C 34 Climatisation
C 34 Climatisation
C 34 Climatisation
MINISTERE DE L'HABITAT
D.T,R. C 3-4
CLIMATISATION
Membres
SYMBOLES
Les principaux symboles et abrviations utiliss dans ce DTR sont prsents ci-aprs.
1. Majuscules latines
I Rayonnement W/m 2
K Coefficient surfacique de transmission calorifique .......W/m 2 .C
L Latitude .................................................................................... degr
M Masse rapporte la surface du plancher .........................kg/m 2
N Coefficient d'amortissement ..........................................................
PA Pression atmosphrique .............................................................Pa
PC Pouvoir calorifique ................................................................... J/m'
PP Pression partielle de vapeur d'eau ................... :. Pa e
2. Minuscules latine
4. Majuscules grecques
5. Indices
Symbole Signification
Al Apports internes
PH Paroi horizontale
PV Paroi verticale
PVI Paroi vitre
a absorb
as air sec
an air neuf
b base
d diffus
e extrieur
eff. effectif
f fluide
h habitable
i intrieur
inf air d'infiltration
l latent
lim limite
lnc local nonclimatis
m moyen
max. maximal
min. minimal
n nominal
rf. rfrence
s sensible
sf soufflage
sup. suprieur
t total
vap. Vapeur4
SOMMAIRE
1. GENERALITES ............................................................................................................. 8
CHAPITRE 1
PRINCIPES GENERAUX
1. GENERALITES
- usage d'habitation,
- d'hbergement (chambres collectives, dortoirs, salles de repos, ...),
- usage de bureaux,
- d'enseignement (classes, salles d'tudes, ...),
- d'accueil (bibliothques, bureaux de poste, banques, ...),
- de runion (salles de spectacle, lieux de culte, ...),
- de vente (boutiques, supermarch, ...),
- de restauration (caf, restaurant, cantine, ...),
- usage artisanal (salon de coiffure, laboratoire de boulangerie, petit
atelier, etc.).
1.2.2. Pour les autres types de locaux, les pices du march doivent prciser les
conditions d'utilisation du DTR.
1.3. Rfrence
1.4. Dfinitions
1.4.1. Les apports calorifiques (appels aussi gains) d'un local sont gaux la
somme des apports de chaleur sensible et latente, provenant d'une source
intrieure ou extrieure du local, pour des conditions extrieures et intrieures
dtermines, en ne tenant pas compte des apports dus l'installation.
1.4.2. Les apports calorifiques effectifs sont gaux aux gains du local augments,
d'une part, des quantits de chaleur correspondant au dbit d'air qui passe travers
l'installation sans tre affect, et augments, d'autre part, des quantits de chaleur
provenant de l'installation elle-mme (gains dits supplmentaires : chauffement
dans les conduits d'air, fuites d'air ventuelles, etc.).
1.4.3. Les apports calorifiques totaux (ou puissance frigorifique) sont gaux aux gains
du local augments, d'une part des quantits de chaleur correspondant au dbit d'air
total qui passe travers l'installation, et augments, d'autre part, des quantits de
chaleur provenant de l'installation elle-mme.
1.4.4. Les apports calorifiques sensibles, ou gains sensibles, sont les apports de
chaleur qui affectent directement la temprature sche de l'air du local considr.
1.4.5. Les apports calorifiques latents, ou gains latents, sont les apports d'humidit
sous forme de vapeur d'eau qui affectent le local considr.
2. METHODOLOGIE
2.1.1. Le calcul rglementaire est men en faisant l'hypothse que les locaux
concerns (cf. 1.2.3) sont conditionns (mme si ces locaux n'ont pas t prvus
pour l'tre). Cette hypothse est adopte aussi pour le calcul des apports calorifiques
d'un local, pour le calcul des apports calorifiques effectifs et pour la dtermination de
la puissance frigorifique.
Il est possible qu 'un local non prvu au dpart pour tre conditionn le devienne au
cours de son utilisation. C'est pourquoi, le calcul rglementaire vise prendre en
compte la climatisation en amont du projet (pour viter une consommation
ventuelle. d'nergie excessive si un quipement est install).
2,1.2. Les conditions intrieures 'du local conditionn sont considres constantes.
2.1.3. Les apports de chaleur par les parois opaques extrieures tiennent compte de
la diffrence de temprature entre les faces des parais, de l'ensoleillement, de
l'amortissement et du dphasage dans la paroi du flux de chaleur induit.
2.1.4. Les apports de chaleur par ensoleillement dus aux parois vitres, ainsi que les
gains internes, sont calculs en considrant qu'une partie de ces gains est amortie
par les parois opaques internes et externes.
cyclique.
2.2.1. Les apports calorifiques doivent tre dtermins selon les tapes suivantes :
- dfinition des zones (ou volumes) thermiques; une zone thermique est un
volume d'air dont les conditions intrieures sont supposes tre homognes
;
- dtermination de l'intervalle de temps critique ; pour ce faire, pour chaque
faade, on dtermine I'heure qui correspond aux gains maxima par
transmission travers les parois opaques et vitres ; l'intervalle de temps
critique est dlimit par la plus petite heure et par la plus grande heure choisie
parmi les heures dtermines (les heures de la journe sont donnes en
Temps Solaire Vrai, cf annexe 1) ;
- calcul des apports calorifiques pour chaque volume thermique et pour
toutes les heures situes dans l'intervalle de temps critique (cf. 3.1.1) ;
- calcul des apports calorifiques effectifs (cf. 3.1.2) ;
- calcul de la puissance frigorifique (cf. 3.1.3) ;
- adoption d'un systme de conditionnement d'air (aspect non trait par ce DTR).
Il est fortement recommand d'oprer le calcul pour les trois mois de l't : Juillet (calcul
obligatoire), Aot et Septembre.
Une double vrification rglementaire est effectuer pour les logements : vrification de leur
conformit la rglementation thermique d'hiver (DTR C 3-2) et d't (prsent DTR).
10
3. FORMULES GENERALES
Dans le cas o de l'air neuf s'introduit directement dans le local (sans passer par l'installation
de climatisation, par le biais d 'un dispositif de ventilation par exemple), il y a lieu d'en tenir compte
dans le calcul des apports calorifiques.
3.1.2. Les apports calorifiques effectifs sensibles AE s et latents AE l sont donns par
11
- Cas est un coefficient majorateur des gains sensibles qui prend en compte les gains
supplmentaires (chauffement du ventilateur, rseau de conduits d'air traversant des
locaux non conditionns) ; dfaut d'un calcul prcis, on prendra les valeurs du tableau
1.2 ;
- Cal est un coefficient majorateur des gains latents qui prend en compte les gains
supplmentaires (tels que ceux dus aux fuites d'air ventuelles dans les rseaux de
conduits d'air) ; dfaut d'un calcul prcis, on prendra les valeurs du tableau 1.2.
Disposition des conduits d'air Cas Cal
3.1.3. Les apports calorifiques totaux sensibles ATs et latents AT1 sont donns par :
ATs - (Cas x As) + ARENs [W] (1.5
)
ATl = (Cal x Al)+ ARENI [W] (1.6
o :
Les apports calorifiques (cf. 3.1.1) sont utiliss pour dterminer le dbit d'air souffl
dans les locaux climatiss (cf. annexe 2). Les apports calorifiques effectifs (cf 3.1.2)
sont utiliss pour dterminer le dbit d'air ncessaire (c'est dire le dbit d'air trait
par la batterie). La dtermination des apports calorifiques effectifs permet de dresser
un bilan comparatif du prix de revient et du cot d'exploitation lorsqu'une option devra
tre prise pour le choix d'un facteur de by-pass pour une installation dtermine. Cet
aspect n'est pas trait par le prsent DTR. La dtermination des apports totaux (cf
3.1.3) permet d'opter pour l'quipement adquat.
ou
12
- APO (en W) dsigne les apports calorifiques travers les parois opaques
ariennes (cf. chapitre 3) ; -
- AV (en W) dsigne les apports calorifiques travers les parois vitres (cf. 4) ;
- A rf (en W) dsigne les apports calorifiques de rfrence (cf. 3.2.2).
