Pisciculture Production Tilappia en Etangs
Pisciculture Production Tilappia en Etangs
Pisciculture Production Tilappia en Etangs
1.
Lanalyse des plus rcentes statistiques de la FAO montre quen 2007 la production mondiale de poissons slve 110 millions de tonnes. Les 2/3 de cette production proviennent de la pche (54 Mt), et laquaculture reprsente les 47 pour cent de ce total (52 Mt). Et pour le Sngal les donnes macroconomiques donnent une tendance la hausse des activits :
ACTIVITES PECHE ET AQUACULTURE EN CHIFFRES DAFFAIRES Secteur d'activit Chiffe Affaires Pche et Aquaculture Valeur Ajoute Excdent Brut Exploitation (Source ANSD/BDEF/ CUCI 2010)
2007
(millions de FCFA)
2008
(millions de FCFA)
2009
(millions de FCFA)
La pisciculture, qui reprsente 64 % de la production de laquaculture, sest fortement dveloppe au cours des vingt dernires annes. De 4 millions de tonnes en 1983, la production de poissons dlevage sest hisse 27 millions de tonnes en 2003, enregistrant un taux de croissance annuel moyen sur lensemble de la priode de +10 %. Par dfinition, le secteur de production de pisciculture comprend les branches dactivits ayant pour objet la production de poisson soumise des contraintes trs strictes, ne serait-ce parce qu'ils doivent tre situs dans l'eau ou sur des terrains appropris proches de ressources en eau. Il faut opter ds le dpart pour: les espces pouvant tre leves (selon qu'elles tolrent l'eau douce, l'eau saumtre ou un environnement marin); les systmes qui peuvent tre utiliss (extensifs, semi intensifs ou intensifs selon les ressources et les intrants disponibles); et les pratiques qui peuvent tre utilises (chaque type d'unit - tangs, couloirs poissons, cages flottantes, radeaux, etc. - a ses caractristiques propres qui les rendent particulirement adaptes telles ou telles conditions). 1.1. Secteur de pisciculture en tang
Le potentiel hydrique constitue pour la pisciculture en tang, un atout en termes de disponibilit deau durant toute lanne permettant de profiter des potentialits des diffrentes rgions du pays : 718km de cote le long de locan atlantique Le fleuve Sngal long de 1700km Le fleuve Gambie (750 km) Le fleuve Casamance (300km) Les estuaires du Sine-Saloum Le lac de Guer (280 km2) et les bassins de rtention
Le tilapia est lune des espces les plus cultives dans le monde. Cette espce peut atteindre une taille marchande (250-750g) en lespace de 6 8 mois, ce qui lui vaut le surnom de poulet aquatique . 1.2. Production et producteurs
La pisciculture de type "filire" se caractrise par un morcellement structurel des diffrentes phases d'levage (alevinage, fabrication de l'aliment, pr grossissement, production de poisson marchand). Elle correspond particulirement bien certains milieux (lacs, lagunes, cours d'eau) et certaines populations: pcheurs pour qui la pisciculture peut constituer une activit alternative lorsque les revenus procurs par la pche deviennent insuffisants (puisement de la ressource), citadins et entrepreneurs qui voient dans la pisciculture une opportunit de placer des capitaux et une source potentielle de profits. Identification des producteurs de laquaculture
Statut juridique Fermes Communautaires Cooprative pisciculteurs tangs Promoteurs TOTAL
(Sources ANA 2010)
Effectif
Observation
3 Fermes Zones Nord 10 Fermes Zones Nord et Anamb et Gounass 15 Fermes Zones Nord 28 Fermes
Elle exige, pour une mise en uvre satisfaisante sur le plan conomique, le respect d'un certain nombre de contraintes: degr de technicit, disponibilit en crdit, capacit de gestion. Sagissant de la rpartition de la production totale de pisciculture entre les diffrents types de pour les principaux groupes despces, celle-ci se prsente comme suit dans la situation actuelle: Statistique de production aquacole
Producteurs Espces Tilapia Nil (Tonnes) Valeur en 1 000 $
(Source Freshstat FAO 2010)
Statistiques 2004-2008 2004 162 153,9 2005 150 142,5 2006 160 160 2007 160 160 2008 160 160
1.3 Les zones de production La rpartition travers le territoire national, montre quil existe de zones spcifiques pour la production de pisciculture pour les espces tilapia (Saint Louis, Podor, Matam et zone Sud Est). Nanmoins, celle-ci semble dpendre de certaines conditions particulires telles que les conditions climatiques, la disponibilit des ressources en eau et/ou la pluviomtrie, la prsence de primtres irrigus. En effet, on peut constater une certaine spcificit rgionale pour quelques espces telles que : Tilapia dans les zone nord et sud du pays.
