Construction Des Secteurs Financiers Inclusifs en Afrique (BIFSA) Évaluation de La Phase I Du Programme (2005-2007) Et Études de Cas Des Projets Financés Au Libéria, Au Togo Et À Madagascar
Construction Des Secteurs Financiers Inclusifs en Afrique (BIFSA) Évaluation de La Phase I Du Programme (2005-2007) Et Études de Cas Des Projets Financés Au Libéria, Au Togo Et À Madagascar
Construction Des Secteurs Financiers Inclusifs en Afrique (BIFSA) Évaluation de La Phase I Du Programme (2005-2007) Et Études de Cas Des Projets Financés Au Libéria, Au Togo Et À Madagascar
Madagascar
janvier 2009
Nathalie Assouline
Charlot Razakaharivelo
Dina Randrianasolo
Sommaire
LISTE DES SIGLES UTILISES ................................................................................................................................ 4
AVANT PROPOS ........................................................................................................................................................ 5
RESUME....................................................................................................................................................................... 6
I.
CONTEXTE...................................................................................................................................................... 15
II.
III.
IV.
V.
AVANT PROPOS
Lvaluation du programme Finance Inclusive Madagascar a consist analyser sa pertinence, son
efficience et son efficacit dans la perspective de formuler des recommandations pour la suite.
-
Lanalyse de lefficience a consist examiner si les moyens financiers et humains dploys sont
adquats aux objectifs du programme, et si le processus de reporting permet de situer les
responsabilits.
Lvaluation conclut sur les principales leons tires de lexprience du programme et sur un ensemble de
recommandations.
La mthodologie de lvaluation a consist en lexploitation des documents et la conduite dentretiens
avec lquipe du programme dappui, la CNMF et les diffrents acteurs du secteur impliqus diffrents
niveaux dans la stratgie nationale de la microfinance. Les IMF partenaires, bnficiaires du fonds FRIF
ont t rencontres.
- La liste complte des personnes rencontres se trouve an annexe 1 ;
- La liste des documents examins se trouve en annexe 2.
Le programme a dmarr en Juillet 2005. Lvaluation a t ralise en janvier 2009. Par consquent
lanalyse porte sur environ 3,5 annes dactivit avec un bilan des activits 2008 encore en cours au
moment de la mission.
Lvaluation sest droule du 10 au 27 janvier 2009 Madagascar. Elle tait mene par Nathalie
Assouline, Charlot Razakaharivelo et Dina Randrianasolo, tous trois consultants en microfinance.
Les troubles politiques ont agit sur la bonne ralisation de la mission. Les vnements politiques ont
empch la tenue de la sance de restitution des conclusions de la mission auprs de lquipe du
programme, de la CNMF et du PNUD. Laide-mmoire leur a cependant t transmis. La sance de
restitution de lvaluation du programme Finance Inclusive Madagascar sest finalement droule le 28
janvier Johannesburg en prsence de lquipe du bureau rgional du FENU.
La mission tient remercier toute lquipe de la CNMF, de la cellule dappui du PNUD et la CTR du
FENU, pour leur grande disponibilit et leur trs cordiale coopration. Je remercie personnellement la
CTR du FENU, Mme Oumou Sidib-Vanhoorbke pour sa gestion efficace de la situation et son constant
souci de la scurit de nos personnes. Je salue le professionnalisme dont lquipe des consultants
malgaches a fait preuve dans ce contexte difficile pour eux et leur famille.
RESUME
Contexte
Dune dure de 5 ans pour un montant de 4 080 800 USD, le PA/SNMF constitue la contribution du
PNUD et du FENU lexcution du Plan dAction de la SNMF adopt en 2004. Il est conjointement
financ par le PNUD (2 455 000 USD) et le FENU (1 625 800 USD). Le PNUD finanant les activits du
programme et le FENU, le fonds FRIF (1 000 000 USD) et lassistance technique (la CTR) la CNMF
(625 000 USD).
Les principaux rsultats attendus du programme au moment de son laboration ont t fixs de la faon
suivante :
-
Les partenariats et les synergies dvelopps notamment par des actions de plaidoyer.
Loffre viable et prenne de services et produits financiers par des IMF renforces techniquement
et financirement dans un cadre lgal et rglementaire adapt ;
Le cadrage du programme a fait lobjet de modifications en 2007 et 2008 pour intgrer (i) ladoption de la
nouvelle loi 2005 016 sur la microfinance, (ii) les orientations du nouveau CPAP du PNUD (2008-2011)
et (iii) les nouveaux objectifs de la Stratgie nationale de la microfinance (rvise en 2007 pour tre
aligne au Madagascar Action Plan) et adopte par le gouvernement en novembre 2008.
La SNMF (et son plan daction) se dcline autour des axes suivants :
1. Amlioration du cadre conomique, lgal et rglementaire pour un dveloppement harmonieux et
scuris du secteur ;
2. Offre viable et prenne de produits et services adapts, diversifis et en augmentation, notamment
dans les zones non encore couvertes par des IMF professionnelles ;
3. Organisation du cadre institutionnel de manire permettre une bonne structuration du secteur,
une coordination efficace du secteur et une conduite efficiente de la SNMF.
Pertinence
Le secteur de la microfinance Madagascar est en forte croissance depuis plusieurs annes, avec une
tendance lacclration depuis la mise en uvre de la SNMF. Les nouvelles exigences lgales et la
concurrence avive imposent une professionnalisation accrue des IMF et la recherche dune meilleure
productivit. Mais des facteurs de blocages persistent (cloisonnement avec le systme bancaire, systme
judiciaire inadapt, programmes de crdit subventionns, enclavement des zones rurales, etc.).
Dans ce contexte la stratgie du programme fonde sur une articulation entre des actions menes au
niveau macro (accompagnement du cadre lgal, plaidoyers, stratgie nationale de la MF, coordination des
bailleurs de fonds), mso (mise en place dune coordination des interventions dans le secteur, diffusion des
informations sur le secteur, renforcement de la reprsentation de la profession, contribution au
renforcement dune expertise nationale, etc.) et micro (fonds dappui aux IMF) est pertinente.
Cette stratgie rpond bien aux contraintes au dveloppement du secteur, identifies lors du diagnostic
men en 2003.
Certaines de ces faiblesses ont t rduites au cours des cinq dernires annes, en particulier au travers de :
(i) ladoption dune stratgie nationale de la microfinance, (ii) lamlioration du cadre lgal et
rglementaire, (iii) la meilleure couverture des besoins sur le territoire (deux rgions restent non couvertes
en 2008), (iv) lamlioration de la professionnalisation et de lautonomisation financires des IMF (la
plupart dentre elles sont dotes de SIG, de plans daffaires, se font auditer, etc. 1 .)
Cependant, le diagnostic initial semble avoir fait preuve doptimisme propos des atouts pour le secteur,
en particulier sur les trois points suivants :
-
Lengouement des bailleurs de fonds pour appuyer le secteur dans le cadre de partenariats.
Cest prcisment sur ces trois points que se situent les fragilits du programme.
-
Les associations professionnelles ne se sont pas encore regroupes et ont manqu du dynamisme
ncessaire pour accompagner les efforts de coordination. Elles ont peu jou leur rle de relais et
dinterface entre la CNMF, la CSBF et les IMF membres, faute des appuis et des partenariats
adquats.
Efficacit
Rsultats du programme en termes doprationnalisation du cadre lgal, rglementaire et
stratgique
Oprationnalisation du cadre lgal et rglementaire :
A fin 2008, sur un total de 38 structures recenses par la CNMF 2 , 11 IMF sont agres par la CSBF
conformment la loi 2005-016.
1
2
La CNMF est intervenue principalement dans le cadre de lidentification des structures oprant dans la
microfinance sur le territoire malgache et la diffusion des textes auprs des IMF au travers de sances de
formation - information.
Il pourrait tre utile que, dans un horizon assez court, la CNMF avec les associations professionnelles,
identifie les IMF ayant besoin dun appui particulier pour la constitution de leurs dossiers de demande
dagrment afin de leur financer les appuis ncessaires. La prolongation dune situation o la majorit des
IMF en activit est hors lgalit est prjudiciable lensemble du secteur et sa clientle. La poursuite
des formations des IMF, sur la connaissance des textes de lois et instructions et sur les conditions et
consquences de la mise en place de la CRM, travers une collaboration CNMF et Associations
professionnelles, semble encore indispensable.
(Vola Mahasoa et TIAVO) et de leurs besoins de renforcement des capacits (Rating de Vola Mahasoa, et
tudes en cours sur TIAVO).
Dautres tudes en voie de ralisation ou prvues en 2009 vont traiter de questions qui constituent des
facteurs de blocage pour le dveloppement des services de microfinance (le refinancement des IMF, les
fragilits des systmes mutualistes, les causes et les solutions de la dgradation du portefeuille des IMF
Madagascar, ltat des lieux de lIMF ACOA, diagnostic du rseau TIAVO).
Ces tudes sinscrivent en cohrence avec le diagnostic du secteur de la Microfinance Madagascar. On
peut regrette cependant que des tudes tendant faire partager des innovations technologiques ou en
termes doutils naient pas t programmes.
Le choix du PNUD dinscrire ses activits dappui aux IMF, dans deux rgions de concentration est conu
en lien avec les approches et les besoins des autres programmes du PNUD dans ces rgions. La mise en
uvre de ce type de programme au sein du programme Finance Inclusive pose un problme de cohrence
de la dmarche et de clarification du mandat de la CNMF, agence dexcution de programmes et/ou
agences de coordination des politiques et programmes relatives au secteur.
10
La mission sinterroge sur la pertinence dune dmarche qui consiste crer artificiellement une demande
de financement pour un type de produit qui, par ailleurs, impose de fortes contraintes mthodologiques
aux IMF. Un appel manifestation dintrt auprs des IMF souhaitant dvelopper leur clientle fminine,
aurait pu tre lanc en leur laissant le choix de la mthodologie et les slectionnant prcisment sur leurs
capacits la dvelopper.
Les fonds sont issus du PNUD, mais nont pas t intgrs au FRIF dont un des objectifs est de servir de
levier aux fonds des autres partenaires techniques et financiers. Le devenir des fonds engags nest pas
encore clarifi ce jour, dautant que le PNUD a modifi sa stratgie en 2008, en dcidant de concentrer
ses interventions en microfinance sur deux rgions.
11
sur la base des besoins exprims par les IMF et afin de servir de levier la diffusion de bonnes pratiques
pour lensemble du secteur.
A Madagascar, le Comit dinvestissement fait plutt office de chambre denregistrement car seuls les
dossiers instruits et approuvs par la cellule dappui et le FENU lui sont prsents pour avis. Il na pas de
visibilit sur les performances des investissements raliss et sur les fonds finalement dcaisss, faute de
tableau de bord des investissements raliss (montants, nature, objets) et des performances des IMF
appuyes (qui pourtant sont suivies par le bureau de Johannesburg).
Le rle du Comit dinvestissement, devrait tre rexamin en fonction des attributions que les bailleurs
seront prts lui accorder. Plutt quune instance de prise de dcisions, alors quil na pas de
responsabilits de gestion des ressources (et donc de prise de risques), il pourrait plutt tre une instance
de validation de la cohrence des investissements au regard des objectifs de la stratgie nationale.
Les engagements de fonds CAE reprsentent 42% des dpenses de lanne 2006 (219 819 USD) et
40% des dpenses de lanne en 2007 (174 293 USD). Ce qui reprsente 24% du budget total
excut
Le cot global de mise en uvre du programme slverait environ 426 342 USD sur les quatre
ans, soit 26% du budget total excut.
Sur la dure, 9 tudes ont t ralises sur financement du programme, pour un montant 8 denviron
129 114,26 USD, soit 8% du budget total excut.
Les fonds FENU dpenss correspondent la totalit du budget prvu pour le fonds FRIF (environ 1
million USD) et aux cots du CTR, en poste depuis juillet 2007.
Le faible niveau dexcution budgtaire traduit des Plans dAction Annuels (PAA) trop ambitieux par
rapport la capacit de mise en uvre de la cellule dappui et de la CNMF dune part, et dautre part des
dlais trop longs dans la mise en uvre des activits.
Le programme a mis la disposition de la CNMF des ressources humaines qualifies et en nombre
suffisant
Ecarts dus lenregistrement des dpenses directement payes par le PNUD. On retiendra le montant le plus lev
pour les calculs.
8
Chiffres tirs des PTA et vrifis au cours dentretiens avec la cellule dappui.
12
Les progrs accomplis dans le domaine du renforcement des capacits de la CNMF sont encore
difficilement mesurables, compte tenu des lments suivants :
-
Le retard dans la constitution de lquipe de la CNMF qui na pas encore permis de concevoir et
mettre en uvre un programme de transfert de comptences et de renforcement des capacits ;
La mise disposition dune assistance technique la CNMF a permis de dynamiser les activits (six
tudes menes bien et cinq autres engages entre 2007 et 2008, contre deux tudes les annes
prcdentes). La qualit du reporting et de la programmation des activits sest galement amliore sur
les deux dernires annes. Des outils et un processus de transfert de comptences entre lassistance
technique PNUD/FENU et la CNMF restent laborer. Mais il semble difficile dimaginer une suite du
programme sans la poursuite de lassistance technique du FENU sur au moins deux trois ans.
Inclure lvaluation des capacits et des stratgies de ces trois types dacteurs, Etat,
associations professionnelles et bailleurs de fonds afin que la stratgie du programme Finance
Inclusive les intgre.
(ii)
Elaborer des indicateurs de suivi - valuation de la stratgie nationale qui puissent tre
rgulirement mesurs et diffuss au niveau des diffrents acteurs.
(iii)
(iv)
(v)
Ngocier les partenariats avec les bailleurs de fonds un niveau rgional ou sur des questions
transversales partir des bureaux rgionaux et du sige, limage des accords conclus avec le
FIDA. A Madagascar, la CTR FENU est associe la conception des programmes FIDA pour
13
leurs composantes microfinance et les mcanismes de mise en uvre devraient sinsrer dans
le dispositif de coordination de la CNMF.
