tripla.
Le coinmerceS...Les seules iniportations de riz avnient pass0
de 6.078.000 livres i 33.699.800 livres.
Pour établir l'importance du mouvemcnt maritime, jl suffira
de dire qu'il y avait ti'ente bâtimeiils sur rade aumomeiit clu
cyclone clu 27 inars 1830.
A Java, comiiie aussi aux iles Hawai, on na í'ait plus d'insttillation iiouvollc
de dilTusiou, et dans lcs grandes usines, derni8rement inontbes ou perfection-
nèes, on emploie de prèférenc' Ie moulin i neuf cylindres prbcédé d'iin
préparateur.
Les avantages de Ia diíhsion courante sont :
*lo Extraction presque absolue du sucre sous forme chimiquement pliis
piire.
20 Moiiidre complication de rn6oanisme ct par suitc moins de cliances
d'arrbt.
Lcs iiiconvénients :
4 0 Une forte dilution du jus, aussi bieii polir les caiines pauvres que pour
les cannes riches.
'211 La macliiiie B couper Ies cannes demande beaiicoup d'entretien en ce
qui concerne Ies couteaux ; ellc cxige aussi beauooup de vapor.
3" I1 iaut plus d'ouvriers et des ouvriers plus liabiles.
40 L e s y s t h e est trbs g0nant'pour las arrêts.
5011 manque de souplesse si I'on veut augmenter ou diminuer le travail normal.
de brevcts spdcinux.
Enfin, il faut tenir comptr i[u'uiic ccrtiiino qiiniililí! ti'iliiii ost itit~in~itriisnblc,
mbme avec ccltc difrusioti h circulnlion l'orcbc, tiii Ic [ioiir c ~ i i dii t tlilulioii cst
scnsiblement diminu8.
Co serait l i u n bcucil pour noinbro d'usinos dnns uiio colonio coinino
Ia RBunion, oil tout un c0t6 tlc l'ila csl poli Iiivoi'is6 floufl 10 iapliort do I'orili,
Ces inconvknicnts tlippnraisscnl Bviilcminciil s'il s'ngil dt: In corislruclioii o1
do l'instnllation tl'iisincs nouvellcs, ICn oll'ol, 10 prix do liioiililifl puiaennts,
comme ccux utilisds aux ilcs IIawii, cst au moiiis clgnl I\ colui d'uno ililliision
pcrfoctionn6e. I1 scrnit i:icile, d'nulro 1 ~ 1 do , s'iisuuroi. ~iiiot p i i t i l i i d'onu
suiíisanle polir li? clioix judicicux do i'cinplnccii~cnldo l'iisiiio.
Lo procBdi! Naudct iut appliqub pour ln prciriibro his, pondriiil lu cninliagno
1000-1901, nux sucrorics do Vitcy-oii-Arlois ot do Voiiilogios-siir-1i:~aillori.
Plusieurs usincs indigbncs I'ont nionlí! d o p i a c1 I'oxp6rionc!o n'trii cal lilun h
faire. I1 n'cn n'est pns do iilbmo cii sucror9ics do cnnnofl ; 1ii l i r m i h r o liaino
coloniale qui iut 1)ourvuc do cc modo cl'oxli~nalion~ost collo do M R I , IIiiirilon at
rils do l'ilc Mntlbrc, cn 10OL-~l!~Od.I1 y ciil, comrno dtiri~~ouliiiiiiiovtiliciii do
ce genre, une pkriotlo tlo l~tonricinctil,iiinis loa rbsulkils obtoiiu~piiilniil ln
dernicirc caiiil)iigiie oiit ciouivJiinh dc s~iccilslca clliirb do I'invonlaui~ 01 doa
usiniers.
Toutciois, Ia iniac ai1 poinl [lu pi'oci!tlh ntc?8t piis c!iiooi.o coiiilti~to,iiiilai que
I'n dit rbccinmcnt M. Nnutltrt. TI nllcntl aclucllotiionl ICH i ~ l w l l n t stla c~cux
nouvclles inslnilrilioiis, I'uno A Porlo-liico, l'nulrc h In Triniiliid, a pour ildlor.
minei cl'uno lapon ccrlninc lo pour conlinaximuii~tl'oxlractioii o1 lo Iiour caiit
iniiiimum do dilulion (lu vcsciu D.
Malgrb cela, il parnlt corhin, CMR11piSicsoi~l,quu I'on paul coiri])lar a u r uno
pwle innxiinuin do 112 pour 100 c111 In riclicsso eaccliarino do In ctiiino, c'aat-ir-
dire qu'avcc dos caiines roinmo ccllos rbco116o~ h 1ri Ilduiiion, ot donl In
iliclicssc atlcinl g6nbralcmon111/i'pour 100, uno cxtrnclion tlo '13 ii 113 ,I/% ~ o r a i t
un minimum.
Si l'installation tl'un procbclb contluisnnt h un ni bonu rheiilliit om1 cobloueo,
il inut rcconnaltrc, cc~icndnnl,c~u'cllccet nolucllortioril iin dos rriros inoyaiin h
omployer pour relcvcr lu cultiiro o1 l'industrie do Ia cnlunio.
Par votre lettrc du 24 de cc inois, voiis nvez bien voulu appeler inon atten-
tion sur l'intérht que présentcraient, poui. notre colonie de Ia Réunion, le
recriiteinent des travailleiirs I~indousdans 1'Inde hnglaise et l'ouve~tui.e,
clans ce but, de nouvellcs nègociations avec le gouvernement Britannique.
J'ni l'honneur de vou8 Saire connaitre que, contraircinent aur indications
que vous avca rccueillies, M. Ie Ministre des Colonies n'a pns encore deniandb
h mon dèliartemenl d'engager des pourparlers avec le cnbinet de Londres afin
d'assurer de nouveau h Ia Réunion I'autorisntion de rccrutcr la main-d'muvrr,
dans 1'Inde.
Lcgouverncmenl Britannique ayant subordonné tout exainen de cette aíTaire(.l)
nu maintien de Ia qunlité de sujets anglais aux fils d'imigrants intliens,
lorqu'ils sont nès i Ia Réunion, mon collègue m'a entrctcnii seulemcntd'une
question préijuclicielle, A savoir d'une interprètation que son administrntion,
pour ontrer clans les vues du Cabine1 de Londres, serait dispoeée A tircr de
la coinbinaison du 5 6 de I'avlicle 8 du code civil, avec une des dispositions
dc I'article 9 dc Ia convention britannique du . I c l , juillct 18GI sur l'jmmigra-
tion indienne aux colonies françaises. L'aWire est actuelleinent soumise 5i
Lou~sBRUNET.
Dans la séance clu i 4 niai 1902, Ia Cliaiiibre ct'Agricullure de
la l2éunion cleciclai t cl'envoyer au coilsul í'ran~aisdes ilcs Hawai
u n questioilnaire concernailt ln culture e1 l'industrie ele Ia caniie
à sucre clans ces régions (i).
M. COLSON, Président, avant de passer nu vote ele réparlilion
clcs ioncls de réserve, expose les diverses affectations examinées
par le Bureau pour l'emploi ele cette r6serve.
(c i u Envoi azax consuls français des Zles Ilawai' et Java d'un
qzaestionnairs conce~nantlu culture et l'indastrie de lu canne
Zl sucr7e.
Dcs cliirí'res publiés dernièreinent dans la Reviae Agricole et
puisks dt~iisIa li'er~nedes iles IIurcmE, ont paru iiivraisemblal>les
h plusieurs collègues; ils ont cru d'nbortl une crreur de tri~cluc-
Lion eles cliiffres aiiglnis; mais, ~Uriíicalioiifaite avec M. Aug.
ele Villèle, ils ont v u que la. traduolion paraissait cxacte.
A u inoinenl de cleinuilder U nos représentants de soutenir
le principe cl'une dé taxe cle dislaiice, quaild vieildra au Parleinent
ln discussioil de ln Conveiltion cle Bruxelles, i1 ne faut pas qu'oii
nous oppose ces rencleiiionls foriiliclables aux cliainps e1 i l'usiiie,
clonimnl pises de 50.000 Irilogranimes ele sucre ii l'hectare, ce qui
l'erait c l e j i une belle couclie ele sucre répanrlue sur la terre, soit
5 lrilogrammes par mùtre carré, et qu'on se base sur ces chiffres
p o u r nous Irailer de rouliniers et cl'arrierés et nous refuser toute
concession. I1 esl ulile d'aller contrbler ces cliiffres; en effet,
Léon (JOLSON.
Culture de la Canne à S u o r e
aux iles Hawai
Climatologie.
Plantation.
Que!les sont leu operalioi-is pour 111 prdparation clu sol nvant
la plantation?
Mode employe pour la ylantation. Me t-on les cai-ines entibres
o u en plusieurs inorceaux? Les placc-t-on en ligne dans le fond
cl'ui-i sillon ou dans le foncl d'une petite fosse, coi-iiine a la Réu-
nion ct a Maurice ?
nistance enlro les lignes de cannes et cl'une touffe cle cannes
A l'nutre sur une méme ligne ?
Pro[unileur a laquelle sont p1acBs les plants de caniies d m s
le sol 1
Les l~lantsde cailnes soiit-ils n-iis bout h boul ou les croisc-t-on?
Kiiiploie-t-on les sominites de catines ou tou te Ia caiiiir: ?
k l'hectare ?
(2uantite cle Cum ier eii~~iloy~':
Kature des eilgrais einployés, quanlile h l'liectare, leurs com-
positions e1 leurs prix vendus aux iles I-ilzwiii?
l)e yuelles béteç provieiil lc luniier ? L'eiiiploie-1-011 vert, a
nioitié fnit ou coriiplètenient fait l Quniid a lieu Ia n i s e clu
[umier! Avant ln plailtatiotl ! Sous ou sur le plnil ? Ou ~ p r è sIa
liousse cles jeuiies lilants ! Coiiiinent se i n i t ccltc misc de iurnier,
h liroximi tG du plnnt ou eil épantlnge avcc eniouissonieiit 7
Mêiiies reilseigilcmerits pour Ies engrais : A qiiellr, í4poquc
plante-t-on ?
Soins donilhs après Ia plantatinn jusc~ii'aunionienl de ln coul,e 2
Epoque de Ia coupc ?
Au bout de conil~iende tcrnps ooupe-t-oii les caiiiies viergey%?
Rejetons.
ProcédBs génkraux de c u l t u r e .
VariétBs de Cannes.
Rendements a l'hectare.
IV. ~iiil<loic-t-o11
tles cltlíibrcurs ou nutres machiiies p u s pril-
l i a i w la caunc avmt rlii'elle soil eilvoyee aux inoulins?
Appliqqc-t-on la ~~ressiori ligrl raiilique (ou une au tre pression)
s u r les coiissiiicls rles cyliiiclres dos inoulins !
Prcssiou par ceilliii>èlrecni.1~6 applir~ii8esur lespistoiisl-iydrau-
liguss, surface clc ceus-ci.
8.
Qlwèlre et longueur eles l~ort&+ clcs axcs eles cyliiidres iles
inoulins les plus einployt~s.
1Xaini:lre o1 loilgucur c l t x cyliiitlres clcs iiiouliiis corres~ioiiclant
niix prcssioils c1 nses ci-dessus.
Noinbre tle Lours clc ces t:y li iitli~rseiz i~iarulie.
P~iissniiccrlc lo. iiiaoliiiic iikolrice, tlinirièlre ele soii cy1indi.r:
liloleur, 1c)iiguciir ~ l cceliii-c!, luiigucur ilc l'adiriissioii d e 1%
va.peur, ou tlt5lieiise c1 LiiiiLrc de vnpcur s'il y a delciite pcrfec-
lionilbc.
Noiiil~roilc lours do ces iiinolii~iesiiiolrices.
Jliaiilhlre OA iles cgliilclrcs cnrrrslioiirlaiil. au crcirpis.
Jjisiaiice A13 sui3 la ligiie das contrcs ciitre les suriaces clcs
cyliilclrcs tl'eiltrck e1u liloi11ii-i; ideni. polir les cyliiiclres de sortie
DC ; i d e m tlisl;iiii!o PG.
Soli6ma i assoz grniicle ~cliollcclc la posi Lio;~clr2 la servniitc ou
bagassi0re MN, sur lac~ucllcglisse ln bagnssc entre le cylinclre
caimes c1 le oylinilre i ùag'asso,
ELant doiiii~iin mouliii ou uii systòmc cle iiioulins clc tlimen-
sions ilétermiii0es, q~ieiir:csl la cliiailLit~ide cilniies travaillbcs h
l'lieure l
'i'olls ces wiiseigncmeiils l)our Ics usiiies les plus perfec-
Lionilbes ct, rl'un aulre cOtE, pour la geiléi1ali16tles usiiies.
Uc cpeiles ii?;ines d o constructioii lirovienneiit ces nioulins?
Lour prix d'aclial ii l'usiiie d e conr;trucliuii !
IJour prix de revieiil (luai 1-la-cvai. 1)rix d u inonlage avec les
fo1ldnlioi1s.
Difjpsion d e la Canne.
Diffusion de l a Bagasse.
Ecumes.
Concentration.
Turbinage.
Ref onte.
Rendement en Sucre.
Quels sonl les poicls tla sucre premies jet, deuxième jel et
troisièm~j e l obleriuç par 1.000 Irilogran~iiiesde cannes clans les
16 QUESTIONNAIRE
pernieltaiit dY4lablir les prix cle revieiit clu sucrc, tant aux
chainps qu'S l'usine, eil Prance, en Alleiiiagne, 21 Java et h Cuba,
c'esl-hdire daiis les pays clui nous iilleresscnt le plus. Dans la
deriliere partie, nous avons essnye de formuler rluelques conclu-
sioils que ilous vous souiilcttons, esperant cp'une discussioii
approfonclie iious l)eilnieltrn de voir ce c p l , dans les conditions
particulibres cle Ia Reunioii, p u t @treretenu pour le perfection-
ilemeilt de nos procédds de culturc et de fabricalion. ATin de
facililer Ia leclure clu rapporl, claiis loute la partie relative a u
questioimaire, les iiicsures anglaises ont, sans exceplion, 6th
tracluiles en mcsui'es frnnçaises; nilisi cloilc daiis cclte partie, Ia
tome cst bien Ia lonnc Iraiiçaisc dc 1.000 lrilograinmes; lc
lableau qui a servi aux conversioiis esl. celui qui a d.6 indiyuk.
par le consul. E n parliculier, le clollar a CLé c014 ri 5 ir. 18, sn
valeur est, d'ailleurs peu variable par rnpport à nolre franc
eii or.
