Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

L'équation de L'univers

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 32

LQUATION DE LUNIVERS

(SELON LA THORIE DE LA RELATION)

Russell Bagdoo
mberbag@videotron.ca
rbagdoo@gmail.com
rbagdoo@yahoo.ca

Sommaire

Une nouvelle quation est trouve dans laquelle le concept de matire-espace-temps est
mathmatiquement reli ; la gravitation et llectromagntisme sont galement lis par
lespace-temps. Un mcanisme dcrit comment sont corrls la vitesse, le temps, la
distance, la matire et lnergie. Nous sommes amens constater que la gravit et
llectricit sont deux manifestations distinctes dun mme processus sous-jacent :
llectro-gravitation. La gravitation rsulte de llectromagntisme force
intrinsquement beaucoup plus forte divis par lespace-temps cosmologique. Le rayon
de lespace-temps appartient la famille des ondes lectromagntiques : la longueur
donde est le rayon (1026 m) de lunivers et la priode (10l7 s) est son ge cosmologique.
Pour la premire fois, le temps cosmologique, considr comme un objet physique rel,
est intgr une quation cosmologique qui rend cohrent ce que lon sait du temps
(son origine, son coulement), de la matire et de lespace. Cette quation srige en
modle mathmatique permettant de se reprsenter lnergie noire (ou constante
cosmologique) comme tant une nergie la fois ngative et fatigue . En fait,
cest une quation de la cosmologie quantique qui opre la rconciliation entre le
macrocosme et le microcosme, pour dresser une vision cohrente du comportement de la
matire travers lespace et le temps.

Mots cl : thorie de la Relation, temps cosmologique irrversible, , nouvelle variable,


nergie ngative, lectro-gravitation, relativit, thorie des quanta

1 Introduction

1,1 Histoire des unifications


Historiquement [1], la dcouverte de la loi de la gravitation de Newton peut tre
apprcie comme la premire unification , reliant les lois du ciel et de la terre. Le
grand saut suivant a eu lieu au cours des annes 1860 avec la thorie de
llectromagntisme de Maxwell qui unifiait les phnomnes lectriques, magntiques,
lumineux, et parachevait le triomphe de la mcanique classique. En 1905, Einstein a cr
la thorie de la relativit restreinte qui unissait lespace et le temps et soudait les concepts
de matire et dnergie. En 1915, il a propos la relativit gnrale qui explique la
gravitation comme tant le mariage de lespace-temps et de la matire-nergie. Les
travaux de S. Weinberg, A. Salam et S. Glashow dans les annes 1960 ont men
lunification de linteraction lectromagntique et de linteraction nuclaire faible.
Ltape suivante, savoir lunification des interactions lectrofaible et forte, a conduit une

1
thorie baptise lectronuclaire (GUT) dont les prdictions nont fait lobjet daucun rsultat
concluant. Quant la synthse ultime lunification de la gravitation et GUT , elle reste faire.
Il y a plus de soixante-dix ans, Paul Dirac a suggr quautre chose quune concidence
tait luvre entre lge de lunivers en units de temps atomique et le rapport entre la
force lectrique et la force gravitationnelle sexerant lchelle microscopique entre un
lectron et un proton [ke2 / (GMpMe-) = 1040] [2, 3]. Lunit la plus fondamentale du temps
serait celle associe aux processus atomiques, car elle dpendrait uniquement de
constantes naturelles fondamentales, comme la charge lectrique (e), la masse de
llectron (Me-), ou la vitesse de la lumire (c). Cette unit de temps, qui apparat travers
la physique comme base de lchelle de temps pour les processus atomiques et nuclaires,
est sommairement le temps ncessaire la lumire pour parcourir le rayon de llectron :
10-15 m / 108 s = 10-23 s. Ainsi, lge valu de lunivers (1017 s) en units de temps
atomique est : 1017 s / 10-23 s = 1040. Dirac a postul que la quasi-galit de ces deux
nombres est une manifestation dune loi plus profonde encore inconnue de la nature qui
les oblige tre peu prs gaux pour tous les temps. Le problme provient de lge de
lunivers qui augmente. Si la quantit entre les deux 10 40 doit tre maintenue, un des
autres nombres doit forcment changer avec le temps. Pour beaucoup de physiciens, la
constante gravitationnelle (G) semble la seule candidate plausible qui peut varier, en
dpit de la relativit gnrale qui nonce que G est une constante physique dont la valeur
numrique est fixe.

Nos rflexions sur ce problme nous ont fait dcouvrir la thorie de la Relation dont le
mode daction dcrypte lordre du cosmos. Elle propose un modle de cosmologie
quantique travers une quation qui tablit une relation entre llectromagntisme, la
gravitation newtonienne, la relativit restreinte, la physique quantique et la relativit
gnrale.

2 quation de la thorie de la Relation

2,1 quation
Comparons les forces lectrostatiques et gravitationnelles entre deux protons dans un
mme noyau, avec une distance de 0,2 nanomtre [4]. Nous utiliserons le systme MKS
qui a lavantage dincorporer les constantes de permittivit du vide et de permabilit du
vide. La valeur de la constante de Coulomb k est 1 / 4o = 8,9875 x 109 Nm2/coul2. La
valeur de la constante o appele permittivit du vide est 8,8542 x 10-12 coul2/Nm2. Selon
la loi de Coulomb, la force rpulsive lectrostatique est F e = q2 / (4oR2) = 5,775 x 10-9
N ; e2 / [(4 (8,8541878 x 10-12) (0,2 x 10-9)2]. La force newtonienne attractive est GMop2 /
R2 = 4,666 x 10-45 N. Le rapport est Fe / Fg = ke2 / GMp2 = 1,23 x 1036.

Poursuivons la suggestion de Dirac sur le temps, et remplaons ce rapport par un facteur


de temps universel avec les constantes G et c : F e / Fg = toc / G ; Fe = Fg toc / G. Et
supposons que nous relativisions les masses des protons, conformment la relativit
restreinte, comme si elles se dplaaient une vitesse de 200 000 km/s, nous obtiendrions

k e2 / [Ro(1 v2/c2)1/2]2 = G[Mop / (1 v2/c2)1/2]2 / [Ro(1 v2/c2)1/2]2 [toc / G], (1)

donc nous aurions

2
ke2 = Mvp2 toc. (2)

[Mop est la masse de repos ; Mop (1 / (1 v2/c2)1/2) donne Mvp, soit la masse de repos +
lnergie cintique (T) ; v = 200 000 km/s = 2/3c].

Prcisons que dans ce modle, la vitesse des protons relativiss est identifie avec la
vitesse value de la rcession des galaxies et quelle dtermine toutes les autres
variables. Nous avons trouv raisonnable dadopter la vitesse 2/3c. Comme celle-ci est
tributaire des donnes des observations astronomiques qui ne cessent dvoluer, on
ajustera la vitesse en consquence.

Les particules viennent en paires, chacune avec leur contrepartie antiparticule

ke2 = [Mop / (1 v2/c2)1/2]2 toc (3)


2,3069 x 10-28 kg m3s-2 = [(1,6725 x 10-27 kg) / (1 4/9)1/2]2 (1,5283 x 1017 s) (3 x 108)
2,3069 x 10-28 kg m3s-2 = (2,2439 x 10-27 kg)2 (1,5283 x 1017 s) (3 x 108 m/s).

Nous constatons que le lien entre la charge au carr et la masse au carr dun proton
relativis confre un temps universel de 1,5283 x 1017 s. Ce temps donne 4,84 milliards
dannes [(1,5283 x 1017) / (365,24 x 24 x 60 x 60)].

2,2 Temps linaire et temps transversal


Ce temps pour une vitesse de 200 000 km/s donne un temps bien en de des 13 15
milliards dannes-lumire attendues. Il faudrait que les protons relativiss aient une
vitesse trs infrieure pour obtenir ces ges. Ds lors, le rayon t oc denviron 15 milliards
dannes-lumire pourrait se confondre la fois avec une onde lectromagntique et une
onde gravitationnelle, toutes deux transversales. Cependant, puisque nous assimilons la
vitesse des protons relativiss la vitesse de rcession des galaxies et que cette dernire
nest pas value infrieure 200 000 km/s ou 2/3c, nous excluons cette possibilit.

Lautre alternative consiste prendre en compte que le temps cosmologique de lquation


(2) est un temps linaire mathmatique qui volue comme un rayon de lumire
longitudinal . Une particule-point sur un rayon despace-temps cosmologique filera
droit, telle une ligne despace-temps euclidien, dun point un autre. Elle franchira
radialement en 4,84 milliards dannes-lumire le rayon toc (= A-Z). Ce rayon peut alors
se confondre avec une onde gravitationnelle longitudinale ou une onde lectromagntique
longitudinale. Bien que lon ne connaisse pas ces ondes, elles ne peuvent pas tre
thoriquement interdites. On a cru pendant longtemps que les ondes sonores taient
exclusivement longitudinales alors quelles sont aussi transversales.

Le temps linaire, cest--dire le temps requis une particule pour parcourir une distance
A-Z en ligne droite, comme le ferait une onde longitudinale en 4,84 milliards a-l,
correspond 15,21 milliards dannes en temps circulaire, soit le temps linaire multipli
par . Le temps circulaire exprime le temps exig pour quune particule puisse parcourir

3
la mme longueur en cheminant autour de la droite, comme le ferait une onde
transversale [5].
On peut imaginer quune onde enroule autour de la ligne radiale A-Z la parcourrait en
15,21 milliards dannes, soit le temps linaire multipli par . Elle correspond une
onde lectromagntique transversale

ke2 = Mvp2 () toc. (4)

De cette expression, il faut retenir que sert faire tourner en spirale la particule autour
de la longueur radiale toc. Il pourrait sagir dune onde lectromagntique transversale
mais cela pourrait aussi tre une onde gravitationnelle transversale. Mathmatiquement,
lquation devrait tre

() ke2 = Mvp2 () toc. (5)

Dun point de vue physique, nous prfrons cependant lquation (4), car elle permet de
mettre en vidence, pour une mme distance, le caractre transversal (et donc
lectromagntique) par rapport au caractre linaire. On peut ainsi dire que la seconde
de londe longitudinale vaut la seconde de londe transversale divise par . Cela
signifie quune particule franchira transversalement une distance A-Z tandis que dans le
mme temps une autre particule couvrira une distance radiale A-Z x .

Il a t dmontr que lespace-temps est lectromagntique (nergie minimale du


vacuum, etc.). Aussi, en utilisant lunit de base du temps, la seconde, considre
lectromagntique, lunivers a t valu environ 15 milliards dannes-lumire.
Notre quation, calcule pour une vitesse relativiste de 2/3c pour les protons, donne 15
milliards dannes-lumire en utilisant . Nous estimons quelle est adquate et
correspond grosso modo aux observations. Le photon est le boson de londe
lectromagntique transversale despace-temps.

Si on droulait cette onde lectromagntique transversale pour en faire une onde


lectromagntique longitudinale, la distance A-Z serait multiplie par , ce qui donnerait
47 milliards dannes-lumire longitudinales. Nous aurions, toujours la vitesse de la
lumire, des distances au moins trois fois plus longues que les distances actuellement
values. Les secondes de cette onde lectromagntique longitudinale auraient un temps
trois fois plus court que les secondes de londe transversale.

Les particules susceptibles dtre associes aux ondes lectromagntiques longitudinales


et aux ondes gravitationnelles longitudinales pourraient tre le neutrino et le graviton.
Londe lectromagntique longitudinale existe dj. Londe gravitationnelle, qui a
toujours t envisage comme tant transversale, aurait t capte en 2015. Ce qui
nexclut pas pour autant lexistence donde gravitationnelle longitudinale [6].

2,3 Formule de lexpansion


Nous savons que les nuclons forment 99,97% de la matire connue. Neutrons et protons
sont deux tats du nuclon. Supposons que les protons de notre quation soient des

4
galaxies sloignant 2/3c, nous obtenons alors une quation cosmologique qui
tablit lge et la distance de lunivers en relation avec la vitesse de rcession des
galaxies. Plus la vitesse de rcession des galaxies lointaines diminue (vitesse ~ c2/c2 du
dbut vers des vitesses infrieures v2/c2), plus elles sloignent de la Terre et plus lge de
lunivers augmente. Vitesse, ge et distance sont pour la premire fois corrls dans une
quation. Une fuite des galaxies 2/3c quivaut 15 milliards dannes. Ces deux
nombres saccordent grossirement avec les estimations relles de la science.

