Rapport Microfinance Tchad PDF
Rapport Microfinance Tchad PDF
Rapport Microfinance Tchad PDF
EVALUATION A MI-PARCOURS
DU PROJET DENTREPRENARIAT
COOPERATIF
Rapport final
Ren AZOKLI
MODOBE NGARBAROUM
Consultant International
Consultant National
Dcembre 2008
II.
III.
IV.
REALISATIONS DU PROJET........................................................................................................... 18
V.
PERTINENCE ET COHERENCE.......................................................................................................... 22
EFFICACITE.......................................................................................................................................... 23
EFFICIENCE.......................................................................................................................................... 24
EFFETS .................................................................................................................................................. 26
SUIVI-EVALUATION .......................................................................................................................... 26
VI.
VII.
VIII.
BIT :
CCAP :
CCIAMA :
CEMAC :
CFPP :
CLA :
COBAC :
COJO :
COOPEC :
CT-EMF :
DAC :
EMF :
MCI :
OMD :
PEC :
PIB :
PNUD :
SG :
Secrtaire Gnral
SIDA :
SNRP :
SNU :
TPCF :
UNDAF :
UMAC :
URCOOPEC :
VIH :
RESUME
I.
Titre du projet
Code du projet
00050778
Date de dmarrage
Octobre 2006
Date dachvement
Dcembre 2010
Effets UNDAF :
Effet 1 :
Effet 5 :
Produits attendus :
i)
de
Budget total
1.698.000 $US
Mode dexcution
Excution Nationale
Financement
PNUD
apprcier les obstacles rencontrs dans la mise en uvre des diffrentes activits
appuyes par le projet et faire des suggestions pour un meilleur ciblage et
orientation des actions futures ;
III.
Prsentation du projet
IV.
Ralisations du projet
Globalement, le niveau de ralisation des activits par rapport aux produits attendus
et le taux de consommation des ressources alloues sont faibles.
V.
Les procdures dacquisition des biens et services sont trop lentes cause du
mode dexcution du projet;
Les fonds allous chaque anne par le PNUD au projet ne correspondent ni aux
activits prvues dans le plan dactions annuel, ni au budget annuel vot par le
comit de pilotage ;
Les locaux qui abritent actuellement la coordination du projet sont trop exigus et
ne permettent pas aux agents du projet de travailler dans des conditions
dcentes.
VI.
Lobjectif global qui est damener trente mille (30.000) tchadiens ayant un
revenu infrieur un dollar par jour gagner plus dun dollar par jour dans
les zones dintervention du SNU, dici 20101, cadre bien avec la SNRP du
Tchad ;
Il nest pas vident que le projet puisse impulser une vritable dynamique de
promotion de lentreprenariat coopratif.
VII.
Principales Recommandations
1.
2.
3.
Le Comit de pilotage doit dsormais sassurer que toutes les activits des plans
dactions sont ligibles aux conditionnalits du PNUD avant de les approuver avec
des budgets clairement dfinis. Il doit approuver a posteriori les dpenses et les
rapports dactivits ;
4.
Le projet doit dans les meilleurs dlais, en concertation avec les dirigeants du
rseau des COOPEC, identifier et appuyer la mise en uvre des mesures
urgentes susceptibles de soutenir les COOPEC en attendant llaboration et la
mise en uvre du plan de redressement voqu ci-dessus.
INTRODUCTION
Fruit de la coopration entre le Programme des Nations Unies pour le
Dveloppement (PNUD) et le Gouvernement Tchadien, le Projet dEntreprenariat
Coopratif (PEC) a t lanc en juin 2006 pour renforcer les capacits
institutionnelles des Etablissements de Microfinance (EMF) et dvelopper la culture
entrepreurariale cooprative au Tchad.
Aprs deux annes dactivits du projet, la prsente mission dvaluation miparcours a t lance pour :
10
I.
1.
Suivant les termes de rfrence2, la mission consiste faire lvaluation miparcours du Projet dEntreprenariat Coopratif. Plus spcifiquement, il sagit de:
apprcier les obstacles rencontrs dans la mise en uvre des diffrentes activits
appuyes par le projet et faire des suggestions pour un meilleur ciblage et
orientation des actions futures ;
2.
La mthodologie utilise
Compte tenu des objectifs et des rsultats attendus tels quindiqus dans les termes
de rfrence de la mission, lapproche participative a t privilgie pour conduire
cette mission. Les principales tapes de cette mthodologie sont constitues par
ltude documentaire, lenqute sur le terrain, le traitement et lexploitation des
donnes collectes et la production des rapports.
2.1.
Ltude documentaire
A cette tape, les principaux documents utiles pour la mission ont t identifis,
collects et consults. La liste de ces documents se trouve en annexe 4.
2.2.
Annexe 1
Annexe 3 : Liste des personnes rencontres
4
Annexe 2 : Guide dentretien
3
11
2.3.
Aprs ltude documentaire et lenqute sur le terrain, les informations collectes ont
t traites et exploites. Pour lanalyse des donnes collectes, les techniques de
triangulation des donnes et les grilles de dpouillement ont t utilises.
2.4.
Le droulement de la mission
12
13
II.
CONTEXTE DU PROJET
Situ au cur du continent africain, le Tchad est un pays enclav qui couvre une
superficie de 1.284.000 km. Selon le Recensement Gnral de la Population et de
lHabitat (RGPH) de 1993, la population tchadienne est estime 6, 28 millions
dhabitants et les femmes reprsentent 52%. Elle est projete5 9 millions
dhabitants en 2007 au taux daccroissement naturel de 3,1% lan. Selon le rapport
mondial sur le dveloppement humain 2007, le Tchad est class parmi les pays les
plus pauvres du monde (171me sur 177 pays). La pauvret dont le seuil est estim
396 FCFA par personne et par jour, touche 55% de la population selon lenqute
ECOSIT2 de 2003.