Dans les citalions cle textes, nu coritrnire, nous avons oon-
scrvé excliisivetrieiit les cliiffres niiglais. Les testes originam
sont dbposés h Ia b i l ~ l i o t l i ~ q ude
e In Chainbrc íl'Agricullu~cet
roslcilt k Ia disposilioii tlr: lous ceux de nos c o l l ~ g u e scpi t18si-
reraienl les.consulloi..
Des mesures employ6es aux Ples Hawaf.
-
588
Mille cari-i! . ............ ~"lll"
Acre. . . . . . . . . . . . . . . . 011h1.io4~;
Yard oarrG . . . . . . . . . . . . . O1I4'1 i()
Piei1 carre . . . . . . . . . . . . . 0""'
O!)C!)
Pouce carre. . . . . . . . . . . . . oll~clOO(i(;%
Poids.
Grsin . . . . . . . . . . . . . . . 01~~~0000(\5
Once . . . . . . . . . . . . . . . . 011u.0!2X:G
Livre. . . . . . . . . . . . . . . . U1@45:i>9
Cental ou 100 livres. . . . . . . . . WL.*359
Tonne courante ou 2.000 livres ..
, 9071.r.18
CULrrURE DE L A C A N N E
A U X ILES I - 1 ~ 1 ~ 7 ~ 1
CULTURE DE L A C A N N E
AUX ILES HAWAI
Climatologie
TABLEAU I
Superficie et Population de l'archipel Hawaien
=
AUTEUII SUCHE PRODUIT
des
NOEiIS POPULATION
i01111110k ONNES PIlANíjAISES
cs plus
DES ILES BlcvBs
-
nmàlrrs
'l'01'~\L ..,,.
Reiinioii. .....
TABLEAU 11
Me tis l~a.ivaicns . . . . . . . . . . .
Race caucassierinc . . . . . . . . . .
Cbjoois . . . . . . . . . . . . . .
Japonnis. . . . . . . . . . . . . . .
Indighnes des riiers d i ~sud. . . . .
NBgres. ...............
Divers . ...............
Grâce A son climat 8 lieu près égal, loulc celle coiilrEi: csl i ~ i i
das pays les plus iavorisbs de la terre; elle jouil tl'iiil prii~ti!iiilis
continuel, avec une chaleur teihperke yar lcs vcnls ilu 1iortI
pendant piesque tou te l'anilée. Le therinoii~i?lrcn' y (1 t!sci:lli l
jamais nu-dessous de 13"(550 Pnreiiheil).
Les tableaux ci-après indiquent las qua~iliths clc liluic, t o i l i l h ~ s
a Iioilolulu, ainsi que la tcmpkralure, d'après les ol~set'valiuiis
faites B la résidence d e M. TV.-R. Castle (altituclc c10 15 iiii11iv:h).
D'nprès les renseignemenls iournis par la statiisn iiii~ti!i~~~olo-
gique cl'EIo~~olulu,la cpailtiti! d'eau loixbee varie 1)ciaiit:oiqi
suivant les localitês : s u r le bord de la iner, ellc est tlo 800 iiiilli-
mètres par ali; elle atteint jusqu'a 2 mètrcs ct 2 m.90 daiis 111s
e1 les plants clc cnnne sonl placbs b a u l à boul dnns 10s sillons
on une raligh conliilue.
Les inauvaises licrbcs s o n t soigaeusemeill cillcvdos h l'nicle
cl'instruments araloires, traiiii:~par eles chevaux ou dcs mulcs,
Lels que la (( lielile chsrruc )), le (c cultivntor Horncr N c1 le
c< I-Tuller N; l'irrigatioli a lieu tous les hui t ou clix jours; o11 Sai 1
en gdn8ral deux bpaillages; l'eiigrais est iuis eil trais lois
pendant la vCg0tation cle la caiinc, qui esl iécollkc nl)ri:s dix-liuit
viiigt inois de croissrince, cntre janvier ct juillel.
Rejetons
TABLI3XU 1X
Diffkrents pourcentages des Bldments
dans le mt5lange d'engrais.
Report o11 fwlilization, par M. i?. ECICART,
1001, page 25.
Formulo
In pliis einploy bo
h llawai.
I
1ibunloii
(ioriniilo dii C. 17. C.) o,ns
910 ltilogi'aiiinics
pnc Iioclnro.
Le prix cles engrais composés, rendus aux iles Hawai', varie
de 170 i 340 francs les 1.000 lcilograii~ri~es; on en eniploie
généralement de 340 a SOO ltilogrammes par hectare, mais cette
quantité est for temeiit clépassée dans certaines plan tations e1
atteint jusqu'U 1.700 lcilogrammes ;enparliculier, tiEwa(i1e Oaliu)
où la dépense pour les engrais qui, en 1894, était dc 50 I'rancs
par hectare, s'est élevée, en 1900, i 538 iraucs.
En somnle, par suite de la grande variété cles sols e1 des
diffèrences climal;ologic~ues,i1 est très cliificilc dr, trai ter ln
question de fertilisation cl'une maniire ghérale. Lc sol est
soigneusement analysé, les conditions n~éthorologic~uessont
attentivement observées et de l'enseinble cle ces etucles, nvec
l'airle de la Station clYExpériences,on déduit Ia composilioii rlu
mélange le niieux approprié.
Fertilisation des Terres à Cannes
procédés, par des chiinistes élrangers a ces iles, et, d'après les
rksultats, on recoiiiinnnclait tels ou lels eiigrais qui, eux-mbiiies,
étaient riiroment anulysés. On se trouvait donc daiis la n-ibine
situation cp'aux Etats-Unis avant la crêation des diverses
stations sgronoiniques; naturellement, dans ces coiidilioiis, les
planteurs ne se procuraient pas toujours des engrais siirs et
appropriés i leurs terres.
c< I1 y a six ou sept ans, la Pacific Guano et Pertilizer Co lut
lormée $ Honolulu, ayant pour but la fabrication cles engrais à
hauts titrages; le rloctaur Averdam, un allemand trBs entenilu
dans le commerce cles pliosphates et des engrais, en prit ln
clirection. Telle fu t la première phase iinportan te du cléveloppe-
ment de l'affaire; le docteur A v e ~ d a msuggérn l'iclée des eiigrais
solubles, qui é taient de labrique si courante en Europe et aux
Etats-Unis. Des usines d'aciùe furent crbées, puis on irnporla de
l'ile Layson cles phospl-iates, qui furent transforinhu en plriosphatcs
acitles. Dans beaucoup d'engrais composés vendus par cette
compagnie, l'acide phosphorique soluble dans l'eau provieilt
cles phosphates dissous, lJazote du sulfate d'aminoniaque et l a
potasse du chlorure de potassium et clu sulfate de potasse. E n
1895, fut fonclé le laboratoire d'expériences d'Hawa2, par les soins
de lJAssociation des Planteurs sucriers, et sous la direction ilu
docteur Maxwell, avec l'auteur de cet article comine directeur-
adj oin t e t chirniste. Alors con-imença l'exainen méthodique des
terres s u r place et dans le laboratoire, en prenant la quanlite
des pluies tombées et la température comme bases pour l a
recherche clu meilleur fertilisant. Nous n'avons pau 1s prétention
de clire iii ici, i i i ailleurs, que toutes les ~~inéliorations
en rnatihre
d'engrais, réalisées depuis 1895, sont clues aux recherches du
laboratoire cl'expkriences et 2 ses conscils; c~uelc~ues planlations,
en effet, ii'ont pas cliangk d'cngrais, alors que beaucoup d'autres
oiit n-iodifie leurs procedés sans siinspirei. clu laboratoire; mais
c'est surtout grA.ce S nos recl-ierches concernant les conclitions de
chaque plantation, que tels engrais employés dans i1n tlistrict
difi8rent de ceux utilisés daiis un autre, et qu'il y a m e teiitlance
continue i aclopter des engrais a l-iaul titrage, specinlement
preparés pour telles proprié tés cloniiées.
(( L'usage des eiigrais est bien ancien, mais ccus essaybs tout
bons effets; i1 eil est sans doute ainsi parce qu'ils eil all;eiii.lenl
un résultat immédiat, comme dans le cas des engrais cle com-
merce, tniiclis que l'effet ne se fait sentir que graduelleineiil, au
bout d'un certain nombre cl'aiioées.
composition suivanle :
8 pour 100 d'fmote clu sulialo cl'ainrnoiiiac~ue.
8 - cl'acicle pl-iospliori que soluble e t assitiiilahle.
8h1.5 - cle potasse provenant (lu suliale de potasse.
Chaux . . . . . . . 200 h 300 1. par acre (230 i 310 kg. par Ha.)
.
Potasse. . . . . . 35 h 75 - (40a80 - )
Acicle p1iosl)lloriclue. 15 ti 20 - (17i2.2 - 1
(( Cce cliiffrcs, exLrêinenieil1 fnibles, nlontrent le besoiil urgent
ILE D'OAHU
Remarques ghndrales.
soit dans les deux, i1 est plus sage alors d'utiliser le sulfate;
puisqu'il y a tres peu de différence claiis le prix, c'est une bonne
et sage mesure cl'adopter la formule 1a moins clangereuse.
P r o c é d 6 s d ' a n a l y s e du sol.
blement. La moyenne probable est clc 800 à. 1.000 livres par acre
(900 à 1.100 lcg. par hectare) et, dans certains cas, elle varie de
500 a 1.500 livres par acre (550 B 1.700 lrg. par hectare). Ceci, i1
faul le raypeler, est i. ajouter au nilrate employé coinme
s timulanl.
4
50 CUL'PURE DE LA CANNE
(c Rien n'a &ted i t au sujet des élérnents enleves au sol par les
récoltes, et i1 semblerait que nolre procédé de iertilisation n'en
tient aucun coinpte. Les agriculteurs oilt longtemps préconisé
cette tliéorie qu'il faut rendre a u sol les quanlités exactes
cl'élérnents enlev8s par une récolte, et les cliiiriistes ont eu
grande peiiie et o11t dépensé beaucoup pour analyser tous les
chainps, en vue de composer pour chaque récolte u n engrais
conipensari t le drainage des irialikres. Excep ti onnclleinent, cettc
théorie peut etre juste, mais elle ne sulqorle pas u n exaincn
skrieux; elle ne lient pns compte de ce fait que les dlemenls
contenus dans le sol Iie sont pas utilisaùles claiis la niesure
exncte de leur alisorption par les plantes et que les roclles, on
se clesagrégeant co~ilinuellenient, augmen tent l'alirileiit cles
plantes dans des proportions clifférentes e1 à cles enclroits diffé-
r e ~ i l sA
. l'sppui de cette thkse, on trouve la coinposilioil chimjc~uo
cles laves dlHawaT, d'ou dkrivenl les terres.
c( Chaux dans les laves cl'Hawni (voii' Mnxnrell : Larias nnd
Soils) :
Laves non arrosées . . . . . 9,24 pour 100
Laves arrosées. . . . . . . . S,33 -
TU^ . . . . . . . . . . . . . 1,41 --
(1) En comptant 8 tonnes do cannes pour une tonne de Sucre, ct?tte canne
enlbvo ali sol par 1.000 lcilograri~mosde cnnnos : O lcg. 880 d'acldo pliosplioric~iie;
7 kg. 137 do potasso; 2 ky. 178 de cliniix; 2 kg. 831 d'azote.
Irrigation
TABLEAU X
R e n d e m e n t s e n S u c r e a la S t a t i o n e x p d r i m e n t a l e
a v e c d i f f é r e n t e s quantites d'eau d ' i r r i g a t i o n .
7
LITRICS D'IEAU
pai' tonne
1113
101.800
TABLEAU X I
Irrigation.
Tlze Halr)ni'nn
Plaizler.~J4onthly' de decembre 1902, page 815,
par MM. ~'SHAUGHNESSY C. E., M. AM.COD.C. E'S.
les bords sont protègés par des arbres, qui rendent le canal
inaccessiùle aux animaux. Géographiquement, i1 est a l'ile de
Iiauai ce qu'est la rivière Waihu à Maui, et i1 supporte le choc
des pluies les plus torrentielles.
(( Beaucoup de cours d'eau ont été détournés et heaucoup de
Les pluies.
u Les cours cl'eau et lcs puits artésieils sont alimentés par les
pluies ùes montagnes. L'eau souterraine ne vient pas de la mer,
n i non plus du conlinenl par un long transport sous-marin,
comme le prélendent quelques théories.
<r L'approvisionnemen t artésien d'0al-i~ es t peut-Etre le plus
remarquable et le plus abondant cp'on puisse voir; dkbitant
dans u n espace reslreint 250 S 300 millions cle galloils chaque
jour (1.300 m' par seconcle) sans épuiseincnt apparent de Ia
source, situee à une profontleui de 400 à 800 piecls (i20 in. à
240 m.) au-dessous du niveau de la mer. Le iiive~iustatique cle
l'eau des puits s'élbve a 40 piscls (22 m.) au-clessus d u niveau
cle la rner, a Honolulu, et à 22 piecls ( O in. 60) à Ewa, iG milles h.
l'oues t (26 lcm.).
(( La rclatioii intime entre l'approvisionneinent cl'eau cles
montagnes et iíes puits, est établie par la coloration clc l'eau cles
puits quelques heures aprks les crues, cnusdes par les pluies
dans les montagnes.
(( La, profondeur maxima clc l'abaissement clu nivcau statiquc,
Mesurage de l'eau.
Réservoirs.
