Administration Fiscale

-Filire : Droit
-Section : franaise
-Matire : droit fiscale
-Semestre : 4
Expos sous le thme

de :
Ladministration
fiscale
Soumis lapprciation de :
Ralis par :
Monsieur le professeur TBITBI
Ezzahra BERRADA
Fatima
Abderrahim ASLAOUI
Salim
BOURMANI
Anne universitaire : 2014 2015
Plan :
Introduction
Partie I :
Lorganisation et les
missions de ladministration fiscale :
Section 1 : lorganisation de la
D.G.I. :
Section 2 : les missions de la D.G.I.
Partie 2 :
Les moyens
doptimisation du contribuable :
Section 1 : Modernisation du service

rendu lusager
Section 2 : Le dveloppement du
civisme fiscal :
Conclusion
Introduction
La construction dun tat dmocratique moderne est un
processus dans lequel notre pays est engag depuis de
nombreuses annes, et qui connat une acclration forte avec
ladoption du nouveau texte constitutionnel de 2011. Dans ce
cadre, linstauration dune politique fiscale juste et quitable
constitue une condition majeure. Cette question est de fait
aborde dans la nouvelle constitution travers les articles 39 et
75, marquant de faon claire le principe de lgalit devant
limpt, et attribuant aux reprsentants de la nation au sein du
parlement la comptence gnrale en matire fiscale, par le
biais du vote de la loi de finances. La fiscalit marocaine est la
fois lexpression et le rsultat de son intgration lconomie
de march international. L'histoire de l'imposition au Maroc est
dans une large mesure celle du dveloppement de
l'administration centrale. Adosss au dpart sur des systmes
traditionnels, les impts au Maroc ont connu diffrentes
variantes, pour se caler sur des systmes plus modernes au
cours du XXme sicle et aboutir, suite la grande rforme de
1984, larchitecture fiscale telle quelle est connue
aujourdhui.
Ladministration fiscale au Maroc, cre en 1918, peut tre
dfinie comme lensemble des services de la Direction Gnrale
des Impts (DGI), charge pour le compte de lEtat et de des
collectivits territoriales des tches dassiette, de liquidation et
de contrle des impts . La Direction Gnrale des Impts (DGI)
est une structure centrale du ministre charg des finances.
Elle veille sur llaboration et de lapplication de la lgislation
fiscale intrieure. Place sous lautorit dun Directeur Gnral
nomm par dcret pris en Conseil des Ministres sur proposition
du Ministre charg des finances, cette institution tatique, gre
principalement les impts directs (IS et IR), la TVA et les droits
denregistrement et timbres, alors que les impts indirects ainsi
que les droits de douane relvent de la Direction Gnrale des
Douanes et Impts Indirects. Une autre administration
intervient dans le processus fiscal, il sagit de la Trsorerie
Gnrale du Royaume (TGR) qui assure le recouvrement de

certains impts.
Partie I : lorganisation et les

missions ladministration
fiscale :
Section 1 : lorganisation de la
D.G.I. :
Lorganisation de la DGI peut tre saisie double niveau :
A lchelle centrale, cette direction est articule autour des
Directions suivantes :
- La Direction de la lgislation et de la coopration
internationale ;
- La Direction de lassiette, de la vrification et des
statistiques ;
- La Direction du systme dinformation et de la programmation
et des vrifications ;
- La Direction des ressources humaines et la communication, La division de laudit et linspection rattachs directement au
Directeur gnral.
Au plan local, la DGI est reprsente par des sous directions
rgionales qui regroupent les subdivisions suivantes :
- Le Directeur rgional ;
- Le chef de service rgional dassiette ;

- Le chef de service rgional de vrification ;
- Le chef de service rgional des Ressources Humaines et de la
formation ;
Au Maroc, les directions rgionales des impts sont en nombre
de 11, savoir : La Direction Rgionale dAgadir, de Marrakech,
de Settat, dEl Jadida, de Casablanca, de Rabat, de Kenitra, de
Fs, de Mekhns, dOujda et enfin de Tanger. Ces dernires sont
charges de reprsenter la DGI auprs des autorits rgionales
et locales et auprs des autres partenaires locaux.
Section 2 : les missions de la D.G.I. :