Lquation (4), sous la forme

ke2 () = Mvp2 toc () (6)

est lquation de lexpansion. Elle tablit un lien mathmatique clair entre


llectromagntisme et la gravitation. Llment toc correspond au rayon de
lunivers. Dans le membre droit, la matire (M vp2), lespace et le temps (toc) sont
mathmatiquement relis en un tout.

On peut voir dans la relation [1] que lexpression G[Mop / (1 v2/c2)1/2]2 / [Ro (1
v2/c2)1/2]2 lie la force newtonienne gravitationnelle et la relativit restreinte. Nous
obtenons une gravitation newtonienne relativise, ce qui signifie, dune part, que la
gravitation est une ralit partout et, dautre part, que la relativit restreinte nest ni
seulement un outil mathmatique ni un simple rfrentiel galilen sans gravit. Les deux
sont des thories linaires appliques une gomtrie euclidienne tridimensionnelle
linaire avec espace-temps plat. Ajoutons que llectromagntisme est aussi une thorie
linaire.

Daprs la thorie de la gravitation de Newton, la force GMm / r2 transmet


instantanment une nergie ou un signal. Newton tait mcontent dun phnomne
instantan, ou dune action distance , associ la gravit. Poincar (1904),
Minkowski (1908), et de Sitter (1911) ont convenu que la gravit doit se propager
la vitesse de la lumire. Car selon la relativit spciale, rien ne se dplace plus vite
que la lumire, pas mme la gravit. Aucune des multiples thories de la gravit
mme dEinstein, qui taient compatibles avec la relativit restreinte en ce sens que
la vitesse de propagation de la gravit est la vitesse de la lumire na t
satisfaisante. Dans lquation propose, la combinaison de la transformation de
Lorentz et t oc assure que la vitesse de la lumire, ou de la gravit, ne va pas plus vite
que la vitesse de la constante universelle c [7].

Selon la thorie de la Relation, la gravit nest pas une force distincte, mais un aspect de
llectromagntisme. Les deux forces sont relies par lespace-temps quatre
dimensions. En fait, la gravit provient de lnergie dissoute de llectromagntisme en
expansion qui ne cesse de crer lespace-temps. En profondeur, les forces lectrique et
gravitationnelle font partie dune superforce commune : llectro-gravitation. linstar
de llectricit et du magntisme qui sont les deux faces de llectromagntisme [8]. En
physique des particules subatomiques, llectro-gravitation prend laspect de la force
lectrostatique, et la force gravitationnelle, 1036 plus faible, ny joue aucun rle apparent.

5
Lorsque la paire de particules avec ses deux charges positives lectriques qui se
repoussent et sloignent une vitesse proche de la lumire, en crant l espace-temps
entre elles, llectromagntisme diminue avec la distance et prend autant le nom
dnergie du vide que celui de gravit attractive. grande chelle, llectrogravit
devient gravit. Nous sommes amens penser que les forces gravitationnelles sont des
forces lectromagntiques avec des charges attractives qui agissent dans lespace-temps
plutt que dans le monde subatomique. La force motrice dexpansion, provoque par
lexplosion initiale, proviendrait des charges rpulsives des forces lectromagntiques
oprant dans lunivers [9].

2,4 Autres expressions relativistes


Voici dautres expressions relativistes qui expriment la variation de masse dun proton
en mouvement en fonction de la vitesse et du temps cosmologique. Elles ne tiennent
pas compte ici de , comme si toc tait longitudinal et non transversal. Il en sera de
mme pour le reste de lexpos.
(Mop est la masse de repos ; Mop [1 / (1 v2/c2)1/2], ou Mp, est lnergie cintique T ; Mvp
est la masse relativise avec lnergie cintique ; v = 2/3c)

k e2 = Mop + {Mop [(1 / (1 v2/c2)1/2) 1]}2 toc (7)

2,3 x 10-28 = [(1,6725 x 10-27) + (5,71 x 10-28)]2 (1,52 x 1017 s) (3 x 108),

ou

e = (Mop x Mp)2 toc


k
2
(8)
-28 -27 2 17 8
2,3069 x 10 = [(1,6725 x 10 ) (1,3416)] (1,5283 x 10 s) (3 x 10 ).

Expression relativiste de lnergie cintique dun proton (masse quantique) en


mouvement

T = Mvpc2 Mopc2 = Mop c2 [(1 / (1 v2/c2)1/2) 1]. (9)

nergie potentielle pour le champ lectrostatique de points de charge lie lnergie


potentielle pour le champ gravitationnel [13]

ke2 / [Ro (1 v2/c2)1/2] = {G [Mop / (1 v2/c2)1/2]2 toc} / {[Ro (1 v2/c2)1/2] G}. (10)

Formule de lnergie totale du proton en fonction de e, c, et to

ke2 = Mvp2 toc ; Mvp = (ke2 / toc)1/2 ; Mop = (1 v2/c2)1/2 (ke2 / toc)1/2

E = Mop c2 + T = Mvp c2 = (ke2 c3 / to)1/2. (11)

E = Mopc2 = [(1 v2/c2) (ke2 / toc) c4]1/2 = [(1 v2/c2) (ke2 c3 / to)]1/2. (12)

Cela est pour le fermion. La nouvelle formule de lnergie pour le boson (mo) est

6
E = moc2 = Mvp2 hc / ke2. (13)
(ke2 = Mvp2 toc ; ke2 = Mvp2 h / moc ; ke2 = Mvp2 hc / moc2).

Cela signifie que llectricit est une manifestation de lnergie, tout comme matire et
nergie sont quivalentes. Protons (et neutrons) et lectrons sont des grains dlectricit.
Les masses du proton et de llectron sont dorigine lectromagntique : Mvp = (ke2 /
toc)1/2, et la matire est compose de grains dlectricit. Latome matriel est fait dune
multitude de particules lmentaires qui sont de llectricit, de sorte que les proprits
de la matire doivent tre expliques par les proprits de llectricit.

Sur la base de ke2 = Mvp2 toc = Mvp2 2GMo / c2 = Mvp2 2GMoc2 / c4, la nouvelle formule de
lnergie de la matire ordinaire de lunivers sera

E = Moc2 = ke2c4 / (Mvp22G). (14)

3 Le temps cosmologique

Lquation (2) [ke2 = Mvp2 toc] est crite avec un temps rel et cosmologique (ni relatif ni
absolu) qui rgit linfiniment petit et linfiniment grand. Elle permet de considrer le
temps comme une entit relle qui contient en soi la diffrence entre le pass et le futur.
Cela peut ouvrir un nouveau chapitre de la physique puisque jusqu maintenant, plus les
thories physiques se sont dveloppes, plus la notion de temps y est devenue
vanescente. Dabord avec lintroduction de la relativit, en 1905, qui lui fit perdre son
caractre absolu les notions de prsent ou de dure devenant dpendantes de
lobservateur. Une indiffrence patente o le temps devient intimement li lespace,
pour lequel cette distinction na aucun sens. Puis avec la mcanique quantique, deux
dcennies plus tard, qui plongea dans le flou lide mme de temps. Les lois de la
microphysique nindiquent aucune direction dcoulement privilgie. telle enseigne
que, pour les physiciens, si un verre bris ne se rpare jamais spontanment, ce nest pas
parce quon ne peut pas revenir dans le pass, mais simplement parce que la
configuration rpare est moins probable que casse [10].

Nanmoins, dans les thories cosmologiques dEinstein, de Sitter et Lematre, de


nouvelles ides se rapportant au caractre de lespace universel avaient t introduites,
mais aucun progrs correspondant ne fut ralis en ce qui concerne lide de temps, sauf
dans la mesure o le phnomne de lexpansion tendait suggrer un pass fini, plutt
quun pass infini. De mme quEinstein fit faire les progrs que lon sait en analysant
des concepts, comme celui de simultanit, de mme le prochain progrs de la thorie
physique sera obtenu en reprenant lanalyse du temps au point o il la laisse.

Le temps cosmologique trouv dans notre quation serait lge de lunivers et t o joue un
rle analogue celui dune nouvelle constante naturelle. La rfrence est le
commencement de lespace-temps partir du temps de Planck. Il recouvrerait un
caractre non pas absolu comme avant la rvolution relativiste, mais universel qui
intgrerait la diffrence entre le pass et le futur lacquis de cette rvolution qui unit
temps et espace. Lnergie associe limmatrialit et la masse lie la matire

7
ordinaire pourraient tre range en deux structures opposes et complmentaires. Ce
nouveau temps et ce nouveau rapport nergie et masse redfiniraient la relativit
gnrale, la rendant globale et compatible avec les rgles quantiques [9].

Si lon admet que lunivers est une sorte de super-atome en expansion qui donne lge
de lunivers, nous avons alors une flche vers lavenir qui est la mme dau moins trois
autres flches du temps qui distinguent le pass du futur : thermodynamique (le
dsordre augmente) ; cosmologique (univers en expansion plutt quen contraction) ;
psychologique (nous nous souvenons du pass, pas du futur) [11]. Lespace-temps plat,
savoir de courbure nulle, fait apparatre lunivers comme tant trs proche du cas
spcial, intermdiaire entre un univers ouvert ou ferm. Les univers ferms finissent par
seffondrer, ils pourraient alors entreprendre dautres cycles dexpansion et
deffondrement, comme un ballon qui rebondit. Un univers ferm, clos par la gravit,
est lquivalent dun trou noir. Nous supposons que lunivers est au plus haut de son
bond et quil sapprte plonger vers lavant, ce qui veut dire que le temps
cosmologique continue en sorientant vers le big crunch, tandis que le temps
thermodynamique passe du froid au chaud [20].

Toujours est-il que la colossale quantit dnergie cintique que contient le proton
primitif varie avec le temps. En fait, lnergie dleste par les deux protons
nergtiques qui sloignent lun de lautre engendre le rayon de lunivers.
Llment toc correspond au rayon de lunivers et reprsente le temps cosmologique
li la thermodynamique universelle. Nous disons, cependant, que ce temps cosmo-
thermodynamique, qui forme le rayon de notre univers, dcoule de deux charges sous
forme de protons relativiss qui sloignent lun de lautre crant ainsi lespace-temps du
prsent univers. On pourrait dire que les paires de protons sloignent simultanment
partir du centre dans toutes les directions et que deux directions opposes
constituent gomtriquement le diamtre. Cette simultanit laisse entrevoir un
autre temps derrire le temps thermodynamique que lon pourrait appeler dure .
La vitesse v de la transformation de Lorentz indique la fois la vitesse du proton
qui diminue avec lexpansion et sa masse restante (masse de repos + nergie
cintique). Lnergie libre est propage la vitesse c, comme pour une onde
lectromagntique, ce qui laisse supposer que la frquence diminue avec le temps
[12].

4 Lcoulement du temps et la constante universelle G

Lancelot L. Whyte dans un court essai, Archimedes or the Future of Physics (1927) [13],
fit remarquer que dans chacune des deux grandes thories physiques du vingtime sicle,
le rle fondamental tait jou par une constante naturelle particulire : dans la relativit
par c, la vitesse de la lumire dans le vide, et dans la thorie des quanta par h, la constante
de Planck. Il suggra que le prochain progrs serait associ une nouvelle constante
fondamentale qui concernerait lcoulement du temps. Lide que le temps puisse tre un
facteur actif de causalit signifie, au point de vue mathmatique, que t doit apparatre
dans lexpression de la loi. Une telle loi exprimerait le fait de la dure historique et
irrversible, ou lcoulement . Lcoulement du temps irrversible (temps

8
cosmologique), li au phnomne irrversible dexpansion et notre conscience de
lcoulement du temps sens unique, devient un lment ncessaire de toute thorie de la
structure de la nature. Ainsi, tandis que le premier principe de la thermodynamique, celui
de la conservation de lnergie, ne concerne le temps quen tant que simple dure , le
second principe implique lide dcoulement. Cette notion dcoulement est
fondamentale et nous considrons que lexpansion de lunivers est sa manifestation
suprme.

Bas sur lunit fondamentale du temps et sur les constantes physiques fondamentales, ce
temps cosmologique confirme lintuition de Paul Dirac, savoir que le nombre 10 40 nest
pas une constante, mais une variable du temps en rapport avec lge de notre univers. Il a
pens que ce nombre tait dtermin par la physique des particules ainsi que par
linfluence gravitationnelle de lunivers entier. Il considrait comme une des lois de la
nature la concidence du rapport entre deux forces fondamentales et celui entre le temps
atomique et le temps cosmique. En 1937 et en 1938, il proposa que G varie comme lge
inverse de lunivers, de sorte que depuis que lunivers est en expansion partir du big
bang, la constante de gravitation, ou la force, devint de plus en plus faible au fil du temps
jusqu aujourdhui, lorsque nous constatons lactuelle force gravitationnelle qui est
faible. Mais il fut incapable dappliquer lide la thorie de la gravit dEinstein [14].