Assolement
I 8!R I Ki 1I'i
1:iT
1LY!V 18ii
2'11 117
18!l!l 2liO 1M
11IOO 1:1:1
11101 2lbi I'iil
- - -- - . - - - - .-----e-
I( vrir tous ses droits; s'il n'y parvient pas, i1 consulte orcliilai-
La M o i s s o n n e u s e de la canne Cockrell.
Rapport sur la m a n u t e n t i o n et le t r a n s p o r t
de la canne.
Iris, riivilit.!~,I(:.;estr6niit1h,et í i 1 . 1 ~
oi~idroil,i:i:loigilés di:.:s r:lii~nil:i~,
al.~c,ri.lsdc?; [,i?n.los iniilns. Ce-i trairii:;riix soril. nruployes par-ce
qi,~'ilsSncilitcnt Corl; Ir: olia.r:gei-riernl. r!l; li: cléckinr~gcirienatd e lu
l';l111111.
ment. J'ai pu, d'après les chiffres du travail exécuté sur cette
plailtatioii et les plaiitations voisiiles, laire la moyenne clu coíit
de la irianutention et du transport de la canne cles clinnips des
hautes terres accidentées; on arrire a G5 cents par tonrie de
cannes ou 5 cl. 20 par tonne de Sucre. Ces soinmes oomprennent
non seulei-nent la manutention, le chargemen't et le transport,
mais aussi l'eiitretien e t les r8paratioiis des voies fixes et
portatives, avec tous aiitres frais connexes, I'liuile, dkchet,
çonilrius tible, e tc.
c( Comme M. I-Iormer, je suispartisilii dela réduction clu travail
manuel et de l'augmentatiori du travail animal. Tenus cii kveil
par la necessite d'économiser les bras daiis Ia recolte sur les
hautes terres accicIeiit8es, ilous avoiis eiilploy8 1ine grue poilr
extraire la oarine, au inoyen de traiiieaux, des mclroiis les pius
difficiles, economisant ainsi plus de 80 pour 100 de pose de voie
portative, avoc une réduotion de niain-d'auvre ile 40 p0W $00,
grâce a une augmentatioii d u travail par 10. mule cle 25 pour 100;
finalement le cofit actue1 clu cl-iargeiilent et du tra.ilsporL de h
canne depuis ces endroits accidentés, a éte réduit h l'aicle de cC
procddé & 50-54 cents par tonne, touies clépeiises cle vapeur,
cl'entreiien, etc., coinprises. Nous avons imagine u u pnlan a u b
matique, afin d'éviter l'ennui des oordages et les retarils cle I&
mise e n paquets, ce qui a encore ainéliore le systèine. Chaque
traineau a soii élingue, et derrière cbaque grue, plusieurs atte-
lages s e tienneiit prets, afin de ne pns retenir les mules trop
longteilips. L'élingue est éteildue dans la Imite clu Lraineau et les
cannes empilées clessus. A la grue, u11 homme, u n aide et une
mule suffisent. Cette grue ionctionne comme les grues h four-
chettes employées pour le Poiii; elle se sépare a u niilieu par la
jeu d'une ilétente, lorsque la palanquée est rejetée s u r 1~ wagon
par le bras de la grue. Nous avons expériinente ce Lravail, pour
connaitre 1'8tendue du parcours convenable, e t nous avons trouve
qu'il ne fallait pas dépasser 800 a 1.000 piecls. Lorsque lc -1:iragc
se fait s u r une plus grande étendue, les Irais augmen.l;ent, i1 iauL
plus d'attelages de mules ou alors les cliargeurs de traiiiaaux
attendent; si, de cette façoil, on réalise une Bconoinie d e 20 &
A U X ILES H A T V A ~ 103
26 pour 200 en terrnin accidenté, nous ne pensons pas que le
i i l h e ben8fice se produise en tcrrain plat; car nous utilisions
la lIesanleuil en plaçiint la grue de inanière B tircr en descendant.
Eii soinirie, le point intercssant pour nous est l'economie cle
50 pour 100 cle niniii-c1'muvi.c; si le coiit final n'est pss diminue
cri torrnin l)lat, o11 aura réiluit c~uaiidniêine lc travail manuel.
(( L'i~utcurest cepentlnnt il'avis qu'oi-i devra trouver une autre
(c periode, tlJacoitlenlç s ~ r i e u x N.
(( La quanlité 11ií~xiniade caiines inanutentionnée par une
Reunion annuelle.
Vote.
Fonctionnaires.
Amendements.
Le pris cle revient ile siicre B l'usiiie par 100 lrilogi'niniiics os1
de 20 a 21 francs sur les 11on1icspropri6tGs (I).
D'après le census aiii8ricain LI(?1900, 10 COUL I I I O ~ ~ Igéildral
I
de fabrication pour la culture e1 la iuanipulatioil de 1.000 lrilo-
grammes ilc cannes, en 1809, se serait devi? A 31 Cr. 18 @), la
rendenient moyen ayaiit ete 12,17 polir 100, le prix ilc revioiil
des 100 Irilograi~~mes de Sucre aurait 618 de 25 Ir. íi2.
Le tableau su ivan t, Courni par nollSr,consul, M. Vi zzailo\~ii,
donne le dktail par article, eil francs, pour les bonilcs l~ropriiilcs:
PrBparation du t e r r a i n e t Plantation.
D6lrii;liage . . . . . . . . . . . . . . . . .
Labour i Ia vapeur . . . . . . . . . . . . .
Labour avec des mulets . . . . . . . . . . .
Prèpnration clu terrain. . . . . . . . . . . .
Coupage des boutures . . . . . . . . . . . .
Charroi des l~outures. . . . . . . . . . . .
Rigoles . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Plantation cle la caime. ...........
.,.. . .
Ii1~~1i~iiilliiii~r!ii111ii
Iit i4riiiiici. , , ,
-
O 2lii
H r m
Fabrication,
-----
130 CULTURE DE ~ . CANNE
4 AUX ILES I I A W A ~
Assuranee . . . . . . . . . . . . . . . . .
Dépenses occasionnées pour l'introduction des
travailleurs japonais. . . . . . . . . . . .
Ecoles (ICindergarten) . . . . . . . . . . . .
Frais de juçtice . . . . . . . . . . . . . . .
- médicaux. . . . . . . . . . . . . . .
- de quarantaine . . . . . . . . . . . .
Loyer. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Entretien des lititiilieiits . . . . . . . . . . .
Entretien des dbtureç . . . . . . . . . . . .
- des routes et ponts. . . . . . . . .
Papeterie . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Posséç pour l'ecoulement des pluies . . . . .
Arpentage . . . . . . . . . . . . . . . . .
Taxes. . . . . . . . . . .
Moulins.
Si l'on suppose une rlensite ini tinle de ,077 (19 hrix), nvec Les
pressioils liydrauliques iiiilicpées ci-dessus e t une injection de
124 (:ULTURE DE LA CANNE
IUS FINAL
JUS JUS
esultsnt d i
ler~IIOULIN 20 arourm X~I,AN~;E
TOTA L
Ueiisit~ii r . . . . . . 1.077,li
Uegres Ilrix. . . . . . . 19
Polarisation. . . . . . . 17
Puibi!le . . . . . . . . . 89,s
Glucose. . . . . . . . . 1,O3
Glucose polir i U 0 da sac-
cliarose . . . . . . . . G
Acidite . . . . . . . . . 0,06
Demite . . . . . . . . . . . .
B ~ i x .. . . . . . . . . . . . .
Sucrose . . . . . . . . . . . .
GIucose . . . . . . . . . . . .
Gommes et Pecliiie . . . . . .
Alliurnine . . . . . . . . . . .
Sucre . . . . . . . . . . . . .
Proportion de gliicose . . . . .
- - -- - --
c( 11 ii'est
point absolument prouvé qu'uii appareil preparatcur
quelconque de la caniie, écraseur, dkfibreur ou coupeur, doime
une extraction de sucre notablement supérieure à cellc rles
rnoulins seuls quancl leur aliriientntion esl bien surveillee, mais
i1 augmente Ia quailtite de cannes 6crasdes d'eilviroil 25 h 30
pour 100, sans récluction, clails le pourccntage tl'extraclion.
(c Avec les inoulins ci-dessus, o11 considere coninie une bonne
estraction, celle de 93 pour 100 du sucre total de Ia canns. Aíin
cle pouvoir apprecier l'influence de la Iibre et d u sucre conleniis
dans Ia canne sur l'extraction, supposons qu'on épuise toujours
l n bngasse rle façon a Inisser cleclans seulement 5 pour 100 d e
sucre et que la bagasse contieilne alors 46 pour 100 clc íihre, on
arrive au tableau suivant (i):
AIJS LLES I I A I V A ' ~ 131
Les inconvénients :
1" Une forte clilutioil (lu jus, nussi hien 'pour lcs cnnnes'
pauvres que pour les canncs riclies;
2O La macl-iine h couper 1 ~ 'crtnncs
s clcn~anclebeaucoup d'enlrc-
lien en ce qui concerne les coutcaux; elle exige aussi beaucoup
ele vapeur ;
30 I1 fnut plus d'ouvriers et cles ouvriers plus liabilcs;
40 Lc sys tèmc esl LrCs gbnant pour les arrêts ;
5. I1 manque ele souplesse si l'on veut auginenler ou diminuer
le travail normal;
Cio Eniin et par-dessus lout, malgrb u n mo~ilini'é11i~csseurpour
cnlever la plus grande pcirlie dc l'eau inlrotluile clans la bagnsse,
i1 nc clonnc cp'un mauvais combuslible ct, par' sui Le, occasionne
ln clCpcnse cl'un coinbuslible suppl~inenlairc.
poids, soit 199 tonnes d'eau, el, pour éunporer ce Ziqnicle avant
que la bagasse fCit susceplible de brfiler, i1 fallnit clu cl-iarbon de
terre h proportion ~ l ' u n elivre pour une livre e1 demie ou 3 livres
de sucre faùriqué.
c L'auteur de ces ligiles a v u lui-m&mevingt ou trente ouvriers
repaiidant cette l~agassesur le sol, a la sorlie cl'un moulin de
petite diiileilsion, la ianaiit avec les mains pour la faire stcbcr
au solei1 avant de la. railiasser et de la porler ~laiiscles hangars,
ou elle mettait encore deux ou trois jours à séclier avant ele
pouvoir y êtrc brfilée.
« C'est à M. AlexanclreYouilg que revieiit l'hoiincur de l'intro-
duction, rlans les usines cl'EIawai, iles moulins suppliiiilentaircs
4 ileux cylindres. De l'emploi de l'un ou de deux de ces inoulins
clisposés pour achever clc ùroyer la canne dejh écrasbe pai le
preinier mouliil i, trois cylindres, les planteurs ont reliri cles
avantages d'uile importante bien plus grande que ceus oblenus
par tous les perfectioiincments apporlés jusqu'alora.
(( Ces avantages furent de trois sortes :
2" L'liuiiiidi te de la bagasse fut réduite à uii degré lel que cetlc
bagasse put étre envoyée clirectement aux fourneaux à 1a soilie
des moulins et bruler sans Ie sccours d'aucun comlustiùlc, cl'oil
Bconomie enorme de conlbus tible ;
c( 30 L'inibibitien, ou application à la canne écrasée cl'un
courant rl'eau chaude au moment de son passage entre lcs
tnoulins, ~rint en aide a l'extraction mécanique clu jus, cn
enlrainant par lessivage le sucre contenu dans les cellulcs
ouvertes dc la canne, et donna pour résultat une plus Iorlc
extraction de sucre, d6passanl de heaucoup fout ce qu'on avuit
pu obtenir jusque-li.
Les limites forcées de cet article ile nous permettent cgu'un
court exposé de l'extraction obtenue par ce jeu ile moulins, aussi
AUX ILEY H A W A ~ 135
nous contenterons-nous d'indiquer rapidement les nieilleurs
résultats obtenus, h la connaissance de l'auteur.
Avec un jeu de inoulins coinprenant un de trois cylindres
et deux de cleux cylindres, munis de régulaleurs de pression
liydraulique, actioniiant un sys tbiiie da couteaux qui prépareii t,
en coupant 1a canne, un aliment a u premier inoulin, avec une
large imùibition d'eau chaude entre les inoulins, et tous les
moulins par ailleurs donnant leur maxinium de travail, on a
obteiiu dans une série d'épreuves d'écrasemeiit, une extraction
mnxima de 88,s pour 100 du sucre contenu dails la caniie. Si,
par comparaison, nous supposons que les cannes servant à ccs
épreuves avaient cu la niême compositioii que celles ecrasées
par lc moulin h trois cylincltes dont nous avoiis parli! au clebut,
l'emploi des sept cylindres nous aura clonc clonne un gain cle
suc3re supplenientaire de 14,3 pour 100 du sucre total conteiiu
dans la caniie. .Te rèsumd : avec une série de moulins de sept
cylindres, O rn. 85 x 1 111. 95, écrcisant 1.000 Loiiiies de cannes eii
vingt-quatre lieures, 011 oùleiiait une extraction cle 132 t. 75 cle
sucre contenu dans le vesou et 17 t. 25 de sucre seulenient Btaienl
emportés daiis la bagasse. Supposant que ces L7 tonnes de sucre
fusscnt rêcupérées, elles donneraient 14.053 Bilograiiiii~esde
sucro inarchand qui, venclu h raisoii de 34 ir. 43 les 100 lrilos,
vaudrait 4.835 francs.
(c Comme l'emploi cl'un seu1 moulin h trois cylindres, cliicrit
plus liaut, donnait chaque jour unc perte de 10.920 irancs, nous
voyons qu'eii ajoutant les (( deux cylindres n, nous avons en
réalité gagné Ia dirférence, soit 6.085 irancs, valeur du sucre
récupèré en plus.
