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Rapport Microfinance Tchad PDF

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REPUBLIQUE DU TCHAD

EVALUATION A MI-PARCOURS
DU PROJET DENTREPRENARIAT
COOPERATIF
Rapport final

Ren AZOKLI

MODOBE NGARBAROUM

Consultant International

Consultant National
Dcembre 2008

TABLE DES MATIERES


LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES ........................................................................................................... 3
RESUME ............................................................................................................................................................... 5
INTRODUCTION............................................................................................................................................... 10
I.

METHODOLOGIE UTILISEE ET DEROULEMENT DE LA MISSION ......................................... 11


1.
2.
3.

II.

LES OBJECTIFS DE LA MISSION ................................................................................................................. 11


LA METHODOLOGIE UTILISEE .................................................................................................................. 11
LE DEROULEMENT DE LA MISSION ........................................................................................................... 12
CONTEXTE DU PROJET ....................................................................................................................... 14

III.

PRESENTATION DU PROJET ......................................................................................................... 16

IV.

REALISATIONS DU PROJET........................................................................................................... 18

V.

EVALUATION DES ACQUIS DU PROJET..................................................................................... 22


1.
2.
3.
4.
5.

PERTINENCE ET COHERENCE.......................................................................................................... 22
EFFICACITE.......................................................................................................................................... 23
EFFICIENCE.......................................................................................................................................... 24
EFFETS .................................................................................................................................................. 26
SUIVI-EVALUATION .......................................................................................................................... 26

VI.

PRINCIPALES DIFFICULTES RENCONTREES PAR LE PROJET .......................................... 28

VII.

LES LECONS APPRISES ................................................................................................................... 30

VIII.

LES RECOMMANDATIONS ............................................................................................................. 31

TABLEAU 4 : SYNTHESE DE LEVALUATION DES REALISATIONS DU PROJET SUR LA PERIODE 2006-2008.......... 35


CONCLUSION GENERALE .......................................................................................................................... 45
ANNEXES ........................................................................................................................................................... 46

LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES


APTEMF :

Association Professionnelle Tchadienne des Etablissements de


Microfinance

BIT :

Bureau International du Travail

CCAP :

Plan dActions du Programme Pays

CCIAMA :

Chambre de Commerce, de lIndustrie, de lAgriculture des Mines


et de lArtisanat

CEMAC :

Communaut Economique et Montaire de lAfrique Centrale

CFPP :

Centre de Formation Professionnelle et de Perfectionnement

CLA :

Comit Local dAgrment

COBAC :

Commission Bancaire de lAfrique Centrale

COJO :

Commission dOuverture et de Jugement des Offres

COOPEC :

Cooprative dEpargne et de Crdit

CT-EMF :

Cellule Technique Charge du Suivi des Etablissements de Micro


Finance

DAC :

Direction de lAction Cooprative

EMF :

Etablissement de Micro Finance

MCI :

Ministre du Commerce et de lIndustrie

OMD :

Objectifs du Millnaire pour le Dveloppement

PEC :

Projet dEntreprenariat Coopratif

PIB :

Produit Intrieur Brut

PNUD :

Programme des Nations Unies pour le Dveloppement

SG :

Secrtaire Gnral

SIDA :

Syndrome dImmunodficience Acquis

SNRP :

Stratgie Nationale de Rduction de la Pauvret

SNU :

Systme des Nations Unies

TPCF :

Tout Petit Crdit aux Femmes

UNDAF :

Plan Cadre dAssistance des Nations Unies

UMAC :

Union Montaire de lAfrique Centrale

URCOOPEC :

Union Rgionale des Coopratives dEpargne et de Crdit

VIH :

Virus de limmunodficience Humaine

RESUME

I.

Donnes de base du projet

Titre du projet

Projet dEntreprenariat Coopratif

Code du projet

00050778

Date de dmarrage

Octobre 2006

Date dachvement

Dcembre 2010

Effets UNDAF :
Effet 1 :

en 2010, dans les zones de concentration du SNU, les catgories


sociales les plus dmunies amliorent leurs conditions de vie;

Effet 5 :

stabiliser la prvalence du VIH/SIDA son niveau actuel dfaut


dinverser sa tendance la hausse dici 2010.

Effets Programme Pays :

trente mille (30.000) tchadiens ayant un revenu


infrieur 1 $US par jour gagnent plus de 1 $US
par jour dans les zones dintervention du SNU dici
2010

Produits attendus :
i)

Un systme de gestion saine et transparente est mis en place dans les


COOPEC ;

ii) Un systme doctroi de crdit et dencadrement des bnficiaires est


oprationnel ;
iii) 25 coopratives sont cres ;
iv) lAssociation Professionnelle Tchadienne des Etablissements
Microfinance est un cadre de dialogue entre les acteurs ;

de

v) La Direction de lAction Cooprative (DAC) du Ministre du Commerce et


de lIndustrie et la Cellule Technique charge des Etablissements de
Microfinance du Ministre des Finances et du Budget disposent de moyens
appropris pour assurer leur rle ;
vi) Les membres des coopratives ont analys leur vulnrabilit au VIH/SIDA,
dcid et mis en uvre des actions appropries ;
vii) Le projet est gr efficacement
Domaine dappui stratgique:

Lutte contre la pauvret


5

Budget total

1.698.000 $US

Mode dexcution

Excution Nationale

Financement

PNUD

Partenaire de mise en uvre :


II.

Ministre de lEconomie et du Plan

Objectifs de la mission dvaluation mi-parcours

La mission consiste faire lvaluation mi- parcours du Projet dEntreprenariat


Coopratif. Plus spcifiquement, il sagit de:

montrer la contribution du projet au dveloppement humain durable et la lutte


contre la pauvret au Tchad ;

valuer lefficacit dans la poursuite et la ralisation des objectifs immdiats du


projet et de dterminer dans quelle mesure la ralisation de ces objectifs
contribue renforcer les efforts du Gouvernement du Tchad pour mettre en
uvre les Objectifs du Millnaire pour le Dveloppement (OMD) et atteindre ses
objectifs long terme ;

runir les lments et enseignements tirs de lexcution du projet et en dgager


des recommandations susceptibles dorienter les interventions du PNUD dans le
cadre du Plan dAction Programme Pays (CPAP) pour la priode 2006-2010 ;

apprcier les obstacles rencontrs dans la mise en uvre des diffrentes activits
appuyes par le projet et faire des suggestions pour un meilleur ciblage et
orientation des actions futures ;

montrer lefficience des interventions et stratgies du projet.

III.

Prsentation du projet

Dune dure de 4 ans, le Projet dEntreprenariat Coopratif (PEC) vise le


dveloppement de la culture entrepreneuriale cooprative et le renforcement des
capacits des Etablissements de microfinance (EMF) au Tchad. Plus prcisment, les
rsultats ci-aprs sont recherchs :

laccs des personnes exclues de la clientle bancaire aux services financiers


offerts par les EMF pour la cration dunits coopratives de production, de
transformation, de fabrication artisanale et de commercialisation ;

la promotion conomique des femmes et des jeunes par le dveloppement de


leurs capacits dorganisation.

la rduction des effets ngatifs du VIH/SIDA sur les groupes vulnrables


bnficiaires des services financiers des COOPEC.

IV.

Ralisations du projet

Globalement, le niveau de ralisation des activits par rapport aux produits attendus
et le taux de consommation des ressources alloues sont faibles.
V.

Principales difficults rencontres par le projet

Les principales difficults rencontres par le projet sont les suivantes :

Les procdures dacquisition des biens et services sont trop lentes cause du
mode dexcution du projet;

Les fonds allous chaque anne par le PNUD au projet ne correspondent ni aux
activits prvues dans le plan dactions annuel, ni au budget annuel vot par le
comit de pilotage ;

Leffectif du personnel du projet est trop rduit ;

Les locaux qui abritent actuellement la coordination du projet sont trop exigus et
ne permettent pas aux agents du projet de travailler dans des conditions
dcentes.

VI.

Principales leons apprises

Les principales leons apprises sont les suivantes :

Lobjectif global qui est damener trente mille (30.000) tchadiens ayant un
revenu infrieur un dollar par jour gagner plus dun dollar par jour dans
les zones dintervention du SNU, dici 20101, cadre bien avec la SNRP du
Tchad ;

Les principaux rsultats attendus, savoir la cration de 25 coopratives et


laudit des COOPEC ne prennent pas suffisamment en compte la situation de
crise que traversait le rseau des COOPEC ;

Le projet peut apporter une importante contribution lmergence de la


finance inclusive au Tchad condition de revoir en profondeur la plupart de
ses activits ;

Le projet est trop ambitieux et attaque de faon superficielle plusieurs


domaines importants de la lutte contre la pauvret ;

Il nest pas vident que le projet puisse impulser une vritable dynamique de
promotion de lentreprenariat coopratif.

Se rfrer au cadre des rsultats et des ressources du programme

VII.

Principales Recommandations

1.

Les recommandations concernant la pertinence et la cohrence du projet

Spcialiser le projet exclusivement sur lappui au dveloppement de la finance


inclusive au Tchad ;

Revoir entirement le cadre logique du projet qui doit prsenter clairement


lobjectif global, les objectifs spcifiques, les produits et les activits du projet. Ce
cadre logique doit galement indiquer les indicateurs et leurs sources de
vrifications ;

Retenir exclusivement pour le reste de la priode du projet des activits entrant


dans le cadre de lappui au redressement du rseau des COOPEC, de lappui
lAPT-EMF, de lappui la CT-EMF et de lappui au dveloppement de la formation
continue en microfinance ;

Initier un nouveau Projet dAppui au Dveloppement du Secteur Coopratif


(PADSC) qui prendra en compte lensemble des recommandations de laudit
organisationnel de la DAC et tous les autres problmes qui empchent le
dveloppement des coopratives au Tchad.

2.

Les recommandations concernant lefficacit du projet

Appuyer la ralisation de laudit comptable et financier du rseau des COOPEC ;

Appuyer llaboration et la mise en uvre du plan de redressement du rseau des


COOPEC ;

Appuyer la stratgie de recherche de solution pour lindemnisation des


pargnants et le refinancement du rseau des COOPEC ;

Appuyer la mise en place du Secrtariat Permanent de lAPT-EMF ;

Appuyer llaboration et la mise en uvre du plan stratgique de dveloppement


moyen terme de lAPT-EMF ;

Appuyer llaboration et la mise en uvre du plan de renforcement institutionnel


de la CT-EMF ;

Appuyer la mise en uvre des modules de formation relatifs la microfinance ;

Etoffer lquipe du projet en remplaant le poste dexpert analyste financier prvu


et non pourvu par un poste dassistant administratif et financier ;

Amliorer les conditions de travail du personnel du projet en lui affectant un local


plus appropri et en alignant la rmunration du personnel sur la grille salariale
de 2002 du PNUD.

3.

Les recommandations concernant lefficience du projet

Amliorer le processus dacquisition des biens et services du projet ;

Le Comit de pilotage doit dsormais sassurer que toutes les activits des plans
dactions sont ligibles aux conditionnalits du PNUD avant de les approuver avec
des budgets clairement dfinis. Il doit approuver a posteriori les dpenses et les
rapports dactivits ;

Le PNUD doit viter lavenir de mettre la disposition du projet, des ressources


infrieures au budget vot par le Comit de pilotage ;

Il faut clarifier la question de la tutelle de lquipe de coordination du projet et


son organigramme.

4.

Les recommandations concernant les effets du projet

Le projet doit consacrer une partie importante de son nergie et de ses


ressources au redressement du rseau des COOPEC pour esprer contribuer
efficacement lobjectif global retenu ;

Le projet doit dans les meilleurs dlais, en concertation avec les dirigeants du
rseau des COOPEC, identifier et appuyer la mise en uvre des mesures
urgentes susceptibles de soutenir les COOPEC en attendant llaboration et la
mise en uvre du plan de redressement voqu ci-dessus.

VIII. Conclusion gnrale


La mission confirme la ncessit de continuer les activits du projet, mais en mettant
l'accent plutt sur lappui lmergence de la finance inclusive au Tchad en
conformit avec la Stratgie Nationale de la Microfinance. Toutes les activits
relatives la promotion des coopratives non financires devront tre rorientes
vers un autre projet spcifique avec des ressources consquentes.