Les termes de la formule 1.7 ne tiennent pas compte des parois en contact avec le sol, et des parois
sparant deux locaux conditionns.
3.3.1. Les apports calorifiques de rfrence des parois opaques horizontales ArfPH
sont calculs par la formule suivante :
- gale 1,90 W/m 2 .C pour les planchers hauts (plafonds) en contact avec un local non
conditionn (quelle que soit la zone climatique) ;
- gale 2,70 W/m 2 .C pour les planchers bas en contact avec un local non
conditionn (quelle que soit la zone climatique) ;
- donne dans le tableau 1.3 pour les planchers hauts en contact avec l'extrieur
(toiture).
Valeurs de a (en Wlm2 .C)
13
Valeurs de TS rf PH (en C)
(alt = altitude) Paroi en contact Paroi en contact
Zone climatique ' avec un local non conditionn
avec l extrieur
ou
2
Valeurs de e (en WIm .C)
Logement en immeuble
Zone Logement
collectif, bureaux, locaux
climatique Individuel
usage d'hbergement
A 1,1 1,2
B 1,2 1,2
B' 2 1,2
1,
C 1,2 1,2
D 1,4 1,4
D1, D2 et D3 1,4 1,4
14
15
3.5.1. Les apports de rfrence pour les parois vitres sont donns par la somme des
apports de rfrence de chaque paroi vitre.
3.5.2. Les apports de rfrence A rfPVI pour une paroi vitre en contact avec l'extrieur
sont donns par :
3.5.2.1. Les apports de rfrence dus l'ensoleillement travers une paroi vitre
AVE
rf sont donns par :
2
o : - SV (en m ) est la surface totale vitre,
- SV ens (en m 2 ) est la surface vitre ensoleille 15 h TSV (cf. annexe 4 pour la
dtermination des parties ensoleilles),
- I t (en W/m 2 ) est le rayonnement total maximal rel pour l'orientation et la latitude
considres (cf. chapitre 2, 1.2.3 ),
- Id (en W/m 2 ) est le rayonnement diffus maximal rel (cf. chapitre 2, 1.2.3),
FSrf est le facteur solaire de rfrence ; FS rf est gal
0,15 pour les locaux usage d'habitation et d'hbergement,
0,38 pour les locaux usage de bureaux.
- NPVI rf est le coefficient d'amortissement relatif aux gains de rfrence des
parois vitres pour l'orientation considre ; les valeurs de NPVI rf sont donnes
par le tableau 1.7.
Valeurs de Npy, rf
Types de locaux N NE E SE S SO O NO
logement, locaux
usage 0,95 0,26 0,31 0,44 0,68 0,62 0,43 0,30
d' hbergement
Bureaux 0,98 0,19 0,21 0,28 0,65 0,77 0,61 0,40
T a b l e a u 1 . 7 : v a l e u r s d e NPVI rf
3.5.2.2. Les apports de rfrence dus au gradient de temprature travers une paroi
16
o :
- e' (en W/m 2 .C) est un coefficient relatif la nature des locaux ; la valeur de
e' (en W/m 2 .C) est prise gale
4,2 pour les locaux usage d'habitation et d'hbergement,
5,4 pour les locaux usage de bureaux ;
- S ouv (en m 2 ) est la surface d'ouverture dans le mur ;
- TS rfPVI (en C) est la diffrence de temprature de rfrence des parois
vitres (voir tableau 1.8).
A alt<500m 7 4
500 alt < 1000 m 6,5 3,5
alt 1000 m 3,5 0,5
B alt < 500 m 11 5
500 alt < 1000 m 10 4
alt 1000 m 8 5
B' alt<500m 14 6
alt 500 m vair zone B voir zone B
C alt < 1000 m 12,5 6,5
alt1000m 9 3
D1 17 9
D2 21 13
D3 12 6
3.5.3. Les apports de rfrence TS rfPVI pour une paroi vitre en contact avec un
local non conditionn sont donns par :
17
CHAPITRE 2
CONDITIONS DE BASE
1.1.1.1. La temprature sche de base de l'air extrieur est une temprature qui
n'est dpasse que pendant 2,5 % des heures de Juin, de Juillet, d'Aot et de
Septembre.
Pour dterminer la temprature sche de base avec une approximation suffisante, on multiplie la
moyenne mensuelle des maxima TSm m a x par un coefficient. Ce coefficient est pris gal :
1.1.1.3. L'cart diurne de base est la moyenne mensuelle durant les mois de Juillet
et d'Aot de la diffrence entre les tempratures sches maxima et minima de l'air
extrieur durant une journe.
1.1.2.2. Le tableau 2.1 fixe les valeurs des caractristiques climatiques de base de l'air
extrieur.
18
A
alt < 500 m 34 14,5 9 25,5 31
500 alt < 1000 m 33,5 13 10 25 32,5
alt 1000 m 30,5 13 9 22,5 31,5
B
alt < 500 m 38 12,5 15 26,5 36
500 alt < 1000 m 37 1i 15 26,5 36
alt 1000 m 35 10 14 25 36
B'
41 11 18 29 41
alt < 500 m
Note pour le tableau 2.1 : EAT est la diffrence de temprature entre la temprature de base t
et la temprature de base hiver.
Il est possible d'utiliser d'autres valeurs de base de l'air extrieur condition que ces valeurs soient
spcifies dans les pices du march et qu'elles soient fondes sur des tudes effectues par un
organisme spcialis tel que l'Office National de la Mtorologie.
1.1.3. La construction de la courbe type, courbe donnant les valeurs des tempratures pour
toutes les heures de la journe, est fonde sur les hypothses suivantes :
1.1.3.1. La courbe type des variations de la temprature sche de l'air extrieur, pour les
mois de Juillet et d'Aot, est obtenue . l'aide de la formule suivante :
19
Heure 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Heure 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
1.2.1. Dfinitions
1.2.1.2. Les valeurs des rayonnements direct et diffus rels affectant les parois d'une cons-
truction dpendent de la limpidit de l'atmosphre, de l'altitude, de l'humidit de l'air, de
l'orientation, de la latitude et du mois considrs.
20
1.2.1.3. Le rayonnement de base est dfini par rapport aux conditions de rfrence
suivantes
atmosphre limpide,
altitude gale 0,
point de rose de 19,5 C.
Nord N NE E SE S SO O NO Horiz.
20 Juillet 59 435 514 267 44 267 514 435 791
Aot 34 372 520 356 81 356 520 372 788
Septembre 31 273 514 441 205 441 514 273 733
Les valeurs donnes dans le tableau 2.4 correspondent aux apports calorifiques dans le local.
L'intensit du flux solaire est bien entendu suprieure ces valeurs. Pour dterminer l'intensit du flux
solaire frappant la paroi vitre, on divisera par 0,88 les valeurs du tableau 2.4.
21
1.2.3.1. Le rayonnement total maximal rel I t et le rayonnement diffus maximal rel I d sont
donns par :
- Climp = 1 pour une atmosphre limpide ; on pourra adopter une atmosphre limpide en
zone rurale, hors agglomration (oasis, hameaux, etc.) ;
- Climp = 0,92 pour une atmosphre peu limpide ; on pourra adopter une atmosphre peu
limpide pour Ies zones suburbaines, les zones rsidentielles des villes ;
- C limp = 0,87 pour une atmosphre obscure ; on pourra adopter une atmosphre
obscure pour le centre des grandes villes, les zones industrielles, proximit
d'industries polluantes.
