Pfe GC
Pfe GC
Pfe GC
DEDICACES
A nos parents pour tous les efforts consentis dans notre ducation,
A nos frres et surs,
A nos promotionnaires,
A notre cher ami IRIE BI TRAZIE GUY MAXIM, qui nous a quitt la fleur de l 'ge,
A tous ceux qui nous sont chers .
Aot 2008
SOMMAIRE
Le but de ce Projet de Fin d'Etude est de mener une tude sur le drainage des eaux de
pluie du Centre International de Commerce et d 'Echange du Sngal (CICES) et de ses
environs . Il a pour principal objectif de proposer une solution durable pour pallier aux
problm es d 'inondations de cette zone.
En effet, depuis quelques annes, on a assist un dveloppement de btiments usage
d'habitation ou commercia l et d'amnagement de voiries sans tenir compte du drainage des
eaux de pluie dans cette zone ; ceci explique la frquence des inondations notamment en Aot
2005. L'Office National d'Assainissement du Sngal (ONAS), fort de tous ces constats, a
dcid de revoir le systme de drainage de cette zone. Ce projet entre donc dans le cadre de
l'laboration d'un plan directeur pour l'assainissement eaux pluviales de la dite zone.
Il a t d'abord fait un diagnostic du rseau existant pour situer les principaux problmes
avant de proposer la meiIIeure solution tant du point de vue technique qu'conomique. Les
mthodes de calculs qui y sont utilises sont couramment employes (mthode rationnelle
pour l'valuation des dbits, dimensionnement des canalisations en utilisant la section
conomique). Le logiciel COYADIS a t utilis pour dterminer les caractristiques des sous
bassins versants .
Ce travail nous a permis de reconstituer le rseau existant et de proposer une canalisation
principale qui permettra de drainer toute la zone.
ii
Aot 2008
REMERCIEMENTS
Nous tenons manifester notre reconnaissance tous ceux qui, de prs ou de loin, ont
contribu l'laboration de ce document.
Nous citerons particul irement nos encadreurs interne et externe MM. El Hadji Bamba
DIAW et Pape Malick DIAGNE de l'ONAS pour leur disponibilit et leurs conseils
pertinents. Nous n'oublions pas galement Pape Samba DIOP de l'ONAS et Pape Malick
LEYE de BET-PLUS pour leur sollicitude, et l'ensemble du corps professoral pour leur
conseil et leur orientation.
Enfin, tous ceux que nous ne pouvons citer nommment et qui nous ont gratifis de
leur assistance ou de leurs conseils, qu'ils voient tous travers ces lignes l'expression de
notre profonde gratitude.
Hi
Aot 2008
SOMMAIRE
ii
REMERCIEMENTS
iii
iv
ix
xii
xiii
INfRODUCTION
(a)
Temprature
(b)
(c)
Vents
1.3 Topographie
8
8
(a)
Dfinition
(b)
(c)
10
(i)
Surface du bassin : A
10
(ii)
Primtre du bassin : P
10
(iii)
(iv)
La forme
10
Rectangle quivalent: 1. x 1
11
iv
Aot 2008
12
(a)
Dfinition
12
(b)
12
(e)
13
(d)
Temps de concentration
14
(e)
Coefficient de ruissellement
16
19
19
(i)
Averse
19
(ii)
Hy togramme
20
(a)
(iii)
20
Hydrogramrne
20
(i)
20
(ii)
20
(b)
(iii)
(iv)
Frquence F
21
Intervalle de rcurrence
21
(e)
22
(d)
23
25
La mthode rationnelle
25
(i)
Aire d 'impluvium
30
(ii)
Temps de pareours
31
(a)
(iii)
Coefficient de ruissellement
32
(iv)
33
(v)
34
1)
Premi re tape
35
Aot 2008
Seconde tape
35
La mthode superficielle
38
(i)
Temps de concentration
40
(ii)
41
(b)
42
1)
42
2)
43
3)
45
(iii)
(iv)
Limites d 'application
47
50
50
51
53
53
54
CHAPITRE V . : DIMENSIONNEMENT
55
55
56
(a)
56
(b)
56
(i)
57
(ii)
58
60
(i)
Donnes de base :
61
(ii)
61
(c)
(iii)
(iv)
vi
65
67
Aot 2008
71
72
(a)
Les cartograples
75
(b)
76
(i)
76
(ii)
77
(iii)
77
(iv)
78
79
(a)
79
(b)
80
(c )
80
82
82
82
(a)
L'air et l'atmosphre
83
(b)
83
(c)
La vgtation et la faune
83
(d)
Les infrastructures
83
84
(a)
84
(b)
84
85
85
(a)
85
(b)
85
87
vii
Aot 2008
88
90
ANNEXES
91
viii
Aot 2008
15
Tableau 2.2 - Valeur du Coefficient de Ruissellement suivant le type de surface (1 = pente) [2]
17
Tableau 2.3 - Valeur du Coefficient de Ruissellement suivant le type d 'occupation du sol [2]
18
19
21
34
37
Tabl eau 5. 1 - Volume de bton en fonction du dbit pour un canal rectangulaire et un canal trapzodal.
59
61
70
76
85
86
87
ix
Aot 2008
l3
22
23
Figure 2. 6 - Diagramme
l/i)~f(t)
(Approximation de Talbot)
24
25
26
27
29
50
52
55
57
58
59
Figure 6. 1 -Mthodologie des interventions en rseau et sur les ouvrages particuliers. [2]
74
Aot 2008
CICES :
CFPT :
ONAS:
OCI :
ANOCI :
VDN:
HMT:
IDF:
Intensit-Dure-Frquence.
PVC :
Polychlorure de Vinyle.
BV :
Bassin Versant.
SBV :
EU:
Eaux Uses.
EP :
Eaux Pluviales.
SIG :
GMAO:
AGR :
xi
Aot 2008
ANNEXE 1 - TOPOGRAPIDE
ii
iii
iv
xii
Aot 2008
INTRODUCTION
L'humanit, depuis son apparition sur terre, a cherch amliorer son existence en
essayant de trouver des techniques lui permettant de rendre sain son cadre de vie.
L'assainissement s'inscrit justement dans cette logique car il a pour rle la collecte et le
traitement des eaux et des dchets solides .
En milieu urbain, le drainage des eaux de pluie revt une importance capitale . En effet,
l'absence d'un systme de drainage adquat est souvent source de nuisances lies aux
stagnations d'eau ou mme aux inondations.
L'assainissement des eaux pluviales vise, entre autres, vacuer les eaux de pluie vers le
milieu naturel : cours d'eau, ocan .. ., ou vers une zone de stockage ou d'infiltration
potentielle .
Les modifications du tissu urbain qu'ont connu ces derniers temps la zone du Centre
International de Commerce et d'Echange du Sngal (CICES) et ses environs ont fortement
influ sur le systme de drainage des eaux de pluie de la dite localit.
En effet, on assiste aujourd 'hui :
des constructions de nouveaux btiments usage d'habitation ou commercial sur le
talweg qui servait d'exutoire aux eaux de pluie,
des amnagements de voiries et d 'ouvrages divers qui ne tiennent nullement compte
du volet assainissement des eaux.
l'impermabilisation continue des sols par les surfaces revtues ,
Ces actions anthropiques , ayant entran le dysfonctionnement des ouvrages d'assainissement
mis en place par l'Office National de l'Assainissement du Sngal (ONAS) , sont toutes de
nature favoriser la stagnation des eaux de pluie.
C'est pourquoi, il urge de revoir le systme de drainage des eaux de pluie dans cette zone, afin
de l'adapter la nouvelle configuration physique du site.
