Introduction À L'histoire Contemporaine
Introduction À L'histoire Contemporaine
Introduction À L'histoire Contemporaine
L’examen de trois heures est un commentaire de texte. Règles particulières. On a le texte mais
plus les questions, il faut se les poser soi-même.
A) 1789-1792 :
On est dans une phase de Révolution mais elle est modérée comme en témoigne le fait que le
roi règne toujours. En revanche c’est une rupture car avant c’était absolu de droit divin. Le roi
tire son pouvoir de Dieu. Tout le pouvoir émanait de lui. Louis XVI avait des problèmes de
finances et pour décider d’un nouvel impôt il convoque les Etats-Généraux. Ils refusent de
voter un impôt et décident d’obtenir une partie du pouvoir, ils prennent un nouveau nom :
L’Assemblée Nationale. Ils veulent une part de souveraineté et décide que désormais il y
aurait une loi édictée, ils se font constituants et instaure une monarchie constitutionnelle.
Cette première phase est menée par des hommes de loi. Inspiration individualiste et libérale,
ils veulent faire respecter les libertés.
2) Aout 1792 :
Insurrection populaire. Le roi est arrêté et est mis en prison. On est dans du nouveau, il n’y a
plus de roi. La France se donne une république. C’est une phase plus radicale que la première.
Les acteurs de cette phase sont plus populaires. On assiste à une poussée démocratique. On le
voit dans le type de suffrage mis en place. C’était le suffrage censitaire. Cens => niveau
richesse. On ne fait voter que les plus riches. On voulait ainsi se garder de certains excès. Les
femmes et les plus jeunes ne votent pas. La femme ne vote pas car elle est une éternelle
mineure. Le suffrage universel est proclamé mais jamais organisée. Dans cette deuxième
phase, la Révolution utilise des solutions extrêmes. Utilisation dans la Terreur de la violence.
Mise en place du Comité du Salut Public avec Robespierre à Paris. La révolution peut donc
être un régime violent.
C) Le 18 brumaire et le Consulat:
La révolution est l’affirmation de la vie politique. Sous l’Ancien Régime seule une minorité
prenait les décisions : le roi, ministres, aristocrates. La vie politique devient l’affaire de tous
avec l’élection. A l’époque de la Constituante, on élit des députés, des fonctionnaires et des
juges, mais aussi des prêtres (enfin on essaye). De nouveaux supports se développent. A
l’époque de la révolution et tout au long du siècle il n’y a pas de parti à proprement parler
mais des clubs. Apparition de la presse. Elle existait avant mais était censurée et faible. Dans
les années qui suivent la France expérimente la liberté de la presse pour quelques années. Ils
sont lus dans les lieux publics. Marat et « l’ami du peuple ». Cette vie politique prend autant
d’importance car les pouvoir de l’état augmentent puisque c’est la gestion de l’état. L’école
était délaissée par l’état. Ceux qui enseignaient étaient les catholiques. On ne s’occupait pas
non plus de la charité, de la santé et des pauvres, encore une fois c’est l’Eglise qui s’en
occupe. Avec la révolution l’état récupère ces domaines. Napoléon va aller assez loin dans le
domaine de l’enseignement, en créant un ministère, l’Université, ce qui correspondrait à notre
ministère de l’enseignement.
2) Le domaine religieux :
Avant la Révolution, le roi tirait son pouvoir de Dieu, il était le lieutenant de Dieu sur terre.
La révolution va changer ça. La révolution va chercher à émanciper le pouvoir politique de la
tutelle ecclésiastique. Par exemple l’état civil : c’est ce qui fixe notre existence aux yeux de
l’état. Avant c’était l’Eglise qui tenait les registres, les registres de catholicité : baptême,
mariage, enterrement. Une personne qui ne va pas dans cette religion n’a pas d’existence. La
révolution va tout changer : on note la naissance, le mariage et le décès. Dans le code
Napoléon on dit que le mariage pour avoir une valeur il doit d’abord se faire à la mairie et
après à l’Eglise.
3) Domaine social :
La société était organisée en ordre. Noblesse, Clergé, Tiers-Etat. Le clergé était entretenu par
les autres ordres. La noblesse tire son rang de la naissance. Sa fonction c’est de combattre.