1.2.3.4. Le coefficient de correction C alt est obtenu en augmentant sa valeur de 0,7 % par 300
m en prenant C alt = 1 pour l'altitude 0 (par exemple, si l'altitude est gale 349 m, C alt =
1,007).
1.2.3.5. Le coefficient de correction C ros est donn dans le tableau 2.5 en fonction de la zone
climatique.
Zones C Zones C
ros ros
A alt < 500 ni 0,99 B' alt < 500 m 1,05
500 alt <1000 m 1,02 ait 500 m (zone B)
alt 1000 m 1,02 C alt < 1000 m 1,10
B ait < 500 m 1,03 alt 1000m 1,10
500 alt<1000 m 1,05 Dl 1,15
Dans le cas o les donnes de base sont diffrentes de celles dfinies d a n s l e tableau 2.1, on utilisera
les formules 2.4 et 2.5 pour la dtermination de C r o s .
22
TR 19,5
Cros = 1 - x 0,13 si le point de rose TR (en C) > 19,5(2.4)
10
19,5- TR
Cros r 1 + 0,13 si le point de rose TR (en C) 19,5 (2.5)
10
o TR, point de rose (en C), est obtenu partir du diagramme psychromtrique donn en annexe
6 en utilisant les valeurs de base nouvellement dfinies.
2.1. Gnralits
- soit dfinies dans les pices du march pour les constructions spcifiques
- soit fixes partir des valeurs donnes dans le tableau 2.6 en fonction du
niveau de confort voulu (cf. 2.1.2).
2.2. Principes
Dans le cas d'un niveau de confort amlior, on n'accepte pas d'accroissement de la temprature
intrieure sche de base.
23
Sjour de courte
dure
Magasin, banque, 24 45 27 50 2
bureaux de poste,
salon de coiffure, etc.
Sjour de dure limite
avec gains latents
importants
Amphithtre, salle de 24 50 27 60 1
spectacle, lieu de
culte,
salle de restauration,
cuisine, etc.
24
1. PAROIS AERIENNES
1.1. Principes
1.1.1. Les parois opaques ariennes sont celles qui sont en contact direct avec l'air
extrieur (parois verticales ou horizontales).
1.1.3. Pour estimer le flux un instant donn pour une paroi en contact avec
l'extrieur, on a recours la notion de diffrence de temprature quivalente (en
C) note te(t). La diffrence de temprature quivalente un instant donn est
une diffrence de temprature fictive qui produirait au mme instant, en rgime
permanent, le mme apport de chaleur dans le local que celui produit par le rgime
variable.
L'exprience montre que les consquences du rgime variable sont les suivantes :
1.2.1. Les apports de chaleur travers une paroi opaque un instant t, APO(t), sont
donns par la formule suivante :
o :
APO(t) = 1,2 x K t x S int x te(t) [W] (3.1)
En attendant de disposer de rgles de calcul dtailles pour la dtermination des apports travers
les ponts thermiques en priode d't, on se contentera de faire une estimation forfaitaire de 20%
comme propos dans le texte. En d'autres termes, les formules donnes pour le calcul des ponts
thermiques en priode d'hiver (DTR (.' 3-2) ne peuvent tre utilises ici.
25
1 = R+ 1 + 1 [m.C/W] (3.2)
o : K t he hi
26
*paroi ensoleille te (t) = tes (t) + Cte + x [ tem(t) tes(t) x It,b [C] (3.3)
0,9 It,b (40)
*paroi lombre 24h / 24h te(t) = tes (t) + Cte [C] (3.4)
o
- tes(t) (en C) est la diffrence de temprature quivalente l' heure t en considrant que la paroi
est l'ombre ; les valeurs de tes(t) sont donnes par le tableau 3.2 pour les parois verticales,
et par le tableau 3.3 pour les parois horizontales ;
- Cte (en C) est un facteur de correction d, d'une part, la diffrence
maximale TSmax de la temprature sche de l'air entre l'extrieur et
l'intrieur pour le mois considr, et d'autre part l'cart diurne de base
E b pour le mois considr (cf. chapitre 2, tableau 2.1) ; les valeurs de
Co t e sont donnes dans le tableau 3.4 ;
- est le facteur d'absorption de la paroi (cf 1.3.4) ;
- tem(t) (en C) est la diffrence quivalente de temprature l'heure t
pour l'orientation de la paroi considre ; les valeurs de tem(t) sont
donnes par le tableau 3.2 pour les parois verticales, et par le tableau 3.3
pour les parois horizontales ;
- I t b (en W/m 2 ) est le rayonnement total de base pour le mois, la latitude et
l'orientation considrs (cf. chapitre 2, tableau 2.4) ;
- I t,b (40) (en W/m 2 ) est le rayonnement total de base pour le mois de
Juillet, la latitude 40 Nord et pour l'orientation considre (cf. chapitre
2, tableau 2.4).
1.3.3. Dans le cas o la toiture est isole (c'est dire que la fonction d'isolation
est assure par un feuillet de matriau isolant dont la conductivit thermique est
infrieure 0,12 W/m.C, et que l'paisseur du feuillet isolant assure une
rsistance thermique suprieure 0,5 m 2 .C/W), on prendra pour tem(t) et
tes(t) 75% des valeurs donnes dans le tableau 3.3.
Les tableaux 3.2 et 3.3 correspondent aux conditions suivantes : murs ou toits de couleur sombre,
temprature extrieure de base de 35C, temprature intrieure de 27C, cart diurne de 11C,
latitude de 40N.
La diffrence de temprature quivalente est donne dans les tableaux 3.2 et 3.3 en fonction de la
masse surfacique msurf du mur ou de la toiture. Pour dterminer cette masse surfacique, on prendra
les valeurs des masses volumiques des matriaux dfinies dans le DTR C 3-2 (fascicule n1).
27
1.3.4. Le facteur d'absorption des parois extrieures est donn ci-aprs selon que
la paroi est peinte ou non.
1.3.4.1. Le facteur d'absorption d'une paroi extrieure peinte est donn en fonction
de la couleur de la face extrieure de la paroi :
- face extrieure de couleur sombre (bleu fonc, rouge fonc, brun fonc), = 0,90 ;
face extrieure de couleur moyenne (vert clair, bleu clair, gris clair), = 0,70 ;
- face extrieure de couleur claire (blanc, crme), = 0,50 ;
face extrieure de couleur noire mat, = 1.
1.3.4.2. Le facteur d'absorption d'une paroi extrieure non peinte est donn dans le
tableau 3.5 en fonction du facteur d'absorption du matriau constituant la face
extrieure de la paroi. Pour des matriaux ne figurant pas dans le tableau 3.5, on
adoptera comme coefficient d'absorption celui correspondant la couleur de la face
extrieure (cf. 1.3.4.1).
2. PAROIS INTERIEURES
2.1.1. Les apports de chaleur un instant t, APO(t), traversant une paroi opaque en
contact avec deux locaux conditionns sont donns par la formule suivante :
2
- K t (en W/m .C) est le coefficient de transmission en partie courante de la
paroi considre (cf. 1.2.2),
- S i n t (en m 2 ) est la surface intrieure de la paroi considre,
- TS a (en C) est la temprature sche de l'air intrieur du local adjacent,
- TS b , i (en C) est la temprature sche de l'air intrieur du local considr.