Mamoudou BOCO UM & El Haqji Tamsir DIAUO
Aot 2008
Nous nous sommes propos de mener une tude sur le drainage des eaux de pluie du
CICES et de ses environs. Le prsent travail a donc pour objectif d'tudier et de proposer
une solution durable aux problmes lis l'vacuation des eaux de pluie de la zone du
CICES.
Il s'agit d'abord de faire le diagnostic du systme de drainage des eaux de pluie en
place afin de dceler l'ensemble des problmes auxquels il est confront, pour ensuite faire
des propositions pour la restructuration du rseau afin qu'il rponde aux objectifs attendus .
Le diagnostic reposera sur une enqute in situ , des visites du site et le recueil de donnes. A
l'issu de cette phase prliminaire , des solutions seront dgages . La meilleure d'entre elles, du
point de vue technique mais aussi conomique , sera retenue et fera l'objet d'une tude
approfondie .
Les rsultats obtenus permettront de complter le Systme d'Information Gographique dont
dispose l'ON AS.
A terme , cette tude permettra de dgager une srie de mesures idoines pour l'vacuation des
eaux de pluie du site. Elle permettra aux populations de cette zone, une fois ralise , de vivre
dans un environnement sain, de prserver leur sant vis--vis des maladies d'origine hydrique ,
mais galement de lutter contre la dgradation des routes et ouvrages cause par
l'accumulation des eaux.
Aot 2008
fournissent des
valeurs
chiffres
Aot 2008
(a) Temprature
La temprature moyenne annuelle dans la rgion de Dakar est de 25.3C . Le mois le
plus froid est le mois de Fvrier avec 21.8 C. Les mois les plus chauds sont Septembre et
Aot 2008
Octobre, pendant le passage du solei l au znith avec 28 .6C. Mais les carts thermiques sont
attnus par la proximit de la mer qui joue ainsi le rle de rgulateur thermique,
(c) Vents
Le vent a une vitesse moyenne de l'ordre de 4.5 rn/s. les vents les plus forts sont
enregistrs en saison sche. Ce sont les alizs du Nord ou du Nord-Est (Harmattan) dont la
vitesse dpasse souvent 5 mis.
En hivernage, les vents deviennent beaucoup plus faibles avec une vitesse souvent infrieure
4 mis.
Ce sont les vents d'Ouest ou du Sud qui soufflent de l'anticyclone de Sa inte -Hlne et qui
sont chargs d'humidit.
1.3 Topographie
La zone tudie est caractrise par une topographie relativement pentue. Les altitudes
maximales sont d'environ 30 m (du cot du CrCES) et les altitudes minimales d'environ l3 m
(vers le village de Y off),
Nanmoins, on note quelques contre pentes entre le CrC ES et la partie plus ou moins non
habite d'Ouest Foire. Cette configuration favorise un coulement gravitaire dans la zone.
Le plan topographique donnant les courbes de niveau est donn l'annexe 1.
Aot 2008
vis--vis des objectifs. Les tudes hydrologiques sont l'occasion de raliser ces recherches sur
les spcificits de l'coulement des secteurs concerns par les travaux entreprendre.
Il convient donc de procder des collectes de pluviomtrie sur de longues priodes (30 ans
est un minimum), afin de bien dgag er les temps de rponse en des points particuliers
judicieusement rpartis tout au long du thalweg : le temps de rponse tant pour un bassin
considr, le dcalage chronologique de la pointe de l'hydrogramme observ par rapport la
pointe volumtrique de la pluie value en hauteur d'eau tombe enregistre sur le
pluviographe.
La zone d'tude est traverse par le littoral nord qui est un aquifre libre des sables dunaires .
On veillera donc l'tanchit des canaux.
D'aprs les recherches faites , en rapport avec les projets de l'Organisation de la Confrence
Islamique (OCI) 2008 dans la zone, le niveau de la nappe est assez profond et ne risque pas
d'interfrer sur la ralisation du projet.
Nous avons un terrain plus ou moins impermable ; c'est ce qUI explique d'ailleurs les
stagnations d'eaux notes souvent dans la zone en cas de pluie .
Aot 2008
Figure 12
Aot 2008
(a) Dfinition
Un bassin versant est un espace gographique dont les apports hydriques sont
aliments exclusivement par les prcipitations et dont les excs en eaux sont drains vers un
point unique : l'exutoire.
Aot 2008
Jj;. MNT
De-sso-.
P",ortl<:re, de
con~ktJdlOrl ::::::::::---;::;:;;;;;;;:~-~
r P",<II1l<:re s de dess in
IPERIMETRE
De ss iner les ~ ""s en .
20
r.
30
EXIlTOIl\E
Aot 2008
papier transparent, par l'utilisation d'un planimtre ou, mieux, par des techniques de
digitalisation.
La superficie totale du bassin versant mesure avec Covadis est :
lA:=: 192.84 ha l
(iii) La forme
IK - 2.J7fA
F
G -
10
Aot 2008
Avec:
KG :
A :
P:
Soit :
G -
6.647
2.J:r*1.92
1.35
Cet indice se dtermine part ir d'une carte topographique en mesurant le primtre du bass in
versant et sa surface. Il est proche de 1 pour un bassin versant de forme quasiment circulaire
et suprieur 1 lorsque le bassin est de forme allonge ; ce qui correspond notre cas.
. L
=:
SOIt :
(.!J2)2]
1.35
=:
2.6 km
Soit :
1=
1~~: = 0.74 km
11
Aot 2008
Mimax
L
. .p
SOIt.
=
moy
(a) Dfmition
12
Aot 2008
Figure 2. 3
Dans un but pratique d'tudier le bassin versant et les sous bassins versants afin de
dimensionner les ouvrages de gnie civil, il est ncessaire de dfinir certaines de ses
caractristiques.
Ces paramtres sont importants dans la mesure o ils interviennent directement dans le
calcul chi temps de coucentratiou.
La longueur chi cours d'eau principal L est la distance curviligne depuis l'exutoire jusqu' la
ligne de partage des eaux, en suivant le plus long parcours d'une gote d'eau.
13
Aou t 2008
La pente moyenne est un paramtre important dans la mesure o elle donne une bonne
indication du temps de ruissellement et influence donc directement le dbit de pointe lors
d'une averse.
Elle est donne par la formule :
I:
L:
D:
A:
D'un point de vue thor ique, le temps de concentration te est la dure maximale
ncessaire une gote d'eau pour parcourir le chemin hydrologique. C'est donc la dure
comprise entre la fin de la pluie nette et la fin du ruissellement.
Elle peut tre estime l'aide de la formule suivante :
O :
dans les premiers horizons de sol jusqu' un systme de collecte (cours d'eau naturel,
collecteur) . Il peut tre estim par l'une des formules suivantes :
14
Aot 2008
Formule de Bourrier :
Formule de Caquot:
It e = K 2 L o.77
0 385
tee est le temps mis par l'eau pour se dplacer dans le systme de collecte jusqu' l'exut oire.
L conduite
O :
L : longueur du plus long parcours en m
S : surface de l'impluvium en m 2
Sol
KI
sol revtu
sol nature 1 nu
15
Aot 2008
16
Aot 2008
Tableau 2.2 - Valeur du C oefficient de Ruissellement suivant le type de surface cr ~ pente) [2]
Nature de la surface
0.70 :S C :S 0.95
Toitures et terrasses
0.75 :S C :S 0.95
0.13 :S C :S 0.18
2% :S I :S 7%
0.18 :s C :S 0.25
1 > 7%
0.25 :S C :S 0.35
2% :S I :S 7%
0.10 :S C :S 0.15
1 >7%
0.15 :S C :S 0.20
17
Aot 2008
Coefficient
Type d'occupation du sol
de ruissellement
Commercial
Rsidentiel:
Lotissement-
habitat dispers
Industriel
Terrains de sport
Terrains vagues
Le sous bassin BVI tant situ dans une zone commerciale, nous avons pris un coefficient de
ruissellement de 0.75. Quand aux sous bassins versants BV2 et BV3, ils font plutt office
d'habitations donc nous avons pris un coefficient de ruissellement de 0.6. Enfin le sous bassin
versant BV4 tant en grande partie non occup , nous avons considr un coefficient de
ruissellement de 0.15.