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La caractristique essentielle de ce type de pisciculture est qu'il s'agit d'une activit de rente comprenant l'infrastructure d'levage en tang qui peut tre construit par un entrepreneur (manuellement ou mcaniquement). L'acquisition d'intrants en quantit dtermine et la commercialisation de la production piscicole dans un contexte de rentabilit conomique. 2.1 .Conditions requises pour la production
La qualit de l'investissement joue ici un rle tout fait dterminant car il est le garant d'une bonne application des techniques d'levage (topographie adapte, solidit des digues et ouvrages, alimentation en eau permanente). 2.2 .Conditions physiques
Les exigences de lactivit de production de pisciculture varient selon la nature de ceux- ci. En effet on peut distinguer : 2.2.1 .Les infrastructures Les tangs sont conus sous forme de casiers avec une profondeur qui permet de conserver une lame deau assez profonde. Le substrat doit tre argilo-sableux (la vase est un atout l'implantation de ce type d'infrastructures car elle ne permet pas une infiltration de leau). 2.2.2 .Etang d'levage des alevins La mise en charge des tangs d'alevinage peut recevoir approximativement dans l'ordre de 4.000 5.000 larves par are pour obtenir de 2.000 2.500 alevins de 3 cm aprs 4 semaines. De manire plus intensive, on peut faire une mise en charge de l'ordre de 10.000 larves par are et mme davantage pour obtenir plus ou moins 5.000 alevins de trois cm aprs 5 6 semaines. 2.2.3 .Taux de croissance prendre en compte Le taux de croissance (TC) est conditionn par le potentiel gntique de l'espce ou de la souche utilise et les conditions d'levage (concentration en oxygne dissous, densit, etc.). Il peut tre dtermin par l'leveur en fonction de ses propres objectifs parmi lesquels on peut citer: - la matrise de l'indice de conversion: la recherche de la croissance maximale est coteuse en termes de transformation de l'aliment. - la matrise de la qualit, notamment du taux d'engraissement. - la recherche de la meilleure adquation aux contraintes du march: choix prvisionnel de la priode de commercialisation par modulation de la croissance. 2.2.4 .Ressources en eau La premire condition requise pour l'implantation d'une pisciculture tang est la prsence d'une source d'eau permanente (la pisciculture "saisonnire" aboutit un
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chec, de mme qu'une scheresse "accidentelle" en zone de savane par exemple) et d'une topographie adapte. De trs nombreux bas-fonds ou amnagements hydro agricoles offrent ce cadre surtout au niveau de la valle du fleuve Sngal et en dans la rgion naturelle de la Casamance (y compris Kolda et Sdhiou) o les plans deau des fleuves (Sngal, Gambie, Casamance) permettent un approvisionnement en eau des tangs. 2.2.5 .Choix des espces en levage dtangs La production dalevins en ppinire concerne plusieurs despces. Le choix des espces produire se trouve gnralement dtermine par de nombreux facteurs, notamment : Des espces d'levage forte productivit: seul le tilapia se prte un dveloppement grande chelle car sa reproduction et son pr grossissement sont aiss et ne font appel aucune technique sophistique. Le dveloppement de l'aquaculture des autres espces (de la carpe commune (Cyprinus carpio) et du poisson chat africain Clarias gariepinus, le cas du machoiron (Chrysichthys nigrodigitatus)) passe par une phase plus ou moins complexe de reproduction et d'levage larvaire qui ne peut gure s'envisager, au moins dans la situation actuelle, que dans le cadre d'une station d'alevinage ou closerie pour ces espces. Une politique de dveloppement des stations d'alevinage qui comprend des tangs de service consacrs spcialement la ponte et, dans le meilleur des cas, d'autres au pr grossissement des espces. La reproduction grande chelle et de faon matrise (en quantit et en qualit) de telles espces ne peut gure se faire qu'en closerie et la station dalevinage de Richard Toll constitue lexemple multiplier dans les autres centres piscicoles. 2.3 .Techniques de production, modes de conduite La matrise des techniques de production qui deviennent de plus en plus sophistiques suite au dveloppement des technologies dans ce domaine, de la comptitivit et des exigences normatives. 2.3.1 .Technique dlevage (Grossissement jusqu la taille marchande). Les techniques de production varient selon les catgories de pisciculture et selon les producteurs. On peut distinguer : Lorsque le poisson de base est le tilapia et la structure d'levage l'tang, la ncessit d'aboutir une proportion aussi leve que possible (objectif: 100%) de poissons de taille marchande oblige un contrle de la reproduction de la population mise en charge.
