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Culture de Plantes Médecinales

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REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DE LECONOMIE ET DES FINANCES DIRECTION DE LAPPUI AU SECTEUR PRIVE

CRENEAUX PORTEURS DU SECTEUR PRIMAIRE

CULTURES PLANTES MDICINALES

Ralis par ABC Consulting Aly.Sow/CAC Ousseynou.Lagnane Tel : 776493228/775128007

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TABLE DES MATIERES


1.APERU SUR LE SECTEUR.......................................................................... 3 1.1.Secteur de production de plantes mdicinales ........................................ 5 1.1.1.Production et producteurs ...................................................................... 5 1.1.2.Les espces mdicinales produites ....................................................... 6 1.1.2.1.Tiges, fragments de troncs ou corces .............................................. 6 1.1.2.2.Racines, lianes:..................................................................................... 6 1.1.2.3.Les feuilles ............................................................................................ 7 1.1.2.4.Les poudres d'organes: ....................................................................... 7 1.2.La destination des produits ....................................................................... 7 2.ASPECTS PHYSIQUES ET TECHNIQUES .................................................... 8 2.1.Conditions requises pour la production ................................................... 8 2.1.1.Conditions physiques ............................................................................. 8 2.1.2.Essais de culture en plein champs de certaines espces ................... 9 2.1.3.Conditionnement et consommation de plantes mdicinales .............. 9 2.2..Outils et techniques de transformation ................................................. 10 2.2.1.Les mthodes et matriels de la conservation ................................... 10 2.2.2.Schage des plantes : ........................................................................... 10 2.2.3.Conditionnement des plantes............................................................... 10 2.2.4.La dessiccation ...................................................................................... 10 2.2.5.La stabilisation....................................................................................... 10 3.ASPECTS REGLEMENTAIRES ET INSTITUTIONNELS ............................. 11 3.1.Rglementation intrieure en vigueur .................................................... 11 3.2.Les structures dappui du secteur .......................................................... 11 3.2.1.Structures administratives.................................................................... 11 3.2.2.Structures professionnelles ................................................................. 11 4.ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX .............................................................. 12 4.1. Conditions d'installation ......................................................................... 12 4.2. Normes ..................................................................................................... 12 5.ASPECTS ECONOMIQUES ET COMMERCIAUX ........................................ 13 5.1. Le march national et international ....................................................... 13 5.1.1.Principales caractristiques de la demande ....................................... 13 5.1.2.La demande extrieure de produits ..................................................... 13 5.1.3.Principales caractristiques de loffre ................................................ 14 5.2.Potentiel de dveloppement du marche ................................................. 15 6.INVESTISSEMENTS NECESSAIRES .......................................................... 16 6.1.Compte dexploitation prvisionnelle ..................................................... 16 6.1.1.Les lments du compte dexploitation ............................................... 16 6.1.2.Prix de revient et Seuil de Rentabilit .................................................. 17 6.2. Rentabilit financire .............................................................................. 18 7.ANALYSE DE LATTRACTIVITE ET DE LA FAISABILITE DU CRENEAU 19 8.CONTACTS ET SOURCES D'INFORMATION ............................................. 20

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1. APERU SUR LE SECTEUR


Les plantes mdicinales sont utilises dans tous les pays et surtout dans les pays dvelopps, o elles fournissent, dans la plupart des cas, la matire premire pour la prparation industrielle des drivs chimiques purs et spcialits pharmaceutiques. Dans beaucoup d'autres pays en dveloppement, elles sont utilises sous forme brute d'extraits ou d'infuss servant de base presque toutes les formes thrapeutiques (tisanes, dcocts, digestes, pommades, onguents.). Au Sngal, le PDIS (Programme de Dveloppement Intgr du Sngal) a pour objectif travers le programme de la phytopharmacope de la Direction de la Pharmacie de : faire l'inventaire exhaustif des plantes mdicinales dont les vertus sont reconnues, dgager les caractristiques des sols recommands pour leur culture, procder la rvision des textes lgislatifs relatifs l'exercice de la mdecine traditionnelle et l'herboristerie. Au Sngal les tudes menes sur l'volution de la flore et du couvert vgtal ont mis en vidence la vulnrabilit de certaines espces surtout mdicinales. En effet la plupart d"es drogues vgtales utilises par les thrapeutes et les populations pour se soigner se trouvent dans les formations naturelles. Ces formations, comme dans tous les pays sahliens, subissent une dgradation de plus en plus 'flagrante sous l'influence de plusieurs facteurs. Avec la crise conomique et la chert des mdicaments modernes qui en a rsult, ce secteur se taille une part de plus en plus importante dans l'conomie populaire ou informelle. Le Sngal dispose d'intressantes ressources vgtales utilisables des fins mdicinales. Trs peu de travaux relatifs au recensement des espces vendues sur les marchs sngalais ont t publis. C'est pourquoi le nouveau projet initi par l'UICN/Enda- sant et le GRPM (Groupe de Recherche sur les Plantes Mdicinales) de l'Universit Gheikh Anta Diop vise approfondir certaines questions de recherche oprationnelle dans un processus durable. Devant la diversit et l'utilisation massive et spontane des plantes mdicinales par les populations, les phytothrapeutes et les divers acteurs de la filire, le Ministre de la sant et le Ministre de l'Enseignement Suprieur, de la Recherche Scientifique et de la Technologie tentent, travers des programmes de rechercheaction, d'intgrer harmonieusement les vgtaux dans le systme de sant. Une collaboration entre Enda/sant et le GRPM l'Universit Cheikh Anta Diop a permis de faire des essais de fabrication et de distribution de mdicaments base de plantes mdicinales :

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Guiera senegalensis : nguer tisane et sirop de nguer ; Euphomia hirta : mbaltisane ; Cassia italica : laxatisane .