(vi)
Identifier les contraintes relatives lenvironnement des affaires et identifier les services de
lEtat en charge.
Maintenir lintervention telle quelle est conue, aux niveaux micro, mso et macro, avec un
accent sur le niveau mso (dveloppement dune offre de services privs qualifis pour la
microfinance, renforcement de lassociation professionnelle, mise ne place de mcanismes de
construction dune offre prenne de formations en microfinance, etc.).
(ii)
Rduire lampleur des plans daction annuels et hirarchiser dans le temps les activits et les
allocations budgtaires afin de crer des effets dentranement. A Madagascar une attention
particulire aurait pu tre apporte plus tt la cration et au renforcement de lassociation
professionnelle, par exemple. Elle aurait ainsi pu jouer un rle plus actif de relais auprs de la
CNMF. La mise en place de la base de donnes sur le secteur ds la premire anne aurait
contribu donner des signaux clairs sur lutilit de la CNMF.
(iii)
Des partenariats avec dautres bailleurs devraient tre recherchs sur la base du diagnostic
pour inclure dans le programme FI un objectif de contribution la construction dune offre
prenne de formation aux IMF.
(iv)
Les allocations budgtaires pour le fonds de renforcement institutionnel des IMF devraient
tre pralablement estimes en fonction de lobjectif assign au fonds. Les besoins de
financement des IMF sont trs larges et la plupart dentre elles sont engages dans des
stratgies de diversification des sources de financement, surtout les IMF prometteuses qui
peuvent conclure des partenariats. Leffet de levier recherch par la mobilisation de ce fonds
ne sera effectif que si celui-ci est cibl. Il ne sagit pas de crer artificiellement une demande
ou de crer un effet daubaine, mais doffrir aux IMF la possibilit de financer par exemple la
conception doutils de gestion des RH innovants, de tester un nouveau type de services, etc. en
ciblant le fonds sur le financement des innovations.
(v)
(vi)
Mettre en place un systme de suivi- valuation utilisant le systme actuel de reporting et bas
sur des indicateurs de performance du programme (en partie tirs de ceux construire pour le
suivi de la SNMF) qui permettrait de justifier les ventuels changements de stratgie en cours
de programme.
(vii)
Sassurer de la cohrence dans la mise en uvre dun programme de finance inclusive entre
les objectifs poursuivis par le PNUD en matire de lutte contre la pauvret et ceux viss par le
FENU pour le renforcement du secteur de la Microfinance.
14
I.
CONTEXTE
1.
A.
Entre 2001 et 2004, le volume des activits dpargne et de crdit des IMF mutualistes a plus que doubl 9 .
Ces dernires dominaient alors le march, ce qui donne une indication valable pour lensemble du secteur :
- Lencours dpargne 10 a atteint 17,040 milliards MGA (8,520 millions USD 11 ) ;
- Lencours de crdit 12 est pass 22,710 milliards MGA (11,355 millions USD).
Entre 2003 et 2007 cette croissance sest encore acclre 13 avec une tendance la dconcentration du
secteur 14 :
-
Le nombre des membres/clients du secteur (toutes catgories et formes confondues) est pass de 167
826 en 2003 424 075 en 2007.
Lencours de crdit est pass de 21,16 Milliards MGA (10,6 millions USD) en 2003 72,49
Milliards MGA (36,2 millions USD) en 2007. La part des IMF mutualistes dans lencours de crdit
reste prpondrante avec 54%, malgr la croissance en 2007 de lencours des IMF de type SA 15 de
131% contre 31% pour ces dernires.
Evolution du total de l'encours de crdit
( Millions MGA)
Total
80 000
70 000
60 000
50 000
Mutualiste
40 000
SA
30 000
20 000
10 000
-
Associatif
2003
2004
2005
2006
2007
15
Le portefeuille de crdit du secteur devient plus quitablement rparti entre IMF mutualistes et IMF de
type bancaire en 2007, compte tenu de la croissance rapide de ces dernires.
Rpartition de l'encours de crdit en
2003
SA
27%
Associatif
1%
Associatif
2%
Mutualiste
54%
Mutualiste
72%
La croissance de lencours est attribuable une augmentation du nombre de prts actifs (pris en fin
danne), multipli par 5 en 4 ans. Il est pass de 30 329 en 2003 167 602 en 2007.
Evolution du nombre de prts actifs en fin d'anne
200 000
Total
150 000
Mutualiste
100 000
SA
50 000
-
Associatif
2003 2004
2005 2006
2007
16
16
Le montant du prt moyen volue de 497 058 MGA en 2003 770 749 MGA en 2007, soit une
augmentation de 41% en 5 ans. Il est plus lev pour les IMF de type SA, avec une moyenne annuelle
de 1 126 000 MGA contre 679 000 MGA pour les IMF de type mutualiste. Le montant du prt moyen
progresse entre 2006 et 2007 pour les IMF de type SA de 23%, alors quil stagne pour les IMF de type
mutualiste.
Evolution du montant moyen du prt
(MGA)
1 600 000
1 400 000
1 200 000
1 000 000
800 000
600 000
400 000
200 000
Associatif
2003
2004
2005
2006
2007
Mutualiste
SA
Le taux de portefeuille risque 30 jours en 2007 affiche les meilleurs performances pour les IMF de
type SA, avec 3%. Il slve 5,4% pour les IMF de type associatif. Concernant les IMF de type
mutualiste, 3 institutions dont AECA, OTIV zone littorale et OTIV Alaotra ont un taux du PAR 30
jours suprieur 10% soit une moyenne de 23%. Hors ces 3 cas critiques, le taux de PAR 30 moyen
est de 6%. 17
Lencours dpargne est pass de 10,5 milliards MGA (5,25 millions USD) en 2003 33,075 Milliards
MGA (16,54 millions USD) en 2007 soit une croissance de 213% ces 5 dernires annes. La part de
lpargne est bien sr, plus significative pour les IMF de type mutualiste mais on note une trs forte
croissance (plus de 8 fois) pour les IMF de type SA en 2007, soit un montant pass de 51 millions
MGA en 2006 4, 5 Milliards en 2007.
17
Les informations sur SIPEM et UNICECAM proviennent de ces institutions, les autres donnes proviennent des
statistiques de lAPIFM
17
25
20
15
10
5
-
SA
2003 2004
Associatif
2005 2006
2007
La structure de financement des IMF en 2006 reste encore trs tributaire de lpargne (59%), et des
financements des bailleurs, des prts (21%) et des subventions (10%). Les prts bancaires ne comptent
environ que pour10% des financements 18 .
Dun secteur de faible porte en 2005, o seulement 5% des mnages malgaches avaient accs aux
services financiers fournis par les IMF, on est pass en 2006, une estimation de taux de pntration de
8%.
En tmoignent les chiffres prcdents, le secteur de la microfinance a connu une forte volution ces 5
dernires annes, lie la croissance des activits des IMF anciennement prsentes sur le territoire, mais
aussi lentre sur ce march dune nouvelle catgorie dIMF de type bancaire (Access banque, PAMF et
MICROCRED). Ces nouveaux entrants contribuent aviver les pratiques concurrentielles dans un
contexte o le cadre et lexercice de la supervision (loi, instructions et centrale des risques) et de la
coordination (CNMF et associations professionnelles) sont en construction.
B.
Le document de la SNMF a t labor pour une dure de 5 ans, en avril 2004, suite un diagnostic du
secteur conduit par le FENU en 2003. Il a t adopt en conseil de gouvernement en juin 2004.
Ses axes stratgiques sont les suivants :
4. Amlioration du cadre conomique, lgal et rglementaire pour un dveloppement harmonieux et
scuris du secteur ;
5. Offre viable et prenne de produits et services adapts, diversifis et en augmentation, notamment
dans les zones non encore couvertes par des IMF professionnelles ;
6. Organisation du cadre institutionnel de manire permettre une bonne structuration du secteur,
une coordination efficace du secteur et une conduite efficiente de la SNMF.
18
18
La mise en oeuvre de cette stratgie a fait lobjet dune valuation en 2007 qui a abouti sa rvision et la
formulation dun nouveau document de stratgie (2008-2012) assorti dun plan daction. La nouvelle
stratgie construite sur les mmes axes que la prcdente, sinscrit dans la poursuite des activits
engages. Elle a t adopte par le gouvernement en novembre 2008.
La SNMF sest fixe des objectifs de croissance du secteur, calculs partir des estimations des besoins
des mnages de 2003, extrapols jusquen 2009. Selon les calculs effectus les objectifs pour 2009 ont t
fixs 590 000 emprunteurs, 86,1 milliards MGA dencours de crdit et 47,3 milliards MGA dencours
dpargne. Compte tenu des croissances observes (figurant ci-dessus), ces estimations devraient tre
dpasss.
Sur la priode 2004-2007, les financements des bailleurs (IDA/AGEPMF, MCA, PNUD/FENU, AFD et
UE) seraient estims 37,536 millions USD 19 dont plus de 90% accords au renforcement des IMF et
lamlioration de loffre (axe 2 de la SNMF).
2.
Dune dure de 5 ans pour un montant de 4 080 800 USD (y compris les frais de gestion pour les
ressources du FENU), le PA/SNMF constitue la contribution du PNUD et du FENU lexcution du Plan
dAction de la SNMF adopt en 2004. Il est conjointement financ par le PNUD (2 455 000 USD) et le
FENU (1 625 800 USD).
Le PNUD finanant les activits du programme et le FENU, le fonds FRIF (1 000 000 USD) et
lassistance technique (CTR) la CNMF (625 000 USD).
La stratgie adopte consiste appuyer le renforcement des capacits des principaux acteurs dans le but de
contribuer lexcution des objectifs suivants de la SNMF:
(i)
(ii)
Les principaux rsultats attendus du programme au moment de son laboration ont t fixs de la faon
suivante :
19
Les partenariats et les synergies dvelopps notamment par des actions de plaidoyer. Part du
budget PNUD = 5,5% ;
Loffre viable et prenne de services et produits financiers par des IMF renforces techniquement
et financirement dans un cadre lgal et rglementaire adapt. Part du budget PNUD = 57% ;
19
II.
1.
Le programme PA/SNMF a t conu sur la base du diagnostic du secteur (ralis en 2003) et de la SNMF
(labore et approuve en 2004). Son objectif principal est daccompagner la mise en uvre de cette
stratgie nationale nouvellement adopte. Il se dcline en 6 principaux rsultats attendus (regroupant 14
activits), conformment au document programme (PRODOC) cit ci-dessus.
Le programme a subi des modifications en 2007 et 2008, qui se retrouvent dans les Plans dActions
Annuels, et non pas travers une modification du document programme initial.
Le PAA de 2007 identifie 4 rsultats attendus dclins en 45 activits :
1. Le cadre lgal et rglementaire est incitatif et suivi.
2. Le cadre institutionnel est oprationnel et performant.
3. Les performances techniques, financires et organisationnelles des IMF sont amliores.
4. Le Programme est mis en uvre et suivi de faon efficace.
Le PAA de 2008 identifie 5 rsultats attendus dclins en 37 activits :
1. Le cadre lgal, rglementaire et institutionnel d'intervention des IMF est oprationnel et
performant ;
2. La gestion des IMF est amliore ;
3. Le renforcement des capacits des RH des structures transversales (CSBF, CNMF, APU) et des
IMF est ralis ;
4. Une offre accrue et viable de produits et services de Microfinance adapts aux besoins des
groupes cibles est disponible dans les zones de concentration ;
5. Une stratgie de communication est labore et mise en uvre.
20
21
Voir Annexe 4
Dans le PRODOC
20
Le PAA 2008 largit le champ de lappui aux IMF travers : (i) Un appui au SIG 24 ; (ii) Le dveloppement
des formations 25 ; (iii) Des appuis institutionnels et financiers cibls sur deux rgions, les zones de
concentration 26 ; (iv) La mise en place de fonds multi bailleurs 27 et dun mcanisme viable pour le
refinancement des IMF 28 (dont le FRIF fait partie).
22
Sous produit 3.1. Les ressources humaines des IMF sont formes dans la gestion stratgique et
oprationnelle d'une institution - 3.2. Le systme d'information de gestion (SIG) et de suivi des IMF est
mis en place et performant
23
CAE. Crdit Avec Education
Sous-produit 3.6. Le produit CAE adapt au besoin de la clientle est intgr dans les activits globales
des IMF partenaires
Sous produit 3.7. Les rsultats et les impacts du CAE sont suivis et valus.
24
Sous produit 232-1: Des outils de gestion sont dvelopps au niveau des IMF partenaires
25
Sous-produit 233-2 Des partenariats avec les structures de formation existantes sont tablis pour le
renforcement des capacits des IMF
26
Produit - 234 Une offre accrue et viable de produits et services de Microfinance adapts aux besoins
des groupes cibles est disponible dans les zones de concentration
27
Sous-produit 234-5
28
Sous-produit 234-6
29
Rsultat 1-Le cadre institutionnel du secteur de la microfinance appuy et renforc,
30
Rsultat 2-Les partenariats et les synergies dvelopps notamment par des actions de plaidoyer
31
Rsultat 1. Le cadre lgal et rglementaire est incitatif et suivi
32
Rsultat 2. Le cadre institutionnel est oprationnel et performant
33
Dans le cadre du Rsultat 1.Le cadre lgal, rglementaire et institutionnel d'intervention des IMF est
oprationnel et performant.
34
Rsultat 3. Le renforcement des capacits des RH des structures transversales (CSBF, CNMF, APU)
est ralis
35
Rsultat 5. Une stratgie de communication est labore et mise en uvre.
21
2.
Lengouement des bailleurs de fonds pour appuyer le secteur dans le cadre de partenariats.
Cest prcisment sur ces trois points que se situent les fragilits du programme.
36
Les associations professionnelles ne se sont pas encore regroupes et ont manqu du dynamisme
ncessaire pour accompagner les efforts de coordination. Elles ont peu jou leur rle de relais et
dinterface entre la CNMF, la CSBF et les IMF membres, faute des appuis et des partenariats
adquats.