30
2.1.2. Les apports de chaleur un instant t, APO(t), traversant une paroi opaque
en con-tact avec un local non conditionn sont donns par la formule suivante :
2.1.3. d a n s le cas o les valeurs dtermines l'aide des formules 3.5 et 3.6 sont
ngatives, on n'en tiendra pas compte dans les calculs.
- cas 1 : les locaux apports de chaleur interne ngligeable tels que les
combles non habitables faiblement ou trs faiblement ventils, les vides
sanitaires faiblement ou trs faiblement ventils, et les circulations ;
- cas 2 : les locaux techniques tels que les chaufferies, les centrales de
climatisation, etc
- cas 3 : les locaux non conditionns d'Un logement, les locaux usage
d'enseigne ment, d'hbergement, de bureaux et de runion ;
- cas 4 : les locaux usage artisanal, de restauration, de vente et les
cuisines collectives.
31
32
3.1. Principes
3.1.1. Les apports par transmission travers les parois en contact avec le sol sont
calculs en fonction de la diffrence de niveau z. La diffrence de niveau z est
- pour un plancher, la diffrence compte positivement entre le niveau de
la face suprieure du plancher et le niveau du sol (voir figure 3.1) ;
- pour un mur enterr, la diffrence compte positivement entre le niveau du
sol et le niveau considr du mur.
3,1.2, Les apports par transmission pour une paroi en contact avec le sol,
plancher ou mur enterr, sont considrs comme nuls au del de z = zl i m (z > z l i m )
dont les valeurs sont donnes dans le tableau 3.11
33
Valeurs de zlim
Zone climatique
Temprature
du local B'
A B. C Dl D2 D3
conditionn altitude < 500 m
3.1.3. Les apports travers un plancher en contact avec le sol n'ont lieu que sur une
bande de largeur gale 5 mtres, compte partir du primtre intrieur. Au del de
cette bande, les apports par transmission sont considrs comme nuls.
Figure 3.1 : Zone d ' a p p o r t pour des parois en contact avec le sol
3.2.1. Les apports APO travers une paroi en contact avec le sol sont donns par :
3.2.2. Dans le cas o les valeurs dtermines l'aide de la formule 3.8 sont
ngatives, on n'en tiendra pas compte dans les calculs.
34
CHAPITRE 4
1 . 1 . F or mule s g n ral e s
1.1.1. Les apports travers les parois vitres intrieures AVT(t) sont dus uniquement
la diffrence de temprature de part et d'autre de la paroi. Ils sont donns par :
1.1.2. Les gains travers les parois vitres extrieures AV(t) sont donns par :
1.1.3. Les gains dus au gradient de temprature AVT(t) travers les parois vitres extrieu-
res sont donns par
AVT(t) = 1,2 x K t x S ouv x [TS e (t) - TS b,i ] [W] (4.3)
o
1,2 (sans dimension) est un coefficient majorateur tenant compte des apports travers
les ponts thermiques,
K t (en W/m 2 .C) est le coefficient de transmission en partie courante de la paroi
considre (cf. chapitre 3, 1.2.3),
S o u v (en m 2 ) est la surface de l'ouverture dans la paroi opaque,
TS e (t) (en C) est la temprature extrieure sche l'heure t (cf. chapitre 2, 1.1.3),
TS b , i (en C) est la temprature intrieure de base.
1.1.4. Les gains dus au rayonnement solaire travers les parois vitres extrieures AVE(t)
sont donns par :
35
1.2.1. Le coefficient d'amortissement N PVI (t) est donn dans les tableaux 4.1 4.5
en fonction de la dure de fonctionnement des installations, de la prsence ou non
de protections (stores, volets, rideaux, etc.), de la masse M rapporte la surface
du plancher, de l'orientation de la paroi vitre et de l'heure solaire vraie.
1.2.3. Pour l'utilisation des tableaux 4.1 4.5, toute paroi vitre sans protection
intrieure est considre comme une paroi vitre sans protection (mme si elle
comporte une protection extrieure, ou si elle est protge de l'ensoleillement
direct par des saillies).
36
Pour le calcul de M (formule 4.5), on ne tiendra pas compte de la niasse des parois vitre L'inertie
thermique d'un plancher (ou d'un mur) est rduite de faon sensible par la prsence d'un revtement
textile (moquette, tapis. etc.). On considre alors seulement 50 % de masse de la paroi pour le
calcul de M (formule 4.5). Nanmoins, on n 'en tiendra pas compte pour le calcul de M dans le cadre
de ce DTR.
1 .2.5. Le coefficient d'amortissement N PVI (t) est donn en % par les tableaux 4.1
4.5
Pour l'utilisation des tableaux 4.1 4.5, on interpolera pour les valeurs intermdiaires.
2. FACTEUR SOLAIRE
2.1. Gnralits
2.1,2, Le facteur solaire FS est gal au rapport du flux total transmis par le
vitrage antisolaire au flux transmis travers un vitrage ordinaire dans les
conditions de rfrence (cf. chapitre 2, 1.2.1.3).
En d' autres termes, FS = 1 pour un vitrage ordinaire, FS < 1 pour un vitrage antisolaire. Pour rduire
le cot de la climatisation, on est donc amen installer des vitrages antisolaires.
2.1.3. Les valeurs du facteur solaire pour les parois vitres possdant des vitrages
spciaux (vitrages absorbants, vitrages rflchissants,...) doivent tre fournies
par le fabricant. En l'absence d'informations, on utilisera les valeurs donnes au
paragraphe 2.2 du prsent DTR.
37
38
39
40
41
42
2.2.1. Les valeurs des facteurs solaires des dalles et pavs de verre (appels
communment Nvada, Prismalith) sont donnes dans le tableau 4.6
A l'ombre
Dimensions Ensoleill
(mm) Orientation Orientation
N/NO/O/SO E/SE/NE
2.3.1. Les vitrages spciaux sont ceux dont la proportion du flux solaire transmise
est diminue pour les raisons suivantes : le verre utilis a une forte paisseur, le
verre peut tre color dans la masse (ce qui a pour effet d'augmenter le facteur
d'absorption du vitrage), la face extrieure du vitrage peut tre traite pour rflchir
une partie importante de l'nergie solaire incidente (vitrages rflchissants).
2.3.2. Les valeurs du facteur solaire des vitrages spciaux en simple paisseur
sont donnes dans le tableau 4.7.
2.4.2. Les valeurs du facteur solaire des vitrages doubles sans stores, ni rideaux
sont donnes dans le tableau 4.8.
43
44
2.5.1. On distingue trois sortes de protections solaires pour les vitrages ordinaires
ou spciaux :
Les protections extrieures sont les plus efficaces parce qu 'elles rflchissent le flux solaire avant
qu'il ne traverse le vitrage et ne pntre dans le local.
PROTECTIONS EXTERIEURES
ext. local
,7cm
46
Double vitrage
avec lame d'air f
T Y P E D E PROTECTION EXTRIEURE
Verre ou 0,14 0,27 0,08 0,12 0,10 0,13 0,14 0,22 0,13 0,16
glace claire
Glace
absorbante 0,12 0,18 0,06 0,10 0,08 0,10 0,11 0,15 0,10 0,11
Double
vitrage
clair 0,16 0.,20 0,06 0,08 0,08 0,09 0,09 0,19 0,10 0,11
absorbant 0,09 0,11 0,06 0,08 0,07 0,08 0,08 0,15 0,09 0,10
47
TYPE DE PROTECTION
TYPE DE VITRAGE Stores Vnitiens Rideau
teinte claire teinte moyenne (teinte claire)
Tableau 4.11: Facteur solaire des parois vitres avec protection entre deux vitrages
48
'CHAPITRE 5
1. PRINCIPES GENERAUX
1.1. Gnralits
1.1.1. On dsigne par apports de chaleur internes, ou gains internes, les quantits
de chaleur dgages sous forme latente ou sensible l'intrieur des locaux
conditionns.