Le choix de ces plantes a t motiv par l'intrt de leurs proprits en sant publique. Elles sont distribues par certaines officines de Pharmacie. La faiblesse de la rgnration des plantes mdicinales : C'est la consquence d'une forte exploitation forestire des produits ligneux, des dfrichements et des pratiques pastorales destructrices (52). Selon diffrentes sources concordantes, le taux de prlvement des ressources naturelles est de loin suprieur leur capacit de renouvellement. La scheresse et la dsertification : Elles sont traduites par: une forte mortalit des espces mdicinales ligneuses les moins rsistantes (cest le cas de Parkia big/obosa). une modification de la strate herbace : l'exemple (ferlo) est trs iIIustratif. Baisse de la fertilit des sols : Elle est due une activit agricole intense, une extension incontrle des emblavures et l'abandon de plus en plus nette de la jachre forestire : c'est la cas dans le bassin arachidier avec la monoculture de l'arachide. 1) L'explosion dmographique et l'augmentation de la demande en plante mdicinale: En 1988 la direction des eaux et forts a estim les besoins nationaux en phytomdicaments traditionnels 1700 tonnes de produits divers (fruits et gousses, exsudats, feuilles, corces, racines, divers). Calculs sur la base d'un rythme de croissance dmographique de 3% par an (18), ces besoins passeront 2312 tonnes en 2000 et 3000 tonnes en 2010. 2) au niveau de la gestion des ressources naturelles mdicinales; il faudra: vulgariser les mthodes de gestion durable et rationnelle des peuplements naturels et ressources mdicinales telles que le reboisement, la forestation, ceci en collaboration avec les collectivits locales; crer des ppinires ou plantations afin d'assurer l'approvisionnement rgulier en matires premires de qualit pour couvrir les besoins des populations, surtout pour les espces rares. A cet effet il convient d'encourager les initiatives dENDA/Sant propos des essais de culture raliss dans le cadre de la promotion des phytomdicaments telles que le "nguertisane", "mbaltisane" etc. contrler les prlvements et les tonnages des ressources. Pour cela il faudra veiller au respect de la rglementation tablie par le code forestier en particulier.

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3) La culture des espces mdicinales. Il s'agira d'abord d'entreprendre des actions visant la prservation des vgtaux dans leurs habitats naturels et ensuite tenter de propager par semis ou autre forme de multiplication vgtative. La rationalisation de la cueillette et l'exploitation des espces mdicinales; Caractristiques du biodiesel de Plantes mdicinales La rpartition de ces espces par type biologique donne 44% aux arbustes et arbrisseaux; les arbres, les herbes, les lianes, les piphytes et rhizomes reprsentant respectivement 24%, 24%, 6%, 1% et 1%. Ces rsultats montrent une forte pression exerce sur les arbustes. Les plantes sont, en gnral, rcoltes l'tat 'frais et vendues par fragments ou entires. Les parties d'organe de la plante les plus utilises sont les racines avec 42%, ce qui constitue une menace pour les espces exploites; les corces reprsentent 27%, les feuilles 23%, les 'fruits et plantes entires ayant chacun 4%. 1.1. Secteur de production de plantes mdicinales

Lagriculture biologique, la phytothrapie et laromathrapie, ont suscit un regain d'intrt pour la culture mdicinale pour lutilisation en frais, en sch ou sous forme dextrait. 1.1.1. Production et producteurs

Les produits non-ligneux occupent une place importante dans la production et la consommation des mnages. Dailleurs, dans beaucoup de zones rurales, la production non ligneuse (surtout en cultures mdicinales) supple les populations et aident combler les dficits et carences, ou le manque de mdicaments, etc. A titre dexemple, pour la flore, une comparaison de la richesse arale (nombre despces par unit de surface) avec les pays voisins, ainsi que les pays sahliens de latitude comparable, montre la bonne place occupe par le Sngal. Densit spcifique note dans quelques pays du Sahel
Pays Gambie Guine Bissau Sierra Lone Libria Sngal Superficie en km 11 295 36 125 72 278 111 370 196 722 Taille Flore (en espces) 530 1000 2000 2 000 2 400 Richesse arale (nombre 4 despces/10 km 470 277 276 180 121

(Source: Monographie nationale sur la biodiversit au Sngal)