22
Ladoption de la loi 2005-016 sur la microfinance, en juillet 2006. Elle dcloisonne le secteur en
permettant des institutions non mutualistes dexercer des activits de microfinance. Elle impose
des exigences de professionnalisation par un agrment qui lie niveaux dactivits et collecte de
lpargne lobservation de conditions prudentielles spcifiques. Des instructions accompagnent le
texte de loi. Certaines sont encore en cours. La cration dune Association professionnelle unique
est rendue obligatoire. Une Centrale des risques pour la Microfinance est en projet.
Le programme a introduit juste titre partir de 2007, un ensemble dactivits visant
accompagner la mise en conformit des IMF ce nouveau cadre rglementaire et impliquer la
CNMF dans sa conception (instructions, CRM, APU).
Les volutions du cadre politique travers ladoption du Madagascar Action Plan , document
cadre qui a succd au DSRP, en 2005. Il aborde le secteur de la micro finance dans son engagement
6, Economie forte croissance, dfi n4, Rformer le systme bancaire et financier , et dans son
engagement 4, Dveloppement rural, dfi n2 Amliorer laccs au financement rural .
Le programme sy est adapt en 2007 en prvoyant la rvision de la SNMF et llaboration dune
nouvelle stratgie sur la priode 2008-2012, avec son alignement au MAP.
Les priorits du PNUD : (i) Llaboration du CPAP (2008-2012) qui a introduit un nouveau cadre
dactivits et de rsultats attendus pour le programme Finance Inclusive ; (ii) Le choix de centrer les
interventions du PNUD sur deux zones de concentration, dans le cadre du programme de lutte contre
la pauvret Madagascar.
Ce choix de centrer les appuis aux IMF dans les deux zones de concentration 37 retenues par le
PNUD est inscrit dans le PAA 2008. Ceci pose un problme de cohrence par rapport aux objectifs
initiaux du programme Finance Inclusive, en particulier sur la mise en place dun fonds de
renforcement institutionnel des IMF, ouvert toutes les IMF et demand driven . Il complique
aussi limage de la CNMF qui devient matre doeuvre dun programme spcifique de microfinance
et peut lui poser des problmes de conflit dintrt dans sa mission de coordination.
Ces volutions traduisent une capacit dadaptation du programme, mais peut tre aussi une certaine
hsitation sur les priorits, qui pourrait tre la rsultante de visions PNUD et FENU diffrentes en matire
de stratgie dappui la microfinance.
Les processus de rvision et dadoption des PAA se traduisent par des dlais importants de dmarrage des
programmes annuels, rarement infrieurs 3 mois, et parfois davantage. Par exemple la revue des
37
23
programmes pour la formulation du nouveau CPAP du PNUD na pas permis de dmarrer les activits
prvues au PAA 2008 avant le deuxime semestre 2008.
3.
Le FENU dispose datouts pour la mise en uvre du programme finance inclusive Madagascar :
-
Il dispose des instruments financiers appropris, pour intervenir aux niveaux du secteur (micro,
mso et macro) travers des financements en subventions et en prts.
Lexpertise technique mise disposition de la CNMF sinsre dans un dispositif rgional, avec le
suivi rapproch du bureau de Johannesburg, et international, avec celui du sige.
Lintervention du FENU en appui au secteur sinscrit en complmentarit avec les interventions des autres
bailleurs de fonds, qui ont jusqu prsent eu tendance centrer leurs appuis sur le niveau micro (UE,
AFD et IDA/AGEPMF). On notera cependant des appuis de la Banque Mondiale et du programme MCA
la CSBF pour la modification du cadre lgal et rglementaire, relays par le programme FI, pour sa
diffusion au niveau des IMF.
1.
Ces interventions sont inscrites dans les PAA 2007 et 2008. En 2008, elles relvent du rsultat ci-dessous :
Produit 1. Le cadre lgal, rglementaire et institutionnel d'intervention des IMF est oprationnel et
performant.
Sous Produit 1.1 Le cadre lgal et rglementaire des IMF est complt diffus et oprationnel
24
Constats
A fin 2008, sur un total de 38 structures recenses par la CNMF 38 :
-
Compte tenu des difficults pour certaines IMF de rassembler les informations ncessaires la
constitution du dossier de demande dagrment, la CNMF est intervenue pour demander la prolongation
du dlai de dpt des dossiers (fix aot 08, puis dcembre 2008) qui est cependant dj dpass.
Lintervention du programme et de la CNMF a consist jusqu prsent :
-
Donner des avis la CSBF sur les projets dinstruction (avis sur le projet dinstruction relatif la
transparence des IMF) et sur la mise en place de la Centrale des Risques (la CNMF sige au
comit de pilotage du projet).
Diffuser auprs des IMF les textes rglementaires et les exigences relatives au nouveau cadre
rglementaires et identifier les contraintes leur adoption, au travers de 2 sances de formation
organises avec lAPI FM et la publication dun recueil des textes rglementaires.
Intervenir au cas par cas, dans certains dossiers dIMF (ACOA, CECAM, CEM) pour faciliter les
changes avec la CSBF et ventuellement avec le tribunal (CEM).
38
Rapport annuel 2008 programme finance inclusive MAG 00609-31. Janvier 2009.
25
LOTIV-ZL et lAPIFM ont demand aux dissidents de rintgrer leur rseau initial. Le secrtariat gnral
du Ministre des Finances a suggr que le rseau soit indpendant sil savre quil peut tre autonome. La
CNMF a appuy financirement le rseau.
Entre temps, des drives au niveau de la gouvernance ont t constates. Des dtournements ont t
enregistrs. Les informations ntaient plus fiables. Le rseau na pas t audit depuis plusieurs annes. La
CSBF a par consquent suspendu linstruction de la demande dagrment de lACOA. Il a t convenu entre
la CSBF et la CNMF que lACOA prsente ltat des lieux de son portefeuille audit ainsi que le schma de
son institutionnalisation.
La CNMF a labor les termes de rfrence pour mettre en place un administrateur provisoire mais la CSBF
a recommand un administrateur dlgu. Les nouveaux termes de rfrences sont en cours dapprobation
la CSBF.
LACOA dispose dune forte capacit de communication lie son enracinement local qui lui permet de
mobiliser les autorits locales dans son processus de reconnaissance.
Observations
(i)
Il semble persister des diffrences de vue entre la CSBF et la CNMF. La CSBF se positionne
comme la structure de contrle et de supervision des IMF agres. Elle attend de ce fait des
mesures de type disciplinaire de la CNMF pour les IMF non agres. Le programme a engag
un processus de clarification du mandat de la CNMF au sein du Ministre des Finances (voir
ci-dessous) qui devrait contribuer rendre plus lisibles les rles dvolus chacune de ces
instances.
(ii)
Les limites aux ralisations du programme dans ce domaine tiennent dune part, la ncessit
dune clarification du mandat de la CNMF (processus engag) et la faiblesse des
associations professionnelles qui ne jouent pas suffisamment leur rle dinterface entre IMF et
CSBF pour faciliter linstruction des dossiers de demande dagrment.
(iii)
La difficult obtenir les agrments tmoigne aussi de la faible capacit des IMF produire
des plans daffaires, de la faiblesse de leur SIG produire linformation ncessaire, de leur
difficult prsenter des engagements dans la dure de leurs partenaires financiers, montrer
un mcanisme de gouvernance scurisant, une structure financire solide et un systme de
contrle interne renforc.
(iv)
Il pourrait tre utile que, dans un horizon assez court, la CNMF avec les associations
professionnelles, identifie les IMF ayant besoin dun appui particulier pour la constitution de
leurs dossiers de demande dagrment afin de leur financer les appuis ncessaires. La
prolongation dune situation o la majorit des IMF en activit est hors lgalit est
prjudiciable lensemble du secteur et sa clientle. La poursuite des formations des IMF,
sur la connaissance des textes de lois et instructions et sur les conditions et consquences de la
mise en place de la CRM, travers une collaboration CNMF et Associations professionnelles,
semble encore indispensable.
26
Observations
Lvaluation de la SNMF constate que la stratgie et ses processus de ralisation nont pas t prsents
de telle faon que les diffrents acteurs puissent sidentifier facilement aux actions qui leurs sont assignes
ni surtout de sapproprier la responsabilit de sa ralisation. Le financement des activits allait dans le sens
des perspectives dj en place des bailleurs et non selon les besoins spcifiques dfinis dans la SNMF. Les
critres dappui chappent, par ailleurs, aux acteurs de pilotage. Les financements qui ont t prdfinis
par les bailleurs entraient toutefois dans le cadre des actions prvues par la SNMF .
Lappropriation de la SNMF par les acteurs du secteur semble devoir encore progresser Madagascar.
Elle pourrait tirer avantage dun approfondissement dans trois directions :
-
Une meilleure concertation et implication : par la conduite dun processus de consultation plus
pouss avec les acteurs du secteur, en particulier (i) avec les IMF (moyennant la tenue dateliers
dcentraliss de validation des constats et de recueil des propositions) pour intgrer leurs
proccupations (concurrence, SIG, formation du personnel, gouvernance, etc.) et (ii) avec les
partenaires techniques et financiers pour leur implication cohrente dans le financement du
secteur.
Une meilleure visibilit sur son efficacit et la mesure de ses effets : par lanalyse de donnes
statistiques fiables qui permettent ltablissement de donnes de rfrence et dindicateurs
pertinents de rsultats, et qui justifierai les choix stratgiques oprs. Des outils de suivi
valuation de la mise en uvre de la SNMF doivent tre conus cet effet.
27
2.
Les actions du programme de renforcement de ces structures relvent dans le PAA 2008, du sous produit
231-2 : Le cadre institutionnel d'intervention est en place et favorable au dveloppement et du produit 233
: Le renforcement des capacits des RH des structures transversales (CSBF, CNMF, APU) et des IMF est
ralis.
A. Lappui la CNMF dans lexercice de sa fonction
Un des principaux axes du programme consiste renforcer le dispositif institutionnel de coordination du
secteur, c'est--dire le comit de pilotage de la SNMF et la CNMF qui en exerce le secrtariat excutif.
Ces actions sont programmes dans le PRODOC et chaque anne dans les PAA. En 2008, elles sont
inscrites dans le cadre du sous-produit 231-2 : Le cadre institutionnel d'intervention est en place et
favorable au dveloppement , sous la forme :
1.2.3 Raliser une tude institutionnelle et organisationnelle de la Coordination Nationale de
Microfinance (CNMF).
1.2.4 Ractualiser les mandats et organisation de la CNMF en vue de sa prennisation.
Le rle de la CNMF est prcis dans le document de stratgie nationale.
Elle assure :
-
Le Comit de pilotage a t mis en place par arrt du Ministre de lEconomie et des Finances en octobre
2004. Il est compos de 10 membres (Etat, AP, APB, bailleurs). Sa prsidence est tournante et elle est
assure successivement par les 2 Associations Professionnelles.
Le Comit de pilotage assure le suivi valuation de la mise en oeuvre du Plan daction de la SNMF. Il
propose des mesures dadaptation, recherche la cohrence des interventions dans le secteur avec la SNMF
et dans ce cadre, assure la supervision des programmes de dveloppement du secteur. Il organise les tables
rondes des bailleurs de fonds. Il se runit environ une fois par semestre.
Constats
28
Les rles du CP et de la CNMF semblent encore mal compris des diffrents acteurs du secteur, qui ce
stade, en mesurent difficilement les apports. A cela quelques raisons majeures :
-
La dficience des associations professionnelles dans leur rle de reprsentation des intrts de la
profession et de courroie de transmission entre IMF et Ministres et bailleurs ;
Les faibles niveaux de ralisations de la CNMF (base de donnes, mise en place fonds multi
bailleurs, tudes, formations, etc.) et dintervention du comit de pilotage 39 ;
Afin damliorer lefficacit de la CNMF, des initiatives ont t prises dans le cadre du programme, qui
portent sur son renforcement organisationnel :
-
Un plan de communication en cours dlaboration, qui sest accompagn en 2008 dun certain
nombre de production de supports de communication (dpliants sur la CNMF et la SNMF,
document de microfinance, logo et slogan de la CNMF, etc.).
Extraits de ltude institutionnelle et organisationnelle de la CNMF (Cabinet Mazars Fivoarana
janvier 2009.
La CNMF est actuellement un service au sein de la Direction du Trsor et ne dispose pas de ce fait de
lautonomie ncessaire dans lexercice des fonctions dfinies dans la SNMF. Il nexiste pas de textes
rglementaires dfinissant la structure de la CNMF. Lobjectif vis est donc de repositionner la CNMF en
vue daffirmer son leadership sur la promotion du secteur en la transformant en Direction au sein du
Ministre et de dfinir par arrt ministriel la structure dorganisation de la CNMF.
Le rattachement de la CNMF en Direction rattache confrait la CNMF une large initiative dans la
ralisation de ses missions : elle dpendrait alors directement du secrtariat gnral.
Elle pourrait ventuellement de devenir Ordonnateur secondaire et/ou personne responsable des marchs
publics (sur dcision du Ministre), donc habilite signer les marchs publics.
En consquence, une rorganisation de la CNMF devrait tre engage qui porterait (i) sur la clarification des
fonctions, dans le cadre dun nouvel organigramme ; (ii) la ralisation dun manuel de procdures couvrant
39
40
29
ses diffrentes activits ; (iii) la mise en place dun SIG , dont un outil de gestion de la base de donnes sur
le secteur ; et (iv) la dvolution dun budget stable et suffisant.
Sur ces bases, llaboration prvue du plan de renforcement des capacits de la CNMF et dun
calendrier de transferts progressif des comptences entre quipe dappui technique (y compris la
CTR) et quipe ministrielle devrait pouvoir tre acheve avec mise en oeuvre en 2009. Pour
chaque service/dpartement, un binme devrait tre constitu entre personnel dappui du
programme et personnel de la CNMF. Les demandes dappui sont en cours didentification et le
PAA 2009 devrait intgrer lensemble de ces activits.