Pour notre part, nous postulons que la masse (pesante) de lunivers varie
proportionnellement avec lge de lunivers [15, 7]. Si lon affirme que les forces
lectriques et la force gravitationnelle qui sexercent entre deux particules de masse
identique sont disproportionnes, linteraction gravitationnelle est rduite presque rien.
Nous avons prcdemment (section 2,1) remplac la diffrence numrique 1036 (pour les
protons) par le facteur (toc / G). Bien que Dirac ait conclu que cest G qui varie avec le
temps, on remarque que G est exclu de lquation, tout comme pour la relativit
restreinte : [ke2 / rv2 = (GMvp2 / rv2) / (toc / G) ke2 = Mvp2 toc]. Cest la masse Mvp qui varie
plutt que la constante G. En fait, mme si G conserve son statut de constante invariable
de la nature, comme pour la relativit gnrale, il se trouve quil varie travers son
substitut, la masse, qui est modifie travers le temps. Ce qui confirme lintuition de
Dirac et entrane une modification de la gravit qui mne une nouvelle sorte de
cosmologie dans laquelle cest autant la masse des particules que la masse de lunivers
entier qui change avec le temps.

En dfinitive, la thorie de la Relation considre que la masse des particules lmentaires


change avec le temps (nous ne parlons pas ici de la masse nue qui demeure invariante),
que G est une constante fixe de la nature et que lespace-temps de la thorie de la
Relation (toc) est presque le mme que celui de la relativit restreinte (tc) : un continuum
euclidien despace-temps quatre dimensions, sauf quil contient un aspect
lectromagntique.

5 Lien entre la mcanique quantique et la relativit gnrale

5,1 Thorie de la Relation


Selon la thorie de la Relation [16], la gravitation classique est presque nulle au temps de

9
Planck parce que son nergie est entirement ltat potentiel, linverse de lnergie
cintique de linteraction lectromagntique. Ainsi dans lquation

ke2 = Mvp2 toc = Mvp2 2GMo / c2, (15)

lnergie cintique de la masse au carr du proton relativis (M vp2) dcrot dune faon
inversement proportionnelle au temps et la masse de la matire ordinaire (Mo). Le temps
engendr par lexpansion est inversement proportionnel la masse quantique qui dcrot
et proportionnel la masse ordinaire qui crot, tandis que lon conserve G de la relativit
gnrale comme constante fixe de la nature. Bien que toc ressemble au continuum
despace-temps euclidien quatre dimensions de la relativit restreinte [11], il sen
dissocie par son irrversibilit et son aspect lectromagntique.

Si nous crivons ke2 = Mvp2 toc = Mvp2 h / mc, le temps cosmologique qui stend de 1043 s
1017 s, associ h et c, rvle la structure quantique de lespace-temps lui-mme, ce qui
veut dire une limite la divisibilit de lespace et surtout la divisibilit du temps. On
peut imaginer de grandes implications si nous crivons

ke2 = Mvp2 toc = Mvp2 h / mc = Mvp2 2GMo / c2. (16)

5,2 Structure de lexpansion et thorie des quanta


Dans le modle de cosmologie quantique que nous proposons, il existe deux structures du
monde associes (expansion et condensation) et une chelle de temps incorpore deux
thories diffrentes, la mcanique quantique et la relativit, dont chacune est
dimportance fondamentale. Dans

ke2 Mop / (1 v2/c2)1/2 h / moc Mop / (1 22/32)1/2 h / moc (17)

ou

ke2 Mvp2 h / p, (18)

nous associons lectromagntisme, gravitation newtonienne, relativit restreinte et


physique quantique. Lexpression toc = h / moc exprime le champ lectro-gravitationnel
li Mvp2.

Les protons (Mvp2) reprsentent les particules stables de la matire de lunivers en


expansion. Ils se dplacent dans toute direction donne toute vitesse infrieure c.
Ainsi toute poque postrieure lpoque de Planck, le systme remplit lintrieur
dune sphre euclidienne de rayon toc. Les particules les plus proches du centre, qui
mergent de lre plankienne, semblent scarter avec une vitesse v trs proche de c. Au
dbut, leur masse de repos est recouverte dune norme nergie cintique. La vitesse de
lexpansion diminue, et lnergie cintique des protons est assujettie une espce de
transformation en nergie fige, en corps avec masse. Nous supposons arbitrairement que
la vitesse des particules de lunivers actuel est 2/3c [17]. Le proton assimil une
galaxie puisquelle est compose de protons sera tout au plus anim dun mouvement

10
uniforme une vitesse constante lorsquil aura puis son nergie cintique pour
atteindre sa masse de repos (1,6725 x 10-27 kg). Cest un mouvement vitesse nulle et on
est port croire que lexpansion sera alors remplace par une contraction dans une
rgion nouvelle qui nexistait pas auparavant et que lunivers ira vers un nouveau rebond
spatio-temporel [18].

En unissant E = moc2 de la relativit avec E = hv de la thorie des quanta, nous obtenons


toc = h / moc. Ce champ produit des paquets dnergie qui sont des bosons. La particule
mdiatrice mo reprsente autant le quanta-photon que le quanta-graviton. Ce dernier (nous
parlons du graviton issu du big bang) transporte la gravitation et est similaire au photon
de llectromagntisme. Les deux se dplacent la vitesse de la lumire, ont une nergie
mais pas de masse de repos. Leurs trajets peuvent tre reprsents par des lignes droites
dans lespace euclidien. Si on parle dun champ lectromagntique pour le photon, on
parle dun champ lectro-gravitationnel pour le graviton. Londe lectro-gravitationnelle
toc pourrait appartenir la famille des ondes lectromagntiques. Une onde de de
Broglie est associe leur mouvement et est affilie la vitesse du proton.

5,3 Structure de la condensation et relativit gnrale


Le terme GMo / c2 reprsente la structure de la condensation et la relativit gnrale sous
un aspect plus global que local. Einstein vit la possibilit dobtenir une interprtation
gomtrique des forces gravitationnelles analogues aux forces centrifuges. Les forces
centrifuges et les forces gravitationnelles sont proportionnelles la masse du corps sur
laquelle elles sexercent [19]. Lquivalence entre les forces inertielle, gravitationnelle et
centrifuge est F = Ma = GMM / r 2 = Mv2 / r. Le rayon est GM / v 2. Avec la vitesse de la
lumire, r = GM / c2. Cette expression du rayon de la relativit gnrale est en fait le
rayon de Schwarzschild. Dans lquation (4), nous avons dit que t oc correspondait au
rayon de lunivers. Donc, R = t oc = GMo / c2. Pour des raisons de symtrie, nous allons
adopter 2GMo / c2 comme le rayon universel appropri et Mo comme la masse de
lunivers actuel, en supposant une vitesse cosmique relativiste de 2/3c

ke2 = [Mop / (1 v2/c2)1/2]2 2GM o/ c2 (19)


2,3069 x 10-28 = (2,2439 x 10-27)2 2GMo / c2.

Nous obtenons alors Mo = 9,82 x 1051 kg. Parce que la masse est lie toc et que to est un
temps linaire , la masse sera 9,82 x 1051 kg x = 3,08 x 1052 kg. Cest
approximativement la masse value de lunivers, ce qui tend corroborer la version du
principe de Mach incorpore dans la thorie dEinstein [20].

Selon ceci, la structure de lespace-temps dpend de la distribution moyenne de toute la


matire dans lunivers. Et linertie dun objet dpend de la structure de lespace-temps.
Les quations dEinstein produisent les influences adquates du principe de Mach dans
un univers ferm dans lequel il y a assez de matire pour faire plier gravitationnellement
lespace sur lui-mme. Lexpression 2GMo / c2 signifie que le rayon de lunivers doit
tre comprim pour que la vitesse de libration soit gale la vitesse de la lumire [21].

5,4 Au temps de Planck

11
Au temps de Planck ( / c = 3,5177 x 10-43 s), si nous appliquons

ke2 = Mvp2 toc = Mvp2 h / moc = Mvp2 2GMo / c2, (20)

la masse du baryon-proton Mvp sera 1,479 x 103 kg (2,3069 x 10-28 = Mvp2 3,51 x 10-43
c).

La longueur donde = toc = R = h / 2 = = 1,05458 x 10 -34 m. Nous utilisons avec le


temps de Planck et la longueur de Planck : ceci est cohrent avec toc, qui est linaire, et
non circulaire.

Avec londe de de Broglie qui voyage la vitesse de la lumire comme celle de la


particule mo, le boson mo donne 2,09 x 10-8 kg (ke2 = Mvp2 h / moc). Nous appliquons h / moc
parce que la mcanique quantique dcrit une particule, et non un rayon.

Avec ke2 = Mvp2 2GMo / c2, la relativit gnrale dtermine la masse de lunivers au
temps Planck ; Mo = 2,26 x 10-8 kg. Nous employons 2GMo / c2 (pas GMo / c2) parce que
le terme dcrit une masse avec une circonfrence, pas un rayon.

Au lieu davoir Mplanck = (hc / 2G)1/2 = 2,1768 x 10-8 kg, qui semble tre une de deux
masses similaires, nous avons Momo= hc / 2G, qui sont deux masses diffrentes : mo =
2,09 x 10-8 de la thorie quantique et Mo = 2,26 x 10-8 de la relativit gnrale. La masse de
Planck 2,1768 x 10-8 kg est en fait la moyenne de ces deux masses distinctes (Momo)1/2.
Leur valeur numrique correspond la masse de Planck et elles font penser aux clbres
variables caches.

5,5 Nouvelle variable : M2vp


Le nouveau paramtre M2vp, ou [Mop / (1 v2/c2)1/2]2, est un lment essentiel. Sa valeur
change tout au long de lexpansion. On peut la souponner dtre la valeur moyenne non
nulle dans le vacuum du champ de Higgs. Elle serait le champ scalaire de locan de
Higgs lorigine de linertie de la matire qui mesure la force quil faut appliquer un
objet pour lui imprimer une acclration donne. On peut aussi conjecturer quelle soit
une variable cache au sens o lentendait Einstein : masse de la particule associe
londe qui commettrait une infraction srieuse au principe dincertitude dHeisenberg
[22, 23]. Il deviendrait alors possible de prdire avec prcision nimporte quel tat futur
de lunivers ; londe associe en dirait plus que les probabilits de la particule trouve
diffrents endroits. Elle pourrait galement tre un outil mathmatique pour apprhender
ce qui tait vraiment sous les valeurs de Planck ; la microseconde 10-43, lunivers est
sens avoir eu une taille prs de zro et avoir t infiniment chaud [11, 24] ; cest la
naissance de lunivers, mais ce nest pas le point zro de la singularit.

La transformation de Lorentz de cette variable [12] inscrit lquation dans une


cosmologie relativiste (quoique notre modle mathmatique soit central et global tandis
que la relativit gnrale est avant tout priphrique et locale). La vitesse v de cette
transformation, qui part de la vitesse de la lumire et se dirige vers 0 (elle serait environ
2/3c aujourdhui), constitue une vitesse variable de la lumire. Ainsi la limite dun signal

12
que lon pense jusqu prsent tre celle dabord mesure avec les ondes lumineuses tait
beaucoup plus grande au dbut de lhistoire de lunivers. Les changes de chaleur
pouvaient donc se faire beaucoup plus vite, ce qui aurait conduit le cosmos avoir
partout la mme temprature. Cela expliquerait la remarquable prcision avec laquelle
le spectre du rayonnement fossile nous apparat aujourdhui comme celui dun corps
noir quasi parfait. Et cest ce que lon observe aujourdhui. Les mesures faites par les
satellites COBE, WMAP et Planck nous montrent que le rayonnement fossile est plutt
homogne et isotrope du point de vue de sa temprature sur la vote cleste, ce qui
implique quil en est de mme pour la densit de matire. Or, si lon tente de comprendre
ces observations dans le cadre des modles classiques de lexpansion de lunivers
dcouverts par Friedmann, Lematre, Robertson et Walker en cosmologie relativiste, on
ny arrive pas.