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1.1.2. Les espces mdicinales produites 1.1.2.1. Tiges, fragments de troncs ou corces Anacardium occidentale: darkass Les corces de tronc se prsentent sous forme de fragments irrguliers de 10 15 cm de long sur 1 3 cm d'paisseur. La partie externe est recouverte d'une fine pellicule de 3 mm, noire, largement cailleuse. La partie interne est fibreuse de couleur brune-rougetre. A l'tat sec, l'corce ne prsente ni odeur, ni saveur particulire. Lannea acida : Sori Les fragments d'corce de tronc se prsentent sous forme de morceaux irrguliers longitudinaux, lgrement recourbs de 10 15 cm sur 2 4 cm de large, l'paisseur est de 0,5 cm. La partie externe grise ou brune rougetre rappelant la peau d'lphant, recouvre une zone interne fortement fibreuse molle, blanchtre ou beige claire se dtachant en lambeaux fibreux. L'corce ne prsente pas d!odeur particulire mais une saveur mucilagineuse. Ekebergia senegalensis: "khatioye" Les corces de tronc sont prsentes en fragments larges de 15 16 cm de long, lgrement recourbs de couleur uniforme grise. La partie externe lisse lorsque l'chantillon est frais, devient rugueuse, craquele et cailleuse avec le temps. L'odeur est non caractristique mais la saveur est lgrement amre. 1.1.2.2. Racines, lianes: Tinospora bakis : "bakis" La partie employe est constitue par la racine tubrise frache saveur trs amre et tissu jaune. A l'tat sec, elle se prsente sous forme de fragments irrguliers d'environ 2 cm de diamtre. L'corce est peu paisse et se desquame par petites plaques. Fagara xanthoxylodes: "denguidek" A l'tat sec, la racine est cylindrique ou fragmente, de 2 4 cm de diamtre avec un bois jaune et une corce peu paisse avec une surface externe brune clair tachete de jaune. Au contact de la langue, elle laisse un picotement intense et une hypersalivation transitoire. Cassia occidentalis: "bentamar" Les racines sont des btonnets de 8 10 cm portant des racines secondaires sous forme de fins filaments noirs glabres. La section transversale montre une zone interne blanchtre ou beige fibrosclreuse. L'odeur est trs prononce, repoussante quand la drogue est frache.
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1.1.2.3. Les feuilles Eucalyptus camaldulensis : " khot u butel" Les feuilles sont lancoles, falcifomles lorsqu'elles sont adultes et ovales lorsqu'elles sont jeunes. Elles sont glabres de couleur vert glauque. Froisses, elles dgagent une odeur aromatique trs parfume. Combretum glutinosum: "rat"

Les formes vendues sont les tiges feuilles ou les feuilles simples isoles mises en sachet plastique. Les tiges corce rugueuse claire portent des feuilles alternes, verticillees ou opposes, ovales ou arrondies; limbe pais et nervures latrales saillantes. Oxvtenanthera abvssinica: ''wakh''

Les feuilles sont glabres oblongues ou lancoles, de 15 cm sur 2,5 cm, de couleur verte rappelant la feuille de Zea mays . 1.1.2.4. Les poudres d'organes: D-1- Fagara xanthoxylodes : "denguidek" Poudre de racine iaune; fibreuse de saveur amre. 0-2- Heeria insignis: ''waswassor'' Poudre de racine marron rouge, fibreuse avec des dbris blanchtres. 0-3- Ficus iteophylla: "Ioro" Poudre d'corce marron avec des dbris de tronc blanchtres. 0-4- Securidaca longipedunculata: "fuf' Poudre de racine blanche ou de couleur crme tirant sur le jaune, amorphe et ayant une forte odeur de salicylate de mthyle. D-5- Khaya senegalensis: "khaye" Poudre d'corce marron clair, lgre au toucher et au got amer. D-6- Scoparia dulcis: "blwelgel" Poudre de plante entire verte, avec des lments plus ou moins fins blanchtres. 1.2 . La destination des produits

Ces plantes renferment des huiles essentielles et dautres substances pouvant tre utilises en alimentation (armes), en parfumerie (molcules odorantes), en thrapie (principes actifs) ou en cosmtique (substances traitant la peau et les cheveux). Les parties utilises sont: les feuilles, les racines, les corces, les fruits, les graines. Les parties d'organe de la plante les plus utilises sont les racines avec 42%, ce qui peut constituer une menace pour les espces exploites. Les pathologies traites sont nombreuses. Les plus courantes sont: constipation, la diarrhe, les parasitoses, la fivre, la toux, les courbatures, rhumatismes, les arthroses, les cphales, l'asthnie, les dermatoses. Mais peut retrouver d'autres pathologies telles que: les hmorrodes, les bronchites, odontalgies, les angines, les entralgies, les ictres, les asthnies. la les on les

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2.

