Series With Eviews
Series With Eviews
Series With Eviews
Christophe BARRAUD
Groupe 4
II.
Donnes recueillies................................................................................................3
III.
1.
2.
3.
4.
Etude Statistique....................................................................................................4
Cration de la srie ...............................................................................................4
Analyse graphique.................................................................................................4
Analyse des autocorrlations ................................................................................5
Statistiques descriptives ........................................................................................6
IV.
V.
Stationnarisation de la srie.................................................................................22
VI.
VII.
VIII.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
IX.
X.
1.
2.
3.
4.
Validation du processus.......................................................................................35
Test de LJUNG - BOX .........................................................................................35
Test de BREUSCH - GODFREY .........................................................................36
Test dhtroscdasticit .....................................................................................37
Test de JARQUE - BERA ....................................................................................39
XI.
Prvision ..............................................................................................................40
1. Prvision de la srie Z.........................................................................................40
2. Prvision du processus initial .............................................................................41
XII.
XIII.
Bibliographie .......................................................................................................43
2002
204 506
11 460
2003
237 054
21 510
2004
291 252
25 330
2005
358 955
36 130
2006
377 665
39 500
De plus, les perspectives 2007 sont plus quencourageantes, avec les cours du ptrole qui ont
bondi de plus de 30 % depuis dbut 2007 et cette tendance ne semble pas pouvoir senrayer
dans la mesure o tout semble runi pour maintenir les cours du ptrole des sommets
toujours plus haut. On peut tout dabord voquer le fait que la croissance annuelle de la
demande mondiale de brut semble stre acclre depuis 3ans notamment cause de
lmergence de la Chine, ajout cela, la faiblesse des capacits excdentaire de production
qui narrivent pas se reconstituer et enfin le contexte gopolitique : Guerre en Irak, Tensions
au Venezuela. Tous ces phnomnes maintenant une hausse des cours du ptrole favorisent
les intrts dExxon Mobil et permettent de soutenir le cours boursier.
1
2
Source : http://www.bloomberg.com
Source : http://fr.finance.yahoo.com/q/hp?s=XOM
2) Analyse graphique
Le graphique en logarithme du cours boursier de laction Exxon Mobil met en vidence une
tendance la hausse, ce qui traduit la bonne sant du groupe Exxon Mobil et la confiance que
les investisseurs placent dans le titre. En effet, sur le plan boursier, malgr les fluctuations, le
cours de laction a bondi de prs de 17 % sur la priode tudie, soutenue par laugmentation
des prix du ptrole et les bons rsultats de la firme. Toutefois on peut observer une lgre
baisse du cours de laction partir du mois de Juillet, la cause tant la crise de limmobilier
Amricain qui a fait souffl un vent de panique sur lensemble des places boursires. Sur le
plan conomtrique, cette tendance la hausse reflte que la srie nest pas stationnaire en
esprance, et de mme les fluctuations qui persistent dmontrent quelle nest pas stationnaire
en variance. Pour vrifier cette affirmation, nous allons procder lanalyse des
autocorrlations.
H1 : i 0
avec i = 1, , 30
Sur ce graphique, nous pouvons observer une dcroissance lente et progressive des
autocorrlations ce qui caractrise bien un processus non stationnaire. Par ailleurs, nous
pouvons nous appuyer sur la statistique de LJUNG - BOX et la probabilit critique qui lui est
associe. Ici, nous pouvons observer que les autocorrlations sont toutes significativement
diffrentes de 0, car la probabilit critique est toujours infrieure au seuil = 5%. On peut
mme ajouter quelle est toujours nulle, ce qui signifie que lon a 0 % de chances de rejeter
tort lhypothse nulle de nullit des coefficients dautocorrlation. Ce qui confirme encore une
fois que la srie nest pas stationnaire. Nous pouvons ajouter que le corrlogramme laisse
entrevoir un processus AR(1), car on observe une dcroissance exponentielle de la FAC et un
pic significatif pour le premier retard de la FAP, cependant cet AR(1) nest pas stationnaire, il
conviendra donc de stationnariser notre srie par la suite. Nous allons maintenant procder
lanalyse des statistiques descriptives de notre srie.