(( La capacité d'un moulin dépeiid surtout de Ia longueur de
se l ~ i ~ b e nau
l e premicr iiioulin par esciiiple, ce iiiouliii est obligé
de ralciitir sa iiiarclie peiiclant le passage clu bourrelel eii clues-
tioli, tanclis que les aulrcs conlinueiit à rouler avec leur vitcssc
normale, e1 i1 eii résulle une grande inégalilk daiis l'alimon-
lalion et, par suite, danq la pression, tsnt que le preniier inoulin
ii'a pns repris sa marclie liabituelle. Ce cas se pr6sente chaqup,
jour avec lcs n-ioulins séparés et l'extraclion s'en ressent iorcri-
ment; coinnisiiclBs par im seu1 motcur, les rnoulins ralcnlironl
tous eii mêine .leinps e t repreiidroiit Ieur course siniul tanément
sans que l'aliiiientalioii ait 816 interrompuc.
c( En analyaaiit les jus cle cliaquemoulin, en doiinant la pression
138 CULTURE DE L A CANNE
EXTRACTION
BAGASSE
i'
h; )p;,, , ,
! l i
r'
D D
D I A ~ I ~ ~ R ED S
IA~\IÈTHES H . POUCES
EV
les cyiindres jes cy lindres
en poiices :n rnillimètre!
DBcantation e t Filtrage.
ce fait que les dépôts des jus se lrouvent non seuleinent dans Ia
partie extérieure, mais dans toute la masse du snble.
c( Les données suivailtes, relatives au travail acluel de ces
filtres, ont été fournies par le chimiste dJOahu :
c( Nos huit filtres à sable ont une capacité sufíisa~itepour tra-
vajller le jus de 1.200 tonnes de cailiies en vingt-quatre lieures
(5.100 lrg. de cannes eiiviron par lieure ct par Iilli'e), ils soiit
lavés toutes les douze lieures, par deux A la b i s . Deux lioiiimes
les manieilt; s'il laut un aide, un honime des liltres-presses les
seconde. Les suriaces de cliauffe de l'évaporaleur e1 cles vides
soiit rkellement plus propres et le travail dcs tucbiiies cst nola-
blement facilité, surtout pour la cuite des seconils jels.
I1 y n. lieu il'ajouter qu'il faut eilviron Irelite iiiinutes 1,our
nettoyer le sable a Oaliu, clix pour vider et reinplir u n Bllre, e1
environ trente minutes pour remplir à nouveau ct le laivo
fonctionner.
(( Plus de cinquante fillres de ce genre sorit e11 roule, venanl
-
Diamètres des différents tuyaux. Tuyaux de prise et de sorti0
de vapeur de chaque caisse . . . . . . . . . . . . . . Om90
Tuyaux d'injection d'eau . . . . . . . . . . . . . . Oin10
Tuyaux d'évacuation de Ia vapeur condensée à chaque
caisse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . OmO75
Les eaux de condensation sont extraites avec une pompe
spéciale i chaque caisse; on les utilise pour les générateurs et
CULTURE DE LA CANNE AUX ILES ITAWA~ 151
pour l'arrosage aux moulins; le surplus se dèverse dans les
eaux d'irrigation.
On compte orilinaircment (1) que dans un quadruple effet,
i kilogramme de vapeur evapore 3 kg. 80 d'eau; le Yaryari d e
Malcavhli atteint seulement 60 pour 100 de ce chiffre; o11 compte
encore 30 & 35 lrilograinrnes d'eau èvaporès par heure et par
in8Li.e carré de surface cle chauffe, tandis que Yaryan prècité
clonnr! seulement 20 kilogramines.
TABLEAU XXII
-
R6sultats constat8s dans 118vaporation.
(IPLE-EPPB1
KOLOA
c @laritobs
(1) ~ h Hazoula~~ nfo)~tltlu,
dticombro 1001, par ,rJnrimA . Imv, page Til!).
15G CULTURE DI.:LA CANNE
Clarification.
Onne prend pas note des quantités de iiiasse cuite des dilférents
jets obtenus. On recuit habituellement quatre fois les sirops,
sans leur faire subir de traitement, ii moins qu'ils ne soient
acides ; dans ce dernier cas, on les cliaule de façoii i les randre
légerement alcaliils et on les fait barboter dans une cuve au
moyen d'une injection de vnpeuil provenatit d'un serpenlin perré
cle trous et place au fond, jusqu'a ce qu'ils atlcignent 42 B de
densité.
TABLEAU XXVII
Composition de masses cuites et de sirops.
A O S ILES I I A W A ~ i67
(( Uans ce tableau, les cliiffres ne conceriieiit pas les bgouts
car i1 a étC prouvé que les solutioiis ele sucre s18rilisBcs pouvaiil
se coilserver cles années, sans clétérioralion; si dcs soliilioiis
- diluées se conservent, pourvu qu'elles nc conliciliicnl píis tlr:
iiiicro organisnies, n fortiori le sucre qui a sculciiiciil iiilc faiillo
dose cl'l~umiclitédevra conserver sa clualild.
« L'acidité seule ne peut non plus être la cause uiiicluc ; Priiiscil
Geerligs a o b s e ~ équ'un lot cle sucru de canno ralfiiiti vcnniit
de Hong-Kong, eiiiballé en iiattes et conservb dsns u1l ilingnsiii
hiimide, avai t perdu 5 pour 100 cle polarisation en rlunlro iiiois.
L'liu~njditéétait de 2,25 pour 100 et la quantite clc glucoso, (lui
a I'origine devait êlre très petito, etait de 2,35 pour 100. Copen-
clant le sucre donnait une réaclion ncutre : iii l'acidc, rii los
composants des cendres, ni les clérives de glucose n'auraicnl liu
causer l'inversion.
(( Ainsi, pour savoir si pratiqueinent l'eau seule ou avec l'aide
T r a v a i l des T u r b i n e s ,
ceilts tours par ininute, donnera environ 150 livres (67 lrg. 9) de
sucre iluméro 1par charge e1 preiidra une moyenne de clouze
cbarges par heure (815 lrg. par heure). La force centrifuge créée
dans cette charge dc sucre, lorsque la rnachine -est 5 son maxi-
iiiuni de vi lesse = 0,00034 x 150 x 1,125 X 1200 = 82.620 livres
(37.426 lrg.).
(c Une turbine Weslon à eau cle 40 pouces, faisant hui t cent-
ciilquante tours par ininute sécàera environ 400 livres ele sucre
(181 lrg. 2) iiumdro 1 par charge, et prendra par lieure une
inoyeilne de liuit charges (1.430 lrg.).
<c La force centrifuge cr84e dans cette cliarge de sucre, nu
rniiximum de vitesse de Ia turbine, égale :
0,00034 x 400 x 1,5 x &%'=147.390 livres ((iG.767kg.)
a Mais o11 doit oonsidérer noii pas In force cciitriiugc crdda
d a n s le sucre, m a i s cello cr88e dnns ies égouls qui quitteiit
le sucre.
i(Poui' coinparer les deux turùines, prenez uiic livre d e
Dcux autres essais ont 6tb fails avcc clcs turbines i eau
construites en Ain8rique, 40x24 pouces, pour du sucrc nuii16ro i ,
ri Sprcckelsville (Maui).
10 Duréc ele l'exp6ricnce : une lieure,
Nombre de charges : sept.
Poicls cl'une charge moyennc : 411 liv. 7.
Tol;al clu sucre sec : 2#880liv. 25 (1.305 lrg.).
Temps iiloyen par charge : 8'2".
2" DurBe ele l'épreuve : une lieure.
Nombrc de cliarges : six.
lloicls cl'une charge moyenne : 403 liv. 2.
Total du sucre sec : 2.420 liv. 25 (1.096 lrg.).
Temps moyen par ciiarge : 8'8".
Pression sur eau, 160- 180 livres par pouce carre (11,5 à 13 lrg.
par cm9).
Nombre de cl-iarges en une heure : cinq.
Temps moyen p a r cliarge : 20 ininutes.
Poids moyen d'une cliarge : 330 livres.
Sucre total par l-ieure : 1.650 livres (747 lrg.).
Masse cuite : 71 pour 100 de pureté.
Sucre : 800de polarisation.
Refonte.
Richesse de la canne. . . . . . . . . . . . . . . . .
Dcnsi tB clu jus normal i 3 150. . . . . . . . . . . . . .
Baum6 . . . . . . . . ...............
Brix. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Vibres daiis la canne. . . . . . . . . . . . . . . . .
Poids clu jus tol;al de la canne. . . . . . . . . . . . .
Nombre dt! lilres de jus . . . . . . . . . . . . . . .
Sucre pnr 100 kilogrammes de jus normal. . . . . . .
Purelb (lu jus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Moulins.
Bagnsse.
ILilogrammes de bagasse par 100Ic i lograinmes de cann es
ICilogramines de sucre par 100 lcilogrammes de bagasse.
ITilogramines de sucre perdu dails Ia bagasse par 100
lrilogramines d e cannes . . . . . . . . . . . . . .
ICilogrammes cl'eau par 100 lrilogrammes de bagasse
(humi d i te). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ecumes.
Rilogrammes d'ecume par 100 lcilogrammes de caimes.
ITilograinrnes de sucre par 100 lrilogrammes d'écume .
ICilogrammes de sucre perdu dans les Bcumes par 100
lrilogrammes de cannes . . . . . . . . . . . . . .
Clairce.
Densi té BaumC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Brix. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Polarisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Jours de manipulation . . . . . . . . . . . . . . . 186
Tonnes cle cannes brassées par jour. . . . . . . . . 850
ICilograinn~esde Sucre bru t - . . . . . . . . 108.622
Sucre brut par 100 ltilogrammes de cannes . . . . . 12,82
Tonnes de cannes par tonnes de sucre brut . . . . . 7,82
Proportion du sucre preili ier jet par 100 ltilograiilmes
du sucre total . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76, 9
La ilensité du jus normal varie aux iles Hawai de 18 A 200Brix
(1073 11 1082) selon les époques et les plantations; dans les
terrains irrigues, la inoyenne de pure te du jus normal varie de
86 a 88, tandis qu'elle atteint jusqu'h 93 dans les terrains li011
irrigues; eil géiiéral, le pourcentage des clif'érents sucres daiis
le rendement total est le suivant, pour la pluparl des usines :
Sucre premier jet., . ... 70 titran t clc 97 h 98,s
- deusièmejet. ... 22 - 02 a 96
- troisieme jet . ... 5 - 86 A 90
- quatrieme jet. ...- 3 - ))
100 95 R 96
Dans son ral~portde 1902 au Syndicat des Fabricants de Sucre
Hawaiens, la Commission technique (MM. T V . Goodale, P.-B.-M.
Stuclrer, E.-I<. Bull, Jas Renton et C.-C. Keilnedy) d o m e comme
perte moyenne, dans les bonnes usines, un total de 15 pour 100
du sucre pur contenu dans la canne, suivant le détail ci-dessous :
Dans la bagasse . . ...... 6,5 pour 100.
Dans les ècuiues. . ...... :I
Dails les mélasses. ...... 5 -
Indèterminées. . . ...... 2,s -
i5
cela sans coinbustible supplèmen taire.
Si o11 part d'une canne conteiiant 1.5,s pour 100 de sucre,
l'estraction serait donc de 13 lrg. i 7 de sucre pur par 100 ltilo-
grammes de cannes, ou de 13 lrg. 72 de sucre polarisant 9@.
0 n comple gènèraleinent par t o m e de caniles de 15 h 25 kilo-
grail-inles de rndlasse, pesant de 40 i 46 B, avec une pureté
variailt ilc 29 A 10 pour 100.
La plu])arL ilu temps elle esl eiivoyée dans les eaux dJirriga-
tion poiir lertiliser 1a Lerre ; cluailil cela ii'est pas possible, on
i'ulilise soil coirirne coml~ustible,en ln inélangeant avec de la
bagasse, soit comine nourri ture pour les animaux en la inélan-
gcanl: avec Ies soininités tenclres de la canne, coupées au hachc-
paille; oii no ilistille pas en I-Iawai.
Pour la fertilisatioii, les melasses doivent etre diluées clans
n u moins cinrluaiite fois leur volume cl'eau, sans yuoi, par leur
acidité ou leur iermeiltatioil, elles peuveilt dctruire les plantes ;
oornrne o11 n'est jamais siir de Ia grande quantité ilJei-igrais
tq)l)liqués par liectare & l'aiile de ce procèclé, on ne les fait pas
eiilror en lignc ile coinple ~ l a n sle total des engrais qu'on a
l'liaùiluilc tl'ciliployer, mais leur effet utile n'en est pas inoins
apprècib.
Pour 10s utiliser comme combustible, on arrose de mélasse la
bagasse sorlanl du dernier inoulin ou on l'injecte d lJaide de
luyaux p r i o r é s dans le loyer i bagasse verte, comme on fait
pour l'liuilc coiriùuslible; on estime qu'il ne faut pas clépasser
1 Irilogramino de rntilasse pour 2 lrilogramrnes de bagasse et
(lu'une lonne ile inélasse vau t , cl'après iles essais sérieux, une
lonne de Isagnsse ù 45 pour 100 il'hun~iclite,soit un tiers de
loimc cle cliczrbon. Gepenilant on n'est pas très satisfait de ces
deus inodes de combustion de la mélasse, parce que si 1'011
conserve clatis 10s foycrs une température uii peu basse, i1 se
184 CULTURE DE LA CANNE AUX ILES IIAWA~'
TABLEAU XXVIII
Livres do comliustiùle
( ùngasso ) oiiiployees
daiis l'cpreuvc . . . . 2.00í
Livros d'cau evnporee
pentlant l'cpreuve. .. 5.37;
Teinpernlure d'enu e11
degrbs Falirorilieil. .. 76
ToriipBralure en degrbs
Farlienoit des gaz & la
sorlie. . . . . . . . . 500
Pression de valieiir e11
livres. . . . . . . . . 1%
Evapornlion tl'eaii
de 01 <r 212Tl;ulirenlieit. 3,12
DurOo de l'épreillrc e11
~njliules... . . . . . '
tubes.
(( La largeur primitive du foyer 60 pouces ( i m. 50) est
maintenue.
Carnpagne 1899.
Gensz~sanzericain du juin 1 9 0 0 .
1 0 ~
Appointements et sakires . . . . . . . . . . .
Comhustible. . . . . . . . . . . . . . . . . .
hlatières consoinniées . . . . . . . . . . . . .
Frais de transport . . . . . . . . . . . . . . .
ImpOts, assiirances, etc. . . . . . . . . . . . .