INTRODUCTION
Fruit de la coopration entre le Programme des Nations Unies pour le
Dveloppement (PNUD) et le Gouvernement Tchadien, le Projet dEntreprenariat
Coopratif (PEC) a t lanc en juin 2006 pour renforcer les capacits
institutionnelles des Etablissements de Microfinance (EMF) et dvelopper la culture
entrepreurariale cooprative au Tchad.
Aprs deux annes dactivits du projet, la prsente mission dvaluation miparcours a t lance pour :

fournir aux responsables, bnficiaires, partenaires et bailleurs de fonds du


projet, des informations sur la faon dont les ressources ont t utilises et sur la
mesure dans laquelle les objectifs et les activits prvues par le projet ont t
raliss ;

tirer des leons et laborer des recommandations qui aideront amliorer


lexcution du projet lavenir.

Cette valuation mi-parcours se veut un vritable instrument damlioration des


performances et de lutilit du Projet dEntreprenariat Coopratif. Le prsent rapport
est structur comme suit :
i)

la mthodologie et droulement de la mission ;

ii) le contexte du projet ;


iii) la prsentation du projet ;
iv) les ralisations du projet ;
v) lvaluation des acquis du projet ;
vi) les principales difficults rencontres par le projet ;
vii) les leons apprises ;
viii) les recommandations.

10

I.

METHODOLOGIE UTILISEE ET DEROULEMENT DE LA MISSION

1.

Les objectifs de la mission

Suivant les termes de rfrence2, la mission consiste faire lvaluation miparcours du Projet dEntreprenariat Coopratif. Plus spcifiquement, il sagit de:

montrer la contribution du projet au dveloppement humain durable et la lutte


contre la pauvret au Tchad ;

valuer lefficacit dans la poursuite et la ralisation des objectifs immdiats du


projet et de dterminer dans quelle mesure la ralisation de ces objectifs
contribue renforcer les efforts du Gouvernement du Tchad pour mettre en
uvre les OMD et atteindre ses objectifs long terme ;

runir les lments et enseignements tirs de lexcution du projet et en dgager


des recommandations susceptibles dorienter les interventions du PNUD pour la
priode 2006-2010 ;

apprcier les obstacles rencontrs dans la mise en uvre des diffrentes activits
appuyes par le projet et faire des suggestions pour un meilleur ciblage et
orientation des actions futures ;

montrer lefficience des interventions et stratgies du projet.

2.

La mthodologie utilise

Compte tenu des objectifs et des rsultats attendus tels quindiqus dans les termes
de rfrence de la mission, lapproche participative a t privilgie pour conduire
cette mission. Les principales tapes de cette mthodologie sont constitues par
ltude documentaire, lenqute sur le terrain, le traitement et lexploitation des
donnes collectes et la production des rapports.
2.1.

Ltude documentaire

A cette tape, les principaux documents utiles pour la mission ont t identifis,
collects et consults. La liste de ces documents se trouve en annexe 4.
2.2.

Lenqute sur le terrain

Lenqute sur le terrain a t effectue suivant les principales tapes ci-aprs :

identification des groupes3 cibles ;

confection des outils4 de collecte des donnes ;

collecte des donnes.

Annexe 1
Annexe 3 : Liste des personnes rencontres
4
Annexe 2 : Guide dentretien
3

11

2.3.

Traitement et exploitation des donnes collectes

Aprs ltude documentaire et lenqute sur le terrain, les informations collectes ont
t traites et exploites. Pour lanalyse des donnes collectes, les techniques de
triangulation des donnes et les grilles de dpouillement ont t utilises.
2.4.

Production des rapports

Les rsultats prliminaires de lvaluation ont t prsents sous la forme dun


rapport provisoire aux diffrents acteurs et partenaires impliqus dans le projet. Les
observations, remarques et suggestions ont t prises en compte dans le rapport
dfinitif de la mission.
3.

Le droulement de la mission

Ralise par 2 consultants (M. Ren AZOKLI, consultant international et M. MODOBE


NGARBAROUM, consultant national), la mission a effectivement dmarr le 10
novembre 2008 et a connu deux principales phases.
La premire phase a couvert la priode allant du 10 novembre au 8 dcembre. Au
cours de cette phase, le consultant national a travaill seul et a men les activits ciaprs :

prise de contact avec la coordination du projet ;

collecte de la documentation sur le projet auprs de la coordination du projet, du


PNUD et du rseau des COOPEC ;

consultation des documents collects ;

entretien avec lquipe du projet (le Coordonnateur et lExperte juriste) ;

laboration dun guide dentretien ;

entretien avec les EMF bnficiaires (URCOOPEC et 8 COOPEC affilies) ;

entretien avec la Cellule Technique de suivi des Etablissements de Microfinance


du Ministre des Finances et du Budget ;

entretien avec la Direction de lAction Cooprative du Ministre du Commerce et


de lIndustrie.

La deuxime phase a couvert la priode allant du 15 au 30 dcembre. Au cours de


cette phase, le consultant international a rejoint le consultant national pour
approfondir le travail dj entam. Les principales activits menes par les 2
consultants cette tape sont les suivantes :

validation du plan de travail et de la mthodologie proposs par les consultants ;

12

rencontre avec les responsables du PNUD, en loccurrence le Directeur pays et


lAssistant au Reprsentant Rsident, Charg de programmes de lUnit Lutte
contre la pauvret, pour prciser les principaux objectifs et enjeux de la mission ;

entretien avec le Secrtaire Gnral du Ministre de lEconomie et du Plan ;

entretien avec le Reprsentant Rsident du Groupe de la Banque Africaine de


Dveloppement ;

entretien avec le Directeur du Centre de Formation Professionnelle et de


Perfectionnement de la CCIAMA et lAPTEMF ;

finalisation de la collecte et de ltude documentaire ;

finalisation de lenqute sur le terrain ;

traitement, analyse et exploitation des donnes collectes ;

rdaction et restitution du rapport provisoire ;

finalisation du rapport dfinitif.

13

II.
CONTEXTE DU PROJET
Situ au cur du continent africain, le Tchad est un pays enclav qui couvre une
superficie de 1.284.000 km. Selon le Recensement Gnral de la Population et de
lHabitat (RGPH) de 1993, la population tchadienne est estime 6, 28 millions
dhabitants et les femmes reprsentent 52%. Elle est projete5 9 millions
dhabitants en 2007 au taux daccroissement naturel de 3,1% lan. Selon le rapport
mondial sur le dveloppement humain 2007, le Tchad est class parmi les pays les
plus pauvres du monde (171me sur 177 pays). La pauvret dont le seuil est estim
396 FCFA par personne et par jour, touche 55% de la population selon lenqute
ECOSIT2 de 2003.
Sur le plan conomique, le pays a eu une croissance limite depuis des dcennies,
du fait de la faible productivit du secteur primaire dans lequel oprent 80% de la
population. A cette premire contrainte, sajoutent les alas climatiques, la quasiinexistence dun secteur de transformation, linsuffisance des infrastructures
socioconomiques de base. En dpit de ces contraintes, le pays dispose
dimportantes potentialits pour promouvoir son dveloppement conomique. Depuis
2003, date laquelle le Tchad est entr dans le cercle des pays exportateurs de
ptrole, lconomie est en expansion. Lexploitation du ptrole a introduit des
changements dans la structure de lconomie et offre des opportunits pour une
croissance durable. Le taux de croissance du PIB rel par habitant qui se situe 6%
lan ces dernires annes indique une progression favorable des revenus.
En dpit de ce changement, lconomie du pays reste domine par un secteur
informel de plus en plus dynamique en milieu urbain. En effet, les bouleversements
provoqus dans la vie quotidienne des populations tchadiennes crent de nouveaux
besoins et rendent ncessaire lmergence de lentreprenariat coopratif.
Cest ainsi que le Gouvernement a sollicit en 1985 et 1987 lappui du PNUD pour
dfinir le cadre institutionnel favorable au dveloppement du mouvement associatif
et coopratif comme mesures dattnuation des effets des rformes structurelles. Il
sagit de ordonnance n025/PR/92 portant statut gnral des groupements et
groupements coopratifs et son dcret dapplication n006/MEP/94. En 1993, le
projet de dveloppement des institutions coopratives la base pour allger la
pauvret au Tchad, financ par le PNUD et excut par le BIT, a conduit la cration
du rseau des COOPEC NDjamena en 1996. Avec pour seules ressources les parts
sociales et les droits dadhsion, les 10 coopratives et leur union (Union Rgionale
des Coopratives dEpargne et de Crdit - URCOOPEC) ont raliss des progrs
spectaculaires jusqu la fin de lanne 2003. Le nombre des socitaires a atteint
38.370 personnes en 2005 et lencours de lpargne mobilise se situait 1,5
milliards FCFA en 2004 et un encours de crdit estim 1,7 milliards FCFA en 2003.
Depuis 2004, le rseau connat une crise sans prcdent qui affecte lchelle
nationale tout le secteur de la microfinance et limite ainsi les efforts en matire de
lutte contre la pauvret engags dans le cadre de linitiative des pays pauvres trs
endetts par le pays.

Direction de la Population

14

En 2003, le Tchad a adopt sa Stratgie Nationale de Rduction de la Pauvret


(SNRP), laquelle a dfini les priorits nationales de dveloppement qui fait du
secteur priv le moteur de la croissance. Le plan cadre des Nations Unies pour laide
au dveloppement du Tchad pour la priode 2006 2010 (UNDAF), labor de
commun accord avec le Gouvernement, sinscrit dans cette stratgie. Ce plan qui vise
contribuer la rduction de la pauvret comporte cinq (5) axes de coopration :

lamlioration du capital humain ;

la gouvernance dmocratique et conomique ;

la restauration et la sauvegarde des cosystmes ;

la gestion des crises et des urgences ;

la lutte contre le VIH/SIDA.

Le plan dassistance des Nations Unies se propose de permettre au pays de saisir les
opportunits de lre ptrolire afin de progresser vers latteinte des Objectifs du
Millnaire pour le Dveloppement (OMD). Pour permettre aux populations
tchadiennes pauvres daccrotre leurs revenus montaires, plusieurs programmes
sont prvus par axe de coopration parmi lesquels le Programme dAppui au Secteur
Priv par lEntreprenariat Coopratif.
Aussi, le Projet dEntreprenariat Coopratif qui sinscrit dans ce programme est initi
pour appuyer le mouvement coopratif en gnral et le rseau des COOPEC en
particulier et partant tout le secteur de la microfinance. Il intgre galement les
impacts du VIH/SIDA sur les groupes vulnrables cause de son caractre
transversal.

15

III.

PRESENTATION DU PROJET

Le Projet dEntreprenariat Coopratif (PEC) vise le renforcement des capacits des


Etablissements de microfinance (EMF) et le dveloppement de la culture
entrepreneuriale cooprative par lintroduction de lenseignement coopratif dans le
Centre de Formation Professionnelle et de Perfectionnement de la Chambre de
Commerce, dIndustrie, de lAgriculture, des Mines et de lArtisanat (CCIAMA). Dune
dure de 4 ans, le projet favorisera :

laccs des personnes exclues de la clientle bancaire aux services financiers


offerts par les EMF pour la cration dunits coopratives de production, de
transformation, de fabrication artisanale et de commercialisation ;

de manire particulire, la promotion conomique des femmes et des jeunes


en dveloppant et en renforant leurs capacits dorganisation.

