Chapitre3 Algebre S1
Chapitre3 Algebre S1
Chapitre3 Algebre S1
Module : Algbre 1
(S1)
Filire :
Sciences de Matire Physique et Chimie (SMPC)
Par :
M. Abdellah ALLA
Mme. Nadia BOUDI
M. Ahmed HAJJI
M. Houssame MAHZOULI.
Nombres complexs
1. Introduction
Dans R, lensemble des nombres reels, tous les nombres positifs ont
une racine carree. Par contre, aucun reel negatif na de racine carree
(reel). Les nombres complexes offrent la possibilite de pallier a` cette
insuffisance .
D
efinition 1.1 (Le nombre i).
Le nombre i est un nombre dont le carre vaut 1. Ainsi, i2 = 1.
De plus, son oppose i a aussi pour carre 1. En effet : (i)2 =
i2 = 1.
Les deux racines de 1 sont les deux nombres irreels i et i.
Un peu dhistoire : La notation i fut introduite par Euler en 1777,
puis reprise par Gauss au debut du XIX eme si`ecle. Cependant, le premier `a parler de nombre imaginaire fut Descartes en 1637.
D
efinition 1.2 (Nombres complexes). Il existe un ensemble note C,
appele ensemble des nombres complexes qui poss`ede les proprietes suivantes :
C contient lensemble des nombres reels R.
C contient le nombre irreel i (tel que i2 = 1)
Laddition et la multiplication des nombres reels se prolongent aux
nombres complexes et les r`egles de calcul restent les memes.
Tout nombre complexe z secrit de mani`ere unique z = a + ib avec
a et b reels.
brique dun nombre complexe
2. Formes alge
D
efinition 2.1 (Forme algebrique). Soit z un nombre complexe. Lecriture
z = a + ib avec a et b sont des reels est appelee forme algebrique de z.
a est la partie reelle de z, notee Re(z), b est la partie imaginaire de
z notee Im(z).
Si b = 0, le nombre z est un reel. Si a = 0, le nombre z est dit
imaginaire pur. Lensemble des nombres complexes imaginaires purs
est note iR.
Exemple 2.2. Re(1 + 2i) = 1 et Im(1 + 2i) = 2.
Les calculs avec les nombres complexes se font comme avec les nombres
reels avec la convention i2 = 1.
Exemple 2.3. (1 + 2i)(5 3i) = 5 3i + 10i 6i2 = 11 + 7i.
1
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
x + iy = x0 + iy 0 x = x0 et y = y 0 .
En particulier, x + iy = 0 equivalent `a x = y = 0.
Demonstration. Supposons que x+iy = x0 +iy 0 . Alors, xx0 = i(yy 0 ).
Ainsi, (xx0 )2 = i2 (yy 0 )2 = (yy 0 )2 . Par suite, (xx0 )2 +(yy 0 )2 =
0. Par consequent, x x0 = y y 0 = 0. Le sens inverse et clair.
D
efinition 2.6 (Representation geometrique des nombres complexes).
Munissons le plan P dun rep`ere orthonorme (O, e~1 , e~2 ) direct.
` tout nombre complexe z = a + ib (avec a et b reels), on peut
A
associer le point M (a; b).
le point M (a; b) sappelle limage du nombre complexe z = a + bi.
le nombre complexe z = a + ib sappelle laffixe du point M (a; b).
(Affixe est un nom feminin)
on note souvent z = af f ixe(M ) ou z = af f (M ).
Laxe des abscisses est denomme axe des reels (puisquil ne contient
que les points dont les affixes sont des reels).
Laxe des ordonnees est denomme axe des imaginaires purs (puisquil ne contient que les points dont les affixes sont des imaginaires
purs).
2
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
af f (AB) = zB zA = (1 + 3i) (2 i) = 3 + 4i
Donc, af f (
e ) = af f (OI) = z z = 1 et de meme af f (
e ) = i.
1
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
Exemple 3.3. 2 3i = 2 + 3i et 5i + 1 = 5i + 1.
Proposition 3.4 (Crit`ere pour quun nombre complexe soit reel (resp.
imaginaire pur)). Soit z un nombre complexe. Alors,
z + z = 2 Re(z)
z z = 2i Im(z).
En particulier,
(z est reel z = z)
et
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
(1) z + z 0 = z + z0
z
(2) z =
(3) z z 0 = z z 0
(4) z n = (
z )n (n N)
(5) zz0 = zz0 (z 0 6= 0).
Demonstration. Exercice.
Exemple 3.7. Le conjugue de z =
23i
1+i
est z =
2+3i
.
1i
.