Sur le plan conomique, le pays a eu une croissance limite depuis des dcennies,
du fait de la faible productivit du secteur primaire dans lequel oprent 80% de la
population. A cette premire contrainte, sajoutent les alas climatiques, la quasiinexistence dun secteur de transformation, linsuffisance des infrastructures
socioconomiques de base. En dpit de ces contraintes, le pays dispose
dimportantes potentialits pour promouvoir son dveloppement conomique. Depuis
2003, date laquelle le Tchad est entr dans le cercle des pays exportateurs de
ptrole, lconomie est en expansion. Lexploitation du ptrole a introduit des
changements dans la structure de lconomie et offre des opportunits pour une
croissance durable. Le taux de croissance du PIB rel par habitant qui se situe 6%
lan ces dernires annes indique une progression favorable des revenus.
En dpit de ce changement, lconomie du pays reste domine par un secteur
informel de plus en plus dynamique en milieu urbain. En effet, les bouleversements
provoqus dans la vie quotidienne des populations tchadiennes crent de nouveaux
besoins et rendent ncessaire lmergence de lentreprenariat coopratif.
Cest ainsi que le Gouvernement a sollicit en 1985 et 1987 lappui du PNUD pour
dfinir le cadre institutionnel favorable au dveloppement du mouvement associatif
et coopratif comme mesures dattnuation des effets des rformes structurelles. Il
sagit de ordonnance n025/PR/92 portant statut gnral des groupements et
groupements coopratifs et son dcret dapplication n006/MEP/94. En 1993, le
projet de dveloppement des institutions coopratives la base pour allger la
pauvret au Tchad, financ par le PNUD et excut par le BIT, a conduit la cration
du rseau des COOPEC NDjamena en 1996. Avec pour seules ressources les parts
sociales et les droits dadhsion, les 10 coopratives et leur union (Union Rgionale
des Coopratives dEpargne et de Crdit - URCOOPEC) ont raliss des progrs
spectaculaires jusqu la fin de lanne 2003. Le nombre des socitaires a atteint
38.370 personnes en 2005 et lencours de lpargne mobilise se situait 1,5
milliards FCFA en 2004 et un encours de crdit estim 1,7 milliards FCFA en 2003.
Depuis 2004, le rseau connat une crise sans prcdent qui affecte lchelle
nationale tout le secteur de la microfinance et limite ainsi les efforts en matire de
lutte contre la pauvret engags dans le cadre de linitiative des pays pauvres trs
endetts par le pays.
Direction de la Population
14
Le plan dassistance des Nations Unies se propose de permettre au pays de saisir les
opportunits de lre ptrolire afin de progresser vers latteinte des Objectifs du
Millnaire pour le Dveloppement (OMD). Pour permettre aux populations
tchadiennes pauvres daccrotre leurs revenus montaires, plusieurs programmes
sont prvus par axe de coopration parmi lesquels le Programme dAppui au Secteur
Priv par lEntreprenariat Coopratif.
Aussi, le Projet dEntreprenariat Coopratif qui sinscrit dans ce programme est initi
pour appuyer le mouvement coopratif en gnral et le rseau des COOPEC en
particulier et partant tout le secteur de la microfinance. Il intgre galement les
impacts du VIH/SIDA sur les groupes vulnrables cause de son caractre
transversal.
15
III.
PRESENTATION DU PROJET
Dans cette optique, le projet contribuera tablir une synergie et une concertation
permanente entre les diffrents acteurs de la microfinance afin de permettre la
capitalisation, la diffusion et lapplication des meilleures pratiques de gestion, de
contrle et dinnovation en matire doffre de services financiers et plus
particulirement de crdit. Il contribuera aussi amliorer lefficacit des institutions
publiques de tutelle et des associations de base vocation conomique.
En sus de ces deux objectifs, le projet se propose de rduire les effets ngatifs du
VIH/SIDA sur les groupes vulnrables bnficiaires des services financiers des
COOPEC.
Latteinte de ces objectifs se fera au travers des produits ci-aprs :
i)
une revue mi-parcours qui consistera examiner les produits du projet, ses
effets probables et son incidence pendant son excution ;
une revue finale qui fournira aux dcideurs des informations sur la
planification des programmes venir ;
17
IV.
REALISATIONS DU PROJET
3. Nouvelle organisation
mise en place dans le
rseau.
4. Audit annuel et
investigations
financires et des
portefeuilles raliss.
5. Etude dinformatisation
du rseau ralise.
6. Systme dinformation
et de gestion
informatique mis en
Degr de Ralisation
Les statuts et le rglement intrieur des 9
COOPEC et de lURCOOPEC ont t revus et
adopts.
Le manuel de procdures a dj t revu
mais il nest pas encore adopt.
Le processus de mise en place des organes
du rseau a pris fin le 16 aot 2008 avec
llection des membres du Conseil
dAdministration de lURCOOPEC.
Conformment aux textes en vigueur, les
membres lus au Conseil dAdministration
de lURCOOPEC perdent leurs postes dans
les organes des COOPEC affilies. Il reste
donc pourvoir aux postes laisss vacants.
Les COOPEC et lURCOOPEC ne sont pas
dotes de personnel technique adquat en
quantit et en qualit.
Laudit na pas t ralis parce que le
processus de recrutement du consultant na
pas abouti.
Ltude dinformatisation du rseau des
COOPEC et de lURCOOPEC a t ralise en
juillet 2008.
Le systme dinformation et de gestion na
pas t mis en place. Mais des quipements
informatiques destins linformatisation
18
1.2 Un systme
doctroi de crdits
et dencadrement
des bnficiaires
est oprationnel.