RBparations, entretien . . . . . . . . . . . . .
Divers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
TABLEAU XXIX
A N N ~ ~ S 1893 189L 189; 1896 1897 1898 1899 1!)00 4801 1902
- . -
h ~ a 57.078
i 72.409 61.653 100.299 126.736 91.006 117.239 liS.226 13i,.M8431.205
Naui . 32.670 33.886 47.738 39.007 41.087 Qti.033 5b.389 137.3i.7 1 . 3 ' 1 9 G6.720
Oahu. 19.86i 18.813 17.433 2:,781 38.928 3'1.181 85.820 133.625 00.Ei3B107.870
I f a ~ i . 43.009 Ql.704 42.816 51.650 55.Q16 58.594 Gii.358 G3.3i.8 67.537 68.720
- - - _ . _ _ I _ -
TOTAL432.6% 466.434 119,627 223.828 251.136 229,ki.k 484.807 289.8'1.5 860.038 35U.Gll
Annexes
iles I-Iawai est l'irrjgation. Eil effet, les pluies y sont inégales et
irrégulières : Ilawai reçoit 120 pouces d'eau par an, et Oahu
42 pouces seulement. De l i , la nécessité pour cette dernière
cl.'irriguer ses cullures. Dans 42,1 pour 100 de la totalité cles
ierines cles iles, i1 existe cles installations d'irrigatioii. h Hawai,
l a proportion ii'est que de 3,8 pour 100; a Hauai, elle atteint
au conlraire 85,7 pour 100; A Lauai, 50 pour 100; a Maui, 37,l
pour 100 ; à Oaliu, 83,4 pour 100. Sur 65.687 arpents en culture
dans les ierines a sucre, 28.488 arpents ou 4 3 4 pour 100 soilt
irrigués. Les h v a u x d'instal1nl;ion exécutés à cet eUet oilt été
souvent c o i h u x ; A Oahu, i1 existe uil réseau de canaux dont
I'établisseirient a entrafile une clépense de 1million trois yuarts
de dollnrs, X Maui, une caiialisation ele 2.2 milles anglais a dU
btre Mtablio 110~iramener dans une des plantatioils l'eau d'irri-
gation nécessajre.
« Grhce k ccs grands travaux, Ia culture ele la canne et la pro-
rluction du sucre ont pu se clévelopper au delà des limites tracées
par Ia nature, En 1875, clans l'année qui pr6cédale traité de réci-
procitb nvec les Etats-Unis, les iles Sanclwich n'avaient procluit
que 25.080.182 livres de sucre. Pour ilonner une iclee des progrès
de l'industrie clu sucre aux iles Hawai sous l'empire du traitéprB-
ci tG, clisoils que laprocluction cle sucre de ces ilesqui n'était encore,
eil 1882, que de 114.177.000 livres, cl'une valeur de 6.320.891 dol-
lars, atteignait eii 1892 le cliibre de 273.656.7.15 livres, d'une
vczleur cle 7.276.549 dollars, et s'élevait en 1901i 690.882.132livres,
d'une valeur de 27.094.155 c2ollars. Ces cliiffres se passent de
com meiitaires, Quan t au développement futur de l'industrie
sucrière riux Ilawai, i1 semble limi tB par la question de l'irriga-
tion et aussi par oelle de la main-d'ocuvre. Eil 1900-1901, le
nonil~reto tal clcs I;ravajIleurs Btai t de 39.587, clont5.470 Hawaiens,
2.417 Portugais, 27.537,Tapoiiais, 4.976 Chinois, 3.187 de nationa-
lit0s autres. L'eléineiit japonais joue, on le vojt, le principal rôle.
Mais la taux iles salnires a beaucoup augmenté et i1 y aura la,
sans ci.outc, dons l'avenir une source cle sGrieuses tlifficult8s. »
Ewa l a Plantation modèle
(c Uans toutcs les iles H a ~ v a i ,il n'y a sans cloutr, pas d'autres
plantntions qui se soient si rapi~leineiltcleveloppées e1 c p i aient
obtcnii par hectare une procluction aussi rorte eu sucre que Ia
SociBté des Plantatioiis d'Ewa, Cetle prol~rible,silu6e ii environ
18 ii~illes(I) cl'Honolulu, est reli& nvec ellc par 1e c l m i i i i de
ler O. H. L., s a superficic totale eht de 7.000 acres ('2.800 lieclai'es)
cle teires louées bnil et yrollres {L la culture de 1 ~ ciinnc;.
actuellcmenl, i1 y a 1.500 acres cultives el coilsncsés h li1 canne
de l'espbce Laliaina.
r( Les preinieres cannes furent plantées par la SocielB e11 1890,
s u r 40 acrcs, afin de fournir des Lioutures; depuis, Ia plnnlalion
s'esl cléveloppde liar Lioncls, non seuleineilt comme superíicie
cul tiv6e en cannes, mais aussi comme renclemenl e n sucre par
hectare. 011 ne clbpasse pas pour Ia caime 1'a.ltitude de 200 pieds
(60 rnètres), tandis q u e s u r les hauts plaleaux, In lcrre esl il'un
rouge léger, elle i~essemble une glnise noire dails lcs terres
basses, et Ir, sol peut être classé commc hon e1 extra bon ; on
fai L rP:g.ulièrement une analyse complète cles terres c16 chaque
charnp, afin cle connaitre Loujours exactcnienl Ia quantiti:
cl'engrais necessaire.
Un init rcrntirqualile de cette plantation est Ir? rendeineilt
nioyeii élevé cles repousses longucs 6t courtes (long nnd short
(I) Toutes les mesures dans 18s texles tratluits sont des mesiires nm6ricaiiies
donl; les valeirrs eii mesures Irnupises ont éI;6 tlonn6es page 20.
CULTURE DE LA CAEFNE AUX ILES IIAWAY 203
rattoons) cornpafe a celui des cannes vierges; cela prouve claire-
meat que le rendement cle 10 à 12 tonnes de sucre par acre n'est
pas dfi seulemenl la qualile du terrain, mais aussi au mode de
culture et de ferlilisation, h Ia honne irrigation et au labourage
profond. Ce laùourage profoncl ct l'abondance des engrais sont
les cleux principaux lacleurs des résultats obteiius. En 1894, on
a dépense par acre 3 cl. 75 d'engrais; en 1900, cette dépense était
portée 5 41 d. 37.
(( Pour l'exécution des labours très profonds, la Société acheta
Cannes vierges.
Repousses.
A p p r o v i s i o n n e m e n t d'eau.
Systèmes d e pompes.
Transport de Cannes.
KILOGILAPIBS TONNES
) a SUCIII
DB S U C R E
par hectare
(1) Toutes les mesures ont ét6 converties en rnesures françaises, suivant le
tableau plac4 en tête de l'ouvrage.
IiILOGIIAUJIES 1% EUNES
PAR HECTARE
Caniies vierges . . . . . . .
........ 208.613 1
........
Premikres repoiisses longiies. 170.016
........
Dcuxibines repousses loiigues 85U.060
Repousses courtcs. . . . . .
........ 135.73k
Plantations d'Ews. ............. 183.156
Plantalions d'Apolcaa. ............. 20 "i012
~uii&iOS
UES CIIAMPS PAR HECTARE
II
IíILOGRARIRIES DE SUCHE KILOGRANNES DE CARNE
PAR HECTARE
Fabrication.
Rilogrammes
.-- ____-de jus
- -- normal extrait par 100- kilogramme_s
---e h!-
de cannes. . . . . . . . . . . . . . . .
I
--
83,55 x y & 6
- de Sucre extrait par 100 lrilograinmes . . 13,44
- de sucre extrait par i00 lrilogrammes clu
sucre total . . . . . . . i ,. . 94,iS
__C_
Cinirce.*)e[
Brix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G5,15
Polarisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57,71
Glucose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,77
Pureté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . S8,58
Brix. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8'2 n
Polarisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60,78
Glucose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,80
Pureté. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74,12
Mêlnsses f i n d e s .
Brjx. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87 >)
Polarisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 ,SO
Glucose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2d n
Pureté. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 D
Eiitt16 h l'usine :
253.932.Sl4 liilogran~mesde cannes h 14,27 pour 100
de suorose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3G.838.074
344.735 liilogrammes ele Sucre a 80 pour 100 de
sucrose, provenant ele Ia canlpagne 1901 . . . . . 306.815
ICilogrnilimes de sucrose cntrk. . . . . . . 36.514.889
'cF-
a" I(
23.944.902 liilogramnies de sucre i 07,30 de sucrose.
7.691..702 - 06,12 -
23298.398 k a i 0 b
7.303.264 I,
2 - u ,1.038.714 - 80 >) restant à.
l'tisiac (cl'après estirnatioi-i) . . . . . . . . . . . 024.482 li
-
Préparation
et Plantatioii.
Defrichenient ...
Labouragel vapeur.
Labonrage A mules.
Preparation ....
.
Coupe íles plniits.
Transport des plants
.
Plants de cannes.
Plnntation. . . . .
- -
TOTAL..
Culture.
... 285.413 74 80.819 77 365.233 51
--
270 39 11 Fj'
BAtirnerits. . . . .
CIOtiires. . . . . .
Routes et ponts . .
Tblepliories . . . .
Fosses poiir l'6coii-
lemen t des pluie:
TOTAL.. ...
Divers.
DBpenses mbdicalcs
Frais de l'lidpital .
Propreté des carnps
Bois A Teu. ....
Bor&ts. . . . . . .
Assiirances. ....
Locations .....
Taxes . . . . . . .
Surveillauce. . . .
Intcrets. . . . . .
Cliarroi . . . . . .
Quaranlaines . . .
Imprevus . . . . .
Ecoles d'enfants . .
TOTAL.. ..
Dépréciation. ..
214 CULTURE D E L A CANNE
Total. . . . . . . . . . 25 98
Recettes.
Les terres.
Les cannes.
Culture.
mules ; les charrues S iin-des servent i faire les sillons dans les
lerres labourées préalableilienl à la vapeur. Aussi faut-i1 un
grancl ilombrecle inules, environ cent quatre-vingt, plus cparante
clievaux pour les travaux ele culture en général, de récolte et de
transport. Le mocle ele culture est celui clc toutes les plantations
irrigu6es. J,a cannc, cultivée entièrement au inoyen de l'irriga-
tioil, ne dépeiicl 1x1s cles pluies ; toutes les terres sont irriguées
par uri sy s t h e ele caiialisation compronant de vastes iossés et
clcs acpeclucs, des rigoles e1 cles conduits en acier clégageanl
loulcs lcs ponipes et faisant franchir i l'eau les ravins les plus
profoiicls sous pression par des syplions renversés. Dans les
endroi Ls ou la pressioii es L la plus fail~le,011 einploie les tuyaux
fretles eil bois rougc clc Californie. Le réseau total des fosses,
rigoles et tuyaux coinprend 373 milles solicleinent installés
(5961ciloin.). \,qqzL((d L ! : ! ~ F I ~ & : I I I ! d&&f..~~
Voie ferrke.
Personnel.
Contrats coopdratifs.
HComme lou tes les aulres, l a Socièlé cultivc les lcrros par la
sysl8me des (( contrats coopératiis n avcc les diflérentes sortcs
do journaliers cmployés; ces conlrats soiil parliculiùrcincnl
connus comme donnant une part clans les bénóiices. Lcs lorros,
une iois labourées et plantbes, soilt divisées en sections c10 50 h
i00 acres e t confiées h de petites associalioils de Iravnillours, qui
les soigneiil jusqu'à la inaturitb dos cannes. Ces contrals soiil
coopératifs, et le travailleur profite cles plnnlalions par lcs
AUX 1LES l l A \ ~ $ l 2.11
rendeinents que lui assurent une culture et une irrigntion
conveiiable. On donne aux travailleurs un petit terrain et une
inaison h proximite de leurs champs, avec eau et conibustible.
11s s'engagcnt a irriguer et a cultiver Ia canne, 5 Ia couper et à
la charger sur wagons; i1 leur est cornpti: 1 tl. 25 & 1d. 40
(6 ir. 47 a 7 fr. 23) par tonne de cannes, selon le sol, et des
avances mensuelles leur sont Inites, pour leur existence, à raison
de 13 clollars par mois de vingt-six jours de travail. A la rnatu-
rité de la caiine, dans u n délai de quinze i dix-liuit moiç, i1 leur
revient souvent des somrnes variant de 150 a 250 dollars (750 &
1.250 Ir.), les avances étant retenues. Cest u n genre cl'engage-
ment que lc travailleur recherche, parce qu'il lui perinel de faire
cles econoniies.
K 11 esiste cpelques petites entreprises iermières, créées par
la Compagnie, mais ce genre de travailler la terre n'est pas aussi
général que le contrat h la part. Ces entreprises fermières
consistent en ce que la Compagnie loue i hail des terres à
certaines iamilles ti courte échdaiice, ces dernières y cultivenl
la canne, et la Compagnie la leur achète à la maturitk, ii tant Ia
tonne, selon la pureté et la polarisation.
Récoltes.
Réservoirs.
L'usine.
ler; les bâtiments sont en betoil, en pierres el: cil lcr, toutes
mati&resnon intlammables, exceptk clans le magasiil ,i. sucrc,
oii quelques parquets sont en bois. Un réservoir de 15.000.000 clc
gallons est situé sur le vorsailt d'une colline, au-clessus de
l'usine, et approvisionné d'eaupar une poinpe plache ii uii rilillo;
c'esl: de ce réservoir que vieilt toute l'eau nécessaire à ln fabrica-
tion clu sucre. En communicalion avec ce rbservoir, sc trouvcnl:
cles bouches d'incendie pour protdger l'usine, les al;eliers, 10s
liâtin-ients voisins, les magasins, les écuries, ln maison ilu
directeur et celles cles employés spéciaux.
(( L'usine est 1s plus récente des iles Hawai, peul-8tre du montlo
Pompes.
Bâtiments.