4) Statistiques descriptives
EVIEWS fournit de nombreux lments afin dtudier notre srie. Nous pouvons tout dabord
observer quici la valeur minimale de notre srie est : 4,238156 qui correspond 69,27 $, et la
valeur maximale est 4,533352 ce qui correspond 93,07 $. On voit que la moyenne :
4,361763, qui correspond 78,39 $, est assez proche du cours mdian 4,359901 qui
correspond 78,25 $ et on observe un cart type assez faible 0,07597 => 1,078 $, ce qui
montre que sur notre priode dtude, laction Exxon Mobil est un titre assez peu volatile.
Graphiquement on constate que notre srie nest pas asymtrique. Autre information que nous
pouvons interprter, la normalit de la distribution ; en effet, nous savons que pour une loi
normale, le coefficient dasymtrie (Skwness) doit tre gale 0 et le coefficient
daplatissement (Kurtosis) doit tre gale 3. Ici, on peut constater que la valeur du
coefficient dasymtrie est assez proche de 0 avec 0,204713, cependant le coefficient
daplatissement est gale 2,035634 ce qui est bien diffrent de 3. Cela laisse prsager que la
distribution des cours du titre ne suit pas une loi normale. Pour confirmer cette ide nous
disposons de la statistique de JARQUE - BERA dont le test a pour vocation de synthtiser les
tests de symtrie et daplatissement, et de sa probabilit associe. La probabilit fournie,
correspond la probabilit de se tromper en rejetant lhypothse nulle (les donnes suivent
une loi normale), ici elle est gale 0,032384. Pour un seuil = 5%, on rejette lhypothse de
normalit de la distribution.
p=0
p=1
p=2
p=3
p=4
p=5
Modle 1 : None
AIC
SCHWARZ
-5,749489 -5,729329
-5,761214 -5,720711
-5,742155 -5,681125
-5,724374 -5,642631
-5,707894 -5,605248
-5,698673 -5,574931
Modle 2 : Intercept
AIC
SCHWARZ
-5,702596
-5,742917
-5,754765
-5,69381
-5,735535
-5,54162
-5,718921
-5,616742
-5,70416
-5,580984
-5,697983
-5,553618
On constate que le critre dAKAIKE conduit un retard optimal p* = 1 pour les modles 1,
2 et un retard optimal p* = 0 pour le modle 3, tandis que le critre de SCHWARZ conduit
un retard optimal p* = 0 pour les modles 1, 2 et 3 ; On est donc en prsence dune
contradiction de la part de ces 2 critres dinformation ce qui est souvent le cas dans la
pratique. Toutefois, selon un principe de parcimonie, il nous faut choisir le modle incluant le
minimum de paramtres estimer et qui permet de blanchir les rsidus. Ainsi, nous allons
garder un retard optimal tel que p* = 0. Dans le cas, o p = 0 est retenue, il convient de
procder au test de DICKEY - FULLER simple. Le Procdure consiste tester en premier le
modle le moins contraint, savoir le modle n3.
H1 : < 0
Nous pouvons observer que la valeur du SCR3 pouvait tre obtenue laide du test DFA.
Nous allons maintenant calculer le SCR3c laide du programme suivant :
Calcul de la statistique :
F3 = [(0,027404 - 0,025905)/2] / [(0,025905)/(146)] = 4,22416
F3 = 4.22416 < seuil = 5% = 6,49
Par consquent, on accepte lhypothse H03 pour le seuil = 5%. A noter que la valeur de la
statistique de Fisher F3 peut galement tre obtenu par le programme suivant :
10
Je voulais attirer votre attention sur la formule que jai utilis, dans la mesure o celle-ci est
diffrente de celle que vous nous avez envoy, dans laquelle le modle contraint avait pour
quation :
LS Y C LOGEXXON(-1)
Toutefois, la vue des documents dont je disposais, comme par exemple lexercice page 162
du livre Analyse des sries temporelles , jai appliqu la formule :
LS Y C
Maintenant, je vais continuer mon tude du modle 3, en procdant au test dhypothses
jointes suivant :
H02 : (c, , ) = (0, 0, 0)
Nous allons devoir calculer la statistique de Fischer associe H0 :
F2 = [(SCRc - SCR3)/3]/[SCR3/(149 - 3)]
Nous avons dj obtenue la valeur de SCR3 = 0,025905, nous allons maintenant chercher la
valeur de :
SCRc : somme des carrs des rsidus du modle n3 contraint sous lhypothse H02
Il nous est possible de lobtenir grce EVIEWS, et de trouver par la mme occasion notre
statistique de FISHER laide du programme suivant :
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Calcul de la statistique :
F2 = [(0,027563 - 0,025905)/3] / [(0,025905)/(146)] = 3,115
F2 = 3,115 < seuil = 5% = 4,88
Nous acceptons lhypothse H02 pour le seuil = 5%, conformment la procdure de test,
nous allons maintenant estimer le modle n2.