5,6 Le principe de Compensation


Le point important est quen vertu du principe de Compensation de la thorie, mo et Mo
sont lis. Lorsque mo diminue (ainsi que Mvp2 de qui mo dpend), Mo, qui reprsente la
masse globale de lunivers, augmente. Mvp2 et mo forment lnergie cintique de lunivers
qui dcrot, tandis que Mo constitue lnergie potentielle qui crot sous forme de masse
pesante.

5,7 Une chelle de temps associe aux horloges de deux thories opposes du genre
espace.
Le temps cosmologique to ne cesse de crotre la vitesse des rayons lumineux et il est
interprt comme lge du systme. Le terme toc est la fois le rayon de lexpansion
et londe de lexpansion. Sa mtrique forme lhorloge de lunivers. Cette mtrique
indique que des particules dnergies contrastes suivent le mme cours du temps (ordre
de 1060 entre 10-43 s et 1017s ; entre 10-35 m et 1025 m). Les diffrentes vitesses v de Mvp2
correspondent diffrentes valeurs de to.

On peut trouver une relation mathmatique reliant les temps que lhorloge des quanta et
lhorloge de la relativit gnrale assignent respectivement une suite dvnements.
Cette relation peut tre utilise pour comparer, ou convertir, les poques dans une chelle
aux poques dans lautre. Au contraire de ceux qui pensent que ces deux horloges nont
aucun point commun, que de toute faon on a besoin de masse pour construire une
horloge en soulignant que mo na aucune masse, nous croyons que nous pouvons
construire une horloge universelle sans avoir besoin ncessairement dune masse de repos
[17].

On peut prendre la teneur de lnergie de mo en la convertissant en masse de non repos,


ou virtuelle [18]. cet gard, nous avons obtenu toc = h / moc ; mo = 4,824 x 10-68 kg =
2,7 x 10-32 eV. La masse en mouvement (moc) pilote une onde associe, elle aussi la
vitesse de la lumire (toc = 4,58 x 1025 m) avec une priode de 1,5283 x 10 17 s. Ou ( toc =
4,58 x 1025 m) avec une priode de x 1,5283 x 1017 s. La frquence spcifique sera v =
moc2 / h. Mme si leurs frquences seront sous zro, et que le temps entre deux battements
de lhorloge actuelle dans le vacuum est aussi long que lge de lunivers, cela

13
nempche pas de btir une horloge cosmique qui sera aussi significative quune horloge
au sein de la matire ordinaire selon la relation toc = GMo / c2.

Ces deux horloges sont interconnectes (4) en vertu du principe de Compensation. Ainsi,
les particules qui psent 10-68 kg sont le photon ou le graviton du vacuum de lespace-
temps greff la masse de lunivers actuel (~10 52kg). lpoque de Planck, la masse
ordinaire de la relativit et la masse du photon ou du graviton des quanta avaient
sensiblement la mme valeur, soit environ 10-8kg.

6 nergie ngative

6,1 Ocan dnergie ngative de la thorie de la Relation


Il y a davantage, dans la thorie de la Relation, que deux horloges interconnectes (4) qui
permettent de parler de lunivers comme une sorte de mtronome universel. Toujours en
vertu du principe de Compensation, il y a une transformation dnergie dite ngative
en nergie dite positive . Locan spatio-temporel plat de la relativit restreinte se
confond ici avec locan de Higgs, lui-aussi assimil avec locan de Dirac, amalgam
avec locan dther (nergie minimale du vide). Mme si chaque ocan conserve sa
spcificit, mal comprise, il fait partie dun vaste ocan, matrice de latome et du
vacuum. Or, selon notre quation, il y aurait une transformation dun espace-temps de
plus en plus plat en espace-temps de plus en plus localement courb. (Einstein donna sa
puissance lide de courbure locale de lespace en postulant que la gomtrie de
lunivers tait courbe par les masses quil contenait, et que cette gomtrie dterminait
le mouvement des objets matriels en son sein).

On prsume quau commencement, autant de matire que dantimatire furent cres.


Pourquoi la matire a-t-elle triomph ? La quasi-totalit des spcialistes croit quune
dissymtrie aurait fait basculer du ct de la matire. Nous ne croyons pas quun surplus
engendr par la raction asymtrique des particules, lors dune grande annihilation, aurait
fait une infime diffrence favorisant un peu de matire qui se serait structure en notre
monde [25]. Nous adoptons galement lhypothse dun univers originellement
symtrique, mais nous divergeons dopinion sur le mcanisme qui aurait favoris la
matire. Selon nous, ds ltincelle initiale, il y aurait eu un univers partag parts gales
entre matire positive et matire ngative, mais une partie de la matire positive aurait
pris la direction de lunivers naissant, tandis que la contrepartie ngative retournerait vers
la mer dnergie ngative. Et cela progressivement tout le long de lexpansion,
aujourdhui encore, quoique faiblement. Cette transformation de lnergie ngative en
nergie positive est un long fleuve tranquille et non un flash titanesque de lumire dune
fraction de seconde. La dynamique universelle est que lnergie se transforme en matire,
sous limpulsion dune expansion qui dclre avec le temps et qui a dbut avec une
vitesse avoisinant celle de la lumire. Les particules et les antiparticules provenant de
lnergie ngative (ocan de Dirac, ocan de Higgs) se matrialisent. Un mcanisme de
sparation permet aux antiparticules dnergie ngative daller dans la direction oppose
locan pour former les terres (matire), rejoignant ainsi les particules dnergie
positive, tandis que les antiparticules dnergie positive plongent dans locan dnergie
ngative. En conclusion, la mer dnergie ngative dcrot et les lots de matire positive

14
augmentent. On pourrait imaginer des terres qui mergent alors que le niveau ocanique
baisse.

Mais si cela ne se prsente pas ainsi et que les physiciens semblent vouloir imposer une
violation de la symtrie CP qui laisserait un excs de matire, cest justement parce quils
ont supprim lnergie ngative.

6,2,1 Invalidation de lnergie ngative


Nous voici donc au cur dun problme qui remonte jusquau conflit de lther au XIX e
sicle. Einstein arrta cette guerre, en 1905, en dclarant que lther luminifre , le
suppos transmetteur de la lumire, ntait pas observ, donc inexistant. Vers 1930, Dirac
a soulign que la relation nergie-impulsion-masse

E2 = c2p2 + m2c4, (21)

associe avec la relativit restreinte, a deux racines qui font appel lnergie positive et
lnergie ngative :
E = (c2p2 + m2c4)1/2. (22)

Il sest questionn sur ce quil faut faire avec les solutions dnergie ngative

E = (c2p2 + m2c4)1/2. (23)

tant donn que tous les tats dnergie ngative ont une nergie plus faible que tout tat
dnergie positive, Dirac sest demand pourquoi il y avait des tats positifs remplis, car
selon la loi de Hamilton, toutes les entits ont tendance rechercher ltat de lnergie la
plus basse. Il suggra que tous les tats dnergie ngative doivent tre remplis, comme
les couches dlectrons remplies dans le schma dexclusion de Pauli. Ensuite, moins
quune place devienne vacante, des particules dnergie positives flotteront la surface
de la mer dnergie ngative et resteront positives.

Alors quelle satisfaisait lquation de Dirac, la mer des tats dnergie ngatifs
remplis ne satisfaisait pas la communaut de la physique. Heisenberg, Pauli, Jordan et
dautres ont exclu les solutions qui ont une nergie ngative pour surmonter la difficult
de les intgrer la thorie classique. Ils ont refus lexigence dune mer dtats dnergie
ngative, insistant sur le fait que la thorie devait tre base uniquement sur les
observations.

6,2,2 Principe de causalit prserv avec la commutation du genre espace de


particules et dantiparticules
On a dcrt que seule lnergie positive est relle. On a mathmatiquement cadenass
cette certitude avec le thorme de lnergie positive. On a tabli des rgles pour ne pas
violer les principes de la relativit (ne pas dpasser la vitesse de la lumire) ainsi que le
principe de causalit (ne pas accepter les voyages dans le temps qui permettraient de
rtroagir sur une cause qui a dj produit ses effets) et qui sont compatibles avec la
thorie quantique (en ajoutant son formalisme des contraintes qui garantissent que

15
la cration dune particule prcde ncessairement son annihilation). Ainsi, la causalit
sexprime au moyen de rgles de commutation des oprateurs de champs. On parle de
particules et dantiparticules qui doivent avoir la mme masse et des charges lectriques
opposes. Un oprateur de cration *(x) dune particule au point despace-temps x et
loprateur dannihilation de cette mme particule (y) au point despace-temps y
doivent commuter pour une sparation de x et de y du genre espace et ne pas commuter
pour une sparation du genre temps. Ces rgles empchent une particule de se propager
sur une ligne du genre espace (ce qui voudrait dire que la particule se propagerait plus
vite que la lumire) et, pour la propagation sur une ligne du genre temps, que la cration
de la particule a prcd son annihilation. Ces rgles ne peuvent tre satisfaites que si la
dcomposition en ondes planes des oprateurs de champ comporte des modes de
frquence ngative. Et que fait-on de ces modes qui, en physique quantique,
correspondent des nergies ngatives, cest--dire des particules qui remontent le
cours du temps ? On les rinterprte comme tant des antiparticules dnergie positive qui
suivent le cours normal du temps [26]. Largument final est toujours que lnergie ngative
est impossible, sans signification physique imaginable.

6,3 Validation de lnergie ngative


Nous pensons que cest ainsi que la physique est passe ct de la moiti de la ralit.
Bien quil semble que nous vivions dans un univers de matire avec absence
dantimatire constitue, il ny a pas de raison en mcanique quantique pour liminer les
solutions nergie ngative [27]. En outre, la masse ngative est naturelle dans la thorie
gnrale de la relativit et on ne peut lexclure que par une hypothse ad hoc trangre
la thorie dEinstein. Nous spcifions que la relation charge lectrostatique - masse
gravitationnelle relativise, qui est associe un temps cosmologique et
thermodynamique, comporte deux racines

[ke2]2 = [Mvp2 toc]2. (24)

Elle fait appel aux deux univers positif et ngatif :

ke2 = [Mvp4 to2c2]1/2. (25)

Nous sommes davis que la reconnaissance de la solution dnergie ngative peut trouver
dans la thorie quantique des champs des rgles mathmatiques qui permettent au concept
dantiparticule, et celui dantimatire en gnral, dtre compatible avec la relativit et la
causalit [26]. linstar de la solution dnergie positive o le principe de causalit est
prserv avec la commutation du genre espace de particules et dantiparticules. La thorie
originelle de Dirac serait valide. Son modle, selon lequel lespace nest pas du tout vide
mais occup par une mer infinie de particules invisibles dnergie ngative, constitue une
thorie physique ncessaire. La matire de lnergie positive se trouve au-dessus de cette
mer sans fond dtats dnergie ngative. Selon la thorie de la Relation, qui englobe
latome et le vide, un principe de Compensation, semblable au principe dexclusion de
Pauli, interdirait grandement les transitions vers la mer, favorisant une transition des
antiparticules dnergie ngative de la mer vers les terres merges dnergie positive.

6,4 Effet Allais et nergie ngative

16
Lide de masse ngative doit tre prise au srieux en raison de la situation thorique
dsespre dans laquelle la physique a t pousse par le comportement anormal de
phnomnes dcouverts qui ne peuvent tre expliqus par la gravitation newtonienne et la
relativit gnrale. Leffet dclipse Allais est un de ceux-l. Dans le courant des annes
1950, Maurice Allais, qui sintresse linfluence des champs gravifiques et magntiques
sur le mouvement du pendule paraconique, dtecte une dviation exceptionnelle du
mouvement du pendule lors des clipses solaires du 30 juin 1954 et du 2 octobre 1959.
Allais, Saxl et Jeverdan ont soigneusement observ le comportement de trois diffrents
types de pendules au cours dclipses solaires. Les pendules ont prsent un
comportement anormal important au dbut du phnomne, ce qui indique que la Lune a
fortement interfr avec le lien gravitationnel entre la Terre et le Soleil ce moment.
Cette anomalie physique, devenue leffet Allais, lie des perturbations de mouvement
de pendules ou dinstruments de mesure gravitationnelle, fut aussi observe avec plus ou
moins de succs par dautres lors dclipses solaires [28].

Les pendules ont dtect des perturbations qui indiquent parfois une baisse de gravit,
parfois une hausse. Soit une sorte dantigravit, comme si les astres impliqus perdaient
de lnergie-masse positive (la masse Mo diminue), soit une sorte de surgravitation,
comme sils taient imprgns dune gravit accrue (la masse Mo augmente) [29, 30, 5].
Pour expliquer la phase antigravit, nous pouvons dire que lastre qui clipse brise une
symtrie et adopte un code de comportement qui appartient une masse ngative. En
principe, une masse positive attire une masse aussi bien positive que ngative, tandis que
la masse ngative repousse les deux types de masse [31]. Si des masses dnergie
ngative existaient, elles se comporteraient de manire aussi tonnante que la Lune lors
dclipse solaire.