Machines.
foncls des condensateurs sont à cnviron 34 pietls (10 ri]. 20) au-
dessus de I'eau cles dernières caisses. - A chaque appareil est
adapté u n régulateur de densité automatique, qui assure Ia
densité constanle du sirop; lorsqu'il quitte l'a~ipareil,le sirop
de chaque appareil est envoyé a I'aide d'une poriipe sphcials
double h action directe, dans un conduit principal plac6 au-
dessus des cuves d'attente des vides.
Ateliers.
Capacite.
Bâtiments.
-
(( Cristalliseiirs. 011a installê pour le moirient, et selon la
capacite actuelle cles moulins, quatorze crislalliseurs, sur cleux
rangs, qui peuoent recevoir chacun Ia cuite entihre d'uilo chau-
clière plus une adclition de sirop d'6gou1, cl'eau ou ele clairce. I1
reste de l'espace pour porter i vingt-quatro le nombre tola1 des
cristalliseurs, s'il en est 11esoin plus tarcl. Par u n systòme de
gros tuyaux, Ia inasse cuite de faible richesse est cléchargée cles
chaudières i cuire dans les cristalliseurs. Après avoir 6th tra-
vaillee, elle tombe de ceux-ci, par une ouverture inénagée a u
fond du récipient, dani des conduites c~uiIa clirigenl; h. volonlb
dans l'un des deux casiers du malaxeur placé au-dessus clcs
turbines. De l'air compriiné, injecte dans les cristallisoirs, e n
expulse Ia masse cuite avec une grande vilesse. Une inachiile
Corliss de 14 pouces sur 36, placée sur le même parcpel, d o ~ i n c
le mouvement aux agitateurs places clans les cristallisoirs.
(( Le racloir intérieur, en forme de spirale, touche presque li:s
parois parfaiteinent cyliilclriques et rivées, sans aucune saillie
Uri systèrm d e tuyauterie conqlet et de Ia dernière yerfection
dessert ces cristalliseurs, y injectant h volonté, a l'interieur
coinme dans l'enveloppe externe, de l'eau, de Ia vapeur, de Ia
mélasse, du sirop ou cle I'air coinprimé.
au loin avec les iiiipuretés cle l'usine. Coinmc la. plaiitation dlO!aa
esl arrosec p a i les pluics, on n'y pralique aucune irrigatioli
artificielle, et toute l'eau iisagko esl ensuitc abailclonnee.
LumiBre Blectrique.
Ateliers.
par Ia couronne; iilais peu cle temps après l'arrivée clcs inission-
naires, le roi lu1 ainené a les divisei en trois parties cgales;
une pour lui-meme, une pour les cliefs, e1 la clerniere pour 10s
paysans. Sous l'ancien régime qui ressemblait l~eaucoupau
régirne feodal européen, le roi divisa ensui te scs propres lerres
entre les chefs de la noblesse, qui les louaient à. l ~ i aux l
paysans, par superficies en rapport avec leurs moyens ele
culture. Lorsque la teme iut partagée, les titres ele propriété
furent enregistrés cians le livre TvIal-iele qui est le registre de
cadastre (Doorns day) d'Hawai. Ce livre Maliele est clc clroil: la
base de tous les titres de propriété dans ces iles.
11 s'y houve environ soixante domaines; cluatre seulement
des lles : ICauai, I-Iawai, Maui et Oahu, son t cul tivees, en cannes
principnlement. Les autres produisent clu belail et clu riz.
Mololrai est volcailique et le manque cl'eau ile perinel: pas Ia
vegétation de la canne; dans les parties cle ces iles ou la canne
ne peut venir avec profit, o n rencontre de. noinbreuses caferies,
et plus lmut encore, des fermes i bétail dans lcs montagnes.
AuYent, i1 y a assez cle pluies, mais Sous le Ven t i1 ne pleul: pas
et 011 a recours aux puits artésiens pour l'irrigation,
CULTURE DE L A CANNE AUX ILES IIAWA'~ 253
r( Le sol de Ia partie skclie Sous le Vent est plus riclie, pour la
h n n e raison que la terre n'y a pas été lavée par la pluie et
conservé toute sa première iertilité. A l'oiiest de l'archipel, le
mtid.einent eii Sucre est de 6 a 9 toniies par acre (13.600 h
20.000 kg. par lieclare), taiiilis que les terres irriguées de la
partie aride de Sous le Veiit doiineiit de 8 ti 15 tonnes (18.000
h 34.000 lrg. par hectare). Cependant ce rendemenl: n'est pas
annuel, Ia canne demandant deux ans pour arriver à. maturitii.
:Lc cofil, d e l'irrigatioii est klevé ailisi que l'jnstalliltion des
poii-ipes, le cliarl~onvaut de 7 à 12 piastres la tonne (35 à GO Ir.).
Toules les usines soilt modernes, avec les deriiiers perfection-
nements; sur les planLatioiis où l'irrjgation est pratiquée, on se
sert de charrues h vapeur, et le sol est iendu ii une proioiiùeur
de 3 pieils (O in. 90), la plantatioii se faisant tres bas.
(( La canne a Sucre occupe presque toutes les terres coiive-
par actions, clirigées par u n ageiit gbnéral qui emploie les bras,
cultive Ia -/;erre,vencl les procluits el: lait un rapport aniiuel aux
uctionnair'es. Les actioiis de ces plantatioiis sont vendues chaque
jour à la bourse d'IIonolulu, coiiiilie iious veiidons les ac tions
cle cliemins de ler.
Le sol, ati.tre lcs terres eii cannes el; la côte, est cultivé par
d.es C:liiiiois cpi, oii le suppose bien, s'occupent a pluntei' clu rjz;
ils le soignent 1e~ procecl& Ies 191~sl~rirnitiis;le sol est
labourk lorsqu'il est sous i'eaii, au moyen d'une cliarrue c~ui
figui;erail; bieil dails uil muske, et la récolk Se fait à la nlaill.
Né.alimoiils le Cliiilois peut payer 50 dollars de loyer Par acre
(647 Ir. par llectare). 11 fait deux récoites par an, la ~relnière
paie le loyer annuel, la seconde reste au Chiiiois.
o Au dela plantations sucrières, ti 4 et 5.000 pieas (1.200 h
254 cULTURE DE LA CANNE
=
IIBCTI\IIBS LENDENENT MOYECI
orisacr0si EN SUCRE
Z A CANNIE
,, n
11 1,
11 4,,200
11 u.õo0
11 8.200
3.100 11
2, i00 11,500
.I .o00 1.4,UOO
1.i00 15.100
4 * i00 tíi.000
1.350 25.000
.
4 :J;O 2%.100
2. '100 26.300
12.100 20.000
2:1.100 27.000
'IO I00 50 .õ00
tio. 200 ti8.000
83.200 59.0~JO
00.803 Cio. 500
6'1.700 61 .WO
-
-. o'i .m 7
oi .onn
Ccs cliil'frcs iio coiiiprcnnent pas Ia consominatioi~locale ; les
slalisliques ngricoles, pourlaill n8cessaircs et indispensaùles
purtoul., nianclueiil nctucllement ~ l a mle pays et nous ri'avons
pour nous guicler que lcs renscigneiileilts do 1s clouane et des
s . uiic lacui~eà. comlilcr et i1 serait
~ o i ~ l r i b u l i oiin~~sl i r ~ c l eC'esl
11011 que la C1iainbi.e d'Agricullure prit l'initialive et cllargekt
une coriiinission d'btudier les iilesures b provoquer clans ce sens
piii' l'hclminislralion.
I ~ I I snii
S I L i x v ~ ~ i11'
I~~:I:I:I.~.~~II~I~I~~! l , ~1/~!,ss f ~ r112~ i,f!gir~t.f! (10r11~111kil
i~ f'?le I l o u r , b i ) r ~c71 I , I l r I \ I I I : I I I I ~ ~ :I ~ I I I ~iiii
I~:
-1 -.-_
--
LW 1 1002
495 <L 15
h36 200
900 280
365 ,I 06
,li0 70
232 175
,180 4 10
80
85 H0
IJO 3 Ori
55 200
280 350
276 CULTURE DE LA CANNE A SUCRE
TABLEAU V
Moyennes annuelles des pluies en millim8tres dans
les differentes localités Q diverses époques.
I'liiios eri
riilliiii~tres
. . ... .
Sai nt-Doriis .
Sainte-Alarie.......
Sainte-Suzanrie .....
Saint-Andre. . .....
Ssin t-Benolt. ......
Saint-Pliilippe......
Sai~it-Josoph.. .....
Snint-Pierre. .....,
Ssint-Paul. . . . . . .,
SABLEAL! 1'111
ii
en qudité.
No' 4 et 4 B. - Dans la plaine h. 30 mètres d'altitucle, rhhdiocres
(tuf).
Nm 6 et 5 B. - A 15 rnètres d'altitucle, bonnes terres.
k Noa ti et 7. - Temes saùlonneuses et marécageuses, conquises
$ sur un étang, altitude 5 a 6 mètres, assez bonnes.
"s No 8. - Bonnes terres moyeiines B 20 niètres.
a
Plantation
TABLEAU XII
Comparaison entre les plantations de boutures prove-
n a n t des sommitks ou des corps de la canne. Coupe
du i9 dkcembre 1895 (Boname).
' 1I
ICi logrniiiiiies dc canries i I'licrl:irc . 1 30.500
DensitB dii jus A iE0. . . . . . 1.082
Pour 103 cc. de jiis .
I
G,ucosc!.
"1C".
,l;;l;
Pour 100 Itilograrii- Siicre. .
1
riies clc cnriiies.. . (:liiçose .
Coelficierit glucosiqiie . . . . .
15,112
0,31
2,0
Piirele. . . . . . . . . . . . 90,O
--
CANNES LOU%IIEI1
Te Les Corps
1 --(IANNLS IIE IIOIIT-IACIi\Y
T@lcs
Pwete . . . . . . . . .....
E n inême temps, o11 avai t replanté d'aprks 10 même proc6c16,
en déceinbre 1895, des boutures de Ia récolix cles cnnnes vierges
Port-Maclray préc8Cientes, les tgtes de 1s parcelle provenanl; cléjh
lloiii' ,100 VI!. i10 jiis
..
. . . . . . . . I ~:llll!l)sc~.
Sl1i:i.i'. .IX,'ik
, 0,4!)
ossni
(( (Jii I L U ~ L Y I sul' dos ropoussos Louzier a cloniid les rásul-
lals suivniils :
Assolements
Assolement.
Tevres ùes bas de I h 30 rnQlrcs Tcrrcs dos linuls dc 250 i1 000
d'nltiluùc (ivrigiiBes) ; mhtrcs d'nlLiluda (rion Irrlgubos);
ilurde : 6 nns. d~irdc: 8 piis.
'J'ABLEAU XIV
Composition, par 100 kilogrammes, des trois vari8t.8~
de cannes les plus cultivdes h la RBunion, d'aprks
M. Boufflet.
292 CiJLTURE DE LA CANNE A SUCRE A LA R ~ U N I O N
Loiixior Port-hlncltsy
Cristallisable. . . . . . . . . . . . 15,81 15,51
Glucose . . . . . . . . . . . . . . 0,211 0,281
Sels. . . . . . . . . . . . . . . . 0,265 0,384
Densite du vesou h 250 . . . . . . . 1.074,8 1,075,G
ICilogrammes de vesou extrait aux
inoulins par t o m e cie cannes . . . 697 663
Rilogrammes de cannes h l'liectare .44.005 37.1345
RI. 11;. Iliwt li~gi!, ( l i riic:Li!iir ilii M i i s i j i i i i i do l l ~Hiiunion, n grd-
si~111'1 &i1 s i x i ~ ~ i ~ i i ~ ( ~i i ~o l i !~i 7gi l ~[ t 1~i ~ i i~i iil'f~grii;ulli~ro,l~~~ilis,
si l 1900,
l l l l i ~h ~ U ( 1 0l ~ O l l l ~ l l ~ ~ ~SllL' l l i i1~0 si ~~ ll ~~ i 1 l ~ ; i ~1Kll'Wii:~Uh ~ ~i l ,l l ~ l l K t i 1(31~
viigid i i i i x , i l o I ~ Li:i111110 ii, SU~:I*OiiI1X i l i ~M i ~ ~ ~ i ~ i ' t > i g; ~~l C( ! Ssliara-
si l t i ~& l l i l l l i l l l ~~ O l l ~l I ! SI ~ ~ L ' V O S (10 ( ~ t i t l h 'Lí!lritl~l)lim~
~ 110t:li\fnes
;i11l)iiltii!s i : i i 1 i i i i i i i i i i ~ i i 1 i r i i 1I$oi*i!rs, (lu1 oroiisc!iit; ili?s g í i l o r i o s dnns
Iii ligo ($1i l i i i i ~Iii c:ir!iiL3 i10 l i i o i i ~ i t i <:i! siii:rc!, c1 ili.;s I-lijiiiilili:res,
~ ! I I ~ i ~ l r l i ~ ~l 1~i \i 1i i !l iii ~~S i ~ c c l l t ~ r i1. ~ 13ori3rs i ~ o111 11our cliiu?iiiis
iiiiliiri!Is cli!iis iisliiii!i!~ tl'lIyiiitiiii\~)I.i~ros i j t u i i s s i iinc lmli lo
E 1 6 m e n t s u t i l i s a b l e s d a n s les d e u x f o r m u l e s d ' e n g r a i s .
Acide pùosphorique. .
Potassa. .......
TABLEAU M J l
HQGION AIIROS~~E R ~ G I O NS ~ ~ C L I E
On uoit par ces prix, comparés a ceux des pays d'origine, les
éconoiiiies c~ii'onpourrai trealiser clans l'accpisi tion cles eilgrais.
Les cultivateurs de la Réunion devraient s'attacl-ier h ne payer
leurs engrais que d'après les matikres iertilisniltes contenues,
et contre facture garantissnnt les closagcs, de iaçon à pouvoir, Ir:
ciis ~ d l i ~ i l ilil'OVOiliiOi.
l~, lili0 nllalyso coiilratlictojye ; jl çernit boi,
Eff ondrements.