1.1.2. Les gains internes prvus par ce DTR sont ceux ayant pour origine les
occupants (cf. 2.1), les machines entranes par des moteurs lectriques (cf.
2.2), les appareils lectriques (cf. 2.3), l'clairage (cf. 2.4), les appareils gaz
(cf. 2.5), les rservoirs (cf. 2.6), l'vaporation libre (cf. 2.7), l'introduction de
vapeur vive (cf. 2.8), les tuyauteries (cf. 2.9) et les conduits d'air intrieurs (cf.
2.14).
1.1.3. Les pices du march doivent fournir avec prcision les informations
ncessaires pour la prisa en compte des apports internes (par exemple le nombre
de moteurs lectriques, leur emplacement et celui des tuyauteries, etc.).
1.2.1. Les apports internes, lorsqu'ils existent, sont calculs en les considrant
constants pendant la dure de fonctionnement de l'installation de climatisation.
Une partie de la chaleur sensible rayonne est absorbe, puis emmagasine par les parois. Au fur et
mesure que cette absorption se poursuit, la temprature des matriaux augmente et leur capacit
d'accumulation diminue. Il en rsulte que, au dbut, pendant la priode d'accumulation, la chaleur
sensible rellement cde au local par rayonnement est faible. Elle augmente progressivement
ensuite pour devenir maximale au bout d'un certain temps.
1.2.3. Les apports internes sont dtermins en multipliant, pour chaque apport,
les gains maxima par un coefficient de simultanit (not CS) spcifique chaque
apport.
Il y a peu de chance que tous les occupants soient prsents au mme moment, que tout l'clairage
fonctionne et que toutes les machines fonctionnent simultanment. C 'est pourquoi, on utilise des
coefficients de simultanit pour dterminer les apports rels. On obtient ainsi une estimation valable
des apports internes et cela permet de limiter la puissance maximale de l'installation une valeur
conomique.
49
o :
- AI s.j (en W) reprsente la partie sensible de l'apport interne j ; la dtermination de
ces apports est donne au paragraphe 2 ;
- AI l.i (en W) reprsente la partie latente de l'apport interne j ; la dtermination de ces
apports est donne au paragraphe 2 ;
- CS j est le coefficient de simultanit relatif l'apport interne j ; en l'absence
d'information, les valeurs considrer pour les coefficients de simultanit sont celles
du tableau 5.1 ;
- N Al.j est le coefficient d'amortissement relatif l'apport interne j (cf. 1.4).
Coefficient de Simultanit CS
Locaux
Eclairage fluores
cent encastr,
clairage Sensible 0,70 0,35 0,90 0,85 0,90
incandescent
non encastr
Eclairage
encastr dans un
faux plafond Sensible 0,70 0,35 0,90 0,85 0,90
avec plnum de
reprise
Sensible
Appareil gaz 0 0,50 0,85 0,85 0
Latent
Sensible
Rservoir 0 1,00 1,00 1,00 0
Latent
Evaporation libre Latent 0 1,00 1,00 1,00 0
Sensible
Vapeur vive 0 0 1,00 1,00 0
Latent
Tuyauteries,
Sensible 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00
conduits d'air
50
encastr ;
type III : apports dus un clairage fluorescent ou incandescent encastr dans
un faux plafond dans lequel se fait la reprise de l'air du local (luminaires
refroidis par air) ;
- pour les apports de type IV, la valeur de NAI (t) est gale 100% ;
pour les apports de type I, Il ou III, la valeur de N AI ( t ) est gale 100%
dans le cas o la dure de l'apport interne est suprieure la dure de
fonctionnement de l'installation ;
Les valeurs du tableau 5.2 correspondent une dure des apports internes de 10 h. Dans le cas o la
dure des apports internes est diffrente de 10 h, il y a lieu de se reporter aux explications donnes
dans l'annexe 7.
51
52
2.1.1. Les gains dus aux occupants sont une source de chaleur sensible et latente.
2.1.2. Le calcul doit tenir compte des personnes susceptibles de frquenter les
locaux :
- pour un logement
si une seule zone thermique est dfinie, le nombre d'occupants par pice
(occ/p) considrer doit tre de 2,5 occ/p pour les quatre premires pices
principales, et de 1 occ/p par pice principale supplmentaire ;
si plusieurs zones thermiques sont dfinies, le nombre d'occupants par
pice considrer doit tre de 2 occ/p pour les pices principales et les
cuisines, et de 1 occ/p pour les pices de service autres que les cuisines ;
- pour les locaux usage autre que d'habitation, en l'absence d'informations,
on considrera 1 occupant pour 4,5 m 2 de surface de plancher.
2.1.3. Les gains internes pour un occupant sont donns dans le tableau 5.3.
Atelier, usine,
Travail pnible 131 293 136 288 142 283 154 271 177 248
salle de sport
Tableau 5.3.: Gains dus aux occupants 2.2.
2.2.1. Les moteurs lectriques et les machines entranes par ces moteurs constituent
des sources de gains sensibles.
53
Wa (5.4)
Courant continu Wa = U x I
Courant monophas Wa = U x I x cos()
Courant triphas Wa = U x I x cos()) x 1,73
Courant diphas (4 fils) Wa = U x I x cos() x 2
La diffrence Wa - Weff reprsente les pertes diverses l'intrieur de la carcasse du moteur (pertes
par effet Joule, pertes mcaniques de frottement, etc.)
2.2.3.1. Dans le cas o le moteur et la machine entrane sont dans le mme local
climatis (casa de la figure 5.1), toute l'nergie absorbe est dissipe sous forme de
chaleur dans le local climatis. L'apport AI d l'ensemble moteur-machine est donn
par la formule :
2.2.3.2. Dans le cas o seul le moteur est dans le local climatis (cas b de la figure
5.1), l'apport calorifique est gal aux pertes diverses dans la carcasse du moteur.
L'apport AI est donn par la formule
54
o
W e f f (en W) dsigne la puissance nominale,
dsigne le rendement du moteur (cf. 2.2.3.5).
2.2.3.3. Dans le cas o seule la machine est dans le local climatis (cas c de la figure
5.1), l'apport calorifique AI est gal la puissance nominale Weff.
2.2.3.4. S'il s 'agit d'une pompe ou d'un ventilateur vhiculant un fluide l'extrieur
du local, l'apport calorifique AI dans le local correspond :
55
2.3.1. Les appareils peuvent constituer la fois une source de chaleur sensible et latente,
ou seulement une source de gains sensibles.
2.3.2. Une machine lectrique utilise dans un local dgage intgralement l'quivalent
calorifique de la puissance lectrique moyenne absorbe.
2.3.3. Pour la dtermination des apports dus aux machines lectriques, on utilisera soit :
Appareils Mnagers
56
Machine crire 90 - 90
Micro-ordinateur (cran compris) 450 - 450
Mini-ordinateur (les valeurs peuvent
varier de 2200 6600 W) 4400 - 4400
Imprimante Plus de
5000 lignes/minute 1800 - 1800
300 600 lignes/minute 376 - 376
Terminal cran 160 - 160
Machine comptable 105 - 105
Photocopieur 100 cop./h 100 - 100
200 cop./h 200 - 200
500 cop./h 900 - 900
1000 cap./h et plus 1800 - 1800
Machine tirer des plans
Vitesse de sortie 40 [mlh] 1000 - 1000
100 [mlh] 1400 - 1400
200 [m/h] 3712 - 3712
400 [mlh] ' 4640 - 4640
600 [mlh] 6500 - 6500
Rtroprojecteur 400 - 400
Plotter 70 - 70
Projecteur de diapositives 300 - 300
Lecteur de microfilm 520 - 520
Lecteur de microfiches 85 - 85
57
2.4.2. Si l'on connat la puissance installe pour l'clairage, les gains dus
l'clairage sont donns par la formule suivante :
2.4.3. Si l'on ne connat pas la puissance installe pour l'clairage, on calculera les gains
dus l'clairage en utilisant le tableau 5.10.