ASPECTS PHYSIQUES ET TECHNIQUES

2.1. Conditions requises pour la production 2.1.1. Conditions physiques Plantes spontanes : Par sa position gographique, le Sngal jouit de plusieurs facteurs de pdogense tels que le climat et le sol aux quels sajoutent les ressources en eaux et lensoleillement qui sont tous favorables au dveloppement de cultures intensives de plantes aromatiques et mdicinales dont la flore tunisienne est riche. Les plantes mdicinales spontanes du domaine forestier occupent environ 409 000 ha, localiss essentiellement dans lensemble du pays. Des plantes naturelles, composes de diffrentes varits peuvent tre exploites. La cueillette des plantes mdicinales spontanes a intress essentiellement les phytothrapeutes. Plantes cultives Les plantes mdicinales peuvent tre menes en culture seule ou en culture intgre des systmes de production dj en place dans les exploitations. Exemple de plante cultive Leucalyptus est un grand arbre originaire d'Australie, qui a t introduit en France dans le Sud notamment en province au dbut des annes 50. Cet arbre est surtout trs apprci pour ses vertus bnfiques au niveau des voies respiratoires. Ses feuilles odorantes sont riches en huile essentielle dont le composant majeur est l'eucalyptol. L'huile essentielle est mucolytique, c'est dire qu'elle fluidifie les secrtions pulmonaires et favorise ainsi leur vacuation. Elle est antitussive et supprime l'irritation des bronches lors de bronchites aigues ou chroniques. La feuille d'eucalyptus est donc recommande pour soigner les infections de l'appareil respiratoire, d'autant que l'huile essentielle est limine en grande partie par voie pulmonaire, ce qui lui permet d'agir directement sur la gorge et les bronches. La partie active tant une huile essentielle, volatile et fragile, il est indiqu d'utiliser une poudre totale de plante cryobroye pour viter toute perte d'activit. Etude cas pour illustrer: ENDA-Madesahel LONG a entrepris une activit de cultures mdicinales et daction recherche avec les Postes de Sant Privs Catholiques du Sngal pour vulgariser certaines plantes de la pharmacope traditionnelle. Les plantes ont t choisies en fonction des 3 critres suivants :

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1. leur efficacit thrapeutique 2. leur absence de toxicit et deffets secondaires 3. leur disponibilit. La zone de production stend sur 4 hectares autour du Centre dApplication au Dveloppement Intgr (CADI) est situ 82 km au sud de Dakar, dans un quartier de la ville de Mbour. Larrosage se fait par un systme de goutte goutte. Les mthodes de culture sont cologiques. 173 varits y sont implantes dans la liste des plantes. 2.1.2. Essais de culture en plein champs de certaines espces Cympobogum Giganteus La plantation stend sur 1.000 m2.Elle est situe dans un sol argilo-calcaire de bonne contexture, par replantation de souches spares de 1,00 x 0,60m. En se limitant un rgime cultural de type pluvial avec une seule rcolte par o on obtient une production de 20 T / Ha. Vetiveria Nigritiana La plantation stend sur 1.000 m2. Elle est situe dans un sol argilo -calcaire de bonne contexture par replantation de souches spares lune de lautre de 1,00 x 0,60 soit 16.600 pied / Ha. Seule les feuilles ont t rcoltes sous le rgime pluvial ; le rendement a t de 3T / Ha. 2.1.3. Conditionnement et mise la consommation de plantes mdicinales locales Actuellement, lONG a mis sur le march des plantes identifies par leurs noms latins et en langues nationales. Les principales familles reprsentes sont les Anacardiaces, les Annonaces, les Apocynaces, les Asclpiadaces, les Astraces, les Fabaces, les Malvaces, les Mimosaces, les Moringaces, les Poaces, les Rubiaces, les Tiliaces. Liste des noms scientifiques de quelques plantes du Centre en sant
Ageratum conyzodes Azadirachta indica Cassia italica Cassia occidentalis Eucalyptus alba Euphorbia balsamifera Euphorbia hirta Sesberria bispinosa Stachytarpheta angustifolia Momordica balsamina Moringa oleifera Nauclea latifolia Nelsonia canescens Nerium oleander Gobu Nem Laidour Bentamare Rot tubutel Salane Mbaal Seleen Verveine Mbarbf Nebeday Nadok Mbodaha (S) Tortor Herbe aux sorciers Nim Sne du Sngal La bonne casse Eucalyptus Euphorbe du Cayor La petite Euphorbe Queue de rat Ben ail Pcher africain Laurier rose

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2.2.

Outils et techniques de transformation

2.2.1. Les mthodes et matriels de la conservation La plante frachement rcolte contient une proportion importante d'eau variable avec l'organe considr. Les graines et 'fruits secs ont la teneur la plus faible comprise entre 5 et10%; les corces renferment 30-50% d'eau; les feuilles de 6090%; les racines tubercules, rhizomes de 70-80%; les fleurs jusqu' 90%; les fruits charnus entre 80-90% d'eau. Les plantes sont rarement utilises l'tat frais, d'o l'intrt des techniques de conservation. 2.2.2. Schage des plantes : Il consiste en linstallation dun schoir solaire qui convient particulirement des applications dlicates comme le schage des plantes aromatiques ou le schage "biologique" des fruits et lgumes, pour conserver la qualit des produits sensibles la chaleur. La capacit du schoir installer est de 300 kg par cycle. Le temps de schage avec mise en rgime varie selon les produits, il est possible de faire 2 3 cycles/jour (24H). 2.2.3. Conditionnement des plantes

