Modelisation Du Trafic Multimedia Dans Les Reseaux Mobiles
Modelisation Du Trafic Multimedia Dans Les Reseaux Mobiles
Modelisation Du Trafic Multimedia Dans Les Reseaux Mobiles
AJINOU
Mmoire prsent
la Facult des tudes suprieures de l'Universit Laval
dans le cadre du programme de matrise en informatique
pour l'obtention du grade de Matre s sciences (M.Se.)
2008
Rsum
La planification d'un rseau mobile ncessite la modlisation adquate du trafic, en tenant
compte de ses diverses composantes multimdia, ainsi que de la mobilit des usagers. La
modlisation
comportement
d'un
de
tel
trafic
chaque
demeure
usager
difficile
mobile,
en
faire,
plus
de
car
la
ce
dernier
structure
du
dpend
du
rseau,
de
Dans ce mmoire, nous proposons un modle de trafic multimdia qui permet de privilgier
l'accs des demandes de communication aux ressources selon les classes de services
auxquelles ces demandes appartiennent et selon le nombre de ressources occupes dans la
cellule. Les classes de services considres dans la modlisation sont les mmes que celles
adoptes pour les systmes U M T S . Grce ce modle, nous pouvons prdire des
paramtres importants de qualit de service : les probabilits de blocage et d'interruption de
chaque classe de services. Le modle est implment l'aide de programmes crits en C et
en Matlab. A partir des rsultats de simulations, nous trouvons que notre modle garantit
aux deux premires classes de services prioritaires une bonne qualit de service : aucune
rupture ou blocage des communications. Pour les deux autres classes, le modle garantit
que les probabilits de blocage et d'interruption soient infrieures 0.06, sachant que les
donnes utilises dans les simulations sont 100 fois plus contraignantes que celles de la
littrature.
Abstract
Planning a mobile network requires an adequate traffic modeling, while taking into
account its various multimedia components as well as the user mobility. Modeling such
traffic remains difficult due to user mobility, network structure, propagation environment,
as well as call duration and channel holding time. Recently, several traffic models have
been developed. However, few o f them take into account the diversity o f multimedia traffic
components and services in mobile networks. In this thesis, w e propose a model that allows
communication requests to access the network according to each class o f services. The
classes o f services used in the proposed model are the same used in U M T S systems. Based
on this model, w e predict the blocking probability and dropping probability for each class.
The model is evaluated using programs written in C and Matlab. From the simulation
results, w e found that the proposed model guarantees to the first two prior classes o f
services a g o o d quality o f service: no communication dropping or blocking. For the other
classes, the model guarantees that the blocking probabilities are less than 0.06, given that
the simulation parameters are 100 more stringent than the parameters used in the literature.
Avant-propos
A ma trs chre
mre
Abstract
ii
Avant-propos
iii
v
viii
ix
xi
Introduction
1.1
Concepts de base
1.2
lments de la problmatique
1.3
1.4
Plan du mmoire
2.1
2.1.1
2.1.2
2.1.3
2.2
2.3
2.2.1
Services de localisation
10
2.2.2
10
2.2.3
11
Classes de services
11
2.3.1
Services conversationnels
12
2.3.2
Services interactifs
12
2.4
2.5
2.6
Services streaming
13
2.3.4
Services background
13
13
2.4.1
14
2.4.2
Modle fluide
14
2.4.3
Modle de Markov
15
2.4.4
15
2.4.5
Modle de gravit
16
Gestion du trafic
17
2.5.1
17
2.5.2
20
21
2.6.1
21
2.6.2
Phnomnes de perturbation
22
25
3.1
Contexte d'utilisation
26
3.2
28
3.3
Paramtres de modlisation
30
3.3.1
30
3.3.2
Temps de service
31
3.4
3.5
2.3.3
Rsultats de la modlisation
37
3.4.1
Probabilit de blocage
37
3.4.2
Probabilit d'interruption
40
3.4.3
43
44
3.5.1
44
3.5.2
50
Proposition d'un m o d l e
52
4.1
52
laboration du modle
Vil
4.2
4.3
4.4
53
54
Implementation
62
4.2.1
Description du simulateur
62
4.2.2
Fonctionnement du simulateur
64
Rsultats
65
4.3.1
65
4.3.2
Rsultats obtenus
71
73
Conclusion
80
5.1
80
5.2
Limitations
82
5.3
Travaux futurs
83
Bibliographie
85
Annexe A
90
A.l
91
A.2
91
A.3
93
A.4
94
A.5
96
A.6
97
A.7
99
A.8
100
A.9
102
A . 10
102
A.l 1
105
A . 12
106
16
2.2
18
2.3
20
2.4
22
3.1
27
3.2
27
3.3
34
3.4
38
4.1
Description de modle
55
4.2
56
4.3
57
4.4
67
4.5
67
4.6
71
4.7
72
4.8
72
4.9
73
4.10
4.11
4.12
77
4.13
4.14
4.15
77
78
78
Chapitre 1
Introduction
Depuis le dbut des annes 90, nous assistons un vritable engouement pour le
dveloppement des rseaux mobiles: le nombre d'abonns est pass de 11 millions en 1990
prs de 3 milliards en 2007 [33]. Cet engouement est d, d'une part, un besoin de
mobilit
et, d'autre
part, la panoplie
des
nouveaux
services
offerts,
comme
la
1.1 C o n c e p t s de base
Dans un rseau mobile, la zone de service est constitue de stations de base SB qui
fournissent les liens radio aux usagers mobiles pour la communication. Chaque BS dessert
une zone gographique appele cellule. Il est possible que l'utilisateur change de cellule au
cours
d'une
communication.
Le
rseau
doit
alors
lui
assurer
la
continuit
de
la
communication en lui attribuant donc un canal libre dans la nouvelle cellule de destination.
On appelle cette procdure handover.
Lorsqu'un usager veut gnrer ou recevoir un appel, le terminal essaie de lui octroyer un
canal pour la connexion. S'il n'existe pas de canaux disponibles pour cette connexion,
l'appel est bloqu et effac du systme : on parle alors de blocage de nouvel appel. La
probabilit de blocage est la probabilit qu'un abonn voie son appel bloqu. Par contre, si
un canal est disponible lors de l'tablissement de la communication, il est utilis pour la
connexion, puis relch soit la fin de l'appel, soit lorsque l'usager quitte la cellule. Dans
le mme ordre d'ide, lorsque l'usager change de cellule (situation de handover) pendant
une communication, un canal de communication doit lui tre rserv dans la nouvelle
cellule. Si aucun canal n'est disponible dans la nouvelle cellule lors du handover, l'appel
est forc de se terminer avant d'tre complt. On parle alors de probabilit d'interruption.
Les probabilits de blocage des nouveaux appels et d'interruption des appels de handover
sont considres c o m m e des paramtres importants d'valuation de la qualit de service.
La modlisation du trafic dans un rseau mobile consiste laborer des modles qui aident
valuer le trafic dans les premires phases d'opration du rseau mobile. Elle permet de
prdire la quantit d'information circulant dans le rseau, le taux de communications
russies dans une cellule, ainsi que le taux de communications choues, l'aide des
probabilits de blocage et d'interruption trouves dans le modle. Il s'agit donc d'une tape
essentielle
pour
prdire
les
ressources
radio
ncessaires
l'tablissement
des
1.2 Elments de la p r o b l m a t i q u e
La plupart des recherches rcentes dans la modlisation du trafic ont surtout mis l'accent
sur le dveloppement de modles pour caractriser le trafic d'arrive et la distribution du
temps de service dans les cellules [8], [40], [48]. Par exemple, Fang modlise le temps de
rsidence selon la loi Hyper-Erlang
permettent pas d'valuer l'intensit du trafic en tenant compte des paramtres de qualit de
service : probabilit de blocage et probabilit d'interruption des communications.
Par ailleurs, il existe certaines tudes qui intgrent les caractristiques des rseaux mobiles
la modlisation du trafic [14], [42]. Par exemple, dans [ 2 5 ] , Hang et Rappaport laborent
un modle qui tient compte de l'effet de la procdure de handover sur le trafic coul dans
une zone.
Al-Kaidi et Alani dans [ 2 ] , [3], ainsi que Boggia et al dans [14] ont essay
travers leurs modles d'analyser l'effet des interactions entre les cellules sur la modlisation
du trafic.
Basgeet et al. [10] ont labor un modle qui met l'emphase sur l'effet de la
mobilit des clients sur la modlisation du trafic. Dans [ 4 ] , Anagnostou et al ont tabli un
modle de trafic qui tient compte de la diversit des zones desservir (indoor : l'intrieur
des btiments, outdoor : l'extrieur des btiments). Dans [38], M e o et Viterbo ont ralis
un modle qui considre la diversit des types de trafic : voix, vido et donnes. Cependant,
aucun de ces modles n'a abord les caractristiques essentielles des prochaines gnrations
de rseaux mobiles : la diversit des applications offertes et leurs exigences de qualit de
service.
Toutefois, il existe un autre modle qui tient compte de ces caractristiques [54]. Dans ce
modle, les demandes de services les plus sensibles au temps d'attente sont les plus
prioritaires.
Par consquent,
l'arrive
d'une
demande
plus prioritaire, le
systme
changements
ventuels, en termes d'intensit de trafic, dans le rseau. Plus spcifiquement, nous visons
:
proposer un modle de trafic qui permet de privilgier les services les plus sensibles
au dlai d'attente, c o m m e la tlphonie, la vidophonie et les jeux interactifs;
1.4 Plan du m m o i r e
Le reste du mmoire est organis en quatre chapitres. Dans le chapitre 2, nous prsenterons
les lments principaux qui dcrivent et influencent le trafic dans les rseaux mobiles. Nous
prsenterons
donnerons
d'abord
quelques
les
caractristiques
exemples
de
des
services
composantes
offerts
dans
du
trafic.
les rseaux
Ensuite,
mobiles.
nous
Nous
prsenterons aussi les classes de services adoptes dans les dernires gnrations de la
tlcommunication mobile. Finalement, nous verrons l'effet de la mobilit, de la structure
des cellules et de l'environnement de propagation sur le trafic.
dans la
deuxime section. Le reste du chapitre est consacr l'analyse des rsultats de simulations.
Nous terminons ce mmoire par le chapitre 5 qui synthtise les rsultats trouvs et
prsentera
les
limitations
de
notre
recherche.
Cette
conclusion
s'achve
par
des
Chapitre 2
Le trafic rsulte des diverses communications gnres par les abonns mobiles. Il s'agit
d'un facteur dterminant du rseau, car la position et les spcifications techniques de tous
les quipements en dpendent grandement. Il convient alors de bien caractriser le trafic
multimdia pour s'assurer de la bonne utilisation de ces quipements. La caractrisation du
trafic consiste dcrire ses composantes (voix, vido et donnes), dterminer les sources
qui le gnrent et identifier les paramtres qui l'influencent. Dans ce chapitre, nous
dcrirons d'abord
2.1
sont
dfinies
Tlcommunication
dans
la
recommandation
G.114
de
l'ITU
{International
Union) [45]. L'ITU a dtermin ces valeurs pour que le temps d'attente
pendant l'utilisation du service vocal ne soit pas perceptible par les abonns. En gnral,
l'intensit du trafic de la voix est dtermine par la relation 2.1.
Charge
de trafic
=N-D
(2.1)
o :
Description
Dlai en millisecondes
0-150
150-400
Au-del de 400
T A B 2.1: Spcification
System for
Mobile
Message
M M S (Multimedia
Message Services),
donnes
dpendent de l'application qui le gnre. Par exemple, si un utilisateur dsire jouer aux
checs avec son terminal mobile, le rseau doit lui garantir un dbit gal prs d'un kbps et
un dlai infrieur une seconde, condition que la transmission des donnes se fasse sans
tolrance d'erreur [45]. Toutefois, dans le cas o l'utilisateur veut couter de la radio, ces
donnes changent : la communication a besoin d'un dbit minimal de 32 kbps et d'un dlai
de transmission ne dpassant pas 10 secondes [45]. En gnral, la limite du dlai de bout en
bout pour le trafic de donnes est de 250 ms: s'il dpasse 150 ms, il est considr c o m m e
b o n et s'il est dans les voisinages de 250 ms, il est considr c o m m e acceptable.
type de trafic n'a fait son apparition que dans la dernire dcennie, l'arrive du GPRS
(General
Packet Radio Service) qui a combl le problme des ressources inadaptes pour la
autres systmes de la troisime gnration ont augment encore plus ces caractristiques
En tlcommunication, la bande passante dsigne la diffrence en Hertz entre la plus haute et la frquence la
plus basse.
1
Selon le service sollicit, les caractristiques du trafic vido changent. Par exemple, pour le
service de la vidophonie, le dbit doit tre au moins gal 32 kbps et le dlai peut
atteindre 400 ms. Toutefois, pour la visualisation d'une vido partir d'un terminal mobile,
le trafic exige un dlai de transmission maximal de 10 s et d'un dbit variant entre 10 et
128 kbps [33]. En gnral, le dlai de bout en bout est considr bon s'il ne dpasse pas
150 ms et acceptable s'il varie entre 150 ms et 300 ms.
services
multimdia
Mobile
peuvent
Tlcommunication
tre
utiliss
au moins
dans
quatre
domaines:
la
instantane
et la messagerie unifie .
2
lies
au
commerce, il existe des services qui touchent aux transactions c o m m e le m-commerce [55]
ou B2B (Business
To Business),
Les plus importants services d'information offerts par les rseaux mobiles actuels sont les
services de localisation. Pour les applications de divertissement, ce sont tous les services
qu'un utilisateur peut solliciter dans le but de se distraire (jeux, musique en ligne, Internet,
etc.). Dans cette section, nous donnerons quelques exemples de services multimdia offerts
dans les rseaux mobiles.