Observations
(i)
La CNMF simposera dautant plus face aux diffrents intervenants du secteur quelle
disposera des ressources humaines qualifies et des outils (base de donnes sur le secteur,
outils de communication) appropris pour exercer ses fonctions. Des initiatives ont t prises
dans ce sens en 2008 qui devraient donner de premiers rsultats en 2009. Ces efforts seront
poursuivre au-del de 2009.
(ii)
41
30
Constats
Loprationnalisation dune base de donnes statistiques sur le secteur est un projet inscrit dans le
programme depuis le dmarrage. A fin 2008, les travaux de slection du cabinet, fournisseur du systme,
ont t effectus et attendent lapprobation du PNUD pour le dcaissement de la premire tranche de mise
en oeuvre.
Il est prvu dintgrer la Base de Donnes de la CNMF (BD CNMF) la CRM. Elle devrait en utiliser les
mmes rfrentiels. Par ailleurs, la CRM va alimenter la BD CNMF en donnes agrges sur les tiers et
les crdits. Cette intgration a t conue dans loptique de limiter les dclarations multiples dune mme
information par les IMF.
Observations
31
Une base de donnes rapidement oprationnelle aurait jou un rle important dans la communication de la
CNMF avec les IMF et avec les partenaires techniques et financiers, notamment pour la mobilisation de
fonds pour la SNMF.
Elle aurait contribu donner des signaux clairs pour le secteur de la capacit de coordination de la
CNMF. Elle aurait permis dexercer une pression forte pour une meilleure transparence des IMF ( une
poque de repli sur soi des IMF craintives de la concurrence).
Sa conception en cohrence avec celle de la CSBF (base de donnes et centrale des risques), devrait viter
aux IMF des obligations de reporting redondants.
Contrat pour la tenue dun Atelier de formation sur la nouvelle rglementation et les conditions
dune bonne gouvernance pour TIAVO, juillet 07 ;
Contrat pour la Reproduction de la Focus note sur les taux dintrts des IMF mutualistes, 2008 ;
32
Lappui apport lAIM pour lharmonisation de ses statuts par rapport la loi (2007).
Une tude (en attente dapprobation du PNUD) pour la mise en place dune association
professionnelle unique des IMF, conformment aux textes de la loi sur la microfinance. LAG
constitutive de lAssociation Professionnelle Unique est programme pour juin 2009.
Llaboration prvue pour 2009 (dj inscrite au PAA de 2008) dun plan de renforcement des
capacits pour lassociation professionnelle et pour les IMF, dans lobjectif de mettre en place un
dispositif de formation prenne.
Observations
3.
(i)
Les associations professionnelles restent encore faiblement actives dans leurs rles spcifiques
de reprsentation de la profession et de dfense de ses intrts. Le cloisonnement des AP entre
mutualistes et non mutualistes, hritage de lhistoire de la Microfinance Madagascar, et la
faiblesse des moyens dont elles sont dotes participent de ce peu de visibilit. Les retards
observs dans la mise en place de lAssociation Unique tendent paralyser les activits des
deux associations (AIM et APIMF) car leurs ressources sont suspendues, en particulier au
niveau de lAPIFM (arrt du financement FIDA et suspension du paiement des cotisations des
membres dans lattente de directives ce sujet).
(ii)
Cette situation de blocage pnalise aussi bien les IMF confrontes une modification du
paysage de la microfinance (nouvelle rglementation, nouvelle concurrence, mise en place
centrale des risques, etc.) que la CNMF, qui a besoin de cette interface avec les IMF, pour
jouer correctement son rle de promotion -coordination du secteur.
(iii)
Il serait souhaitable quune fois cre, lassociation professionnelle participe avec la CNMF
llaboration de la programmation des activits annuelles afin de porter les proccupations des
IMF et de prendre la place qui lui est dvolue dans le processus danimation du secteur en
complment de celui de la CNMF. Sa participation la programmation annuelle contribuera
acclrer le processus dappropriation de la SNMF par les IMF.
(iv)
(v)
Un budget, dans le cadre du programme finance inclusive, pourrait tre allou les prochaines
annes de faon dgressive pour financer le fonctionnement de lAPU sur la base dun plan
daffaires prvoyant la gnration de ressources propres.
Les activits mener dans ce cadre se retrouvent dans le PAA 2008, au niveau du :
33
Produit 234 : Une offre accrue et viable de produits et services de Microfinance adapts aux
besoins des groupes cibles est disponible dans les zones de concentration.
Sous-produit 234.1 : Les tudes sur les besoins de services financiers non couverts dans les
zones de concentration sont ralises
Sous-produit 234.2 : Un diagnostic organisationnel et financier des IMF est effectu
(Conclure des conventions de partenariats avec les IMF).
Observations
42
43
44
(i)
Ces tudes sont cohrentes avec lobjectif nonc par la SNMF dune offre de services
tendue pour un meilleur taux de couverture du territoire malgache.
Elles ont prfigur un dispositif oprationnel dmarr dans lAnosy et en voie de ltre dans
les 2 autres rgions.
(ii)
Dautres tudes en voie de ralisation ou prvues en 2009 vont traiter de questions qui
constituent des facteurs de blocage pour le dveloppement des services de microfinance : le
refinancement des IMF, les fragilits des systmes mutualistes 44 , les causes et les solutions de
la dgradation du portefeuille des IMF Madagascar, ltat des lieux de lIMF ACOA (caisses
dsaffilies du rseau OTIV-Toamasina). Un certain nombre dtudes pour une offre de
services financiers adapts au milieu rural, en particulier, devraient tre menes dans le cadre
des projets du FIDA avec lappui mthodologique de la CTR du FENU.
Les tudes cites sinscrivent en cohrence avec le diagnostic du secteur de la Microfinance
Madagascar. On peut regrette cependant que des tudes tendant faire partager des
innovations technologiques ou en termes doutils naient pas t programmes.
(iii)
Le choix des deux rgions de concentration du PNUD rsulte dtudes pralables menes au
niveau du PNUD sur leurs niveaux de pauvret. Le FENU ne semble pas avoir t impliqu
dans le choix des rgions et dans la dcision dy concentrer les activits du PNUD, y compris
34
Lapproche de dveloppement de la microfinance dans ces deux rgions est conue en lien
avec les approches et les besoins des autres programmes du PNUD dans ces rgions. Par
exemple, le programme emploi et revenu, le VIH/SIDA, la gouvernance, la protection de
lenvironnement. Les modalits de mise en uvre seraient encore non dfinies, mais il ne
semble pas que les mcanismes du FRIF et du CI mis en place seront sollicits.
La mise en uvre de ce type de programme au sein du programme Finance Inclusive pose un
problme de cohrence de la dmarche et de clarification du mandat de la CNMF, agence
dexcution de programmes et/ou agences de coordination des politiques et programmes
relatives au secteur.
le CAE ;
Observations
(i)
Les thmes de formation abords sont pertinents mais trs limits. Lactivit de formation, qui
priori ne relve pas de la CNMF, reste contrainte par la faiblesse des dispositifs de formation
en microfinance existants, la faiblesse de lexpertise (2 formateurs agrs CAPAF) et en
particulier par le peu de moyens dont disposent les Associations professionnelles.
(ii)
(iii)
35
(iv)
Il serait ncessaire que la CNMF, dans le cadre du programme, engage avec les partenaires
appropris (association professionnelle, cabinets de conseils et de formation, CAPAF, etc.) et
lexpertise externe ncessaire, une rflexion pour la mise en place dun dispositif prenne de
formation pour les praticiens du secteur de la microfinance.
Lignes de crdit sous forme de prt taux zro pour mieux toucher le public dfavoris dont les
femmes ;
En 2006 et 2007, Le montant accord slve 1,165 milliards MGA (environ 582 500 USD), pour 8
IMF 47 dont 48% en lignes de crdit. Lensemble de la ligne de crdit arrive chance le 30 juin 2009.
Les rsultats fournis par le programme permettent de conclure leffet positif de ces fonds sur la
croissance de lactivit, sur la priode septembre 2007 septembre 2008 :
-
Observations
45
36
Parmi les points positifs, on retiendra (i) lopportunit offerte par ce fonds de desservir les femmes
dmunies et son effet positif sur la porte des IMF ; (ii) la flexibilit des instruments du fonds, combinant
subventions et lignes de crdit et (iii) Lapprobation des dossiers dans le cadre du Comit dinvestissement
identique celui du FRIF.
Parmi les limites dans la mise en uvre, on peut citer :
(i)
La dmarche qui consiste crer artificiellement une demande de financement pour un type
de produit qui, par ailleurs, impose de fortes contraintes mthodologiques aux IMF. Un appel
manifestation dintrt auprs des IMF souhaitant dvelopper leur clientle fminine, aurait
pu tre lanc en leur laissant le choix de la mthodologie et les slectionnant prcisment sur
leurs capacits la dvelopper.
(ii)
Loption retenue daccompagner la diffusion dun produit spcifique, alors quil na pas
encore t dmontr, en particulier en zones rurales, Madagascar, que le produit CAE en tant
que tel (sur la mthodologie FFH) tait prenne.
(iii)
La non visibilit du FENU dans ce processus. Il ne semble pas avoir particip la slection
des IMF et son suivi. Les fonds sont issus du PNUD, mais nont pas t intgrs au FRIF
dont un des objectifs est de servir de levier aux fonds des autres partenaires techniques et
financiers.
(iv)
Constats :
Le fonds FRIF dispose des instruments suivants :
37
Des subventions pour lappui institutionnel destin financer le renforcement des capacits
techniques (formation, quipement, appui dgressif au fonctionnement) des IMF contractantes
pour le dveloppement de leurs activits ;
Des dpts de garantie pour une couverture dgressive des risques dans le cadre de refinancement
des IMF.
Les demandes des IMF sont approuves par un Comit d'Investissement, sur la base de lanalyse faite par
le FENU, le CTR et le bureau de Johannesburg, et sont rgies par des contrats de performance.
Suite une mission dvaluation conduite en avril 2006 et au dpt de demandes dautres IMF, sur12
demandes exprimes, un total de 5 IMF 48 ont bnfici du financement du fonds (SIPEM, ADEFI,
FIVOY, CECAM et MICROCRED), soit 2 structures SA et 3 mutuelles.
Un montant total de 2 082 033 000 MGA, soit environ 1 040 017 USD 49 a t accord, dont 45 % sous
forme de subventions (fonctionnement et investissement) et le reste en prt moyen terme sur 5 ans aux
conditions du march 50 .
Les subventions accordes ont accompagn le dveloppement du SIG de SIPEM et de CECAM et ont
facilit louverture dun bureau de MICROCRED Tamatave et louverture denviron 7 caisses pour
FIVOY. Trois demandes sont actuellement en instance dinstruction, mais labsence de fonds
supplmentaires ne permet plus de rpondre aux demandes.
Observations
(i)
Les montants accords correspondent des besoins justifis par les IMF et figurant dans leur
plan daffaires ;
Le FRIF prsente une grande flexibilit sur les instruments financiers, sans contraintes sur
lallocation des fonds auprs des IMF ;
Lobjet de la demande est libre, mais conditionn une apprciation de lIMF au travers dune
analyse institutionnelle mene par la cellule dappui et le FENU ;
Lapprobation des dossiers des IMF est soumise un Comit dinvestissement ouvert aux
autres acteurs du secteur (MAEP, AP, BF, CNMF) avec avis de non objection du FENU (sur
les fonds FENU). Ce mcanisme assure une transparence dans lallocation des fonds aux IMF
qui va dans le sens de la responsabilisation des acteurs du secteur ;
Les contrats sont adosss la ralisation de performances telles qulabores dans les plans
daffaire des IMF ;
48
38
(ii)
Les indicateurs demands sont faciles produire pour les IMF dotes de SIG et sont aligns
sur les indicateurs du Mix Market ;
La faiblesse relative des prts accords relativement la taille des IMF (quivalent 10 jours de
dcaissement pour SIPEM) limite limpact de ce fonds sur le dveloppement des IMF ;
Les biens acquis sur financement du FRIF restent proprit du FENU, sous rserve de la
dvolution des biens lissue du projet, ce qui occasionne certaines incertitudes pour le futur
(cas des vhicules, par exemple) ;
Un effet de levier limit sur la mobilisation de ressources complmentaires auprs des autres
bailleurs : Lobjectif de ce fonds tait dencourager les autres partenaires financiers y
participer dans la perspective de la mise en place dun fonds multi bailleurs de renforcement
du secteur (objectif de la SNMF), en particulier travers le renforcement en fonds propres des
IMF (dotation en micro capital). Seul le projet MCA 51 sest dot du mme mcanisme que le
FRIF, avec le mme Comit dInvestissement (hors Associations Professionnelles), dans le
cadre du FAI 52 mais moyennant des sances distinctes de celles tenues pour le FRIF.
Un effet de levier limit pour les IMF : La limitation des moyens allous au fonds FRIF ne lui
permet pas dexercer un effet dterminant sur les structures appuyes, dautant plus,
quexcept FIVOY, les autres IMF font partie des plus importantes du pays. Dans les cas de
ces dernires, les fonds du FRIF ont constitu une opportunit, mais nont pas dtermine les
activits prvues (extension pour MICROCRED, croissance de lactivit de crdit pour
ADEFI et SIPEM, informatisation pour CECAM et SIPEM). La pertinence de lallocation des
fonds pourrait tre rexamine dans le futur, de faon cibler le financement des
innovations/exprimentations sur la base des besoins exprims par les IMF et afin de servir de
levier la diffusion de bonnes pratiques pour lensemble du secteur.