Dans le cadre de ce projet, le produit est conditionn en vrac, dans des cartons et des sacs en jute de 25 kg et sur les quels sont indiqus toutes les informations permettant didentifier le produit. Les mthodes de conservation 2.2.4. La dessiccation

C'est l'une des techniques les plus anciennement utilises. Elle conduit l'inhibition enzymatique et est base sur le principe qu'en dessous d'une certaine teneur en eau (5%), les actions enzymatiques ne se produisent plus et la conservation se fait par dshydratation. Cette dernire doit tre aussi rapide que possible, elle ne doit pas tre pousse trop loin car la plante ou le produit deviendrait cassant, et dans certains cas, hygroscopique 2.2.5. La stabilisation

Elle conduit la dnaturation irrversible des enzymes. Diffrents procds de stabilisation peuvent tre employs: destruction des enzymes par l'alcool bouillant; emploi de la chaleur humide avec soit la vapeur d'eau, soit la vapeur d'alcool ; emploi de la chaleur sche (tuve) autres procds : l'utilisation des rayons ultraviolets ou les courants de haute frquence.

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3. ASPECTS REGLEMENTAIRES ET INSTITUTIONNELS


3.1. Rglementation intrieure en vigueur Le savoir-faire en ce qui concerne les techniques de transformation est galement insuffisant, tout comme les processus de production durable. Connaissance limite des proprits. On constate aussi une connaissance limite des proprits des plantes mdicinales au-del du savoir traditionnel et des croyances. Cela en restreint lusage et la commercialisation. Droits de proprit intellectuelle. Une question qui peut se rvler dimportance pour les exportateurs des PMA: la proprit intellectuelle. Les plantes ont t utilises des sicles durant en mdecine traditionnelle, mais elles ne peuvent pourtant pas tre protges par un brevet. Elles peuvent tre enregistres sous un nom de marque, avec des rgles dorigine explicites. La connaissance concernant les droits de proprit intellectuelle (DPI) est rduite dans les PMA, tout comme laccs aux systmes DPI. La nomenclature codifie par lUEMOA classe les produits issus du ssame varient selon la nature de ceux- ci. Nomenclature des produits de lUEMOA
Code produit 12.07.40.00.00 15.15.50.00.00
(Source UEMOA)

Libell produit - Graines de cultures mdicinales - Huile de cultures mdicinales et ses fractions

3.2. Les structures dappui du secteur 3.2.1 Structures administratives DASP (Direction de lAppui au Secteur Priv) 115, rue SC 126 Sacr Cur 3 pyrotechnie Dakar Tl. : (221) 33 869 94 94 Fax : (221) 33 864 71 71 Ministre de la Sant : Direction de la sant publique 3.2.2 Structures professionnelles Plusieurs partenaires accompagnent cette filire depuis les annes 90 : ONG de dveloppement , pour l amlioration de la capacit de trituration par la mise en place dunits artisanales, recherche exprimentale, recherche /action ;

Le projet initi par l'UICN/ Enda- sant. Le GRPM (Groupe de Recherche sur les Plantes Mdicinales) de l'Universit Cheikh Anta Diop.
Projet dappui aux ONG : amlioration de la capacit de production par lacquisition dquipements agricoles et dintrants, appui la mise en place dun systme de commercialisation, de transport et de groupage, renforcement des capacits. Les institutions de recherche et de formation (Isra, ITA, ENSA, UCAD), les organisations non gouvernementales (PROMETRA, Centre Ivette Pares Keur Massar), et les structures dencadrement et dorientation (MAH, ANCAR, FNRAA, ex projet PRIMOCA) travers des conventions de partenariat peuvent permettre la valorisation du cultures mdicinales.

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4.1

ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX
. Conditions d'installation

Les conditions suivantes doivent tre runies : Assurer la scurit dans l'utilisation des mdicaments base de plante par le respect des techniques de cueillette, de conservation et de stockage tablie par le codex; et galement par un contrle de la qualit suivi et rgulier partir d'chantillons prlevs sur les talages. Mais surtout amliorer la tenue des locaux d'herboristerie dans les rgles d'hygine recommandes pour une bonne conservation. Les infrastructures de traitement des plantes mdicinales peuvent accueillir : Une salle de schage, comprenant 7 armoires de 8 claies superposes chacune et un plan de travail. permettant la circulation de l'air (trs sec) pour le schage; Une salle de stockage et d'ensachage avec des plans de travail pour conditionner les remdes commercialiser et des tagres pour stocker les plantes sches;
Un

laboratoire pour les prparations galniques: sirops, pommades, etc, quip d'un vier, de paillasses carreles, de rchaud gaz et de placards de rangements pour les ustensiles et flaconnages. Une unit de fabrication d'eau distille est prvue;
Un

local sera galement utile pour abriter un moulin huile (pour les fruits d'Azadarichta, Moringa et Balanites) et un alambic pour fabriquer des huiles essentielles (Ocimum, Basilicum, Lippia, etc') 4.2 . Normes

Les drivs de plantes mdicinales, comme toute drogue, prparation officinale ou mdicament spcialis, doivent rpondre aux normes gnrales de conservation et de stockage, aux diffrentes tapes de la rcolte la distribution. C'est un matriel biologique fragile et complexe dont nous connaissons mal ou pas du tout les mcanismes d'action thrapeutique: priori, il y a tout gagner respecter l'tat, la structure et la composition chimique, en rapport avec l'activit pharmacologique de l'espce vgtale en question. Les normes consistent en la dfinition des produits, la fixation de rgles, dexigences minimales auxquelles doit satisfaire un produit, qui est appel tre commercialis lchelle nationale ou internationale. Fabriquer un produit selon les normes est une obligation incontournable mais aussi commercialement utile.