Messagerie unifie: Application permettant l'utilisateur d'accder et de grer l'ensemble de ses messages
quel qu'en soit la provenance : la messagerie lectronique, la messagerie vocale, par le tlcopieur, la
messagerie Internet et la messagerie vido.
2
Les services de localisation peuvent tre classs selon leurs fonctionnalits et selon
l'utilisation des informations de localisation
constitue des services d'information de localisation qui informent l'utilisateur sur son
emplacement actuel. Ces services sont gnralement associs une carte numrique
montrant l'emplacement de l'utilisateur. En raison de la limitation de la taille de l'cran des
terminaux mobiles, la carte numrique ne contient que des informations de base sur le
rseau, tels que les noms de rues et quelques points d'attraction. Lorsque ce plan est dot
d'un accs certaines informations de point d'intrt, le service devient un service de
guide
touristique
niveau
de
virtuel.
l'assistance
en
l'utilisateur
des
itinraires pour
atteindre
les
sur les
La messagerie instantane peut influencer le trafic produit dans les rseaux mobiles. En
effet, au lieu de s'envoyer continuellement des courriels, des SMS ou des M M S , il est plus
efficace
pour
Nanmoins,
il
deux
abonns mobiles
faut remarquer
de
s'entretenir
via la messagerie
exigeante
que
instantane.
la tlphonie
ou
la
vidophonie quant aux paramtres de transmission. En effet, le dbit est compris entre 32 et
384 kbps, alors que le dlai de transmission doit tre entre 150 et 400 ms puisqu'elle se fait
en temps rel entre au moins deux usagers. D e plus, par similitude avec la tlphonie, elle
peut requrir une transmission symtrique (mme dbit de transmission en mission et en
rception) entre le rseau mobile et chacun des interlocuteurs [45].
[51]. Il
offre une grande gamme d'applications. Il permet l'utilisateur d'avoir des renseignements
lis son solde ou au statut de son compte, ainsi qu'au statut de ses chques. Il lui permet
aussi de raliser des requtes pour demander un carnet de chques, l'historique des
transactions
rcentes, ou d'autres
informations
comme
les taux
d'intrt.
D e plus,
l'utilisateur a la possibilit de faire un transfert entre deux comptes, tout en tant mobile et
distance. Il peut aussi recevoir des alertes pour le mettre en courant des dernires factures
payes par son compte ou pour le prvenir de son solde minimal.
Les oprations bancaires mobiles gnrent donc un trafic de type donnes. Ce trafic peut
tre produit, soit c o m m e un flux d'informations envoy par la banque (les services de
vrification), soit c o m m e une interaction entre le client et la banque (les services
transactionnels).
Le deuxime cas est plus critique que le premier, car il est plus
[45].
La transmission des applications de cette classe doit tre symtrique (mme dbit de
transmission en mission et en rception). Pour les services de vidophonie, il faut aussi
que la voix et les images soient transmises de manire synchrone pour bien coordonner les
images et le son.
Plusieurs types de services appartiennent cette classe. Les jeux interactifs en font partie,
condition que la nature de ces jeux n'exige pas de dlais de transmission trs faibles. La
classe interactive comprend aussi les services de localisation, car leur fonctionnement
consiste rpondre aux requtes envoyes par l'utilisateur mobile. Les interactions avec le
rseau
d'applications
2.3.3
Services
streaming
Les services de cette classe utilisent la technique streaming qui consiste envoyer un
flux continu d'informations et les traiter instantanment au niveau du terminal mobile. Les
informations
Les
services
<< streaming
sont de plus en plus utiliss, car la majorit des utilisateurs d'Internet n'ont
pas d'accs suffisamment rapide pour tlcharger des fichiers multimdia volumineux en un
temps raisonnable. l'aide de la technique streaming, le navigateur client peut commencer
a afficher les donnes avant que l'intgralit du fichier ne soit tlcharge.
2.3.4
Services
background
Ce sont des services qui ne posent, ou presque, aucune contrainte de temps pendant le
transfert
de
{background).
l'information
qu'ils
gnrent.
Ils peuvent
s'excuter
en
arrire-plan
de
l'utilisateur. Parmi ces services, il existe la transmission des donnes des courriels, le S M S ,
le tlchargement de contenu des bases de donnes. Le service d'envoi et de rception de
cartes postales lectroniques est un autre exemple d'application background
qui devient de
plus en plus populaire. Les derniers terminaux intgrant une camra et des crans couleur,
encouragent les abonns mobiles crer leurs propres cartes postales.
caractristiques
gographiques d'une rgion ainsi que de ses points d'attraction, peut tre d'une grande
utilit pour tudier les caractristiques du trafic multimdia dans cette rgion. D'ailleurs,
Basgeet et al. ont remarqu que la quantit de trafic gnr change selon le point
d'attraction et l'heure [10].
En outre, l'tude de la mobilit aide connatre les distributions de temps de sjour des
abonns dans une cellule et les distributions des temps d'occupation des ressources radio
avant que les usagers quittent la cellule. Ces deux paramtres sont importants dans l'tude
du trafic multimdia dans les rseaux mobiles.
N =
n.p.L.v
(2.2)
Mobility
modles d'entit et les modles de groupe [36]. En gnral, dans un modle d'entit, les
mouvements des abonns sont supposs tre indpendants les uns des autres en temps et en
espace, tandis que dans un modle de groupe, la mobilit d'un groupe d'usagers est
modlise
dpendamment
du temps
et de l'espace.
Mold
Mobility , Liang et al. [36] supposent que les utilisateurs mobiles appartenant au mme
groupe partagent les mmes comportements de mobilit seulement dans le contexte spatial,
mais pas dans le contexte temporel. Ce modle divise la rgion en n zones identifies par
des coordonnes (x,y) et suppose que le passage d'un usager dans une zone ne dpend que
de la zone o il tait juste avant. Cette proprit permet d'adopter la thorie de chaine de
Markov. Ainsi, en dterminant la matrice de transition entre les zones, il est possible de
dterminer la probabilit qu'un utilisateur du groupe / soit dans une rgion dfinie par les
coordonnes (x,y) indpendamment du temps, selon la formule (2.3). La matrice de
transition est la matrice descriptive d'une chaine de Markov. Chaque lment a k dans la
Jt
matrice dcrit la probabilit que l'utilisateur passe l'tat k un instant t sachant qu'il tait
l'tat j l'instant t-1. Ainsi, i '(x,y)
fi) soit dans la rgion dtermine par les coordonnes (x,y) indpendamment de l'instant t.
d (x,v)
( 0
(2.3)
<f '(x,y) est le temps moyen de rsidence de l'utilisateur mobile du groupe (i) dans la
l
K t (x,y) est la probabilit que l'utilisateur mobile du groupe (i) soit dans la rgion
s
Zone
Zone
(1,1)
(1,2)
Zone
Zone
(2,1)
(2,2)
Zone
(n, 1)
Zone
(n,2)
[34]:
Ttj = Ktj P Pj
t
(2.4)
Kij est dtermin partir des caractristiques des rgions i et j, et des interactions
ou attractions entres ces rgions [34].
(2.5)
i= l
de
frquences.
Finalement, nous
rassemblons ces cellules en des groupes de TV cellules. Ces groupes sont appels des motifs
(clusters).
Pour grer plus de trafic et rpondre aux besoins d'un nombre d'utilisateurs plus grand, la
zone desservir est divise en cellules de tailles diffrentes. On parle alors de picocellules,
de microcellules et de macrocellules. Les picocellules sont conues pour desservir des trs
petites zones, c o m m e l'intrieur d'un immeuble ou un coin dans un aroport. Le rayon de la
zone couvrir par une picocellule ne dpasse pas quelques mtres. Le rayon des cellules de
type micro tourne autour de 1 km. Elles sont conues pour des rgions rurales et urbaines,
pour des usagers se trouvant l'extrieur ou dans un immeuble. Les zones desservies par
les macrocellules sont plus grandes, leur rayon dpasse 1 km et atteint facilement quelques
dizaines de km.
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La tendance actuelle est d'utiliser les divers formats de cellules dans une mme rgion pour
former une structure hirarchique pour le rseau c o m m e il est montr dans la figure 2.3.
Ainsi, les usagers faible mobilit sont grs par la microcellule o ils sont localiss et les
utilisateurs mobilit leve sont grs par la macrocellule du motif. Le rseau peut
accepter plusieurs interactions entre ces microcellules et la macrocellule pour pouvoir
diminuer le taux de demandes de communication bloques ou interrompues et pouvoir donc
augmenter la quantit de trafic transitant dans la rgion. Ainsi, dans le cas o tous les
canaux sont occups au niveau d'une microcellule, le rseau peut permettre aux demandes
arrivant dans cette microcellule d'tre desservies par la macrocellule qui la gre tant qu'il
existe des ressources disponibles dans celle-ci. Plusieurs tudes et stratgies ont t
ralises pour dcrire ces interactions et leur impact sur le trafic gnr et sur la qualit
offerte pour les services [32], [53], [56].
Public : ce type fait rfrence aux cellules qui fournissent les mmes services
lmentaires tous les utilisateurs;
Priv : les cellules de ce type fournissent des services spcifiques un des groupes
prdfinis des utilisateurs. La dsignation
Rsidentiel : les cellules de ce type fournissent des services privs pour des groupes
d'utilisateurs rsidentiels, mais ne prennent pas en charge les services publics;
Semi-rsidentiel : par analogie avec les systmes semi-privs, les systmes semirsidentiels fournissent les services publics pour l'ensemble des usagers et aussi les
services privs spcifiques des groupes prdfinis d'utilisateurs rsidentiels.
Selon le type du rseau et selon la charge de trafic gnr dans la zone desservie par ce
rseau, on adopte une structure dtermine de cellules [45]. Par exemple, les rseaux privs
sont ddis aux endroits ferms (les tablissements), donc les picocellules sont les mieux
adaptes pour desservir les utilisateurs mobiles dans ces rseaux. Les rseaux publics
ressemblent ceux installs dans les zones commerciales des villes, les routes, et tout autre
coin qui peut attirer une grande foule. D o n c , les rseaux publics doivent tre forms de
microcellules
et
de
macrocellules
hirarchiquement
structures.
Dans
les
rseaux
rsidentiels, les utilisateurs sont relativement plus mobiles que dans le cas des rseaux
privs. En outre, les zones rsidentielles peuvent s'taler sur de grandes surfaces. Ainsi, une
structure hirarchique compose des trois types de cellules est la bonne solution dans cette
situation.
Une tude a t faite par Anagnostou et al. [4] pour reprsenter le trafic pouvant tre gnr
dans un ensemble d'environnements : public, rsidentiel, priv. Ils ont essay d'analyser
l'impact des interactions entre ces diffrents environnements sur la quantit de trafic gnr
et sur la qualit de service, via les taux d'arrive de handovers et des nouveaux appels.
travers cette tude, nous dduisons que le trafic gnr dans chaque environnement peut
influencer le trafic gnr dans les autres environnements, car les types de rseaux sont
gnralement trs voisins : par exemple, un usager mobile peut passer d'un rseau public
(la rue) un rseau rsidentiel (son domicile).
Dans [10], Basgeet et al ont remarqu que les interactions entre les rseaux en termes de
trafic dpendent aussi du temps. Dans leur recherche, ils ont tudi les quantits de trafic
dans deux types d'environnements : rsidentiel et public (zones de travail). Ils ont remarqu
que la charge de trafic gnre dans la zone rsidentielle pendant l'heure de pointe (7 h-9 h)
diminue, tandis que celle de la zone de travail crot et reste leve dans cette zone durant les
heures de travail.
interfrence,
affaiblissement
de
propagation (pathloss).
Ces
perturbations
interfrence,
de propagation
d'un
signal
se
propageant
dans
l'air,
un
signal
radio
subit
une
attnuation
inversement
les
caractristiques
Ce
des
antennes d'mission
et de rception,
la frquence
utilise.
Le phnomne
informations reues est le phnomne des multitrajets. Quand l'onde radio rencontre un
obstacle, une partie de son nergie est absorbe et une autre partie est rflchie ou rfracte.
Le multitrajet peut avoir au moins deux consquences. La premire consquence est le
phnomne de fading. Lorsque le signal se propage en rencontrant des obstacles, il peut se
dcomposer en plusieurs signaux dont les caractristiques (amplitude, phase et frquence)
cipendent, entre autres, du milieu de propagation. Le signal rsultant reu au niveau de
l'antenne de rception est donc la somme de tous les signaux rflchis et du signal
provenant
du
trajet
direct
s'il
existe. Ainsi,
ce
signal
rsultant peut
contenir
des
La deuxime consquence
Les interfrences intersymboles ne sont pas les seules pouvant tre produites lors de la
transmission des ondes dans les rseaux mobiles. Il en existe d'autres types. Les plus
importantes sont celles causes par des missions des signaux dans la m m e bande ou dans
des bandes adjacentes. Ces interfrences sont frquentes dans les rseaux mobiles cause
du mcanisme de rutilisation des frquences. Elles peuvent tre classes en deux types :
les interfrences co-canal et les interfrences sur canal adjacent. Les interfrences co-canal
sont des brouillages de signaux se superposant au signal utile du fait de leur mission sur la
bande de frquence du signal utile. Les interfrences sur canal adjacent sont des brouillages
de signaux se superposant au signal utile du fait de l'mission de signaux sur des bandes de
frquences adjacentes la bande de frquences du signal utile.