C’est ceux qui prennent les armes pour défendre la société. A ce titre ils ont des privilèges,
eux seul seront officiers, dirigeront les troupes. La justice ne condamne pas pareil. On a à
l’intérieur de ces ordres des classes, la justice ne condamne pas pareil. On a à l’intérieur de
ces ordres des classes, Voltaire n’est pas noble par exemple, il critique la noblesse, et donc est
enfermé à la Bastille. Les révolutionnaires mettent fin aux privilèges, nuit du 4 août 1789. On
en profite aussi pour supprimer les vieux restants de la féodalité. Tous les citoyens sont
désormais égaux devant la loi. Tous les emplois deviennent accessibles à tout le monde. C’est
le cas des officiers napoléoniens. Sous l’Ancien Régime certaines charges s’achetaient.
Vénalité des offices. On supprime ça. Napoléon met en place un système d’école avec des
concours, il est le fondateur des grandes écoles avec des concours. Cette égalité va loin, en
effet on est égale dans l’impôt du sang. Conscription. Sous l’Ancien Régime c’était une armée
de métier. D’ailleurs il y avait des régiments de mercenaires. On ne se battait donc pas pour
son pays. Avec la révolution, on en arrive à l’idée d’une armée de citoyens qui se battent sous
le drapeau français pour leur pays, c’est une nouveauté qui va étonner dans les premiers
temps. La révolution va créer un sentiment national. On se sentait français avant aussi mais
c’était moins fort, on appartenait plus à une province ou une région. C’est la révolution qui
créer les départements. 14 juillet 1790, est organisée la fête de la Fédération. Fin des
particularismes.
La Restauration :
1814-1830
L’Empire reposait sur des annexions (Belgique, Hollande), états vassaux, alliances. En 1812 il
envahit la Russie. L’armée est décimée. La puissance est affaiblie. Face à cette défaite les
Alliés vont se retourner. C’est le cas des prussiens. Coalition importante. En avril 1814,
Napoléon abdique. Elbe. Gouvernement provisoire avec à sa tête Talleyrand.
Dynastie des rois de France. Louis XVII règne dès la mort de son père mais c’est pour les
monarchistes.
Napoléon espérait préserver son fils en imaginant qu’il serait empereur et que l’impératrice
serait régente. Il se dit que ca va plaire à l’Autrichien. Mais ils craignent qu’il tire les ficelles
et ils refusent. Les anglais proposent un frère du roi, le Russe refuse, mais Talleyrand fait le
forcing car il connait bien le tzar. Il loge d’ailleurs chez lui. Il agit comme ça pour avoir les
bonnes grâces du roi. Il impose certaines idées comme celle que la nouvelle monarchie doit
accepter les acquis de la Révolution, comme en 1789.
Le nouveau roi arrive en mai 1814. Il prend le titre de Louis XVIII. Il semble peu à la hauteur.
Il est grabataire. Il a beaucoup vécu en Angleterre et connais assez peu la France, il a un esprit
vieilli, il ne comprend pas que les français veulent quelque chose de nouveau. Ils rédigent un
texte de Constitution. Le problème c’est que lui ne veut pas faire beaucoup de concession. Il
pèse pour un certains conservatisme. C’est un mélange. C’est la Chartes de 1814. Il veut par
ce nom minimiser la Révolution, il dit de plus que c’est « octroyée par le roi » comme si
c’était un acte de générosité. Séparation des pouvoirs en théorie. Le roi détient le pouvoir.
Pour les lois c’est des assemblées (Chambres des députés et la Chambre des pairs). La
« chambre des députés » est élue. Les pairs sont en partie constitués de nobles. En fait le roi
empiète sur le législatif puisqu’il promulgue et instigue les lois. Le mode de recrutement est
aussi typiques de conservatisme, les pairs sont choisis et donc soumis au roi. Pour les députés
il y a élection au suffrage censitaire, seules 100000 personnes peuvent voter. La charte prévoit
des élections et reconnait les libertés fondamentales et reconnait l’égalité devant la loi.