Dans cette optique, le projet contribuera tablir une synergie et une concertation
permanente entre les diffrents acteurs de la microfinance afin de permettre la
capitalisation, la diffusion et lapplication des meilleures pratiques de gestion, de
contrle et dinnovation en matire doffre de services financiers et plus
particulirement de crdit. Il contribuera aussi amliorer lefficacit des institutions
publiques de tutelle et des associations de base vocation conomique.
En sus de ces deux objectifs, le projet se propose de rduire les effets ngatifs du
VIH/SIDA sur les groupes vulnrables bnficiaires des services financiers des
COOPEC.
Latteinte de ces objectifs se fera au travers des produits ci-aprs :
i)

la mise en place dun systme de gestion saine et transparente dans le


rseau des COOPEC ;

ii) la mise en place dun systme de crdit et dencadrement des bnficiaires ;


iii) la cration de 25 coopratives de base vocation conomique ;
iv) lappui lAssociation Professionnelle Tchadienne des Etablissements de la
Microfinance, la Cellule Technique de suivi des Etablissements de
Microfinance du Ministre des Finances et du Budget et la Direction de
lAction Cooprative du Ministre du Commerce et de lIndustrie ;
v) louverture de deux filires de formation en microfinance et en cooprative
au CFPP de la CCIAMA ;
vi) lducation des bnficiaires sur le VIH/SIDA ;
vii) le projet est gr efficacement.
Dans son montage institutionnel, le projet est pilot par un comit de pilotage
prsid par le Ministre du Commerce et de lIndustrie (MCI). Il est excut par le
16

Secrtaire Gnral du Ministre de lEconomie et du Plan qui assure la supervision


technique.
En terme de ressources, le projet dispose dune quipe de coordination compose
dun coordonnateur national, de deux experts et du personnel dappui ainsi que dune
allocation financire globale de 1.698.000 $US.
Le dispositif de suivi-valuation prvoit :

une runion tripartite (Gouvernement Bnficiaires - PNUD) chaque anne


pour apprcier les actions engages au cours de lanne et adopter le plan de
travail de la prochaine anne ;

une revue mi-parcours qui consistera examiner les produits du projet, ses
effets probables et son incidence pendant son excution ;

une revue finale qui fournira aux dcideurs des informations sur la
planification des programmes venir ;

des tats davancement et des rapports annuels des activits du projet


prpars par la coordination du projet et soumis au comit de pilotage.

17

IV.

REALISATIONS DU PROJET

Le projet a effectivement dmarr ses activits en 2006. Globalement, le niveau de


ralisation des activits par produits attendus est faible. Sur les 37 activits prvues
par le projet pour la priode, 11 (soit 30%) ont t entirement ralises, 10 (soit
27%) ont t partiellement ralises et 16 (soit 43%) nont pas du tout t ralises.
Aucune des activits entrant dans le cadre de la cration des coopratives de base
vocation conomique au sein du rseau des COOPEC et de lutte contre le VIH/SIDA
na t ralise.
Sur le plan financier, le niveau des dcaissements des fonds allous slve
667.830 $US, soit un taux de 39% de lenveloppe globale de 1.698.000 $US, do
une faible absorption des ressources alloues. Le dtail des ralisations physiques du
projet est prsent dans le tableau ci-aprs.
Tableau 1 : Les ralisations du projet
Produits prvus
1.1 Un systme de
gestion saine et
transparente est
mis en place dans
le rseau des
COOPEC.

Cibles des produits


prvus
1. Textes de base revus
et adopts.

2. Nouveaux organes mis


en place.

3. Nouvelle organisation
mise en place dans le
rseau.
4. Audit annuel et
investigations
financires et des
portefeuilles raliss.
5. Etude dinformatisation
du rseau ralise.
6. Systme dinformation
et de gestion
informatique mis en

Degr de Ralisation
Les statuts et le rglement intrieur des 9
COOPEC et de lURCOOPEC ont t revus et
adopts.
Le manuel de procdures a dj t revu
mais il nest pas encore adopt.
Le processus de mise en place des organes
du rseau a pris fin le 16 aot 2008 avec
llection des membres du Conseil
dAdministration de lURCOOPEC.
Conformment aux textes en vigueur, les
membres lus au Conseil dAdministration
de lURCOOPEC perdent leurs postes dans
les organes des COOPEC affilies. Il reste
donc pourvoir aux postes laisss vacants.
Les COOPEC et lURCOOPEC ne sont pas
dotes de personnel technique adquat en
quantit et en qualit.
Laudit na pas t ralis parce que le
processus de recrutement du consultant na
pas abouti.
Ltude dinformatisation du rseau des
COOPEC et de lURCOOPEC a t ralise en
juillet 2008.
Le systme dinformation et de gestion na
pas t mis en place. Mais des quipements
informatiques destins linformatisation

18

1.2 Un systme
doctroi de crdits
et dencadrement
des bnficiaires
est oprationnel.

1.3 Vingt cinq


coopratives sont
cres.

1.4 Deux filires de


formation dans le
domaine des
coopratives et de
la microfinance sont
ouvertes au Centre
de formation de la
CCIAMA.

place dans 2 COOPEC


et lURCOOPEC.
7. Informations produites
et diffuses
semestriellement.
8. Stratgies dautonomie
financire dfinies et
plan daffaires adopt.
9. Contrats cadre de
redressement signs
avec le rseau
URCOOPEC.
1. Mcanismes doctroi et
de suivi des crdits
labors et adopts.
2. Programme de
formation la gestion
des bnficiaires
labor, valid et mis
en uvre.
3. Bilan annuel de
lutilisation des crdits
disponible
4. Suivi et valuation
activits Ligne Tout
Petit Crdit en Faveur
des Femmes.

1. Membres des 5
premires coopratives
identifis au sein des
COOPEC.
2. Textes rgissant les
coopratives formuls
et adopts.
3. Ligne Tout Petit Crdit
en faveur des femmes
mise en place dans les
COOPEC.
4. Performance annuelle
des coopratives
value
5. Programmes
modulaires et manuels
de formation labors
et valids.
6. Formation en
cooprative et
microfinance effective.

pilote ont t partiellement acquis en mars


08.
Non ralise.
Non ralise.
Non ralise.

Un manuel de procdures de crdit a t


labor et adopt.
Non ralise.

Non ralis.
Deux (2) missions de suivi des TPCF ont t
effectues par le projet (rencontres avec les
COOPEC et groupes de caution solidaire des
femmes ou des bnficiaires individuelles).
En dehors de ces missions, des suivis
ponctuels ont t raliss. Lvaluation du
TPCF na pas encore t ralise.
Non ralise.

La DAC a actualis les textes de base des


coopratives. Mais ces textes ne sont pas
encore adopts.
Une ligne de financement de 50.000 $US a
t mise la disposition du rseau des
COOPEC par le projet en juillet 2007.
Non ralise.
Le programme de formation en cooprative
et en microfinance a t labor et valid.
Non ralise.

19

2.1 LAssociation
Professionnelle
Tchadienne des
Etablissements de
Microfinance
(APTEMF) est un
cadre effectif de
dialogue entre les
acteurs.

2.2. La Direction de
lAction Cooprative
(DAC) et la Cellule
de Microfinance
disposent des
moyens appropris
pour assurer leurs
rles.

1. Rencontres
rgulirement
organises
conformment aux
textes, pour le suivi
des activits.
2. Plan daction annuel de
lAssociation labor,
adopt et mis en
oeuvre
3. Membres forms la
rglementation
COBAC, la production
des ratios exigs, la
gouvernance au sein
des EMF, la gestion
prventive et curative
du risque de crdit et
le contrle interne des
EMF.
4. Centrale de risques
constitue et
fonctionnelle.

5. Formation des
formateurs la gestion
des risques
oprationnels et au
plan de
dveloppement des
EMF.
1. Besoins de
renforcement des
capacits de la Cellule
de microfinance
identifis et satisfaits
et la Cellule fait son
travail de supervision.
2. Audit organisationnel
de la DAC ralis.
3. Un processus de
planification
stratgique est engag
au sein de la DAC et
les besoins en
renforcement des
capacits de la DAC
sont satisfaits.

Tenue de 10 runions des membres de


lAPTEMF dont une runion de lAG.

Les plans daction 2008 et 2009 de lAPTEMF


ont t labors et adopts.
Cinq (5) sessions de formation des lus et
du personnel technique des EMF en
gouvernance et en gestion prventive et
curative du risque de crdit ont t
organises en 2008.

La centrale des risques na pas t mise en


place. Mais ltude de faisabilit a dj t
ralise. Les TDR de la ralisation de la
Centrale des risques ont dj t raliss et
le processus de recrutement du consultant
est en cours.
Non ralise. Mais lAPTMF a dj entam le
processus de slection du consultant.

Grce lappui du projet, la CT-EMF a


ralis son audit organisationnel en
novembre 2006 et 3 missions de supervision
des EMF en 2008.
Le projet a acquis du matriel pour le
compte de la CT-EMF mais tout ce matriel
a t pill lors des vnements de fvrier
2008.
La DAC a ralis son audit organisationnel
en novembre 2007 grce lappui du projet.
Non ralise.

20

4. Cartographie des EMF


et des coopratives
ralise.
5. Banques des donnes
sur les EMF et les
coopratives mises en
place.

3.1 Les membres


des coopratives
ont analys leur
vulnrabilit au
VIH/SIDA, dcid et
mis en uvre des
actions appropries.
4.1 Le projet est
gr de manire
efficace.

6. Les activits des


Comits Locaux
dAgrment sont
suivies
1. Analyse de la
vulnrabilit ralise.
2. Plan daction adopt et
mis en uvre.
3. Plan daction valu.
4. Activits de
sensibilisation contre le
VIH/SIDA.
1. Lquipe du projet est
mise en place et
oprationnelle.

La cartographie des EMF et des coopratives


nest pas ralise. Mais les TDR pour ltude
de faisabilit ont dj t labors et le
processus de recrutement du consultant est
en cours.
La banque des donnes sur les EMF et les
coopratives nest pas encore mise en place.
Mais les TDR pour ltude de faisabilit ont
dj t labors et le processus de
recrutement du consultant est en cours.
Cinq (5) missions de supervision des CLA ont
t ralises en 2008 grce lappui du
projet dans 5 Dpartements.
Non ralise.
Non ralise.
Non ralise.
Non ralise.

Un poste prvu dans lquipe na pas t


pourvu.

La mise en place de lquipe sest faite


avec beaucoup de retard.
Non ralise.

2. Un cadre de
concertation des
bailleurs est mis en
place.
3. Les quipements du
projet sont acquis.

Le projet a acquis des quipements qui ont


t pills lors des vnements de fvrier
2008. Le renouvellement de ces
quipements a t partiellement ralis.

21

V.

EVALUATION DES ACQUIS DU PROJET

1.

PERTINENCE ET COHERENCE

Leffet vis par le projet qui est damener trente mille (30.000) tchadiens ayant un
revenu infrieur un dollar par jour gagner plus dun dollar par jour dans les zones
dintervention du projet, dici 20106, cadre bien avec les axes stratgiques de la
SNRP. Cette stratgie accorde une place de choix aux entreprises coopratives parmi
lesquelles les coopratives dpargne et de crdit (COOPEC) considres comme lun
des outils efficaces de lutte contre la pauvret. Lappui aux COOPEC qui ont jou un
rle dterminant dans lautopromotion des populations faibles revenus rend
pertinent le projet et le redressement du rseau URCOOPEC dont la crise sest
rpandue comme une trane de poudre dans tout le secteur de la microfinance
constitue un des dfis majeurs du projet. Dune manire gnrale, lappui du projet
tout le secteur de la microfinance sinscrit dans les trois axes de la stratgie nationale
de la microfinance et contribuera indniablement lobjectif vis.
Cependant, il faut relever que le projet est trs ambitieux. Cette volont dembrasser
plusieurs domaines de la lutte contre la pauvret a affect la cohrence entre
certains lments du projet (les produits attendus, les cibles des produits, les
activits et les ressources). A titre illustratif, le projet prvoit la cration des
coopratives de production, de transformation et de commercialisation sans moyens
consquents. La cration de 25 coopratives au sein des COOPEC de NDjamena et
laudit annuel des COOPEC ne prennent pas suffisamment en compte la situation de
crise que traversait le rseau des COOPEC. Si les coopratives devraient tre cres
et finances par le rseau des COOPEC, laccent devrait dabord tre mis sur le
redressement du rseau des COOPEC. Il est donc trs important de faire la
diffrence entre les coopratives financires et les autres types de coopratives lors
de la dfinition des actions de promotion de lentreprenariat coopratif pour plus de
pertinence
conformment

la
rglementation
sous
rgionale
N01/02/CEMAC/UMAC/COBAC relative aux conditions dexercice de lactivit de la
microfinance. Le caractre ambitieux du projet a t mis lpreuve, car le projet
sest trouv dans lincapacit de mettre en uvre seul les conclusions des audits
organisationnels de la Direction de lAction Cooprative (DAC) et de la CT-EMF.
Lapplication de celles-ci ncessite des moyens trs importants qui dpassent de loin
lensemble des ressources du projet.
En plus, la rduction de la pauvret et latteinte des OMD ncessitent la cration et le
dveloppement des socits coopratives viables susceptibles de contribuer
lamlioration des conditions de vie des populations travers entre autres, les
emplois crs. Or, le projet tel que structur ne peut pas impulser cette dynamique
lorsquon considre les moyens et les actions prvues. Cet avis est partag par les
responsables de la DAC.
Enfin, aucune des actions visant rduire les effets ngatifs du VIH/SIDA sur les
groupes vulnrables bnficiaires des services financiers des COOPEC na t mise en
6

Se rfrer au cadre des rsultats et des ressources du programme

22

uvre. Il est vrai que la lutte contre le VIH/SIDA a un caractre transversal dans les
oprations finances par le SNU, mais le projet ne pourra atteindre ce rsultat que
lorsque le rseau aura relanc effectivement ses activits.
2.