1. Membres des 5
premires coopratives
identifis au sein des
COOPEC.
2. Textes rgissant les
coopratives formuls
et adopts.
3. Ligne Tout Petit Crdit
en faveur des femmes
mise en place dans les
COOPEC.
4. Performance annuelle
des coopratives
value
5. Programmes
modulaires et manuels
de formation labors
et valids.
6. Formation en
cooprative et
microfinance effective.
Non ralis.
Deux (2) missions de suivi des TPCF ont t
effectues par le projet (rencontres avec les
COOPEC et groupes de caution solidaire des
femmes ou des bnficiaires individuelles).
En dehors de ces missions, des suivis
ponctuels ont t raliss. Lvaluation du
TPCF na pas encore t ralise.
Non ralise.
19
2.1 LAssociation
Professionnelle
Tchadienne des
Etablissements de
Microfinance
(APTEMF) est un
cadre effectif de
dialogue entre les
acteurs.
2.2. La Direction de
lAction Cooprative
(DAC) et la Cellule
de Microfinance
disposent des
moyens appropris
pour assurer leurs
rles.
1. Rencontres
rgulirement
organises
conformment aux
textes, pour le suivi
des activits.
2. Plan daction annuel de
lAssociation labor,
adopt et mis en
oeuvre
3. Membres forms la
rglementation
COBAC, la production
des ratios exigs, la
gouvernance au sein
des EMF, la gestion
prventive et curative
du risque de crdit et
le contrle interne des
EMF.
4. Centrale de risques
constitue et
fonctionnelle.
5. Formation des
formateurs la gestion
des risques
oprationnels et au
plan de
dveloppement des
EMF.
1. Besoins de
renforcement des
capacits de la Cellule
de microfinance
identifis et satisfaits
et la Cellule fait son
travail de supervision.
2. Audit organisationnel
de la DAC ralis.
3. Un processus de
planification
stratgique est engag
au sein de la DAC et
les besoins en
renforcement des
capacits de la DAC
sont satisfaits.
20
2. Un cadre de
concertation des
bailleurs est mis en
place.
3. Les quipements du
projet sont acquis.
21
V.
1.
PERTINENCE ET COHERENCE
Leffet vis par le projet qui est damener trente mille (30.000) tchadiens ayant un
revenu infrieur un dollar par jour gagner plus dun dollar par jour dans les zones
dintervention du projet, dici 20106, cadre bien avec les axes stratgiques de la
SNRP. Cette stratgie accorde une place de choix aux entreprises coopratives parmi
lesquelles les coopratives dpargne et de crdit (COOPEC) considres comme lun
des outils efficaces de lutte contre la pauvret. Lappui aux COOPEC qui ont jou un
rle dterminant dans lautopromotion des populations faibles revenus rend
pertinent le projet et le redressement du rseau URCOOPEC dont la crise sest
rpandue comme une trane de poudre dans tout le secteur de la microfinance
constitue un des dfis majeurs du projet. Dune manire gnrale, lappui du projet
tout le secteur de la microfinance sinscrit dans les trois axes de la stratgie nationale
de la microfinance et contribuera indniablement lobjectif vis.
Cependant, il faut relever que le projet est trs ambitieux. Cette volont dembrasser
plusieurs domaines de la lutte contre la pauvret a affect la cohrence entre
certains lments du projet (les produits attendus, les cibles des produits, les
activits et les ressources). A titre illustratif, le projet prvoit la cration des
coopratives de production, de transformation et de commercialisation sans moyens
consquents. La cration de 25 coopratives au sein des COOPEC de NDjamena et
laudit annuel des COOPEC ne prennent pas suffisamment en compte la situation de
crise que traversait le rseau des COOPEC. Si les coopratives devraient tre cres
et finances par le rseau des COOPEC, laccent devrait dabord tre mis sur le
redressement du rseau des COOPEC. Il est donc trs important de faire la
diffrence entre les coopratives financires et les autres types de coopratives lors
de la dfinition des actions de promotion de lentreprenariat coopratif pour plus de
pertinence
conformment
la
rglementation
sous
rgionale
N01/02/CEMAC/UMAC/COBAC relative aux conditions dexercice de lactivit de la
microfinance. Le caractre ambitieux du projet a t mis lpreuve, car le projet
sest trouv dans lincapacit de mettre en uvre seul les conclusions des audits
organisationnels de la Direction de lAction Cooprative (DAC) et de la CT-EMF.
Lapplication de celles-ci ncessite des moyens trs importants qui dpassent de loin
lensemble des ressources du projet.
En plus, la rduction de la pauvret et latteinte des OMD ncessitent la cration et le
dveloppement des socits coopratives viables susceptibles de contribuer
lamlioration des conditions de vie des populations travers entre autres, les
emplois crs. Or, le projet tel que structur ne peut pas impulser cette dynamique
lorsquon considre les moyens et les actions prvues. Cet avis est partag par les
responsables de la DAC.
Enfin, aucune des actions visant rduire les effets ngatifs du VIH/SIDA sur les
groupes vulnrables bnficiaires des services financiers des COOPEC na t mise en
6
22
uvre. Il est vrai que la lutte contre le VIH/SIDA a un caractre transversal dans les
oprations finances par le SNU, mais le projet ne pourra atteindre ce rsultat que
lorsque le rseau aura relanc effectivement ses activits.
2.