Un Comit dInvestissement peu responsabilis : Ce comit est sens donner son avis sur les
dossiers prsents et instruits pas la cellule dappui et le CTR. Cet avis est ensuite soumis la
non objection du FENU (bureau de Johannesburg). A Madagascar, le Comit dinvestissement
fait plutt office de chambre denregistrement car seuls les dossiers instruits et approuvs par
la cellule dappui et le FENU lui sont prsents pour avis. Il semble quil na dailleurs rejet
aucun dossier jusqu prsent. Par ailleurs, le Comit dinvestissement na aucune visibilit
sur les performances des investissements raliss et sur les fonds finalement dcaisss (qui
peuvent diffrer des dcisions suite aux difficults rencontres par les IMF). Il nexiste pas de
tableau de bord des investissements raliss (montants, nature, objets) et des performances
des IMF appuyes (qui pourtant sont suivies par le bureau de Johannesburg).
Il y a donc ncessit de rexaminer le rle de ce comit en fonction des attributions que les
bailleurs seront prts lui accorder. Plutt quune instance de prise de dcisions, alors quil
na pas de responsabilits de gestion des ressources (et donc de prise de risques), il pourrait
plutt tre une instance de validation de la cohrence des investissements au regard des
objectifs de la stratgie nationale.
51
52
Projet USAID
Fonds dappui Institutionnel dot de 1 million USD dj engag et de 1 million USD en cours dinstruction.
39
14%
0%
1%
9%
54%
61%
3%
0%
5. La Stratgie de la microfinance
mise en uvre
22%
36%
6. Suivi/valuation
TOTAL
BUDGET USD
BUDGET MGA
DEPENSES MGA
(1) DEPENSES USD
budget CAE
budget hors CAE
Part CAE dans budget
Taux excution hors CAE
96% 2. Le cadre
institutionnel est
oprationnel et
performant
95% 3. Les performances
techniques,
financires et
organisationnelles des
IMF sont amliores
11%
2%
0%
63%
9%
12%
0,2%
19%
38%
18%
20%
85%
4%
4%
1%
37%
725 000
323 850 000
79%
73%
661 363
118 678 323
89 336
235 500
425 863
36%
56%
600 000
525 629
219 819
305 810
72%
CAE
185 000
415 000
31%
700 000
437 731
174 293
263 438
63%
CAE
57 726
642 274
8%
2 686 363
323 850 000
118 678 323
392 703
1 445 399
21 496
371 207
58%
40
1.
Le budget du PRODOC prvoyait la rpartition suivante des allocations budgtaires sur un budget total de
2 455 000 USD sur financement PNUD, pour 5 ans :
-
5,5% pour les partenariats et les synergies dvelopps notamment par des actions de
plaidoyer ;
57% pour loffre viable et prenne de services et produits financiers par des IMF
renforces techniquement et financirement dans un cadre lgal et rglementaire adapt ;
Le tableau montre les niveaux dexcution budgtaire, qui sont difficilement comparables avec lallocation
dorigine, dcrite ci-dessus, compte tenu des changements des axes du programme.
Il ressort, cependant, les lments suivants :
(i)
Une allocation budgtaire annuelle comprise entre 600 000 USD et 700 000 USD avec une
rpartition plutt quilibre denviron :
20% pour les cots de fonctionnement du programme 53 .
- 36% et 31% du budget en 2006 et 2007 (8% en 2008) pour le fonds CAE allou aux IMF.
56%, 51% et 60% respectivement allou en 2006, 2007 et 2008 aux appuis macro/mso
et micro dans une proportion relativement comparable.
(ii)
53
Ces cots de fonctionnement apparaissent en 2005 et 2006 sous le Rsultat 5- la SNMF mise en uvre , en
2007 sous le Rsultat 4-Le programme est mis en uvre . En 2008, ces cots sont insrs dans le Rsultat 1- le
cadre lgal, rglementaire et institutionnel est oprationnel et performant , sous produit 231.2.9 Mettre en uvre
et suivre la performance du Programme Finance Inclusive . Il reprsenterait en 2008 (hors cot CTR FENU, environ
157 100 USD, soit environ 22% du budget total).
54
Calcul sur la base des rapports des auditeurs (chap.3-commentaires sur le suivi et lavancement du programme)
pour les annes 2005 2007 et sur la base du Suivi des ralisations budgtaires du PTA 2008, produit par la cellule
dappui.
55
Ecarts dus lenregistrement des dpenses directement payes par le PNUD. On retiendra le montant le plus lev
pour les calculs.
41
2005 et de 56% environ en 2008 56 . Hors CAE, le taux dexcution budgtaire passe 72% et 63%
en 2006 et 2007, contre 79% et 73%.
(iii) Les engagements de fonds CAE reprsentent 42% des dpenses de lanne 2006, soit 219 819 USD,
et 40% des dpenses de lanne en 2007, soit 174 293 USD. Ce qui reprsente 24% du budget total
excut.
(iv)
Le cot global de mise en uvre du programme slverait environ 426 342 USD sur les quatre
ans, soit 26% du budget total excut.
(v)
Globalement, les dcaissements sont plus facilement raliss sur les appuis directs aux IMF (tudes,
formations, etc.) que sur les appuis au dveloppement du cadre institutionnel, au sens large.
Les ralisations du budget FENU de 1 649 000 USD ne sont pas prsentes car elles portent sur le
financement du poste du CTR et du fonds FRIF dont les ralisations sont dcrites au chapitre prcdent et
qui est totalement consomm.
B. Le budget consacr aux tudes
Sur la dure, 9 tudes 57 ont t ralises sur financement du programme, pour un montant 58 denviron 129
114,26 USD, soit 8% du budget total excut (port 189 405 USD, soit 12% si on ajoute les tudes
engages).
-
Quatre tudes ont port sur lanalyse du march dans quatre rgions, prfigurant des
appuis aux IMF des zones concernes.
Une tude a port sur lvaluation et la reformulation de la SNMF et son plan daction.
Lamlioration de laccs des IMF au refinancement -11 975 USD (dmarrage prvu en
fvrier 2009).
La mise en place dune Association professionnelle unique -8 700 USD. (attente PNUD
sige).
Faisabilit pour la mise en place dune base de donnes 15 666 USD (attente PNUD
sige).
Etat des lieux de la situation actuelle du rseau ACOA dans la perspective de son
institutionnalisation 15 695 USD - (attente PNUD sige).
56
Sous rserve des dpenses directes effectues par le PNUD et ne figurant pas dans ltat des ralisations.
Voir annexe 11- Bilan des tudes ralises
58
Chiffres tirs des PTA et vrifis au cours dentretiens avec la cellule dappui.
57
42
Ces tudes devraient dboucher sur des recommandations oprationnelles qui vont contribuer amliorer
lefficacit du programme si elles sont rapidement suivies deffets.
C. Le budget consacr au renforcement des capacits
On dnombre 32 initiatives relatives au renforcement des capacits (formations 59 , ateliers, confrences 60 ,
voyages dtudes) ralises pendant la dure du programme, pour un montant global estim de 179 863
USD, soit environ 11% du budget total excut.
-
Le programme a permis la participation des acteurs du secteur (IMF, CNMF, AP, membres CP,
etc.) environ 14 confrences /ateliers pour un cot au niveau du programme estim 44 362
USD, soit 2,7% du budget total excut.
5 voyages dtudes dans diffrents pays dAfrique ont t organiss, essentiellement lattention
des membres du comit de pilotage, de la CNMF et du programme. Leur cot slverait environ
82 769 USD et ne porte que sur les deux derniers voyages, soit environ 5% du budget total
excut.
D. Observations
59
60
(i)
Le faible niveau dexcution budgtaire traduit des Plans dAction Annuels (PAA) trop
ambitieux par rapport la capacit de mise en uvre de la cellule dappui et de la CNMF
dune part, et dautre part des dlais trop longs dans la mise en uvre des activits.
(ii)
(iii)
Un certain nombre dtudes (refinancement des IMF, association professionnelle unique, base
de donnes de la CNMF, tude institutionnelle de la CNMF) tait envisag les annes
prcdentes, et va pouvoir tre ralis avant la fin du programme. Ce qui laisse entire la
question de la suite donner ces tudes qui devraient dboucher sur des dcisions
oprationnelles.
43
2.
(iv)
Les tudes prvues dans le cadre du programme sont pertinentes, sous rserve des remarques
dj formules propos des deux zones de concentration. On peut cependant regretter que le
programme nait pas consacr plus de moyens aux tudes, en particulier autour des questions
enjeu pour le secteur (diagnostic des pratiques de concurrence et apprciation des menaces
venir, les crises de gouvernance dans les rseaux mutualistes partir des cas OTIV ZL,
CECAM et TIAVO, etc.) et autour des besoins dinnovations (tudes sur les produits et
services innovants, sur les outils et moyens de fidlisation du personnel des IMF, etc.).
(v)
Le budget de renforcement des capacits devrait tre plus centr sur les formations
proprement dites, avec un effort particulier sur les thmes relatifs la diffusion de la nouvelle
rglementation afin de faciliter leur processus de mise en conformit, mais aussi sur la
diffusion des expriences menes Madagascar avec les SIG utiliss, etc. Le programme
pourrait aussi contribuer diffuser les expriences innovantes et les bonnes pratiques sur la
base de celles dont il aurait financ lexprimentation travers le FRIF. Ceci pour des
rsultats immdiats et qui ne soppose pas la construction dun dispositif prenne de
formation.
Le programme est soumis des procdures qui peuvent ralentir la mise en oeuvre
A. Les procdures dengagement de dpenses
Les procdures dengagement des dpenses sur le budget PNUD prvoient une demande dautorisation du
sige de New York, pour toute dpense suprieure 30 000 USD. Ceci occasionne des dlais longs : les
autorisations pour la ralisation de 3 tudes (APU, ACOA et BD CNMF) ont t prsentes au PNUD en
aot 2008 avec un accord obtenu en octobre. Trois autres dossiers prsents en aot 08 sont toujours en
attente de rponse en janvier 2009. Lvolution du cours du dollars et linflation sur le cot des prestations
des cabinets font que le plafond des 30 000 USD serait maintenant souvent atteint.
Le budget de la cellule dappui est abond trimestriellement suite la production dun rapport financier de
la cellule dappui et du rapport dactivit trimestriel. Les dlais de dcaissement peuvent entraner des
retards dans lengagement des dpenses. La cellule dappui ne dispose pas de linformation sur le niveau
global dexcution des dpenses du programme car elle ne connat que les dpenses quelle a directement
engages. Les dpenses payes directement par le PNUD pour le programme napparaissent pas dans les
documents de suivi budgtaire de la cellule dappui.
La gestion des investissements au sein du FRIF relve du FENU, de son bureau de Johannesburg. En
thorie, les dossiers des IMF sont tudis par les cellules dappui des pays avec la contribution du CTR.
Le CTR participe au CI, mais ne donne pas son avis en tant que FENU, car a particip linstruction du
dossier. Cest lavis final du PTM (cens tre prsent au CI) qui lemporte sur la dcision
dinvestissement. Le PTM tabli les contrats entre lIMF et le sige du FENU (New York) qui le signe. Il
sassure des dcaissements et des remboursements, effectue les mmos de rappel aux IMF et observe les
carts aux critres de performance. Puis cest le CTR qui est charg du dialogue technique avec lIMF.
B. Le reporting
Lquipe de mise en uvre du programme est constitue de :
- la CTR du FENU, rattache administrativement au PNUD mais techniquement au FENU ;
44
lquipe de la cellule dappui, constitue dun personnel local sous contrat avec le PNUD.
La programmation dtaille des activits de lanne et leur budgtisation fait lobjet dun Plan dAction
Annuel. Document engageant le PNUD et lEtat par les signatures du Ministre de lconomie, des
Finances et du budget, le coordonnateur national et le reprsentant rsident du PNUD. Ces PAA font
lobjet dun suivi au travers de rapports trimestriels dactivit et dun rapport annuel transmis au PNUD
pays et au FENU Johannesburg.
Le reporting incombe la cellule dappui et au CTR qui reportent sur des documents non diffrencis, le
rapport dactivit trimestriel et annuel du programme.
Ces rapports rendent compte exclusivement des actions menes par le programme, c'est--dire sur
financements PNUD et FENU. Les autres activits menes par la CNMF sur dautres ressources (dont
celles du gouvernement) ne figurent pas dans les programmes de travail annuels et dans les rapports
dactivit.
Le processus de revue des rsultats de lanne et dlaboration du nouveau programme annuel se fait entre
lquipe du programme, la CNMF et le PNUD pays. Le FENU donne son avis via la voix de son CTR et
des consultations engages avec le bureau de Johannesburg.
Le processus dadoption des PAA fait dmarrer lanne en ralit au deuxime trimestre (au mieux). Le
temps pris pour passer en revue les activits de lanne et dlaborer le plan de travail annuel ncessite en
moyenne 3 mois dans les consultations avec lquipe du PNUD dans le pays.
Le format des rapports annuels est celui des ROAR Results Oriented Activity Report . Toutes les
activits prvues au PAA sont passes en revue, avec leur description, les Rsultats atteints, les Dates de
dbut et fin et le % de Progrs atteint et donnent lieu au rcapitulatif suivant :
Observations
(i)
Le format des Rapports dactivit est propice un reporting clair et prcis. La qualit des
documents de reporting sest beaucoup amliore dans la dure du programme.
(ii)
Les PAA noncent clairement les activits et leurs budgtisations prvisionnelles et rendent
clairement compte des ralisations budgtaires (avec la rserve quils ne disposent pas des
dpenses directement payes par le PNUD). Les PAA noncent des indicateurs objectivement
vrifiables, dont le suivi nest cependant pas effectu.
(iii)
Il existe un seul document de reporting, le rapport dactivit. Il donne une vue partielle des
activits de la CNMF, c'est--dire uniquement celles finances par le programme. Il sagit en
fait dun rapport dactivits du programme et non de la CNMF. Il serait ncessaire de rflchir
un reporting spcifique la CNMF qui intgre lensemble des activits menes et des
financements reus, quelque soit leurs sources afin de rendre compte de lensemble de ses
activits.
45
(iv)
3.
Le CTR du FENU pourrait rendre compte de ses activits travers un rapport distinct qui
permettrait didentifier la diversit des tches accomplies, le temps consacr et dapprcier les
apports dans la mise en uvre du programme.