EFFICACITE

La contribution lobjectif daccrotre le revenu montaire des groupes vulnrables


est loin dtre atteinte au stade actuel des rsultats obtenus par le projet. Car,
lobjectif intermdiaire de contribuer laccs des groupes vulnrables aux services
financiers pour raliser les activits de production, de transformation ou de
commercialisation nest pas encore tangible. Grce au projet, le rseau URCOOPEC a
entam sa restructuration travers ladoption de ses textes statutaires et la mise en
place des organes. Cependant, le rseau nest toujours pas en mesure doffrir des
services financiers de proximit ses membres. Malgr la mise la disposition dune
ligne de crdit de 50.000 $US au rseau pour assurer le financement des activits
gnratrices de revenus des femmes, la crise persiste. Sur les 8 COOPEC qui ont
repris lactivit de crdit, seule celle dAMTOUKOUIN continue doctroyer des crdits.
Le tableau ci-aprs donne la rpartition des prts accords aux COOPEC sur la ligne
de financement et leur niveau de remboursement :
Tableau 2 : Situation des COOPEC bnficiaires du refinancement du PNUD au 30/11/08
N
1
2
3
4
5
6
7
8

COOPEC
MOURSAL
CHAGOUA
AMTOUKOUIN
2me ARROND
3me ARROND
KAMNDA
DEMBE
FARCHA
TOTAL

PRT
2 545 000
2 410 000
11 030 000
1 010 000
1 440 000
1 700 000
1 750 000
710 000
22 595 000

REMBT
1 242 500
1 242 200
8 131 200
537 350
1 155 000
959 400
1 254 800
395 000
14 917 450

RESTANT DU
1 302 500
1 167 800
2 898 800
472 650
285 000
740 600
495 200
315 000
7 677 550

TAUX
49%
52%
74%
53%
80%
56%
72%
56%
66%

Sources : Service de la comptabilit de lURCOOPEC

En terme de remboursement des crdits TPCF par les femmes bnficiaires, le


tableau ci-dessous donne la situation par COOPEC au 30/11/08 :
Tableau 3 : Situation de remboursements des TPCF par les femmes au 30/11/08
N
1
2
3
4
5
6
7
8
TOTAL

COOPEC
CHAGOUA
MOURSAL
FARCHA
AMTOUKOUIN
2 ARROND
3 ARROND
DEMBE
KAMNDA

PRT
2 410 000
2 545 000
710 000
8 980 000
1 010 000
1 440 000
1 750 000
1 700 000
20 545 000

REMB
1 546 435
1 279 550
608 110
8 656 440
590 550
1 194 500
1 087 250
1 503 600
16 466 435

SOLDE
863 565
1 265 450
101 890
323 560
419 450
245 500
662 750
196 400
4 078 565

TAUX
64%
50%
86%
96%
58%
83%
62%
88%
80%

Sources : Fiches de remboursements tenues par les COOPEC

23

Selon les responsables du rseau, le projet na pas rpondu leurs attentes, car le
rseau narrive toujours pas faire face son grand dfi, savoir la reprise des
activits de crdit et de lpargne. En dpit des efforts effectus, il est toujours dans
lincapacit de rembourser les membres pargnants et de recouvrer les crdits
impays. A titre illustratif, lencours de lpargne bloque dans les 6 COOPEC
interroges slve 547,156 millions FCFA au 31/12/07 contre 1,050 milliards FCFA
au 31/12/2004. La crise de confiance est prsente au sein des socitaires au point
de priver le rseau de ses ressources traditionnelles ncessaires la relance des
activits de crdit.
On note aussi que lappui du projet a contribu au redmarrage des activits de
lAPT-EMF qui constitue un cadre dchange dexprience trs enrichissante pour les
EMF travers des formations et des rencontres priodiques.
Sagissant de lappui aux structures publiques de contrle et de supervision des EMF
et des coopratives, savoir la DAC et la CT-EMF, les ralisations sont faibles. La
ralisation des audits organisationnels de ces structures na pas abouti un vritable
renforcement des capacits des agents et un renforcement institutionnel. Les
recommandations de ces audits organisationnels dpassent largement le cadre du
projet au regard de ses moyens actuels. Par exemple, la proposition darrimer la
mission de la DAC et partant celle du Ministre du Commerce et de lIndustrie la
stratgie nationale de rduction de la pauvret dans le but de faire des coopratives,
de vritables vecteurs de dveloppement socio-conomique est apprciable en soi.
Malheureusement, elle est coteuse en terme de temps vu lexprience7 de la mise
en application de lordonnance 025/PR/92 et en ressources puisquil faut des actions
permettant dassurer la viabilit des socits coopratives. Ltat des lieux ralis sur
le fonctionnement des Comits Locaux dAgrment (CLA) et des groupements montre
clairement que lampleur des actions ncessaires dpasse largement les moyens
actuels du projet. La liste des difficults prouves par les groupements, les
coopratives et les CLA est loquente. Pour les CLA, il y a : manque de matriels et
fournitures, de local usage de bureau, des moyens roulants et de la formation
(lgislation cooprative, principes coopratifs, gestion cooprative, etc.). Pour les
groupements et les coopratives, il y a : manque de financement, de matriels de
production, de dbouchs pour les produits et de formation (principes coopratifs,
gestion cooprative, etc.). Par ailleurs, les contrles et supervisions des EMF raliss
par la CT-EMF grce lappui du projet nont pas t trs utiles dans la mesure o
les conditions pralables pour lefficacit de ces contrles ntaient pas runies.
3. EFFICIENCE
Lefficience du projet en terme de dlai dexcution des tches, de la qualit des
actions menes par rapport aux ressources mises en uvre est limite.
i)

Dlai : Il se passe un dlai relativement long pour lacquisition des biens et


services. Par exemple, la mise en place de lquipe de coordination du
projet a pris entre 8 12 mois pour les deux cadres qui animent
actuellement le projet. Les dates limites du dpt des candidature aux

Voir laudit organisationnel de la DAC

24

postes de coordonnateur et de lexpert juriste sont respectivement le 25


aot et le 25 juillet 2006 et leur recrutement a t effectif respectivement
le 13 avril et 30 juillet 2007. Dans le domaine des acquisitions des biens et
services, il se passe un dlai dau moins six (6) mois entre les dates de
transmission des demandes et la rception effective des biens et services.
Pour preuve, la demande de service N02/anne 2008 mise en mars 2008
relative aux matriels et mobiliers de bureau, matriels informatiques et
fournitures diverses pour lunit de Coordination nationale du projet et la
demande N03/anne 2008 relative lacquisition des quipements
informatiques et ses accessoires destins la CT-EMF et la DAC du 28 avril
2008 ne sont toujours pas excuts. Alors qu la Commission dOuverture
et de Jugement des Offres (COJO) du Ministre de lEconomie et du Plan, il
faut moins dun mois pour les commandes de cette nature et maximum 3
mois pour les passations de certains marchs.
ii)

iii)

Qualit : Certaines activits sont menes sans tenir compte de leur apport

rel dans latteinte des produits. Par exemple ltude de linformatisation


du rseau des COOPEC et lacquisition partielle des quipements
informatiques pour lURCOOPEC sont ralises alors que le volume des
activits du rseau et le personnel technique actuel ne le justifient pas. La
COOPEC dAMTOUKOUIN, la seule encore en activit dans le rseau, traite
actuellement 6 20 oprations par jour contre en moyenne 135 oprations
journalires de dpt et retrait avant la crise. On note que 3 COOPEC sur 8
disposent des grants agrs par la COBAC et quil nexiste aucun agent de
crdit en activit au moment de lvaluation mi-parcours du projet
cause de la persistance de la crise et plus particulirement des poursuites
engages par les membres pargnants. En outre, il nest pas opportun de
raliser les missions de contrle des EMF dans loptique prudentielle sans
sassurer de la fiabilit des donnes de calcul des ratios.

Ressources : Les plans dactions du projet ainsi que les budgets

correspondants sont approuvs chaque anne par le Comit Technique de


pilotage qui comprend le PNUD. Mais, sans modification du plan dactions,
les budgets approuvs sont drastiquement amputs sans raisons
apparentes par le PNUD. Par exemple, le plan dactions de 2007 a t
approuv avec un budget de 748.000 $US. Mais sans raison, ce budget a
t ramen 414.200 $US, soit 55% du budget approuv. Ce mode
dallocation des enveloppes budgtaires ne tient pas compte du plan
dactions du projet et remet en cause les capacits programmatiques de
lquipe de coordination dont les contrats de travail sont de trs courte
dure (2 3 mois ces derniers temps).
En matire des ressources humaines, le poste dexpert analyste financier
prvu et non pourvu a beaucoup affect le projet. Sur le plan salarial, la
rmunration des cadres du projet est en de de la grille salariale en
vigueur au PNUD. Les termes de rfrences de lexpert juriste prvoient
entre autres i) sassurer de la lgalit des garanties fournies par les
demandeurs de crdit, ii) fournir des avis/conseils juridiques, iii) aider les

25

demandeurs de crdits dans le montage de leurs dossiers et faire de


recommandations au comit de crdit du rseau sur les projets soumis par
les demandeurs de crdits. Les tches i) et iii) correspondent plus au
travail dun agent de crdit dun EMF quau travail dun expert juriste dun
projet qui doit appuyer les EMF. Il y a donc lieu de redfinir les tches en
question.
En somme, lefficience du projet a t affecte par son mode dexcution
qui donne trop de pouvoir au PNUD. A travers lARP (3 ARP en 2 ans
dexcution du projet), le PNUD a le pouvoir de faire des coupes
budgtaires qui ne respectent ni le plan dactions ni le vote du comit de
pilotage.
4.

EFFETS

Il est trop tt pour valuer limpact du projet sur les bnficiaires cibles. A ltape
actuelle, on ne voit pas encore les effets du projet sur les diffrents bnficiaires au
regard du niveau des rsultats atteints.
Lun des principaux effets recherchs concerne la relance des activits des crdits
dans les COOPEC. La mise disposition de lURCOOPEC dune ligne de financement a
permis de financer 365 femmes. Seulement quelques femmes bnficiaires ont pu
constituer lpargne force la COOPEC dAMTOUKOUIN.
5.

SUIVI-EVALUATION

Les produits attendus et les cibles des produits ont t identifis dans le document
du projet. Une lacune principale observe est le manque dindicateurs prcis
chaque niveau des rsultats. Ce qui ne permet pas de sassurer de la mise en uvre
des activits dans le sens de la stratgie labore et danalyser le cas chant les
carts notables par rapport aux objectifs viss.
Les principales hypothses auxquelles auraient d renvoyer les indicateurs pour la
russite du programme nont pas t explicites : la stabilit politique,
lenvironnement institutionnel, la volont politique, ladhsion des dirigeants des
COOPEC redresser, limplication des autres partenaires,
La runion tripartite qui doit apprcier les actions engages au cours de lanne et
adopter le plan de travail de la prochaine anne a eu lieu une seule fois pour
examiner le rapport annuel dactivits pour la priode allant de janvier novembre
2007 alors que le projet a dmarr ses activits en 2006. Lexcution du projet par le
PNUD avant la mise en place de lquipe de la coordination na jamais fait lobjet dun
rapport ni dune runion tripartite. Le comit technique de pilotage institu par arrt
n017/MCA/SG/DAC/2006 en lieu et place du comit de pilotage charg de la
supervision des activits du projet et de prendre les dcisions pertinentes pour leur
bonne excution na pas fonctionn.
Cette situation est due au montage institutionnel retenu qui na pas permis un bon
ancrage du projet. En effet, en rgle gnrale, les comits de pilotages sont toujours

26

composs des SG des ministres impliqus dans le programme ou projet. La position


actuelle de cet organe na pas contribu un bon suivi et peut engendrer des conflits
entre le Ministre de lEconomie et du Plan et le Ministre du Commerce.