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ASPECTS ECONOMIQUES ET COMMERCIAUX

5.1 . Le march national et international La commercialisation des plantes aromatiques et mdicinales se fait ltat brut, conditionn, en huile essentielle et huile concrte. Le Sngal est producteur, consommateur et exportateur de plantes fraches, dhuile essentielle et dhuile concrte. 5.1.1 Principales caractristiques de la demande La commercialisation des plantes et mdicinales cultives se fait : ltat frais ou lgrement fan des intermdiaires locaux qui se chargent du conditionnement (schage, dfeuillage, nettoyage et emballage). ltat conditionn sur les marchs spcialiss ou des grossistes en produits alimentaires ou des ngociants en commerce international. Il est noter que la commercialisation des grains condimentaires se fait par les circuits locaux de commercialisation des grains alimentaires (lgumineuses, crales, etc.,). Les besoins en mdicaments sont trs important et pse lourd dans le budget des mnages. La part de dpense de lESAM II peut constituer un indicateur pour estimer la part consacre la sant. Et cela se reflte travers la valeur des importations en produits pharmaceutiques ces trois dernires annes. 5.1.2 La demande extrieure de produits La demande mondiale en plantes mdicinales et leurs drivs pour lagroalimentaire, la phytothrapie, les parfums et les produits cosmtiques naturels na fait quaugmenter. Les plantes mdicinales, dans les pays en voie de dveloppement dAsie, dAfrique et dAmrique latine, jouent un rle important dans la pharmacope traditionnelle et lalimentation. Aux cours de la dernire dcennie, les plantes mdicinales ont vu un regain dintrt dans les pays dvelopps, USA, UE, Australie et Canada. Ainsi, le march global des plantes mdicinales est estim 30 Milliards de dollars en lan 2000. LEurope dtient le plus grand march, suivie par lAsie, lAmrique du Nord et le Japon. Les USA constituent le march qui volue le plus rapidement. Lindustrie mdicale mondiale utilisant les plantes mdicinales a augment de faon exponentielle au cours de ces dernires dcades suite la rvolution bio ; environnement sain et dveloppement durable. La Chine et lInde sont les plus grands exportateurs des plantes mdicinales. Hongkong, le Japon, les USA et lAllemagne sont les premiers importateurs.

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5.1.3 . Principales caractristiques de loffre


Type Offre de mdicaments imports et de la production locale Principales caractristiques de loffre Loffre en mdicament est assure par les grands groupes (SANOFI, BAYER, ) dont les relais locaux assurent la distribution au niveau des pharmacies et des tablissements de sant. La valeur des importations est un indicateur prcis du niveau de consommation par les mnages des produits pharmaceutiques, qui ne cessent de crotre danne en anne. Liste des produits imports par le Sngal
Libell produit Mdicaments constitues par des prod.melanges entre eux, vente au dtail Sang humain/animal, prpare en vue d'usages thrapeutiques..serums.. Ouates, gazes, bandes...imprgnes de substances pharmaceutiques... Prparations, articles pharmaceutiques vises par la note 3 du chapitre Mdicaments constitues par des produits mlanges entre eux Glandes, autres organes a usages opothrapiques, dessches; hparine.. Valeur importe en 2007 54 763 174 500 3 194 376 050 953 771 700 866 329 200 1 971 576 200 5 731 250 Valeur importe en 2008 56 872 235 200 2 688 401 650 1 161 904 500 548 005 750 1 887 533 150 32 055 700 Valeur importe en 2009 57 689 576 950 2 907 656 350 1 403 337 500 1 362 950 200 711 061 450 0

(Source Comtrade 2010)

La production locale reprsente une fraction value 10% du march pharmaceutique sngalais, elle est ingalement rpartie entre 3 fabricants: SIPOA, Parke Davis, Valdafrique. Les tudes statistiques ralises sur les espces commercialises font constater que plus d'une centaine d'espces sont proposes sur les marchs dakarois. Cette diversit rend compte d'ailleurs de la multitude de pathologies traites. Cependant les maladies les plus courantes font que certaines espces sont trs recherches par les populations. Cette population, le plus souvent, fait de l'automdication. Les techniques d'exploitation et de cueillette inappropries des ressources naturelles, constituent une menace pour certaines espces mdicinales. C'est le cas des espces dont les racines et les corces sont utilises comme remde. Par rapport au type biologique, les arbustes et arbrisseaux subissent une pression norme et risquent la longue de disparatre du tissus vgtal, si des mesures de sauvegarde (replantatation) ne sont pas prises. Il est aujourdhui difficile davoir des statistiques, cependant quelques structures (PROMETRA, ENDA, Centre Ivette Pares, Serigne Samba Ndiaye ect) arrivent formaliser leurs activits par la promotion des vertus des plantes travers des brochures, des sites web ect. Production Au Sngal, malgr les conditions cologiques difficiles comme c'est le cas dans Locale et tous les pays sahliens, environ 600 plantes ont t rpertories et plus d'une valeur ajoute. centaine commercialise sur les marchs. Le recours la phytothrapie intresse environ 80% des mnages africains et l'herboristerie occupe une place non ngligeable dans l'conomie populaire (secteur informel). Ainsi l'importance de la phytothrapie est telle, qu'elle a conduit les professionnels de la sant laborer des stratgies pour la promotion de la pharmacope locale. Plusieurs voies ont t prconises dans ce sens parmi lesquelles: l'valuation des ressources naturelles actuellement disponibles; la modernisation du secteur de l'herboristerie traditionnelle. Offre de la pharmacope traditionnelle