Pour le calcul du temps de ruissellement, nous avons appliqu la formule de Caquot.
18
Aot 2008
Temps de
d'entre (mn)
ru is (mn)
0,75
6,34
31,93
0,132
0,6
8,75
33,35
482,04
0,125
0,6
5,06
15,49
818,73
0) 28
0,15
6,03
35,54
Aire (ha)
Longueur (m)
BV I
41,82
BV2
Pente (%)
802,01
0,192
76,53
1009,79
BV3
38,57
BV4
35,9
BV
en
raison
d'une
connaissance
insuffisante
des
vnements
hydrologiques.
Plusieurs techniques et procdures de dtermination des dbits ont t proposes et utilises
dans diverses rgions du monde . Elles procdent avec diffrents types d'hypothses
concernant les phnomnes modliss, s'appuient sur diffrents types de donnes et sont
souvent fondes sur des thories compltement distinctes .
Dans cette partie, nous nous intresserons essentiellement deux mthodes qui sont les plus
employes dans nos pays : la mthode rationnelle et la mthode superficielle de
Caquot .
(a)
(i) Averse
Dans les questions de drainage urbain, on dsigne par averse, une priode de forte
pluie ininterrompue qui dpasse rarement plus de quelques heures . En pratique, on ne
s'intresse qu' son intensit maximale calcule sur des intervalles de 20 minutes une heure.
Ces averses, de type orageux, proviennent essentiellement des perturbations locales,
relativement brusques, ne comportant pas de systme de front. La condition principale pour la
Mam oudou BOCOUM & El Haqj i Tamsir DIAUO
19
Aot 2008
formation nuageuse rside dans une instabilit atmosphrique favorisant les mouvements
ascendants.
L'averse prendre en compte pour une priode de retour donne (exemple 10 ans) sera
courte et brutale .
(Ii) Hytogramme
C'est une courbe qui donne, par un graphique en chelons, l' intensit moyenne i de la
pluie, en fonct ion du temps.
(i) Hydrogramme
C'est la courbe de dbit instantan d'un coulement rsultant d'une pluie en fonction
du temps .
Pour des raisons d'ordre conomique, les ouvrages d'assainissement urbain ne sont
pas dimensionns pour la prcipitation la plus intense pouvant survenir au cours d'une dure
indtermine. On ne cherche pas une protection absolue mais une protection contre une
averse-type de probabilit d termin e.
C'est la dure prise en compte dans le cours d'une averse pour le calcul de l' intensit .
Elle est donc gale la dure de la pluie nette. La pluie nette est celle assurant le
ruissellement superficiel direct.
20
Aot 2008
(i) Frquence F
Si au cours d 'une priode d' observation de n ann es, on a enregistr m fois l 'averse
type d'intensit i sur un intervalle t , la frquence de cette averse-type est par dfinition :
Tableau 2.5 - Donnes Intensit - Dure - Frquen ce de la rgion de Dakar (Mto nationale)
Intensit (nun/h)
Dure (mn)
T~
2 ans
T~
10 ans
89
143
10
75
120
15
66
105
30
48
80
45
38
64
60
31
50
90
27
45
120
18
28
180
15
22
21
Aot 2008
Propl dE Fm d 'Etwks
En g n r al pour le dimensionnem ent des rseau x d' eau pluvi al, l' ONA S propose une p riode
de rel our de 10 an s.
CoW"be Intensite-Dure-FrqUffir"
(e)
L'analyse des aver ses sur l' ensemb le d' un b assin versant, conduit une famille de
courb e donnent, pour un intervalle de r curren ce T dtermin , l'mte nsit m oy enne maximum
en fonc tion de 1' int erv alle de r frenc e 1
Pour l ' expl oitati on des donne s pluvtomtriques, nous pouvons l ' appr ocher par l' un e des
formules math matiques surs antes
a (T)
- /(1,7) +b (T )
(t T) - -cc~;';:;",1
'
Formul e de Talbol
Formul e de Montan a
T= 2 a ns
T= 10 ans
,m
~
"c
ffi
ffi
tm
DlJoie [mnJ
""
U"
'"'
Aot:zo
Projet de Fm d 'Etude.
La m c dlisati en revient appro cher la cour be expri men tale r elle piT une fonction du
lype de Montana cu de Talbot afin de dterminer l'int ensit de la pluie pour un temp s donn .
Les coeffic ien ts a et b de ces deux formules peuven t tre obtenus en utilis ant la fonction
Polyfit de Matlab.
Pour savoir si l a courb e trace rpond la prcisi on dsir e, nou s allons trec er les digramm es
'l og (1)
f (l og (t' et lIi = f (t) afin de vrifier que la ccurb e ne possd e pas des peints de
bri sure .
z.a
ios(i)=((10 a(t) )
z.z
z.t
t.s
.~
t.a
"
16
t.s
t.a
t.a
1. 771
1 95 2 ,00
l o ~ (l )
ADt 2008
"'"
0 .045
"'"
00357
"m
~,
nzz
:'
0=
002
0015
001
nrrn
so
Dur e; (m nl .
""
Nous remarquons clairement pour Montana comme p our Talbot, pour avoir une bonn e
approximation , il faudrait cons idrer quatre segments de droites et faire la rgression sur
chacun de ce , segments .
Pour la suite, nous utiliserons l' approxi m atio n de Montana et nous nous limi t erons 11 l a
premi re point de brisure qui est 11 t
0.41
Aot 2Cl08
Donnes
Montana
'"
-"
>
"c
un
00
""!:----Oc---~--_,;,--~,___-__",___-__,J,
sc
t emps Im n)
Figure 2. 7
Nou, c onstato ns qu e l" appr oXl m ai on ave c la courb e de Montana est ac ceptabl e
excellent
ou til
pou r la
d temun1tlOn
d' u n
hy drogramm e. En efIet, elle p ermet t ou t au lon g du dveloppement du calcul , de rati onal, ser
les rsult a, et de d ga ger am" le , m eille u"" caract n stique. du p rojet r elerur
Comme un e des fin alit. de la m th ode con s ISt e v alu er, m esu re de l' avancem ent du
calcul, les temp s de conc entratio n aux diver , p OInts caractn sti que , du p arcours d' un r , eau ,
tout e m odi ficati on dan , 1a r,o lu tion entr ane ncess alrem ent u ne 1 traho n de c alcul
De ce p OInt d e vu e. la m th ode r atio lUl elle e,t un e m thode de c onv erg ence penneltant
d' opllmi ""r 1es r, ultat,
AOOt 2008
Dam la pratique, la dmarche consiste estimer les dbits prodLits l'aval de secteur
lmentaire Al, A2, (... ), An dlimits par des lignes isochrones de ruissellemera (fig. 2.8).
--- , ,
J
, ,
{-
, , 1
'
,,
\
1 ,
1
,
"
../
,,
A,
t,
...
"
, ,
1
, 1
/
-,
t;.l
, ,
,
0 '
'
A,
...