27

VI.

PRINCIPALES DIFFICULTES RENCONTREES PAR LE PROJET

Les principales difficults rencontres par le projet au cours des deux premires
annes de son existence se prsentent comme suit :

Les procdures dacquisition des biens et services sont trop lentes, cette situation
est conscutive au mode dexcution du projet. La rsolution 44/211 de
lAssemble Gnrale en date du 22/12/89 et la dcision 89/20 du Conseil
dAdministration des Nations Unies du 30/06/89 qui noncent clairement les
orientations suivre, c'est--dire faire de lexcution nationale lultime objectif
restent dactualit. Lexcution nationale par dfinition est une modalit de
coopration dans laquelle le Gouvernement assume la responsabilit de gestion
effective de tous les aspects des programmes et projets dassistance technique
financs par le PNUD. Du point de vue de la qualit, il est responsable de toutes
les activits du programme et rend compte au PNUD. Sa politique, ses rgles et
procdures en matire dachat, de recrutement du personnel et de passation des
marchs sappliquent lorsquelles sont compatibles avec les pratiques
internationales reconnues (transparence et concurrence). Les services dappui du
bureau local du PNUD sont limits i) lappui ltablissement des rapports
dactivits et de rapports financiers, ii) aux paiements directs et iii) les services
dappui. Dans le cas du projet, ces principes ne sont pas respects ;

Il arrive parfois que des activits retenues dans le plan dactions pour tre
financs par le projet soient dclares a posteriori non ligibles au financement
du PNUD. Cette situation est dautant plus embarrassante que les structures
bnficiaires de ses activits ne comprennent pas ce blocage qui intervient bien
aprs lapprobation du plan dactions et du budget par un comit technique de
pilotage qui comprend le PNUD ;

Labsence dun plan de redressement prcisant clairement les mesures prendre


pour sortir le rseau des COOPEC de la crise ne permet pas au projet didentifier
facilement les actions prioritaires mettre en oeuvre;

Le manque de personnel technique en quantit et en qualit dans le rseau des


COOPEC et les conditions dplorables dans lesquelles ce personnel travaille, ne
favorise pas la mise en uvre correcte et diligente des actions prvues pour les
COOPEC dans le cadre du projet ;

Les poursuites judiciaires rptes contre le personnel technique du rseau, par


les pargnants, constituent un important facteur de dmotivation qui entrane la
dmission des agents;

Leffectif actuel du personnel est infrieur leffectif prvu pour le projet et


insuffisant par rapport aux besoins du projet ;

la coordination nationale du projet est sous la tutelle du Secrtariat Gnral du


Ministre de lEconomie et du Plan alors que le Coordonnateur et lExperte Juriste

28

sont placs sous lautorit administrative du Reprsentant Rsident du PNUD.


Cette situation na pas permis la bonne marche du projet ;

Les locaux qui abritent actuellement la coordination du projet sont trs exigus et
ne permettent pas aux agents du projet de travailler dans des conditions idales.

Malgr la disponibilit de ressources, les fonds allous au projet par le PNUD ne


permettent pas la mise en uvre correcte de toutes les activits consignes dans
les plans dactions approuvs par le comit technique de pilotage.

29

VII.

LES LECONS APPRISES

De tout ce qui prcde, on retient les principales leons ci-aprs :

Lobjectif global qui est damener trente mille (30.000) tchadiens ayant un
revenu infrieur un dollar par jour gagner plus dun dollar par jour dans
les zones dintervention du projet, dici 20108, cadre bien avec la SNRP du
Tchad ;

Les principaux rsultats attendus, savoir la cration de 25 coopratives et


laudit des COOPEC, ne semblent pas prendre suffisamment en compte la
situation de crise que traversait le rseau des COOPEC ;

Le projet peut apporter une importante contribution lmergence de la


finance inclusive au Tchad condition de revoir en profondeur la plupart de
ses activits ;

Le projet est trop ambitieux et attaque de faon superficielle plusieurs


domaines importants de la lutte contre la pauvret ;

Il nest pas vident que le projet puisse impulser une vritable dynamique de
promotion de lentreprenariat coopratif.

Se rfrer au cadre des rsultats et des ressources du programme

30

VIII.

LES RECOMMANDATIONS

Les recommandations ci-aprs sont les plus importantes et concernent la pertinence, lefficacit, lefficience et les effets du projet.
Le dtail des conclusions et recommandations se trouve dans le tableau de synthse ci-dessous.
Recommandations

Responsables

Dlai

1. Recommandations concernant la pertinence et cohrence du projet


i)

Mettre en place un comit conjoint pour dfinir les nouvelles Gouvernement/PNUD


priorits et activits du projet. Ce comit a pour mission de
recentrer le projet sur la base des recommandations de
lvaluation mi-parcours.

Urgent

ii)

Spcialiser le projet exclusivement sur


dveloppement de la finance inclusive au Tchad.

Aprs dfinition du mandat du


comit conjoint

iii)

Revoir entirement le cadre logique du projet qui doit Comit conjoint


prsenter clairement lobjectif global, les objectifs spcifiques, (Gouvernement/PNUD/Bnficiaires
les produits et les activits du projet. Ce cadre logique doit
galement indiquer les indicateurs de performances et les
sources de vrifications des indicateurs.

lappui

au Comit de Pilotage du projet

Urgent

31

iv)

Retenir exclusivement pour le reste de la priode du projet des Comit conjoint


activits entrant dans le cadre de lappui au redressement du (Gouvernement/PNUD/Bnficiaires
rseau des COOPEC, de lappui lAPTEMF, de lappui la CTEMF et de lappui au dveloppement de la formation continue
en microfinance.

v)

Initier un nouveau Projet dAppui au Dveloppement du Gouvernement/PNUD/consultants


Secteur Coopratif (PADSC) qui prendra en compte lensemble
des recommandations de laudit organisationnel de la DAC et
tous les autres problmes qui empchent le dveloppement
des coopratives au Tchad.

2.

Urgent

Les recommandations concernant lefficacit du projet

i)

Appuyer la ralisation de laudit comptable et financier du Consultant/coordination du PEC


rseau des COOPEC

Aprs adoption du nouveau plan


daction du projet par le comit
de pilotage

ii)

Appuyer llaboration et la mise en uvre du plan de Consultant/coordination du PEC


redressement du rseau des COOPEC ;

Aprs audit comptable


financier du rseau.

et

iii)

Appuyer la stratgie de recherche de solution pour Gouvernement/PNUD/URCOOPEC


lindemnisation des pargnants et le refinancement du rseau
des COOPEC ;

Aprs adoption
redressement.

de

iv)

Appuyer la mise en place du Secrtariat Permanent de APT-EMF/Coordination du projet

Urgent

du

plan

32

lAPTEMF ;
v)

Appuyer llaboration et la mise en uvre du plan stratgique Consultant/Coordination


de dveloppement moyen terme de lAPTEMF ;
projet/APT-EMF

du Urgent

vi)

Appuyer llaboration et la mise en uvre du plan de CT-EMF/consultant/Coordination du Urgent


renforcement institutionnel de la CT-EMF ;
projet

vii)

Appuyer la mise en uvre des modules de formation relatifs Coordination du projet/CFPP


la microfinance ;

viii) Etoffer lquipe du projet en remplaant le poste dexpert Gouvernement/PNUD


analyste financier prvu et non pourvu par un poste dassistant
administratif et financier ;

Urgent

ix)

Urgent

3.

Amliorer les conditions de travail du personnel du projet en Gouvernement/PNUD


logeant le projet dans des locaux plus appropris et en alignant
la rmunration du personnel sur la grille des salaires des
agents du PNUD.

Les recommandations concernant lefficience du projet

i)

Amliorer le processus dacquisition des biens et services du Gouvernement/PNUD


projet ;

Urgent

ii)

Le Comit de pilotage doit dsormais sassurer que toutes les Comit de pilotage/Coordination du Urgent
activits des plans dactions du projet et toutes les dpenses

33

prvues aux budgets du projet sont ligibles aux projet


conditionnalits du PNUD avant dapprouver ses plans dactions
et budgets ;
iii)

Le PNUD doit viter lavenir de mettre la disposition du PNUD


projet, des ressources infrieures au budget vot par le Comit
de pilotage ;

Urgent

iv)

Il faut clarifier la question de la tutelle de lquipe de Gouvernement/PNUD


coordination du projet et son organigramme ;

Urgent

4.

Les recommandations concernant les effets du projet

i)

Le projet doit consacrer une partie importante de son nergie Coordination du projet/URCOOPEC
et de ses ressources au redressement du rseau des COOPC
pour esprer atteindre lobjectif global retenu.

Urgent

ii)

Le projet doit dans les meilleurs dlais, en concertation avec Coordination du projet/URCOOPEC
les dirigeants du rseau des COOPEC, identifis et appuyer la
mise en uvre des mesures urgentes susceptibles de soutenir
les COOPEC en attendant llaboration et la mise en uvre du
plan de redressement voqu ci-dessus.

Urgent

34

Tableau 2 : Synthse de lvaluation des ralisations du Projet sur la priode 2006-2008


Produits
prvus
1.1 Un systme
de gestion saine
et transparente
est mis en place
dans le rseau
des COOPEC

Cibles des produits


prvus
10.
Textes de
base revus et
adopts

Degr de Ralisation
Les statuts et le
rglement intrieur des
9 COOPEC et de
lURCOOPEC ont t
revus et adopts.
Le manuel de
procdures a dj t
revu mais il nest pas
encore adopt

11.
Nouveaux
organes mis en
place

Le processus de mise
en place des organes
de gestion du rseau a
pris fin le 16 aot 2008
avec llection des
membres dorgane au
niveau de lURCOOPEC
Conformment aux
textes en vigueur, les
dirigeants qui sont lus
dans les organes de
lURCOOPEC perdent
leurs postes au niveau
des COOPEC. Il reste
donc pourvoir aux

Constatations
La mise en oeuvre a
pris trop de temps
(lenteur dans la
procdure de
recrutement du
consultant, Manque
de motivation des
membres pour cette
activit en raison de
la situation de crise
survenance des
vnements de
fvrier 2008)

Conclusions

Recommandations

Mettre la priorit sur les


actions de sortie de crise
avant la rvision des textes

Adopter les manuels des


procdures des COOPEC et
de lURCOOPEC

En situation de crise, il nest


pas facile dattirer dans les
organes des personnes de
valeur

Intensifier la sensibilisation
des membres
Combler les vides laisss par
les membres dorgane des
COOPEC lus au niveau de
lunion
Veiller la rgularit des
runions des organes
conformment aux textes du
rseau

35

12.
Nouvelle
organisation mise
en place dans le
rseau

postes laisss vacants


dans les organes des
COOPEC par les
dirigeants lues dans
les organes de
lURCOOPEC
les COOPEC et de
lURCOOPEC ne sont
pas dots de personnel
adquat en quantit et
en qualit.

13.
Audit annuel
et investigations
financires et des
portefeuilles
raliss

Laudit na pas t
ralis parce que le
processus de
recrutement du
consultant na pas
abouti.