2 3i
1i
1i
1+i
2 + b2 =
r
e
els),
on
appelle
module
de
z
la
quantit
e
positive
|z|
=
a
z z.
|z n | = |z|n
| zz0 | =
(n N)
|z|
.
|z 0 |
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
= (|z| + |z 0 |) .
(2) On a
2
D
emonstration. On sait dej`a en geometrie que si M (a, b) alors OM =
a2 + b2 . Donc, OM = |a + ib|.
Aussi, si zA = xA + iyA et zB = xB + iyB alors
p
AB = (xB xA )2 + (yB yA )2 = |zB zA |.
Exercice 4.6. Soit z un nombre complexe different de 1, M le point
z+i
daffixe z et z 0 = z1
. Determiner F lensemble des points M tels que
0
|z | = 1.
6
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
Remarques 5.3.
(1) un reel strictement positif a un argument
egal a 0 [2] et un reel strictement negatif a un argument egal
a` [2].
7
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
On peut dire :
z R (z = 0 ou arg(z) = 0 []),
(2) un imaginaire pur dont la partie imaginaire est strictement positive a un argument egal a` 2 [2] et un imaginaire pur dont la
partie imaginaire est strictement negative a un argument egal
a` 2 [2].
On peut dire :
z iR (z = 0 ou arg(z) = []).
2
M
ethode g
en
erale pour calculer largument principal dun
nombre complexe non nul :
On note z = a + ib avec a et b des reels. Soit largument principal
de z. Alors z est laffixe du point M (a, b) du plan. Des coordonnees
polaires de M sont (|z|, ) et on a :
(
a
= Re(z)
cos() = |z|
|z|
b
sin() = |z|
= Im(z)
.
|z|
Rappelons la preuve de ce resultat bien connu. Considerons dabord les
2 cas suivants o`
u est positif :
Cas o`
u 0; 2 :
cos() =
OH
a
Re(z)
=
=
,
OM
|z|
|z|
et
b
Im(z)
HM
=
=
.
sin() =
OM
|z|
|z|
Cas o`
u 2; :
cos() = cos( ) =
sin() =
OH
a
Re(z)
=
=
,
OM
|z|
|z|
HM
b
Im(z)
=
=
.
OM
|z|
|z|
8
et
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
Exemples 5.4.
(1) Argument principal de z = 2 3+2i : On a
|z|2 = 12+4 = 16. Nous devons maintenant resoudre le syst`eme
suivant :
cos() = 24 3 = 2 3 ;
.
sin() = 24 = 12
En utilisant le cercle trigonometrique, nous concluons : =
5
.
6
1+i
3.
3i
De la figure suivante
arg(
z ) = arg(z) [2].
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
(1) Si > 0,
(2) Si < 0,
aa0 bb0
a a0
b b0
=
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
a
b
+ i
.
z = a2 + b2
a2 + b 2
a2 + b 2
et
sin() =
rsin()
= sin().
r
D
efinition 6.3. Pour tout reel , on note ei le nombre complexe
cos() + i sin().
Un nombre complexe de module r et dargument sera ecrit alors rei .
Cette ecriture est appelee une forme exponentielle de z.
Une simple transcription des proprietes vues sur les arguments donne
alors :
Proposition 6.4. Pour tout et 0 de R, on a :
0
ei ei = ei(+ )
ei
i(0 )
0 = e
i
e
ei()
n
= ei(n)
pour tout n Z.
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
ei + ei
2
sin() =
ei ei
.
2i
Demonstration. On a :
ei + ei = 2 cos() et ei ei = 2i sin().
Do`
u la formule dEuler.
Exercice 6.7. Soit ] ; [. Mettre sous forme trigonometrique les
nombres complexes z = ei + ei2 et z 0 = 1 + ei .
Application la trigonom
etrie : Les nombres complexes sont tr`es
utiles pour de nombreux calculs de trigonometrie. Par exemple, les
formules daddition :
cos(a+b) = cos(a) cos(b)sin(a) sin(b)
ne sont quune autre ecriture des parties reelles et imaginaires de eia eib .
I Linearisation de cosm () et sinm () :
Lineariser cosm () et sinm () cest les exprimer comme combinaisons lineaires de cos(k) et sin(k). Cette operation est tr`es utile en
particulier pour trouver des primitives.
Exemple 6.8. Linearisation de sin6 () : En utilisant les formules dEuler, on obteint :
i
6
e ei
1
6
sin () =
= (e6i 6e4i +15e2i 20+15e2i 6e4i +e6i ).