Ce,; valeurs tiennent compte d'une majoration de 20 % pour les lampes incandescence, et de 25 % pour les
tubes fluorescents, et sont donnes pour un clairage non raccord un systme d'extraction d'air.
58
2.5.1. Les appareils gaz sont une source de chaleur sensible et latente.
2.5,2. Pour la dtermination des apports dus aux appareils gaz, on utilisera soit
les formules 5.10 et 5.11 (cf. 2.5.3), soit les valeurs du tableau 5.11.
Gains admettre (en W)
Appareils Sens. Lat. Total
Percolateur Wn = 1000 W 400 105 505
Wn = 150 W 115 30 145
Chauffe-plats (par m2 de surface) 2685 1420 4105
Friteuse Wn = 4175 W 1235 820 2055
Wn = 7035 W 2110 1405 3515
Grill Wn = 10840 W 4215 - 5280
Four (par m2 de surface) Wn = 4420 1325 1325 2650
Petit bec BunsenW (brleur D 11 mm) 490 130 620
Gros bec Bunsen (brleur D 38 mm) 980 270 1250
Tableau 5.11 : Apports calorifiques dus aux appareils gaz
2.5.3. Les apports sensibles et latents Ais et AI 1 dus aux appareils gaz sont donns
par ;
AI s qv n x PC s u p [WI (5,10)
A l = qv n x m va p x 2498 103 [W] (5.11)
o
Note pour le tableau 5.12 On trouvera en annexe 8 les agglomrations qui bnficient d' une distribution publique de gaz
ainsi que le type de combustible les alimentant.
2.5.4. Si les appareils gaz sont pourvus d'une hotte d'extraction mcanique
dimensionne selon les rgles d'usage, on rduira de 50% les apports de chaleur
sensibles et latents.
59
La quantit d'humidit dgage dans le local vise par la formule 5.11 est celle provenant de
la combustion des hydrocarbures contenus dans le' combustible. La formul 5.11 ne tient
donc pas compte de l'apport latent provenant ventuellement des produits chauffs. On
pourra utiliser pour la prise en compte de ces apports les formules relatives aux gains par
vaporation (cf. 2. 7).
2.6.1. Les rservoirs ferms sont une source de chaleur sensible. S'ils sont ouverts,
ils constituent une source de chaleur sensible et latente.
2.6.2. Les gains sensibles dus un rservoir Ais contenant un liquide maintenu une
certaine temprature sont donns par la formule suivante :
longueur du cylindre : L
60
Pour un ballon d'eau chaude sanitaire, on admet que la temprature de l'eau est de l'ordre de 60C.
Pour d'autres types de rservoirs, il y ci lieu de se rfrer aux ind,.:ations fixes par les pices du
march.
2.6.3. Lorsque le rservoir est ouvert 'a;r libre, il y a lieu de considrer au niveau
de la surface libre seulement des gains latents dus une vaporation libre (cf. 2.7).
2.7.2. Les gains latents, en W/m 2 de surface, provenant de l'vaporation d'un plan
d'eau (piscines, bassin, plonge de restaurant, etc.) sont donns par la formule
suivante
La formule 5.13 est fonde sur l'hypothse que la vitesse de l'air en contact avec le plan d'eau est
infrieure 1 m/s.
2.7.2. Le tableau 5.14 donne les gains latents pour diffrentes tempratures du
bassin d'eau et pour un air ambiant 24C/50%HR et 27C/50%HR.
Temprature de l'eau 24 35 50 65 80 95
(C)
140 387 1015 2198 4283 7750
Gains latents (W/m )
Air ambiant : 24C, 50%
Gains latents (W/m) 113 360 988 2171 4256 7733
Air ambiant : 27C, 50%
2.8.1. L'introduction de vapeur vive est une source de chaleur sensible et latente.
2.8.2. Les gains sensibles dus l'introduction de vapeur vive AI S sont donns par :
61
o
- 0,523 (en J/kg.C) est le produit de la chaleur spcifique de la vapeur d'eau
(1883 J/kg.C) par un facteur de conversion (113600),
- vap (en C) est la temprature de la vapeur d'eau l'entre du local ,
- TS bi (en C) est la temprature sche de l'air du local,
- gm vap (en kg/h) est le dbit massique de vapeur d'eau introduite dans le local.
2.8.3. Les gains latents dus l'introduction de vapeur vive AIl sont donns par :
Al l = 694 x gm vap [W ] (5.15)
o :
- 694 (en J/kg) est le produit de la chaleur latente de condensation de la vapeur
d'eau (2498 10 3 J/kg par un facteur de conversion (113600),
- gm vap (en kg/h) est le dbit massique de vapeur d'eau introduite dans le local.
2.9.2. L'apport calorifique par les tuyauteries AIs est donn par la relation suivante :
AI 5 = k x l [W] (5.16)
o:
Tableau 5.15 : Coefficient linique k des tuyauteries en acier non calorifuges (W/m)
62
Tableau 5.16: Coefficient linique k des tuyauteries en cuivre non calorifuges (Wim)
63
2.10.1. Les conduits d'air sont une source de chaleur sensible. Les apports Al 5
2.10.2. Le coefficient linique k d'un conduit d'air rectangulaire est donn par
k = a x ( K l + K 2) + b x ( K 2+ K 4) [W/m.C] (5.18)
O :
64
o :
- r i (en m = ./W) est la rsistance superficielle intrieure (cf. 2.10.4)
- r e (en m 2 /W) est la rsistance superficielle extrieure (cf.
2.10.4) ;
- D i et D e (en m) sont les diamtres intrieur et extrieur du conduit d'air (voir
figure 5.3) ;
- Dl D n-1 (en m) sont les diamtres intermdiaires correspondant aux
diffrentes couches de matriaux constituant le conduit (voir figure 5.3)
- l n (en W/m.C) sont les conductivits thermiques correspondant aux
diffrentes couches de matriaux constituant le conduit.
rl (m2 C/W) 0,13 0,10 0,08 0,06 0,05 0,04 0,03 0,03
Vitesse de l'air ( mI s } 8 9 10 12 14 16 18 20
65
CHAPITRE 6
1. PRINCIPES
L1. Gnralits
1,1.1. Les apports de chaleur dus l'introduction d'air extrieur sont une source de
chaleur latente et sensible.
1.1.2. On distingue
- les apports dus aux infiltrations qui interviennent directement dans le bilan du
local; ces, apports sont associer au dbit d'infiltrations qvinf ;
- les apports dus l'introduction d'air neuf qui interviennent dans le bilan
calorifique total (cf. chapitre 1, 3.1.3) ; on associe ces apports le dbit
d'air neuf qv an .
1.2.1. Les gains sensibles dus au renouvellement de l'air AREN S , et dus aux
infiltrations AINF S sont donns par les formules donnes ci-aprs :
ou :
3
- 0,320 (en J/m .C) reprsente le produit de la chaleur spcifique de l'air
(1004 J/kg.C) par la masse volumique de l'air (1,15 kg/m) et par un facteur
de conversion (1/3600),
- qv an (en m3lh) reprsente le dbit d'air neuf (cf. 2),
- qv inf (en m3/h) reprsente le dbit d aux infiltrations (cf. 3),
- TS e (en C) reprsente la temprature sche de l'air extrieur,
- TS b i (en C) reprsente la temprature sche de l'air intrieur.