Durant lclipse, la Lune interfre fortement avec la connexion gravitationnelle Terre-


Soleil. En quilibre instable sur le point de conjonction entre la courbure de la Terre qui
en fait son satellite et la courbure du Soleil qui en ferait son satellite, la Lune agirait alors
comme une masse ngative. Elle repousse la Terre et le Soleil qui lattirent : perturbation
antigravitationnelle releve par le pendule sur Terre. Cette conclusion pourrait tre rige
en un principe que nous appellerions la conjecture dexclusion macroscopique : les
corps qui simprovisent satellite autour de lastre central ne peuvent que provoquer une
rpulsion, comparable au principe dexclusion concernant latome.

7 La nouvelle force de gravitation : lectro-gravitation

Lquation
k e2 = Mvp x mve- 1836,1 toc (26)

reprsente le super atome dhydrogne de lunivers. Le proton est contenu dans le noyau,
tandis que llectron tourne autour du noyau trs grande vitesse dans une orbite
circulaire [19, 23]. Mvp est 1836,1 fois plus massif que M e-. Le nombre 1836,1 indique
que le niveau fondamental de latome dhydrogne est en quilibre prcaire au-dessus
dun puits dtats dnergie ngative. Dirac proposa que le principe dexclusion de Pauli
interdise un lectron des transitions au-dessous de ltat fondamental, parce que les

17
tats taient occups par une mer infinie de particules invisibles dnergie ngative.
Lespace vide (1836,1 toc) nest pas vide. Dirac affirma que si le principe de Pauli
interdisait les transitions vers la mer, rien nempchait une transition vers le haut des
lectrons de la mer vers un niveau dnergie positive. Cela implique que des particules et
des antiparticules matrielles peuvent tre cres partir dun rservoir infini et invisible
dnergie ngative. Il peut y avoir annihilation (lnergie de leur masse est conserve et
transforme en photon,) mais il se peut aussi que la particule dnergie ngative retourne
dans la mer, tandis que son antiparticule irait en direction oppose, devenant ainsi une
particule dnergie positive. Il y aurait un effet de cration continue dnergie positive.
La matire serait ainsi incessamment cre tout au long de lexpansion [32].
+
{[Mop / (1 v2/c2)1/2] [Moe- / (1 v2/c2)1/2] 1836,1 G} / [Ro (1 v2/c2)1/2]2
+
= ke2 G / Rv2 toc = Mve- v2 G / (Rv toc). (27)

La force gravitationnelle exerce par le proton sur llectron dun atome dhydrogne a la
mme magnitude que la force lectrostatique du super atome dhydrogne, dans lequel
lattraction entre la charge positive du proton et la charge ngative de llectron maintient
llectron en orbite autour du noyau une distance de lordre du rayon de lunivers.

Les deux quations, ke2 = me- v2 Re- et ke2 = h2 / ( me- Re-), sont pour un atome
dhydrogne, avec un lectron qui se dplace autour dun proton une distance moyenne
de 5,29177 x 10-11 m et une vitesse de c / 137,036. Nous crivons ke2 = Mvp x mve- 1836,1
toc = me- v2 Re- = h2 / (me- Re-). Charge classique gravitationnelle me- = Mvp x mve- 1836,1
toc / (v2 Re). Charge gravitationnelle relativiste mve- = k e2 / (Mvp 1836,1 toc). En
substituant, mve- = me- v2 Re- / (Mvp 1836,1 toc), puis en utilisant me- = h2 / (ke2 Re-), on
obtient mve- = h2 v2 / (ke2 Mvp 1836,1 toc).

Nous avons l un nouvel aspect de la gravitation. Dans llectro-gravitation, la masse


gravitationnelle est aussi appele charge gravitationnelle et savre tre la mme chose
que la masse inertielle, lintrieur du principe dquivalence de la relativit gnrale
[19]. Par consquent, les masses gravitationnelles ont des signes comme pour les charges
lectriques : attraction entre charges opposes et rpulsion entre charges semblables.
Ainsi, la force gravitationnelle nest pas exclusivement une attraction. La gravitation
serait la force lectromagntique dilue par lespace-temps. Deux protons rpulsifs dans
un noyau dhlium, spars par un fermi [33]

++ ++
F. EM = ke2 / [Ro (1 v2/c2)1/2]2 = {G [Mop / (1 v2/c2)1/2]2 toc}/ {[Ro(1 v2/c2)1/2]2 G}
(28)
++ ++
F. GRAV. = G [Mop / (1 v /c ) ] = ke2 G / toc.
2 2 1/2 2
(29)

Si nous remplaons dans le macrocosme le proton par une toile et llectron par un corps
qui orbite en cercle autour, nous obtenons la formule newtonienne de la gravitation
universelle en relation avec llectromagntisme. Hrsie thorique ? Einstein tenta
vainement dunifier gravitation et lectromagntisme parce que les forces

18
lectromagntiques sont proportionnelles la charge et non la masse. En supposant que
la gravitation est une manifestation de llectromagntisme, peut-tre sera-t-il plus facile
de combler le foss avec la relativit gnrale, laquelle donne une interprtation
gomtrique de la force mathmatiquement compatible avec la gravitation.

8 Masse globale variable durant la grande expansion

8,1 Univers cyclique


La thorie de la Relation prconise le concept dun univers cyclique en dsaccord avec
laugmentation de lentropie pour toujours , alors quelle ne conteste pas que les
prsentes toiles sont en train de fondre en radiation [34]. Aprs un temps suffisant o
lentropie totale semble atteindre un maximum et lunivers semble devenir
thermiquement mort [35], llectro-gravitation devrait ensuite tirer lensemble de
lunivers en arrire vers un big crunch final, qui est limage miroir du big bang initial par
temps renvers [36]. Mais cest en fait une descente vers lavant qui se produit, comme
un ballon qui fait des bonds. De cette faon, les lois macroscopiques ne seraient pas un
renversement du temps invariable mais un renversement du temps thermodynamique qui
irait du froid au chaud. Lhistoire de lunivers consisterait alors en un long voyage
partir dune grande singularit rpulsive vers une grande singularit attractive. Un
univers ferm qui aurait subi une srie de cycles alterns de compression et dexpansion.

8,2 Masse variable de lunivers. Au fil de lexpansion, la masse globale de lunivers


augmente tandis que la masse des particules lmentaires diminue
La masse ordinaire de lunivers augmente avec lexpansion. M de GM / c2 augmente sur
une chelle de temps cosmologique allant vers le futur. Par contre, la masse des particules
lmentaires diminue [37]. Nous avons vu dans 5,1 que la gravitation classique est
presque nulle au temps de Planck parce que son nergie est entirement ltat potentiel,
linverse de lnergie cintique de linteraction lectromagntique. Et dans 5,5, que
lorsque Mvp2 et mo, qui forment lnergie cintique de lunivers, dcroissent, alors Mo, qui
constitue lnergie potentielle, crot sous forme de masse gravitationnelle.

Avec ke2 = Mvp2 toc = Mvp2 2GMo / c2, la relativit gnrale dtermine la masse de
lunivers au temps Planck ; Mo = 2,26 x 10-8 kg. Avec ke2 = Mvp2 toc = Mvp2 h / moc, londe
de de Broglie qui voyage la vitesse de la lumire, comme celle de la particule mo,
dtermine la masse intrinsque (ou la masse de non-repos correspondant lnergie
cintique, ou de mouvement) du boson ; mo = 2,09 x 10-8 kg. La masse de Planck 2,1768 x
10-8 kg est en fait la moyenne de ces deux masses distinctes (Momo.)1/2, dont la premire
crot avec lexpansion pour devenir la masse de lunivers actuel, tandis que la seconde
diminue pour devenir le boson de lespace-temps actuel. Il semble clair que durant
lexpansion la masse des particules lmentaires diminue dun ordre de grandeur ~10 60 et
que la masse globale de lunivers augmente dun mme ordre de grandeur.

Au temps de Planck (h / c = 3,5177 x 10 -43 s), la masse du baryon-proton Mvp est


~1,479 x 103 kg. Mvp2 faonne un boson valant ~2,17 x 106 kg. Linverse de ce nombre
donne ~4,608 x 10-7 kg, ce qui est prs de la masse (Mo = 2,26 x 10-8 kg) de lunivers au
temps Planck. La masse value de ce boson pour lunivers actuel vaut (2,2439 x 10 -27

19
kg)2 = 5,035 x 10-54 kg. Linverse de ce nombre donne ~1,986 x 1053 kg, ce qui est prs de
la masse globale de lunivers actuel (~3,08 x 10 52 kg). Certain verront quune concidence
dans ces nombres, l o nous voyons une connexion, cest--dire une concidence qui
nest pas une concidence.

Soulignons que la masse du proton (ou de llectron) est une constante universelle qui
demeure invariante quelle que soit lpoque. Ce qui change avec lexpansion, ce nest pas
la masse nue, cest lnergie lectromagntique qui forme un solide manteau ; ce manteau
se dfait de ses fils tout au long du temps pour envelopper et accrotre la masse
gravitationnelle. Dans les quations (7) et (8), {Mop [(1 / (1 v2/c2)1/2) 1]} et Mp
reprsentent lnergie cintique qui enrobe la masse de repos de la particule lmentaire.

8,3 Au fil de lexpansion, les dimensions atomiques augmentent au rythme de la


masse des particules lmentaires qui diminue
Sur une chelle de temps cosmologique allant du dbut vers lge actuel, les masses de
toutes les particules lmentaires auraient diminu tandis que les dimensions atomiques
auraient augment. La masse dun atome diminue avec le temps, mais sa charge
lectrique reste la mme. Il en rsulte que les lectrons devraient orbiter de plus en plus
loin du noyau atomique. Les lectrons atteindraient des niveaux dnergie toujours moins
levs, ce qui ncessiterait un apport dnergie dautant moins lev pour les dloger ;
inversement, une plus petite quantit dnergie serait libre lorsquun lectron tombe sur
une orbite interne. Le rayonnement mis par un atome actuel serait moins nergtique et
aurait une longueur donde plus longue que celle dun atome du pass.

Un corps parcourant une longueur spatiale dans lespace vide subirait cet effet provenant
de cet espace lectromagntique lui-mme dont la longueur donde augmente avec la
distance. Et paradoxalement, selon le principe de Compensation de la thorie de la
Relation, ce mme corps subirait leffet de laugmentation globale de lunivers. Cest ce
qui expliquerait lanomalie Pioneer. La diffrence entre la trajectoire observe et la
trajectoire attendue dun certain nombre de sondes spatiales non pilotes voyageant en
dehors du systme solaire ou sur ses marges, notamment les sondes Pioneer 10 et 11,
serait occasionne par lespace-temps qui subit une inertie (baisse de lnergie du vide)
au profit dune augmentation de la gravitation classique. Cest ce qui a permis de mesurer
une dclration minime, mais constante, de lordre de (8,741,33) 10-10 ms-2 vers le
Soleil, comme un dcalage vers le bleu pour les sondes [9].

8,4 Pass cosmique


Au sein dune grande contraction, les galaxies se rapprochent les unes des autres en
acclrant. lintrieur des galaxies sopre le phnomne du rtrcissement des
dimensions atomiques alors que les masses des particules lmentaires augmentent. Les
lectrons devraient orbiter de plus en plus prs du noyau atomique et atteindre des
niveaux dnergie toujours plus levs, ce qui ncessiterait un apport dnergie dautant
plus lev pour les expulser. Une plus grande quantit dnergie serait libre lorsquun
lectron tomberait sur une orbite interne ; le rayonnement mis par un tel atome serait
plus nergtique et aurait une longueur donde plus courte que celle dun atome actuel.

20
Avec lquation

k e2 Mvp2 toc ou k e2 Mvp2 , (30)

nous pouvons avoir un regard mathmatique dans le pass cosmique. Avec un univers en
contraction, les vitesses des protons-galaxies (M vp2) seraient inverses, de sorte que la
longueur donde despace-temps (toc) diminuerait et la masse des protons augmenterait.
Particule et onde sont quivalentes et interchangeables, comme le sont la masse et
lnergie [38, 20]. Lnergie gravitationnelle se transforme alors en nergie
lectromagntique.