La DGI dispose dun effectif global de 4902 cadres et agents
rpartis sur les diffrentes divisions centrales et locales, elle est
charge de la mise en uvre de la politique fiscale,
conformment aux orientations du Ministre des finances et de
la privatisation.
De ce fait elle a pour missions :

- Dtudier et dlaborer les textes lgislatifs et rglementaires
caractre fiscal ;
- Dassurer lapplication des textes lgislatifs et rglementaires
fiscaux ;
- Dtudier, dlaborer et de diffuser les circulaires dapplication
relatives aux textes lgislatifs et rglementaires caractre
fiscal ;
- Dtudier et dinformatiser sur les questions de principe et
dinterprtation des dispositions fiscales.
- De procder au recouvrement des droits et des taxes dont
elle a la comptence, et den assurer la comptabilit.
- Dtudier et dinstruire les rclamations et de prononcer cet
effet, le cas chant, les dgrvements et annulations.
- Dtudier, dlaborer et de ngocier les projets de conventions
de non double imposition entre le Maroc et les autres Etats, et
de veiller lapplication de la lgislation y affrente ;
- De procder la gestion et au contrle de la matire

imposable et de mettre en uvre les moyens de prvention de
la lutte contre la fraude fiscale ;
- De procder aux vrifications fiscales et aux tudes et
monographies relatives aux activits soumises lImpt ;
- Dassurer le suivi du contentieux devant les commissions de
taxation ou dvaluation et tribunaux.
Partie II : Les moyens

doptimisation du
contribuable :
La DGI a dvelopp et mis en uvre des actions pour amliorer
le service rendu aux contribuables en vue de favoriser leur
adhsion limpt et de promouvoir le civisme fiscal. Ces
actions visent faciliter et clarifier les rapports de
ladministration fiscale avec les usagers. Elles tendent
informer, sensibiliser, responsabiliser et faire adhrer le citoyen
au systme fiscal.
Section 1 : Modernisation du service rendu

lusager
Actions dinformations et de vulgarisation
Ces actions visent mettre la disposition des citoyens une
information fiable, claire et prcise et lui apporter aide et
assistance pour remplir ses obligations fiscales
Oprations de relations publiques
Ces actions sinscrivent dans le cadre du renforcement de la

communication externe de la DGI travers le dveloppement
de la concertation et du dialogue avec les oprateurs
conomiques et lamlioration des structures daccueil pour un
meilleur service au citoyen. Dans la perspective dune bonne
gouvernance, la DGI sest ouverte rsolument sur son
environnement pour faire adhrer le citoyen la politique
fiscale et le faire associer la modernisation des ses structures
administratives.
Rorganisation de lAdministration en fonction du profil
des usagers :
La qualit de service est un axe stratgique de la DGI, elle doit
imprgner tout autant lorganisation que les comportements
attendus de ses agents. Au final, lusager doit voir ses
dmarches facilites et simplifies au sein dune administration
plus accessible, ractive, et qui prend toute sa part dans les
enjeux de comptitivit conomique.
La DGI sest fix comme objectif de progresser dans
lamlioration des relations avec les usagers. Deux axes ont
guid cette politique visant amliorer la qualit du service par
:
- la mise en place des structures qui prennent en considration
la taille du contribuable.
- lintgration des activits oprationnelles (fusion, assiette
affaires juridiques et Recouvrement).
Meilleure accessibilit grce aux nouvelles technologies

de linformation :
Un nouveau schma directeur informatique a t mis en uvre
pour ajuster le systme dinformation aux nouvelles
orientations de la DGI, dans le sens dune meilleure prise en
compte des attentes des usagers, des ressources internes de la
D.G.I et de ses partenaires.
Lentre en service de la tl dclarations et tlpaiements