Rapport de M. J. Hermann
sur la c( Queation Domaniale 11, page 70.
i rrigations, l'air agit sur les niatkriaux divers con teiius dans
(c Ic sol, et notaminent, son oxygène brfilaiit les matières orga-
(( niques, doit produire de l'acide carbonique, et a la suite désa-
(I) B a ~ ~ a rThéavie
., dic drainagc et de l'iwigatiorl,
(( seus d ' a ~ o t e ;cet oxygène produit un effet éminemlllent
(( utile à la vegétation. Le fait F?S[ ici d'accord avec la théorie.
(( La qualitd des eaUX exerce aussi une grande influente sur
la végétation.
(c L'em Eilfernle toujours eil dissolutioil h çon &at natlii.e],
( 1 (16 l'oxygène, de l'acicle carbonique, de l'ammoniaque, ele
(( l'acicle n i t r i c p , dcs coiiiposés orgailiques et cles sels miné-
cles enux de nos rivières, celles que nous pouvons glus génkra-
leineiit uliliser h l'irrigatioii. Dans ce but, nous avoiis soumis h
l'iiiialyse le rl6pbL sbilimeiilaire des eciux de la riviere des Pluies,
rccucilli clans nos cliauilières à vapeur. Le résultat a été celui-ci :
o Quailtilé notaùle il'acide carbonique combine avec cle ia
clinux e1 d c 1% iiiagiidsie - Cer en nolable pi.oportioii (cela doi t-
oI.re, iiolie sol eii ktniit aboilclanlinent pourvu. I1 y a A tenir
comple ccyenclaill, d u ler jiltroduit iiécessairement dans l e
compose soiiiiiis à l'analyse, par son adhérence contre la tòle
clu gbn6raleur) -- quaiitités iiotables cle silice, d'alumine et cle
soucle.
(( Eii résuink, le dépôt analysé peut Btre représente par les
longue, doit donc les enrichir d'une matière dont elles semblent
dépourvues. Cette derilière considératjon et celles qui précèdent
nous expliquent, dès lors, coniment dans certaines localités de
notre ile, des terrains soumis à l'irrigation oilt pu être cultivés
sans repos, pendant de longues années, donnant toujours de
beaux produits, sans perdre d'une maniere apprdciable cle leur
fertilité.
i<Nous avons inaintenant a traiter le côté pratique de la
procurer ;
« 20 Du volume d'eau nécessaire pour l'irrjgation cl'uno super-
ficie donnke ;
(( 30 Des études préalables des terrains que 1'011 veut soumettre
a l'irrigation ;
c( 40 Des travaux d'installation pour la distri bution cles eaux. )I
lJonii i'iiil. wiis clu'oii sJonril~arc:oivo. Toules les fois yu'on reiicoii-
tiwa iii~o1 o i ~ ~rciclioiiw, o ou fosiiihe do 1uC lenilrc, inélaiig6e de
~)arlicis1,liiii ou nioiiis 11 uros, iioiis eiigagerons L com truire ele
~ u i l o10 ~1~11111,foi111 o1 cfilús, 011 inortior ile 11élon hyclraulique.
],a iiiiir;oiiilorici ortliiic~ii~o, lcllt~que ln coiislruiselit les ouvriers
i 1 ii ~ J I L Y H , Ittisso, ILVLIC1c ~ O I L I ~lillrcc S, i10 giwicles quanli 18s rl'eau.
11 Iinil rilui3s 011vri1' 1)i1~~Coi1i16~1i(!1iL 10s joiiits iles moollons, eii
~y!Lji.oll 103 gi~riiilii,otc., r»,joinloyc!r Sortcinaril avec du inorlier
(10 1)01011I ~ y ~ l r i ~ i iíJwi11d I i ~ ~ ~10i 1)0101i
~ ~ . esl bieii h i l , i1 prc~~cl, rtwc
!(i loriil~s,In ~:~~iiaiciliiiici? tlo la l)ic!rrc, sa ílurbr: esl indefinie, Nous
iilsiçti,lis ~ L I(:OL ~11oilll,qiii OSL tilÒs iliil~ortanl,Ias économies
fi\il(ls011 l,~~p(jil t ; t ~~iiiissonl1)nr coiiler f014 cller.
J,op,ilii~10 <!u~litlilo tlbrivation iicvrn Blrc co~islruililnns des
l,iilllos (l'uri a(;t:(:s iliClioiIc pour 10 Iraiisporlco~iiiiiepour l'enlllloi
ilos illriti;piaux, iious ii'Ii6siloiis pns h conseillcr l'eiiiploi de la
l;)io, oull~Lrujl (les caiiaus tlo ce geme i eles pris iiioderbfi ;
332 CULTURE DE LA CANNE A SUCRE
avoir une issue libre qui permette aux eaux perclues ou en exc8-
delit de s'écouler eii dehors du cliaixp. Les rigoles qui abou-
lissenl- aux chemins devront aussi cloiiner librement clans leurs
cuvetl,es qui leur tiendront lieu de colateur. 011 en coinprenclrri.
l'u tilité : les eaux s'écoulant eil trop grande aboridarice et mal
[Iirigde~,peuvent occasionner de grancls dkgrlts clnns les terraiiis
culliv9s; en laissant les issues libres, h l'kpoqiie cles granrles
pluies, Jes eaux qui ii'airront pas Até absorbées par le sol seront
recueillies par les canaux e t déversées nu deliors.
K T A creusemeiit de ces cnnaux clans les terres parfaitemeiit
lrailcl-ies, pourront se laire au moyen cl'iiistruments attelCs ct
al~propriesa ce genre de travail, mais 1e cx sc présenterí).
rnrcment et on c1cvr.a l'ef'fectuei. au moyen clu pic ou de Ia
piocl-ie. Ce creusement n'offre rieii de particulier pour 10s
cnnnux cl'aliint?nLation ; on leur cloiinera une seclion proportioil-
nelle h. la cluantité cl'eau quJils clevront recevoir. Les caiiaux
de colature, cl'abord de faible dimension, clevront aller c11
s'8largissaiit un peu, le volume dJeau qu'ils sont appelés à recc-
voir devant aller en augmentant. Dans les fortes pentes, on
pourra placer clrins ces canaux, de distance en distance, do
petits seuils pour retenir les terres qui seraient entrainbes par
lcs eaux.
c( La confection des rigoles exige plus de précautions; leur
nivelIemcii1 doit être maintenu avec ùeaucoup cle soin pour
assurer uii ecoulement régulier de l'eau; leur 1wofondeur iie
devra pas excéder 20 a 25 cei~tirnèt~es, inoitié cleblai, inoilid
reinblai, lcs cates en talus; leur largeur sera de 40 centimèlres
h la partie supérieure. En établissant ces caiiaux presque la
surface du sol et en relief, nous avons rleux buis : éviter les
iníiltratioiis et dominer le terrain pour faciliter Ie cléverseinenl
de l'cau dans les sillonç. Quand les rigoles traverseront des
terras perméables et qui absorbenl une trop grande quantite
d'eau, oii essaiera de les étaiicher en rapportant de 1s terre glaise
hien piloiitiée dont oii forinera le lond et les cates. Si les iilfil-
trations ne soiil pas trop considéraùles, on peut les arrhter plus
écoiiomiquernent en délayant dans l'eau du sable fin et des
ierres nrgileuses. Ces matières entrainées par l'eau pénbtren t
daris les Assures et finisseiit par les bouclier.
( c L'inslallatioii, cziiisi faite, peut imniédiatemeiit fonctioiiner,
mais, aprbs quelclues mois, i1 sera nécessaire d'y revenir. Lcs
canaux d'nliincntation, nvec leurspentes souvent rapides, auront
6th affouillWs par les enux. Oii les pnvera en roclies brutes relikes
Ii iiilervnllcs par dos pczrpniilgs; les c6tbs seront foriilés de Ia
iiibiiie maiiibre, les roclies bien appuyées avec de Ia terre pilhe.
Cc trilvnil se inil rnpiclemeiit pai. de simples iilanceuvres et offre
iilir: grancle solidi te. Nous recomniandons seulement, sux poiiits
cl'iiilerseclion cles rigolos c t cles caiiaux cl'alimeiilalion, ele formei.
lcs c1unli.c angles nvec rles pierres assez fortes, doi11 on aura
t~biitlucleux cotbs A angle droit, pour iorrner les têtes iles iigoles.
On en coriiprendra lJulilit4 c p m l iious iiidiquerons Ir: inocle de
proc8der pour l'einploi cles eaux.
(( Les rigoles devroiit &tre eiitretenues avec soin pendanl les
premieri; lernps, jusqu'à ce que leur sol soit bien affermi et que
lJllerbr:y ait poussé. Cet entretien devra btre confi8 aux irrigueurs
el rester clniis leurs attributions. Au inoinent des grattes, les
honimes ele la baiicle clevi.ont s'abstenir ele touclier aux canaux
o u h leurs abords ; ils y osrnclieront sjmpleme~itles liautes
herbes h la niain.
(( Avec iiotre ins tallnlion, les clieniins ne sont franchiç que par
les bceufs de charroi dans une moi tié cle l'ile, et i1 faut prmdre
ses précautions contre le retour cl'un semblable fleau, sans
comptar la necessite de climinuer le plus possiùle la main-
d'ceuvre; le prjx d'achat des bceufs et rles mules croit sans cesse
et, actuellernent, on voit des petits planteurs obligés de recourir
h u n cliarroi étranger, payer jusqu'g 6 francs les 1.000 lcjlo-
grammes, pour une clistance de 10 h 12 lrilomètres ; en 1884-1885,
on avai t dfi offrir, rlans une localite de la partie Sous le Vent,
50 pour 100 de la valeur cle la canne pour son transpori j. l'usine.
Le prix moyeri pour 5 A 10 kjloinètres varie de 2 Ir. 50 6. 4 fr. 50
la tonne. Suivant les difficultés des chemins et cles lieux, une
cliarrette a deux bceuis ou S trois inules porte cle 1.000 à
1.500 kilogranlmes.
Dèji le Crédit Foncier Colonial utilise la C. P. H. pour
transporter la Rivière des Ruches les inaniocs de ses propriétés
de Sainte-Marie et de Sainte-Suzanrie, soi tun parcours maximum
de 26 lrilomètres (le inanioc cornme matière preinière vaut de 20
k 25 francs). Lc iarif spécial P. V. auinéro 1 compte, par ~vagoil
de 5 a 6 tonnes utiles, 8 francs pour un parcours de O B 12 lrilo-
mètres, avec O fr. 60 par wagon et par kiloinètre au clel8 de i2;
i1 y aurait peut-être lieu de demander sa rwision, soit pour une
diminution de prix, soit pour une augmenlation de la premiòre
distance fixée, avec suppression clu droit de 1franc par einlmn-
chement quancl ce clernier consisterait en une simple voie de
garage; la C. P. R. gagnerait certainement k favoriser ce
transport de n~archandiselourde. Même avec le prix actuel, le
traiisport, par tonne de cannes, varierait de 1fr. 50 a 1 ir. 80,
suivaiit le chargement clu tvagon, jusqu'a une clis tance de 12 lcilo-
mètres. Une autre solution consisterait pour la C. P. R. à laisser
le même tarif avec des wagons plus forls comme, croyons-nous,
les derniers reçus et pouvant porter de 7 B 8 tonnes; l'auginen-
tal.ion d u poids cle ses rails actuels permettrait i la voie de
supporter facilement cette charge.
De toutes ces considératioils, i1 nous semble ressortir que le
problème de transport B longue distance est assaz facile a
rhsoudre a l a Réunion, au point de vue technique et économique.
La inain-dJceuvre est fournie par des travailleurs du pays, au
inois ou i la journée, et par des travailleur9 venant de lJexté-
rieur, li& par un contrat d'engagement de un S trois ans. Les
difficiil tés de recrutcment au dehors, l'exode des t ravailleurs
créoles vers Madagascar, le recrutement militaire, la décrois-
sance rapide du nombre d'engagés, par suite cles decès de
vieillards, cles rapatriements et des ilaturalisatioils (décret du
30 mars 1881); l'irrégulari té des journaliers font h la Réunion de
la main-dyceuvre u n pro blème nutreinen t grave qu'en Hawai.
Nous ne nous éteildrons pas sur ce point, si connu de tous; 1s
solution eil est urgenle et elle est extrêmement simple, si le
r*ouvp,rnemen t nletropolitainveut seulement enlever les entraves
mises dans le recrutement aux Comores par les clauses presque
prohiùitives rlu cl8crct du l e r iévrier 1902 et autoriser B nouvcau
l e recruteinent dans les Indes Aiiglaises. Le nomùre cles iniini-
grnnts de toutes les nations, cafres, malgaches, indiens, etc.,
qui était en 1859 de 64.733, n'etait plus que de 41.045 travailleurs
effeclifs eil 1881 e1 cle 13.578 en 1902, se décomposant ainsi :
344 CULTURE DE L A ÇANNE A SUCRE A L A R ~ U N I O N
INIIIBNS
Bomities . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27.034 li. 366
Femmcs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.281 :),o111
Garqons au-rlessous de I 0 nris . . . . . . . . . 1.. 222 770
Fillcs au-dessoiis dc I 0 arls. . . . . . . . . . . 3.6!)7 8111
A V ~ I I : \ I S S (I:.~FRES1~1,AIAI,(:AI:III;S)
...................
I-Iori~iiles . 13.518 .
;i il3'1
Feiniiics .................... i .:I60 l.311Ij
darcons ali-dessous de I0 nns . . . . . . . . . 1.801 :1!M
Filles ali-dessoiis de I0 ans. . . . . . . . . . . 1.11Xl '1111
41.16!) H . 1%
A dcduirc : feninies o1 ciiinnts. ........ 7.671 2.101
13.018 li. %li
C,tiIPIOIS I
Homiues. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Pemmes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
tiarcons aii-dessous de i 0 aiis . . . . . . . . .
Filles aii-dessoiis de 10 ans. . . . . . . . . . .
I~I~APITULATION
Indiens . ...................
Africains. ...................