La restauration suscite des mécontentements. Une catégorie s’inquiète, ceux qui ont des biens
nationaux. Avec Louis XVIII revient d’anciens émigrés. Un certains nombre veulent la
restitution des terres. Même chose du coté du clergé. Pour certains jeunes prêtres il faut
effacer la Révolution. Une autre catégorie est mécontente, l’armée. Le roi va heurter les
militaires, il supprime le drapeau national, il ne va pas payer les officiers, leur salaire sera
divisé par deux. Napoléon est tenu au courant. Il tente un coup de force avec un millier de
soldats et débarquent dans le sud de la France. Les garnisons se joignent à lui. Il reprend son
trône au palais des Tuileries. Louis XVIII se réfugie à Gand. Les alliés n’apprécient pas le
retour de Napoléon malgré ses bonnes intentions. Il attaque alors le premier. Il est vaincu et
est exilé à sainte Hélène. Se sont une nouvelle fois les alliés qui ont les choses en main. Louis
XVIII va bénéficier du soutien et des intrigues de Fouché. En juillet 1815, Louis XVIII
revient et s’engage à respecter les libertés.
Les alliés considèrent qu’il faut faire payer la France du retour de l’Aigle. Les armées alliées
déferlent sur le France. En septembre 1815 il y a 1 million 200 milles soldats étrangers. C’est
un véritable poids, un boulet. La population doit loger et nourrir les troupes. Ce sont les
prussiens qui vont commettre le plus de délits. Les français ont aussi ont des tensions au sein
d’eux. Terreur blanche, flambées de violence populaire entre autre dans le midi. Après
Waterloo, on tue 50 personnes à Marseille et 80 maisons brulées. Politique officielle de
vengeance. Elections à la chambre des députés, les radicaux sont donc les élus, c’est les ultras.
Le roi est lui-même étonné, c’est la « Chambre introuvable » car il n’aura put trouver mieux.
Ils vont donc épurer les bonapartistes. Violences verbales. Lois d’exception (qui ne respectent
pas la liberté) qui permet d’arrêter toutes personnes de complot. Le roi lui-même est gêné par
cette assemblée qui a tendance à prendre des initiatives à la place du roi ; et en 1816 il dissout
l’assemblée.
C’est l’esprit de 89 par rapport aux ultras. Après avoir dissous la Chambre des Députés, on a
de nouvelles élections, très différentes par rapport à avant. En 1815 c’était les ultras qui
avaient été élus. Cette fois-ci ils votent plutôt pour des modérés. Les radicaux ne sont plus que
90. le reste c’est des modérés, des bonapartistes… Pourquoi ce changement ? Après la défaite
de Napoléon les gens avaient voulu soutenir la paix, le régime. Les excès des ultras on fait
peur. Cette fois-ci ils ont fai attention et voté pour des gens qui incarnaient les libertés. La
charte de 1814 ne met pas en place un régime démocratique mais on a quand même un
parlement. On s’inspire de l’Angleterre. Le roi choisit des ministres en accords avec la
majorité de l’assemblée. On n’a pas de majorité nette. Les gouvernements vont donc changer
rapidement. Il n’y a pas de premier ministre à l’époque, un ministre principal peut être
distingué dans les personnes des ministres des relations extérieures.
-Premier problème, celui de l’armée : 1818, loi Gouvion Saint-Cyr qui réorganise les forces
militaires. Cette loi prévoit que tous les jeunes gens de 20 ans soient soumis à un tirage au
sort. Les mauvais numéros seront enrôlés pendant 6 ans. Les officiers seront recrutés par
concourt et formés dans les écoles militaires. Ce qui frappe c’est que c’est en grande partie
des reprises des acquis de la Révolution.
-Deuxième problème : la presse. En 1814, Louis XVIII avait maintenu la censure. En 1819,
trois lois seront votées, les lois de Serre. On renoue avec une assez grande liberté de presse. Il
n’y a plus que contrôle préliminaire. En cas de procès les journalistes ne sont plus jugés par
des magistrats mais par des jurys. Pour qu’il y est un délit, il faut qu’un article l’est provoqué.
-Troisième problème : l’occupation. Liée aux payements d’une indemnité. Les gouvernements
vont chercher à rembourser avant le terme. Ils payent deux ans avant le fin, en 1818 avec le
congrès d’Aix la Chapelle. C’est le retour de la France sur la scène politique extérieure.
a) Conspiration et répression :
En février 1820, le duc de Berry est poignardé alors qu’il va à l’opéra par un ouvrier, Louvel.