2i
64
On regroupe les termes en eik et eik de mani`ere a` faire apparatre
cos(k) ou sin(k) :
1
(e6i + e6i ) 6(e4i + e4i ) + 15(e2i + e2i ) 20
64
1
= (cos(6) 6 cos(4) + 15 cos(2) 10)
32
sin6 () =
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
coefficients reels
On se propose de resoudre lequation (E) az 2 + bz + c = 0 dans C
avec a, b et c sont des reels et a 6= 0. On peut mettre lequation (E)
b2
b 2
) + c 4a
= 0.
sous la forme a(z + 2a
Considerons le discriminant = b2 4ac. Lequation sera de la forme
b 2
(z + 2a
) 4a2 = 0. En distinguant les cas suivant le signe de , on
obtient :
Proposition 7.1. Etant donnes trois reels a, b et c avec a 6= 0, considerons
lequation :
(E) : az 2 + bz + c = 0,
et = b2 4ac son discriminant.
(1) Si = 0, lequation (E) admet une solution reelle (double)
b
.
egale `a : 2a
(2) Si 6= 0, lequation (E) admet deux solutions distinctes :
(a) reelles si > 0 :
z1 =
b+
2a
et
z2 =
z1 =
b
,
2a
b+i
2a
et
3 + i 3
3 i 3
z1 =
z2 =
.
2
2
solution de
quations du second degre
a
` coefficients
8. Re
complexes
D
emarche pour r
esoudre l
equation z 2 = z0 o`
u z0 est un
complexe inconnu :
On pose z0 = a + ib = rei et z = x + iy.
Si un argument de z0 est connu, lequation est facile a` resoudre, ses
solutions sont :
z1 = rei 2
z2 = z1 .
13
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
x2 + y 2 = r,
x2 y 2 = a,
2xy = b.
et donc
2 r+a
x = 2 ,
y 2 = ra
,
2
b
xy = 2 .
r
;
z2 = z1 =
r
r+a
ra
+i
.
2
2
x2 + y 2 = 25,
x2 y 2 = 7,
2xy = 24.
cos() =
Donc,
= 9,
x2 = 18
2
y 2 = 32
=
16,
2
xy = 12.
Donc, (x, y) = (3, 4) ou (x, y) = (3, 4). Ainsi, les solutions de
lequation sont z1 = 3 4i et z2 = 3 + 4i.
14
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
!!2
2
2
2
=
2ei/4 =
2
i
= (1 i)2 .
2
2
Alors, les solutions de notre equation sont :
1 + 5i + 1 i
1 + 5i 1 + i
z1 =
=2
;
z2 =
= i + 3.
2i
2i
Remarque 8.4. Contrairement aux equations dont les coefficients sont
des reels, ici les nombres complexes z1 et z2 ne sont pas necessairement
conjugues.
Exercice 8.5. Soit lequation (E) : z 3 iz + 1 i = 0.
(1) Montrer que (E) admet une racine reelle.
(2) Donner les solutions de (E).
ome
trie
9. Nombres complexes et Ge
Dans toute cette section, le plan est muni dun rep`ere orthonorme
direct (O,
e1 ,
e2 ).
Proposition 9.1 (Calcul dangles). Si A et B sont deux points distincts du plan daffixes respectives a et b alors :
(
e , AB) = arg(b a) [2].
1
15
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
Demonstration. Soit M une point tel que OM = AB. Donc
zM = zB zA = b a, et
(
e1 , AB) = (
e1 , OM ) = arg(zM ) = arg(b a) [2].
Corollaire 9.2. Si A, B et C sont trois points deux `a deux distincts
du plan daffixes respectives a, b et c alors :
bc
[2].
CA, CB = arg
ac
En particulier :
bc
est reel les points A, B et C sont alignes,
ac
bc
est imaginaire pur les droites (CA) et (CB) sont perpendiculaires.
ac
Demonstration. On a
bc
bc
CA, CB = arg
= 0; [2]
ac
les points A, B et C sont alignes.
bc
est imaginaire pur
ac
bc
3
CA, CB = arg
= ;
[2]
ac
2 2
les droites (CA) et (CB) sont perpendiculaires.
16
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
z 0
z
= ei . Do`
u le resultat.
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
M 7 M 0 et tel que M 0 = k M .
On la note aussi h,k .
Proposition 10.3 (Ecriture complexe dune homothetie). Lhomothetie
de centre () et de rapport k R transforme M (z) en un point
M 0 (z 0 ) tel que :
z 0 = k(z ).
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
zF zA
zE zA
kM 0 N 0 k = kkM N k, M, N P.