Exutoire
qi
S\I"
cette aire
lmentaire AJ
Dans cette hypoth se, l' volution du dbit mesur l'exutoire pour une dure tr
dt, .. ., se
prsente ainsi :
Q (0) = 0
26
Aot 20 08
( )
Q (Mt) = CnlAn
Et la somme des temps ilt reprsentera la valeur finale du temps que mettra une goutte d'eau,
la plus loigne hydrauliquement, peer parvenir l'exutoire considr. C'est cette valeur
finale qu'on appelle temps de concentration t,
L e pas tant dlimit par les lignes isochrones (ilt), SI l'averse d' intensit 1 dure zct, 3ilt,
on obtient l'hydrogramme d'cculement en ajoutant successivement les hydrogrammes
lmentaires ccrrespondant aux intervalles ct, Mt,3ilt,
i~
"
Q(tc) = Qp
Hydrogramme de
ruissellement sur le
bassin
Q(tj) = Cj.i.Aj
-
Auuort de Ai l'cxutoire
"
1
ti
tu_Il
",
t,
t,
-1
27
Aot 2008
Q (0) = 0
Q (6.1)
C1.i.A j
On conviendra alors que, pour une averse uniforme d'intensit i et de dure n"'t = t, tout le
bassin contribue la formation du dbit Q (n t) l'exutoire. Par ailleurs, si l'averse durait
plus longtemps que nt avec la mme intensit i, la sommation d'hydrogrammes identiques,
dcals dans le temps, montrerait que le dbit de pointe de l'hydrogramme demeurerait gal
la valeur de Q (nat).
En conclusion, lors d'une averse d' intensit i uniforme , la contribution maximale du
ruissellem ent l'exutoire sera obtenue lorsque la dure de l'averse sera au moins gale au
temps de concentrat ion tc du bassin .
Dans ce cadre de dmonstration, il a t suppos que l' intensit i correspondait une pluie
nette value partir de l'existence d'un ruissellement, c'est--dire aprs dduction de toutes
les pertes qui sont :
r, interception par la vgtation (0.2 1.5 mm de pluie), qu'on nglige en gnrale ;
e, vaporation pendant la chute de pluie (ce qui est difficile valuer) sur la surface
d'impluvium, la moyenne annuelle d'vapotranspiration tant variable dans le temps .
Elle pourrait tre de l' ordre de 50 80 mm/mois en mtropole pour les mois de
priode chaude ;
i" infiltration dans le sol, qui peut dpasser 40 mm!h au dbut de l'averse sur un sol
perm able, en tendant vers 0 la saturation du sol ;
28
Aot 2008
Ruisseellement
P nette
Dur e de nluie
e fficace
Figure 2 10
29
Aot 2008
Et l'on a :
n
Qp
= Q (nM) =
k =1
En posant :
Sans doute la mthode rationnelle est simple dans son expression. Il n'en demeure pas moins
qu'elle suppose une attention soutenue dans la recherche de la meilleure dfinition possible de
ses paramtres et des facteurs d'ajustement.
Aprs avoir esquiss le schma d'ossature d 'un rseau et les principaux points d 'entre
dans sa structure, on procde la dlimitation des secteurs d'influence correspondants. La
Mam oudou BOCO UM & El Haqji Tamsir DIAUO
30
Aot 2008
meilleure dmarche consiste tenir compte, dans ce dcoupage, de l'occupation des sols
(actuelle et future), de la nature du sol (pdologie), de la couverture vgtale et de la longueur
du plus long parcours de l'eau travers les chemins de ruissellement et d'coulement
rapports la pente (la longueur et la pente permettant de dterminer le temps d'entre des
courants de ruissellement dans le rseau ).
(Qp tant le dbit transiter et Qps le dbit pleine section), le rapport rv s'appliquant la
vitesse Vrs calcule pleine section suivant les ouvrages : ciel ouvert, circulaires ou ovode.
D 'o :
31
Aot 2008
QI : dbit initial,
K 2 : coefficient du bilan volumtrique (0.5 ::; K 2 ::; 1).
K2
c == _l_ p +
1 +1
S .I (l -P)
100 +1
0 et le
32
Aot 2008
Il faudra aussi considrer que, sur une aire gographique donne , l'intensit de la pluie
mesure l'p icentre de l'averse dcrot proportionnellement avec l'tendue de son impact au
sol. On pourra utiliser l'une des formu les suivantes pour tenir compte de l'abattement spatial
de la pluie .
.JL)
i F = i.(l- O.OOS .
G -
Formule de Grisollet
i(60 +3D)
(60 + 14D)
33
Aot 2008
Formule de Caquot
l - c
Mensuelle
0.01
0.99
Annuelle
0.03
0.97
Dcennale
0.05
0.95
Vm axi :
uvre.
34
Aot 2008
Ces divers lments tant fixs, la procdure rationnelle d'application consiste suivre le
scnario dcrit ci-dessous.
1)
Premire tape
Il faut dlimiter l'aire gnrale du bassin afin d'y tracer le schma d'ossature . Ensuite, il
conviendra d'tudier les subdivisions correspondant aux sous bassins d'apport - l'intrieur
comme l'extrieur de I'aire , lorsqu'il s'agira de faire trans iter par le rseau urbain des eaux
provenant des sous bassins de l'environnement agricole ou forestier.
On pourra avantageusement reprsenter schmatiquement tant les sous bassins que leurs
caractristiques reprsentatives (surfaces , longueurs et pentes des thalwegs de ruissellement
qui dterminent les valeurs du temps d'entre, les valeurs moyennes pondres des
coefficients de ruissellement), ainsi que les numros des diffrents repres .
A dfaut d'une reprsentation schmatique, on pourra rappeler toutes les donnes dans un
tableau gnral rcapitulatif, y compris les valeurs t2des temps d'entre respectifs.
2)
Seconde tapes
On procdera ensuite au calcul proprement dit, tant entendu que l'essentiel des calculs
lmentaires pralables auront t effectus pendant la premire tape . La procdure sera
alors la suivante.
35
Aot 2008
Qp = K \.C.i.A.A- t = K .C.i.A o 95
j
-h
0 .95
o 95
0.15) .
pleine section :
J
D=[~5Yr
n : coefficient de Manning.
1
K
n=-
7f
= - , = 0.3117
4'
36
Aot 2008
fi
0.012
0.013
et peu de singularits
Collecteurs
comportant
de
nombreuses
0.014
0.015
charg
Passages hydrauliques en tle ondule ou en
0.020
maonnene
Fosss en terre
0.025
0.035
0.040
0.060
37
Aot 2008
193)
!/J.ra
Vrifier les compatibilits avec les normes fixe s ; s'il y'avait discordance,
La mthode de Caquot ou mthode superfic ielle est une forme globaliste de la mthode
rationnelle .
D'une manire gnrale, en faisant intervenir tous les paramtres de l'coulement, cette
mthode permet de calculer, aux divers points caractristiques des tronons , le dbit de pointe
38
Aot 2008
hectares ,
H : hauteur de pluie l'picentre de l'averse, en millimtres entre t. et t"
C : coefficient de ruissellement,
q.p.t c : volume coul en m 3 pendant le temps de concentration t.,
q.8.t, : volume stock dans le rseau et le bassin versant depuis le dbut de l'averse et jusqu'
l'instant t.,
p + 8 : effet de capacit totale
39
Aot 2008
13 + li ~ 0.85 + l initialement,
= 1.1 dans l'instruction de 1977,
Cette dernire valeur correspond un amortissement volumtrique minimal de 10 % pour
les bassins urbains de petite taille, donc une surestimation du rsultat.
Notons que l'effet de capacit peut tre variable, compte tenu du choix des lments de projet
du parti architectural et paysager. L'exprience a montr que, dans les cas de secteurs
importants (environ 100 150 ha), il est souhaitable d'adopter 13 ~ 0.6 et li
0.8.
).l
0.507.
Ou encore en dveloppant :
Mam oudou BOCOUM & El Haqji Tamsir DIAUO
40
Aot 2008
Compte tenu d'expriences qui montrent que le modle, dans ses limites dfinies , est assez
proche de la ralit des observations, l'expression te pourrait avantageusement tre modifie
comme suit :
Cette notion de temps de concentration (ou lagtime , on le verra, j oue un rle trs important
dans les assemblages des bassins d'influence aux points caractristiques des tronons du
rseau, surtout s'il s'agit d'assembler des bassins de caractristiques htrognes en un nud
donn.