H1 : < 0
Nous testons lhypothse nulle = 0 (non stationnarit) contre lhypothse alternative < 0
(stationnarit) en se rfrant aux valeurs tabules par DICKEY et FULLER.
12
13
Remarque : SCR2 pouvait tre obtenu avec le test de DICKEY - FULLER prcdemment
utilis. Il nous reste trouver SCRc, or ce dernier est le mme que prcdemment, lorsque
nous avons cherch F2.
Calcul de la statistique :
F1 = [(0,027563 - 0,027223)/2] / [(0,027223)/(147)] = 0,91808
F1 = 0,91808 < seuil = 5% = 4,71
Par consquent, on accepte lhypothse H01 pour le seuil = 5%. A noter que la valeur de la
statistique de Fisher F3 peut galement tre obtenu par le programme suivant :
Nous pouvons remarquer que juste quici toutes nos statistiques de FISHER ont conduit
accepter H0, selon les diffrentes procdures prsentes dans le polycopi, il nous est possible
soit de procder un test de moyenne, soit deffectuer un nouveau test de racine unitaire sur
le modle 1. Pour ma part, jai dcid de commencer par un test de moyenne puis de
confirmer mes rsultats par la suite, grce au test de racine unitaire sur le modle 1
Test de moyenne :
A laide du logiciel EVIEWS, nous allons test lhypothse H0, autrement dit nous allons
tester la nullit de la moyenne de notre srie LOGEXXON, contre lhypothse alternative.
H0 : = 0
H1 : 0
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Comme nous pouvons le voir, sur le graphique de notre srie, la probabilit critique associe
au test de moyenne est gale 0 et par consquent, infrieure au seuil critique = 5%. En
dautres termes, nous rejetons lhypothse H0 de nullit de la moyenne. Notre srie statistique
est donc une marche au hasard sans drive. Mme si ce nest pas vraiment ncessaire, nous
pouvons procder lestimation du modle n1 et pratiquer le test de racine unitaire de
DICKEY FULLER pour nous assurer de la pertinence de nos rsultats.
H1 : < 0
Nous testons lhypothse nulle = 0 (non stationnarit) contre lhypothse alternative < 0
(stationnarit) en se rfrant aux valeurs tabules par DICKEY et FULLER. Dans la mesure
o les valeurs critiques sont ngatives, la rgle de dcision est la suivante :
-
15
LOGEXXONt = LOGEXXONt-1 + t
Nous allons maintenant procder au test de PHILLIPS - PERRON, afin de voir si nos
conclusions sont exactes.
16
l12 = int[12*(T/100)^(1/4)]
o T est le nombre dobservations totales et int[xt] dsigne la partie entire de xt. NEWET et
WEST ont quant eux propos de choisir l tel que :
l = int [4*(T/100)^(2/9)]
Cependant on retient en gnral l = T^(1/4) ; on aurait donc l = 3,49. Ici, la version EVIEWS
3.1, slectionne directement la troncature avec l = 4. Nous allons procder au test de
PHILLIPS PERRON pour les 3 modles, nous suivrons la procdure habituelle et
commencerons par le modle le moins contraint, le modle n3, pour finir avec le modle le
plus contraint, le modle n1.
a) Test de PHILLIPS - PERRON sur le modle 3 :
17
18
19
3) Le test KPSS
KWIATKOWSKI, PHILLIPS, SCHMIDT et SHIN proposent un test fond sur lhypothse
nulle de stationnarit. Aprs estimation des modles n2 et n3, on calcule la somme partielle
des rsidus et on estime la variance de long terme comme pour le test de PHILLIPS PERRON. Pour la troncature, nous reprendrons l = 4. Le test se prsente donc sous la forme
suivante :
H0 : < 0
H1 : = 0
a) Test de KPSS sur le modle n3
Pour faire le test de KPPS, nous avons besoin de prendre une version dEVIEWS plus rcente
=> 4.1 qui va calculer la statistique LM que lon pourra par la suite comparer aux diffrentes
valeurs critiques. Nous obtenons les rsultats suivants :
20
Nous pouvons voir que la statistique LM est suprieure lensemble des valeurs critiques
pour les diffrents seuils = 1, 5 et 10%. Nous pouvons en conclure que lon rejette
lhypothse de stationnarit de la srie, ce qui est conforme aux observations que nous avons
formul.