Chinois . ...................
clit-on encore, rnaiç il fâut quancl nlêine du monde pour les faire
inarcher, tout a une ljiliite et ce n'est pas une mesure suffi-
sante. A u x ileç Hawai, citées partout coinme ayaot réulisé
des cboses surprenantes dans cet ordre cl'idées, on patit cepen-
d a n t du inanque eles bras depuis 1'abroga.tioil des contrats des
travailleurs étrangers, en juin 1000, date de laprise cle possession
p a r les Etats-Unis, au point que le gouverneur Américain,
dcvau t le vote unani lile d u Parleinent local et les réolamalions
cles planteurs, n'a pas llesité a de~nanderi la Métropole le rétu-
Illisseinent des contrats.
Enseignement agrioole
AniiEo de cyclono.
AnnEe d e cycloric.
82.985
(124 lcg, h 1s
gnulette.)
N. B. - On constatera
350 CULTUKE DE L A C A N N E A SUCRE
Rendements culturaux.
--
par gaulette (1) par 1iectni.e
Annb de cgclone
11ENDELIIENTS EN KILOGHANNES
PAI1 GAULFTTB
AGE DES CANNIB
-
,1889 WJO ,1891 I892
-
PronllBrc coupc, i4 niois ., . . ,165 IG9 IG7 I69
- - 29 mois .... 248 229 2G!) 2G I
INCNDEMENTS EN 1IILOGRA;UhlES
pousse sans cesse ct malgrk nous. Elle est comme le Juif erraiit,
elle ne s'arrête jamais.
(( De l'autre còt8 de i'ùcénn, les syntlièses urganiques s e
succèdent avec rapidit6 et ces syntlikses sont inipi toyables. Qui
sai1 si la chiiliie, qui peut faire tout en votre faveur aujourd'liui,
ne le lera pas contre vous clans un a w n i r procIiain.
Ne cledaigiiez pas la chirnie ; i1 me semble, en effet, que c'est
elle c~uia fait de l'industrie (lu siicre de betterave ce qu'elle est
nujourcl'liui. Et ce doit être pour vous cl'unliaut et précieux ensei-
giieinent;méconnaitre cet enseigileinent serait vous exposer a u s
plus cruelles deccptions, peut-Ctre meme alioutir & u n naidrage.
(( La Statioil Agronomique ùùit être pour vous la boussole
FABRICATION D U SUCRE
A LA RÉUNION
a;iiis siiivtii-11,s o i i l i:tO i ~ t a l i i i s~l';i[iri:!; li!s
c ~ v i c r ?de.; I : ) c ~ ~ i i i ni:l~ <i(!
s li1 1;~1111111i~si011
TABLEAU I
Exportation de sucre en tonnes.
TOTAL
IAIPOHTATION EXPORTATION
UU COAIAIERCE
ProohdBs g 6 n é r a u x . - Fabrication
Densités.
I .~;8,:)
*l,OW,Y)
, L.
17.18
15,28
I:\,H~
44,:)[1
--
W,X
HX,P
H:)$
Hli, I
TABLEAU IV
Composition de masses cuites par 100 kilogrammes.
VESOU
-
Resultats gkn6raux.
TABLEAU VI
R e n d e m e n t s i n d u s t r i e l s A I a RBunion, d ' a p r è s Delteil.
376 FABRICAT~ON DU SUCRE
R I C B E S S E DE L A C A N N E
EN KIIAOGRADIBIBS DE SUCHE 43 Irk .I5 16
poiir I00 ltilogratnmes de csnncs
TABLEAU IX
P o i d s e n k i l o g r a m m e s de combustible supplkmen-
t a i r e avec differents proc8des d'extraction CI l'ile
Maurice, c a m p a g n e 1896.
Diffusion de Ia Bagasse.
Campagne 4899
Carnpagne 1897.
Tripla prrsion aiec niacirblion
2 3 . 8 9 3 Ianaia de Eaonia
i 14,46 da iehsaa.
TABLEAU X'
IIAWAJ
10 Frais A la Rdunion.
14 25 5 N
TAl3LEAU XIII
P r i x de revient des 100 kilogrammes de sucre par
rapport au prix de revient de la canne avec des
usines perfectionnbes comme en Hawai.
Ne t a livrou
cn France
TABLEAU XIV
Pertes ou bdndfices avec les roux à 8S0 A 25 francs.
HOiinion ..... .
(9,G pour ,100)
Hawai' . . . . . . .
(8 lonncs poiir 1 loiiiic siicrc)
Ilalvai . . . . . . .
(7,G'J poiir .I Lonno surro)
rriciIlcureç iisines
Hawai.
Cuba.
Java.
Rendements A Java.
IcILOGIIAIIRIES KILOGRAllRII~S
IULOGRAi\lRIES
DlC SUCHB
nn~itics D E CANNES n E sucnir
par 400 hilngrainmts
par 1icc.laro de cannes par Iiectaro
Rcndements en France.
Allemagne
~5 4 francs les
1.O00 1rilograni-
ines . . . . . 1'76
M è l n s s c 300 k i l o -
grainiries i 5 Cr. 26 1 575 407 lcilograini~ies
34'550
Hentlcrrienl- eli sucre
bru t . . . . . . . 13 63 010
l'rix d a revieiil cles
100 lrilogrammcs
de sucre brut ...25 40
FABRIÇATION DU SUCRE A LA R ~ U N I O N 39.5
L'auteur de l'arlicle reconnait que dans non~bred'usines en
France, conime probablemenl aussi en Allemagne, le coiit de
fahrication, y compris l'interêt et l'amortissement, rie s'klèvepas
Aplus de 10 francs ;prenons cesderniers chiffres,pournousplaeer
dans 10s meilleures conditions existant en France, et, comnie
pour Ia Iteunion nous n'avoiis compté ni intkréts ni aniortisse-
inent, retranclions, afin de iious permettre une coinparaisoii,
ces mêmes frais pour la France et pour 1'Allemagne en les esti-
mant 8 2 francs ; on arriverait alors & un prix de revient de
26 ir. 34 pour la France et de 32 fr. O4 pour I'Allemagne.
Nous avons donc, en résumé, trouvc pour prix de rerieiit des
100 kilogramnies de Sucre en France à l'usine les trais prix
suivanls :
27'94
2G 20
26 34
ANN~ES 1 h l ~ y E*~#l:m
~y
D E S ANKISIIS
Mo Y ENNCs
DES ANNISES
TABLEAU XVIII
Coefficient d e fabrication avec les differents systkmes
d'extraction.
.O Difiision directe de
Ia canne. . . . . .
L' Diffusion do la ba-
g a s .~ . . . . . .
Ia 1~8lllircnr, triplo
prcssion avec arro-
.
sage. . . . . ..
io DBflbrenr, double
prcssion avec m o -
sage. . , . . . . . .
ia T r i p l o p r e s s i o i i
.
sE.cl1c . . . . . .
Douùle p r e s s i o i i
avec macbrdion. .
10 Double p r o s s i o i i
. .
sRrlic . . . . .
(4) I,e triple nlouliri a Cora D h nau1 cylindres (10 O 111. 85 de diamètre sur
1 m. 85 de longueur, avec l e defilircur corresponílant, les engrenagcs iililcs, la
~ilacliineCorliss pouvant faire moiivoir lo lout (dianlblro dii cylindro vapeur
O m. 78, longueui de course 1 ni. 50) cobtc 66 000 clollnrs, en~balie,(pai Sainl-
Louis; l'encomhrernent total est de 540 tonneaux.
Un systbme seml~lalileavec des cylindres broyeurs de O 111. 80 x 1 in. 50 et une
Coiliss h cylindre moteur de O m. 66 x l in. 35 cohterail 50.000 clollai~sdans 10s
mdmes conditions.
La meison Krajewslci-Perant a cede A Ia SocietB de Pives-Lillc le brcvet de sori
deíibreur pour Ia Reunion; iiu dknbreiir !Lcylindros do O in. Gõ x l m. 80, avoc
r8gulateur de pression, transinission douliie intei'inbdiaire cornpl&te,macliine h
cylindre moteur de O m. 40 de dlarnhtre x O in. 70 de longueur, distriliulion et
r8gulateur ICienast, le tout emùallb sur wagoits [luai Ilavre conlo i53.600 francs.
vilessc que L'oil tlonne aux cylindres; i1 peut donc, rlnns une
carnpagne, Ccraser les quantites ci-dessous :
Rhums.
I .?Od.lLJ 2.3B.iW
i .6CiO.OlO 3.12J.X
TABLEAU XXI
Ddtail de la consommation locale.
-
CONSOMMIPION
CN LITRES
d'alcool pur
par tète
l'liabilant
TABLEAU XXII
Pdtroles import6s (en kilogrammes).
TABLEAU XXILI
Haiime. ............
Polarisstion .
.........
Glucose . . . ..........
Cendros . ...........
I'urotb. . ...........
(( 36.000 florins (3) d'iiiter&ls, ou bien 0'72 florins (4) par pilcle.
de 7,50 florins (25 i'r. 50) comnie prix cle revient moyen riu sucre
de Java clans les condi tions ac tuelles.
(c Autani: que je sache, oii n'a, dcpuis cette époque, fait paraitre
aucuiie puI~licaLion,traitant, con-imel'avait faít M. Vnn rlen Berg,
{ I ) AI. llorilari Van dor Iloyde, daiis iiii do scs ouvrages, arrive h la conclusion
qiio lo prix tlo rovioiil sorait eii moyenne de 4,GY ílorins le pilclc. RI. A. Van de
Snnrlo I~alcliiiyzonlo flxe à 4.38 tlorins. (Voyez illercuve des Azdos, numero 4, flii
38 jimvior 10ú8, o1 rlans la Deutsclw Zuclza?~lr~dz~stric, riuinero 10, (lu 7 inai's 1902,
o u [inrlo do h,23 Iloriris par piltle.)
(2) Savoir Ies rítpports d e la Socielb de culture Indo-NBerlandaise, do la
Ilimqiic colonialo, do Ia SociétC? cornrnerciale Ainsterdam, de la Socible pour
l'oxploilatioii dcs plantnlions Sorilanau, Lar, Dranglcal e1 Dinogo, de la Societe
poiir l'oxploitutioii do 1;~fabrique Djoinal, de Ia Socidte poiir 1'cxploit:rlion des
iaùriques Walo!loolis o1 Soppoli ot de Ia Societe pour l'exploitatioii de la fabrique
í;~iIli~u11ie11.
(:I) G'csl-h-diro l a iaclororio de Ia Conipaguie cornrnerciale Indo-Néerlaridaiso,Ia
SooiOtd iiiloriislioiiale poiir l e Creclil el Ir: Commerm Roltordam, Ia Societé Indo-
Nóorlaridaiso pour l'JEscoinple, Ia Maisori Rlirandolle et Cio, Ia Sociéle de cul ture
dos priiicipautbs, In àlaison Anerriaot et Cio, Ia Societe polir I'exploitatio~ideu
inùrlqiios cio Kandal.
(4.) Voycz : Arakives d e I'Iudustric S i w - i e r e de J m a , 1001, page 8Pi.
(6) Voyoz : A?vlcivcs dc 1'Brdustrie Szccvièw de Jnva, 1808, page 1003.
G 76.656 (c bouws 1) ùruts = 6 i pour 100 de la surface sur
laquelle oii a fait la récolte en 1900.
c( La production de la canne des cent onze iabriques en ques-
tion se montait 80.8Xi.l44 piltles, ce cpi revient i l.055 pilrles
par « bouw 1) (91.770 kg. par hectare) ùrut enrnoyenne. Le rende-
ment d e Ia caiine était cle 9,69 pour 100 de sucre. La prorluctio~l
de sucre par u houw )», de 102,75piltles (8.937 sucre par hectare).
u Les ceiit quatre-vingt-cinq fabriques, eu exploitation h Java
en 1900, obtiiirent en inoyeilile:
979 piltles de caiines, par (( bouw )I 11rut (85.076 ltg. caiines
par hectare).
96 - de Sucre par c< houw )) I-irut (8.350 lrg. Sucre par
hectare) et 9.57 pour i00 de rendement.
Les cliiffres clu'on in'a indiques ou que j'ai pris dans les
rapports concernent c~uatre-vii-igt-quatrefabric~ues,si tukes daiis
les résiderices et viiigt-sept fabriques eii exploitation daiis les
principautés (i).
(<Dans les chiffres d u prix de revient obtenu de cette façori,
D c M. G. r!)oa)
~ ) U I W A U (LCvi'i~~b
Nouvelles de Cuba.
Frais de ia1~ricalioi-i.. .. 6 50 6 50
-
Plantation. - Epoques. - Pi16paratioii dcs lerrniris. hlodes dc
planlntion. - Rondements olitonus svec les dilT6rcnts procèù6s. -
Paçons ciilturales. .......................... 20
Cansils airiciricairis des iles Hawiii nu 4.r juiil 1900, p r G. Durcaii .., . ,
ot iisjncs i1'IE~a . . . . . . . . . . . . . . . . . .
I~lnnfi~llc~iis .....
Tnlrlcniix sl:~lisliqiiescl'lLwn en 1003, i.enilcri~eiitset cleponses . . . . . . .
I'l:mtniioiis a1 usiiias de la Coni[iagnie iles L'lanlatioiis d'llni~oliilii. ....
LTsiilo (Je IJiiiinenc, piw C. lladoiriaii. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ilsino d'Ol~ia,pnr C. llcdemaii. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
lIi!I:~liiiii ilu ~irol'css~iir
Sliibli. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
I,'iiidiislrio i111 cQnlb:urx ilus lla\\di....................
do cale ilo i\lali:ilia (Oaliu).
I'li~iil:~liciiis . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Gbographie. -
Silu~ilioil gBograpliiquo. - Rept~rtitiori apricolo i
divorses ópotliics. -
Coiiiparaisoii uvec la I;ii:deloupa, Ia i\larliniqiie,
Rli~lirlcoe1 10s Ilos tI:~wai.- Cliiii:~tolngioe1 iiieteorologio. - Geologie,
coinposilioii des sols . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40!i
Ri1ppoi~1tln 11. ilo hliwiiriaiis h ia Cliaiiiiii-[i tl'&,viciilliiro ori IFci!). ..... 320
Q U A T R I ~ M EPPARTIE
FABRICATION D U SUCRE D E C A N N E S
A LA RBUNION