L'équation de L'univers
L'équation de L'univers
L'équation de L'univers
Russell Bagdoo
mberbag@videotron.ca
rbagdoo@gmail.com
rbagdoo@yahoo.ca
Sommaire
Une nouvelle quation est trouve dans laquelle le concept de matire-espace-temps est
mathmatiquement reli ; la gravitation et llectromagntisme sont galement lis par
lespace-temps. Un mcanisme dcrit comment sont corrls la vitesse, le temps, la
distance, la matire et lnergie. Nous sommes amens constater que la gravit et
llectricit sont deux manifestations distinctes dun mme processus sous-jacent :
llectro-gravitation. La gravitation rsulte de llectromagntisme force
intrinsquement beaucoup plus forte divis par lespace-temps cosmologique. Le rayon
de lespace-temps appartient la famille des ondes lectromagntiques : la longueur
donde est le rayon (1026 m) de lunivers et la priode (10l7 s) est son ge cosmologique.
Pour la premire fois, le temps cosmologique, considr comme un objet physique rel,
est intgr une quation cosmologique qui rend cohrent ce que lon sait du temps
(son origine, son coulement), de la matire et de lespace. Cette quation srige en
modle mathmatique permettant de se reprsenter lnergie noire (ou constante
cosmologique) comme tant une nergie la fois ngative et fatigue . En fait,
cest une quation de la cosmologie quantique qui opre la rconciliation entre le
macrocosme et le microcosme, pour dresser une vision cohrente du comportement de la
matire travers lespace et le temps.
1 Introduction
1
thorie baptise lectronuclaire (GUT) dont les prdictions nont fait lobjet daucun rsultat
concluant. Quant la synthse ultime lunification de la gravitation et GUT , elle reste faire.
Il y a plus de soixante-dix ans, Paul Dirac a suggr quautre chose quune concidence
tait luvre entre lge de lunivers en units de temps atomique et le rapport entre la
force lectrique et la force gravitationnelle sexerant lchelle microscopique entre un
lectron et un proton [ke2 / (GMpMe-) = 1040] [2, 3]. Lunit la plus fondamentale du temps
serait celle associe aux processus atomiques, car elle dpendrait uniquement de
constantes naturelles fondamentales, comme la charge lectrique (e), la masse de
llectron (Me-), ou la vitesse de la lumire (c). Cette unit de temps, qui apparat travers
la physique comme base de lchelle de temps pour les processus atomiques et nuclaires,
est sommairement le temps ncessaire la lumire pour parcourir le rayon de llectron :
10-15 m / 108 s = 10-23 s. Ainsi, lge valu de lunivers (1017 s) en units de temps
atomique est : 1017 s / 10-23 s = 1040. Dirac a postul que la quasi-galit de ces deux
nombres est une manifestation dune loi plus profonde encore inconnue de la nature qui
les oblige tre peu prs gaux pour tous les temps. Le problme provient de lge de
lunivers qui augmente. Si la quantit entre les deux 10 40 doit tre maintenue, un des
autres nombres doit forcment changer avec le temps. Pour beaucoup de physiciens, la
constante gravitationnelle (G) semble la seule candidate plausible qui peut varier, en
dpit de la relativit gnrale qui nonce que G est une constante physique dont la valeur
numrique est fixe.
Nos rflexions sur ce problme nous ont fait dcouvrir la thorie de la Relation dont le
mode daction dcrypte lordre du cosmos. Elle propose un modle de cosmologie
quantique travers une quation qui tablit une relation entre llectromagntisme, la
gravitation newtonienne, la relativit restreinte, la physique quantique et la relativit
gnrale.
2,1 quation
Comparons les forces lectrostatiques et gravitationnelles entre deux protons dans un
mme noyau, avec une distance de 0,2 nanomtre [4]. Nous utiliserons le systme MKS
qui a lavantage dincorporer les constantes de permittivit du vide et de permabilit du
vide. La valeur de la constante de Coulomb k est 1 / 4o = 8,9875 x 109 Nm2/coul2. La
valeur de la constante o appele permittivit du vide est 8,8542 x 10-12 coul2/Nm2. Selon
la loi de Coulomb, la force rpulsive lectrostatique est F e = q2 / (4oR2) = 5,775 x 10-9
N ; e2 / [(4 (8,8541878 x 10-12) (0,2 x 10-9)2]. La force newtonienne attractive est GMop2 /
R2 = 4,666 x 10-45 N. Le rapport est Fe / Fg = ke2 / GMp2 = 1,23 x 1036.