b) Test de KPSS sur le modle n2
Grce EVIEWS, nous obtenons les rsultats suivants :
Encore une foison observe que la statistique LM est suprieure lensemble des valeurs
critiques pour les diffrents seuils = 1,5 et 10%. Nous rejetons lhypothse H0 de
stationnarit de la srie, ce qui concide avec lensemble de nos rsultats. La srie
LOGEXXON est bien une marche au hasard sans drive => I(1).
21
V) Stationnarisation de la srie
Comme nous lavons vu, notre srie tudie est un processus de marche alatoire sans drive,
pour stationnariser notre srie, nous allons utiliser les diffrences premires comme filtre. A
noter quil est ncessaire de stationnariser notre srie afin dviter une ventuelle rgression
fallacieuse (spurious regression). Pour cela, nous allons utiliser le programme suivant :
Nous allons maintenant tudier le corrlogramme de notre nouvelle srie afin de savoir si
celle-ci est bien stationnaire et tester les hypothses suivantes :
H0 : i = 0
H1 : i 0
avec i = 1, , 30
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Nous pouvons voir que notre srie Z fluctue dsormais entre 0,03 et -0,05 soit une amplitude
de 0,07 ce qui correspond 1,083 $, notre srie a donc bien t stationnarise sur lensemble
de la priode.
23
H1 : < 0
Nous allons faire la mme procdure quauparavant, il nous suffit de lappliquer au modle
n1 et de choisir le test en diffrences premires. Nous obtenons le graphique suivant :
24
Nous rejetons lhypothse H0 de racine unitaire au seuil de 5%, la statistique de PHILLIPS PERRON est infrieure la valeur critique calcule par EVIEWS. Par ailleurs, pour avoir une
confirmation, nous pouvons faire le test DICKEY FULLER sur le modle n1 en choisissant
le test en diffrences premires. Nous testons toujours les hypothses suivantes :
H0 : = 0
H1 : < 0
25
3
4
26
On peut tout dabord observer que tous les termes des fonctions dautocorrlation simple et
partielle ne sont pas significativement diffrents de 0. Ils sont tous situs dans lintervalle de
confiance matrialis par les traits verticaux. Par ailleurs, nous pouvons observer que la
probabilit critique de la statistique de LJUNG BOX est, pour tous les retards suprieures,
au seuil = 5%, de ce fait, nous pouvons accepter lhypothse H0 dabsence
dautocorrlation, ce qui prouve que notre rsidu est correctement blanchi. De mme, nous
pouvons affirmer que le corrlogramme de la srie LOGEXXON filtre par les diffrences
27
premires est caractristique dun bruit blanc5. Nous allons maintenant effectuer un test de
moyenne pour confirmer cette hypothse.
2) Test de Moyenne :
A laide du logiciel EVIEWS, nous allons test lhypothse H0, autrement dit nous allons
tester la nullit de la moyenne de notre srie Z, contre lhypothse alternative.
H0 : = 0
H1 : 0
Nous pouvons voir que la probabilit critique associe au test de nullit de la moyenne est de
0,3559 ce qui est largement suprieur au seuil critique = 5%, par consquent nous acceptons
lhypothse H0 de nullit de la moyenne, nous avons donc un bruit blanc centr. Nous allons
maintenant procder un test de JARQUE BERA afin de voir si notre bruit blanc est
gaussien ou non - gaussien.
3) Test de JARQUE BERA
28
H1 : a 0
29
Conclusion du test :
Dans ce cas prcis, la probabilit critique est gale 0,1135 par consquent elle est suprieure
au seuil = 5%, et de ce fait, on peut en dduire que la variable AR(1) ntant pas explicative,
Z ne suit donc pas un processus AR(1). On peut aussi rajouter que la constante nest pas
significative car sa probabilit critique est gale 0,2495.