Cela nous fait supposer que dans les galaxies lointaines, prsumes ges, les atomes qui
ont mis de la lumire auraient t plus petits que les atomes des galaxies actuelles. La
longueur donde de cette lumire serait moins leve et cette lumire serait moins rouge
que celle produite par les mmes atomes dans un laboratoire terrestre. Le dcalage
cosmologique pourrait sexpliquer en termes de rtrcissement des atomes et du
rougissement plus faible de la lumire qui sensuit [37].

En 1998, deux quipes indpendantes dastrophysiciens, en sappuyant sur lobservation


de supernovae lointaines de type 1a, annoncrent que lexpansion de lunivers ne
ralentissait pas comme on le pensait jusqualors, mais tait en pleine acclration. Nous
avons dj manifest notre dsaccord avec cette interprtation [9, 39]. Dabord parce que
la dtermination des distances spatiales dans lunivers est dune imprcision extrme. En
fait, il est incohrent dtablir un lien entre lanalyse des observations de supernovae qui
appartiennent des galaxies animes de mouvements rgis par des quations inconnues
(galaxies parfois attires vers un centre galactique, dautres vers lextrieur) et une
acclration de lexpansion de lespace que les cosmologistes sont incapables de dcrire.
Ensuite, parce quil pourrait tout btement sagir dun cas relevant de lhypothse de
distances temporelles. Voir loin dans lespace veut encore dire voir tt, selon la thorie de
la Relation. Ces supernovae se rvlrent moins lumineuses et plus loignes que ce que
lon pouvait dduire de leur dcalage vers le rouge parce quelles acclrent en allant vers
lorigine.

9 Brisure spontane de symtrie et variation des masses

Dans lquation

ke2 Mvp2 toc Mvp2 h / moc Mvp2 2GM o/ c2, (31)

la flche indique la direction vers le futur de la grande expansion cosmique. La masse


globale Mo augmente tandis que la masse Mvp2 et mo des particules diminue.

Cette relation entre le modle standard de la cosmologie (celui du big bang) et celui de la
physique des particules donne des changes troits entre ces deux modles, ce qui tablit
un tat fondamental maximum de matire contrebalanc par un tat fondamental
dnergie minimum pour lespace-temps. On peut amalgamer le boson M vp2 un boson

21
scalaire de masse nulle dun champ scalaire faisant partie dune symtrie globale du
continuum despace-temps. Les bosons seraient comme des billes situes dans la rigole
(le fond) dun chapeau mexicain. Cest le vrai vide, celui de ltat fondamental dnergie
globale minimum dans lequel le champ de matire ne sannule pas : la bille peut rouler
dans la rigole sans dpense dnergie [40].

Mais cette symtrie au niveau de lquation peut parfois se trouver brise au niveau des
solutions. Sous leffet de fluctuations incontrlables (thermiques, quantiques, etc.), la
dynamique dun systme avec une certaine symtrie atteint provisoirement un tat qui na
pas cette symtrie. On peut invoquer ce mcanisme de brisure spontane de symtrie
aussi bien au niveau microscopique comme le mcanisme de Higgs dans lunification
lectrofaible quau niveau macroscopique, comme lanomalie dAllais.

Lorsque la symtrie brise est une symtrie locale, les flches de lquation sont
momentanment inverses

ke2 Mvp2 toc Mvp2 h / moc Mvp2 2GM o/ c2, (32)

ce qui implique une baisse dnergie sous forme de matire (gravitationnelle) au profit
dnergie sous forme de rayonnement. Les particules de Mo deviennent nulles tandis que
les bosons Mvp2 et mo se comportent comme des billes dans la rigole qui vont sinstaller au
sommet du chapeau en quilibre instable. Elles sont dans un tat de faux vide instable
avec une nergie locale plus leve, ce qui provoque lmergence des masses des bosons
intermdiaires de lunification lectrofaible. Mo reprend sa masse lorsque la bille roule
dans le continuum dtat dnergie minimum stable.

Un mcanisme similaire sappliquerait leffet Allais, voqu section 6,4. Lclipse


agit comme une contrainte cosmologique intermittente qui dclenche une sorte de
mcanisme de transition de phase, semblable des brisures spontane de symtrie. Le
pendule dtecte des perturbations qui indiquent parfois une baisse de gravit parfois une
hausse. Soit une sorte dantigravit, comme si des billes se hissaient au sommet du
chapeau (la masse Mo diminue) en quilibre instable ; soit une sorte de surgravitation,
comme si elles enfonaient la rigole pour descendre un niveau infrieur, avec une
nergie infrieure et une gravit accrue (la masse Mo augmente) [29, 30, 5].

10 nergie matire et expansion

Le temps cosmologique de cet espace-temps provient de lnergie cintique des protons.


Il est indicateur dune nergie propage la vitesse de la lumire. Llment toc
dsigne un rayon partir du point central dune sphre cre par le grand boom initial (en
loccurrence, la longueur de Planck de la sphre de Planck, mais elle peut rtrcir en
direction du point zro absolu). Suite vraisemblablement un big crush antrieur,
lunivers dbuta dans une boule de feu cosmique et le proton ntait rien dautre
quune gigantesque nergie cintique. Cette nergie engrange est lectromagntique.
En se sparant de la barrire c, linertie de la particule se mit dcrotre
vertigineusement. Lorsque la vitesse descendit 99,999 % de celle de la lumire, sa

22
masse ntait plus que la masse de repos multiplie par 500. La vitesse diminue dun
millime entranait une division par deux de lnergie cintique, et cette dernire en
expansion servait de plus en plus pour diminuer la vitesse. Le proton, en tant que grain
de matire quantique, est rapidement vid du gros de son nergie cintique, et son taux
dexpansion pour lunivers actuel serait rendu 2/3c ou 200 000 km/s. Sa masse
relativise est 2,2439 x 10-27 kg. La dclration a diminu linertie et le rapproche de sa
masse de repos.

Lquation lie thoriquement lnergie la matire via lespace-temps expansionniste


la vitesse de la lumire. Elle transforme lnergie cintique lectromagntique en masse
gravitationnelle, en considrant cette dernire comme une nergie potentielle. Une telle
transformation, inconcevable dans la physique actuelle, range dans deux catgories bien
spares la masse lie au monde matriel et lnergie associe limmatrialit. Selon
lquation, une mme quantit dnergie qui diminue depuis lre de Planck, dun ct,
et une mme quantit de matire qui augmente de lautre. Une telle dichotomie sinscrit
dans deux structures : la structure de lexpansion pour lnergie cintique qui diminue
avec le temps cosmologique quelle engendre, et la structure de la condensation qui
augmente au fil du mme temps cosmologique pour devenir lunivers prsent [16].

Ainsi dans lquation (4) [ ke2 = Mvp2 () toc], Mvp2 dcrot et toc crot. Dans lquation
crite sous la forme (3) [ ke2 = [Mop / (1 v2/c2)1/2]2 () toc], laugmentation de masse
quantique obtenue par la relativisation ou la transformation de Lorentz , en allant de v 2
vers c2, nest rien dautre que la gigantesque nergie cintique de lunivers qui cre
lespace-temps expansionniste et la matire aprs avoir dbut dans une boule de feu
cosmique .

Lnergie se rpandit en crant lespace-temps, et se refroidit. Nous pouvons voir ce gel


dans la formule de deux manires, car il y a deux vitesses. Tout dabord, une baisse de la
vitesse de Mvp2 provoqua une chute graduelle de la temprature et un ralentissement
du rythme dexpansion, et une concomitante augmentation de la gravit. Les fermions, a
priori ltat de rayonnement, maintinrent leur vitesse maximale jusqu environ 300
000 ans. Le dcouplage de la matire du rayonnement sopra lorsque la vitesse passa
sous c. Deuximement, la vitesse c de la longueur donde lectromagntique de lespace-
temps : lorsque lunivers devint celui daujourdhui, T et la densit du rayonnement
samoindrirent ; toc vhicule des bosons moins nergiques, chaque seconde contient
moins dnergie-vnement, et lunivers dans son ensemble ne change notablement pas
au fil des secondes.

Notre modle arrive donner aux rgions de lunivers observables le temps dchanger
de la chaleur depuis le big bang. Lquilibre thermique aurait eu le temps de stablir et
les tempratures de suniformiser. Ce qui nous permet de rfuter la phase dinflation au
dbut (avec un facteur de dilatation et de contraction de lespace dau moins e 55 environ),
solution propose pour rsoudre le problme des rgions causalement spares.

Selon lquation, lnergie cintique peut tre convertie en temps. Rciproquement, le


temps peut devenir nergie cintique. Avec la relativit, la masse et lnergie se sont

23
avres tre interchangeables ; maintenant, la masse, lnergie et le temps peuvent tre
considrs comme diffrentes manifestations dune mme grandeur physique. En ce
sens, le temps est un contenant dnergie et possde une masse. Londe lectro-
gravitationnelle transporte de lnergie.

Cette onde lectromagntique est un mouvement radial. Nous pouvons dire que le rayon
de lespace-temps appartient la famille des ondes lectromagntiques ; la longueur
donde est le rayon (~1026 m) de lunivers et la priode (~10 l7 s) est son ge. Tout comme
la thorie lectromagntique de la lumire de Maxwell, londe despace-temps est une
onde doscillation des champs lectriques et magntiques qui se propagent dans lespace
[41]. Nous pouvons lappeler onde lectro-gravitationnelle ou onde lectromagntique de
lespace-temps. Elle transporte nergie et momentum. En fait, cest londe stationnaire
lectromagntique, ou le rayonnement 2,7 K, ou lnergie du vide. Le rapport entre
la longueur donde de lespace-temps et la longueur donde des rayons gamma cosmiques
est (1026 m / 10-14 m) 1040.

11 nergie lectromagntique, espace-temps et entropie

Lide exprime dans lquation ke2 = Mvp2 toc est que lnergie-masse est
transforme en espace-temps. Lespace-temps devient une partie de la physique base
sur la conservation de lnergie, plutt quune arne dans laquelle la physique prend
place. La faon dont les transformations soprent dans lquation rvle que
llectricit, lnergie-matire et lespace-temps, sont inextricablement lis, et doivent
tre considrs comme les constituants de notre univers en un continuum quatre
dimensions. Cela implique que le principe de conservation de llectricit est aussi
important que le principe de conservation de lnergie [42]. Les charges gardent
toujours leur contenu au cours de la transformation nergie-matire-espace-temps.

Le premier principe de la thermodynamique, celui sur la conservation de lnergie, est


quantitatif et ne considre le temps quen tant que simple dure , tandis que le
second principe est qualitatif et implique lide dcoulement. Lcoulement du temps
est irrversible en autant que lexpansion lest et suggre un pass fini [17]. La
deuxime loi de la thermodynamique dit que lentropie ne diminue jamais pour un
systme isol. Lunivers dans son ensemble a le caractre dun systme isol, et la loi
de lentropie qui crot dans le temps procure ce dernier une flche vers lavenir.

La croissance de lentropie caractrise la dgradation de son nergie. Les processus


transformateurs dune nergie en une autre sont eux aussi irrversibles (on va toujours
du plus chaud vers le plus froid ). Lentropie peut tre crite sous la forme
thermodynamique S = Q / T (Q : quantit de chaleur donne un systme ; T:
temprature absolue) [43, 44, 38]. Si une quantit de chaleur ne change pas, et que T
diminue, S augmente, ce qui signifie que la conservation de la qualit des quantits
dnergie nest pas conserve.

Nous pouvons faire une quivalence avec notre quation :

24
ke2 / dMp2 dtoc

Q / dT dS. (33)

Le terme ke2 contient la quantit de chaleur, lnergie totale du systme isol ; Mvp2 est
la masse au repos + T, et toc contient lentropie de lespace-temps vide. Ce dernier nest
pas un vacuum mais, en fait, un plnum de particules et antiparticules qui se crent et
sannihilent [32].

Avec le temps, lentropie totale du systme isol grimpe vers un tat de probabilit
maximale. La variation de lentropie est positive, parce que le systme reoit de la
chaleur. Si nous prenons la relation Q = M co To (Q : quantit de chaleur. M : masse.
co : chaleur spcifique. T o : temprature), S = Q / To = M co To / T = M co = toc. Nous
pouvons dire que lespace-temps toc possde une masse avec une chaleur spcifique
M co.