Plusieurs mesures et algorithmes sont implments dans les rseaux mobiles pour garantir
un meilleur service. Ils permettent de pallier les perturbations dues la transmission, en
rejetant les nouvelles demandes de connexion ou en interrompant les communications les
causant. Cela influence la quantit de l'information gnre et le trafic coul dans le
rseau. Par exemple, l'algorithme de contrle de puissance sert rduire l'impact des
interfrences et annuler les effets des vanouissements [45]. Il est excut surtout pour les
liaisons montantes des communications (les transmissions de la station mobile vers la
station de base). Il permet au rseau de dterminer le niveau de puissance du signal
transmettre avant d'entrer en communication avec la station de base. Ainsi, cet algorithme
aide diminuer les interfrences entre les communications dans une cellule. Le degr de
diminution d'interfrence dpend de l'algorithme de contrle de puissance utilis [16].
L'algorithme C A C (Call Admission
Control)
une meilleure qualit de service. Il vise bloquer les nouvelles communications pouvant
diminuer cette qualit, cause de leur puissance d'mission et des interfrences qu'elles
peuvent produire. Il contrle donc le nombre d'utilisateurs dans le rseau, ce qui influence
la probabilit de blocage et la probabilit d'interruption, puisque cet algorithme contribue
augmenter la premire probabilit et diminuer la deuxime. Il existe plusieurs tudes
prouvant l'impact du C A C sur le trafic gnr dans le rseau mobile [6], [27].
Chapitre 3
couverture [18], [52]. Dans la premire, chaque cellule de la rgion reoit les ressources
radio ncessaires aprs avoir prdit la quantit de trafic ainsi que la qualit de service
l'aide du rapport C/I (signal sur Interfrence) qui permet de dterminer la qualit du trafic
transmis en tenant compte des caractristiques de transmission dans la rgion. Cette phase
est reprsente dans la figure 3.1 par les tapes (a) et (b) pour un rseau respectant les
normes d'un systme G S M . Dans la deuxime phase, les stations de base (BS) sont
installes de sorte que la puissance du signal mis soit assez leve pour desservir
l'ensemble des abonns. Le reste de la mise en place des quipements ( B S C , M S C , etc.) se
fait de proche en proche en remontant dans la hirarchie du rseau jusqu' arriver aux
interfaces et quipements du rseau fixe (commutateur, base de donnes, etc.), c o m m e
dcrit la figure 3.1 et illustr par les tapes ( c ) , (d), (e) et (f).
La rpartition des ressources radio n'est plus essentielle dans les rseaux 3G [18], [52]. En
effet, selon la figure 3.2, la planification de ces rseaux se fait en trois tapes : la phase
initiale de planification, la planification dtaille et la phase d'optimisation. Dans la
premire phase, il est primordial de commencer par localiser la zone desservir. La phase
de planification permet de dterminer les caractristiques de la zone et de prvoir
primitivement la quantit de trafic qui pourrait tre produit dans la rgion. Cette quantit est
raffine l'tape de la planification dtaille en y adoptant un modle de trafic reprsentatif
des caractristiques ventuelles des usagers mobiles de la rgion. Les rsultats trouvs
l'aide de la modlisation du trafic permettent de prdire la quantit
d'quipements
ncessaires pour mettre en place le rseau afin d'offrir un b o n service aux abonns mobiles.
Pour s'assurer que la planification est bien faite, le rseau rsultant doit tre valu et test
dans la troisime phase via des simulations.
er ces q u i p e m e n t s aux reseaux v o i
de l'oprateur.
Phase initiale
Trafic, surface couvrir, seuil de couverture
g
Planification dtaille
Configuration,
capacit
du
rseau
et
couverture
q
Validation et optimisation
Vrification de la couverture, validation de
la capacit
en considration
ces caractristiques.
Ainsi,
nous
pouvons
distinguer
trois
Pour les contraintes, elles sont lies aux caractristiques du rseau mobile. D o n c , cette
catgorie comprend
principalement
la technologie de transmission
adopte
(TDMA,
C D M A , etc.), le type de cellules et leur structure, la politique de gestion des appels selon la
structure considre et ventuellement la gestion des priorits des demandes pour accder
aux ressources.
Les autres lments caractrisant un modle du trafic sont les paramtres que nous
dduisons de ce que nous avons suppos dans les catgories de contraintes et d'hypothses.
Ils forment les lments de la catgorie rsultat. Ils dcrivent combien de nouveaux appels
peuvent tre bloqus, combien d'appels en cours peuvent tre interrompus lors d'un
files
d'attente pour garder les clients ayant trouv tous les serveurs occups leur arrive. Le
dbut d'un service pour un client se fait par affectation d'un serveur ce client et la fin de
service est reprsente par la libration de ce serveur et le dpart du client.
o [52]:
A reprsente le processus d'arrive des clients (dans notre cas, les demandes de
connexion) et peut tre M dans le cas d'un processus de Poisson, D dans le cas d'un
processus suivant une loi dterministe, GI quand le processus suit une loi gnrale
indpendante;
B reprsente la politique de service applique par le serveur (dans notre cas, le canal
de transmission) chaque client. Il peut tre M quand la loi de service est de type
exponentielle, D quand la loi est dterministe;
e correspond la discipline de service qui peut tre, par exemple, de type premier
arriv premier servi. Elle peut aussi indiquer si le systme utilise le principe de
priorit : l'accs aux ressources par les clients se fait par ordre de priorit attribue
chacun de ces clients.
Ainsi, dans le contexte des rseaux mobiles, chaque cellule peut tre modlise par une file
d'attente o les arrives correspondent des demandes de connexions (demandes de
ressources), les dparts correspondent
communications
ou
aux dconnexions
vers
les cellules
engendres
par la fin
des
adjacentes
(libration
des
ressources). Les serveurs reprsentent alors les canaux disponibles, tandis que les clients
reprsentent les demandes de communication. Ainsi, chaque fois qu'un usager mobile
utilise son terminal pour effectuer une communication (arrive d'un nouvel appel), un canal
de communication doit lui tre affect. Dans le mme ordre d'ide, lorsque cet usager
change de cellule durant une communication (arrive d'un appel de handover), un canal
doit
lui
tre
rserv
dans
la
nouvelle
cellule
pour
permettre la
poursuite
de
la
lognormale,
Erlang-n,k,
exponentielle
et hyper-Erlang.
La meilleure
correspondance
Erlang-3,k.
D'autre part, d'aprs [19|, nous pouvons dduire une relation entre l'inter-arrive des
demandes de connexions et d'autres paramtres l'aide de la formule suivante :
7/i
~{T
ch
+ T id)
Tch
ou:
Dans cette tude, les chercheurs ne font pas de distinction entre les arrives des demandes
des nouveaux appels et celles des appels de handover.
Les dures
d'occupation des canaux, les dures de rsidence dans les cellules et les dures des
communications tant alatoires, il faut donc les caractriser par des fonctions de densit de
probabilit qu'il faudra ventuellement dterminer pour valuer la distribution du trafic
dans la zone de service considre. Dans la suite, nous allons reprsenter et analyser les
diffrents rsultats trouvs chacun de ces paramtres.
que, si le temps de rsidence ne suit pas la loi exponentielle, le temps d'occupation d'un
canal ne suivra non plus la loi exponentielle. Ces dductions ont t prises en compte dans
[1] pour modliser le trafic multimdia dans les rseaux G S M qui adoptent une structure
hirarchique.
Dans [30], l'tude propose par Tafazolli et al. supposent que le temps de rsidence est
constitu de deux composantes : le temps de rsidence des nouveaux appels et le temps de
rsidence des appels de handover. Ainsi, la meilleure distribution est la somme des
distributions pour les deux cas. La fonction de densit qui pourrait le mieux modliser le
temps de rsidence dans ce cas est de la forme suivante :
(m u) '
u e x p ( - u t) + a -
m c
f(t)
= a
c
t
7 7 1
e x p ( - t m c)
(3.2)
T(m)
o:
les facteurs ai, a2, w, u, c et m sont des paramtres dterminer pour minimiser
l'cart entre les donnes du champ rel et les rsultats pouvant tre trouvs l'aide
de la formule.
La formule (3.2) est forme de deux parties. La premire partie de la formule suit une
distribution exponentielle pour dcrire l'effet de l'vanouissement sur les statistiques de
handover, tandis que la deuxime partie suit la distribution Gamma pour prendre en
considration les caractristiques de la mobilit de la station mobile. Cette proposition est
value selon un modle dcrit dans [37].
le temps
coul
entre l'instant
la
lognormale
|8], [4], [25], [48]. Nanmoins, pendant ces dernires annes les chercheurs ont c o m m e n c
a vouloir connatre la loi de distribution qui lui correspond le mieux. Ainsi, plusieurs
sries d'expriences et d'analyses ont t faites [23], [48], [49]. Dans [48], Spedalieri et al.
ont compar des donnes du champ rel avec des distributions c o m m e lognormale,
j,k et Erlang. Ils ont trouv que lognormale
Erlang-
dures d'appels. La faiblesse de cette exprimentation est que la dure des chantillons tait
de 6 min. Guo et al. ont refait les expriences en utilisant des chantillons de 1800
secondes et ils ont abouti au mme rsultat que Spedalieri et al. [23].
D'autre part, le temps d'occupation d'un canal reprsente le temps coul entre le moment
o le canal est affect une communication et le moment o ce canal est libr. La
libration du canal peut tre la consquence de l'un des deux vnements suivants : la
communication est termine ou l'utilisateur est pass une autre cellule. Le temps
d'occupation du canal dpend de plusieurs paramtres : la mobilit, la vitesse de l'utilisateur
et la taille de la cellule [15]. La figure 3.3 illustre le scnario de deux utilisateurs mobiles
qui gnrent des appels dans des cellules diffrentes. Les lettres marques sur la figure
prsentent le temps et les lignes montrent les trajets effectus par les usagers pendant leurs
communications. Ainsi, les intervalles qui reprsentent le temps d'occupation d'un canal sur
la figure sont [ A - C ] , [ C - E ] , [E-F], [G-I] et [I-J].
cellules.
=min{t
c a
t
;
o u t
(3.3)
o:
t aii et t
C
out
out>
nous
trouvons que la variable alatoire th est aussi distribue selon une loi exponentielle dont la
moyenne peut tre dduite l'aide la formule suivante :
y call
1
'ourJ
ou :
r^// et r
7
w/t
Dans [15], Chlamtac et Fang et supposent que le temps de rsidence suit une loi gnrale.
En faisant une distinction entre le temps d'occupation d'un canal par les nouveaux appels
(reprsent par la fonction de distribution f )
nh
par la fonction de distribution //,/,), ils ont trouv que la distribution du temps d'occupation
d'un canal pendant une communication est gale :
i^' ir '
fM=
fnM+
fhh(
(3
5)
ou:
fhk(t) est la fonction de densit du temps d'occupation d'un canal pour les appels de
handover (/>,/,);
f h(t)
n
est la fonction de densit du temps d'occupation d'un canal pour les appels de
handover (t h)l
n
(3.6)
o :
f (p)
U
est l
par un nouvel appel et par consquent il influence le temps moyen d'occupation d'un canal.
Ceci est d la relation de dpendance entre le temps th et le temps /,./. Cette relation
s'exprime de la manire suivante:
nh
= min{t ,t }
rl
(3.7)
o :
Nous rappelons que les fonctions de distribution utilises dans la formule (3.5) sont
supposes tre des lois gnrales. En remplaant ces deux fonctions par des distributions
diverses, Chlamtac et Fang [15] trouvent que la meilleure correspondance avec les donnes
relles est avec les distributions Erlang, Hyper Erlang et la distribution lognormale
Ces conclusions ont t approuves par Barcelo et al et Spedalieri et al
[15].
avoir fait une comparaison entre les donnes du champ rel et un ensemble de lois de
distribution.
Soit f(t) une fonction du temps. Sa transforme de Laplace F(p) est dfinie par :
^ ( P ) = C/CO
exp(-pt)
dt.
La probabilit de blocage fait partie des contraintes de qualit de service. Elle permet
d'valuer les performances du modle du trafic propos. Il existe deux faons pour l'valuer
: selon la mthode analytique ou selon des simulations. Dans le cas de [8], [48], [49], les
chercheurs ont fait une tude des statistiques recueillies du champ rel et l'ont compare
des simulations l'aide de la formule (3.8).
nombre
Nombre
de nouveaux
de demandes
appels
bloqus
de nouveaux
appels
(3.8)
Rappaport et Orlik adoptent une mthode analytique dans [42]. Dans cette tude, on
suppose que le systme cellulaire considr est form de cellules contenant chacune C
canaux. Le systme pris en considration est un motif constitu de 7 cellules, c o m m e
l'illustre la figure 3.4. C
seulement, tandis que le reste (C-C/,) est suppos servir les nouveaux appels ainsi que les
appels de handover. Par consquent, les nouveaux appels sont bloqus une fois que tous les
C-C h canaux sont occups.