2.3.2 .Alimentation et Fertilisation. Ce type de pisciculture pratiqu en tang permet, contrairement aux levages de type hors-sol (cages, enclos), l'utilisation de l'ventail le plus large d'intrants pour l'alimentation des poissons: Fertilisation minrale (engrais minraux N/PIK), Fertilisation organique, Alimentation directe des poissons avec des sous-produits agricoles et agroindustriels disponibles (bruts ou en mlange) dont les plus couramment utiliss sont issues de crales: son et farine de riz, son et remoulage de bl (dans le cas d'importation de bl entier), son de mil; tourteaux d'olagineux: d'arachide, de coton, de palmiste, de karit; dchets de brasserie : drches et levure; farine d'origine animale: dchets d'abattoirs, farine de poisson. Lalimentation constitue le nud gordien de ces levages en cage. La double ncessit de disposer des sous-produits agricoles et agro-industriels (en qualit et quantit) pour fabriquer l'aliment compos et d'une unit de granulation s'impose et lexistence de minoterie (GMD, NMA, SENTENAC et autres) con stitue de relles potentialits pour le dveloppement de la filire aquacole. La prsence d'une agroindustrie (zone nord), de provenderies sera un facteur favorable au dveloppement de cette forme d'levage. 2.3.3.Grossissement Les donnes concernant le grossissement montrent que la croissance va de : 01 06 mois ncessaire depuis lalevin (1.5 2.5 cm) jusqu 500 g, avec survie globale de lordre de 80 90 %. Laliment peut apporter pour : Granul pour pr grossissement = 56% Protine / 9% Lipide Granul pour grossissement = 45% Protine 2.3.4.Encadrement Vulgarisation Dveloppement La pisciculture intensive ne s'est dvelopp que rcemment avec lappui de lANA qui a encourag la cration de fermes, et la mise au point de techniques dalevinage et d'levage de tilapias, avec contrle de la reproduction (sexage et/ou prdateurs) sur la Station de recherches piscicoles de Richard Toll a favoris lattrait de lactivit. Les chances de dveloppement la pisciculture devraient reposer sur ces critres essentiels : 1) tre considre comme une spculation: achat d'intrants/vente de poisson et, en tous cas, viser une bonne valorisation du temps de travail du pisciculteur; et une rentabilit des investissements consentis 2) tre installe dans des sites appropris (topographie, alimentation en eau), quitte prendre le temps et l'argent ncessaires pour en tudier l'implantation dans de bonnes conditions;
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3) requrir un niveau de comptence technique initial suprieur par le recrutement de personnel qualifi, remettant ainsi en cause le dveloppement selon la mthode "step by step" (tape par tape); 4) tre concentre gographiquement sur des sites facilement accessibles (approvisionnement en intrants, transport du poisson marchand), proches de centres de consommation importants et solvables, et susceptible d'tre encadre avec efficacit. 2.4 .La destination des produits
Le march local La commercialisation des produits piscicoles sur le march local est assure directement par les producteurs. En effet, dans la plupart des cas, les privs pisciculteurs optent pour le circuit de commercialisation trs court qui revt quelques variantes dont les plus rencontres sont la vente aux mareyeurs des intermdiaires trs prsent dans le circuit de distribution. Les circuits commerciaux emprunter par le poisson de pisciculture doivent tre courts, la diffrence de ceux en vigueur traditionnellement pour le poisson de pche: tous les efforts dans ce domaine devront viser le raccourcissement des circuits en rapprochant les producteurs des consommateurs. Lexportation. Les exportations nettes de produits de la pche des pays en dveloppement (cest dire la valeur totale de leurs exportations moins la valeur totale de leurs importations) continuent davoir une importance capitale pour les conomies de nombreux pays en dveloppement exportateurs de poisson. Elles ont enregistr une forte hausse ces dernires dcennies, passant de 1,8 milliard de dollars EU en 1976 24,6 milliards de dollars EU en 2006.