Cependant, lnergie ne peut pas descendre indfiniment. Elle atteindra le dernier


chelon de la disponibilit et naura plus aucune capacit de transformation [43, 34].
Lunivers devrait alors subir une recontraction, conformment au modle ferm de
Friedmann-Lematre dans lequel lespace est fini et de courbure positive, et dans
lequel lexpansion est en dclration.

12 Discussion sur la drive inflationniste

12,1 Acclration de lexpansion


Lobservation dit que lexpansion de lunivers est quasiment contrebalance par la
gravit exerce par toute la matire. Lunivers se dilate une vitesse singulirement
proche de la ligne critique qui spare lunivers du big freeze de lunivers du big crunch.
Nous nous trouvons trs proches dun point dquilibre entre lexpansion et la gravit. Si
toute lnergie libre par le big bang tait plus faible dune infime fraction, la matire
retournerait en arrire et seffondrerait en un gigantesque trou noir. Si elle tait
lgrement plus forte, la matire se disperserait si rapidement que les galaxies ne
pourraient mme pas se former.

Bien que lunivers semble approcher de son point critique, ce qui empche de dterminer
avec certitude quelle sera son volution, le consensus provisoire est que lunivers se
terminera en big freeze, car on a constat que lexpansion allait en sacclrant. On
postule quil y a une nergie inconnue qui contrarie la gravit et qui provoque
lexpansion acclre de lunivers. Einstein avait appel constante cosmologique cet
lment qui pouvait contrecarrer la rtraction occasionne par la gravit. Rejete, puis
reprise, on la nomme maintenant nergie noire . On pourrait donc croire
officiellement, depuis 1998, que lnergie noire exerce une pression ngative qui a pour
effet de causer lacclration de lunivers. Mais il savre que linterprtation autant que
les faits ne sont pas concluants.

12,2 Supernovae 1a

25
Nous avons mis en doute (section 8,4) linterprtation des donnes observationnelles au
milieu des annes 1990 des supernovae de type 1a. En mesurant avec une prcision
ingale les restes de quatorze supernovae situes des distances variant entre 7 et 10
milliards dannes-lumire, les astronomes ont dcouvert que la lumire venant delles
tait 50% plus faible que cela aurait d tre selon les estimations de leurs distances. Ils
ont interprt laffaiblissement de la lumires comme preuve que les supernovae sont 10
15% plus loignes quelles ne devraient ltre si lexpansion de lunivers ralentissait
[7]. Les calculs recueillis par le tlescope spatial Hubble, puis par des tlescopes placs
Hawa, en Australie et au Chili, ont t publis en 1998 [45]. On a trop facilement cart
les critiques soulignant la diminution de lnergie rayonnante par absorption (les
poussires interstellaires absorbent la lumire qui devient fade), ou quelque chose du
processus volutif des supernovae qui a t mal compris [39]. On a suggr que le point
dinflexion o le taux dexpansion a cess de diminuer pour se mettre augmenter sous
leffet de lnergie noire se serait produit il y a 5 8 milliards dannes. Dautres
estiment que lexpansion a commenc acclrer il y a 1,5 milliard dannes. On a
confirm lacclration de lunivers comme on avait jadis consacr les picycles de
Ptolme.

12,3 Bvue cosmologique


Nous estimons que les rgles lmentaires de la cosmologie ont t tronques au point de
crer un anachronisme cosmologique. Antrieurement lestimation de rcessions
dpassant c, la fuite radiale des galaxies tait interprte comme un processus traduisant
une expansion gnrale de lespace. On a souvent propos, comme exemple de
lexpansion de lespace, celui dun ballon de caoutchouc la surface duquel sont colls
des confettis qui figurent les galaxies. Si lon gonfle le ballon, sa surface se distend et les
confettis sloignent les uns des autres avec une vitesse apparente dautant plus grande
que crot le rayon du ballon. Dans lespace-temps, longueur peut dsigner longueur
temporelle aussi bien que longueur spatiale. Nous pouvons donc recevoir des
rayonnements mis dans un lointain pass par un systme qui atteignait une vitesse
proche de c et auquel la dilatation de lespace-temps confre une vitesse apparente de
fuite suprieure c. On semble estimer rvolue cette manire de penser parce quelle
implique un centre de lunivers [7, 43]. Or, notre quation revendique ce centre de
lunivers. Dans lexpression Mvp2, ou [Mop / (1 v2/c2)1/2]2 de lquation, la vitesse v est
presque c, sinon c, au dbut, puis dcrot mesure que lespace-temps est cr. Il ny a
pas dalternative. Lexpansion continue, les amas de galaxies dans lesquels la matire
est rpartie sont de plus en plus largement spars, mais le taux de lexpansion diminue
de c vers 0.

En astronomie les tlescopes sont des machines remonter le temps. Pour voir loin dans
lespace, il faut voir loin dans le temps, et plus on voit loin plus on voit faible. Plus une
galaxie est lointaine, plus elle sloigne vite vers le big bang, explosion primordiale qui a
donn lieu lunivers en expansion [7]. linverse, elle dclre en se rapprochant de
nous [46]. Or, depuis 1998, le film de lhistoire de lunivers lenvers jusqu sa
premire image semble tre dphas. Avec les tlescopes, voir loin qui est voir tt est
devenu voir tard. Les cosmologistes ont conclu que plus les galaxies sloignent

26
rapidement les unes des autres, plus les supernovae paraissent ples, plus elles acclrent
vers demain, vers le big freeze.

Avec cette vision astronomique diffrente, fondamentalement spatiale, dont la vitesse v


part de 0 pour aller vers c, on interprte aujourdhui la fuite des galaxies comme un
processus dacclration de systmes isols par rapport dautres systmes isols. Pour
les thoriciens, tout se passe comme si, indniablement, les galaxies sloignaient les
unes des autres avec des vitesses dautant plus grandes que la distance qui les spare est
elle-mme plus grande. Il y a des galaxies qui sloignent de nous une vitesse proche de
quatre-vingt-quinze pour cent de celle de la lumire. Si lon se base sur leffet Doppler-
Fizeau pour les raies dmission des quasars, certains dcalages vers le rouge sont si
importants quen appliquant la formule de Hubble, ils font apparatre des vitesses radiales
telles que notre galaxie et ces quasars semblent se fuir des vitesses dpassant la vitesse
de la lumire. Quimporte si, en premier lieu, une source de rayonnement qui dpasserait
la vitesse de propagation de la lumire quelle met serait forcment invisible puisque, en
deuxime lieu, la farce des picycles de linflation qui continue dacclrer lunivers le
rendra forcment hyperbolique [43].

12,4 Relativit la sauce inflationniste


Avec la relativit, le centre est partout dans lunivers, ce qui veut dire quil ny a pas de
vritable centre. Fort de cet a priori qui exclut le temps irrversible (et parfois le temps
tout court), le raisonnement des astronomes modernes conduit ceci : lobservateur que
je suis et que je perois comme tant au repos sur la Terre qui fait partie dune galaxie
est, de ce point de vue, aussi en mouvement avec une vitesse dexpansion telle qu il
arrivera un moment o elle sera suprieure la vitesse de la lumire [18]. Peu importe si
le principe de la relativit restreinte sy objecte.

Puisquil ny aurait pas de centre de lunivers, on pourrait croire que lexplication selon
laquelle la fuite radiale des galaxies est la consquence de lexplosion initiale naura pu
tre retenue. Tant sen faut, pour expliquer le big bang, on redeviendra copernicien et on
ira jusqu faire dire la relativit gnrale que lespace se dilate plus vite que la lumire,
parce que lespace ne reprsente ni matire ni nergie. Ce qui est insens puisque, pour
expliquer la platitude de lunivers actuel, Alan Guth a suggr que lunivers avait pu se
retrouver dans un faux vide lpoque de lre des G.U.T. (10 -35 s) et que cet tat
excit ressemblerait un espace vide, mais rempli dnergie. En relativit gnrale,
lnergie et la pression sont sources de gravitation, et une pression ngative cause une
rpulsion gravitationnelle. Cet effet rpulsif aurait caus une priode dexpansion
exponentiellement acclre. Lunivers aurait gonfl aux dimensions de lunivers actuel.
Vers 10-32 s, le faux vide se serait dsexcit vers le vrai vide, la platitude, et toute
lnergie du faux vide aurait t libre sous forme de particules et de chaleur. Lunivers
serait reparti avec une nergie noire qui aurait rendu lespace plat [32].

A part dprcier la relativit en faisant croire que le faux vide ne contenait pas dnergie
alors que le taux dexpansion lev de cette dernire dpassait la vitesse de la lumire, la
thorie de linflation apporte un problme insoluble pour les multiples thories de
linflation : une nergie noire qui contiendrait lnergie cintique infinie, indispensable

27
lvolution de lunivers hyperbolique, qui aurait une densit 10122 fois plus grande que
celle que lon retrouve dans lespace vide [45].

12,5 Constante cosmologique : 10122 ou 10~0


Les indications exprimentales dune valeur positive pour la constante cosmologique (qui
joue le rle dune densit dnergie) proviennent aussi de mesures indpendantes sur les
fluctuations du rayonnement de fond cosmologique. Les donnes brutes des expriences
des quipes scientifiques WMAP, COBE, Boomerang et Maxima qui ont effectu des
mesures sur les fluctuations du rayonnement de fond cosmologique favorisent le modle
de linflation [45]. Les quipes ont conclu que le paramtre de densit totale ( tot) tait
=1 pour un univers euclidien. Les deux mthodes (supernovae et rayonnement de fond)
suggrent que m (m pour matire) est proche de 0,3, et quil faut, pour arriver un
univers plat, ajouter une contribution = 0,7, provenant dune constante cosmologique
avec une valeur positive.

Cependant, sa valeur dduite de lastronomie nest absolument pas compatible avec celle
calcule par les physiciens thoriciens. Plusieurs modles sont possibles pour calculer la
valeur de dans le cadre des thories dunification, mais la valeur prdite dans la plupart
des cas est 10122 fois suprieure aux limites prescrites par lobservation astronomique.
Lnergie noire devrait tre trs dense, ce qui est le contraire de la densit du vacuum.

12,6 a calcule chez les astrophysiciens !


La cosmologie dominante, partir du fond diffus cosmologique, value actuellement que
le big bang a eu lieu il y a prs de 13,817 milliards dannes. Cest un dilemme, tant
donn quon observe des toiles plus vieilles que lunivers. Dj, en 1995, on les avait
observes avec le tlescope spatial Hubble [46]. Vers lan 2000, on estimait 16
milliards dannes lge de ltoile HD 140283, qui se trouve seulement 190 annes-
lumire de la Terre dans la constellation de la Balance. En 2013, lestimation de lge de
cette toile, surnomme Mathusalem, tait passe 14,46 milliards dannes. Les
astronomes (Howard Bond, de Pennsylvania State University et le Space Telescope
Science Institute Baltimore) ont t dcontenancs parce que ltoile tait encore plus
vieille que lunivers lui-mme. Bien sr, ils ont ajout une marge de plus ou moins 800
millions dannes, ce qui signifie que ltoile pourrait en fait tre de 13,7 milliards
dannes, peine plus jeune que lunivers tel quil est actuellement compris. Si la
tendance se maintient, il ne reste plus qu observer des amas de galaxies plus vieilles
que lunivers pour complter le tableau du problme des toiles plus vieilles que
lunivers [47].

12,7 Lobby de linflation


Il nest pas question de minimiser limportance des donnes recueillies par les
expriences, car jamais la cosmologie observationnelle na atteint une telle prcision.
Mais le faisceau dhypothses plus ou moins plausibles pour extraire les paramtres
cosmologiques des donnes observationnelles, les barres derreur pour calculer un
ventail de spectres angulaires des fluctuations du rayonnement fossile qui sont ensuite
compars au spectre observ, lajustement au mieux des divers paramtres qui en est
dduit, ont laiss la porte ouverte des analyses biaises et des interprtations qui
auraient dues tre prises avec beaucoup plus de prcautions.
28
Pour quelques scientifiques silencieux, lanalyse fine du spectre angulaire des
fluctuations suggre plutt que le maximum de vraisemblance pour est 1,2. La balance
exprimentale pencherait en faveur dun espace sphrique, de volume fini, bien qu
grand rayon de courbure, et en expansion perptuelle grce la constance cosmologique.
Par contre, le lobby de linflation, fortifi par le fait que = 1 est compatible avec les
donnes des quatre quipes scientifiques, a focalis tous les efforts vers le scnario dun
spectre de fluctuations engendr par linflation. Le but tant de trouver les pires
ajustements entre les divers paramtres cosmologiques qui donneraient < 1. Le modle
de linflation a jou depuis plus dun demi-sicle un rle de concept cosmologique
original qui sest transform en pense orthodoxe. Puis, dguis sous le terme noble de
paradigme, il aurait exerc un vritable terrorisme intellectuel envers toute pense
contraire [45].