Cet assassinat résonne comme un coup de tonnerre car c’était le grand espoir des Bourbons.
En le tuant, il n’y avait plus de jeune homme dans la famille. Les ultras crient au complot. Ils
vont demander des mesures de répression. L’émotion est telle que les modérés acceptent le
vote de mesures exceptionnelles. Parmi elle, la modification de la loi électorale. On passe de
238 députés élus par des gens de plus de trente ans et payant 300 francs de cens. On rajoute
172 autres députés élus par le quart le plus riche des électeurs. Ca devrait donc permettre de
ramener la chambre vers les ultras. Evidemment il va y avoir des malcontents mais la majorité
va repasser aux ultras. Par-delà la question d’assassinat du duc de Berry, les années 1820
voient l’émergence de nombreuses sociétés secrètes en partie à cause de l’émergence des
ultras. Ce qui nourri ces sociétés c’est le mécontentement. Ainsi on voit le « bazar français »,
à la base un centre d’achat pour des militaires. En réalité c’est un groupe politique animé par
des bonapartistes, ils sont infiltrés et quand ils appellent les troupes à la révolte ils
renonceront car ils seraient arrêtés. On a aussi la Charbonnerie, importée d’Italie. Elle reprend
les idéaux de la Révolution (ils ne seront pas important et ne représenteront jamais de vrais
menace), en revanchent elles seront les écoles où seront formé les ministres républicains à
venir.
b) Le ministère Villèle :
Il est ministre en 1821 et le reste jusqu’en 1828. Il est issu de la noblesse. Il était partit à l’île
Bourbon et avait fait fortune. Il avait épousé la fille d’un grand planteur. Il se lance dans la
politique. Il est habile mais est ultra. Il ne veut pas faire de concession. C’est un retour en
arrière. En 1819 la liberté de presse ne plait plus aux ultras et en 1822 des lois soumettent la
presse à une autorisation préalable, il va trouver aussi le « procès de tendance ». Un journal
qui aura plusieurs fois été accusé de critiquer le roi ou la religion sera supprimé. Ca va
entraîner une autocensure. Biens des anciens émigrés dont la question revient en 1824. Une
grande victoire des ultras mais l’assemblée est composé de 3/5ème de nobles mais en plus la
moitié est d’anciens émigré. Cette même année Louis XVIII meurt et c’est le comte d’Artois
qui monte sur le trône. Il appui l’idée de la restitution des biens. Malgré les hauts cris de
l’opposition est votée une loi qui indemnise les nobles qui ont vu leurs biens confisqués en
1825. 25000 dossiers seront agréés. C’est une loi réactionnaire. C’est l’état qui critique la
Révolution mais le peuple qui paye. Enfin la réaction royaliste se fait sentir dans le domaine
religieux. Il manifeste la volonté d’augmenter la puissance de l’Eglise en France. Ainsi il se
fait sacré à Reims. Symboliquement c’est fort et beaucoup de gens vont être choqués, il va
encor aller plus loin et va faire passer des lois qui sanctionnent les délits religieux. Villèle va
même aller à considéré que c’est une idiotie mais il va quand même soutenir la loi. Elle date
de 1825, « loi du sacrilège ». Crime de profanation des hosties = la mort. Elle ne sera jamais
appliquée. Ca va choquer. Dans ces années 1820 on voit se développer l’anticléricalisme.
Mouvement qui s’oppose à la domination des prêtres. On peut être anticlérical tout en étant
assez en faveur de celle-ci. Ca va se retrouver dans la presse ou dans des manifestations.
Chahuts dans les églises. Ils vont prendre une cible privilégiés, les jésuites. Ces-derniers
n’obéissent qu’au pape.
Un essai de monarchie libérale : la monarchie de juillet 1830-1848 :
Il faut l’isoler de la Restauration. C’est une monarchie qui n’est pas un retour en arrière. Elle
se distingue de la Révolution, née d’une révolution. Le roi qui monte sur le trône appartient
seulement à une branche cadette et n’aurait jamais du régner. On n’est pas dans une
continuité. Le choix du roi est différend. On peut imaginer des retours à la révolution
française. Son nom vient de la révolution née en juillet 1830.