2
ke2 = Mvp2 toc. (2)
[Mop est la masse de repos ; Mop (1 / (1 v2/c2)1/2) donne Mvp, soit la masse de repos +
lnergie cintique (T) ; v = 200 000 km/s = 2/3c].
Prcisons que dans ce modle, la vitesse des protons relativiss est identifie avec la
vitesse value de la rcession des galaxies et quelle dtermine toutes les autres
variables. Nous avons trouv raisonnable dadopter la vitesse 2/3c. Comme celle-ci est
tributaire des donnes des observations astronomiques qui ne cessent dvoluer, on
ajustera la vitesse en consquence.
Nous constatons que le lien entre la charge au carr et la masse au carr dun proton
relativis confre un temps universel de 1,5283 x 1017 s. Ce temps donne 4,84 milliards
dannes [(1,5283 x 1017) / (365,24 x 24 x 60 x 60)].
Le temps linaire, cest--dire le temps requis une particule pour parcourir une distance
A-Z en ligne droite, comme le ferait une onde longitudinale en 4,84 milliards a-l,
correspond 15,21 milliards dannes en temps circulaire, soit le temps linaire multipli
par . Le temps circulaire exprime le temps exig pour quune particule puisse parcourir
3
la mme longueur en cheminant autour de la droite, comme le ferait une onde
transversale [5].
On peut imaginer quune onde enroule autour de la ligne radiale A-Z la parcourrait en
15,21 milliards dannes, soit le temps linaire multipli par . Elle correspond une
onde lectromagntique transversale
De cette expression, il faut retenir que sert faire tourner en spirale la particule autour
de la longueur radiale toc. Il pourrait sagir dune onde lectromagntique transversale
mais cela pourrait aussi tre une onde gravitationnelle transversale. Mathmatiquement,
lquation devrait tre
Dun point de vue physique, nous prfrons cependant lquation (4), car elle permet de
mettre en vidence, pour une mme distance, le caractre transversal (et donc
lectromagntique) par rapport au caractre linaire. On peut ainsi dire que la seconde
de londe longitudinale vaut la seconde de londe transversale divise par . Cela
signifie quune particule franchira transversalement une distance A-Z tandis que dans le
mme temps une autre particule couvrira une distance radiale A-Z x .
4
galaxies sloignant 2/3c, nous obtenons alors une quation cosmologique qui
tablit lge et la distance de lunivers en relation avec la vitesse de rcession des
galaxies. Plus la vitesse de rcession des galaxies lointaines diminue (vitesse ~ c2/c2 du
dbut vers des vitesses infrieures v2/c2), plus elles sloignent de la Terre et plus lge de
lunivers augmente. Vitesse, ge et distance sont pour la premire fois corrls dans une
quation. Une fuite des galaxies 2/3c quivaut 15 milliards dannes. Ces deux
nombres saccordent grossirement avec les estimations relles de la science.
On peut voir dans la relation [1] que lexpression G[Mop / (1 v2/c2)1/2]2 / [Ro (1
v2/c2)1/2]2 lie la force newtonienne gravitationnelle et la relativit restreinte. Nous
obtenons une gravitation newtonienne relativise, ce qui signifie, dune part, que la
gravitation est une ralit partout et, dautre part, que la relativit restreinte nest ni
seulement un outil mathmatique ni un simple rfrentiel galilen sans gravit. Les deux
sont des thories linaires appliques une gomtrie euclidienne tridimensionnelle
linaire avec espace-temps plat. Ajoutons que llectromagntisme est aussi une thorie
linaire.