14.
Etude
dinformatisation
du rseau ralise

Ltude
dinformatisation du
rseau des COOPEC et
de lURCOOPEC a t
ralise en
juillet 2008.
Le systme
dinformation et de
gestion na pas t mis
en place. Mais des
quipements
informatiques destins

15.
Systme
dinformatisation et
de gestion
informatique mis
en place dans 2
COOPEC et

Les premires
activits de formation
des agents ont t
ralises sans les
mesures de
redressement et de
restructuration du
rseau.
Le processus de
recrutement du
consultant na pas
abouti

Lorsquun rseau est en


crise, il faut dabord laborer
et mettre en uvre un plan
de redressement

Elaborer et mettre en uvre


le plan de redressement du
rseau

Le processus dacquisition
des biens et services du
PNUD gnre beaucoup de
retard

Amliorer le processus
dacquisition des biens et
services du projet.
Raliser urgemment laudit
comptable et financier des
COOPEC et de lURCOOPEC

Vu la situation de
crise et le volume des
activits des
COOPEC, cette
activit ntait pas
prioritaire
Cette activit ne peut
tre ralise quaprs
le redressement et
latteinte dun seuil
critique dactivit

Les activits du projet nont


pas t bien priorises en
raison de labsence dun plan
de redressement
Le plan dactions du projet
nest pas adapt la
situation de crise du rseau

Cette activit doit tre


intgre dans le plan de
redressement

36

lURCOOPEC

16.
Informations
produites et
diffuses
semestriellement
17.
Stratgies
dautonomie
financire dfinies
et plan daffaires
adopt

linformatisation
pilote ont t
partiellement acquis en
mars 08.
Non ralise

Non ralise

18.
Contrats cadre Non ralise
de redressement
signs avec le
rseau URCOOPEC

1.2 Un systme
doctroi de
crdits et
dencadrement
des bnficiaires
est oprationnel

5. Mcanismes
doctroi et de suivi
des crdits
labors et adopts

Un manuel de
procdures de crdit a
t labor et adopte

La non production
des informations est
due au fait que les
COOPEC ne sont pas
oprationnelles
La non ralisation de
cette activit qui fait
partie intgrante du
plan de redressement
explique la
persistance de la
crise au niveau du
rseau
Il ne sagit pas pour
le projet de se
contenter de la
signature des
contrats cadre de
redressement mais
dappuyer
llaboration et la
mise en uvre dun
plan de redressement
Le manuel de
procdures de crdit
a t ralis alors
que les activits de
crdit ont t
suspendues dans les

Le plan dactions du projet


nest pas adapt la
situation de crise du rseau

Rendre oprationnel le
rseau des COOPEC

Le caractre prioritaire de
cette activit a t perdu de
vue

Raliser urgemment le plan


de redressement du rseau
qui prend en compte le plan
daffaires lequel plan
daffaires matrialise la
stratgie dautonomie
financire

La dmarche de
redressement du rseau des
COOPEC nest pas
vritablement prise en
compte par le projet

Prendre en compte la
dmarche de redressement
qui comporte
essentiellement: laudit
comptable et financier, le
plan de redressement, la
responsabilisation dun
Assistant Technique pour la
mise en uvre du plan de
redressement

Cette activit pourrait avoir


un impact sur le
recouvrement des impays

37

1.3 Vingt cinq


coopratives
sont cres

COOPEC
La non ralisation de
cette activit est due
la cessation
dactivits de crdit

Cette activit nest pas


prioritaire

6. Programme de
formation la
gestion des
bnficiaires
labor, valid et
mis en uvre

Non ralise

7. Bilan annuel de
lutilisation des
crdits disponible
8. Suivi et valuation
activits Ligne
Tout Petit Crdit en
Faveur des
Femmes

Non ralis

Idem

Idem

2 missions de suivi des


TPCF ont t
effectues par le projet
(rencontres avec les
COOPEC et groupes de
caution solidaire des
femmes ou des
bnficiaires
individuelles). En
dehors de ces missions
des suivis ponctuels
ont t raliss.
Lvaluation du TPCF
na pas encore t
ralise.
Non ralise

Malgr la ralisation
de cette activit,
toutes les COOPEC
ont arrt lactivit
TPCF lexception de
la COOPEC
Damtoukouin

Tant que les conditions de


bonne gestion du crdit ne
sont pas remplies on ne doit
pas mettre en place cette
ligne de crdit

Mettre en uvre le plan de


redressement avant toute
nouvelle ligne de crdit

Larrt des activits


de mise en place des
crdits par les
COOPEC na pas
permis la mise en
uvre de cette

La cration dune cooprative


dpend beaucoup plus de la
volont des membres que
des appuis extrieurs

Rorienter cette activit vers


un autre projet de promotion
des coopratives en fonction
des filires porteuses.

7. Membres des 5
premires
coopratives
identifis au sein
des COOPEC

38

8. Textes rgissant
les coopratives
formuls et
adopts
9. Ligne Tout Petit
Crdit en faveur
des femmes mise
en place dans les
COOPEC

1.4 Deux filires


de formation
dans le domaine
des coopratives
et de la
microfinance
sont ouvertes au
Centre de
formation de la
CCIAMA

La DAC a actualis les


textes de base des
coopratives. Mais ces
textes ne sont pas
encore adopts.
Une ligne de
financement de 50.000
$US a t mise la
disposition du rseau
des COOPEC par le
projet en juillet 2007.

10.
Performance
annuelle des
coopratives
value
11.
Programmes
modulaires et
manuels de
formation labors
et valids

Non ralise

12.
Formation en
cooprative et
microfinance
effective

Non ralise

Le programme de
formation en
cooprative et en
microfinance a t
labor et valid.

activit
Cette activit est trs
lourde et ncessite
des moyens qui
dpassent la capacit
du projet
Malgr la ralisation
de cette activit,
toutes les COOPEC
ont arrt lactivit
TPCF lexception de
la COOPEC
Damtoukouin

Compte tenu du
manque de
qualification du
personnel qui
caractrise le secteur
de la microfinance,
cette activit est
pertinente.
Cette activit na pas
t mise en uvre
pour les raisons ciaprs :

Cette activit relve des


rformes institutionnelles
dans le domaine du
mouvement coopratif

Rorienter cette activit vers


le projet de promotion des
coopratives voqu cidessus

Le TPCF na pas produit les


rsultats escompts

Mettre en uvre le plan de


redressement avant toute
nouvelle ligne de crdit

La professionnalisation du
secteur de la microfinance
passe par un bon systme de
formation des acteurs

Rorienter cette activit vers


le projet de promotion des
coopratives voqu cidessus
Appuyer la mise en uvre
des modules relatifs la
microfinance

Dfinir urgemment les


conditions de mise en uvre
de cette activit et accorder
la priorit la formation
continue en microfinance

Retard dans le
processus de
recrutement du

39

consultant charg
dlaborer les
programmes
modulaires et le
manuel de
formation
Survenance des
vnements de
fvrier 2008
LAPT EMF a
commenc
organiser ses
rencontres statutaires
qui constituent un
cadre dchange.
Mais son Secrtariat
permanent nest pas
encore oprationnel
Le plan daction
annuel a t ralis
en labsence dun
plan stratgique de
dveloppement
Lassociation a
entam le
renforcement des
capacits de ses
membres travers
des sessions de
formation financs
par le projet

2.1 LAssociation
Professionnelle
Tchadienne des
Etablissements
de Microfinance
(APTEMF) est un
cadre effectif de
dialogue entre
les acteurs

6. Rencontres
rgulirement
organises
conformment aux
textes, pour le suivi
des activits

Tenue de 10 runions
des membres de
lAPTEMF dont une
runion de lAG.

7. Plan daction
annuel de
lAssociation
labor, adopt et
mis en oeuvre
8. Membres forms
la rglementation
COBAC, la
production des
ratios exigs, la
gouvernance au
sein des EMF, la
gestion prventive
et curative du

Les plans daction 2008


et 2009 de lAPTEMF
ont t labors et
adopts.
Cinq (5) sessions de
formation des lus et
du personnel technique
des EMF en gestion
prventive et curative
du risque de crdit ont
t organises en
2008.

Grce au projet, lAPT EMF


est devenue oprationnelle

Renforcer lappui du projet


lAPT EMF en finanant la
mise en place de son
Secrtariat permanent

Le plan stratgique de
dveloppement doit tre un
pralable

Appuyer llaboration et la
mise en uvre du plan
stratgique de
dveloppement moyen
terme de lAssociation
Poursuivre ces genres
dappui

Ces formations rencontrent


ladhsion des EMF

40

risque de crdit et
le contrle interne
des EMF
9. Centrale de risques
constitue et
fonctionnelle

10.
Formation des
formateurs la
gestion des risques
oprationnels et au
plan de
dveloppement des
EMF
2.2. La Direction
de lAction
Cooprative
(DAC) et la
Cellule de
Microfinance
disposent des
moyens

7. Besoins de
renforcement des
capacits de la
Cellule de
microfinance
identifis et
satisfaits et la
Cellule fait son

La centrale des risques


na pas t mise en
place. Mais ltude de
faisabilit de la centrale
des risques a dj t
ralise. Les TDR de la
ralisation de la
Centrale des risques
ont dj t raliss et
le processus de
recrutement du
consultant est en
cours.
Non ralise. Mais
lAPTMF a dj entam
le processus de
slection du consultant

Grce lappui du
projet, la CT-EMF a
ralis son audit
organisationnel en
novembre 2006 et 3
missions de supervision
des EMF en 2008.

Ltude de faisabilit
de la centrale des
risques a dj t
ralise

Cette formation na
pas t ralise parce
que le processus de
slection du
consultant entam
par lAPTEMF en
mars 2008 na abouti
quen dcembre
2008.
Grce lappui du
projet, la cellule a
entam les missions
de contrle des EMF
et le renforcement
des capacits de son
quipe travers des
sessions de

Cette activit nest pas


prioritaire parce que le
Secrtariat permanent de
lAPTEMF qui doit la grer
nest pas encore mis en place

Mettre en place le
Secrtariat permanent de
lAPTEMF avant la centrale

Appuyer ces formations

La ralisation de laudit
organisationnel na pas
abouti un renforcement
institutionnel de la cellule

Appuyer llaboration et la
mise en uvre dun plan de
renforcement institutionnel
de la cellule

41

appropris pour
assurer leurs
rles

travail de
supervision

8. Audit
organisationnel de
la DAC ralis

9. Un processus de
planification
stratgique est
engag au sein de
la DAC et les
besoins en
renforcement des
capacits de la
DAC sont satisfaits
10.
Cartographie
des EMF et des
coopratives
ralise

Le projet a acquis du
matriel
pour
le
compte de la CT-EMF
mais tout ce matriel a
t pill lors des
vnements de fvrier
2008.
La DAC a ralis son
audit organisationnel
en novembre 2007
grce lappui du
projet.
Non ralise

La cartographie des
EMF et des
coopratives nest pas
ralise. Mais les TDR
pour ltude de
faisabilit de cette
cartographie ont dj
t labors et le
processus de
recrutement du

formation. Cet appui


a galement permis
la ralisation de
laudit
organisationnel de la
cellule
Laudit
organisationnel a
permis la DAC
davoir une vision
claire des rformes
institutionnelles
engager
Idem

Les rformes proposes


dpassent le cadre du projet

Les TDR de cette


cartographie ont t
labors et publis.

Sans une vritable


cartographie des EMF, il
difficile aux acteurs et
partenaires de connatre les
zones couvertes ou non et
dengager des actions idoines

Lavis de recrutement
du consultant a t
lanc et les offres ont
dj t recueillies.

Rorienter les
recommandations de laudit
organisationnel vers le projet
de promotion des
coopratives voqu cidessus
Idem

Appuyer la ralisation de la
cartographie des EMF et
rorienter la ralisation de la
cartographie des
coopratives vers le projet
de promotion de cooprative

Il reste la

42

consultant est en
cours.