3.2 .Les structures dappui du secteur 3.2.1 .Structures administratives LAgence Nationale dAquaculture (ANA) : De cration rcente, elle a pour mission gnrale de favoriser le dveloppement des activits daquaculture travers la conception, lencadrement et lvaluation des politiques et programmes dfinis dans ce domaine. La Direction de la pche Continentale et de lAquaculture, est charge de la conception et du suivi de la mise en uvre de la politique nationale dans les domaines de la pche continentale et de laquaculture. La DASP (Direction de lAppui au Secteur Priv) 115, rue SC 126 Sacr Cur 3 pyrotechnie Dakar Tl. : (221) 33 869 94 94 Fax : (221) 33 864 71 71 3.2.2 .Structures professionnelles LUniversit de Dakar travers lInstitut Universitaire de la pche et de lAquaculture (lIUPA) forme des ingnieurs des pches et de laquaculture qui pourront tre recrut par les fermes, limage de ce que lEISMV des docteurs vtrinaires est pour laviculture. Linstitut de technologie Alimentaire (ITA) : Les thmes de recherche abords par lITA sont la valorisation des produits halieutiques et la rduction des pertes aprs capture, le dveloppement et ladaptation des technologies de transformation et de conservation des produits halieutiques, lappui technique aux oprateurs de la pche. En pche continentale, il existe des organisations professionnelles, compose de GIE des pcheurs, de conseils locaux de pche, de coopratives et groupements dintrt conomique (FENAGIE, CNPS, GAIPES ect). En aquaculture, il existe deux associations daquaculteurs nouvellement cres et une fdration rgionale trs dynamique, qui sactivent autour de cette activit.
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4. ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX
4.1 . Au niveau national Compte tenu du volume limit de la production du secteur, on ne lui connat pas dimpact notable sur lenvironnement en matire de rsidus polluants ou en matire de consommation nergtique. En effet, les techniques de production demeurent relativement peu intensives et peu consommatrices dnergies. Laquaculture sur ces divers chapitres parat tre en meilleure position que les levages terrestres: Elle ne demande pas de transformation des sols, nutilisant que peu de sols terrestres. Elle utilise beaucoup moins daliments pour produire un kilogramme de poissons . avec 100 kg daliments composs, on produit 13 kg de porc, 20 kg de volaille s et 65 kg de poissons (type tilapia). Elle nest pas implique dans les problmes d'mission de mthane par rumination. Elle produit 3 4 fois moins deffluents. Lusage des techniques en circuit ferm en tang permet de limiter la consommation de leau et de contrler la qualit de ces rejets. Dans ce cadre, les impacts environnementaux sont trs faibles, surtout si leau, aprs filtration mcanique est utilise pour lirrigation et constitue un apport non ngligeable comme amendement. 4.2 Normes 4.2.1 Normes au niveau national
Les normes consistent en la dfinition des produits, la fixation de rgles, dexigences minimales auxquelles doit satisfaire un produit, qui est appel tre commercialis lchelle nationale ou internationale. Fabriquer un pr oduit selon les normes est une obligation incontournable mais commercialement utile. NS 03-023.-Produits de la mer - Dtermination de l'azote basique volatil total (ABVT).-1991.- 6p NS 03-055.- Produits de la pche. Plan dchantillonnage pour lvalua tion de la fracheur.- 2000. 4.2.2 .Normes au niveau international
Au niveau international, en particulier dans les pays de lUE, on assiste lapparition de nombreuses initiatives ayant trait aux questions environnementales qui visent promouvoir et encourager les meilleures pratiques pour les productions animales et vgtales, notamment ce qui concerne le respect de lenvironnement. Les produits de l'aquaculture sont soumis des exigences supplmentaires portant sur les rsidus des mdicaments vtrinaires. Les pays tiers exportant des produits de l'aquaculture doivent figurer sur la liste prvue par la dcision de la Commission concernant l'approbation des plans relatifs aux rsidus (dcision 2000/159/CE de la Commission et ses modifications).