Selon la thorie de la Relation, la gravit nest pas une force distincte, mais un aspect de
llectromagntisme. Les deux forces sont relies par lespace-temps quatre
dimensions. En fait, la gravit provient de lnergie dissoute de llectromagntisme en
expansion qui ne cesse de crer lespace-temps. En profondeur, les forces lectrique et
gravitationnelle font partie dune superforce commune : llectro-gravitation. linstar
de llectricit et du magntisme qui sont les deux faces de llectromagntisme [8]. En
physique des particules subatomiques, llectro-gravitation prend laspect de la force
lectrostatique, et la force gravitationnelle, 1036 plus faible, ny joue aucun rle apparent.
5
Lorsque la paire de particules avec ses deux charges positives lectriques qui se
repoussent et sloignent une vitesse proche de la lumire, en crant l espace-temps
entre elles, llectromagntisme diminue avec la distance et prend autant le nom
dnergie du vide que celui de gravit attractive. grande chelle, llectrogravit
devient gravit. Nous sommes amens penser que les forces gravitationnelles sont des
forces lectromagntiques avec des charges attractives qui agissent dans lespace-temps
plutt que dans le monde subatomique. La force motrice dexpansion, provoque par
lexplosion initiale, proviendrait des charges rpulsives des forces lectromagntiques
oprant dans lunivers [9].
ou
ke2 / [Ro (1 v2/c2)1/2] = {G [Mop / (1 v2/c2)1/2]2 toc} / {[Ro (1 v2/c2)1/2] G}. (10)
ke2 = Mvp2 toc ; Mvp = (ke2 / toc)1/2 ; Mop = (1 v2/c2)1/2 (ke2 / toc)1/2
E = Mopc2 = [(1 v2/c2) (ke2 / toc) c4]1/2 = [(1 v2/c2) (ke2 c3 / to)]1/2. (12)
Cela est pour le fermion. La nouvelle formule de lnergie pour le boson (mo) est
6
E = moc2 = Mvp2 hc / ke2. (13)
(ke2 = Mvp2 toc ; ke2 = Mvp2 h / moc ; ke2 = Mvp2 hc / moc2).
Cela signifie que llectricit est une manifestation de lnergie, tout comme matire et
nergie sont quivalentes. Protons (et neutrons) et lectrons sont des grains dlectricit.
Les masses du proton et de llectron sont dorigine lectromagntique : Mvp = (ke2 /
toc)1/2, et la matire est compose de grains dlectricit. Latome matriel est fait dune
multitude de particules lmentaires qui sont de llectricit, de sorte que les proprits
de la matire doivent tre expliques par les proprits de llectricit.
Sur la base de ke2 = Mvp2 toc = Mvp2 2GMo / c2 = Mvp2 2GMoc2 / c4, la nouvelle formule de
lnergie de la matire ordinaire de lunivers sera
3 Le temps cosmologique
Lquation (2) [ke2 = Mvp2 toc] est crite avec un temps rel et cosmologique (ni relatif ni
absolu) qui rgit linfiniment petit et linfiniment grand. Elle permet de considrer le
temps comme une entit relle qui contient en soi la diffrence entre le pass et le futur.
Cela peut ouvrir un nouveau chapitre de la physique puisque jusqu maintenant, plus les
thories physiques se sont dveloppes, plus la notion de temps y est devenue
vanescente. Dabord avec lintroduction de la relativit, en 1905, qui lui fit perdre son
caractre absolu les notions de prsent ou de dure devenant dpendantes de
lobservateur. Une indiffrence patente o le temps devient intimement li lespace,
pour lequel cette distinction na aucun sens. Puis avec la mcanique quantique, deux
dcennies plus tard, qui plongea dans le flou lide mme de temps. Les lois de la
microphysique nindiquent aucune direction dcoulement privilgie. telle enseigne
que, pour les physiciens, si un verre bris ne se rpare jamais spontanment, ce nest pas
parce quon ne peut pas revenir dans le pass, mais simplement parce que la
configuration rpare est moins probable que casse [10].
Le temps cosmologique trouv dans notre quation serait lge de lunivers et t o joue un
rle analogue celui dune nouvelle constante naturelle. La rfrence est le
commencement de lespace-temps partir du temps de Planck. Il recouvrerait un
caractre non pas absolu comme avant la rvolution relativiste, mais universel qui
intgrerait la diffrence entre le pass et le futur lacquis de cette rvolution qui unit
temps et espace. Lnergie associe limmatrialit et la masse lie la matire
7
ordinaire pourraient tre range en deux structures opposes et complmentaires. Ce
nouveau temps et ce nouveau rapport nergie et masse redfiniraient la relativit
gnrale, la rendant globale et compatible avec les rgles quantiques [9].