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CULTURES MEDICINALES : PLANTES MEDICINALES

5.2

. Potentiel de dveloppement du marche

Dans ce march, il existe de bonnes perspectives de croissance pour les exportations des PMA. Le montant des ventes de mdicaments base de plantes a dpass US$ 12,5 milliards en 1994 et US$ 30 milliards en 2000, avec un taux de croissance annuel se situant entre 5% et 15% selon la rgion. Le march des supplments dherboristerie a connu une pousse encore plus forte, avec un taux de croissance annuel de 25% de 1990 1997. Lintrt croissant pour les plantes mdicinales a entran un commerce soutenu bien que principalement parallle de produits base de plantes, lesquelles sont souvent rcoltes dans les PMA sur une base informelle qui a pour rsultat des cueillettes abusives de varits sauvages. Ainsi, il est impossible dvaluer le commerce mondial de toutes les plantes mdicinales. Une bonne part de ce ngoce nest pas enregistre. De plus, les statistiques officielles ne traitent pas les varits une une ou ne spcifient pas leur usage. Le march mondial des plantes mdicinales est valu 60 milliards de dollars par anne avec une augmentation de 7 % par anne, (Source Carole Robert, en entrevue au Soleil 2009). Et cest en Afrique subsaharienne que l'on trouve prs de 25 % des rserves de plantes mdicinales mondiales.

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CULTURES MEDICINALES : PLANTES MEDICINALES

INVESTISSEMENTS NECESSAIRES

Les investissements dans un projet de plantation de culture mdicinale donne des valeurs estimes de ces investissements.
Composantes Gnie civil - Btiment de schage - Salle de conditionnement - Magasin de stockage - Hangar Plantation - Heeria insignis: ''waswassor'' - Combretum glutinosum: "rat" - Cassia occidentalis: "bentamar" - Brise vent Equipements - Unit de schage - Matriel agricole Total investissement physique Frais dapproche et divers Fonds de roulement Frais dtude Total investissement unit m m m m Quantit 220 80 50 60 2 1 1 2000 Valeur F CFA 14 227 000 F 7 634 000 F 2 776 000 F 1 735 000 F 3 330 000 F 12 825 000 F 2 429 000 F 2 620 000 F 694 000 F 3 939 000 F 12 839 000 F 2 429 000 F 10 410 000 F 39 891 000 F 1 388 000 F 1 511 000 F 520 500 F 43 310 500 F

ha ha ha ml

6.1 Compte dexploitation prvisionnelle 6.1.1 Les lments du compte dexploitation Les calculs sont fonds sur les hypothses suivantes : Chiffres recueillis sur une exploitation
Semences Amendements Schage Charges (en F CFA /kg sec) Y compris la main d'uvre Total des charges Prix de vente (en F CFA/kg sec) Plante Sucre/sel Charges (en /bouteille de 75 cl) SIROP Total des charges Prix de vente (en F CFA/bouteille) Conditionnement Divers Stockage Conditionnement Divers 786 F 393 F 590 F 393 F 2 096 F 393 F 4 650 F 10 130 F 66 F 328 F 230 F 80 F 704 F 2 950 F

PLANTES SECHEES

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CULTURES MEDICINALES : PLANTES MEDICINALES

Plante Sucre/sel Charges (en F CFA/pot de 100 ml) AROMATES Total des charges Prix de vente (en F CFA/pot) Conditionnement Divers

33 F 66 F 131 F 20 F 250 F 1 310 F

6.1.2 Prix de revient et Seuil de Rentabilit La dtermination du cash flow gnr par lexploitation de cultures mdicinales en fonction de litinraire de production avec la structure des dpenses dexploitation (charges fixes et charges variables) qui se dcompose plantes sches : Evaluations des cots de production
RUBRIQUES Charges de production PLANTES SECHEES Semences Amendements Schage Stockage Conditionnement Divers Cots de production variables Salaires et Main duvre Frais financiers Amortissement Cots de production fixes TOTAL DES CHARGES Mensuel Montant Annuel