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5.1 .Le march national et international 5.1.1 .Principales caractristiques de la demande nationale Selon les donnes de 2006 de la FAO, lapprovisionnement mondial en poisson par habitant tait en lgre hausse, soit environ 16,7 kg contre 16,4 kg en 2005. La consommation apparente mondiale de poisson par habitant a progress rgulirement depuis les annes 60 o elle tait de 9,9 kg en moyenne, passant ensuite de 11,5 kg. Pour le Sngal le niveau moyen de consommation annuelle de poissons pourrait tre valu (FAO Anne 2008) 28.1 kg/personne, si des efforts sont faits avec la pisciculture, pour combler le gap issu du recul de la pche. La mise en uvre dun Plan de dveloppement de lAgence Nationale dAquaculture prconise datteindre les projections sous lhypothse mdiane de consommation individuelle moyenne de poisson gale 29.9 kg/an, il faudrait que laquaculture produise alors 27 047 Tonnes en 2015 pour satisfaire la demande nationale du fait de la stagnation des mise en terres de la pche maritime. 5.1.2 .La demande extrieure de produits export par le Sngal La part des produits aquacoles dans le commerce international a considrablement augment, les taux de croissance annuelle des exportations dpassant 50 pour cent par an pour des espces comme le poisson-chat et le tilapia (FAO Situation Pche et Aquaculture 2009). Ces espces accdent aujourdhui des marchs o elles taient pratiquement inconnues il y a encore quelques annes. Cette situation montre bien le potentiel de croissance que prsentent la production, le commerce et la consommation despces et de produits rpondant aux besoins des consommateurs qui recherchent des filets de poisson blanc prix modr. Les exportations nettes de produits de la pche des pays en dveloppement (cest dire la valeur totale de leurs exportations moins la valeur totale de leurs importations) continuent davoir une importance capitale pour les conomies de nombreux pays en dveloppement exportateurs de poisson. Elles ont enregistr une forte hausse ces dernires dcennies, passant de 1,8 milliard de dollars EU en 1976 24,6 milliards de dollars EU en 2006.
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identifis, la mise en uvre du Plan suit les axes stratgiques du PSO de lANA donnent les lments doffres suivant pour la pisciculture en tang. Le potentiel de dveloppement du march local de pisciculture a t valu sur la base des besoins additionnels en produits pour les 5 prochaines annes. Ce potentiel a t valu millions qui se rpartissent comme indiqu dans le tableau ci-aprs : Tableau : Prvision de la production dici 2015 Evaluation de loffre Etangs (20 Ares) 1 Alevineurs Anne Nombre Superficie (Ha) 2011 776 155 271 2012 1710 342 597 2013 1872 374 653 2014 3211 642 1121 2015 4640 928 1620 (Source PSO ANA 2010)
5.1.3 Principales caractristiques de loffre Type de Principales caractristiques de loffre Pour atteindre le niveau de production vis, et donc les autres objectifs quantitatifs pisciculture
5.2
La contribution de laquaculture aux approvisionnements mondiaux de poissons, de crustacs, de mollusques et autres animaux aquatiques a continu de progresser, passant de 3,9 pour cent de la production pondrale totale en 1970, 36,0 pour cent en 2006. Durant la mme priode, lexpansion de la production aquacole a trs largement dpass la croissance dmographique, loffre moyenne par habitant de produits issus de laquaculture tant passe de 0,7 kg en 1970 7,8 kg en 2006, soit un taux de croissance annuel moyen de 7,0 pour cent. Les taux de croissance annuels de la production aquacole mondiale entre 2004 et 2006 taient de 6,1 pour cent en volume et de 11,0 pour cent en valeur. Moyennes mensuelles des prix la consommation Dakar
libell varit Capitaine "beur" en tranche moyenne Dorade rose "diargne" Pageot "youfouf" Sardinelle "yaboye" Carpe blanche "Sompatt"
Source : ANSD 2010
Unit Kg Kg Kg Kg Kg
Producteurs dalevins.