1) La révolution de juillet :
b) De la résistance à la Révolution :
Les premiers à résister sont les journalistes. Beaucoup vont réagir en parlant d’un coup d’état
de Charles X. la police va donc détruire les presses des journaux résistants le 27 juillet 1830.
Les députés s’en tiennent à une protestation contre les ordonnances. Dans la nuit du 27 au 28,
de jeunes républicains vont soulever les gens des faubourgs, dans l’est de Paris. Les insurgés
vont élever des barricades. Les villes ont peu changé depuis le Moyen Age. C’est des petites
ruelles donc c’est plus facile. On envoi en face les soldats, or ils vont fraterniser avec les
insurgés. Les combats sont rudes. L’insurrection s’arrête le 29 juillet avec la victoire des
insurgés qui ont perdu 800 hommes, le lendemain Charles X quitte Paris, on ne le reverra
plus. 27, 28, 29, les trois glorieuses. Se pose la question de qui veut quoi. Deux tendances se
manifestent, les députés, modérés, on peur des républicains, dans la rue, les jeunes veulent
changer de régimes, on veut donner le pouvoir provisoire à La Fayette. L’assemblée reste un
lieu de pouvoir. C’est un journaliste qui va fournir une réponse, Adolphe Tiers. Il propose le
nouveau roi, un homme connu pour être attaché aux valeurs de liberté, le duc d’Orléans.
c) La solution orléaniste :
Le duc d’Orléans est le fils de Philippe Egalité, il était élu à la Convention, régicide. Il a des
habitudes simples, c’est un bourgeois, de plus c’est un voltairien. Il est donc déiste mais pas
vraiment croyant. Il n’a pas vocation d’être roi à la base. Il est nommé lieutenant général du
royaume. En aout 1830 ils élisent le duc d’Orléans comme roi. Il prend pour nom Louis-
Philippe Ier, car il fonde une nouvelle dynastie. Il se présente comme roi des français mais
plus de France. Nouvelle famille politique. La famille politique est coupée en deux,
légitimistes/orléanistes.
Les républicains sont mécontents. Ce qui fait qu’un certains nombre e républicains veulent
continuer la lutte. Ils refusent la nouvelle monarchie. Le climat économique est très tendu.
Agitation sociales qui s’accroit. Révolte des canuts à Lyon. Octobre 1831, commission des
chefs d’atelier, ils vont réclamer un tarif minimum, en novembre les ouvriers vont se révolter,
ça dégénère, l’émeute se propage à la guillotière et plus seulement à la croix-rousse. On envoi
les soldats mais ils pactisent et on les enlève. Les épidémies comme le choléra vont en plus se
répandre. En avril 1832 il y a 10000 morts à Paris. En avril 1831 est votée une loi qui interdit
les rassemblements et attroupements. Les canuts seront réprimés durement. Les troupes
viennent d’ailleurs, on ne craint donc pas de pactisation. On déclare l’état de siège et on prend
le contrôle de la ville et on va installer des soldats pour empêcher de revoir ça. Les canuts sont
perdants car ils perdent aussi leur salaire minimum. La dernière tentative révolutionnaire à
lieu au printemps 1832. À la mort de Lamarque les républicains s’emparent du cercueil et le
place au Panthéon. La police s’y oppose et on a des affrontements, la ville est encore une fois
en état de siège. Louis-Philippe va gracier 7 leaders républicains et commue leur peine en
déportation.
Dès 1830 deux tendances s’affrontent parmi les soutiens au régime. Ceux qui disent que 1830
est un point de départ et qu’il faut poursuivre. C’est ce qu’on appelé le « mouvement ». D’un
autre coté ceux qui disent qu’il faut juste un retour à la charte, c’est le parti de l’ordre. Dès
1830 on a le ministère Lafitte qui va faire avancer le système électoral, faire avancer le
nombre de gens qui vote. Loi en 1831 qui permet aux soldats de la garde nationale d’élir leurs
officiers. En avril 1831 une loi diminue le cens, on passe de 300 à 200 franc e cens, le nombre
d’électeurs double, on passe de 100000 à 200000 électeurs.