EFFICACITE
COOPEC
MOURSAL
CHAGOUA
AMTOUKOUIN
2me ARROND
3me ARROND
KAMNDA
DEMBE
FARCHA
TOTAL
PRT
2 545 000
2 410 000
11 030 000
1 010 000
1 440 000
1 700 000
1 750 000
710 000
22 595 000
REMBT
1 242 500
1 242 200
8 131 200
537 350
1 155 000
959 400
1 254 800
395 000
14 917 450
RESTANT DU
1 302 500
1 167 800
2 898 800
472 650
285 000
740 600
495 200
315 000
7 677 550
TAUX
49%
52%
74%
53%
80%
56%
72%
56%
66%
COOPEC
CHAGOUA
MOURSAL
FARCHA
AMTOUKOUIN
2 ARROND
3 ARROND
DEMBE
KAMNDA
PRT
2 410 000
2 545 000
710 000
8 980 000
1 010 000
1 440 000
1 750 000
1 700 000
20 545 000
REMB
1 546 435
1 279 550
608 110
8 656 440
590 550
1 194 500
1 087 250
1 503 600
16 466 435
SOLDE
863 565
1 265 450
101 890
323 560
419 450
245 500
662 750
196 400
4 078 565
TAUX
64%
50%
86%
96%
58%
83%
62%
88%
80%
23
Selon les responsables du rseau, le projet na pas rpondu leurs attentes, car le
rseau narrive toujours pas faire face son grand dfi, savoir la reprise des
activits de crdit et de lpargne. En dpit des efforts effectus, il est toujours dans
lincapacit de rembourser les membres pargnants et de recouvrer les crdits
impays. A titre illustratif, lencours de lpargne bloque dans les 6 COOPEC
interroges slve 547,156 millions FCFA au 31/12/07 contre 1,050 milliards FCFA
au 31/12/2004. La crise de confiance est prsente au sein des socitaires au point
de priver le rseau de ses ressources traditionnelles ncessaires la relance des
activits de crdit.
On note aussi que lappui du projet a contribu au redmarrage des activits de
lAPT-EMF qui constitue un cadre dchange dexprience trs enrichissante pour les
EMF travers des formations et des rencontres priodiques.
Sagissant de lappui aux structures publiques de contrle et de supervision des EMF
et des coopratives, savoir la DAC et la CT-EMF, les ralisations sont faibles. La
ralisation des audits organisationnels de ces structures na pas abouti un vritable
renforcement des capacits des agents et un renforcement institutionnel. Les
recommandations de ces audits organisationnels dpassent largement le cadre du
projet au regard de ses moyens actuels. Par exemple, la proposition darrimer la
mission de la DAC et partant celle du Ministre du Commerce et de lIndustrie la
stratgie nationale de rduction de la pauvret dans le but de faire des coopratives,
de vritables vecteurs de dveloppement socio-conomique est apprciable en soi.
Malheureusement, elle est coteuse en terme de temps vu lexprience7 de la mise
en application de lordonnance 025/PR/92 et en ressources puisquil faut des actions
permettant dassurer la viabilit des socits coopratives. Ltat des lieux ralis sur
le fonctionnement des Comits Locaux dAgrment (CLA) et des groupements montre
clairement que lampleur des actions ncessaires dpasse largement les moyens
actuels du projet. La liste des difficults prouves par les groupements, les
coopratives et les CLA est loquente. Pour les CLA, il y a : manque de matriels et
fournitures, de local usage de bureau, des moyens roulants et de la formation
(lgislation cooprative, principes coopratifs, gestion cooprative, etc.). Pour les
groupements et les coopratives, il y a : manque de financement, de matriels de
production, de dbouchs pour les produits et de formation (principes coopratifs,
gestion cooprative, etc.). Par ailleurs, les contrles et supervisions des EMF raliss
par la CT-EMF grce lappui du projet nont pas t trs utiles dans la mesure o
les conditions pralables pour lefficacit de ces contrles ntaient pas runies.
3. EFFICIENCE
Lefficience du projet en terme de dlai dexcution des tches, de la qualit des
actions menes par rapport aux ressources mises en uvre est limite.
i)
24
iii)
Qualit : Certaines activits sont menes sans tenir compte de leur apport
25
EFFETS
Il est trop tt pour valuer limpact du projet sur les bnficiaires cibles. A ltape
actuelle, on ne voit pas encore les effets du projet sur les diffrents bnficiaires au
regard du niveau des rsultats atteints.
Lun des principaux effets recherchs concerne la relance des activits des crdits
dans les COOPEC. La mise disposition de lURCOOPEC dune ligne de financement a
permis de financer 365 femmes. Seulement quelques femmes bnficiaires ont pu
constituer lpargne force la COOPEC dAMTOUKOUIN.
5.
SUIVI-EVALUATION
Les produits attendus et les cibles des produits ont t identifis dans le document
du projet. Une lacune principale observe est le manque dindicateurs prcis
chaque niveau des rsultats. Ce qui ne permet pas de sassurer de la mise en uvre
des activits dans le sens de la stratgie labore et danalyser le cas chant les
carts notables par rapport aux objectifs viss.
Les principales hypothses auxquelles auraient d renvoyer les indicateurs pour la
russite du programme nont pas t explicites : la stabilit politique,
lenvironnement institutionnel, la volont politique, ladhsion des dirigeants des
COOPEC redresser, limplication des autres partenaires,
La runion tripartite qui doit apprcier les actions engages au cours de lanne et
adopter le plan de travail de la prochaine anne a eu lieu une seule fois pour
examiner le rapport annuel dactivits pour la priode allant de janvier novembre
2007 alors que le projet a dmarr ses activits en 2006. Lexcution du projet par le
PNUD avant la mise en place de lquipe de la coordination na jamais fait lobjet dun
rapport ni dune runion tripartite. Le comit technique de pilotage institu par arrt
n017/MCA/SG/DAC/2006 en lieu et place du comit de pilotage charg de la
supervision des activits du projet et de prendre les dcisions pertinentes pour leur
bonne excution na pas fonctionn.