1 000 kg 786 000 F 393 000 F 590 000 F 393 000 F 2 096 000 F 393 000 F 4 650 000 F 1 750 000 F 433 105 F 721 840 F 2 904 945 F 7 554 945 F 7 860 000 F 3 930 000 F 5 900 000 F 3 930 000 F 20 960 000 F 3 930 000 F 46 500 000 F 21 000 000 F 5 197 260 F 8 662 080 F 34 859 340 F 81 359 340 F

Prix de vente /Litre Chiffres dAffaires estim Taux de Marge Brute Seuil de Rentabilit/An Seuil de Rentabilit en kg

Plantes Sches conditionnes 10 130 F/kg 101 300 000 F 54% 64 554 330 F 6 .372 kg

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Le compte dexploitation prvisionnelle du projet en anne de croisire se prsente comme suit selon la variante :
Montant PRODUIT Vente produits Sous total Charges variables MARGE BRUTE D'EXPLOITATION Charges fixes REVENU BRUT D'EXPLOITATION Impts REVENU NET D'EXPLOITATION CASH FLOW 101 300 000 F 46 500 000 F 54 800 000 F 34 859 340 F 19 940 660 F 4 985 165 F 14 955 495 F 23 617 575 F

6.2 . Rentabilit financire


Ratio du retour sur investissement ROI: Rentabilit exploitation Taux de rentabilit interne (TRI) Ratio 1 An et 8 mois 3 jours 14,76% 29%

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7. ANALYSE DE LATTRACTIVITE ET DE LA FAISABILITE DU CRENEAU


Secteur primaire agriculture : cultures mdicinales CULTURE DE PLANTES MEDICINALES
Donnes de rfrence activits BDEF 2010 AGRICULTURE, ELEVAGE Chiffres dAffaires en millions de F Taux de croissance du CA Valeur des exportations en % CA Importance de la valeur ajoute en millions de F Importance de la valeur ajoute % Importance Innovation et R&D en millions de F 18 125 17% 40 19 179 14% 56 2007 108 520 2008 135 794 8% 0,4% 26 172 22% 77 2009 117 855

CAS PRATIQUE : 2007 Chiffres dAffaires en millions de F Taux de croissance du CA Part des exportations en % CA

2008

2009

Rsultats Apprciation Crneau Attractivit du crneau et Participation la croissance Niveau de croissance Quel est le niveau de Croissance du march Niveau de production, et transformation Niveau de valorisation et gamme de produits Possibilits d'exportation Importance des Marchs l'exportation Niveau Valeur ajoute Importance de la valeur ajoute dgager Faisabilit et existence de Facteurs Cls de Succs FCS Innovation et Niveau de technicit Les possibilits technologique ? dinnovation, connaissance

5%

10%

15%

20%

30%

Trs faible

faible

Moyen

Importa nt

Trs important

Trs faible

faible

Moyen

Importa nt

Trs important

5%

10%

15%

20%

30%

Trs faible

faible

Moyen

Importa nt

Trs important

Apport au dveloppement des rgions Apport au dveloppement local ou rgional

Trs faible

faible

Moyen

Importa nt

Trs important

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CULTURES MEDICINALES : PLANTES MEDICINALES

8 . CONTACTS ET SOURCES D'INFORMATION


SPECIALISTES DES PLANTES MDICINALES

Contact: Dr Fatimata SY Adresse : Flix Ebou x Faidherbe B.P.3370 Dakar - Sngal Tl : (221) 33 822 96 95 / (221) 33 823 66 17 Fax : (221) 33 823 66 15 Email : endaste@enda.sn Ville ou rue : Flix Ebou (Av)
CABINET KAOUSSOU SAMBOU

Mr Kaoussou SAMBOU Adresse : Fann Hock aprs la clinique Tl : 33-822-88-82 / 77-533-71-48 Ville ou rue : Fann Hock
CABINET MAME BALLA

Mr Mame Balla NIANG LAYE Adresse : Yoff Tonghor Tfess Tl : 77 531 - 30 - 63 Ville ou rue : Yoff
CABINET MODOU GUEYE

Mr Modou GUEYE Adresse : Rue 23 x 22 Mdina Tl : 77 630 - 46 - 78 Ville ou rue : Mdina


CABINET NABY TOURE

Mr Naby TOURE Adresse : Pharmacie Golf Sud Villa N990 ,vers Station Mobile Tl : 33 877- 86 - 68 / Port: 77 514 - 56 - 77

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CULTURES MEDICINALES : PLANTES MEDICINALES

CABINET OUSSEYNOU NDIATH Mr NDIATH Ousseynou Adresse : Cit Dioukhomp Tl : 33 837 - 27 - 28 / Port: 77 301- 78 - 21 Ville ou rue : Gudiawaye CENTRE DE MALANGO Adresse : Malango Tl : 33 949 - 11 - 62 Ville ou rue : Fatick CURES ET TISANES Mr Ousmane NDAO Adresse : Sacr Cur 3, villa 9709 derrire boulangerie jaune Tl : 33 827-27-45 / 77-638-46-02 Fax : 33-827-35-43 Ville ou rue : Sacr - Cur
PROMETRA

Adresse : Bel Air, cit ISRA Tl : 33 832 - 28 - 50 Fax : 33 832 - 57 - 49 Email : prometra@prometra.org Ville ou rue : Hann - Bel Air

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