Une cellule dappui nationale la CNMF a t mise en place en novembre 2005. Elle est constitue de 6
personnes dont 4 issues du projet PAMF (Programme dappui la Microfinance/PNUD). Cest une quipe
jeune, dote dune exprience probante de la microfinance Madagascar et des qualifications requises
pour ses fonctions (informatique, administration, microfinance).
Nom - fonction
Mamy
Nirina
Andriamahenina Expert national en
microfinance
Gestionnaire du
PFI
Formation
- Ingnieur des Sciences
Agronomiques (ESSA
Universit
dAntananarivo);
- Diplme dtudes
suprieures bancaires
(Institut Technique de
Banque CNAM/Paris)
- Programme de
Formation en
Microfinance (Boulder).
Ingnieur en Informatique
Informatique de Gestion
et du Gnie Logiciel
Systme dInformation
Tches principales
- Apporter son expertise
technique la Coordination
Nationale (la prparation des
plans dactions annuels et de sa
budgtisation ainsi que de la
gestion des fonds)
Fanjaharivola
Rakotomaharo
Expert
en
Dveloppement
de
Nouveaux
Produits
Ingniorat en Agronomie
Diplme Suprieur
dEtudes en Gestion
Formation Boulder CAPAF
Ravo
Rafenomanantsoa
D.H.E.F : Diplme de
Hautes Etudes en
Solofomamy
Rakotomavo
Assistant
en
Systme
dInformation et
de
Communication
Exprience significative
20 ans dans le secteur
financier :
-10 ans (BOA ex BTM).
- 4 ans Expert en microfinance Projet (PAMF) PNUD/FENU
- Formateur CAPAF: analyse
financire des IMF, Calcul des
taux dintrt et gestion des
impays, Systme
dInformation et de Gestion des
IMF.
8 annes dexpriences dans la
microfinance :
- Cration et administration du
site web national de la
microfinance Madagascar.
- Accompagnement des IMF
dans la mise en place de leurs
SIG.
- Collecte de donnes, montage
et dition de la premire base
de donnes des IMF de 1998
2000 avec les Associations
Professionnelles
- 15 ans expriences dans
projets de dveloppement (dont
PAMF).
Expriences dans lappui au
dveloppement des micro et
petites entreprises.
46
- Assistant en
Appui et Suivi
depuis Mai 2007
Finances.
D.S.S.F : Diplme
Suprieur Spcialis en
Finances.
Rado Vaonasolo
Rakotondrabe Assistante
Administrative et
Financire
Diplme Suprieur en
Sciences Comptables
Matrise Spcialise de
Gestion du Commerce
International
activits du projet.
- Assurer la mise en place du
systme de suivi des interventions
du projet auprs des IMF
partenaires.
- Assurer la collecte de donnes
et informations relatives au
dveloppement du secteur de la
microfinance.
- Diffuser et transmettre les
rapports de performances et de
dveloppements des IMF.
Assurer la gestion budgtaire,
bancaire, et caisse.
- Produire les rapports financiers ;
- Effectuer les achats et la gestion
des quipements et du personnel
- Participer llaboration du
budget programme annuel
dInvestissement Public PIP ;
- Rpartir le budget programme ;
- Etablir les Titres dEngagement
Financier de la CNMF
Effectuer le Suivi budgtaire
(PIP) de la CNMF.
- Assistante Administrative et
Financire au sein de projets de
dveloppement pendant
plusieurs annes
- Rde lapplication des
procdures des bailleurs
(PNUD), dans les domaines de
la gestion financire et
budgtaire.
- 5 ans tant que Charg de
lAdministration et des
Finances au Secrtariat national
l'Autopromotion et au
Dveloppement (SNAD),
PRIMATURE / Projet PNUD.
- Responsable des Finances au
niveau du Programme
d'Investissement Public (PIP).
Les progrs accomplis dans ce domaine sont encore difficilement mesurables, mme si de
nombreuses initiatives de formations, voyages dtudes et ateliers ont t menes pendant la
dure du programme, compte tenu des lments suivants :
47
(ii)
(iii)
V.
Le programme Finance Inclusive Madagascar a construit sa stratgie sur lide que les fonds
PNUD/FENU investis dans ce programme exerceraient un effet de levier profitable au dveloppement du
secteur et un accs largi aux services financiers, et conduiraient :
-
La mobilisation des autres bailleurs autour de la SNMF, dans un processus concert et coordonn
par la CNMF.
Le renforcement des capacits des acteurs du secteur CNMF et APU afin quils jouent leurs rles
respectifs dans la promotion et lanimation du secteur.
Une meilleure transparence du secteur et une conception adapte et cohrente des programmes et
projets.
Cet effet de levier sest heurt la contrainte dun fonds FRIF insuffisant, dune coordination nationale
encore peu reconnue, dune association professionnelle encore en construction et de bailleurs de fonds
engags dans leur stratgie propre de financement du secteur.
48
Les initiatives prises depuis ces deux dernires annes par le programme, qui vont dans le sens dune
dynamisation de la CNMF, devraient contribuer rassurer sur sa capacit coordonner et promouvoir le
secteur et exercer des effets sur la mobilisation des bailleurs de fonds autour de la SNMF.
Dans un souci de tirer les leons, les recommandations suivantes pourraient tre examines.
Au moment de la ralisation des diagnostics et/ou des valuations et de la conception de la stratgie
nationale :
(i)
Inclure lvaluation des capacits et des stratgies de ces trois types dacteurs, Etat,
associations professionnelles et bailleurs de fonds afin que la stratgie du programme Finance
Inclusive les intgre.
(ii)
Elaborer des indicateurs de suivi - valuation de la stratgie nationale qui pourront tre
rgulirement mesurs et diffuss au niveau des diffrents acteurs.
(iii)
(iv)
(v)
Ngocier les partenariats avec les bailleurs de fonds un niveau rgional ou sur des questions
transversales partir des bureaux rgionaux et du sige, limage des accords conclus avec le
FIDA. A Madagascar, la CTR FENU est associe la conception des programmes FIDA pour
leurs composantes microfinance et les mcanismes de mise en uvre devraient sinsrer dans
le dispositif de coordination de la CNMF.
(vi)
Identifier les contraintes relatives lenvironnement des affaires et identifier les services de
lEtat en charge.
Maintenir lintervention telle quelle est conue, aux niveaux micro, mso et macro, avec un
accent sur le niveau mso (dveloppement dune offre de services privs qualifis pour la
microfinance, renforcement de lassociation professionnelle, mise ne place de mcanismes de
construction dune offre prenne de formations en microfinance, etc.).
(viii)
Rduire lampleur des plans daction annuels et hirarchiser dans le temps les activits et les
allocations budgtaires afin de crer des effets dentranement. A Madagascar une attention
particulire aurait pu tre apporte plus tt la cration et au renforcement de lassociation
professionnelle, par exemple. Elle aurait ainsi pu jouer un rle plus actif de relais auprs de la
CNMF. La mise en place de la base de donnes sur le secteur ds la premire anne aurait
contribu donner des signaux clairs sur lutilit de la CNMF.
(ix)
Des partenariats avec dautres bailleurs devraient tre recherchs sur la base du diagnostic
pour inclure dans le programme FI un objectif de contribution la construction dune offre
prenne de formation aux IMF.
(x)
Les allocations budgtaires pour le fonds de renforcement institutionnel des IMF devraient
tre pralablement estimes en fonction de lobjectif assign au fonds. Les besoins de
financement des IMF sont trs larges et la plupart dentre elles sont engages dans des
stratgies de diversification des sources de financement, surtout les IMF prometteuses qui
peuvent conclure des partenariats. Leffet de levier recherch par la mobilisation de ce fonds
49
(xi)
(xii)
Mettre en place un systme de suivi- valuation utilisant le systme actuel de reporting et bas
sur des indicateurs de performance du programme (en partie tirs de ceux construire pour le
suivi de la SNMF) qui permettrait de justifier les ventuels changements de stratgie en cours
de programme.
(xiii)
Sassurer de la cohrence dans la mise en uvre dun programme de finance inclusive entre
les objectifs poursuivis par le PNUD en matire de lutte contre la pauvret et ceux viss par le
FENU pour le renforcement du secteur de la Microfinance.
50
Catgorie
Association
professionnelle
CSBF
Association
professionnelle
Autorit de
rglementation
CSBF
Autorit de
rglementation
CSBF
Autorit de
rglementation
BOA Mcar
Banque
NOM
FONCTION
CONTACT
Adresse mail
Adresse
Saholy Janis
RASOARIMALALA
SG
22 625 95
apifm@simicro.mg
BP 8476
Judith RATIARISON
Prsidente
033 11 389 40
intercop.admin@iris.mg
BP 7187
Thodore Rakotondramanga SG
Emma ANDRIANASOLO
Lalaina R
Jean Jacques CHUK HEN
SHUN
22 642 26
Directeur de la
Microfinance
22 642 26
cadre
22 642 26
CNMF
CNMF
SIPEM
IMF
SIPEM
IMF
OTIV TANA
IMF
Coordonnateur
Francis Blaise RAJOELINA Nationale
Monique
ANDRIANASOLO
Prsidente
Chef de dpartement
oprations et
Jocelyn RASOLOFO
dveloppement
RANDRIANIAINA
RAKOTOARIVELO
Directeur
ADEFI
MICROCRED
MICROCRED
IMF
IMF
IMF
Andriamangazato
RAMAROSON
Michel IAMS
Herv GUYON
MICROCRED
IMF
MICROCRED
SOAHITA /
IMF
IMF
Mireille Roberdison
Judith RATIARISON
Directeur gnral
DG
DAF
Chief Operating
Officer
Responsable
dexploitation
Prsidente
BP 550 BCM
e.andria@bfm.com
BP 550 BCM
BP 550 BCM
033 12 099 81
chuk@boa.mg
Place de lIndpendance
22 383 85
coordmicrofinance@wanadoo.mg
22 300 98
sipem@wanadoo.mg
BP 616 Antaninarenina
Immeuble SANTA
Antanimena
033 11 493 22
sipem@wanadoo.mg
BP 8616
22 290 68
dirtana.otiv@blueline.mg
22 374 60
032 43 639 15
032 42 592 49
adefi@simicro.mg
miams@microcred.mg
hguyon@microcred.mg
033 11 389 40
intercop.admin@iris.mg
Ambodivona
BP 7187
51
AIM
IMF
CECAM
IMF
Gisle
Directeur Gnral
RAKOTONDRAMANANA INTERCECAM SA
CECAM
URCECAM
Tana
IMF
Seth Ramanganavalona
Secrtaire Gnral
IMF
Nirina Rabenarivo
CECAM
IMF
Christian Ravelomanana
CECAM
IMF
MAEP
Ministre
r_suzelin@yahoo.fr
PFI
Directeur
Expert en
microfinance
22 254 04
PFI
Julia Rasoambolamanana
Suzelin
RATOHIARIJAONA
Mamy Nirina
ANDRIAMAHENINA
Directeur
Chef dpartement
exploitation
Responsable
administrative et
financire
22 623 33
voletmicrofinance@wanadoo.mg
BP 628
Fanja RAKOTOMAHARO
Expert en
dveloppement de
produit
033 11 159 25
voletmicrofinance@wanadoo.mg
BP 628
Assistant en systme
d'information et de
22 626 33
Communication
Assistant en Appui et
Suivi
22 626 33
coordmicrofinance@moov.mg
BP 628
coordmicrofinance@moov.mg
BP 628
PFI
PFI
Conseiller ICAR
icar@wanadoo.mg
SCFERT BP 372
Antsirabe
FIVOY
44 496 54 / 26
061 93
44 496 54 / 26
061 93
g.rakotondramanana@intercecam.mg
26 061 93
26 061 93
26 061 93
PFI
PFI
PFI
PFI
Solofo RAKOTOMAVO
Ravo
RAFENOMANANTSOA
PFI
PFI
OLAF Francis
Assistant Commis
dAdministration
22 626 33
coordmicrofinance@moov.mg
BP 628
PFI
PFI
Rado Vaonasolo
RAKOTONDRABE
Assistante
Administrative et
Financire
22 626 33
coordmicrofinance@moov.mg
BP 628
PROSPERER
Projet de
dveloppement
Tovonirina Rakotoseheno
Responsable
microfinance
cn@prosperer.mg
52
Responsable du
Dpartement Suivi
Bancaire
AGEPMF
PTF
Ghislaine BARITOA
AGEPMF
PTF
Ihajambolatiana Ranjalahy
MCA
PTF
MCA
AFD
PTF
PTF
PNUD
PTF
PNUD
PTF
Agosso Corneil
Charg de
programme
22 300 92
Reprsentant rsident
adjoint
22 300 92
PNUD
PTF
FENU
PTF
Xavier Leus
Oumou Sidib
VANHOOREBEKE
FIDA
PTF
Haingo Rakotondratsima
Cabinet Mazars
Cabinet
Bruno Dauphin
Cabinet Mazars
Cabinet
Frdric Randrianarisoa
Charg de liaison
Expertcomptable/associ
Expertcomptable/associ
Secretaire excutif
Finance Project
manager
Responsable
Microfinance
22 360 11
agepmf.dsb2@wanadoo.mg
BP 628
22 360 11
agepmf.se@wanadoo.mg
BP 628
033 23 00 465
jeanhonore@mca-mada.org
033 23 004 59
22 200 46
bakoly@mca-mada,org
sireyjold@groupe-afd.org
Louisette.ranorovololona@undp.org
Antsahavola
Antsahavola
Antsahavola
oumou.cnmf@moov.mg
BP 628
Tsaralalna
Tsaralalna
53
54
Total
Mutualiste
400 000
350 000
300 000
250 000
200 000
150 000
100 000
SA
50 000
Associatif
2003
2004
2005
2006
2007
Le nombre des membres/clients du secteur (toutes catgories et formes confondues) est pass de 167 826
en 2003 424 075 en 2007, il a plus que doubl en 4 ans (2,5 fois). Il volue de moiti en moyenne
chaque anne. Cette volution a t plus significative les deux dernires annes. Les clients des IMF de
type SA comptent pour 14% du total en 2007.