Cette situation est due au montage institutionnel retenu qui na pas permis un bon
ancrage du projet. En effet, en rgle gnrale, les comits de pilotages sont toujours
26
27
VI.
Les principales difficults rencontres par le projet au cours des deux premires
annes de son existence se prsentent comme suit :
Les procdures dacquisition des biens et services sont trop lentes, cette situation
est conscutive au mode dexcution du projet. La rsolution 44/211 de
lAssemble Gnrale en date du 22/12/89 et la dcision 89/20 du Conseil
dAdministration des Nations Unies du 30/06/89 qui noncent clairement les
orientations suivre, c'est--dire faire de lexcution nationale lultime objectif
restent dactualit. Lexcution nationale par dfinition est une modalit de
coopration dans laquelle le Gouvernement assume la responsabilit de gestion
effective de tous les aspects des programmes et projets dassistance technique
financs par le PNUD. Du point de vue de la qualit, il est responsable de toutes
les activits du programme et rend compte au PNUD. Sa politique, ses rgles et
procdures en matire dachat, de recrutement du personnel et de passation des
marchs sappliquent lorsquelles sont compatibles avec les pratiques
internationales reconnues (transparence et concurrence). Les services dappui du
bureau local du PNUD sont limits i) lappui ltablissement des rapports
dactivits et de rapports financiers, ii) aux paiements directs et iii) les services
dappui. Dans le cas du projet, ces principes ne sont pas respects ;
Il arrive parfois que des activits retenues dans le plan dactions pour tre
financs par le projet soient dclares a posteriori non ligibles au financement
du PNUD. Cette situation est dautant plus embarrassante que les structures
bnficiaires de ses activits ne comprennent pas ce blocage qui intervient bien
aprs lapprobation du plan dactions et du budget par un comit technique de
pilotage qui comprend le PNUD ;
28
Les locaux qui abritent actuellement la coordination du projet sont trs exigus et
ne permettent pas aux agents du projet de travailler dans des conditions idales.
29
VII.
Lobjectif global qui est damener trente mille (30.000) tchadiens ayant un
revenu infrieur un dollar par jour gagner plus dun dollar par jour dans
les zones dintervention du projet, dici 20108, cadre bien avec la SNRP du
Tchad ;
Il nest pas vident que le projet puisse impulser une vritable dynamique de
promotion de lentreprenariat coopratif.
30
VIII.
LES RECOMMANDATIONS
Les recommandations ci-aprs sont les plus importantes et concernent la pertinence, lefficacit, lefficience et les effets du projet.
Le dtail des conclusions et recommandations se trouve dans le tableau de synthse ci-dessous.
Recommandations
Responsables
Dlai
Urgent
ii)
iii)
lappui
Urgent
31
iv)
v)
2.
Urgent
i)
ii)
et
iii)
Aprs adoption
redressement.
de
iv)
Urgent
du
plan
32
lAPTEMF ;
v)
du Urgent
vi)
vii)
Urgent
ix)
Urgent
3.
i)
Urgent
ii)
Le Comit de pilotage doit dsormais sassurer que toutes les Comit de pilotage/Coordination du Urgent
activits des plans dactions du projet et toutes les dpenses
33
Urgent
iv)
Urgent
4.
i)
Le projet doit consacrer une partie importante de son nergie Coordination du projet/URCOOPEC
et de ses ressources au redressement du rseau des COOPC
pour esprer atteindre lobjectif global retenu.
Urgent
ii)
Le projet doit dans les meilleurs dlais, en concertation avec Coordination du projet/URCOOPEC
les dirigeants du rseau des COOPEC, identifis et appuyer la
mise en uvre des mesures urgentes susceptibles de soutenir
les COOPEC en attendant llaboration et la mise en uvre du
plan de redressement voqu ci-dessus.
Urgent
34
Degr de Ralisation
Les statuts et le
rglement intrieur des
9 COOPEC et de
lURCOOPEC ont t
revus et adopts.
Le manuel de
procdures a dj t
revu mais il nest pas
encore adopt
11.
Nouveaux
organes mis en
place
Le processus de mise
en place des organes
de gestion du rseau a
pris fin le 16 aot 2008
avec llection des
membres dorgane au
niveau de lURCOOPEC
Conformment aux
textes en vigueur, les
dirigeants qui sont lus
dans les organes de
lURCOOPEC perdent
leurs postes au niveau
des COOPEC. Il reste
donc pourvoir aux
Constatations
La mise en oeuvre a
pris trop de temps
(lenteur dans la
procdure de
recrutement du
consultant, Manque
de motivation des
membres pour cette
activit en raison de
la situation de crise
survenance des
vnements de
fvrier 2008)
Conclusions
Recommandations
Intensifier la sensibilisation
des membres
Combler les vides laisss par
les membres dorgane des
COOPEC lus au niveau de
lunion
Veiller la rgularit des
runions des organes
conformment aux textes du
rseau
35
12.
Nouvelle
organisation mise
en place dans le
rseau
13.
Audit annuel
et investigations
financires et des
portefeuilles
raliss
Laudit na pas t
ralis parce que le
processus de
recrutement du
consultant na pas
abouti.
14.
Etude
dinformatisation
du rseau ralise
Ltude
dinformatisation du
rseau des COOPEC et
de lURCOOPEC a t
ralise en
juillet 2008.
Le systme
dinformation et de
gestion na pas t mis
en place. Mais des
quipements
informatiques destins
15.
Systme
dinformatisation et
de gestion
informatique mis
en place dans 2
COOPEC et
Les premires
activits de formation
des agents ont t
ralises sans les
mesures de
redressement et de
restructuration du
rseau.
Le processus de
recrutement du
consultant na pas
abouti
Le processus dacquisition
des biens et services du
PNUD gnre beaucoup de
retard
Amliorer le processus
dacquisition des biens et
services du projet.