11.
Base des
donnes sur les
EMF et les
coopratives mises
en place

12.
Les activits
des Comits
Locales dAgrment
sont suivies
3.1 Les membres
des coopratives
ont analys leur
vulnrabilit au
VIH/SIDA,
dcid et mis en
uvre des
actions
appropries

4.1 Le projet est

5. Analyse de la
vulnrabilit
ralise
6. Plan daction
adopt et mis en
uvre
7. Plan daction
valu
8. Activits de
sensibilisation
contre le VIH/SIDA
4. Lquipe du projet

convocation du panel
de choix du
consultant
La banque des donnes Les activits de
ralisation de la
sur les EMF et les
cartographie et de la
coopratives nest pas
base de donnes ont
encore mise en place.
t mises ensemble
Mais les TDR pour
ltude de faisabilit de et seront ralises
concomitamment par
cette banque de
le mme consultant
donnes ont dj t
labors et le
processus de
recrutement du
consultant est en
cours.
Cinq (5) missions de
Grce lappui du
supervision des
projet, la DAC a
CLA ont t ralises
entam le suivi des
en 2008 grce lappui CLA
du projet.
Non ralise

Sans une vritable banque de


donnes sur les EMF, il difficile
aux acteurs et partenaires
davoir des informations
fiables sur le secteur de la
microfinance

Appuyer la ralisation de la
banque de donnes des EMF
et rorienter la ralisation de
la Banque de donnes des
coopratives vers le projet
de promotion des
coopratives

Les missions de suivi nont


pas satisfaits les attentes des
CLA et des groupements
coopratives

Rorienter cette activit vers


le projet de promotion des
coopratives

Non ralise

Rorienter cette activit vers


dautres projets de lutte
contre le VIH/SIDA
Idem

Non ralise

Idem

Non ralise

Idem

Un poste prvu

Un poste prvu dans

Cette situation a pes sur

Remplacer le poste dexpert

43

gr de manire
efficace

est mise en place


et oprationnelle

5. Un cadre de
concertation des
bailleurs est mis en
place

6. Les quipements
du projet sont
acquis

dans la composition
de lquipe na pas
t pourvu

la composition de
lquipe na pas t
pourvu

La mise en place de
lquipe sest faite
avec beaucoup de
retard

La mise en place de
lquipe sest faite
avec beaucoup de
retard

Non ralise

Le projet a acquis des


quipements qui ont
t pills lors des
vnements de fvrier
2008. Le
renouvellement de ces
quipements a t
partiellement ralis.

lefficacit du projet

Redfinir les TDR de lexpert


juriste pour mieux ladapter
aux besoins du projet

Les TDR dun expert


nest pas adapt aux
besoins du projet
Avec ladoption de la
stratgie nationale de
microfinance, cette
activit est trs
importante
Le besoin de la mise
en place de ce cadre
de concertation est
exprim par les
partenaires
Le projet a acquis
des quipements qui
ont t pills lors des
vnements de
fvriers 2008. Le
renouvellement
partiel de ces
quipements a eu
lieu (le mobilier de
bureau)

analyste financier prvu et


non pourvu par le poste
dassistant administratif

Appuyer la mise en place du


cadre de concertation

Ces conditions de travail


psent sur lefficacit du
projet

Acqurir urgemment les


quipements dont le projet
besoin.

44

CONCLUSION GENERALE
Le Projet dEntreprenariat Coopratif est trop ambitieux et attaque de faon
superficielle plusieurs domaines importants de la lutte contre la pauvret tels que le
dveloppement de lentreprenariat coopratif, la microfinance, la lutte contre le
VIH/SIDA etc. Le total des ressources du projet (1.698.000 $US) ne permet dj pas
de sattaquer srieusement un seul de ses domaines.
La mission confirme la ncessit de continuer les activits du projet, mais en mettant
l'accent plutt sur lappui lmergence de la finance inclusive au Tchad
conformment la Stratgie Nationale de la Microfinance. Toutes les activits
relatives la promotion des coopratives non financires devront tre rorientes
vers dautres projets spcifiques avec des ressources consquentes.
Enfin, le redressement du rseau des COOPEC, la redynamisation de lAPT-EMF et le
renforcement institutionnel de la CT-EMF devront tre les principales proccupations
du projet pendant les deux prochaines annes.

45

ANNEXES
Annexe 1

Termes de rfrence

Annexe 2

Guide dentretien

Annexe 3

Liste des personnes contactes

Annexe 4

Bibliographie

46

ANNEXE 1
Programme Entreprenariat Coopratif
Mission dvaluation mi-parcours
Termes de rfrences
I.

Contexte
1. Situ au cur du continent africain entre le 8me et le 23me degr de latitude
Nord, et entre le 14me et le 24me degr de longitude Est, le Tchad est un
pays enclav qui stend sur 1700 km du Nord au Sud et sur 1000 km de lEst
lOuest. Il couvre une superficie de 1.284.000 km et partage ses frontires
avec six pays : la Libye au Nord, le Soudan lEst, le Cameroun, Niger et le
Nigeria lOuest et la Rpublique Centrafricaine (RCA) au Sud.
2. Le Tchad est lun des pays les plus pauvres au monde. Son Indice de
Dveloppement Humain 2002 publie par le PNUD dans son Rapport Mondial
sur le Dveloppement Humain en 2005 la place au 173e rang sur 176 pays.
3. Le Tchad a eu une croissance conomique limite du fait de la faible
productivit du secteur primaire dans lequel oprent 80% de la population. A
cette 1re contrainte, sajoutent les alas climatiques, la quasi-inexistence dun
secteur de transformation, linsuffisance des infrastructures socioconomiques
de base. Toutefois, le pays dispose dimportantes potentialits pour
promouvoir son dveloppement conomique : terres cultivables, eau, levage,
ressources minires...
4. Lentre du Tchad en 2003 dans le cercle des pays exportateurs de ptrole a
introduit des changements dans la structure de lconomie et offre des
opportunits pour une croissance durable. En effet, le PIB a connu une forte
croissance au cours des annes 2003 et 2004 correspondant au dbut de
lexploitation du ptrole avec des taux de croissance respectivement de 14,3%
et 33, 7%. Le taux moyen de croissance du PIB hors ptrole est de 5,3% lan
pour la mme priode. Le taux de croissance du PIB rel par habitant qui se
situe 6% lan indique une progression favorable des revenus moyens sur la
priode.
5. Le Tchad a adopt en juillet 2000 le Plan d'action dcennal de Yaound visant
la lutte contre la pauvret par l'entreprenariat coopratif et le renforcement
des initiatives prives.
6. Dans le cadre de linitiative des Pays Pauvres Trs Endetts (PPTE), le Tchad a
adopt en 2003 sa Stratgie Nationale de Rduction de la Pauvret (SNRP).
Cette stratgie constitue le cadre dans lequel doivent sinscrire toutes les
actions de dveloppement mettre en uvre dici 2015. Lobjectif dclar
tant de rduire la pauvret de moiti conformment aux Objectifs de
Dveloppement du Millnaire (OMD).
47

7. Le Plan Cadre d'Assistance des Nations Unies (UNDAF) au Tchad pour la


priode 2006-2010 se propose de permettre au Tchad de saisir les
opportunits de lre ptrolire pour progresser vers latteinte des OMD. Lun
des cinq effets attendus de la mise en oeuvre de lUNDAF concourt la
rduction de la pauvret et le PNUD contribuera latteinte de cet effet par
son Document de Programme de Pays 2006-2010 (DPP) notamment par un
sous programme spcifique de lutte contre la pauvret.
8. Avec lappui du PNUD et du BIT au Programme national de promotion des
associations de base vocation conomique, un rseau des coopratives
d'pargne et de crdit (COOPEC) a t dvelopp et a largement dmontr la
capacit des pauvres mobiliser leurs propres ressources pour investir et
crer des opportunits conomiques.
II. Justification de la mission
9. Le Programme dEntreprenariat Coopratif (PEC) est mis en place pour la
priode 2006-2010 et vise le renforcement des capacits institutionnelles des
tablissements de micro finance (EMF) et le dveloppement de la culture
entrepreneuriale cooprative par lintroduction de lenseignement coopratif
dans le Centre de Formation Professionnelle de la Chambre de Commerce, de
lindustrie, des Mines et de lArtisanat (CCIAMA). Il a favoris laccs des
personnes exclues de la clientle bancaire aux services financiers offerts par
les EMF pour la cration dunits coopratives de production, de
transformation, de fabrication artisanale et de commercialisation. Le
programme a favoris de manire particulire la promotion conomique des
femmes et des jeunes en dveloppant et en renforant leurs capacits
dorganisation.
10. Dans cette optique, le PEC a contribu tablir une synergie et une
concertation permanente entre les diffrents acteurs de la microfinance afin
de permettre la capitalisation, la diffusion et lapplication des meilleures
pratiques de gestion, de contrle et dinnovation en matire doffre de services
financiers et plus particulirement de crdit. Le Programme a contribu aussi
amliorer lefficacit des institutions publiques de tutelle et des associations de
base vocation conomique.
11. En 2005 est entre en vigueur la rglementation de la Commission
Economique et Montaire dAfrique Centrale (CEMAC) mise en uvre par la
Commission Bancaire de lAfrique Centrale (COBAC) qui exige une
reconnaissance pralable des tablissements de microfinance pour
commencer ou poursuivre lexercice de lactivit de microfinance.
12. Au niveau national, une Association Professionnelle des Etablissements de
Microfinance est mise en place pour servir de cadre de dialogue et de
concertation aux diffrents acteurs du secteur (Etat, bailleurs de fonds,
autorits montaires et les EMF). Elle doit galement reprsenter la profession
48

et dfendre les intrts des institutions membres, renforcer les capacits


techniques et institutionnelles des membres et enfin contribuer la rgulation
et la professionnalisation du secteur.
13. Au niveau de lEtat, une Cellule Technique charge des tablissements de
microfinance (Ministre des Finances et du Budget) est cre avec pour
missions principales ltude des dossiers dagrment et la supervision et le
contrle des activits des tablissements de micro finance.
14. Le PEC apporte son appui (principalement dans le renforcement des capacits
et la mise disposition dquipements et doutils appropris) lAssociation
Professionnelle Tchadienne des Etablissements de Microfinance (APT-EMF),
la Cellule Technique charge des Etablissements de Microfinance et la
Direction de lAction Cooprative (Ministre du Commerce, de lIndustrie et de
lArtisanat) pour leur permettre de remplir leur mission.
15. Avec ladoption en juillet 2008 du document de Stratgie Nationale de la
Microfinance (SNMF), le PNUD souhaite rviser et inscrire son appui au
secteur dans le cadre global de la SNMF aux cts des autres partenaires
techniques et financiers. Pour ce faire, il le PNUD lance une valuation miparcours de son programme afin de rorienter ses actions.
III.

But de la mission

16. La mission dvaluation mi-parcours du PEC a pour but de permettre au


Gouvernement, au PNUD et aux partenaires de vrifier et dvaluer le degr
de ralisation des rsultants attendus dans la ralisation des OMD. De faon
spcifique, elle permettra :
9 de montrer la contribution du projet au dveloppement humain durable et la
lutte contre la pauvret au Tchad ;
9 dvaluer lefficacit dans la poursuite et la ralisation des objectifs immdiats
du Programme et de dterminer dans quelle mesure la ralisation de ces
objectifs contribue renforcer les efforts du Gouvernement du Tchad pour
mettre en uvre les objectifs du millnaire et atteindre ses objectifs
long terme ;
9 de runir les lments et enseignements tirs de lexcution du Programme et
en dgager des recommandations susceptibles dorienter les interventions du
PNUD dans le cadre du CPAP pour la priode 2006-2010 ;
9 dapprcier les obstacles rencontrs dans la mise en uvre des diffrentes
activits appuyes par le programme et faire des suggestions pour un
meilleur ciblage et orientation des actions futures ;
9 de montrer lefficience des interventions et stratgies du projet en relation
avec le MYFF du PNUD.
IV.

Tches de la mission
17. La mission aura pour tches de :

49

a) rassembler et analyser toute la documentation disponible ayant trait au


secteur du Programme aux niveaux du PNUD, des services du Gouvernement
et dautres organismes ;
b) examiner et analyser les documents pertinents relatifs au programme
(Document du Programme, Plans de travail annuels, rapports de consultation,
rapport dactivits, rapport annuel, rapport dvaluation interne, etc.).
c) visiter les sites du Programme et sy entretenir avec les personnes qui sont
directement concernes : les utilisateurs, les bnficiaires, les partenaires et le
personnel du programme;
d) sentretenir avec les personnes qui ne participent pas au Programme mais qui
ont une exprience du domaine concern ;
e) le cas chant, se rendre auprs des projets et partenaires qui financent des
projets ou programmes de mme type ou du mme domaine dactivits ;
f) rassembler les donnes quantitatives et qualitatives qui permettront de se
prononcer sur le programme ;

50

V.