Evolution du nombre de caisses
De 2003 2007, le nombre de caisses ou dagences a plus que doubl au niveau non mutualiste (de 44
103) mais les institutions mutualistes restent largement majoritaires (442 caisses sur un total de 545 pour
le secteur).
55
140 000
Mutualiste
120 000
100 000
80 000
60 000
40 000
SA
20 000
Associatif
2003
2004
2005
2006
2007
Le nombre de femmes bnficiaires est pass de 64 817 en 2003 148 152 en 2007, soit la mme
volution que celle de lensemble des membres.
Le nombre de femmes reprsente environ 35% du nombre total des bnficiaires, mais reste plus faible
dans les IMF de type SA, soit 12% du total des femmes clientes.
Evolution de lencours de crdit
Millions
000
000
000
000
000
000
000
000
-
Total
Mutualiste
SA
Associatif
2003
2004
2005
2006
2007
Lencours de crdit est pass de 21,16 Milliards MGA en 2003 72,49 Milliards MGA en 2007.
La part des IMF mutualistes dans lencours de crdit reste prpondrante avec 54%, malgr la croissance
en 2007 de lencours des IMF SA de 131% contre 31% pour ces dernires.
56
Mutualiste
72%
SA
44%
Mutualiste
54%
2007
18%
33%
19%
70%
30%
Le portefeuille de crdit du secteur est dtenu 70% par 3 IMF (dont 2 mutualistes, si on considre
dores et dj ADEFI comme SA).
On remarque cependant une croissance de la part de MICROCRED dans le march, pass de 1, 41%
de lencours national total 9,62% en 2007. Cette entre de nouveaux venus sur le march de taille
significative contribue dconcentrer le march.
57
180 000
Total
160 000
140 000
Mutualiste
120 000
100 000
80 000
60 000
SA
40 000
20 000
Associatif
2003
2004
2005
2006
2007
Le nombre de prts actifs (pris en fin danne) est pass de 30 329 en 2003 167 602 en 2007 soit une
croissance de 453% sur ces 5 dernires annes, suprieure celle de lencours.
Rpartition du nombre de prts actifs 2003
SA
25%
Associatif
22%
Mutualiste
53%
Rpartition du nombre de prts actifs 2007
SA
24%
Associatif
10%
Mutualiste
66%
58
La porte des IMF mutualistes est plus importante, sa part reprsente 66% contre 24% pour les IMF de
type SA en 2007. Avec la croissance du march, la part des IMF de type associatif a rgress et est pass
de 22% en 2003 10% en 2007.
Evolution des octrois de crdit (montant)
Evolution des octrois de crdit par type d'IMF (montant en milliard de MGA)
100
90
Total
80
70
Mutualiste
60
50
40
SA
30
20
10
Associatif
2003
2004
2005
2006
2007
Les dboursements de crdit sont passs de 24,5 Milliards MGA en 2003 90,13 Milliards MGA en 2007
soit une croissance de 267%.
Cette croissance a t plus significative en 2007 pour les IMF de type SA, 233%, qui sont en dmarrage,
contre 30% pour les IMF de type mutualiste.
Mais la part des mutualistes dans les octrois de crdit en 2007 reste consquente avec une valeur absolue
de 53,4 Milliards de MGA (soit 59% du total).
Institution
UNICECAM
OTIV
SIPEM
MICROCRED
Sous - total
Autres IMF
2003
60%
16%
10%
0%
86%
14%
2004
45%
32%
10%
0%
87%
13%
2005
50%
27%
8%
0%
86%
14%
2006
39%
28%
10%
1%
78%
22%
2007
28%
26%
9%
14%
76%
24%
Jusquen 2006, plus de 70% des octrois de crdit (en montant) sont ralises par trois institutions qui sont
UNICECAM, OTIV (les 3 OTIV) et SIPEM. A partir de lanne 2007, lentre de MICROCRED dtrne
SIPEM du troisime rang. On note une concentration du march dgressive sur la dure lie lentre et la
monte en rgime de nouvelles IMF.
Evolution du nombre de prts dcaisss
Le nombre de prts dcaisss a pratiquement t multipli par 4 en 4 ans, il est pass de 31 131 en 2003
116 789 en 2007.
59
Les IMF de type SA dcaissent presque autant de prts que les mutualistes en 2007 (46%, contre 51%).
Cette volution montre le dynamisme des ces dernires avec un nombre plus rduit dimplantations et une
mthodologie non base sur lpargne pralable.
Mutualiste
70%
Associatif
3%
SA
46%
Mutualiste
51%
60
Milliers
Evolution du montant de prt moyen par type d'IMF (en milliers de MGA)
1 600
1 400
1 200
1 000
800
600
400
200
-
SA
Mutualiste
Associatif
2003
2004
2005
2006
2007
Le montant du prt moyen volue de 497 058 MGA en 2003 770 749 MGA en 2007, soit une
augmentation de 41% en 5 ans.
Il est plus lev pour les IMF de type SA, avec une moyenne annuelle de 1126 000 MGA contre 679 000
MGA pour les IMF de type mutualiste.
Le montant du prt moyen progresse entre 2006 et 2007pour IMF de type SA de 23%, alors quil diminue
pour les IMF de type mutualiste, - 3%.
Le taux de portefeuille risque 30 jours en 2007
Le taux de portefeuille risque 30 jours en 2007 pour les IMF de type associatif reprsente une moyenne
de 5,4%. 61
Le taux de PAR 30 jours pour les IMF de type associatif en 2007 (% )
15
10
5
0
CEFOR; 7
FI; 5
HARDI; 3
SOAHITA; 0
TITEM; 5
VAHATRA; 11
VATSY; 7
Concernant les IMF de type mutualiste, 3 institutions dont AECA, OTIV zone littorale et OTIV Alaotra
ont un taux du PAR 30 jours suprieur 10% soit une moyenne de 23%. A part ces 3 cas critiques, le
taux de PAR 30 moyen de 6%. 62
61
Les donnes de quelques IMF (APEM PAIQ, CDA, SAF, Haingonala) ne sont pas disponibles.
62
Les informations sur SIPEM et UNICECAM proviennent de ces institutions, les autres donnes proviennent des
statistiques de lAPIFM
61
Le taux de PAR 30 jours pour les IMF de type mutualiste en 2007 (%)
40
30
20
10
0
AECA: 35
OTIV ZL: 15
1a OTIV ZAM: 19
TIAVO: 6
UNICECAM : 6
Le taux de PAR 30 moyen est de 3% pour les IMF de type SA en 2007. La qualit du portefeuille est plus
meilleure pour les 3 nouvelles institutions : ACCES BANQUE, MICROCRED, PAMF.
ADEFI; 8
MAHAVOTSE; 3 MICROCRED; 1
1
PAMF; 1
SIPEM; 3
VOLAMAHASOA; 2
Mutualiste
200 000
150 000
100 000
50 000
Associatif
SA
2003
2004
2005
2006
2007
Le nombre des pargnants (pris en fin danne) est pass de 109 520 en 2003 266 224 en 2007 soit une
croissance de 143% ces 5 dernires annes.
Ce sont les IMF mutualistes qui en mobilisent la plus grande proportion, 90% en 2007.
62
Milliards
35
Total
30
Mutualiste
25
20
15
10
5
SA
Associatif
2003
2004
2005
2006
2007
Lencours dpargne est pass de 10,5 milliards MGA en 2003 33,075 Milliards MGA en 2007 soit une
croissance de 213% ces 5 dernires annes, soit en moyenne annuelle de + 19, 6 milliards MGA.
La part de lpargne est plus significative pour les IMF de type mutualiste mais on note une croissance de
plus de 8 fois pour les IMF de type SA en 2007, soit un montant pass de 51 millions MGA en 2006 4, 5
Milliards en 2007.
63
2005
2006
Produits
Produits
Activits
Activits
1. Le cadre
institutionnel du
secteur de la
microfinance appuy
et renforc
1.1. Renforcer la
CNMF et appuyer le
Comit de Pilotage et
les Associations
Professionnelles
(APIFM,AIM)
1.1. Renforcer la
CNMF et appuyer le
Comit de Pilotage et
les Associations
Professionnelles
(APIFM,AIM)
1.2. Mettre la
disposition de la
CNMF un Expert
International de
Microfinance (cots
de lexpert,
quipement, vhicule
et cots
oprationnels)
1.3. Contribuer la
ralisation d'tudes
d'opportunit et de
viabilit des IMF
2. Les partenariats et
les synergies
dvelopps
notamment par des
actions de plaidoyer
Activits
1.4. Faciliter la
participation de
ressources
professionnelles des
ateliers/sminaires/visi
tes d'changes, de
formation en
microfinance, diverses
missions
1.2. Contribuer la
ralisation des
activits marquant
l'Anne Internationale
du Microcrdit
2. Partenariat et
synergie largement
dvelopps au sein
du secteur
64
3. Offre viable et
prenne de services
et produits financiers
par des IMF
renforces
techniquement et
financirement dans
un cadre lgal et
rglementaire adapt
2.3. Contribuer la
promotion de
linformation et de la
communication sur le
secteur
2.2. Contribuer la
promotion de
l'information et de la
communication sur le
secteur,notamment la
diffusion nouveau
cadre lgal et
rglementaire
3.1. Contribuer la
ralisation d'tudes
d'opportunit et
analyser la viabilit
des IMF
3.2. Slectionner et
appuyer
institutionnellement
des IMF/SFD fort
potentiel en fonction
de leurs besoins
(bonne gouvernance,
SIG, plan d'affaires,
innovation,
diversification
notamment Crdit
Avec Education) en
vue de la
consolidation et de
l'extension
3.3. Contribuer
l'implantation de
nouvelles IMF dans
des zones
insuffisamment
couvertes en
partenariat avec
d'autres bailleurs
3.4. Contribuer
l'accs des IMF des
ressources financires
en vue de leur
consolidation et de
l'extension de leurs
activits par la mise en
place dun Fonds de
Renforcement
Institutionnel et
Financier
3.2. Slectionner et
appuyer des IMF/SFD
fort potentiel en vue
de leur dveloppement
institutionnel
2.2. Contribuer la
promotion de
l'information et de la
communication sur le
secteur,notamment la
diffusion nouveau cadre
lgal et rglementaire
3. Capacits des
IMF renforces
techniquement et
financirement
visant leur
professionnalisatio
n et offrant des
produits et services
viables et prennes
dans un cadre
rglementaire
3.1. Contribuer la
ralisation d'tudes
d'opportunit et analyser
la viabilit des IMF
3.2. Slectionner et
appuyer des IMF/SFD
fort potentiel en vue de
leur dveloppement
institutionnel
3.3. Contribuer
l'accs des IMF des
ressources financires
par la mise en place de
ligne de crdit et de
refinancement
65
4. Les relations
banques/IMF
renforces et
dveloppes en vue
de l'intgration des
marchs financiers
5. La Stratgie de la
microfinance mise en
uvre
6. Suivi/valuation
4. Relations
Banques/IMF
renforces et
dveloppes en vue
de l'intgration du
secteur
microfinance dans
le march financier
4.2. Participer au
dveloppement des
relations d'affaires
entre les banques et les
IMF par la mise en
place si besoin de
ligne de garantie
4.1. Contribuer au
dveloppement des
relations d'affaires
entre les banques et
les IMF par la mise en
place si besoin de
ligne de refinancement
4.1. Contribuer au
dveloppement des
relations d'affaires entre
les banques et les IMF
par la mise en place si
besoin de ligne de
refinancement
5.1. Appui
oprationnel des
activits ralises
5.1. Appui
oprationnel des
activits ralises
5. Stratgie
Nationale de la
MicroFinance mise
en uvre
6. Suivi/valuation
raliss
6.2. Audit
6.2. Audit
6.2. Audit
6.3. Evaluation
d'effets, tudes
d'impacts
6.3. Evaluation
d'effets, tudes
d'impacts
66
2007
Produits
2008
Sous-Produits
Activits
111. Raliser une campagne
d'information auprs des IMF
pour la mise en application de
la nouvelle loi
Produits
231: Le cadre lgal,
rglementaire et
institutionnel
d'intervention des IMF
est oprationnel et
performant
Sous-Produits
231-1.