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6 .INVESTISSEMENTS NECESSAIRES
6.1 .Caractristiques et composantes investissement
Le montant total de l'estimation des investissements pour la construction des tangs d'une station prive de production en grossissement d'alevins, d'une surface utile de 5 000 ares dcrite ci-dessus, non prvu des canalisations pour l'alimentation et l'vacuation des eaux. Le producteur priv se chargera lui-mme de l'amnagement progressif de sa station de production de poissons et cela sans ngliger la qualit de construction des ouvrages. 6.1.2 .Estimation des investissements d'infrastructure :
DESIGNATION Etang de rception ou d'alevinage Etang d'levage et de grossissement Logistique et transports TOTAL Quantit 2 10 Surf. (are) S.Totale (are) P.U. 50 200 100 2 000 734 487 F 2 063 158 F TOTAL 1 468 975 F 20 631 565 F 12 000 000 F 34 100 540 F
6.2 6.2.1
6.2.1.1 .Mthode de l'alimentation artificielle Une alimentation artificielle sera d'autant plus ncessaire que les conditions d'levage seront plus intensives. Nous proposons deux scnarios possibles : i. fertilisation de l'tang et apport plus faible en aliment artificiel. ii. faible fertilisation de l'tang et apport plus important en aliment artificiel. Composition des aliments de grossissement
Aliment croissance compos de : son de bl/Riz tourteaux de coton farine de poissons 60 % 35 % 5%
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6.2.1.2 . Estimation du cot de l'alimentation artificielle Pour nos calculs nous supposerons que: Le cycle d'levage et grossissement est de 6 mois Dure de llevage : 180 jours Poids moyen initial : 30 g (aprs pr grossissement) Production : 80 100 kg / m3 Temprature dlevage : 27 C Taux de conversion de laliment : 1,6 2 Le poids des poissons en fin de cycle est de 0,75 kg/poisson.
Norme 2kg aliment/1 kg de poisson Aliment de grossissement Production Anne 90 Tonnes PU F/kg 250 F/kg MONTANT ANNUEL 11,520,000 F
6.2.2 .Compte dexploitation prvisionnelle Le compte dexploitation prvisionnelle du projet en anne de croisire se prsente comme suit selon la variante : Charges dexploitation pour une ferme en tangs de 2 ha
LIBELLES Charges variables * alevins * aliments alevins Total charges variables Charges fixes * personnel permanent * amortissement technique * frais financier * cots de pompage * Maintenance et entretien Total charges fixes Total des charges Montant PRODUIT BRUT Vente produits Charges variables MARGE BRUTE D'EXPLOITATION Charges fixes REVENU NET D'EXPLOITATION Amortissement CASH FLOW 57 000 000 F 13,120,000 F 43 900 000 F 11 565,633 F 32 334 367 F 6 820,000 F 25 514 367 F QUANTITE 80,000 46,080 MONTANT 1,600,000 F (8,6%) 11,520,000 F (61,7%) 13,120,000 F 1,500,000 F (8%) 6 820,000 F (4,4%) 1,511,133 F (8,1%) 1,200,000 F (6,4%) 534,500 F (2,9%) 11 565 ,633 F 24 485,633 F
6.3
Rentabilit financire
Ratio 27,93% 1 an et 5 mois
TRI Taux de Rentabilit Interne sur 2 ans Dure de Remboursement des Investissements ROI
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CAS PRATIQUE : GOBER SENEGAL SARL 2007 Chiffres dAffaires en millions de F Taux de croissance du CA Part des exportations en % CA 436 2008 1 338 33% 2009 1 412 5%
Rsultats Apprciation Crneau Degr dapprciation des indicateurs 1. Attractivit du crneau et Participation la croissance Niveau de croissance Quel est le niveau de Croissance du march Niveau de production, et transformation Niveau de valorisation et gamme de produits Possibilits d'exportation Importance des Marchs l'exportation Niveau Valeur ajoute Importance de la valeur ajoute dgager 2. Faisabilit et existence de Facteurs Cls de Succs FCS Innovation et Niveau de technicit Les possibilits technologique ? dinnovation, connaissance Trs faible Trs faible 5% Trs faible Trs faible 1
Niveau dapprciation
2 3 4 5
5%
10%
15%
20%
faible
Moyen
Important
faible
Moyen
Important
10%
15%
20%
30%
faible
Moyen
Important
Trs important
faible
Moyen
Important
Trs important
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8 . CONTACTS ET SOURCES D'INFORMATION SIAGRO (Salon international agroalimentaires Dakar) des industries et techniques
Foire Internationale de Dakar (FIDAK) BELGIQUE : Sea Food Salon spcialis dans les produits de la mer. FRANCE : Parc des Expositions Paris Nord Villepinte: SIAL au mois doctobre http://www.sial.fr Salon International de lAlimentation ESPAGNE : Barcelone avril. Techno alimentaire CHINE : SIAL china Shanghai Chine JAPON:Tokyo, Foodex au mois de Mars
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