13 nergie, vitesse et constante cosmologique

Selon la thorie de la Relation [9] que nous dfendons, qui repose sur lquation
dynamique de cosmologie quantique, et qui cadre avec le big bang et le scnario de
lexpansion dclre, lnergie cintique du dbut (amalgame lnergie ngative et
lnergie noire) cre non seulement lespace-temps mais aussi la matire ordinaire, et
donc la gravit macroscopique. tant donn la force brute du big bang, lnergie libre
au moment de la cration de lunivers tait incommensurable. Ds les premires minutes,
lexpansion transforma rapidement la majeure partie de cette nergie en matire
ordinaire. Lnergie du proton primordial se dplaait au dbut la vitesse de la lumire
qui a la valeur c. Avec une vitesse avoisinant celle de la lumire, nous obtenons un temps
de Planck (10-43 s) et un proton relativis ayant une masse de 103 kg, ce qui est une valeur
nouvelle fondamentale en physique. Puis la vitesse diminua au fur et mesure que
lnergie se rpandit et se transforma en matire telle que nous la connaissons.

Puisque les galaxies sloignent une vitesse constante value 200 000 km/s, le temps
cosmologique vaut environ 15 milliards dannes-lumire et le proton relativis pse
2,2439 x 10-27 kg, selon les rsultats accords par la formule ci-dessus. Il nous apparat
que 2/3c est la vitesse o il ny a plus une dclration (de c vers 2/3c) observable. Ce
serait non loin du point critique o il semble y avoir une concidence extraordinaire entre
la gravit et lexpansion. Une vitesse de 100 000 km/s donnerait environ 26 milliards
dannes-lumire. Le proton aurait alors puis son nergie cintique, atteint sa masse de
repos et lunivers semblerait m par un mouvement vitesse nulle.

Certes, une dilatation gnrale de lespace-temps serait invrifiable puisque nous la


subissons nous-mmes. A moins que la solution soit incluse dans la constante
cosmologique (mesure de la densit). Lnergie cintique du proton, qui rpandit son
nergie en crant lespace-temps de notre univers, est assimile la constante
cosmologique ngative et lnergie noire. Elle entre en jeu de grandes chelles et
affecte lexpansion de lunivers. Elle est passe de 10 122 au dbut environ 10~0
prsentement. cause de la vitesse qui diminue, lunivers stend plus lentement.
Lnergie cintique agit comme un gaz pression positive qui lie les galaxies et ralentit

29
lexpansion. Elle exerce une tension qui retient et ramne les choses ensemble, en mme
temps quelle les carte, la faon dun lastique tir. Elle cause la dclration de
lunivers [16, 18].

Notre quation est la premire inclure le temps irrversible. Au cours de ce temps,


lnergie constitue un champ variable, trs leve dans les phases de lunivers primordial,
en accord avec les calculs des physiciens, mais qui tombe trs bas au cours de lvolution
cosmique, conformment la valeur aujourdhui mesure par les astronomes. Lnergie
noire (ou constante cosmologique) serait une nergie fatigue . Notons quil ne faut
pas confondre le vieillissement du photon de la lumire noire avec la lumire
blanche fatigue , laquelle stipule que la lumire pourrait avoir t dgrade
nergiquement et donc dcale vers le rouge, lors de son voyage travers lespace
intergalactique. Cependant, bien que la lumire subisse des dcalages vers le rouge sous
linfluence de leffet Doppler d la vitesse de rcession des galaxies lointaines, il
nexiste aucune preuve qui permet aujourdhui dliminer dfinitivement la thorie de la
lumire fatigue [37]. La thorie de la Relation, qui combine la lumire noire dgrade de
la structure de lexpansion avec la lumire blanche dcale de la structure de la
condensation, sinscrit dans la thorie du big bang.

Nous obtenons un modle dunivers qui a le comportement temporel des modles


ferms (en expansion-contraction), et qui a le comportement spatial des modles
spatialement finis. Il peut sapparenter lunivers oscillatoire dEinstein-Tolman (1931,
1932), au modle euclidien dEinstein-de Sitter, ou au modle ferm de Friedmann
(1922) [45, 48].

14 Conclusion

Lquation [ke2 = Mvp2 () toc] de la thorie de la Relation savre tre la confirmation


mathmatique de la thorie du big bang standard, dans laquelle toute lnergie-matire a
commenc en un instant de temps dans une explosion colossale. Lunivers sest dabord
propag son taux maximal, puis il fut progressivement ralenti par lattraction
gravitationnelle, ce qui donne maintenant une sphre avec un rayon qui a prs de 15
milliards dannes-lumire. La formule distingue trois types de masse : fermionique,
bosonique et celle de la matire ordinaire de lunivers. Et elle introduit un temps
cosmologique au cur dune physique qui na jamais fait la distinction essentielle entre
pass et futur. Un espace-temps cosmologique, thermodynamique, allant du pass
vers le futur, se joint llectromagntisme, la gravitation newtonienne, la relativit
restreinte, la relativit gnrale et la physique quantique. Cette relation est valable pour
nimporte quel tat de la masse-nergie dans le temps irrversible . Nous pouvons
trouver ltat des fermions en relation avec la masse changeante exacte des bosons, et
avec ltat de lunivers. Elle est conforme la thorie de Yukawa [20, 49] qui postule
quil existe une infinit de particules correspondant une infinit dtats possibles de la
matire, et avec lide dune supersymtrie qui interchange les fermions avec les bosons,
et vice versa. De cette faon, cette quation de la cosmologie quantique est lquation de
Dieu [35].

30
Rfrences
[1] Kaku, M. & Trainer, J., Beyond Einstein, Bantam New Age, New York. 10, 20-1, 30-1, 35
(1987).
[2] Will, C. M., Was Einstein Right? Basic Books, Inc., New York. 153, 166-7 (1986).
[3] Eddington, Sir Arthur, Space, Time & Gravitation, Cambridge University Press 1920. 178,
179 (1995).
[4] Bramand, P., Faye, P., Thomassier, G., Physique, Terminale C,E. Eurin-Hachette,
Paris. 52-55 (1980).
[5] Bagdoo, Russell, Relativit recycle, The General Science Journal, viXra, Internet
Archive, ResearchGate, Academia.edu (2015).
[6] Bagdoo, Russell, Oscillations temporelles du neutrino, viXra, ResearchGate, Internet
Archive, Academia.edu, The General Science Journal (2016).
[7] Moffat, John W., Reinventing Gravity, Thomas Allens Publishers, Toronto. 121, 122, 162,
206-208 (2009).
[8] Davies, P. C. W., & Brown, J., Superstrings, Cambridge University Press. 5-26-27-47
(1988).
[9] Bagdoo, Russell, The Pioneer Effect: a new Theory with a new Principle, Scisprint,
Gravitationalanomalies (2008), Issuu, Scribd (2010), General Science Journal (2011), viXra
(2012).
[10] Prigogine, Ilya, Stengers Isabelle, Entre le temps et lternit, Champs, Flammarion.
129-133 (1992).
[11] Hawking, S. W., A Brief History of Time, Bantam Books, New York. 117, 134, 145-152
(1988).
[12] Bagdoo, Russell, MISSION EXTRAGALACTIQUE DARCADE 2 ET MATIRE NOIRE
VUES PAR LA THORIE DE LA RELATION, Scribd, Issuu, viXra, The General Science
Journal, ResearchGate, Internet Archive, Academia.edu, Gravitationalanomalies
(2009).
[13] Whyte, L. L., Archimede or The Future of Physics, Kegan Paul, Trench, Trubner & Co.,
Ltd, London (1927).
[14] Cohen-Tannoudji, Gilles, Les constantes universelles, Hachette. 112 (1991).
[15] Gamow, Georges, La gravitation, Payot, Paris. 136-137 (1962).
[16] Bagdoo, Russell, LNERGIE EN VERTU DU PRINCIPE DE COMPENSATION, viXra,
ResearchGate, Internet Archive, Academia.edu, Issuu, Scribd, The General Science Journal
(2013).
[17] Whitrow, G. J., La structure de lUnivers, Gallimard. 161-169 (1955).
[18] Smolin, Lee, Rien ne va plus en physique !, Dunod, Points. 58, 65, 66, 179, 376 (2007).
[19] Orear, J. Fundamental Physics, John Wiley & Sons, Inc., New York. 87, 100, 156,
284-287 (1967).
[20] Gribbin, J. la poursuite du Big Bang, Champs, Flammarion. 133-134, 248, 326-328
(1991).
[21] Greenstein, G. Le Destin des toiles, Seuil, Paris. 166 (1983).
[22] De Closet, Franois, Ne dites pas Dieu ce quil doit faire, dition du Seuil. 342
(2004).
[23] Atkins, K. R., Physics. John Wiley & Sons, Inc., New York. 8, 90 (1970).
[24] Ferguson, K. Stephen Hawking, Bantam Books, New York. 141-2 (1992).
[25] Trefil, James S., The Moment of Creation, Macmillan Publishing Company. 171-175
(1983).
[26] Klein, tienne, Les tactiques de Chronos, Champs Sciences. 105-106 (2009).

31
[27] Duquesne, Maurice, Matire et antimatire, Presses Universitaires de France. 62,
(1974).
[28] Hotson, D. L., Diracs Equation and the Sea of Negative Energy, Part 11, Infinite
Energy, Issue 43 (2002).
[29] Bagdoo, Russell, Concordance de leffet Allais et du rsidu darc de la Relativit
Gnrale durant lclipse solaire, Scribd, Issuu (2010), viXra, General Science
Journal (2011).
[30] Bagdoo, Russell, clipses lunaires et effet Allais, The General Science Journal,
Internet Archive, Issuu, Scribd, Academia.edu, viXra (2013).
[31] Will, Clifford, The renaissance of general relativity, The New Physics, Edited by
Paul Davies. 31, 32 (1989).
[32] Davies, Paul, Les forces de la nature, Armand Colin. 78, 170 (1989).
[33] Stevenson, R. & Moore, R. B., Theory of Physics, W. B. Saunders Company,
Philadelphia & London. 126, 174 (1967).
[34] Jeans, J. The Mysterious Universe, University Press, Cambridge. 132-133 (1937).
[35] Adair, R. K., The Great Design, Oxford University Press, New York. 147, 209 (1987).
[36] Herbert, N., Faster than light, Plume-Penguin Books, New York. 48-113 (1989).
[37] Silk, Joseph, Le Big Bang, ditions Odile Jacob. 471, 480, 568 (1997).
[38] Wilczek, F. & Devine, B., Longing for the Harmonies, W. Norton & C., New York.
43, 49, 311, 320, 363, 368 (1987).
[39] Bagdoo, Russell, Inconstante cosmologique, supernov 1a et dclration de
lexpansion, The General Science Journal, Issuu, Scribd, Internet Archive, viXra
(2011).
[40] Cohen-Tannoudji, Gilles, Spiro, Michel, Le boson et le chapeau mexicain, Gallimard, Folio
Essais. 268-275 (2013).
[41] Pagels, H. R., The Cosmic Code, Bantam New Age, New York. 5, 9, 237-243 (1982).
[42] Rousseau, Pierre, La Conqute de la Science. Arthme Fayard, Paris. 202-3 (1950).
[43] Cuny, Hilaire, Laventure cosmique, Les diteurs franais runis. 162, 166, 168, 173
(1971).
[44] Bnz, Georges, Le nombre dans les sciences exprimentales, Presses universitaires de
France. 93-96 (1961).
[45] Luminet, Jean-Pierre, LUnivers chiffonn, Folio essais. 86-7, 91, 300-304, 314- 316, 321,
373-374, 460, (2001).
[46] Thuan, Trinx Xuan, Un astrophysicien, Champs Flammarion. 19, 34, 35 (1995).
[47] Cosentino, Mario, Origine et destin de notre Univers par une nouvelle Cosmologie de
latome jusquaux confins du Cosmos, Bonnefoy-Editeur, ISBN 2-906630-07-1 (1993).
[48] Tolman, Richard C., Relativity, Thermodynamics and Cosmology, Dover Publication, Inc.
401-403, 412-415, 439-444, 484-487 (1987).
[49] Jolivet, R. Logique-Cosmologie. Emmanuel Vitte, Lyon. 383 (1965).

32

Vous aimerez peut-être aussi