Q P(F)
et cr
1
C H A 1-E
t a ) ' .- ,
61J.'+
te
Si l'on admet que H est l' intensit moyenne en mm/min de dure te, hypothse qui conduit
t,
considrer que la dure t.: est gale au temps coul entre le dbut de l'averse et l'iustant
e o
C (F\ft ,b (F ) .A 1- E
(a
), .a
6\jJ +
41
Aot 2008
(p )
b(F) ]l-b{~)J
).l,
_ 1_
b(F )c
C1-b(F )J / l-b (F)J
[b(F)d]+ld
I-b(F )J
Cette hypothse tant pose, pour un bassin versant urbanis dont le plus long cheminement
hydraulique L constitu de tronons successifs I...j et de pente sensiblement constante Ij,
l'expression de la pente moyenne qui exprime le temps d'coulement le long de ce
cheminement le plus hydrauliquement loign de l'exutoire est parfaitement explicite sous la
fonne :
2
I moy
42
Aot 2008
La formule gnrale d'expression du dbit de pointe peut s'crire sous la forme contracte
suivante :
QpiF ) = K I(F)J
u(F)
r ( F)
= Q P{F)
K 1(F)
2)
43
Aot 2008
Avec A correspondant la fraction de surface imperm abilis e et la surface totale des aires
A du bassin j considr.
En fait, la fraction de surface imperm abilis e, dont le coefficient serait thoriquement gal
I, est en pratique gal 0.90 pour tenir compte de l'eau stocke dans les dpressions
(ingalits du sol) et des pertes rsiduelles. Par ailleurs, les espaces libres, les sols nus, etc.,
dont la perm abilit varie en fonction du taux de saturation, conduisent en pratique la notion
de surface active Sa, dfinie par l'expression suivante :
Ainsi, il est essentiel, avant toute dlimitation des bassins lmentaires, de bien esquisser
l'ossature du rseau en se fondant sur les deux principes suivants :
aux extrmits amont de l'ossature, il conviendra d'tudier la potentialit de dbit
prendre en compte . Pour cette recherche de potentialit, on pourra utiliser la formule
rationnell e applique un linaire de desserte ;
dans le cours du rseau , on considrera que l'extrmit aval d'un tronon correspondra
au point de jonction de tronons convergents, qu'il s 'agisse de tronons homognes
par nature ou de tronons homognes par quivalence aprs assemblage en srie
des tronons composants .
L'os sature du rseau tant rsolue par application de ces principes, on procdera alors la
dlimitation proprement dite des sous bassins lmentaires considrs comme des surfaces
44
Aot 2008
d'influence aux points caractristiques. On adoptera comme rgie que le dcoupage doit tre
ralis:
suivant les lignes de plus grandes pentes,
SI
obstacles;
en contournant les obstacles naturels ou accidentels , ds lors qu'ils contrarient les
coulements .
Cette opration termine, il conviendra de relever les surfaces des bassins lmentaires, des
sous-bassins et, dans chacun, la surface impermable de chaque zone permettant l'estimation
du taux d'impermabilisation.
3)
Le facteur de forme du bassin est trs important car, si le rsultat du calcul de M est diffrent
de la valeur 2 de base, le dbit rsultant de l'application des formules superfici elles doit tre
corrig.
45
Aot 2008
ensuite , on valuera le facteur correcteur m qui permettra de corriger le dbit brut par
application de la formule suivante :
-<J42b(Fl
m= [
~ rb(Fl!
-()84b(F)
= [ ~rb(F)!
m = [~rb(F)
b tant l'un des paramtres de la pluviomtrie.
Comme on vient de le voir, le paramtre M joue un rle essentiel dans l'valuation du dbit,
le coefficient m tant minorateur si M > 2, ou majorateur si M < 2.
Aussi conviendra-t-il de s'appliquer rechercher un dcoupage aussi homogne que possible
pour viter des drives de dbits. Encore que cette recherche ne soit pas facilite par les
problmes dcoulant directement des assemblages.
Lorsqu 'il s'agit d'assemblages en srie, les difficults ne sont pas exagres, les valuations
successives des valeurs quivalentes M q s 'effectuant sur la base de la formule gnrale :
46
Aot 2008
Miq la longueur du plus long cheminement par lequel circule le plus fort dbit. C'est ainsi que
la formule devient :
M . = LtQp}rnax!
lIA}
eq
).1,
47
Aot 2008
1 0 .20 ~ C ~ 11
1 0. 002 ~ J ~o.o5 1
relvent exclusivement des conditions de vrifications exprimentales. Comme il y a toujours
lieu de penser que la pente est un facteur influant sur le mode de transformation de la plu ie en
dbit , il est enco re trop tt pour envisager un nouve l ajustement des paramtres
+ 8
48
Aot 2008
49
Aot 2008
Projet de F in d 'Etudes
n e
largeur au plafond de
endroits, Tous ces problm es sont l'origine chI dbordement du canal la moindre pluie,
endommageant les infra structur es riveraines (routes, btiments etc.) .
-,,~
. -----..
Canal l : c an al du ClS
C/l!lIVelll..lX
dans C !C ES
50
Ao t 2008
51
Aot 2008
la prolifration de mouch es, moustiqu es, mlcrob es et autr es v ect eurs de maladi es
d' ongme hydriqu e,
"
"
les nsqu es d' effondrem ent des habitations fac e aux pouss es et l'action de l' eau
stagnante,
"
la pollution de l 'au par la pourriture des dch ets cont enus dans les eaux stagnant es,
Tou s ces probl me s ont fim d' mqUlter les popul ati ons. Le s photos pn ses durant l' hiv ernag e
pass montrent un e grande nc essit de r eVOlr l e r seau en ten ant compte ausS! bien de
l' urb aniS ati on actuell e qu e des proj ections en vu e
Figure 3 2
Aot 2008
53
Aot 2008
ralisation d'une station de pompage, juste la sortie du dalot du CICES . Cette dernire
constitue une alternative des conditions topographiques non favorables, moins de se
retrouver avec des surprofondeurs trs importantes certains endroits du canal projet .
Le refoulement sera constitu par une conduite qui dversera sur le canal de Yoff.
Aprs analyse des donnes topographiques, nous constatons la possibilit d'un trac d'une
canalisation principale suivant un coulement gravitaire . En plus, ce trac ne ncessite pas la
dmolition d'habitations existantes . C'est ainsi que nous avons retenu la solution numro 1
qui fera l'objet de notre tude.
Les objectifs spcifiques de cette solution s 'articulent sur :
Eviter les dbordements des eaux draines par le talweg passant l'intrieur du
quartier d'OUEST FOIRE provenance du canal du CICES. Pour cela, il s'agira de
prolonger le canal de ceinture du CICES et de le raccorder au canal de Yoff par une
canalisation dont les paramtres physiques seront dterm ins par la suite.
54
Aot 2008
CHAPITRE V. : DI:MENSIONl'l\:lENT
Il s'agira d'adepte- un trac trav e-s la zone h abi te d' Ouest Foire qui pr-sente le
moins de contre pente possible, tout en vitant la dmolition d' habi tations mal im plantes.
Nanm oins , sur une petite portion, nous avon s une lgre contre pente.
Le trac du canal est illustr- en annexe 5 avec les profils en long.
FigureS .
55
Aot 2008
Qp
K,
56
Aot 2008
b = 2y
= 0 2 + 0 15 Q l~
h = Y + r
UomruJ~
v, ., = Z e h +~ {b + 2 e ) = Uh
V"
= ze{z , + r+e )
V"
;; li"
ernpmgu2
Lana:!