1
6
1 L/
2
y
l'tude
La gnration des appels par les stations mobiles suit un processus de Poisson dont le taux
est A . Le temps restant d'un appel suit une distribution exponentielle ngative avec une
moyenne T (=1//jJ;
f (t)
T
= u >exp(-u -t)
s
(3.9)
/r (0
D
= u -exp(-u 't)
D
(3.10)
A partir de ces hypothses, nous dduisons que le systme d'coulement du trafic est
suppos markovien. La probabilit de blocage est alors dtermine par la formule suivante
[42] :
P=
P(5)
{S:V (S)>C-C }
0
ou :
(3.11)
Un tat s dcrit le nombre des canaux occups dans chaque cellule du m o t i f Ainsi, s est un
7-uplet. Dans cette modlisation, Rappaport et Orlik ont restreint l'tude sur la cellule
centrale du motif (la cellule d'indice 0 dans la figure 3.4), sous l'hypothse que toutes les
autres cellules adjacentes ont des comportements semblables et qu'elles influencent la
charge du trafic gnr dans la cellule du centre. Donc, les nouveaux appels sont bloqus
une fois que les C-C/ canaux de la cellule 0 sont tous occups, c'est--dire tous les tats o
t
Une autre tude analytique est faite dans [38], o le processus d'arrive des appels est
suppos suivre un processus de Poisson. Dans ce cas, ,- et
paramtres de Poisson pour l'arrive des nouveaux appels et l'arrive des appels l'aide du
handover. Le temps de rsidence et la dure d'un appel sont des variables alatoires suivant
des distributions exponentielles. Ainsi, pour cette tude, la probabilit de bloquer un appel
appartenant une classe d'appels i est la somme des probabilits des tats dans lesquels une
admission d'autres appels de la classe i pourrait dpasser les capacits des systmes. Les
probabilits de blocage Pi sont dfinies par la formule suivante [38] :
(3.12)
avec
(3.13)
o :
K est une constante trouve dans [38], dcrivant la contrainte pour avoir une bonne
qualit de transmission pour tout appel;
nombre
Nombre
d'appels
de demandes
interrompus
d'appels
tablis
(3.14)
Pour la mthode analytique, nous prsenterons ici les tudes faites dans [42] et [14]. Dans
|42], l'analyse se fait selon deux manires diffrentes. Dans la premire, on focalise les
tudes sur une cellule en tenant en compte de l'effet des autres cellules qui l'entourent. Pour
cette modlisation, les chercheurs ont obtenu le rsultat suivant [42] :
(3.15)
o :
(1/6) V,(S)/JD est le taux de transition de l'tat s un autre tat, et par la suite la somme du
divis (la partie suprieure du rapport) reprsente les tats qu'on peut avoir dans le systme
quand la cellule centrale est en tat de saturation (les demandes de handover ne sont plus
desservies par la cellule 0 : les C canaux sont tous occups). Cette somme reprsente le
taux des handovers (vers la cellule centre du motif) qui peuvent tre bloqus cause de
manque de ressources. La somme du diviseur reprsente tous les handovers qui pourront
avoir lieu dans le motif.
Poisson process)
Z{S:V (S)=C}f=i(f-^(sr^OO)
0
s=0
Li=i\.6 a (s)P(s))
o :
A*i( ) est le taux d'arrive des appels de handover la cellule centrale partir d'une
S
a (s) reprsente l'tat d'une cellule i adjacente pendant que le systme est en tat s:
{
Par ailleurs, l'tude faite dans [14] concerne les systmes avec structure hirarchique. Dans
ce cas, les chercheurs supposent que l'arrive des demandes se fait selon le processus de
Poisson et que le temps d'occupation d'un canal suit la loi exponentielle. Chacune des
microcellules est considre c o m m e un systme de file d'attente de type M / G / M / M / n .
Ainsi, la probabilit d'interruption dans la microcellule z est dtermine par la formule
(3.17) et celle des macrocellules peut tre trouve l'aide de la formule (3.18).
WZ)
(Z)
&A1
= l--7^i_i
wiA J
A
(3.17)
ou :
AAIS(Z)
microcellule Z ;
AHIS(Z) est le taux total des demandes de handover arrivant la microcellule Z.
s ^ a
o o
ou
Am(w)
Le nombre moyen de communications gnres au niveau d'une cellule peut tre considr
c o m m e le troisime paramtre de qualit de service. Il permet de prdire le nombre moyen
de
communications
pouvant
tre
desservies
simultanment
par
le
systme.
Ces
communications peuvent tre, soit de nouveaux appels, soit des appels provenant de
handovers partir des cellules voisines. Dans [38], le modle propos est un modle bas
sur des hypothses markoviennes : les arrives des demandes suivent le processus de
Poisson et le temps de service est exponentiel. Les taux Ayet p sont respectivement les taux
}
d'arrive des nouveaux appels et des appels de handover la cellule j. Les chercheurs dans
[38] s'intressent modliser le comportement des usagers dans une cellule (sans prendre
en compte ce qui se passe dans son entourage). De plus, les services sont classs selon des
classes de services (voix, vido, donnes). Chaque classe est reprsente par l'indice i.
On suppose dans ce modle que le taux d'appels quittant la cellule est gal au taux d'appels
qui y entrent. Ainsi, le nombre moyen de connexions actives pour la classe i dans la cellule
est :
(3.19)
ou :
S est l'ensemble des vecteurs w, de sorte que les Uj des u ne doivent pas gnrer plus
d'interfrences que ce qui est tolr par le systme;
n(ii) est la probabilit que le systme soit l'tat u. Sa valeur est gale :
i=C
(3.20)
i=l
avec
7T
\ueS
i=l
(3.21)
o :
S est l'ensemble des vecteurs u tels que les u des u ne doivent pas gnrer plus
}
pi est gal (/L +/L/ , )/(// +^/ ), o X\ (respectivement X} ) est le taux d'arrive des
/
Dans
uniformment
ce modle,
les chercheurs
supposent
sont
l'utilisateur dans une cellule (temps de rsidence) est suppos suivre une distribution
des
nouveaux appels est suppose tre selon le processus de Poisson de paramtre X. Le temps
de service suit la distribution exponentielle de paramtre fi. Lagrange et Godlewski [32] ont
considr que les demandes de handover et les nouveaux appels doivent tre desservis en
premier lieu par les microcellules. Mais, si un utilisateur mobile initialise un appel dans une
microcellule et veut raliser un handover pour aller une cellule voisine, sa demande est
traite au niveau de la macrocellule qui supervise la cellule de destination. S'il n'existe plus
de canaux libres au niveau de la macrocellule, la demande de handover est bloque. Dans le
cas d'un appel gr au niveau de la macrocellule dans un motif, si l'utilisateur en question
dsire se dplacer en dehors de ce motif tout en continuant sa communication, sa demande
de handover sera traite au niveau de la macrocellule ddie au motif de destination. Pour
les nouvelles demandes de connexions, Lagrange et Godlewski ont suppos qu'elles sont
traites seulement au niveau des microcellules. Par la suite, si les canaux de la microcellule
o se trouve l'abonn sont tous occups, la demande d'un nouvel appel est immdiatement
bloque.
Les rsultats de l'tude analytique faite pour ce modle [32] ont t compars avec une
simulation vrifiant toutes les conditions supposes dans l'analyse. Le modle donne des
rsultats identiques ceux donns par la simulation, dans le cas o la probabilit d'avoir un
handover est faible. Pour le cas o la probabilit de raliser un handover est grande, il
existe des rsultats trs rapprochs ceux de la simulation si le nombre de microcellules
recouvertes par une macrocellule est relativement grand. Nous pouvons conclure que cette
proposition pour grer les appels dans un systme hirarchique a montr son efficacit pour
rduire l'impact de la mobilit des utilisateurs dans une rgion. Si on la compare un
systme fait de microcellules, nous dduisons que la probabilit de blocage et celle
d'interruption diminuent remarquablement. Cependant, nous constatons que le modle ne
fait pas de distinction entre les demandes des utilisateurs rapides et celles des utilisateurs
lents. Elles sont toutes transfres vers les microcellules et, par consquent, la probabilit
d'interruption pour les demandes de handover entre les microcellules appartenant au m m e
motif crot.
Wie
et al.
mobiles
hirarchiques [56]. Ce modle permet de transfrer les appels vers la macrocellule si une
microcellule n'a plus de canaux libres pour desservir les nouvelles demandes arrivant
cette microcellule
(que
cela
soit
de
nouveaux
appels
ou
des
appels
provenant
de
handovers). Les utilisateurs mobiles sont classs en utilisateurs faible mobilit (pitons) et
utilisateurs mobilit leve (vhicules). Les microcellules desservent les nouveaux appels
et les appels de handover des utilisateurs faible mobilit. Mais, dans le cas o une
microcellule n'a pas de canal libre, elle sollicite un overflow la macrocellule.
L'overflow consiste traiter le surplus des demandes de communication provenant de la
microcellule au niveau de la macrocellule. La macrocellule du motif est normalement
conue pour desservir les demandes des utilisateurs mobilit leve. Si un utilisateur
faible
mobilit
desservi
par
la macrocellule
dsire
raliser
un
handover
vers
une
microcellule o il existe des canaux libres, cet appel est gr aprs le handover au niveau de
cette microcellule. C'est ce qui est appel underflow dans cette proposition.
Il est suppos dans ce modle [56] que le trafic d l'overflow et l'underflow se fait selon
le processus M M P P . A u niveau d'une microcellule, les appels de handover ne sont pas
privilgis par rapport aux nouveaux appels. Ils ont la m m e priorit. Le trafic au niveau de
la microcellule est alors modlis par le systme M M P P / M C I C
M
tant le nombre de
canaux ddis une microcellule. L'arrive des nouveaux appels et des appels de handover
se fait selon un processus de Poisson.
ensuite aux nouveaux appels des utilisateurs mobilit leve, puis aux nouveaux appels
des utilisateurs faible mobilit [56]. Ainsi, si le nombre de canaux libres est infrieur
CMI (CM/ est le nombre de canaux de garde pour les appels de handover des utilisateurs), les
appels de handover seront les seuls tre desservis dans cette microcellule et les autres
demandes doivent tre bloques. Aussi, si le nombre de canaux libres est born par CMI et
CMI+CM2
(M2 est le nombre de canaux de garde pour nouveaux appels des utilisateurs
mobilit leve), seules les demandes des nouveaux appels des utilisateurs mobilit
leve et les demandes de handover pourront tre desservies, tandis que les demandes
d'overflow des nouveaux appels des utilisateurs faible mobilit doivent tre bloques.
Dans le cas o le nombre de canaux libres dans la microcellule est suprieur C M I + C M 2 ,
toutes les demandes peuvent tre desservies.
Les rsultats de simulation montrent que la probabilit de blocage des nouveaux appels
diminue si l'on considre les procdures d'underflow, tandis que la probabilit de blocage
pour les utilisateurs faible mobilit a des comportements irrguliers. Cela dpend de
plusieurs facteurs dont la charge de trafic et les caractristiques de la stratgie propose.
Pour les probabilits d'interruption d'appels chez les utilisateurs mobilit leve ou
faible mobilit, elles diminuent remarquablement si on considre les underflows ou les
take-back dans les deux directions. Plusieurs autres dductions peuvent tre trouves dans
[56]. Ce modle permet de rduire la probabilit de blocage des utilisateurs mobilit
leve ainsi que la probabilit d'interruption des utilisateurs faible mobilit. Cependant
l'inconvnient majeur de cette modlisation est que la probabilit de blocage des utilisateurs
faible mobilit augmente.
transfr vers la
microcellule. S'il y est bloqu, il est redirig (il doit raliser un overflow) vers la
macrocellule qui recouvre cette microcellule. Toutefois, un appel d'un utilisateur mobilit
leve est d'abord transfr vers la macrocellule. Mais, s'il y est bloqu, il est alors desservi
par la microcellule o il est localis. Les appels d'overflow raliss, dans les deux sens,
peuvent retourner leur type prfrable de cellules (raliser un take-back ou underflow),
tant qu'il existe des canaux libres dans la cellule en question. Quand il est possible de
raliser un take-back, il existe deux manires pour dclencher ce processus : ou bien
raliser un take-back immdiatement, ou bien le raliser au moment du passage vers la
cellule voisine, condition qu'il y ait des canaux libres. On adopte dans cette approche la
deuxime faon pour raliser le take-back.
Le modle prend aussi en considration la priorit des demandes d'appels : les appels de
landover sont plus prioritaires que les nouveaux appels. Le plan d'allocation des canaux
oas sur la priorit des handovers limite alors le nombre des canaux disponibles pour les
nouveaux appels. Autrement dit, si le nombre de nouveaux appels arrive un certain seuil,
les nouvelles demandes pour les nouveaux appels ne seront plus acceptes, tandis que les
appels de handover ne peuvent tre bloqus qu'une fois tous les canaux occups. Ce plan
est choisi, parmi plusieurs autres, pour sa simplicit.
Pour mieux dcrire comment chaque cellule peut desservir les demandes des utilisateurs, il
est prfrable d'utiliser quelques notations. Soit CM le nombre total de canaux disponibles
dans chaque macrocellule, C
et Cb canaux sont ddis aux nouveaux appels et aux appels d'overflow respectivement. Les
stratgies d'allocation de ressources et d'admission d'appels sont c o m m e suit:
Pour la macrocellule :
a)
Un nouvel appel d'un utilisateur mobilit leve est rejet et essaie un overflow
dans la microcellule o il est localis s'il existe dj CA nouveaux appels en cours
dans la macrocellule ou si les CM canaux sont tous occups;
b)
Un appel de handover est bloqu et essaie un overflow si les CM canaux sont tous
occups dans la macrocellule;
c)
Un
appel
la
microcellule voisine dans la macrocellule, si les CM canaux sont tous occups. Il est
plus prioritaire qu'un appel de handover;
d)
Un appel d'overflow pour un utilisateur faible mobilit est rejet s'il existe dj CB
appels d'overflow en cours ou si les CM canaux sont tous occups.
Pour la microcellule :
a)
Un nouvel appel d'un utilisateur faible mobilit est rejet et essaie un overflow
vers la macrocellule s'il existe dj C nouveaux appels en cours ou si les C
a
canaux
c)
occups;
d)
Un appel d'overflow d'un utilisateur mobilit leve est rejet s'il existe dj Ct
appels d'overflow en cours ou si les C
Une tude analytique a t ralise pour tester la mthode de gestion des appels des
utilisateurs diffrents
ont t
des
utilisateurs faible mobilit peuvent tre ralises. Des effets presque semblables sont
remarqus pour le paramtre C#. L'impact de la mobilit a aussi t tudi. Plus le degr de
mobilit augmente, plus les probabilits de blocage et d'interruption des utilisateurs
mobilit leve diminuent [53]. Toutefois, les paramtres de qualit de service pour les
utilisateurs faible mobilit ont des comportements imprvisibles. Nous avons remarqu
dans l'tude faite dans [53] que la plus grande partie du trafic produit dans une microcellule
est gnre par les utilisateurs faible mobilit, alors que celle des macrocellules est
gnre par les abonns mobilit leve. D e plus, le trafic produit est en relation troite
avec le degr de mobilit et le nombre de canaux affects aux appels d'overflow. Par
consquent, cette proposition prend en considration tous les cas de figures pouvant
survenir dans un rseau mobile hirarchique (l'overflow et le take-back dans les deux sens).