Le cadre lgal et
rglementaire des IMF
est complt diffus et
oprationnel
Activits
231.1.1 Accompagner la
Commission de Supervision
Bancaire et Financire
(CSBF) dans l'laboration et
la publication des
instructions et circulaires
manquantes pour la loi
1.2. L'application de la
121. Sensibiliser les magistrats
nouvelle loi est concrtise et les juridictions des tribunaux
et suivie
231.1.4 Accompagner le
processus de mise en
conformit des IMFs avec la
loi
231-2:
Le cadre institutionnel
d'intervention est en
place et favorable au
dveloppement
67
1.3. La Stratgie
Nationale de la
MicroFinance est aligne
au MAP
2. Le cadre
institutionnel est
oprationnel et
performant
2.1. Le mandat et
211. Ractualiser
l'organisation de la
l'organigramme de la CNMF
Coordination Nationale de
la MicroFinance sont
prciss et ractualiss
68
233: Le renforcement
des capacits des RH
des structures
transversales (CSBF,
CNMF, APU) et des
IMF est ralis
232.1.1 Contribuer
techniquement et
financirement la mise en
place d'outils de gestion et
de Systme d'Information et
de Gestion (SIG) des IMF
69
2.3. Le Systme
231. Concevoir et publier des
d'Information de la
supports d'information et de
Coordination Nationale de communication
la microfinance est mis en
place et operationnel
3. Les
performances
techniques,
financires et
organisationnelles
des IMF sont
amliores
70
3.2. Le systme
d'information de gestion
(SIG) et de suivi des IMF
est mis en place et
performant
3.3. Le Fonds de
Renforcement
Institutionnel et Financier
(FRIF) est oprationnel
234.2.2 Raliser le
diagnostic organisationnel et
financier des IMF
prselectionnes
234.3.1 Recruter un
prestataire pour
accompagner le
dveloppement de nouveaux
produits
71
234.3.3 Dvelopper et
consolider l'offre du Crdit
Avec Education (CAE)
3.4. Les IMF ont un accs 341. Raliser une tude sur la
accru des ressources
problmatique des relations
commerciales
banques/IMF
234.6 Un mcanisme
viable pour le
refinancement des IMF
labor et fonctionnel
3.5. L'valuation de
performances des
Institutions de
MicroFinance partenaires
est effectue
351. Recruter un
cabinet/consultant pour faire
l'valuation de performances
des IMs, dans contexte
Madagascar et Afrique
72
73
4. Le Programme
est mis en uvre et
suivi de faon
efficace
74
Personnes prsentes
Thmes
11/02/04
CNMF
GTMF (groupe de travail
microfinance)
CNMF
GTMF
APIMF (CA)
12/03/04
06/10/04
19/07/05
19/04/06
16/05/06
nd
20/06/06
21/09/06
05/02/07
Nd
02/04/07
nd
03/04/08
nd
75
12/06/08
30/09/08
nd
nd
76
Priode
Juin 2006
Novembre
2007
IMF
OTIV ZAM
OTIV Tana
Total
(Millions
MGA)
175, 564
314, 000
Subvention
exploitation
(Millions
MGA)
23, 874
60, 0
OTIV Diana
Haingonala
ODDER
111,177
528,000
136,540
10,177
288, 0
87, 980
AECA
OTIV SAVA
CECAM
TOTAL
358,352
315,326
381,182
2 320,141
Subvention
Investissement
(Millions MGA)
8, 750
54,0
21, 0
Lignes de
Fonds de
crdit
(Millions
garantie
(MGA)
MGA)
142, 940
200,0
80, 0
240, 0
48, 560
138, 882
69, 470
150, 0
100, 326
35, 0
180, 0
153, 646
50, 750
160, 0
862, 885
287, 530
1 152, 940
(37%)
(12%)
(50%)
N.B. : Haingonala : 80 millions MGA sur 240 millions MGA destine lopration GCV.
16, 786
16, 786
(1%)
La totalit de la demande sest leve 2,320 milliards MGA, dont la moiti en ligne de crdit, 37% en subvention
de fonctionnement et 12% en subvention dinvestissement
77
comit
dinvestisse
ment
IMF
Total
(Millions
MGA)
Subvention
d'exploitation
(Millions
MGA)
19/6/06
OTIV ZAM
OTIV Tana
164, 0
304, 0
OTIV Diana
et Haingonala
ODDER
19/06/06
29/06/06
29/6/06
20/11/07
Lignes de Situation
de Convention
crdit
dcaissement
(Millions
MGA)
25, 0
50, 0
Subvention
d'investisse
ment
(Millions
MGA)
39, 0
54, 0
100, 0
200 0
164, 0
304, 0
164,0
304,0
98 ,577
214, 200
6, 577
100, 0
12, 0
14, 2
80, 0
100, 0
98, 577
190, 200
98, 577
202,200
208,420
128 ,420
80, 0
208, 420
204,420
70, 0
40, 0
66, 0
70,0
40, 0
66, 0
1 153,197
AECA
70, 0
OTIV SAVA 40, 0
CECAM
66, 0
1 165,197
TOTAL
Ecart
50, 0
20, 0
45, 0
424,997
(36 %)
20,0
20,0
21,0
180,200
(16 %)
560, 0
(48 %)
1 141,197
- 24, 0
12, 0
Le montant accord slve 1,165 milliards MGA, soit 50% de la demande. Le montant dcaiss slve 1,141
milliards MGA, soit une diffrence de 24 millions MGA par rapport au montant accord par le comit
dinvestissement, une diffrence de 12 millions par rapport au montant du contrat. Ces diffrences concernent lIMF
Haingonala qui a prsent un problme de gestion interne.
La demande en fonds de garantie de CECAM na pas t accorde. Lensemble de la ligne de crdit arrive
chance le 30 juin 2009.
78
Le suivi est fait essentiellement par lquipe du programme. Le staff de la CNMF aurait du mal dgager du temps
pour accompagner les missions de suivi.
Les principales difficults qui ressortent relvent de lintgration du CAE dans les mutuelles, des retards en termes
de performance au sein des IMF bnficiaires et du dtournement de crdit et de fonds au sein de lIMF Haingonala.
Seules trois IMF sur huit ont t visites et suivies par lquipe nationale de la CNMF, en tandem avec lquipe du
programme PFI.
IMF, montant,
date de
Dates de
convention
visite
OTIV ZAM
13-15/06/07
(164 millions
MGA en 2
tranches),
12/07/06
Haingonala
128 millions
MGA,
13/07/06
ODDER
204,.420
Visiteurs
.Expert microfinance
(Mamy Andriamahenina)
et. Assistant Appui suivi
(Ravo Rafenomanantsoa)
Nov. 06
Nov. 06
. Expert microfinance
(Mamy Andriamahenina)
Mars 07
. Expert microfinance
(Mamy Andriamahenina)
. Expert DNP (Fanja
Rakotomaharo)
Mai 07
. Expert microfinance
(Mamy Andriamahenina)
. Assistant Appui suivi
(Ravo Rafenomanantsoa)
. Coordinateur CNMF
(Blaise Rajoelina)
Mai 07
79
millions MGA,
convention sans
date
. Expert microfinance
(Mamy Andriamahenina)
Juillet 07
AECA
70.millions
MGA,
21/12/07
Juillet-aut
08
OTIV SAVA
40.millions
MGA,
26/12/07
Aot-sept.
08
80
COORDONNATEUR
NATIONAL
CONSEILLERE TECHNIQUE
RESIDENTE / FENU
Assistante
AGEPMF
(Banque Mondiale)
RESP. SUIVI
ET BASE DE DONNEES
RESP. AFFAIRES
JURIDIQUES
EXPERT NAT.
MICROFINANCE
Assistante
Admin. Fin.
Charg dEtudes
Base de Donnes
Charg dEtudes
Base de Donnes
Lien hirarchique
Lien
hirarchique
Lien fonctionnel
Charg dEtudes
Juridique
(*) : pourvoir
Charg dEtudes
Juridique(*)
Assist. Syst.
Info Comm
02 Chauffeurs
01 Femme de mnage
EXPERT DEVELOPP..
NOUVEAUX PRODUITS
Assist.
Appui Suivi
Assist.
Commis Adm
ANNEXE 7 - FRIF
Synthse de l'utilisation du FRIF au 31 dcembre 2008
Montant demand (MGA)
Date CI
Nbre
demandes
examine
s
Nbre de
demandes
en
instance IMF
Total
Dotation
microcapital
Lignes crdit
Dotation
microcapital
Lignes crdit
Dotation
microcapital
Lignes crdit
SIPEM
79 500 000
79 500 000
79 500 000
29/09/2006
10 ADEFI
07/11/2006
11 FIVOY
CECAM
17/07/2008
TOTAL
2
5
82
Coordonnateur
National
CNMF
Sngal
2006
Formation
9 personnes
3 IMF, 2 cabinets
d'tude
4 CEM
Madagascar APIFM
juin-06
Formation
1 personne
CNMF
La microfinance au service
du dveloppement
La Rochelle CNMF/
- France
PNUD
juin Formation
juillet 06
3 personnes
2 CNMF - 1
APIFM
Programme de Formation
sur la microfinance
Turin
2006
Formation
12 personnes
6 IMF
Madagascar Cristal
Software
2006
Formation
14 personnes
2 CNMF - 12
IMF
Madagascar Mazars
fivoarana
05/05/20 Formation
06
Avril
Formation
juin 08
29 personnes
15 IMF et 22
maires
IMF
Formation CAE
Madagascar PFI
gouvernance et lapplication
de la nouvelle loi
Madagascar APIFM
Turin Italie
50 lus et
techniciens
SYDEC/
Technique
ITCILO
JuilletAout 08
Formation
3 personnes
2 PFI+1 CP
SNMF
Programme de Formation
sur la microfinance
juil-08
Formation
22 lus
IMF- Rseau
TIAVO
JuilletFormation
septembr
e 2008
7 personnes
Projet Cyclopousse
Madagascar CNMF/
PNUD
Aot octobre
2008
30 tudiants
personnes
physiques
Madagascar CNMF/
ESMGC
Formation
ITCILO
83
Date
2005
Structures
Bnficiaires Bnficiaires
30 personnes Acteurs MF (IMF,
Ministres, projets)
23 au
SG
30/10/05
.
2005
5 personnes
2005
5 personnes
2005
fvr-06
1 charg
dtude
1 personne
juin-06
3 personnes
juin-05
5 personnes
05/05/20 20 personnes
06
04/10/20 80 personnes
07
2007
80 personnes
APIFM
IMF SOAHITA
MAEP, MEFB,
CSBF, CNMF, AIM
CNMF
PFI
MAEP
MEFB
CP
5 IMF
IMF, AP,CSBF,
CNMF, Bailleurs,
Projets/Programmes
IMF, AP,CSBF,
CNMF, Bailleurs,
Projets/Programmes
30/03/08 2 personnes
04/04/08
Avril 08juin 08
CTR et Expert
national du
Programme.
CSBF, AIM, APIFM,
AGEPMF, BF
sept-08
acteurs MF malgache
14 personnes
Thmes
Lieu
Partage dexpriences et
Madagascar
didentification des stratgies
de dintgration du genre par
les IMF
SEEPS 2005 Global
Etats-Unis
Network Summit and Annual
General Meeting
Madagascar
Sommet du livre bleu
New York
Journes francophones de la
microfinance
Technofoire sur les nouvelles
technologies des IMF
Inclusion financire en
Afrique
Sommet global du
Microcrdit
Echange exprience CAE
Validation DSNMF
Auteurs
AIM/
SEEP
AFMIN
PNUD/
FENU
Tunis
Sngal
CAPAF
Sngal
BIFSA
Sngal
Sommet du
Microcrdit
PFI
Halifax Canada
Madagascar
Madagascar
CNMF/
PNUD/
FENU
CNMF/
PNUD/
FENU
FENU
CNMF
FIDA/MAEP
84
Date
2005
2006
juin-06
Bnficiaires
4 membres
8 personnes
2 personnes
Structures Bnficiaires
CP
CP
CP
Lieu
Burkina Faso
Ouganda
Ouganda
Auteurs
Nov-dc 08
7 personnes
05 Agents d'IMF
02 Agents PFI
Cote d'Ivoire
PNUD
PNUD
Fondation Stromme
CNMF/PNUD
dc-08
5 personnes
SG APIFM
02 agents CNMF
CTR/FENU
01 agent PNUD
Mali
CNMF/PNUD
85
Au mois de Novembre 2008, un atelier national a t organis par UNICECAM avec lappui de lUE.
Il t convenu que toutes les fonctions dlgues lINTERCECAM seront reprises par
lUNICECAM. Les autres actionnaires de lINTERCECAM ont cd leurs parts (SAFA/ICAR,
Rabobank, Sipem, Apem, Fiaro). La structure INTERCECAM est maintenue sur dautres activits. Le
dlai de mise en conformit est fix pour une anne au maximum. Ceci saccompagne dun
changement du personnel de direction du Rseau.
LAFD qui a appuy le modle INTERCECAM-UNICECAM a arrt de garantir ses emprunts
auprs des banques (garantie ARIZ). Elle attend, jusquen Mars 2009, que lUNICECAM donne les
signes dune professionnalisation (personnel excutif expriment, mcanisme de gouvernance et de
prise de dcision en marche, portefeuille majoritairement sain, ). Le rseau a fait appel la CNMF
pour lappuyer dans la dmarche de mise en conformit depuis Dcembre 2008.
86
2006
Titre
Etude de March et de faisabilit de la
cration dune IMF Anosy
Etude relative lharmonisation des
statuts de lAIM par rapport la nouvelle
loi
Etude sur la cration dIMF dans la
rgion de lItasy
15/08/07
31/12/07
15/08/07
08/10/07
15/08/07
08/10/07
15/05/08
15/06/08
juin-08
Aot
mars 09
Aot
mars 09
2008
Aot
dcembre
2008
Objet
Auteurs
Cration d'une IMF dans ICAR
la rgion Anosy
Appui l'AIM
Cabinet
Rafamantana
ntsoa
Cration d'une IMF dans Cabinet
la rgion Itasy
Consulting
PLUS
Identification des
Jean Yves
contraintes des IMF
Rouchy et
Ghislaine
Baritoa
Consultants
Elaboration de la
Jean Yves
nouvelle SNMF
Rouchy et
Ghislaine
Baritoa
Consultants
Chronogramme et
Jean Yves
budget SNMF
Rouchy et
Ghislaine
Baritoa
Consultants
Augmentation
Cabinets
pntration zones
ALTEC et
pauvres/ciblage PNUD
Consulting
PLUS
Identification des IMF Planet
potentiel
Finance
Organisation et mise en
place d'une base de
donne fiable sur le
secteur
Charte de projet de ltude sur la mise en Dlimitation des
place de la base de donne
responsabilits des
membres
de l'quipe du projet et
dates butoirs des
diffrentes tapes
Plan stratgique de communication de la Renforcement de la
microfinance Madagascar -version
CNMF
provisoire
Etude Institutionnelle et
renforcement
organisationnelle de la CNMF -rapport
organisationnel de la
mi-parcours
CNMF
Bailleurs
PNUD
Montants
(USD)
13 615,22
PNUD
1 190,47
PNUD
8 228,09
PNUD et
FENU
6 375,56
PNUD et
FENU
345,60
PNUD et
FENU
0,00
PNUD
PNUD
(en partie)
63 702,47
1 700,00
Cabinet
Ambres
Associates
PNUD
Cabinet
Ambres
Associates
PNUD
Cabinet
PNUD
9 263,00
cabinet
Mazars
Fivoarana
PNUD
11 948,00
12 745,85
87