+ eb + U '
+0 , 2+0
l~
Q'fl+eJ
sc zn
e
r
(jormuJe
empmque
h = Y + r
Lt volu mt dt bo!ton
mttrt ese d. :
(1+
2. )
m ' f~ + eb + 2e }
V ~ .1 =
2.
V ~ .1
VI l
ae
ae
V Il
= z e (1 + m 1
H]
l + m} f l (h +y) _ym + e ]
1 + m }f l (2 , + 1 ) -
'r
fi
+ t' ]
Q , (0
lJi Q ~I'
'(o lM + 0 2 + 0 ]:i e lll)- 2* K ~I' S lM
2 Ks S
s
sc zn
+<]
Pour les canaux en bton de profondeur h < 1 m, e = 8 cm et m = 0.25 (PFE FALL Birahim,
Aot 2006) .
Prenons S = 0.25 %.
V E R
= 0 .183
VE
3js)
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
20
1,2
VBR(m
0,045
0,33032164
0,44876809
0,54730908
0,63612583
0,71896139
0,79766938
0,87332184
0,94660216
1,01797635
1,08777829
VBT (m'')
0,046
0,31127537
0,42517761
0,52102353
0,60804857
0,68964804
0,76750337
0,84258703
0,9155189
0,98672172
1,05649834
V(m')
1
0,8
0,6
- - Canalrectangulaire
,9r- - - - - - - - - - - - -
0,4
- - Canal t rapzodale
0,2
0
0
10
15
20 Q (m 3 j s) 25
59
Aot 2008
Le graphique trac permet de voir nettement l'conomie en volume de bton qu'on peut faire
60
Aot 2008
L(m)
Nud
SBV I
41.83
0.75
25,79
802,01
76.53
0.6
21.25
677,86
SBV2
A (ha)
Altitude
SBV
SBV4
38,57
0,6
15,56
397.89
35,9
0,15
14,31
614,53
74,47
5.69
te (mn)
m/ s
0,65
6,34
0,7
8,75
1,43
5,06
0,2
6,03
1.25
1018,94
Coefficient de Manning : k
1 (%)
4.54
1397,51
118.36
SBV3
fi. (m)
(m)
V :::; 5 m / s
1
n
te = 6.34mn;
A =41.83ha ;
L ~ 677.86m ;
S ~0.7% .
Calcul du dbit :
61
Aot 2008
o,
- 041
* 41
. 83
0 95
.
10 .19 m l/s
Qp
K,
: coefficient de Manning-Strickler
choix permet d'anticiper sur l' tat de l'ouvrage mme en phase de vieillesse.
S
10 . 19
70 0 . 007
y = 1 .15 m
62
Aot 2008
Nous choisisso ns m
* 1. 15 [ (1 +
2
)
LI]
b = 0 .9 5 m
Ir = 0 .2 + 0 .1 5
* Q~I
r = 0 .2 + O. 15
* 14
0 . 567
.67 ).{
Pour de grands dbits, la formule de Lancey donne des revanches un peu levs. On se fixe
alors une revanche constante de 20 cm
Ih
h
h
y + r
= 1.15
= 1.35
+ 0 .20
m
63
Aot 2008
1.15
2
0 .575
Calcul de la vitesse V p
==
==
o.6
RX*S
7i
h
n
0 .575 X * 0 .007 7i
0 .014
== 4 .13 m is
On retient en rsum :
y == 1 . 15 m
b == 0 .95 m
h == 1 .35 m
r == 0 .20 m
m == 1 .00
On obtient alors:
677 .86
60 * 4 .13
2 .74 mn
64
Aot 2008
41.83 + 76.53
L ~
397.89 m ;
==
0. 75
118.36 ha ;
t. ~ 8. 75 mn ;
s ~ 1.3 %.
* 41
.83 + 0 .6
118 .36
* 76
.53
= 0. 65
Calcul du dbit :
0 .167
QP
Qp
* 0 .65 * 5 * 9 .08
20.48 m
- 0 .4 1
* 118 .36
0 95
.
3/ S
== [
11 3 .
20 .48
70 . 0 .0 13
] 3i8
112
1 .30 m
b == 2
* 1 .30
[ (1 + 1 2
t- 1]
b ==l .lOm
r ~
Calcul de la revanche r :
20 cm
65
Aot 2008
= 1.30
+ 0 .20
h == 1 .50
Calcul de R.:
1.30
2
0 .65 m
Calcul de la vitesse :
o. 65 ;{ * 0 .013 7i
0 .014
= 6 .11
mis
V; > 4.5 m l s
Cela s' explique par la pente qui est assez importante (1.3%).
Fixons b
= 1.85 m et m = 1.5
0 .95
2
0 .475 m
66
Aot 2008
Recalculons Vp
Vp =
0.475 7{
* 0 .013
;{
0 .014
m/s
V p = 4 .95
On retient en rsum :
y = 0 .95 m
b = 1 .85 m
h = 1 .15 m
r = 0 .20 m
= 1 .50
On obtient alors :
'1
397 .89
= 1 .33 mn
60 * 4 .95
Et 4: ~ 9.08 + 1.33
10.41 mn
te ~ 5.06 mn ;
L = 614.53 ID ;
= 0 .75
* 41
S = 0.2 % .
.83 + 0 .6 * 76 .53 + 0 .6
156 .93
* 38
.57 = 0 .64
67
Aot 2008
Calcul du dbit :
Qp
Qp
0 .167
* 0 .64 * 5 * 10.41
24 . 92 m
::
- 0 .4 1
* 156 .93
0 95
.
J / S
24 .92
. 70 . 0 .002
]318
11 2
y :: 2 .00 m
b :: 2
* 2 .00
[ (1 + 1
2
)
LI]
b :: 1 .70 m
On remarque que la dimension de b pour ce tronon est infrieure celle du tronon B-e .
Nous fixons donc b ~ 1.85 m
Recalcul ons y :
Calcul de la revanche r :
r = 20 cm
68
Aot 2008
1. 90 + 0 .20
2 .10 m
Calcul de R .'
1. 90
2
0 .95 m
v p --
0 .95
X' * 0 .002 y;
0 .0 14
3 .09
o .6
m js
On retient en rsum :
y == 1 .90 m
b == 1 .85 m
h == 2 .10 m
r == 0 .20 m
m == 1 .00
69
Aot 2008
On obtient alors :
/1
614 . 53
60 * 3 .09
= 3 .31
~
mn
13.72 mn
L (m)
b (m)
y(m)
hem)
rem)
m(m)
V p (mis)
A -B
677,86
0,95
1,15
1,35
0,2
4,13
B -C
C-D
397,89
1,85
0,95
1,15
0,2
1,5
4,95
6 14,53
1,85
1,90
2,10
0,2
3,09
70
Aot 2008
Les
interventions
d'exploitation, de
maintenance et
d'entretien
des
ouvrages
d'assainissement sont une ralit quotidienne, qui ncessite des dispositions et des moyens
appropris . Les contrles , le curage des rseaux, l'extraction des boues, l' limination des
dchets, la rvision des organes lectromcaniques, des matriels et des installations sont
autant d'oprations indispensab les un fonctionnement normal du systme d'assainissement.
Le rseau d 'assainissement et l'ensemble des installations associes ncessitent donc une
organisation et une planification des moyens pour assurer un entretien priodique, faute de
quoi les canalisations s'engorgent ou se dgradent, le matr iel se dtriore rapidement et la
remise en tat ncessaire au bon fonctionnement devient de plus en plus coteuse. Le choix
des investissements en matire d'ouvrages principaux et annexes (caualisations, regards ,
bouches d'gout, branchements, etc.) a d'ailleurs initialement t effectu dans le souci
d'assurer une bonne exploitation.
L'entretien priodique peut se concevoir sous une forme prventive ou curativ e.