Cependant, il se peut que cela dpasse les exigences des utilisateurs. Autrement dit, il n'est
pas recommand un utilisateur mobilit leve (en vhicule) d'utiliser son terminal
mobile. Ainsi, il faudra mieux privilgier les utilisateurs faible mobilit au lieu de
privilgier les utilisateurs mobilit leve.
Dans [58], X u propose un modle qui tient compte des classes de services des applications.
C e modle suppose que le processus d'arrive des demandes de communication (pour les
nouveaux appels et les appels de handover) est poissonien, que le temps de service d'une
communication au niveau d'une cellule se fait selon la loi exponentielle et que les classes
de services sont classes selon un ordre de priorit. D e plus, il suppose que le systme a des
files d'attente de longueur non nulle, o les demandes arrivant et trouvant toutes les
ressources du systme occupes se mettent en attente. l'arrive d'une demande de
communication dont la classe de services est plus prioritaire que celles des communications
qui sont en cours, le systme bloque la communication la moins prioritaire pour donner
l'accs cette nouvelle demande. D e ce fait, la politique adopte par le modle peut causer
le mcontentement des clients en service, puisque le systme peut bloquer sans aucune
raison une communication qui se droule dans des conditions normales. D'autre part, le
systme de files d'attentes est complexe et ne permet nullement d'intgrer
caractristiques du rseau, c o m m e la structure hirarchique des cellules.
certaines
Chapitre 4
4.1 l a b o r a t i o n du m o d l e
Dans
cette
section, nous
allons
le
trafic
multimdia dans les rseaux mobiles. Avant de prsenter notre modle, nous allons d'abord
faire quelques hypothses.
qu'il
mobiles
actuels:
exponentielle
dont le taux est A}. D'autre part, il n'est pas possible de prdire la dure de la prochaine
inter-arrive de demandes en connaissant la dure de celle qui la prcde. D o n c , les temps
inter-arrivs des demandes de communication pour chaque classe i forment des variables
alatoires indpendantes les unes par rapport aux autres. Ainsi, le processus d'arrive des
demandes de communication appartenant la mme classe est un processus de
Poisson
h = hn + hh
(4-1)
Par souci de simplicit, nous supposons que le temps de rsidence dans une cellule (T ) et
r
celui de communication (T )
c
taux j et j . D e plus, c o m m e il est montr dans la formule 4.2, le temps d'occupation d'un
r
(4.2)
Ainsi, le temps de rsidence est son tour exponentiellement distribu avec une moyenne ju
donne par la formule suivante [46] :
1
u =
(u
(4.3)
u)
r
classes de service. La
mthode pour privilgier ces applications ne doit pas compliquer le systme : elle doit tre
simple pour pouvoir ajouter au modle d'autres contraintes dans le futur. Dans notre
systme, nous supposons que les classes de services sont classes par priorit : la classe
dont les applications sont les plus sensibles au temps de transmission est prioritaire. D o n c ,
la plus prioritaire est la classe conversationnelle et la moins prioritaire est la classe
background. Les indices de priorit sont d'ordre dcroissant: la classe i ( i = l , 2, 3) est plus
prioritaire que la classe i+1.
Le modle propos dans [25] nous a inspir une mthode pour slectionner les demandes
qui seront desservies par le systme dans le cas o il reste peu de ressources libres. Dans
[25], les chercheurs ont propos quelques mthodes pour privilgier les appels de handover
par rapport aux nouveaux appels : dans le cas o il ne reste pas beaucoup de ressources
libres pour une cellule, les appels qui sont admis par la cellule sont ceux de handovers et les
nouveaux appels sont bloqus. D o n c , notre mthode consiste privilgier les demandes, les
unes par rapport aux autres, selon les classes de services auxquelles elles appartiennent.
Ainsi, au moment o il existe trs peu de ressources disponibles, seules les demandes les
plus critiques quant au temps de transmission seront admises par le systme. Nous posons
donc 3 constantes K, K2, K3 telles que:
1 < K < K
2
< M
(4.4)
M est le nombre de ressources (ou canaux) maximales libres dans une cellule.
de
Dans ce cas, les demandes qui seront traites sont celles qui
appartiennent la classe 1, la plus critique quant au dlai de transmission, les demandes des
autres classes seront rejetes par le systme. La figure 4.1 dcrit le nombre maximal de
canaux pouvant desservir les demandes d'une classe de services donne. La figure 4.2
illustre le fonctionnement du modle propos.
du modle
propos
Oui
Dterminer la
priorit de la
demande
du modle
propos
D'aprs les suppositions faites dans 4.1.1 et la description de notre modle, le systme est
markovien de type M/M/k/k, de sorte que k est le nombre maximal de canaux disponibles
dans la cellule [44). Dans notre cas, nous posons k gal M. Pour dterminer les
probabilits de blocage des demandes provenant de chaque classe de services, nous devons
commencer par dterminer les tats de transition du systme. Un tat de transition
reprsente le nombre de canaux occups dans le systme et les taux de dpart et d'arrive
des clients cet tat [44]. Le diagramme d'tats du systme dcrit alors les diffrentes
transitions entre les tats de ce systme. La figure 4.3 dcrit le diagramme d'tats de notre
modle.
d'tat du modle
propos
Les k.\i (1< k< M) les Lj utiliss dans la figure 4.3 reprsentent respectivement les taux de
dpart et les taux d'arrive, de sorte que:
(4.5)
(4.6)
(4.7)
(4.8)
Les / / sont les taux d'arrive des demandes de la classe de services /, / = 1 , 2, 3 et 4. Dans la
section 4.1.1, nous avons suppos que ces processus sont poissoniens. Par consquent, la
superposition d'au moins deux de ces processus est un autre processus poissonien. Le taux
d'arrive du processus rsultant est la somme des taux d'arrive des processus participant
la superposition. Cela est valid par le thorme 4.1 dont la dmonstration se trouve dans
[12], [44]. Les conditions d'utilisation du thorme sont vrifies par nos processus
d'arrive : chacun des processus d'arrive est indpendant des autres.
Thorme
YIL A .
1
Supposons
processus
Alors (N(t),
de Poisson
soient indpendants
...,m},
le processus
[Nj(t),t
> 0 ) soit un
: N(t)
de
Poisson
= Z^i^/CO-
Aprs avoir dtermin les diffrentes transitions entre les tats de notre systme l'aide du
diagramme d'tats, nous pouvons maintenant procder la dtermination des probabilits
stationnaires du systme. Chaque probabilit stationnaire correspondant un tat de
transition reprsente la probabilit que le systme soit cet tat indpendamment du temps
[44]. l'aide du diagramme de transition, nous obtenons les quations suivantes :
Pour i = 0,
L . 7i = u. n
t
(4.9)
Pouri
= K
lt
( ^ . 1 1 + L ).n
i+1
Kl
= {K
(4.10)
+ L uti-l
+ l).a.n
Ki+1
+L .7r ^ _
1
(4.11)
Pour i = K ,
(K .u + L ).n
V ielK
+ 1,K -
Pour i =
Vie[/f
Pour
tf ,
3
+ 1,M -
1 = M,
= (K + l).u.n
K2
1 ] (i. u + L ) . m - ( i + 1)./*.
3
(/f .^ + L ) . t t
3
11
K 3
7T
M 1
i + 1
= (/f + 1 ) . . t t k
3
. i T ( _
K2+1
+ L ) . 7 r , = (i + l ) . . 7 r
L .n l
i+1
1 + 1
(4.12)
L .n -i
2
Kl
(4.14)
+ L .rr^
3
3 + 1
L .Jr
3
-i
L .n _
4
(4.13)
(4.15)
(4.16)
(4.17)
M.u.n
(4.18)
(4.19)
(4.20)
(4.21)
Le paramtre JCO est la probabilit que le systme soit libre : il ne dessert aucu
de communication. Cette probabilit peut tre dtermine l'aide de l'quation :
M
(4.22)
i=0
En remplaant les 7T/ ( i > 0) par leur valeurs trouves dans les quations prcdentes (4.18
4.21), nous trouvons que :
(4.23)
avec
^d-Ar'
(- )
4 24
/L \'"
1 ii)
K z
i = KI +1
K l
/ M *
ij)
(4 25)
i=K +l
2
( j )
'
'
i=/C + l
3
Une fois les probabilits stationnaires trouves, nous pouvons valuer les probabilits de
blocage pour chaque classe de services. Les demandes de communication peuvent tre
rejetes selon la classe laquelle elles appartiennent. Plus prcisment :
canaux libres;
canaux libres;
canaux libres;
Si elles appartiennent la classe 1, elles sont bloques si tous les canaux sont
occups.
Autrement dit, les demandes de type 4 sont rejetes par le systme si ce dernier se trouve
dans un tat de transition suprieur ou gal Kj. La probabilit qu'une demande de type 4
soit supprime (PB )
4
est la probabilit que le systme soit dans un tat i tel que i est
7Z ^i
PB =
(4-28)
Kl
PB = 'Y
3
71;
(4.29)
i=K
A v e c le mme raisonnement, nous trouvons que les probabilits de blocage pour les autres
classes de services sont :
M
PB =
(4.30)
i=K
et
PB
= n
(4.31)
En nous inspirant de [38], nous pouvons dduire les probabilits de blocage pour les
nouvelles communications et les probabilits d'interruption pour chacune des classes de
service partir de (4.28), (4.29), (4.30) et (4.31). tant donn que le taux d'arrive d'une
demande de la classe i est constitu de deux composants : Af et A j, la probabilit de
hi
n,i
h,i
hi
Li
classe i.
PBh,i =
.\
n,i +
'PB,
Xh
(4.33)
h,i
Ainsi, les quations (4.28) (4.33) constituent les rsultats les plus importants de notre
modle.
4.2 I m p l m e n t a t i o n
Aprs avoir ralis notre modle, nous devons effectuer certaines simulations pour pouvoir
l'valuer. Nous avons ralis pour ce but un simulateur. Dans cette section, nous dcrirons
ce simulateur et son m o d e de fonctionnement.
, dont les
champs sont :
exponentielle;
tps_sr\> : est le temps de service de la demande gnr selon une loi exponentielle;
Pour traiter ces demandes, nous avons besoin de simuler des canaux de transmission, c'est-dire des serveurs. Un serveur est caractris par plusieurs paramtres qui sont: son tat
deb_service
Jinjsennce
L'ensemble des serveurs disponibles sont regroups dans un tableau de taille M. Dans notre
modlisation, nous avons eu recours d'autres constantes dterminant les valeurs des Kj
(nombre maximal de serveurs pouvant desservir les demandes de la classe / ) . Le paramtre
horloge
temps de service des demandes, nous avons besoin d'utiliser des variables reprsentant les
temps
moyens
pour
les
lois
de
distribution utilises
(loi
lambdaO
: reprsente
le temps moyen
d'inter-arrives
entre deux
demandes
lambdal
: reprsente
le temps moyen
d'inter-arrives
entre deux
;
demandes
lambdal
: reprsente
le temps moyen
d'inter-arrives
entre deux
demandes
lambda3
d'inter-arrives
entre deux
demandes
des serveurs. Pour crer une demande, nous gnrons les temps de service et le type de
demande. Pour l'instant d'arrive d'une demande, nous gnrons le temps inter-arrives et
nous l'ajoutons l'instant d'arrive de la dernire demande mise dans le bassin.
simulateur libre les serveurs dont la valeur du champ fin_ service est gale /. Ensuite, il
cherche dans le bassin les demandes qui ont l'instant d'arrive gal t. S'il existe une
demande ou plus qui rpond cette exigence, le simulateur cherche les serveurs libres et
leur affecte ces nouvelles demandes. Si le nombre de ces serveurs libres n'est pas suffisant
ou si le systme est occup, certaines de ces demandes sont supprimes. La suppression
d'une demande reprsente le blocage de cette demande dans notre modle. La condition de
suppression d'une demande du systme est lie au type de la classe laquelle elle appartient
Une demande de classe 1 doit tre supprime si tous les serveurs sont occups;
Une demande de classe 2 ne peut pas tre servie s'il existe au moins K3 serveurs
occups;
Une demande de classe 3 ne peut pas tre servie s'il existe au moins K2 serveurs
occups;
Une demande de classe 4 ne peut pas tre servie s'il existe au moins Kj serveurs
occups.
Les classes sont traites selon leur priorit : la plus prioritaire est la classe 1 et la moins
prioritaire est la classe 4. Les Kj respectent la condition suivante:
< K
< K
< M
(4.34)
Les rsultats de la simulation sont stocks dans un fichier Excel. Aprs chaque simulation
le fichier lui correspondant contient le nombre de demandes sollicites pour chaque classe
et le nombre des demandes supprimes pour chacune de ces classes.
Nous calculons les probabilits de blocage (PB) pour les rsultats de la simulation selon la
formule suivante :
DmdSuppi
PB =
DmdSollici
l
(4.35)
*
o:
DmdSuppi
pu tre servies,
DmdSollici
gnres.