H1 : a 0
30
On peut observer que constate la probabilit critique du t-Statistic (t*) associ la variable
MA(1) est suprieure au seuil = 5%, on accepte donc H0. La variable MA(1) ne contribue
pas expliquer de manire significative la variable Z, on peut en dduire que Z ne suit donc
pas un processus MA(1). On note aussi que la constante nest pas significative car sa
probabilit critique associe est elle aussi suprieure au seuil de 5 %
31
On constate ici que les probabilits critiques des t-Statistic (t*) associs aux variables AR(1),
MA(1) et la constante sont toutes suprieures au seuil = 5%. Par consquent Z nest pas
non plus un processus ARMA(1,1). A noter que jai quand mme test en partant dun
processus ARMA(4,4) et de rduire mes ordres, mais aucun de mes modles ntaient
significatifs, ce qui prouve encore une fois que mon processus suit un bruit blanc ou encore un
processus ARIMA(0,1,0).
Toutefois, nous allons considrer que notre srie Z suit un processus AR(1) mme si ce nest
pas le cas, afin de pouvoir le modliser par une loi de reproduction et raliser des prvisions
car dans la mesure o un processus bruit blanc est caractris par labsence de processus
gnrateur, il est donc alatoire et imprvisible, ce qui signifie que lon ne peut en dduire une
rgle pour dterminer des valeurs futures.
32
Tout dabord, nous allons nous assurer que le processus est bien stationnaire. Nous devons
vrifier que la racine inverse du polynme associe la partie AR soit infrieure 1 en
module. Ici, on observe que la racine inverse associe la partie AR est gale (- 0,14), par
consquent, le processus tudi est bien stationnaire. On remarque que la probabilit critique
associe la statistique de Student de la variable AR est suprieure au seuil = 5%, ce qui
signifie que cette variable nest pas significative (ce qui parait logique, tant donn notre
tude prliminaire). De mme la constante nest pas significative, nous allons donc refaire
lestimation de notre modle sans la constante, nous obtenons les rsultats ci-dessous :
33
On peut tout dabord noter que la racine inverse associe la partie AR est gale (- 0,13), le
processus reste donc stationnaire. Toutefois, malgr que lon est retir la constance, la
probabilit critique associe la statistique de Student de la variable AR est suprieure au
seuil = 5%, ce qui signifie que cette variable nest toujours pas significative. Dans ce cas, il
nest pas ncessaire de raliser les tests dajout et domission de variables. A laide du logiciel
EVIEWS, nous allons gnrer le graphique qui nous donne les rsidus estims, la srie
observe et la srie ajuste. Pour cela, on va dans View puis actual, fitted, residual et
on slectionne graph . Ici actual est la srie observe, fitted est la srie estime et
residual le rsidu.
34
X) Validation du processus
1) Test de LJUNG BOX
Nous allons tester les hypothses suivantes :
H0 : i = 0
H1 : i 0
avec i = 1, , 30
Ici, nous pouvons observer que les plus - values associes aux statistiques de LJUNG - BOX
sont toutes suprieures 5%. On ne rejette pas lhypothse nulle de non corrlation des
erreurs. Le corrlogramme laisse donc prsager que nos rsidus suivent un bruit blanc. Afin
de nous assurer de labsence dautocorrlation des erreurs dordre suprieur 1, nous allons
35
Hypothse de test :
H0 : = 0
H1 : 0
p
2
3
4
LMobs
9.88E-05
0.154233
0.296624
p-value
0.999951
0.984616
0.990031
Pour tous les ordres observs, nous acceptons lhypothse H0 et donc labsence
dautocorrlation des erreurs. Nous allons maintenant procder des tests
dhtroscdasticit. Nous commencerons par nous intresser au corrlogramme des rsidus
au carr6, puis nous effectuerons le test ARCH de Engle et nous terminerons par le test de
White.
36
3) Test dhtroscdasticit
Nous commenons par analyser le corrlogramme du rsidu au carr et tester les hypothses
suivantes :
H0 : i = 0
H1 : i 0
avec i = 1, , 30
37
Afin de confirmer cette intuition, nous allons procder directement au test ARCH lui mme.