20
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
(1)
hM 0 N 0 , M 0 P 0 i
1
(kM 0 N 0 M 0 P 0 k2 kM 0 N 0 k2 kM 0 P 0 k2 )
2
1 00 2
(kP N k kM 0 N 0 k2 kM 0 P 0 k2 )
2
1 2 2
k (kP N k kM N k2 kM P k2 )
2
k 2 hM N , M P i
k 2 kM N k kM P k cos(M N , M P ).
=
=
=
=
=
Do`
u, on deduit que
cos(M N , M P ) = cos(M 0 N 0 , M 0 P 0 ).
Avec un simple schema, on peut voir que toute similitude conserve
lorientation des angles, ou inverse lorientation des angles. Donc on
peut enoncer la definition
21
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
D
efinition 10.11. Soit S une similitude du plan.
1) Si S preserve les orientations, on dit que S est une similitude directe.
2) Si S inverse les orientations, on dit que S est une similitude indirecte.
Exemples 10.12. Soient a, b deux nombres complexes, avec a 6= 0.
Alors :
1) Si S est la transformation du plan qui a` tout point M du plan daffixe
z associe le point M 0 daffixe z 0 = az + b, alors S est une similitude
directe de rapport |a|. En effet, considerons le plan P muni du rep`ere
orthonorme (O,
e1 ,
e2 ). Soient A, M P tel que A a pour affixe 1 et
M a pour affixe z, o`
u |z| = 1. Alors b est laffixe de O0 = S(O), a + b
est laffixe de S(A) = A0 et az + b est laffixe de S(M ) = M 0 . Posons
(OA, OM ) = . M est limage de A par une rotation de centre O et
dangle , donc z = ei . Dautre part, a et az = aei sont les affixes
respectives de O0 A0 et O0 M 0 . Donc (O0 A0 , O0 M 0 ) = . Do`
u, S preserve
lorientation des angles.
2) Si S est la transformation du plan qui `a tout point M du plan
daffixe z associe le point M 0 daffixe z 0 = az + b, alors S est une
similitude indirecte de rapport |a| (la preuve est analogue a` celle du
premier exemple).
Th
eor`
eme 10.13. Soit S une similitude du plan.
1) Si S est directe, alors il existe a, b C, tel que a 6= 0 et S est la
transformation du plan qui `a tout point M du plan daffixe z associe le
point M 0 daffixe z 0 = az + b.
2) Si S est indirecte, alors il existe a, b C, tel que a 6= 0 et S est la
transformation du plan qui `a tout point M du plan daffixe z associe le
point M 0 daffixe z 0 = az + b.
z = ei kOM k.
De meme, comme
00
00
OM
OA
( , ) = , alors
kO0 A0 k kO0 M 0 k
22
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
z0 b
i b
00 = e 00 .
kO M k
kO A k
Or, si k est le rapport de la similitude S, alors
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
(3 + 2i)(2 3i)
(3 + 2i)(2 + 3i)
3 + 2i
=
=
2 3i
(2 3i)(2 + 3i)
(2 3i)(2 3i)
6 + 9i + 4i + 9
15
15 + 13i
=
=
+ i.
=
22 + 32
13
13
z1 =
2
2
2
1 + 2i
(1 + 2i)(1 + i)
1 + 3i
=
=
=
1i
(1 i)(1 + i)
2
8 6i
3
1 6i 9
=
= 2 i.
=
4
4
2
z2
=
1i
1+i
(1 i)(1 + i)
6i
1 + i + 2i 2 1 + i + 2i + 2
=
= 3i.
=
1+1
2
z3 =
Si on remarque que
1+2i
1i
12i
,
1+i
Or,
1 + 2i
(1 + 2i)(1 + i)
1 + i + 2i 2
1 + 3i
=
=
=
.
1i
(1 i)(1 + i)
1+1
2
Donc,
3
z3 = 2i
= 3i.
2
Exercice
z+i 4.6. Cherchons F lensemble des points M (z = x + iy) tels
= 1.
que z1
24
M
ethode1 :
z+i
|
|=1
z1
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
|z + i|2 = |z 1|2
(z + i)(
z i) = (z 1)(
z 1)
z z iz + i
z + 1 = z z z z + 1
i(z z) = (z + z)
i2i Im(z) = 2Re(z)
Im(z) = Re(z)
x + y = 0.
M
ethode2 : On consid`ere les points A(i) et B(1). On a alors :
z+i
|
| = 1 |z + i| = |z 1|
z1
AM = BM
F est la droite mediatrice du segment [AB].