Si lon admet que lunivers est une sorte de super-atome en expansion qui donne lge
de lunivers, nous avons alors une flche vers lavenir qui est la mme dau moins trois
autres flches du temps qui distinguent le pass du futur : thermodynamique (le
dsordre augmente) ; cosmologique (univers en expansion plutt quen contraction) ;
psychologique (nous nous souvenons du pass, pas du futur) [11]. Lespace-temps plat,
savoir de courbure nulle, fait apparatre lunivers comme tant trs proche du cas
spcial, intermdiaire entre un univers ouvert ou ferm. Les univers ferms finissent par
seffondrer, ils pourraient alors entreprendre dautres cycles dexpansion et
deffondrement, comme un ballon qui rebondit. Un univers ferm, clos par la gravit,
est lquivalent dun trou noir. Nous supposons que lunivers est au plus haut de son
bond et quil sapprte plonger vers lavant, ce qui veut dire que le temps
cosmologique continue en sorientant vers le big crunch, tandis que le temps
thermodynamique passe du froid au chaud [20].
Toujours est-il que la colossale quantit dnergie cintique que contient le proton
primitif varie avec le temps. En fait, lnergie dleste par les deux protons
nergtiques qui sloignent lun de lautre engendre le rayon de lunivers.
Llment toc correspond au rayon de lunivers et reprsente le temps cosmologique
li la thermodynamique universelle. Nous disons, cependant, que ce temps cosmo-
thermodynamique, qui forme le rayon de notre univers, dcoule de deux charges sous
forme de protons relativiss qui sloignent lun de lautre crant ainsi lespace-temps du
prsent univers. On pourrait dire que les paires de protons sloignent simultanment
partir du centre dans toutes les directions et que deux directions opposes
constituent gomtriquement le diamtre. Cette simultanit laisse entrevoir un
autre temps derrire le temps thermodynamique que lon pourrait appeler dure .
La vitesse v de la transformation de Lorentz indique la fois la vitesse du proton
qui diminue avec lexpansion et sa masse restante (masse de repos + nergie
cintique). Lnergie libre est propage la vitesse c, comme pour une onde
lectromagntique, ce qui laisse supposer que la frquence diminue avec le temps
[12].
Lancelot L. Whyte dans un court essai, Archimedes or the Future of Physics (1927) [13],
fit remarquer que dans chacune des deux grandes thories physiques du vingtime sicle,
le rle fondamental tait jou par une constante naturelle particulire : dans la relativit
par c, la vitesse de la lumire dans le vide, et dans la thorie des quanta par h, la constante
de Planck. Il suggra que le prochain progrs serait associ une nouvelle constante
fondamentale qui concernerait lcoulement du temps. Lide que le temps puisse tre un
facteur actif de causalit signifie, au point de vue mathmatique, que t doit apparatre
dans lexpression de la loi. Une telle loi exprimerait le fait de la dure historique et
irrversible, ou lcoulement . Lcoulement du temps irrversible (temps
8
cosmologique), li au phnomne irrversible dexpansion et notre conscience de
lcoulement du temps sens unique, devient un lment ncessaire de toute thorie de la
structure de la nature. Ainsi, tandis que le premier principe de la thermodynamique, celui
de la conservation de lnergie, ne concerne le temps quen tant que simple dure , le
second principe implique lide dcoulement. Cette notion dcoulement est
fondamentale et nous considrons que lexpansion de lunivers est sa manifestation
suprme.