1.2.2. Les gains latents dus au renouvellement de l'air AREN 1, et dus aux infiltrations AINF 1
sont donns par les formules donnes ci-aprs :
- 0,797 (en J.kg air /g vap .rn 3 air ) 3 reprsente le produit de la masse volumique
moyenne de l'air (1,15 kg/m) par la chaleur de vaporisation de l'eau (2498 J/g) et
par un facteur de conversion (1/3600),
66
2.1. Conventions
2.1.1. Le dbit d'air neuf correspond au dbit minimal d'air neuf qui assure le
maintien d'une teneur acceptable en oxygne et en gaz carbonique de l'air
ambiant.
En attendant que les documents techniques rglementaires pour le dimensionnement des dispositifs
de ventilation soient labors, on adoptera pour les problmes de conditionnement d'air les dbits
minima d'air neuf. Ces dbits sont des valeurs conventionnelles gnralement admises pour le
respect des rgles sanitaires.
2.1.3. Le dbit d'air neuf pour les locaux usage d'habitation est le dbit
spcifique de ventilation, tel que dfini dans le DTR C 3-2, fascicule n1.
2.1.4. Le dbit d'air neuf pour les locaux usage autre que d'habitation est donn
principalement en fonction de la destination des locaux et du nombre d'occupants.
2.2.1. Le dbit minimal d'air neuf qv an pour un logement est donn par :
3
Vh (en m ) dsigne le volume habitable ;
qve rf (en m 3 lh) dsigne le dbit extrait de rfrence.
2.2.2. Le dbit extrait de rfrence gve r f est donn par la formule suivante
67
2.2.3. Les valeurs du dbit extrait minimal de rfrence qvemin sont donnes dans.
le tableau 6.1 en fonction du nombre de pices principales du logement.
Nombre de
pices principales 1 2 3 4 5 >5
3
qvemin (en m3/h) 25 50 75 100 110 On ajoute 10 m /h par pice
supplmentaire
2.2.4. Le dbit extrait maximal de rfrence qve max est la somme des dbits
extraits de chaque pice de service du logement, dont les valeurs sont donnes
dans le tableau 6.2.
2.3.1. Les tableaux 6.3 et 6.4 fixent le dbit minimal d'air neuf introduire.
68
* Locaux de restauration :
- cafs, restaurants, cantines ...................................... 22 30
* Locaux usage sportif :
Par sportif :
- dans une piscine ....................................................... 22 -
- dans les autres locaux .............................................. 25 30
Par spectateur .............................................: .............. 18 30
Tableau 6.4 : Dbit minimal d'air neuf (pices autre que pices de service)
(6)
Pour les chambres de moins de trois personnes, le dbit minimal est de 30 m'/heure par local
69
3.1.2. On considre seulement les infiltrations par les ouvrants (portes et fentres).
3.1.3. On considre que le dbit de l'air souffl est gal au dbit d'air extrait.
Il est possible d'liminer les infiltrations en mettant le local en surpression, c 'est dire si le dbit d'air
souffl est suprieur au dbit d'air extrait. Cependant, ce procd est onreux : en effet, le dbit d'air
souffl doit tre tel qu 'il pi ()roque une surpression gale au moins la pression dynamique du vent.
3.2.1. Pour un local donn, le calcul du dbit d'infiltration doit tre effectu comme
suit :
- les infiltrations n'ont lieu qu' travers les ouvrants se situant sur les parois au
vent pour la direction du vent considre ;
- on retiendra pour le calcul du bilan thermique la direction du vent produisant
l'effet le plus dfavorable ; le principe du calcul est illustr sur la figure 6.2.
70
Notes pour la figure 6.2 : Pour le local 1. on doit considrer tous les ouvrants de la paroi P1 pour une direction Dl du
vent.(perpendiculaire PI). Pour le local 2. on doit dterminer le dbit d'infiltrations le plus important parmi les trois
scnarios suivants pour les directions D l . D2 et D3 du vent :
3.2.2. Le dbit d aux infiltrations qvinf pour un local est donn par
qv inf = ( qvo inf.i x s ouv.i ) [m 3 /h] (6.7)
o
Porte tambour
' 7,3 4,4
avec joint d tanchit
sans joint d'tanchit 21,7 13,0
En gnral, les valeurs de qvoinf fournies par le fabricant (ou l'Avis Technique) correspondent des
directions de vent perpendiculaires la paroi. Dans le cas o le fabricant (ou l'Avis Technique) ne
fournit pas d'informations concernant la valeur de qvoinf pour une direction de vent oblique, pour la
dterminer, on multipliera par 0,60 la valeur de qvoinf correspondant un vent perpendiculaire.
Les valeurs du tableau 6.5 sont tablies en considrant une vitesse de vent de 14 km/h, (quelle que
soit la zone climatique et quel que soit le type d'exposition) qui est une valeur moyenne gnralement
admise pour le calcul des infiltrations en t. Bien entendu, cette valeur n'a pas t choisie en
rfrence au Document Technique Rglementaire Rglement Neige et Vent Algrien (RNVI4)
concernant le calcul de l'action du vent sur les constructions. Les vitesses proposes dans le RNV4
sont utilises pour le dimensionnernent de la structure des constructions, et ne correspondent donc
pas l'objet des calculs viss par ce DTR.
71
ANNEXE 1
1. POSITION DU SOLEIL
La position du soleil est donne par sa hauteur (en degr) et son azimut (en
degr) comme illustre sur la figure Al ,1.
Les azimuts sont des valeurs comprises entre - 1.80 et 180, l'origine est fixe pour
la direction Sud ; les azimuts du Sud au Nord par l'Ouest sont ports en positif, et
ceux du Sud au Nord par l'Est en ngatif : 90 correspond la direction Ouest, -90
correspond la direction Est, 180 correspond la direction Nord.
1.1.1. Le paramtre significatif de la journe est l'heure solaire, appele selon les
auteurs Temps Solaire Vrai (TSV) ou Heure Locale Vraie (HLV). Midi Solaire Vrai
correspond la hauteur maximale du soleil. Cette hauteur est de l'ordre de 30 en
hiver et dpasse 70 en t (pour le Nord du pays). Le Temps Solaire Vrai est
rarement gal l'heure officielle ; pour l'Algrie, la diffrence peut dpasser l'heure.
1.1.2. Le Temps Solaire Vrai, TSV, pour le territoire national est donn par :
72
Le calcul doit tre effectu soit en utilisant les tableaux de valeurs donns en
L2.3; soit en utilisant les formules donnes en 1.2.1 et en 1.2.2.
o :
L (en degrs) est la latitude ; la latitude est une donne comprise entre -90 et
90, le signe positif indiquant que l'on se trouv dans l'hmisphre Nord ;
- (en degrs) est la dclinaison solaire ; elle est donne par la formule
suivante :
360 x (284 + n)
= 23,45x sin [en degrs] (A1.3)
365
- (en degr) est l'angle horaire ; il est donn par la formule suivante :
= 0,25 x (minutes sparant l'instant donn de Midi Solaire)[en degrs] ( A l . 4 )
1.2.3. Les tableaux qui suivent rassemblent les valeurs les plus importantes de la
hauteur et de l'azimut du soleil pour les 3 mois de l't.
( l ) Note pour les tableaux A1.1 A1.7 : le matin est ngatif, l ' aprs-midi est positif.
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74
75
ANNEXE 2
Les dbits volumiques de soufflage qvsf se calculent, pour chaque volume thermique,
par les relations :
qvsf = 3.116 x As [m3/h] (A2.1)
TSi,b - TSsf
Pour les locaux apports latents faibles (locaux usage d'habitation, de bureaux, et
assimils), on a en gnral la diffrence HS ib - HS sf 0 si bien que la formule A2.2
est peu utilise.