Rsultats attendus
18. Sur la base des tches susmentionnes, la mission tablira un rapport complet
sur :

VI.

le niveau des ralisations du programme au regard des indicateurs de


succs proposs par les diffrentes cibles, et ladquation des apports
(personnels, formation, quipements) ;
la conception du programme, la pertinence de ses objectifs et produits, le
choix des actions et ladquation de la stratgie adopte ;
lampleur des problmes et lensemble des solutions adoptes pour les
rsoudre ;
la rgularit et la qualit du suivi et de lappui dont le programme a fait
lobjet de la part de toutes les parties impliques ;
limpact du projet dappui sur les bnficiaires immdiats en terme de
formation et de renforcement de leur capacit de gestion et de
contribution la lutte contre la pauvret ;
les liens de collaboration entre le programme et les autres partenaires et
intervenants du mme secteur et objectifs que ceux du Programme ;
dgager leffet de diffusion des rsultats issus des activits actuelles et
futures du Programme ;
indiquer les leons importantes qui peuvent tre tires de lexprience, de
la mise en uvre et des rsultats du programme en particulier tout ce qui
a bien march et qui peut tre appliqu dautres projets ou programmes
et tout ce qui na pas fonctionn et doit tre vit lavenir ;
faire des recommandations pertinentes pour un appui ultrieur du PNUD
dans le domaine.

Dure, Calendrier et rapports de la mission


19. La mission durera trois semaines au total, elle dbutera par un briefing au
Bureau du Reprsentant Rsident. A la fin de la troisime semaine, la mission
prsentera des conclusions et recommandations une runion de synthse
laquelle participeront tous les participants concerns par le Programme.
20. Le rapport provisoire qui devra tre achev dans les quatre jours aprs la
runion de synthse sera dpos au Bureau du PNUD NDjamna avant la
fin de la mission sur le terrain.
21. Le rapport de mission dvaluation finale, dans sa forme dfinitive devra tre
envoy en version lectronique en Word au Bureau du PNUD NDjamna qui
se chargera de le communiquer aux autres partenaires.
22. Le Chef de la mission aura la responsabilit de prparer et prsenter le
rapport selon les prsentes directives et le format prescrit par le PNUD en la
matire.

51

VII.

Composition de la mission

23. La mission sera compose de deux experts:


a. un Consultant du PNUD/FENU, Chef de mission, de niveau BAC + 4 au
moins, spcialiste en dveloppement des institutions dappui aux associations
des populations la base ayant une exprience dau moins cinq (05) ans
dans la mise en place, la gestion et lvaluation des projets et programmes de
dveloppement la base notamment, des socits coopratives dpargne et
de crdit ;
b. un Consultant du Gouvernement, spcialiste en organisation et gestion
cooprative et notamment des coopratives dpargne et de crdit avec une
exprience solide dans des projets de dveloppement la base.
VIII. Dispositions administratives
24. La mission sera finance sur le fonds du PEC, les moyens logistiques pour le
droulement de la mission seront fournis par le PEC.
25. La mission sera libre de prendre contact avec toute personne ou organisation
susceptible de contribuer la ralisation de son mandat.
26. La mission nest pas autorise prendre des engagements au nom du PNUD
et du Gouvernement.
IV.

Estimation des cots de la mission


27. Lestimation du cot de la mission doit prendre en compte les lments
suivants: Honoraires, frais de sjour (Hbergement et restauration), billet
davion, frais administratif (Visa, secrtariat).

52

ANNEXE 2

GUIDE DENTRETIEN
A.

Structures bnficiaires du projet

1. Quelle est pour vous la principale mission du Projet ?


2. Vous considrez-vous comme une cible vise (utilisateur) par les ralisations
du Projet ?
3. Quelle est votre opinion sur le contenu du Projet?
4. Quelles sont vos propres attentes par rapport au Projet ?
5. Quels appuis le projet vous a-t-il dj fourni ?
6. Quels appuis attendez-vous encore du projet ?
7. Quelle est votre opinion sur la manire dont le Projet fonctionne ?
8. Avez-vous des suggestions pour amliorer lefficacit du Projet ?
9. Les moyens financiers et humains qui sont mise en uvre par le projet sontils la mesure des enjeux ?
10. Certaines activits prvues nont pas t ralises. Comment expliquez-vous
cet tat des choses ?
11. Est-ce que les procdures de dcaissement du projet sont adquates?
12. Est-ce que les rsultats atteints par le projet sont satisfaisants ?
B.

Les partenaires actuels ou potentiels du projet

1. Quelles sont vos activits dans la lutte contre la pauvret au Tchad et quels
sont les bnficiaires de ces activits?
2. De quels dispositifs auriez-vous besoin pour amplifier vos activits dans la
lutte contre la pauvret au Tchad ?
3. Quelles difficults, rencontrez-vous pour mener vos activits dans la lutte
contre la pauvret au Tchad ?
4. Quelles apprciations gnrales portez-vous sur les activits du PEC ?
5. Quelles sont vos suggestions pour amliorer les actions et lefficacit du PEC ?
6. Si vous tes en relation avec le PEC, quelles apprciations portez-vous sur vos
relations ? Quels sont les domaines damlioration et de coopration
possibles ?

53

7. Quelles contributions pourriez-vous apporter pour permettre au PEC de bien


jouer son rle ?
8. Seriez-vous disposs financer en partie les activits du PEC ? Selon quelles
conditionnalits ?
C.

La coordination du projet

1. Quelles sont les activits du projet qui nont pas fait lobjet dune mise en
oeuvre? Que deviennent-ils ?
2. Qui a surtout bnfici du projet, en termes de catgories de populations et
de zones gographiques ? Ces catgories ou ces zones sont-elles pertinentes ?
3. Dans quelle mesure les activits prvues ont-ils t ou seront-ils effectus?
4. Les produits effectifs ou attendus ont-ils justifi les dpenses engages? Les
ressources ont-elles t dpenses aussi conomiquement que possible?
5. Les activits du projet ont-elles chevauch ou fait double emploi avec dautres
interventions analogues (finances par le pays et/ou par dautres donateurs)?
6. Y a-t-il des moyens plus efficaces de fournir des produits plus nombreux et de
meilleure qualit avec les intrants disponibles?
7. Est-il probable que la plupart des produits du projet seront maintenus aprs la
clture du projet ?
8. Quels facteurs ou vnements particuliers ont affect les rsultats du projet ?
9. Ces facteurs taient-ils internes ou externes au projet ?
10. Le projet a-t-il produit des rsultats inattendus, positifs et/ou ngatifs?
11. Comment y faire face: Est-il possible de les amplifier ou de les restreindre afin
dobtenir limpact recherch?
12. Y a-t-il un moyen plus efficace daborder les problmes et de satisfaire les
besoins des bnficiaires de manire atteindre de meilleurs rsultats?
13. Les stratgies du projet sont-elles encore valides ou faut-il les reformuler?
14. Quelles leons pouvez-vous tirer du projet ?

54

ANNEXE 3
LISTE DES PERSONNES CONTACTEES

NOM ET PRENOMS

POSTES OCCUPES

M. BACHAR BRAHIM ADOUM

Secrtaire Gnral du Ministre de


lEconomie et du Plan

M. KARORERO Pascal

Directeur pays PNUD

M. ALLASSOUM BEDOUM

PNUD

M.HOBAH ROGOTO

PNUD

Dr. Pascal-Didier BITOUMBOU

Reprsentant Rsident de la BAD

M. ALL-YOM DJERAMBETE

Coordonnateur du PEC

Mme GUEMDJE Liliane

Expert Juriste du PEC

M. MAHAMAT ADOUDOU

Directeur de lAction Cooprative

M. Malick ALCHEIKH

Directeur du Centre de Formation


Professionnel et de Perfectionnement

M. DJIMBAYE ABEL

COJO/MEP

Mme GANGHNON Ne LEYO KAYASSEM

Chef de service formation et


documentation cooprative DAC/MCIA

M. MBALAYE BEBA

Agent la DAC

M. KHAMIS KOMBO

Chef de division la DAC

Mme ADOUM OYAL NGARASSAL

Direction de lAction Cooprative

M. NELOUWRA BEALBAYE

DAC

M.NDOYO Christian

Coordonnateur de la CT-EMF

M.TIDJANI OUMAR AHMED

Coordonnateur Adjoint de la CT-EMF

M.SANDA MAHAMAT SALEH

CT-EMF

M. NALALTA Flix

CT-EMF

M. BRAHIM CHENE

CT-EMF

55

M. MAHAMAT N.

CT-EMF

M. MBERKADJI MBAINAN

CT-EMF

M. TOYOUM Dsir

CT-EMF

M. DIEUDONNE NATOIMADINE

CT-EMF

NGARYEDOUM Elie

Prsident du CA/URCOOPEC

M. MAHAMAT BIDINGAR

Vice Prsident du CA/URCOOPEC

M. TEMBAYE MAINANE

Comptable URCOOPEC

M. ABBA DAOUD NANDJEDE

Grant COOPEC du 2me Arrondissement

M. ABDELKADRE DINDO

Comptable de la COOPEC du 2me


Arrondissement

M. LAMENE OUYA

Prsident du CA/COOPEC de Demb

M.ALYO THOMAS

Grant de la COOPEC de Demb

M. BERE MADJI

Grant COOPEC de MOURSAL

M. NOUDJITOLNGAR DJOGDOUM

Grant COOPEC de FARCHA

M. TCHOGLI KANDJI

Caissier COOPEC de FARCHA

M. DABIAN Emmanuel

Grant COOPEC du 3me Arrondissement

M. BALLA BOMOBE

Grant COOPEC Chagoua

Mme ROKOULEGOTO Rachel

Grante de Kamnda

Mme YAMEL GAINGAR

Grante COOPEC dAMTOUKOUIN

56

ANNEXE 4
BIBLIOGRAPHIE
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.

Document du projet dentreprenariat coopratif, 31 mai 2006


Plans daction et 2007 et 2008, Coordination du projet
Rapport dactivits de la priode davril dcembre 2007, dcembre 2007
Rapport dactivits du 1er trimestre 2008, avril 2008
Rapport dactivits du 2me trimestre 2008, aot 2008
Rapport final daudit organisationnel de la CT-EMF/MFB, novembre 2006
Rapport final daudit organisationnel et financier du rseau de lURCOOPEC,
Mme NIYIGENA Alphonsine, consultante, 2006 ;
8. Rapport de laudit organisationnel de la Direction de lAction Cooprative
(DAC)/MCIA, novembre 2007
9. Rapport final de ltude dinformatisation du rseau des COOPEC et de
lURCOOPEC de NDjamena, IFPF, juillet 2008
10. Rapport final de ltude de faisabilit de la mise en place dune centrale de
risque des EMF, M. Thodore NSEKA VITA, Aot 2008
11. Rapports de supervision et de contrle des EMF, CT-EMF juillet 2008
12. Rapport de supervision et de contrle des EMF, CT-EMF, octobre 2008 ;
13. Plan cadre des Nations pour laide au dveloppement du Tchad 2006/2010,
UNDAF
14. Rapports daudit des comptes pour lexercice 2007 du PEC, CECMA Sarl,
2007 ;
15. Rglement n01/02/CEMAC/UMAC/COBAC relatif aux conditions dexercice et
de contrle de lactivit de microfinance dans la zone CEMAC et les ratios
prudentiels de la COBAC
16. Compte rendu de la runion tripartite du 22 dcembre 2007 ;
17. nouveaux textes de base (statuts et rglement intrieur) des COOPEC et de
lURCOOPEC,
18. Ancien document de politique de crdit du rseau URCOOPEC
19. Manuel de procdures de crdits du rseau URCOOPEC labor par le PEC,
aot 2008 ;
20. Rapport final de ltude sur llaboration des programmes de formation en
gestion des coopratives et en microfinance, octobre 2008
21. Rapport final - manuel de formation en gestion des coopratives et en
microfinance, octobre 2008
22. TDR et contrats demploi de lquipe de coordination du programme,
23. Stratgie nationale de la microfinance
24. Arrt n017/MCA/SG/DAC/2006 portant cration du Comit Technique de
pilotage du PEC
25. Contrats demploi de lquipe de coordination nationale du PEC
26. Registres et fiches de lURCOOPEC et COOPEC affilies visites

57

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