Pour
valider
notre
modle,
nous
devons
voir
son
comportement
dans
plusieurs
environnements. Dans chaque test, nous faisons varier un des paramtres caractrisant le
trafic dans les rseaux mobiles sur un intervalle de valeurs et nous fixons les autres
paramtres restants. Les paramtres qui vont subir ces tests sont :
les temps moyens d'inter-arrives pour les classes de services (lambdai, i=0,1,2,3);
4.3 Rsultats
Pour valuer notre modle, nous devons d'abord choisir les valeurs pour les paramtres
utiliss dans le simulateur: lambdaO, lambda7,
cette section, nous allons voir comment nous avons choisi ces paramtres et prsenter les
rsultats de simulation qui en dcoulent.
relles. Les donnes relles sur lesquelles nous nous sommes bass sont extraites des
statistiques faites pour les rseaux mobiles en France [41], [57]. Elles dcrivent le
comportement des utilisateurs mobiles et les taux d'utilisation des services fournis. Nous
avons choisi la France, car son march de tlcommunications mobiles est un des meilleurs
marchs existants en Europe et en Amrique [41]. Dj, la fin de 2006, on y comptait prs
de 51.7 millions de clients mobiles. C e nombre augmente de 7% par an depuis 2003, ce qui
correspond une augmentation annuelle moyenne gale 3.16 millions d'utilisateurs. Ceci
peut nous donner une ide sur l'intensit du trafic pouvant tre gnr par les utilisateurs.
De manire plus prcise, chaque utilisateur ralise une consommation tlphonique de prs
de deux heures et demie par mois. Nous remarquons d'ailleurs qu'entre 2000 et 2005, le
:rafic de la voix mobile au dpart des oprateurs mobiles franais a t multipli par 2.3,
passant de 36 milliards 82 milliards de minutes par anne.
part les communications tlphoniques, les abonns mobiles utilisent d'autres types de
services, c o m m e le SMS et le M M S . A u moins 7 clients sur 10 s'changent en moyenne
plus de deux SMS par jour et par utilisateur. Une autre tude montre que les internautes qui
se sont rendus sur des sites Internet via un tlphone mobile parcourent en moyenne 3 fois
plus de pages que les internautes choisissant un autre support de connexion [57]. La dure
moyenne de connexion l'Internet pour les utilisateurs mobiles est 2 minutes 53
secondes. Le S M S , le M M S et la connexion l'Internet via le tlphone mobile peuvent
tre aussi des moyens pour accder d'autres applications appartenant aux diffrentes
classes de services. Les figures 4.4 et 4.5 montrent les services qui sont trs sollicits par
les utilisateurs en France.
France.
Autres
Loisirs - Vie
mm
1
-
:'^.f:;^:.f:, :f:
Nouvelles technologies
<
mm
mm
mm
C)
10
tlphones mobiles
mum
mm
-,
m
mmmm
20
30
40
50
mobiles.
En rsum, partir des statistiques trouves dans [41], [43], [57], nous avons abouti aux
rsultats suivants :
Prs de 82 millions d'appels tlphoniques mobiles par jour avec une dure
moyenne gale 180 secondes;
Prs de 5500 appels visiophoniques par jour d'une dure moyenne de 180 secondes;
Prs de 11000 connexions l'Internet par jour d'une dure moyenne gale 173
secondes.
Les rsultats que nous venons de dcrire concernent les taux d'arrive pour toute la France
et doivent tre adapts notre modle. Les rseaux mobiles dploys en France couvrent
prs de 9 5 % de la totalit de la superficie du pays. En considrant que le pays est surtout
constitu de macrocellules de forme hexagonale rgulire de diamtre gal 1 km et en
sachant que la superficie de France est d'environ 675.000 kirT, nous aurons presque
167.046 macrocellules. Dans ce cas, les taux d'arrives des services pour une cellule sont
c o m m e suit :
Pour tester notre modle, nous avons utilis des valeurs plus critiques que ce que nous
venons de trouver l'aide de [41], [43], [57]. Les donnes utilises dans nos simulations
sont :
Nous avons affect la premire et la quatrime classe les taux d'arrives les plus levs,
car elles
possdent
les
services
les plus
sollicits
(appels
(4.36)
o:
i>s
est le temps moyen de service d'une demande dont la classe de services est de
type i.
Ainsi, nous affectons aux paramtres caractrisant le trafic les valeurs suivantes:
lambdaO = \ ;
lambda 1 = 10 ;
lambda!
lambda3 = 5 ;
- 10 ;
Les autres paramtres utiliss par le simulateur ont les valeurs suivantes
Ki =65 (nombre maximal de serveurs pouvant desservir les demandes des classes 1
4);
paramtre
lambda.
Pour
chaque
figure,
nous
faisons
varier
le
paramtre
correspondant, dans l'intervalle [ l s , 20s] et nous gardons les autres paramtres fixes. Nous
avons choisi une seconde c o m m e unit de temps, car d'une part, c'est la plus petite unit de
temps que nous pouvons utiliser dans le simulateur et d'autre part, nous avons remarqu
que c'est l'unit qui est utilise le plus souvent dans les recherches ([28], [37], [56]).
C o m m e dans [ 1 ] , [56], nous ne ralisons
l'intervalle [1, 2 0 ] . Pour des raisons de simplification, notre chantillon de simulation est
constitue des entiers de l'intervalle [1, 20] (i.e. lambda^
1, 2, 3, . . . , 2 0 ) .
remarquons dans la figure 4.6 que les probabilits de blocage pour les trois premires
classes prioritaires sont nulles. Pour la classe 4, les rsultats des valeurs de l'chantillon
varient souvent entre 0 % et 5% sauf pour cinq valeurs o les probabilits de blocage
dpassent 5 % et elles peuvent atteindre une valeur maximale gale presque 1 6 % (voir les
valeurs l'annexe).
Dans la figure 4.7, nous faisons varier seulement le temps moyen d'inter-arrive des
demandes de la classe 2 (lambda!).
la figure 4.6, les rsultats obtenus dans le graphe de la figure 4.7 sont les moyennes de trois
simulations faites pour chaque valeur attribue lambda 1. Nous avons procd de la m m e
manire pour trouver les rsultats pour les figures 4.8 et 4.9. Pour les variations du
paramtre Lambda/,
classes sont relativement plus leves de ce que nous avons obtenus dans la variation du
lambdaO. Pendant le parcours de lambdal
blocage pour la quatrime classe arrivant 5 0 % . Pour les autres classes de services ( 1 , 2,3),
nous remarquons que les probabilits de blocage qui leur correspondent ne dpassent pas
5 % dans la majorit des cas.
0,18
nClassel
0,16
Classe2
0,14
m Classe?
0,12
0,1
0,08
0,06
0,04
0,02
0
1
j
i
i 1 i i
111111.
10
de blocage
11
12
13
en fonction
14
15
16
17
18
19
20
de lambdaO
Dans la figure 4.7, nous faisons varier seulement le temps moyen d'inter-arrives des
demandes de la classe 2 {lambdal).
il parcourt
l'intervalle [1, 2 0 ] . D'aprs la figure 4.7, nous remarquons que les probabilits de blocage
pour les quatre classes sont relativement plus leves de ce que nous avons obtenu dans la
variation du lambdaO. Pendant le parcours de lambdal
probabilits de blocage pour la quatrime classe arrivent 5 0 % . Pour les autres classes de
services ( 1 , 2,3), nous remarquons que les probabilits de blocage ne dpassent pas 5 %
dans la majorit des cas.
Les figures 4.8 et 4.9 reprsentent respectivement les rsultats trouvs aprs avoir fait
varier les paramtres lambdal
et lambdal
existe des valeurs de l'chantillon pris dans l'intervalle [1,20] o les probabilits de
blocage ont dpass la valeur 5% pour les demandes de la classe 4. Pour les autres classes,
les plus privilgies, elles sont les mieux servies : leur probabilit de blocage est souvent
nulle.
0,6
m Classe 1
0,5
Classe 2
Classe3
0,4
Classe 4
0,3
0,2
0,1
1 1I 1. i 1. .
^ 1
<
t-j
10
11
de blocage
12
13
14
en fonction
15
16
17
18
19
20
de lambda 1
0,30
Classel
0,25
BCIasse2
Classe3
0,20
m Classe4
0,15
0,10
I
0,05
i 111111
1
0,00
1
10
11
de blocage
1..
12
13
....
14
15
16
17
en fonction
18
~~M7
19
20
de lambda2
C o m m e nous l'avons vu pour les autres paramtres, les probabilits de blocage de la figure
4.9 pour les classes les moins privilgies ont les plus grandes
remarquons que, lors de la variation du paramtre lambda3
fluctuations.
Nous
courbes sont en croissance nette. Cependant, les valeurs atteintes par les probabilits sont
trs grandes : par exemple, la probabilit de blocage de la classe 4 atteint 9 0 % .
classe1
-
classe 2
4i
classe 3
classe 4
10
11
de blocage
12
13
en fonction
14
15
, 1
16
17
18
,
19
.
20
de lambda3
lambdal
varient, le systme est dans des situations plus contraignantes que quand nous
premires situations sont meilleurs que ceux trouvs dans la troisime. Par exemple, dans le
cas o lambdaO = 1, lambdal
= 10, lambdal
= 2 et lambda3
demandes est 1.8 s" (18 arrives chaque 10 secondes) et le taux de demandes de la classe 4
1
= 10 et lambda3
= 7, lambdal
= 10,
8 5 % . Ainsi, les temps inter-arrivs des demandes des classes de services ne sont pas les
seuls facteurs qui influencent les rsultats du modle.
Quand nous analysons le nombre des demandes de la classe 4 gnres dans les simulations
pour les variations de lambda3, nous trouvons que dans presque 5 0 % de ces simulations, le
nombre de demandes gnres de la classe 4 dpasse celui des demandes gnres de la
classe 1 ou 2. Nous pouvons conclure que le nombre de demandes gnres pour chaque
classe de services influence les probabilits trouves. Cependant, si nous analysons les
rsultats de la simulation de variation de lambda!
situation : le nombre de demandes de classe 4 gnres dpasse celui des autres classes.
Toutefois, les probabilits de blocage trouves dans les variations de lambda 1 et de
lambda!
0,9
* variation d e lambdaO
0,8
variation d e l a m b d a l
0,7
RI
u
_o
variation d e I a m b d a 2
0,6
variation d e Iambda3
0,5
OA
0,3
0,2
0,1
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
T e m p s d'inter-arrive
de blocage
de chaque
Le temps de service et le processus d'arrive des demandes constituent d'autres facteurs qui
influencent les probabilits de blocage. Nous savons que les demandes de type 4 ne peuvent
tre desservies que si la condition x<Kj
Autrement dit, au moment des arrives des demandes de classe 4, ces demandes ne peuvent
passer au service que si le nombre de serveurs occups baisse une valeur infrieure K.
Ainsi, si nous posons p gale la probabilit que les demandes de type 4 arrivent au
moment o le systme est dans un tat suprieur Kj, alors la probabilit de blocage de la
classe 4 crot avec la croissance de p. Cette probabilit p peut aussi tre influence par la
valeur de K : elle peut dcrotre pendant que K crot.
Il existe encore une autre considration lie la valeur de K et qui influence les rsultats
de qualit de service. Le paramtre Kj reprsente la borne infrieure pour les autres K : si
K croit, les valeurs de K croissent ce qui garantit de meilleurs rsultats pour les classes de
service. Nous rappelons que dans nos simulations, nous avons suppos que K est gal 5 5 .
partir des rsultats de simulation, nous remarquons aussi que notre modle garantit au
moins 5 5 % que les probabilits de blocage pour les demandes de classe 4 ne dpassent pas
6 % dans des situations contraignantes : lambdaO = 1, lambda 1 = 10, lambda!
= 10 et
lambda3 = 5, c'est--dire dans des situations presque 100 fois plus contraignantes que dans
la ralit. La valeur 6 % c o m m e probabilit de blocage est une valeur de qualit de service
apprcie par les oprateurs mobiles [53].
D e la m m e faon que pour la classe 4, nous avons regroup les rsultats de probabilit de
blocage de la classe 3 dans la figure 4.11. Ces rsultats sont obtenus partir des simulations
de variation des p (i = 0, 1,2, 3). Nous remarquons que le comportement des probabilits
de blocage de la classe 3 ressemble celui de la classe 4. Ainsi, nous pouvons conclure que
les facteurs influenant les probabilits de blocage de la classe 4 sont les mmes dans le cas
de la classe 3.
Quant aux classes 1 et 2, elles sont les mieux desservies selon le modle propos, c o m m e
illustr dans les figures 4.6 4.9 : aucune rupture ou blocage de communication. D o n c ,
notre modle permet de prdire une bonne qualit de services pour les classes les plus
prioritaires et les plus sensibles au temps d'attente.
M variation d e lambdaO
variation de lambdaOl
1 variation d e I a m b d a 0 2
variation de Iambda03
j
1
.1.1
5
9
temps
de blocage
L
10
l
11
1 1 1 1 . .
12
13
14
15
16
17
18
19
20
d'inter-arrivs
de chaque
classe
Pour valider notre modle, nous devons vrifier qu'il arrive prdire le trafic multimdia
dans chaque cellule, en valuant approximativement les probabilits de blocage associes
chaque classe de services. Nous supposons que les rsultats trouvs partir des simulations
reprsentent la ralit. A l'aide de Matlab, nous implmentons les quations (4.28) (4.31)
dcrivant les probabilits de blocage pour chacune des classes de service. Pour nous mettre
dans le m m e contexte que dans le cas des simulations, nous fournissons aux programmes
Matlab les mmes valeurs pour les paramtres influenant le trafic, tout en faisant varier
chaque fois les valeurs d'un de ces paramtres. Finalement, nous comparons les rsultats
obtenus partir de la simulation et ceux obtenus l'aide de l'tude analytique. Par souci de
simplification, nous ne prsenterons que quelques rsultats parmi les plus pertinents. Par
exemple, dans la figure 4.12, nous comparons les rsultats de probabilit de blocage pour la
classe de services 4 en fonction du paramtre lambdal.