La premire solution, qui semble la meilleure , consiste engager des actions systmatiques et
rguli res dans le temps , tels les contrles de fonctionnement (tout appareillage dans un gout
ncessite un entretien frquent), les inspect ions, surveillauces , diagnostics et auscultations des
ouvrages .
La seconde solution, rnoin s efficace , consiste engager des interventions sur des points
singuliers du rseau, en des zones de dysfonctionnement connues, qui constituent les points
noirs sur lesquels, par exemple , le dclenchement du curage s'opre s'il y a dbordement.
Celui-ci est ralis partir d'une certaine paisseur de dpt, ou est envisag priode fixe,
sur tout un secteur du rseau, bouches d'engouffrement comprises .
Dans la pratique, en raison de la ncessit d'optimis er conomiquement et techn iquement les
interventions, c'est un compromis entre entretien prvent if et entretien curatif qui doit tre
appliqu .
71
Aot 2008
Disposer d'un personnel comptent habitu travaille r en quipe. Les services d'entretien
font appel, en rgie ou en prestations, des moyens mcaniss (engins de nettoyage,
cureuses hydrodynamiques et aspiratrices combines, etc.), parfaitement adapts, conus
partir de l'exprience et des comptences des agents . L'apprhens ion d'un rseau n'est
pas chose facile et la connaissance des quipes d'entretien, qui s 'acquiert au fil du temps ,
est indispensable non seulement pour leurs propres tches, mais galement tous les
niveaux d'tudes et de gestion des patrimo ines.
Possder des plans de gestion donnant les caractristiques des collecteurs et des ouvrages,
la localisation exacte des tracs et l'emplacement des regards, plans qui sont tenir jour
en permanence. Dans ce cas le systme d'information gographique de l'ONAS constitue
un outil adapt.
Connatre toutes les informations utiles relatives aux fonctionnalits et tous les
renseignements statistiques annuels intressants les interventions d'entretien et les
rparations effectues sur le rseau et les ouvrages .
Grer les oprations d'exploitation et les cots qu'elles entranent ; il convient de dfinir
le minimum d'actions et d'interventions en dessous duquel on ne peut pas descendre sans
altrer la qualit du service, qui, pour tre efficace passe par :
La connaissance du taux de collecte et de la nature des effluents . En effet, le rseau
tant prvu pour un rejet d'eaux pluviales, il faut surveiller minutieusement les
effluents d'origine domestique, les rejets d 'activits, les apports d 'eaux parasites, dans
le cadre du diagnostic permanent;
La tenue d'un registre des branchements secondaires ;
72
Aot 2008
un regain
d 'intrt en raison
des cots
73
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Mthode d'investigation s
systme de suivi
,r
Visites pra lables
d'inspect ions et diagnostics
Mise jo ur du syst me
d' informations
loca lises
1.
l
Path ologie de s
ou vrage s
d'a ssa inissement
Contr le des
branchements
Amliorat ion de la
collecte
Prod uits et
procds
d'e nt retien
---+
Contr le de s
conditions
d'co ulement
,
Modalits d'e xploitation
fonct ionne lles
Rs ult ats de
chan t iers
exp rimenta ux
Cont rle de
qu a lit de s flux
t ransit s
,
Strat gie de l'entret ien
..
Jo.
,
Invest isse men t
et ren tabilit
Bilan
d'e xploitation
Figure 6 . 1 - M thodologie des interventions en rseau et sur les ouvrages p articulie rs. [2)
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Aot 2008
La carte des contraintes ou des points noirs peut concerner une gamme de
dysfonctionnement tels les insuffisances d'coulement, les secteurs d'encrassement, les
dbordements de rseau, les sinistres (connus par le nombre d'interventions des pompiers
par pisode orageux d'une frquence donne), etc.
On peut en effet se doter d'une mthode de quantification des dpts dans les collecteurs
paralllement au suivi des oprations courantes d'entretien. Le zonage obtenu permet, la
suite des inspections, un contrle permanent de l'tat d'encombrement et d'ensablement
des canaux.
La carte des risques a pour objet de situer les ouvrages dans leur contexte
hydrogologique et leur environnement (soll icitations extrieures dues au trafic intense
des poids lourds, actions de dstabilisation des travaux de proximit .. .). Il s'agit aussi de
connatre les paramtres lis aux caractristiques des canalisations (ge , nature, rsistance,
profondeur, etc.) et aux conditions d'exploitation (qualit des effluents, curage, entretien
particulier). Ainsi, il est poss ible d'expliquer les dgradations potentielles et les risques
lis diffrents facteurs .
La pathologie des ouvrages et l'valuation d'un facteur indicateur de risque (IR) sur
chaque tronon de collecteur rsultent de la superposition de ces contraintes internes et
externes .
La carte des rsultats d 'inspection tlvise et d 'auscultation par les moyens dcrits ciaprs fait tat des anomalies dtectes et des dfauts structurels, permettant ainsi de
planifier les prvisions en matire de travaux de rhabilitation, de renouvellement, etc.
La carte du schma fon ctionnel, tablie sur la base des rsultats des investigations, des
contrles rguliers, etc., et des mesures hydrauliques et charges polluantes, constitue un
outil de rfle xion sur le comportement des flux exploiter.
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Aot 2008
Ce sont des outils simples permettant une analyse des constats et une hirarchisation
des actions mener. Le principe consiste noter de 1 3, par exemple, les dgradations
releves ou dtectes l'inspection tlvise, selon leur importance. Les risques et effets
peuvent tre estims de la mme manire suivant l' exemple dorm dans le tableau 6.1.
La somme (ou le produit) des notes de l'tat et du risque permet de dgager les travaux
d'entretien prioritaires. En effet, si l'on est en prsence d'un effondrement important (note
3) avec un risque d'atteinte la rsistance fort (note
maximale gale 3 + 3
6 (ou 3 x 3
9).
Dsignation
Etat de
du sinistre
dgradation"
RAS
Atteinte
Entrave
Encrasse ment,
ensablement"
la
rsistance"
Fissure
5
longitudinale
Effondrement
10
du pidroit
Dcollage
12
d'enduit
76
Infiltration"
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Ils exploitent le savoir-faire, les pratiques et l'exprience des techniciens dans les
diffrents domaines d'tudes et d'exploitation et en tirent des rgles de diagnostic et de
dcision, qui sont ensuite fournies par les responsables des services d'assainissement. Ces
rgles peuvent tre modifies et enrichies au gr des utilisateurs du systme expert , qui est
capable de raisonner avec des informations incertaines , incompltes, et de prsenter le rsultat
de ces raisonnements sur des supports graphiques thmatiques.
77
Aot 2008
Il s'agit de maintenir les installations dans un tat tel qu'elles puissent constamment rpondre
aux spcifications et sollicitations pour lesquelles elles ont t conues, et cela d'une manire
efficace et conomique. Ce type de logiciel est alors une aide pour la traabilit , l'archivage,
l'analyse et la prise de dcision.
Toutefois, le choix de l'implantation d'une GMAO ncessite obligatoirement , au pralable,
une analyse approfondie des besoins , une dfinition prcise des objectifs et l'adhsion des
personnels concerns. En effet, la mise en place d'une GMAO requiert souvent un
changement
de
culture
des
diffrents
services
(exploitation,
tudes, marchs,
comptabilit ... ). En rsum , il ne s'agit pas simplement d'acheter un logiciel de GMAO, mais
plutt d'acqurir les fonctions utiles pour la gestion de la maintenance du systme
d'assainissement concern.
D'une manire gnrale, la GMAO est un outil d'assistance et d'aide la dcision qui doit
permettre :
D'assurer la prennit du patrimoine , en matri sant les cots de maintenance ;
D'optimiser les moyens techniques et humains affecter cette maintenance ;
De disposer d'un inventaire document et rgulirement mis jour des installations en
place;
De matriser la planification des interventions en optimisant le stock de pices de
rechange, pour limiter sa valeur tout en garantis sant la disponibilit des quipements.