Raliser urgemment laudit
comptable et financier des
COOPEC et de lURCOOPEC
Vu la situation de
crise et le volume des
activits des
COOPEC, cette
activit ntait pas
prioritaire
Cette activit ne peut
tre ralise quaprs
le redressement et
latteinte dun seuil
critique dactivit
36
lURCOOPEC
16.
Informations
produites et
diffuses
semestriellement
17.
Stratgies
dautonomie
financire dfinies
et plan daffaires
adopt
linformatisation
pilote ont t
partiellement acquis en
mars 08.
Non ralise
Non ralise
18.
Contrats cadre Non ralise
de redressement
signs avec le
rseau URCOOPEC
1.2 Un systme
doctroi de
crdits et
dencadrement
des bnficiaires
est oprationnel
5. Mcanismes
doctroi et de suivi
des crdits
labors et adopts
Un manuel de
procdures de crdit a
t labor et adopte
La non production
des informations est
due au fait que les
COOPEC ne sont pas
oprationnelles
La non ralisation de
cette activit qui fait
partie intgrante du
plan de redressement
explique la
persistance de la
crise au niveau du
rseau
Il ne sagit pas pour
le projet de se
contenter de la
signature des
contrats cadre de
redressement mais
dappuyer
llaboration et la
mise en uvre dun
plan de redressement
Le manuel de
procdures de crdit
a t ralis alors
que les activits de
crdit ont t
suspendues dans les
Rendre oprationnel le
rseau des COOPEC
Le caractre prioritaire de
cette activit a t perdu de
vue
La dmarche de
redressement du rseau des
COOPEC nest pas
vritablement prise en
compte par le projet
Prendre en compte la
dmarche de redressement
qui comporte
essentiellement: laudit
comptable et financier, le
plan de redressement, la
responsabilisation dun
Assistant Technique pour la
mise en uvre du plan de
redressement
37
COOPEC
La non ralisation de
cette activit est due
la cessation
dactivits de crdit
6. Programme de
formation la
gestion des
bnficiaires
labor, valid et
mis en uvre
Non ralise
7. Bilan annuel de
lutilisation des
crdits disponible
8. Suivi et valuation
activits Ligne
Tout Petit Crdit en
Faveur des
Femmes
Non ralis
Idem
Idem
Malgr la ralisation
de cette activit,
toutes les COOPEC
ont arrt lactivit
TPCF lexception de
la COOPEC
Damtoukouin
7. Membres des 5
premires
coopratives
identifis au sein
des COOPEC
38
8. Textes rgissant
les coopratives
formuls et
adopts
9. Ligne Tout Petit
Crdit en faveur
des femmes mise
en place dans les
COOPEC
10.
Performance
annuelle des
coopratives
value
11.
Programmes
modulaires et
manuels de
formation labors
et valids
Non ralise
12.
Formation en
cooprative et
microfinance
effective
Non ralise
Le programme de
formation en
cooprative et en
microfinance a t
labor et valid.
activit
Cette activit est trs
lourde et ncessite
des moyens qui
dpassent la capacit
du projet
Malgr la ralisation
de cette activit,
toutes les COOPEC
ont arrt lactivit
TPCF lexception de
la COOPEC
Damtoukouin
Compte tenu du
manque de
qualification du
personnel qui
caractrise le secteur
de la microfinance,
cette activit est
pertinente.
Cette activit na pas
t mise en uvre
pour les raisons ciaprs :
La professionnalisation du
secteur de la microfinance
passe par un bon systme de
formation des acteurs
Retard dans le
processus de
recrutement du
39
consultant charg
dlaborer les
programmes
modulaires et le
manuel de
formation
Survenance des
vnements de
fvrier 2008
LAPT EMF a
commenc
organiser ses
rencontres statutaires
qui constituent un
cadre dchange.
Mais son Secrtariat
permanent nest pas
encore oprationnel
Le plan daction
annuel a t ralis
en labsence dun
plan stratgique de
dveloppement
Lassociation a
entam le
renforcement des
capacits de ses
membres travers
des sessions de
formation financs
par le projet
2.1 LAssociation
Professionnelle
Tchadienne des
Etablissements
de Microfinance
(APTEMF) est un
cadre effectif de
dialogue entre
les acteurs
6. Rencontres
rgulirement
organises
conformment aux
textes, pour le suivi
des activits
Tenue de 10 runions
des membres de
lAPTEMF dont une
runion de lAG.
7. Plan daction
annuel de
lAssociation
labor, adopt et
mis en oeuvre
8. Membres forms
la rglementation
COBAC, la
production des
ratios exigs, la
gouvernance au
sein des EMF, la
gestion prventive
et curative du
Le plan stratgique de
dveloppement doit tre un
pralable
Appuyer llaboration et la
mise en uvre du plan
stratgique de
dveloppement moyen
terme de lAssociation
Poursuivre ces genres
dappui
40
risque de crdit et
le contrle interne
des EMF
9. Centrale de risques
constitue et
fonctionnelle
10.
Formation des
formateurs la
gestion des risques
oprationnels et au
plan de
dveloppement des
EMF
2.2. La Direction
de lAction
Cooprative
(DAC) et la
Cellule de
Microfinance
disposent des
moyens
7. Besoins de
renforcement des
capacits de la
Cellule de
microfinance
identifis et
satisfaits et la
Cellule fait son
Grce lappui du
projet, la CT-EMF a
ralis son audit
organisationnel en
novembre 2006 et 3
missions de supervision
des EMF en 2008.
Ltude de faisabilit
de la centrale des
risques a dj t
ralise
Cette formation na
pas t ralise parce
que le processus de
slection du
consultant entam
par lAPTEMF en
mars 2008 na abouti
quen dcembre
2008.