4.14 et 4.15, nous reprsentons les rsultats obtenus selon les deux mthodes (simulation et
tude analytique), pour une des quatre classes de services en fonction d'un paramtre
influenant le trafic.
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
temps d'inter-arrive
0,25
Temps d'inter-arrives
20
0 35
;
110
120
130
140
150
160
170
180
190
200
Mu
de Mu
Nous remarquons que les probabilits trouves dans la simulation et celles trouves partir
de l'tude analytique du modle arrivent converger vers des valeurs semblables, ce qui est
illustr dans les figures 4.12 4.14. Dans le cas o les lambdai (/= 1, 2, 3, 4) sont trs
faibles par rapport au temps de service, l'cart entre les prdictions du modle et les
rsultats de la simulation est grand. Mais, en gnral, il grandir pour des valeurs infrieures
pseudo-alatoire.
De ce fait, en dpit des contraintes auxquelles notre modle a t soumis (les valeurs
affectes aux K, les valeurs affectes aux paramtres du trafic et le nombre alatoire des
demandes gnres par le simulateur pour chacune des classes de service), il arrive
prdire les probabilits de blocage des demandes pour chaque classe, tant que le systme ne
droge pas la condition d'utilisation d'un processus markovien. Ainsi, nous avons pu
atteindre les objectifs que nous nous sommes
fixs
reprsentant le trafic multimdia dans les rseaux mobiles, en privilgiant les applications
et les services les plus sensibles au dlai d'attente.
Chapitre 5
Conclusion
Aprs avoir labor un modle de trafic multimdia pour les rseaux mobiles et obtenu des
rsultats qui l'valuent, il nous reste conclure notre recherche. Dans cette conclusion,
nous ferons d'abord une synthse gnrale des rsultats. Ensuite, nous prsenterons les
limitations de notre modle de trafic. Finalement, nous donnerons quelques ides qui
pourront faire l'objet de futurs travaux de recherche.
Aprs avoir dtermin les proprits du trafic multimdia dans les rseaux mobiles, nous
avons trouv que la modlisation de trafic utilise plusieurs paramtres alatoires, lis au
comportement des usagers, c o m m e la dure de la communication, le temps d'occupation
d'un canal de transmission, le processus d'arrive de nouvelles demandes de communication
ou les demandes de handover. D'o la raison de modliser un rseau mobile par un systme
de file d'attente dont les clients sont les demandes de communication et les serveurs sont les
canaux de transmission. Le systme de file d'attente que nous avons adopt dans notre
modlisation est un systme markovien de type M/M/k/k. Notre modle traite un point qui
est rarement trait dans les autres modles de trafic [3], [18], [20],
[30]. Il permet de
privilgier l'accs des demandes de communication aux ressources selon les classes de
service auxquelles ces demandes appartiennent et selon le nombre de ressources occupes
dans la cellule. Grce ce modle, nous pouvons prdire les paramtres de qualit de
service pour chacune de ces classes. Les paramtres de qualit de service dans la
modlisation du trafic multimdia sont les probabilits de blocage pour les nouvelles
demandes de communication et les probabilits d'interruption pour les communications
ralisant un handover.
Pour valuer notre modle, nous avons effectu une simulation l'aide de programmes que
nous avons crits en langage C et Matlab. Nous avons gard le temps moyen de service
trouv dans la ralit: Mu = 170. Pour les temps moyens d'inter-arrives des demandes des
classes, nous avons utilis des valeurs au moins 100 fois plus petites que celles trouves
dans la ralit. Nous avons utilis K/= 55, K = 65 et K = 75, K tant le nombre maximal
2
de ressources ddies desservir la classe i de service. Nous avons suppos qu'il n'existe
aucune dpendance entre le nombre de demandes d'une classe arrives au systme et les
tats de transition de celui-ci. Dans ces situations, le systme garantit aux deux premires
classes
prioritaires
une bonne
qualit
de
service
: aucune rupture
ou blocage
de
5.2 Limitations
Pour pouvoir valuer notre modle, nous avons pos une srie d'hypothses, c o m m e il est
communment fait par les autres chercheurs [31], [38], [52]. Par exemple, nous avons
suppos que le temps de service suit la loi exponentielle et que l'arrive des demandes se
fait selon le processus du Poisson. Cependant, d'aprs les nouvelles dcouvertes, la loi
exponentielle n'est pas souvent convenable pour la modlisation du trafic [42]. Pour que
notre modle soit gnrique, nous avons suppos que la forme de chaque cellule est
hexagonale rgulire. Cela nous a permis de modliser le trafic au niveau d'une cellule au
lieu de considrer un ensemble de cellules de diffrentes formes et de tenir compte des
interactions entre ces cellules dans la modlisation. Nous avons aussi suppos que ces
cellules sont des macrocellules pour obtenir des temps moyens d'inter-arrives plus petits.
D'autre part, nous avons fig les carts entre les Ki, pour voir le comportement du modle
indpendamment de ce facteur.
C o m m e nous l'avons vu dans le mmoire, il existe plusieurs caractristiques des rseaux
mobiles qui peuvent influencer le trafic multimdia. Dans notre modlisation, nous n'avons
pas considr les interactions pouvant exister entre les macrocellules et les microcellules,
car nous avons suppos que notre modlisation se fait au niveau d'une cellule, tandis que
pour la modlisation du trafic pour une structure hirarchique, elle se fait au niveau d'un
motif. En outre, nous n'avons pas pu traiter de l'impact des algorithmes de gestion d'appels
sur le trafic coul dans le modle, car nous n'avons pas eu de donnes relles sur c e
facteur, surtout qu'il existe trs peu de modles qui le considrent dans leur analyse [15] ,
[38], [52].
5.3 T r a v a u x futurs
Nous avons test notre modle pour un systme simple. Nous dsirons dans le futur nous
assurer de son efficacit pour des systmes plus complexes. Nous pourrons commencer par
le tester avec la hirarchisation d'un motif. Cela ne nous amnera pas changer notre
mthode de modlisation, car elle se fera au niveau de chaque cellule appartenant au motif.
Il faudra simplement tenir compte des ventuelles interactions entre les microcellules et la
macrocellule. Nous pourrons aussi adapter le modle selon les caractristiques de chacune
de ces cellules, en affectant aux K\ les bonnes valeurs.
Quant aux K\ ils peuvent faire l'objet d'une autre recherche. Nous essaierons dans le futur
de trouver des mthodes pour leur dterminer des valeurs plus appropries dpendamment
des caractristiques de la rgion desservir et des clients mobiles qui la frquentent. Il sera
aussi utile de voir l'impact de la variation des carts entre les K sur le systme. De plus,
t
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[58]
[59]
Annexe A
Rsultats de simulation
A.l
Dans cette simulation, nous essayons de voir l'impact de la variation des valeurs des Ki sur
les rsultats du systme. Nous avons donn aux paramtres du simulateur les valeurs
suivantes :
LambdaO=\,
Mw=170 ;
M=110;
K3 = K 2 + 1 0 ;
K2 = K 1 + 1 0 .
Lambdal=\0,
Lambda2=\0,Lambda3=5;
Kl= 35
Kl = 40
Kl = 45
Kl= 50
Kl= 55
Kl= 60
Kl= 65
Kl= 70
Kl=
75
1 2 3 8
1 2 6 7
1 2 4 2
1 2 9 5
1 2 4 3
1 2 2 6
1 2 4 3
1 3 0 7
1 2 3 8
7 2
1 2 5 7
7 8 9
1 2 5 0
2 0 3
1 2 1 3
7 9 8
1 2 8 4
3 4
1 2 4 7
5 8 2
1 2 6 2
1 2 7 9
15
1 2 1 6
5 3 8
1 2 3 6
1 2 0 8
4 0
1 2 4 9
5 9 6
1 2 4 4
1 2 0 7
1 2 0 9
2 4
1 3 4 0
5 5 5
1 2 5 0
1 2 9 4
1 2 5 0
2 7
1 2 0 6
5 3 1
1 2 7 6
1 2 3 3
1 2 7 1
2 2
1 2 2 0
4 8 1
1 2 7 1
1 2 5 3
1 1 9 8
1 0
1 2 7 8
3 4 0
1 3 0 4
1 2 4 4
1 2 0 5
16
1 2 4 7
4 9 0
1 2 4 1
1 2 3 6
1 2 3 9
1 2 8 4
3 9 1
1 2 3 7
1 2 8 7
1 2 3 8
1 2 3 8
3 5 4
1 2 2 3
1 2 5 4
1 2 6 1
1 2 6 2
6 0
1 3 0 0
1 2 0 1
1 2 6 4
1 2 3 5
61
1 2 3 5
1 2 3 1
1 2 8 2
1 2 5 2
7 7
1 2 7 0
1 2 6 3
1 2 4 2
1 2 2 5
1 4
1 2 0 9
1 3 3 1
1 2 7 0
1 1 9 0
4 2
5 7
1 2 3 8
1 2 5 8
1 2 1 2
1 2 9 2
1 2 0 6
1 2 6 5
1 2 6 8
1 2 6 1
5 6
1 2 8 8
1 1 9 9
1 2 5 1
1 2 6 2
2 0
1 2 5 7
1 2 2 7
1 2 3 9
1 2 7 7
1 2 1 4
1 2 9 3
1 2 7 1
1 2 2 2
1 2 8 1
1 2 4 2
1 2 7 0
1 2 0 7
1 1 6
1 2 5 0
1 2 5 0
1 2 4 7
1 2 5 3
3 9
1 1 8 8
1 2 6 8
1 2 7 8
1 2 6 6
1 2 1 6
1 2 1 2
1 2 4 8
1 3 2 4
1 2 5 5
1 2 5 6
1 2 2 3
1 2 6 6
K l = 8 0
K l = 8 5
1 2 4 6
1 2 7 5
1 2 4 9
1 2 3 0
1 2 2 8
1 2 2 4
1 2 7 1
1 2 7 7
1 2 5 7
1 2 7 6
1 2 4 4
1 2 2 3
1 2 2 4
1 2 1 8
1 2 7 5
1 2 8 3
1 2 8 5
1 2 4 6
1 2 4 2
1 2 2 7
1 2 3 8
1 2 4 6
1 2 4 9
1 2 6 7
Les taux de blocage dduit de cette simulation sont prsents dans le tableau A . 2 , de sorte
que :
Classel
Classe2
Classe3
Classe4
35
0,00E+000
0,00E+000
8,19E-002
5,84E-001
40
0,OOE+000
0,00E+000
2,16E-002
4,45E-001
45
0,00E+000
0,00E+000
3,67E-001
50
0,00E+000
0,00E+000
l,58E-002
7,12E-003
55
0,00E+000
0,00E+000
5,24E-004
5,28E-002
60
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
3,03E-002
65
0,00E+000
0,00E+000
2,63E-004
2,22E-002
70
0,00E+000
0,00E+000
l,05E-003
4,24E-002
75
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
2,63E-004
80
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
l,09E-003
85
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
7,79E-004
3,28E-001
A.2
Statistiques de b l o c a g e en fonction de Mu :
Dans cette simulation, nous faisons varier le paramtre Mu pour voir l'impact de temps
m o y e n de service sur le systme. Nous avons donn aux autres paramtres du simulateur
les valeurs suivantes :
LambdaO=\,
A/w=170;
M=\00;
7=55;
2=65;
0=75.
Lambdal=\0,
Lambda2=\0,
Lambda3=5;
Les rsultats de cette simulation et les taux de blocage qui en sont dduits sont prsents
respectivement dans les tableaux A.3 et A.4 :
110
120
130
140
150
160
170
1 2 4 7
1 2 1 6
1 2 3 9
1 2 9 8
1 2 9 0
1 2 1 5
1 2 8 0
1 2 1 5
1 2 3 2
1 2 8 6
1 2 7 1
1 2 1 1
1 2 6 5
1 2 0 8
1 2 8 0
1 2 4 7
1 2 4 7
1 2 1 8
1 2 8 7
1 2 4 8
1 2 4 9
1 3 0 9
1 2 0 9
1 2 3 3
1 3 0 4
1 2 4 0
1 2 0 6
1 2 5 0
1 2 1 5
1 3 0 3
1 2 6 5
1 2 1 7
1 2 4 3
1 2 7 3
1 2 1 6
1 2 6 8
1 2 2 9
1 2 8 6
1 2 1 6
1 2 6 9
1 2 7 7
1 2 7 5
1 2 6 6
1 1 8 2
1 2 7 9
1 2 4 3
1 2 4 2
1 2 3 6
1 2 3 4
1 2 4 6
1 2 8 6
1 2 3 4
3 6
1 2 3 6
1 2 3 2
1 2 2 0
1 3 1 2
1 2 6 7
1 2 1 6
1 2 3 4
1 2 8 3
1 5
1 2 3 2
1 2 6 9
1 2 4 8
1 2 5 1
1 2 9 2
1 2 4 8
1 2 3 4
1 2 2 6
1 2 7 2
1 2 5 8
1 2 1 9
1 2 5 1
1 2 6 9
1 3 1 0
1 1 8 4
1 2 3 7
1 2 1 8
1 3 1 4
1 2 2 1
1 2 4 7
1 2 6 8
1 2 6 8
1 2 1 6
1 2 4 8
180
190
200
210
220
230
240
250
1230
1262
0
0
1241
1186
1239
0
0
1281
1247
0
0
1248
1252
19
8
1284
1278
1252
1238
1256
1251
1255
1257
1221
1269
1253
1247
1311
1205
1237
1219
1254
0
0
1185
1342
1254
1248
1265
0
0
1233
1
2
1232
1226
1248
1294
1199
1284
1256
1261
18
1184
1262
1288
1266
1246
1266
1263
1225
1223
1236
0
0
1266
1222
0
0
1217
1275
0
0
1294
1267
0
7
1262
1268
1228
1242
1250
1190
1267
1293
1288
1217
1278
1217
10
1306
1274
1202
1218
1301
1199
1217
1283
108
1211
1233
1242
1314
21
1238
1259
1271
1232
1229
1237
13
0
0
1276
1241
1258
1241
1224
1294
1238
1247
1264
1251
Classe1
Classe2
Classe3
Classe4
110
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
120
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
130
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
2,63E-004
140
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
150
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
l,36E-002
160
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
170
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
l,61E-003
180
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
8,00E-003
190
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
l,34E-003
200
0.00E+000
0,00E+000
0,00E+000
8,07E-004
210
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
5,84E-003
220
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
3,18E-003
230
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
3,77E-003
240
0,00E+000
0,00E+000
8,22E-004
3,39E-002
250
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
5,89E-003
A.3
Dans cette simulation, nous faisons varier le paramtre LambdaO pour voir l'impact du
temps moyen de service sur le systme. Nous avons donn aux autres paramtres du
simulateur les valeurs suivantes :
Lambda 1=10,
Afw=170;
M=100;
7=65;
2=75;
K3=%5.