On utilise plutt la formule A2.1 dans laquelle l'cart de soufflage TS i,b - TS sf .nous
donne le dbit d'air souffl qv sf . Pour l't, on fixe TS i,b - TS sf entre 8 et 20C. Les
valeurs usuelles de l'cart de soufflage sont :
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La figure A3. 1 donne la terminologie des diffrents airs distribus dans un ensemble de
climatisation.
77
ANNEXE 4
1.1.1. La longueur d'ombre horizontale d'une fentre du fait d'une saillie verticale est
fonction de l'angle = (azimut solaire) (azimut de la paroi)et de la profondeur d
de la partie en saillie (voir figure A4.1).
1.1.2. Pour -90 < < 90, la faade est ensoleille, sinon la faade est l'ombre.
e,
c
Btim.
/ II
Rayons
Solaire %
I. Sud
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e2 = t g ( h l ) x c = s2 x c [m] (A4.2)
o
- l'angle h l est dfini par tg(hl) = tg () (A4.3), avec (en degrs) gal la
cos ()
diffrence - , o est azimut solaire (cf. annexe 1) et o est azimut de la
paroi (cf. annexe 1), et o (en degrs) est la hauteur du soleil (cf. annexe 1),
- c (en m) est la profondeur de la partie en saillie.
1.2.3. Etapes de calcul
5. Calculer s1 = tg() et s 2 = tg () .
cos ( )
6. Calculer les longueurs d'ombre latrales et verticales, et e n dduire les parties
ombres.
3. OMBRES PORTEES SUR UNE FACADE PAR UN BATIMENT VOISIN
En raison du grand nombre de dispositions possibles, il est recommand de
dterminer graphiquement les ombres portes par les autres btiments en tablissant
un croquis l'chelle. On dsigne par btiment Il le btiment qui fait de l'ombre au
btiment conditionner.
Figure A4.3: Reprsentation des paramtres pour une vue en plan- Ombre porte
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3. Les points situs dans l'lvation sur l'arte suprieure du btiment II donnent
les points de dpart des rayons solaires (voir figure A4.4). Ceux-ci arrivent sur le
btiment conditionner avec l'angle h l dfini par tg(h l ) = tg ()
cos ()
Figure A4.4 : Reprsentation des paramtres pour une lvation- Ombre porte
3. EXEMPLES DE CALCUL
Dtermination de la surface claire d'une surface vitre oriente ENE le 23 juillet 9 h une
latitude de 37N. On donne (voir figure A4.5) : b = 20 cm ; d = 20 cm ; f = 20 cm ; c= 35cm;
B=160cm;H=120cm
La surface claire S 1 par le soleil devient avec les dsignations de la figure A4.5 :
S l = [ B - ( e l - b ) ] x [H-(e 2 -f)]
e1 b 0
condition que {
e2 f 0
Dans notre cas, b > e 1 , la fentre n'est pas protge latralement ; on a donc
S l = B x [ H - ( e 2 - f ) ] = 1,6 x [ 1 , 2 - ( 0 , 2 8 - 0 , 2 0 ) ] = 1 , 7 9 2 m 2
80
Dterminer l'ombre projete 15 h le 23 juillet sur le btiment climatiser dont les donnes
sont indiques sur la figure A4.6 (latitude 37N).
On porte sur la vue en plan la direction sud et celle de . Par des parallles, on
obtient les abscisses des points limites de l'ombre (voir figure A4.6).
Les points situs dans l'lvation sur les diffrentes artes suprieures du btiment
Il donnent les points de dpart du rayonnement solaire avec l'angle h l .
Les rayons partant du btiment II rencontrent la surface sous laquelle l'ombre est
porte ; on obtient ainsi les ordonnes des points (1), (2) et (3).
On a :
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1, PRELIIMINAIRES
1 : Les zones climatiques considres dans le prsent DTR sont les suivantes :
2. ZONAGE CLIMATIQUE
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ANNEXE 6
1.1. Conventions
1.1.1. L'air humide est un mlange d'air sec pur (dpourvu de poussires) et de vapeur
d'eau.
1.1.2. Pour la gamme des tempratures usuelles pour les problmes de conditionnement
d'air des btiments, on considre que les caractristiques suivantes sont constantes :
1.2.1. La temprature sche (en C, note TS) est celle indique par un thermomtre
ordinaire.
1.2.2. La temprature humide (en C, note TH) est la temprature indique par un
thermomtre dont le bulbe est recouvert par une mche maintenue mouille et expose
un courant d'air.
1.3,1. La pression partielle de vapeur d'eau (en Pa, note PP) est la pression que ce
gaz exercerait s'il occupait seul le volume occup par l'air humide.
88
1.5.1. Le degr hygromtrique (not DH), pour une certaine temprature de l'air
humide, est donn par la formule :
DH = PP (A6.2)
PS
o :
- PP (en Pa) reprsente la pression partielle de vapeur d'eau, - PS (en Pa)
reprsente la pression de saturation.
1.5.2. L'humidit relative HR est l'expression en pourcentage du degr
hygromtrique.
Le point de rose (en C, not TR) est la temprature laquelle la vapeur d'eau
contenue dans l'air commence se condenser. Le point de rose TR peut tre
obtenu l'aide de la formule suivante :
TR = 26,137 + 16,988 x a x 1,049 x a2 si PP 610,7Pa [C] (A6.3)
TR = 22,21 + 13,818 x a + 0,4959 x a2 si PP< 610,7 Pa
avec a = Ln [ 33PP ] et o PP (en Pa) reprsente la pression partielle de vapeur d'eau.
3383,2 J
o:
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L'enthalpie, ou chaleur totale, (en kJ/kg as , note ENT), d'une certaine quantit d'air
humide est gale la somme des enthalpies de l'air sec et de la vapeur d'eau qu'elle
contient, en prenant pour enthalpie de rfrence, ou enthalpie nulle, celle qui correspond
l'enthalpie de l'air sec 0C. L'enthalpie de l'air ENT, ou chaleur totale, est donne par la
formule :
90
91
Cette annexe donne la mthode de dtermination des valeurs de N AI (t) dans le cas
o la dure des apports internes est diffrente de 10 h.
1. METHODE
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2. EXEMPLE
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01 / ADRAR Aucune
08 / BECHAR Aucune
11 /TAMANRASSET Aucune
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Wilaya Agglomrations;
33 / ILLIZI Aucune
37 / TINDOUF Aucune
38 / TISSEMSILT Aucune
39 / EL OUED Aucune
40 / KHENCHELA KHENCHELA
45 / NAAMA Aucune
46 /AIN
TEMOUCHENT AIN TEMMOUCHENT - BENI SAF - HAMMAM BOUHADJAR
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ANNEXE 9
1. TEMPERATURE
Kelvin (K) unit du systme international SI. La graduation est celle de l'chelle
Celsius mais la temprature de la glace fondante correspond 273,15 K. On obtient
donc une temprature en K partir d'une temprature en C en ajoutant 273,15.
Degr Fahrenheit (F) unit utilise dans les pays de langue anglaise. Les points
de rfrence sont :
2. QUANTITE DE CHALEUR
3. PUISSANCE
1 ch = 736 W.
1 Kcal/h = 1,162 W.
1 BTU/h = 0,29 W.
4. PRESSION
1 Pa = 1 N/m 2 (U.S.!).
1 bar = 10 5 Pa.
1 mbar = 100 Pa.
' 1 mm CE (colonne d'eau) = 9,8 Pa.
1 mmHg (mercure) ou le torr = 133,323 Pa.
1 atm = 760 torr = 101,32.5 kPa.
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