Grce lappui du
projet, la cellule a
entam les missions
de contrle des EMF
et le renforcement
des capacits de son
quipe travers des
sessions de
Mettre en place le
Secrtariat permanent de
lAPTEMF avant la centrale
La ralisation de laudit
organisationnel na pas
abouti un renforcement
institutionnel de la cellule
Appuyer llaboration et la
mise en uvre dun plan de
renforcement institutionnel
de la cellule
41
appropris pour
assurer leurs
rles
travail de
supervision
8. Audit
organisationnel de
la DAC ralis
9. Un processus de
planification
stratgique est
engag au sein de
la DAC et les
besoins en
renforcement des
capacits de la
DAC sont satisfaits
10.
Cartographie
des EMF et des
coopratives
ralise
Le projet a acquis du
matriel
pour
le
compte de la CT-EMF
mais tout ce matriel a
t pill lors des
vnements de fvrier
2008.
La DAC a ralis son
audit organisationnel
en novembre 2007
grce lappui du
projet.
Non ralise
La cartographie des
EMF et des
coopratives nest pas
ralise. Mais les TDR
pour ltude de
faisabilit de cette
cartographie ont dj
t labors et le
processus de
recrutement du
Lavis de recrutement
du consultant a t
lanc et les offres ont
dj t recueillies.
Rorienter les
recommandations de laudit
organisationnel vers le projet
de promotion des
coopratives voqu cidessus
Idem
Appuyer la ralisation de la
cartographie des EMF et
rorienter la ralisation de la
cartographie des
coopratives vers le projet
de promotion de cooprative
Il reste la
42
consultant est en
cours.
11.
Base des
donnes sur les
EMF et les
coopratives mises
en place
12.
Les activits
des Comits
Locales dAgrment
sont suivies
3.1 Les membres
des coopratives
ont analys leur
vulnrabilit au
VIH/SIDA,
dcid et mis en
uvre des
actions
appropries
5. Analyse de la
vulnrabilit
ralise
6. Plan daction
adopt et mis en
uvre
7. Plan daction
valu
8. Activits de
sensibilisation
contre le VIH/SIDA
4. Lquipe du projet
convocation du panel
de choix du
consultant
La banque des donnes Les activits de
ralisation de la
sur les EMF et les
cartographie et de la
coopratives nest pas
base de donnes ont
encore mise en place.
t mises ensemble
Mais les TDR pour
ltude de faisabilit de et seront ralises
concomitamment par
cette banque de
le mme consultant
donnes ont dj t
labors et le
processus de
recrutement du
consultant est en
cours.
Cinq (5) missions de
Grce lappui du
supervision des
projet, la DAC a
CLA ont t ralises
entam le suivi des
en 2008 grce lappui CLA
du projet.
Non ralise
Appuyer la ralisation de la
banque de donnes des EMF
et rorienter la ralisation de
la Banque de donnes des
coopratives vers le projet
de promotion des
coopratives
Non ralise
Non ralise
Idem
Non ralise
Idem
Un poste prvu
43
gr de manire
efficace
5. Un cadre de
concertation des
bailleurs est mis en
place
6. Les quipements
du projet sont
acquis
dans la composition
de lquipe na pas
t pourvu
la composition de
lquipe na pas t
pourvu
La mise en place de
lquipe sest faite
avec beaucoup de
retard
La mise en place de
lquipe sest faite
avec beaucoup de
retard
Non ralise
lefficacit du projet
44
CONCLUSION GENERALE
Le Projet dEntreprenariat Coopratif est trop ambitieux et attaque de faon
superficielle plusieurs domaines importants de la lutte contre la pauvret tels que le
dveloppement de lentreprenariat coopratif, la microfinance, la lutte contre le
VIH/SIDA etc. Le total des ressources du projet (1.698.000 $US) ne permet dj pas
de sattaquer srieusement un seul de ses domaines.
La mission confirme la ncessit de continuer les activits du projet, mais en mettant
l'accent plutt sur lappui lmergence de la finance inclusive au Tchad
conformment la Stratgie Nationale de la Microfinance. Toutes les activits
relatives la promotion des coopratives non financires devront tre rorientes
vers dautres projets spcifiques avec des ressources consquentes.
Enfin, le redressement du rseau des COOPEC, la redynamisation de lAPT-EMF et le
renforcement institutionnel de la CT-EMF devront tre les principales proccupations
du projet pendant les deux prochaines annes.
45
ANNEXES
Annexe 1
Termes de rfrence
Annexe 2
Guide dentretien
Annexe 3
Annexe 4
Bibliographie
46
ANNEXE 1
Programme Entreprenariat Coopratif
Mission dvaluation mi-parcours
Termes de rfrences
I.
Contexte
1. Situ au cur du continent africain entre le 8me et le 23me degr de latitude
Nord, et entre le 14me et le 24me degr de longitude Est, le Tchad est un
pays enclav qui stend sur 1700 km du Nord au Sud et sur 1000 km de lEst
lOuest. Il couvre une superficie de 1.284.000 km et partage ses frontires
avec six pays : la Libye au Nord, le Soudan lEst, le Cameroun, Niger et le
Nigeria lOuest et la Rpublique Centrafricaine (RCA) au Sud.
2. Le Tchad est lun des pays les plus pauvres au monde. Son Indice de
Dveloppement Humain 2002 publie par le PNUD dans son Rapport Mondial
sur le Dveloppement Humain en 2005 la place au 173e rang sur 176 pays.