Exercice 4.7.
|z + z 0 |2 + |z z 0 |2 =
=
=
=
(z + z 0 )(z + z 0 ) + (z z 0 )(z z 0 )
z z + z z0 + z 0 z + z 0 z0 + z z z z0 z 0 z + z 0 z0
2(z z + z 0 z0 )
2 |z|2 + |z 0 |2 .
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
pur.
Puisuqe u et v sont distincts et de meme module, ils sont tout les deux
non nuls. On a alors,
u+v
u + v
u
u + u
v
|u|2 + u
v
|v|2 + u
v
v
v + u
v
=
=
= 2
= 2
=
uv
u v u
u u
v
|u| u
v
|v| u
v
v
v u
v
v+u
u+v
=
=
.
vu
uv
Do`
u le resultat.
Exercice 5.5. Pour chercher un argument de z, il faut dabord le mettre
sous forme algebrique :
1+i 3
3 + i + 3i 3
(1 + i 3)( 3 + i)
z=
= i.
=
=
4
3i
( 3 i)( 3 + i)
Donc, arg(i) = 2 [2].
0
Exercice 5.10.
Soit un argument de u = 1 + i et un argument de
v = 1 + i 3.
1
sin() = .
2
Donc, = 4 [2].
Argument de v : On a
1
cos( ) =
2
0
Donc, 0 =
2
3
sin( ) =
3
.
2
[2].
(3) On a |
u| = |u| = 2 ; |uv| = |u| |v| = 2 2 ; |v 3 | = |v|3 = 8 et
u = |u| = 2 = 1 .
v
|v|
u
1+i
(1 + i)(1 i 3
1 i 3 i + 3
=
=
=
v
1+3
1 + i 3
(1 + i 3)(1 i 3)
1 + 3
3+1
=
i
.
4
4
26
cos
Donc,
5
=
12
1+ 3
4
1
2
1 + 3
=
2 2
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
;
sin
5
12
=
1 3
4
1
2
1 3
=
.
2 2
Exercice 10.4.
(1) (a) On a 23 + 2.22 16 = 0. Donc, 2 est une solution de (E).
a = 1,
a = 1,
b 2a = 2,
b = 4,
z 3 +2z 2 16 = (z2)(az 2 +bz+c)
c 2b = 0,
c = 8.
2c = 16.
Do`
u z 3 + 2z 2 16 = (z 2)(z 2 + 8z + 4).
(b) = 164.8 = 16 = (4i)2 . Donc, les racince de z 2 +8z +4
sont
2
2
4 + 4i
= 2 + 2i = 2 2
+i
= 2 2ei3/4 ,
z1 =
2
2
2
27
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
2
2
i
= 2 2ei3/4 .
z2 = z1 = 2 2i = 2 2
2
2
Les solutions de (E) sont 2, z1 et z2 .
(2)
ABCD est un parallelogramme
AB = DC
zB zA = zC zD
zC = zB + zD zA = 2 + 4i.
arg
= arg(i) = [2] (AF ) (AE)
zE zA
2
AF E est rectangle en A.
Exercice 10.9. Soient M, N P. Posons
S(M ) = M 0 , S(N ) = N 0 , et hA, 1 (M 0 ) = M , hA, 1 (N 0 ) = N .
k
Alors
1
1
M N = M A + AN = (M 0 A + AN 0 ) = M 0 N 0 .
k
k
Do`
u,
1
kM N k = kM 0 N 0 k = kM N k.
k
Ainsi, hA, 1 S est une isometrie. Posons T = hA, 1 S. Alors S = hA,k T .
k
A. HAJJI, H. MAHZOULI.
respectives A0 , B 0 et C 0 . La famille {AB, AC} est liee. Donc il existe
R tel que z2 z1 = (z3 z1 ).
Supposons dabord que S est directe. Donc il existe a, b C, o`
u a 6=
0 tel que si M (z) est un point du plan, M 0 = S(M ) a pour affixe
az + b. Considerons les affixes respectifs a(z2 z1 ) et a(z3 z1 ) des
vecteurs {A0 B 0 , A0 C 0 }. Alors a(z2 z1 ) = a(z3 z1 ). Ainsi la famille
{A0 B 0 , A0 C 0 } est liee.
Le cas des similitudes indirectes est traite de mani`ere analogue.
Exercice 10.16. Si a 6= 1, lequation z = az + b admet une unique
solution. Donc si a 6= 1, S admet un unique point invariant. Si a = 1,
comme S nest pas lidentite, b 6= 0. Do`
u S est une translation, et na
pas de point invariant.
Exercice 10.17. Designons par z1 , z2 et z les affixes respectives de A, B
et M . Alors z z1 et z2 z1 sont les affixes respectives de AM et AB.
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