Mamoudou BOCO UM & El Haqji Tamsir DIAUO
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Aot 2008
structures des collecteurs d'assainissement et aux objectifs d'tudes sur la pathologie des
ouvrages. Il permet d'ausculter rapidement les pidroits et votes et de dterminer les points
suspects tels que les vides l'extrados de l'ouvrage. Le radar ncessite souvent un calage
pralable sur des carottages ponctuels .
La thermographie infrarouge, dj employe dans d'autres domaines (hydrogo logie,
des efforts de dformation : des vrins sont mis en place l'intrieur du collecteur et appuient
sur les parois.
Ces divers procds peuvent tre employs sur un ouvrage de faon indpendante ou
combine, selon l'tat htrogne du patrimoine .
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haute pression .
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le milieu biophysique ;
le milieu humain.
l'air et l'atmosphre ;
le sol et les ressources hydriques ;
la vgtation et la faune ;
les infrastructures.
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Pour les rseaux , les infonnations sur les tracs existants au niveau des structures ad hoc et
une bonne excution des travaux permettront de venir bout des ventuels problmes.
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Aot 2008
Ces fouilles concernent les excavations ncessaires pour la ralisation des travaux de
pose de canalisations. Une partie de ces dblais sera rutilise pour le remb laiement aprs
excution des travaux. Nous avons considr un dbord de 0.50 m sur chaque ct pour
l'excavation.
L'essentiel des calculs a t fait sur Covadis. Aprs avoir trac les profils du projet et
du terrain naturel, nous avons calcul les cubatures en dterminant d'abord la surface au
dessus du profil projet.
Les rsultats sont rsum s sur le tableau suivant.
Tronon
largeur
b (m)
h em)
Surface
m (m)
(m
Vr(m~
A -B
0,95
1,35
4,65
6968,8
32404,9200
B-C
1,85
1,15
1,5
6,3
4229 ,54
26646 ,1020
C- D
1,85
2,1
7,05
6462,37
45559,7085
Total
104610,7310
I! s'agit de procder au mtr du bton utilis pour la mise en uvre des canaux et du
bton de propre t sur chaque tro non. On considre une paisseur de 20 cm pour la
canalisation et une paisseur de 5 cm pour le bton de propret.
85
Aot 2008
Le bton pour la mise en uvre des canaux, dos 350 kg/rn', est calcul avec l' expression
Le bton de propret utilis pour le radier, dos 150 kg/m3, est calcul avec lcxpression
suivante:
(h i + 2 * 0.05 )eL i 1
IV E? i
L(m)
b (m)
h em)
e (m)
m (m)
Vb(m")
A- B
677,86
0,95
1,35
0,2
1195,52495
B-C
397,89
1,85
1,15
0,2
1,5
930,774843 38,794275
C-D
614,53
1,85
2,10
0,2
1750,14419 59,916675
3876,44399
Total
86
VBP
35,58765
134,2986
Aot 2008
Unit
Quantit
Prix unitaire
(FCFA)
Montant (FCFA)
Forfait
Fouilles en tranche
m'
104610,7305
2500,00
26 1 526 826,25
m'
31383,22
1 500,00
47074828,73
ml
73 227,51
3452,00
252781369,18
m3
20922,15
5625,00
117687071,81
m'
3876,44
132722,00
514489399,64
m3
134,2986
30250,00
4062532,65
ml
350 000,00
Dmolition et rfection de
chausse et de dallage
m2
20
25 000 ,00
500000,00
Dsignation
Installations de chantier, mise en
place de barrires + signalisation
et repli de matriel
TOTAL
87
Aot 2008
CONCLUSION ET RECOMANDATIONS
L'assainissement des eaux est l'une des principales proccupations des collectivits
locales . Les politiques nationales et communautaires de l'environnement sont appeles
dfinir des objectifs de qualit pour garantir la protection des masses d'eau, sans toutefois
constituer une entrave tout dveloppement conomique. Les sciences et techniques voluant
plus vite que le droit, ces objectifs doivent tre constamment amliors et adapts aux
conditions locales et aux spcificits des ouvrages d'assainissement.
Les inondations qui sont survenues sur la zone de CrCES et d'Ouest Foire en Aot 2005 ont
montr la ncessit de revoir le systme de drainage dans cette zone.
Ce Projet de Fin d 'Etude, qui s'est propos de faire d'abord un diagnostic du rseau
existant avant de propo ser une solution pour pallier aux problme s d'inondations, s' est bas
sur certaines hypothses : par exemple une analyse des cartes qui sont notre disposit ion
montre clairement que la zone d'tude s'inscrit dans un bassin versant beaucoup plus
important que celui qui a t retenu ; il y 'a lieu de considrer les apports ventuels provenant
des sous bassins versants limitrophes.
Ce projet s'est principalement centr sur l'tude de la canalisation principale qUI
permettrait de drainer tout le bassin versant. C'e st pour cela, il serait intressant de procder
l'tude du rseau secondaire dans le cadre d 'un mmo ire de fin d'tude.
Les visites de la zone d'tude ont montr les insuffisances de la situati on actuelle :
rseau quasi inexistant, canalisations non entretenues, chemins de ruissellement coupes par
les habitations. Pour rsoudre ces manqu ements, un certain nombre de mesures ont t
proposs : celle retenue est la construction d'un canal sur le prolongement du canal de
ceinture de CrCES l'entre du CFPT jusqu'au canal de Yoff qui drainera toute la zone. Nous
proposons galement un systme d'entretien des ouvrages une fois le projet ralis .
Pour une longueur de 1690 mtres, le canal projet coterait pour sa ralisation un
milliard deux cents cinquante millions neuf cents vingt deux mille vingt huit francs CFA
(1250922028 FCFA).
rseau ;
Mamoudo u BOCOUM & El Haqji Tamsir DIAUO
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De recouvrir le canal projet comme on l ' a propos pour viter le dpt d'ordures sur
le rseau et pour des raisons d'ordre s curitaire ;
La mise en place d'un plan d 'urbanisme directeur de la zone qui est un pralable pour
la mise en place d 'un rseau fiable pou r le drainage des eaux de pluie.
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BIBLIOGRAPHIE ET WEBIOGRAPHIE
[1] SATIN Marc et BECHIR Selmi , Guide technique de l 'assainissement, 2' dition Editions
le MONITEUR, Paris 1999,680 pages.
[2] SATIN Marc et BECHIR Selmi, Guide technique de l 'assainissement, 3' dition Editions
le MONITEUR, Paris 2006 , 726 pages.
[3] LABONTE Roger et PATRY Gilles , D istribution et collecte des eaux en milieu urbain, 2'
Edit ion Ecole Polytechnique de Montral , j anvier 1983,348 pages .
[4] DIA W El Hadji Bamba, Cours Hydraulique Gnrale D UT2, Dpartement de Gnie Civil,
Ecole Suprieure Polytechnique, This, anne 2005 .
[5] TAMBA Sni, Notes de cours d 'hydraulique urbaine et assainissement D UT2 gnie civil,
Ecole Suprieure Polytec hnique, This , 2005 .
[6] TINE Gabriel Samba, Conception d'un rseau d 'assaini ssement de la ville de Pikine,
Ecole Polytechnique de This, Dpartement de Gnie Civil This, Aout 1993.
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Ecole Polytechnique de This, This, anne 2008.
[8] FALL Birahim, Plan directeur d'assainissement de la Z4C de Zig uinchor, Ecole
Sup rieure Polytechnique, Dpartement de Gnie Civil, This, Aot 2006.
[9] NDIAYE Ousmane et SARR Abdou Gaye, Etude du plan directeur d 'assaini ssement de
90
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ANNEXES
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