constitue un tournant pour notre administration. Il ouvre la voie
de nouvelles relations avec ses usagers. Lobjectif tant de
transformer ladministration fiscale en une administration
multi-Access de sorte que pour toutes leurs dmarches
fiscales, les usagers aient le choix entre les supports directs
(papier) et les nouveaux canaux (lInternet notamment).
Section 2 : Le dveloppement du
civisme fiscal :
Linstauration de relations de confiance avec son
environnement constitue lune des principales proccupations
de la D.G.I.
Les objectifs de communication de la D.G.I sous-tendus par les
objectifs stratgiques sont pour lessentiel :
- Accompagner le changement pour susciter ladhsion de tous,
tant au plan interne quexterne ;
- Promouvoir le civisme fiscal et lacceptation de limpt et
amliorer les relations entre ladministration et lusager.
Parmi les actions visant assimiler le civisme fiscal, il y a lieu
de noter :
- La simplification et harmonisation des textes lgislatifs qui
ont t couronns par la promulgation du Code Gnral des
Impts ;
- la clarification des dispositions fiscales travers la publication
rapide et rgulire des notes circulaires dapplication des lois de
finances et la mise la disposition via le site web de la DGI des
rponses aux questions de principe ;
- une meilleure communication : informer le public permet de
rduire les incomprhensions et dviter les contentieux. En
termes de communication, la DGI dispose doutils essentiels et
de divers canaux tels que notamment lEvnementiel, le Site
Intranet, les relations publiques, le contact direct
administration/usager au niveau de laccueil, les mass mdias,

lInternet, les relais dinformation, les publications ;
- la ractivit de ladministration fiscale pour rgulariser la
situation fiscale des contribuables dfaillants ;
- leffet pdagogique du contrle fiscal.
Conclusion :
Le systme fiscal marocain a connu une profonde rforme
depuis le milieu de la dcennie 80. Lobjectif essentiel attendu
de cette rforme tait llaboration dun systme fiscal
moderne, cohrent et efficace. Cette rforme a port sur les
principales catgories dimpts et taxes et a abouti la mise en
uvre de la Taxe sur la Valeur Ajoute (TVA) en 1986 en
remplacement de la taxe sur les produits et services, et
linstitution de limpt sur les socits (IS) en 1988 et de lImpt
Gnral sur le Revenu (IGR) en 1990, en remplacement des

diffrents impts cdulaires et de la contribution
complmentaire.
Toutefois, des insuffisances entachent le systme en vigueur
dont les plus importantes sont lexistence de distorsions, la
multiplicit des taux, limportance des exonrations et
ltroitesse des bases imposables.
Le Maroc sest dot alors dun systme fiscal moderne, mais
qui reste amliorer dans sa pratique. Aussi, le Conseil
Economique et Social recommande fortement de ne pas les
considrer comme des mesures indpendantes dans lesquelles
on peut puiser de faon individuelle et isole. Il faudrait par
ailleurs veiller, dans le cadre de la rforme fiscale, garder au
systme sa simplicit, et viter, pour rpondre des problmes
conjoncturels dquilibre des finances publiques, de perdre en
visibilit et en lisibilit avec la cration dune multitude de
prlvements au gr des circonstances. Lvaluation, comme
outil de prise de dcision publique, doit tre renforce et
institutionnalise.
Tout effort dvaluation a priori de la rglementation fiscale na
de sens que sil est suivi par une valuation obligatoire a
posteriori. Celle-ci devrait intervenir dans les 3 5 ans suivant
lentre en vigueur dune rforme de la lgislation fiscale, de
faon vrifier la conformit des rsultats avec les objectifs
fixs au moment de son adoption.
Webographie :
- www.finance.gov.ma/
- www.impts.gov.ma/
- www.portail.tax.gov.ma/
- www.dgi.gov.bf/
- www.fr.scribd.com
- www.basstoe.e-monsite.com/
- www.ces.ma/
Le systme fiscal marocain :
dveloppement conomique et cohsion
sociale (rapport du conseil conomique et
sociale)

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Section 1 : Modernisation du service

Gnrale du Royaume (TGR) qui assure le recouvrement de

Partie I : lorganisation et les

- Le chef de service rgional dassiette ;

Section 2 : les missions de la D.G.I. :

De ce fait elle a pour missions :

- De procder la gestion et au contrle de la matire

Partie II : Les moyens

Section 1 : Modernisation du service rendu

Ces actions sinscrivent dans le cadre du renforcement de la

Meilleure accessibilit grce aux nouvelles technologies

Lentre en service de la tl dclarations et tlpaiements

administration/usager au niveau de laccueil, les mass mdias,

Gnral sur le Revenu (IGR) en 1990, en remplacement des

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