Rappelons que ce test permet didentifier une ventuelle htroscdasticit particulire de
type autorgressive ; cest--dire des sries o la variance instantane dpend du pass. Dans
le cas de sries de cours boursiers, ce type de test permet de dtecter dventuels phnomnes
spculatifs. La mthode du test consiste construire une rgression entre les rsidus au carr
et les rsidus au carrs dcals de lordre p. Il sagit en fait dun modle AR sur les carrs des
rsidus. On calcule ensuite le coefficient de dtermination de ce modle et on dmontre que la
quantit n*R2 obit asymptotiquement sous lhypothse de nullit de tous les coefficients de
rgression du modle un p degrs de libert.
Hypothse de test :
H0 : Absence dun effet ARCH(p)
H1 : Prsence dun effet ARCH(p)
Statistique de test :
LM = n*R2
n = nombre dobservation dans lquation intermdiaire.
R2 = coefficient de dtermination calcul pour lquation intermdiaire.
LMobs
p-value
1
2
3
4
3,205835
3,167857
3,391342
3,455419
0,073376
0,205168
0,335131
0,484689
Pour tous les ordres tests, nous acceptons lhypothse H0 dabsence deffet ARCH(p), il ny
a donc pas dhtroscdasticit. Afin de confirmer cette intuition, nous allons effectuer le test
de White.
Le Test de White est fond sur une relation significative entre le carr du rsidu et une ou
plusieurs variables explicatives en niveau et au carr au sein dune mme quation de
rgression. Soit n le nombre dobservations disponibles pour estimer les paramtres du
modle et R2 le coefficient de dtermination. Si lun de ces coefficients de rgression est
significativement diffrent de 0, alors on accepte lhypothse dhtroscdasticit. Nous
obtenons les rsultats suivants laide du logiciel dEVIEWS.
38
Nous pouvons voir que la probabilit critique est suprieure au seuil = 5%, par consquent
nous rejetons lhypothse dhtroscdasticit des erreurs, notre rsidu est bien
homoscdastique ce qui confirme que notre rsidu est un bruit blanc. Enfin, nous allons
effectuer le test de JARQUES BERA pour voir si notre rsidu est gaussien.
4) Test de JARQUE BERA
39
XI) Prvision
1) Prvision de la srie Z
Nous allons gnrer la prvision laide d EVIEWS par le biais de longlet FORECAST.
Nous allons obtenir une nouvelle srie ZF qui nous donnera la prvision pour les moments
146, 147, 148, 149 et 150.
40
La courbe rouge reprsente la srie prvue et la courbe bleue reprsente la srie effective Z.
On se rend bien compte ici que la modlisation de la srie filtre Z nest pas satisfaisante car
les prvisions ne donnent aucune tendance sur lvolution de la srie, en effet les points
dinflexion ne sont pas estims. Cependant, on peut ajouter que la prvision nous donne
quand mme une sorte de moyenne de ce que seront les valeurs observes sur la priode de
prvision. La dfaillance de la prvision est donc logique puisque la srie filtre ne suit pas un
processus AR(1).
X T^(1) = ZT^(1) + XT
X T^(1) = 0.001362 + 4.440178 = 4.441540
X T^(2) = ZT^(2) + ZT^(1) + XT
X T^(2) = - 0.000180 + 0.001362 + 4.440178 = 4.441360
X T^(3) = ZT^(3) + XT^(2) = 2.4E-05 + 4.441360 = 4.441384
X T^(4) = ZT^(4) + XT^(3) = -3E-06 + 4.441384 = 4.441381
X T^(5) = ZT^(5) + XT^(4) = 4E-07 + 4.441381 = 4.441381
41
Comme nous pouvons le constater, il existe des carts entre les prvisions et les valeurs
observes, ceux-ci rsultent probablement du fait que le processus suivi par Z ntait pas un
processus AR(1).
42
Bibliographie
Sites Internet :
http://www.dauphine.fr/dfrea/master_ace/marie.bessec_teaching.htm
http://www.bloomberg.com
http://www.boursorama.com
http://www.latribune.fr
http://www.yats.com/doc/pairs-trading-fr-ppt.pdf
Ouvrages :
Lefficience des marchs financiers Gillet
Lefficience informationnelle des marchs financiers Lardic Mignon
The Econometrics of Financial markets - Campbell - Lo - MacKinlay
Analyse des sries temporelles Bourbonnais Terraza
Economtrie Bourbonnais
Economtrie des sries temporelles Bresson Pirotte
Economtrie des sries temporelles macroconomiques et financires Lardic Mignon
43