Lambda2=\0,
Lambda3=5\
Les rsultats de cette simulation et les taux de blocage qui en sont dduits sont prsents
respectivement dans les tableaux A . 5 et A.6 :
1224
1
1285
1212
0
0
1237
1317
96
0
1254
1259
0
0
1212
0
0
1268
1240
1235
1257
39
1241
1266
1275
36
1210
1328
19
1238
1218
1224
1244
1241
1257
1258
216
1252
1287
1229
1232
242
F
10
11
12
13
1251
1277
1268
1204
77
1164
1309
1268
1259
86
1230 ; 0
1205 \ 0
1222
1258
0
0
1274
1274
1286
0
5
1251
9
307
1315
1254
1252
1179
24
1215
1232
104
1207
0
7
1208
1238
1345
1254
1301
172
1240
1223
1282
1255
125
1289
1270
0
0
1213
1244
0
0
1296
1279
0
0
1202
1207
62
7
1217
1253
1301
1229
1268
1225
0
0
1222
1283
0
0
1258
1273
0
0
1252
1219
119
120
1264
1246
1257
1233
346
1221
1324
1207
1218
0
0
1308
1237
1248
1237
17
37
1288
1259
1205
1248
15
1196
1310
22
1251
1258
1182
1236
0
0
1236
1331
76
1232
1276
1257
1235
21
1270
1248
1259
1223
1193
1296
1270
1241
108
1275
1223
1272
1230
11
1184
1212
0
0
1215
1268
0
0
1341
1252
0
0
1260
1268
10
4
1185
1308
1240
1267
175
1236
1265
1251
1248
1286
1229
1231
1254
10
1266
1273
1219
1242
80
1236
1267
1271
1226
1242
1196
1289
1273
1
I
14
15
16
17
18
19
20
1258
1256
1254
1287
1199
1203
1299
1238
1247
0
0
1244
1259 ! 0
1256
1266
1232
1234
1268
11
1264
1238
1252
1246
1233
1239
1223
1305
1296
1275
1202
1227
1238
1223
1284
1255
1232
1207
1314
1247
1286
1227
1228
1259
1240
1222
1293
1245
1230
1233
1267
1270
1257
1288
1226
1229
1269
1229
1241
0
0
1249
1274
0
0
1253
1252
1233
0
0
1277
1262
1225
1236
1194
1289
1277
1240
1240
1284
1226
1250
1257
1220
1237
1286
1263
1298
0
0
1232
1212
0
0
1265
1264
0
0
1240
1226
1274
1225
1221
1280
Classel
Classe2
Classe3
Classe4
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
3,54E-002
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
7,14E-002
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
U0E-001
0,00E+000
0,00E+000
l,30E-003
9,09E-002
0,00E+000
0,00E+000
l,86E-003
1,06E-001
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
2,05E-002
0,00E+000
0,00E+000
1.86E-003
1,58E-001
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
L85E-002
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
3,06E-002
10
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
3,20E-002
11
0,00E+000
0,00E+000
5,38E-004
4,97E-002
12
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
2,41E-002
13
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
L57E-003
14
0,00E+000
0.00E+000
0,00E+000
5,04E-003
15
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
l,53E-003
16
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
l,06E-003
17
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
l,05E-003
18
0,00E+000
0,00E+000
0.00E+000
2,66E-004
19
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
2,67E-004
20
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
A.4
temps m o y e n de service sur le systme. Les rsultats de cette simulation et les taux de
b l o c a g e qui en sont dduits sont prsents respectivement dans les tableaux A . 7 et A . 8 :
1256
1251
1229
42
1264
1205
1273
1245
45
1277
580
576
1318
1208
1225
167
1249
722
1303
1288
32
1231
1259
1289
1178
1211
83
1241
550
674
1218
1230
1263
43
1289
582
1263
1227
1253
1226
1320
1201
5
24
1258
1252
213
464
1252
1232
1261
41
1255
571
1202
1254
1227
1283
0
0
1240
1214
16
14
1331
1249
444
349
378
1288
1270
1216
19
1226
1210
1262
1295
16
1233
326
1248
1252
1246
1254
223
10
11
12
13
14
15
1217
1275
1221
1287
183
1238
0
0
1269
1276
0
0
1193
1246
15
1300
1242
292
1236
1302
1263
1221
25
1214
426
1214
1259
1266
1261
185
1272
1255
1237
5
5
1236
266
1279
1270
1212
1239
111
1245
1316
1189
1250
213
1288
1202
1295
196
1237
1252
1215
1274
0
0
1237
119
1240
1316
1225
0
0
1236
1248
0
18
1208
1267
76
1260
0
0
380
1273
1277
1226
1224
273
1266
1262
1225
1247
73
1206
1251
1273
1270
156
1254
1256
1239
1251
124
1211
1269
1290
1273
1243
1213
0
0
1247
1254
160
316
1293
1220
1265
1222
195
1206
1266
1240
1288
66
1212
1251
1263
1274
96
1235
1244
1216
1305
194
1248
1268
0
0
1249
1279
0
0
1233
1212
0
5
1270
1241
87
170
1312
1197
1265
1226
1242
1317
1232
1209
114
1307
1228
1244
1221
48
1283
1223
1269
1225
63
1214
1296
1205
1285
226
1226
1214
1277
1283
62
1293
1238
1267
1202
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61
81
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18
0,00E+000
0,00E+000
l,88E-003
8,52E-002
19
0,00E+000
0,00E+000
2.68E-004
8,81E-003
20
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
l,70-002
A.5
Lambdal.
temps moyen de service sur le systme. Les rsultats de cette simulation et les taux de
blocage qui en sont dduits sont prsents respectivement dans les tableaux A.9 et A . 10 :
A
1
H
328
1224
1320
1239
55
1217
1244
1277
1209
71
1270
371
269
1278
1223
1225
17
1274
1237
1240
1222
1301
122
1290
1182
1235
38
1293
356
1280
1206
1269
28
1245
298
1208
1229
1310
1253
182
1269
1238
1258
1235
76
1268
1272
1196
1264
79
1330
1208
1244
1218
138
1286
1239
1216
1259
78
1249
1242
1257
1252
117
1232
1268
1260
1240
50
1245
1248
1234
1273
18
1243
1269
1272
1216
61
1299
1244
1232
1225
98
1213
1316
1207
1264
76
1208
1269
1286
1237
29
1259
1260
1261
1220
92
1188
1281
1265
1266
36
10
11
12
13
14
15
16
17
1274
1312
1167
1247
41
1261
1269
1220
1250
20
1294
1238
1200
1268
54
1282
1197
1262
1259
29
1297
1261
1207
1235
50
1276
1220
1231
1273
33
1252
1252
1244
1252
55
1215
1264
1244
1277
1252
1240
1262
1246
1246
1303
1204
1247
1241
1229
1279
1251
37
1232
1266
1217
1285
142
1225
1254
1226
1295
45
1274
1228
1246
1252
12
1253
1202
1314
1231
1242
1240
1287
1231
15
1214
1234
1287
1265
1272
1216
1265
1247
1237
1229
1243
1291
14
1258
1238
1243
1261
1276
1230
1245
1249
1246
1236
1219
1299
1224
1260
1283
1233
16
1236
1271
1266
1227
1247
1193
1246
1314
11
1219
1281
1284
1216
27
1240
1261
1240
1259
1278
1284
1185
1253
1280
1234
1235
1251
1310
1247
1238
1205
1277
1288
1219
1216
18
19
20
1215
1297
1256
1232
1240
1203
1296
1261
1229
1261
1233
1277
1283
1247
1253
1217
12
1234
1225
1259
1282
1265
1226
1266
1243
1285
1181
1287
1247
15
1254
1280
1209
1257
1261
1189
1280
1270
Lambda!.
Classel
Classe2
Classe3
Classe4
0,00E+000
2,62E-004
3,89E-002
2,57E-001
0,00E+000
0,00E+000
l,98E-002
2,03E-001
0,00E+000
0,00E+000
2,90E-003
8,98E-002
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
8,96E-002
0,00E+000
0,00E+000
2,65E-004
3,49E-002
0,00E+000
0,00E+000
2,76E-004
5,45E-002
0,00E+000
0,00E+000
5,28E-004
4,56E-002
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
2,72E-002
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
3,68E-002
10
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
2,llE-003
11
0,00E+000
0,00E+000
5,48E-004
5,83E-002
12
0,00E+000
0,00E+000
2,59E-004
8,07E-003
13
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
3,88E-003
14
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
l,32E-003
15
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
7,12E-003
16
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
9,78E-003
17
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
18
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
2,71E-004
19
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
4,33E-003
20
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
5,06E-003
Lambda!.
A.6
temps moyen de service sur le systme. Les rsultats de cette simulation et les taux de
blocage qui en sont dduits sont prsents respectivement dans les tableaux A . 11 et A . 12 :
A
1236
1309
254
1258
1122
1196
1093
1197
1292
1222
17
1290
376
1247
1241
1277
320
1235
1112
1219
1270
1255
113
1256
1002
1316
1229
1220
332
1235
1097
1314
1218
1214
206
1254
1084
1224
1280
1220
149
1276
1063
1207
1283
1223
167
1287
1030
1274
1236
1251
66
1239
899
1283
1244
1228
107
1245
993
1223
1264
1274
224
1239
1066
142
1298
1057
1258
1265
1179
1178
1281
1249
85
1292
956
1242
1289
1250
147
1219
945
1271
1237
1252
97
1240
862
1227
1286
1222
126
1265
1022
1245
1268
1251
159
1236
961
1189
1281
1258
100
1272
929
1252
1241
1265
209
1242
964
1235
1227
1275
37
1263
801
1302
1225
1220
45
1253
723
1199
1260
1234
37
1307
667
105
1227
836
39
1239
735
1213
1248
1312
1267
1261
1233
10
11
12
13
14
15
16
17
18
1211
1326
1259
78
1204
706
1266
1257
1244
14
1233
395
1211
1233
1282
33
1274
659
1266
1253
1238
112
1243
677
1261
1236
1240
19
1263
466
1316
1231
1257
35
1196
537
1259
1289
1247
45
1205
384
1271
1300
1235
38
1194
686
1278
1259
1200
63
1263
745
1197
1324
1223
75
1256
714
1262
1281
1234
12
1223
361
1217
1258
1246
22
1279
580
1194
1318
1213
21
1275
541
1198
1269
1304
75
1229
610
1236
1285
1239
17
1240
424
1253
1287
1250
56
1210
633
1265
1259
1288
16
1188
445
1261
1208
1254
10
1277
508
1246
1231
1262
12
1261
326
1223
1247
1274
16
1256
369
1290
1284
1227
54
1199
478
1262
1210
1237
1291
412
1279
1211
1226
19
1284
384
1273
1229
1295
1203
302
1255
1231
1245
1269
338
1209
1234
1302
1255
188
1275
1203
1320
1202
298
1248
1243
1268
1241
1268
1256
1242
1234
14
1250
1262
1216
1272
19
20
1303
1196
1268
1233
1277
1234
1277
1212
1247
1282
1251
1220
1205
1256
1277
1262
1242
1287
1248
1223
1208
1299
1236
1257
Classel
Classe2
Classe3
Classe4
0,00E+000
5,74E-003
2,45E-001
9,02E-001
0.00E+000
1.90E-003
1,77E-001
8,50E-001
0,00E+000
l,56E-003
1,04E-001
7,86E-001
0,00E+000
7,91E-004
1,28E-001
8.24E-001
0,00E+000
7,81E-004
8,77E-002
7,37E-001
0,00E+000
l,57E-003
1,03E-001
7,72E-001
0,00E+000
8,06E-004
7,70E-002
6,62E-001
0,00E+000
0,00E+000
4,72E-002
5,95E-001
0,00E+000
0,00E+000
3,30E-002
4,75E-001
10
0,00E+000
0,00E+000
4,45E-002
4,54E-001
11
0,00E+000
0,00E+000
3,98E-002
4,94E-001
12
0,00E+000
0,00E+000
2,96E-002
4,39E-001
13
0,00E+000
0,00E+000
2,95E-002
4,21E-001
14
0,00E+000
0,00E+000
2,17E-002
4,32E-001
15
0,00E+000
2,60E-004
2,20E-002
3,17E-001
16
0,00E+000
0,00E+000
8,09E-003
2,90E-001
17
0,00E+000
0,00E+000
3,13E-003
2,21E-001
18
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
6,14E-003
19
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
2,70E-004
20
0,00E+000
0,00E+000
0,00E+000
2,64E-004