3. Le Tchad a eu une croissance conomique limite du fait de la faible
productivit du secteur primaire dans lequel oprent 80% de la population. A
cette 1re contrainte, sajoutent les alas climatiques, la quasi-inexistence dun
secteur de transformation, linsuffisance des infrastructures socioconomiques
de base. Toutefois, le pays dispose dimportantes potentialits pour
promouvoir son dveloppement conomique : terres cultivables, eau, levage,
ressources minires...
4. Lentre du Tchad en 2003 dans le cercle des pays exportateurs de ptrole a
introduit des changements dans la structure de lconomie et offre des
opportunits pour une croissance durable. En effet, le PIB a connu une forte
croissance au cours des annes 2003 et 2004 correspondant au dbut de
lexploitation du ptrole avec des taux de croissance respectivement de 14,3%
et 33, 7%. Le taux moyen de croissance du PIB hors ptrole est de 5,3% lan
pour la mme priode. Le taux de croissance du PIB rel par habitant qui se
situe 6% lan indique une progression favorable des revenus moyens sur la
priode.
5. Le Tchad a adopt en juillet 2000 le Plan d'action dcennal de Yaound visant
la lutte contre la pauvret par l'entreprenariat coopratif et le renforcement
des initiatives prives.
6. Dans le cadre de linitiative des Pays Pauvres Trs Endetts (PPTE), le Tchad a
adopt en 2003 sa Stratgie Nationale de Rduction de la Pauvret (SNRP).
Cette stratgie constitue le cadre dans lequel doivent sinscrire toutes les
actions de dveloppement mettre en uvre dici 2015. Lobjectif dclar
tant de rduire la pauvret de moiti conformment aux Objectifs de
Dveloppement du Millnaire (OMD).
47
But de la mission
Tches de la mission
17. La mission aura pour tches de :
49
50
V.
Rsultats attendus
18. Sur la base des tches susmentionnes, la mission tablira un rapport complet
sur :
VI.
51
VII.
Composition de la mission
52
ANNEXE 2
GUIDE DENTRETIEN
A.
1. Quelles sont vos activits dans la lutte contre la pauvret au Tchad et quels
sont les bnficiaires de ces activits?
2. De quels dispositifs auriez-vous besoin pour amplifier vos activits dans la
lutte contre la pauvret au Tchad ?
3. Quelles difficults, rencontrez-vous pour mener vos activits dans la lutte
contre la pauvret au Tchad ?
4. Quelles apprciations gnrales portez-vous sur les activits du PEC ?
5. Quelles sont vos suggestions pour amliorer les actions et lefficacit du PEC ?
6. Si vous tes en relation avec le PEC, quelles apprciations portez-vous sur vos
relations ? Quels sont les domaines damlioration et de coopration
possibles ?
53
La coordination du projet
1. Quelles sont les activits du projet qui nont pas fait lobjet dune mise en
oeuvre? Que deviennent-ils ?
2. Qui a surtout bnfici du projet, en termes de catgories de populations et
de zones gographiques ? Ces catgories ou ces zones sont-elles pertinentes ?
3. Dans quelle mesure les activits prvues ont-ils t ou seront-ils effectus?
4. Les produits effectifs ou attendus ont-ils justifi les dpenses engages? Les
ressources ont-elles t dpenses aussi conomiquement que possible?
5. Les activits du projet ont-elles chevauch ou fait double emploi avec dautres
interventions analogues (finances par le pays et/ou par dautres donateurs)?
6. Y a-t-il des moyens plus efficaces de fournir des produits plus nombreux et de
meilleure qualit avec les intrants disponibles?
7. Est-il probable que la plupart des produits du projet seront maintenus aprs la
clture du projet ?
8. Quels facteurs ou vnements particuliers ont affect les rsultats du projet ?
9. Ces facteurs taient-ils internes ou externes au projet ?
10. Le projet a-t-il produit des rsultats inattendus, positifs et/ou ngatifs?
11. Comment y faire face: Est-il possible de les amplifier ou de les restreindre afin
dobtenir limpact recherch?
12. Y a-t-il un moyen plus efficace daborder les problmes et de satisfaire les
besoins des bnficiaires de manire atteindre de meilleurs rsultats?
13. Les stratgies du projet sont-elles encore valides ou faut-il les reformuler?
14. Quelles leons pouvez-vous tirer du projet ?
54
ANNEXE 3
LISTE DES PERSONNES CONTACTEES
NOM ET PRENOMS
POSTES OCCUPES
M. KARORERO Pascal
M. ALLASSOUM BEDOUM
PNUD
M.HOBAH ROGOTO
PNUD
M. ALL-YOM DJERAMBETE
Coordonnateur du PEC
M. MAHAMAT ADOUDOU
M. Malick ALCHEIKH
M. DJIMBAYE ABEL
COJO/MEP
M. MBALAYE BEBA
Agent la DAC
M. KHAMIS KOMBO
M. NELOUWRA BEALBAYE
DAC
M.NDOYO Christian
Coordonnateur de la CT-EMF
CT-EMF
M. NALALTA Flix
CT-EMF
M. BRAHIM CHENE
CT-EMF
55
M. MAHAMAT N.
CT-EMF
M. MBERKADJI MBAINAN
CT-EMF
M. TOYOUM Dsir
CT-EMF
M. DIEUDONNE NATOIMADINE
CT-EMF
NGARYEDOUM Elie
Prsident du CA/URCOOPEC
M. MAHAMAT BIDINGAR
M. TEMBAYE MAINANE
Comptable URCOOPEC
M. ABDELKADRE DINDO
M. LAMENE OUYA
M.ALYO THOMAS
M. BERE MADJI
M. NOUDJITOLNGAR DJOGDOUM
M. TCHOGLI KANDJI
M. DABIAN Emmanuel
M. BALLA BOMOBE
Grante de Kamnda
56
ANNEXE 4
BIBLIOGRAPHIE
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
57