Bas sur lunit fondamentale du temps et sur les constantes physiques fondamentales, ce
temps cosmologique confirme lintuition de Paul Dirac, savoir que le nombre 10 40 nest
pas une constante, mais une variable du temps en rapport avec lge de notre univers. Il a
pens que ce nombre tait dtermin par la physique des particules ainsi que par
linfluence gravitationnelle de lunivers entier. Il considrait comme une des lois de la
nature la concidence du rapport entre deux forces fondamentales et celui entre le temps
atomique et le temps cosmique. En 1937 et en 1938, il proposa que G varie comme lge
inverse de lunivers, de sorte que depuis que lunivers est en expansion partir du big
bang, la constante de gravitation, ou la force, devint de plus en plus faible au fil du temps
jusqu aujourdhui, lorsque nous constatons lactuelle force gravitationnelle qui est
faible. Mais il fut incapable dappliquer lide la thorie de la gravit dEinstein [14].
Pour notre part, nous postulons que la masse (pesante) de lunivers varie
proportionnellement avec lge de lunivers [15, 7]. Si lon affirme que les forces
lectriques et la force gravitationnelle qui sexercent entre deux particules de masse
identique sont disproportionnes, linteraction gravitationnelle est rduite presque rien.
Nous avons prcdemment (section 2,1) remplac la diffrence numrique 1036 (pour les
protons) par le facteur (toc / G). Bien que Dirac ait conclu que cest G qui varie avec le
temps, on remarque que G est exclu de lquation, tout comme pour la relativit
restreinte : [ke2 / rv2 = (GMvp2 / rv2) / (toc / G) ke2 = Mvp2 toc]. Cest la masse Mvp qui varie
plutt que la constante G. En fait, mme si G conserve son statut de constante invariable
de la nature, comme pour la relativit gnrale, il se trouve quil varie travers son
substitut, la masse, qui est modifie travers le temps. Ce qui confirme lintuition de
Dirac et entrane une modification de la gravit qui mne une nouvelle sorte de
cosmologie dans laquelle cest autant la masse des particules que la masse de lunivers
entier qui change avec le temps.
9
Planck parce que son nergie est entirement ltat potentiel, linverse de lnergie
cintique de linteraction lectromagntique. Ainsi dans lquation
lnergie cintique de la masse au carr du proton relativis (M vp2) dcrot dune faon
inversement proportionnelle au temps et la masse de la matire ordinaire (Mo). Le temps
engendr par lexpansion est inversement proportionnel la masse quantique qui dcrot
et proportionnel la masse ordinaire qui crot, tandis que lon conserve G de la relativit
gnrale comme constante fixe de la nature. Bien que toc ressemble au continuum
despace-temps euclidien quatre dimensions de la relativit restreinte [11], il sen
dissocie par son irrversibilit et son aspect lectromagntique.
Si nous crivons ke2 = Mvp2 toc = Mvp2 h / mc, le temps cosmologique qui stend de 1043 s
1017 s, associ h et c, rvle la structure quantique de lespace-temps lui-mme, ce qui
veut dire une limite la divisibilit de lespace et surtout la divisibilit du temps. On
peut imaginer de grandes implications si nous crivons
ou
10
uniforme une vitesse constante lorsquil aura puis son nergie cintique pour
atteindre sa masse de repos (1,6725 x 10-27 kg). Cest un mouvement vitesse nulle et on
est port croire que lexpansion sera alors remplace par une contraction dans une
rgion nouvelle qui nexistait pas auparavant et que lunivers ira vers un nouveau rebond
spatio-temporel [18].
Nous obtenons alors Mo = 9,82 x 1051 kg. Parce que la masse est lie toc et que to est un
temps linaire , la masse sera 9,82 x 1051 kg x = 3,08 x 1052 kg. Cest
approximativement la masse value de lunivers, ce qui tend corroborer la version du
principe de Mach incorpore dans la thorie dEinstein [20].
11
Au temps de Planck ( / c = 3,5177 x 10-43 s), si nous appliquons
la masse du baryon-proton Mvp sera 1,479 x 103 kg (2,3069 x 10-28 = Mvp2 3,51 x 10-43
c).
Avec ke2 = Mvp2 2GMo / c2, la relativit gnrale dtermine la masse de lunivers au
temps Planck ; Mo = 2,26 x 10-8 kg. Nous employons 2GMo / c2 (pas GMo / c2) parce que
le terme dcrit une masse avec une circonfrence, pas un rayon.
Au lieu davoir Mplanck = (hc / 2G)1/2 = 2,1768 x 10-8 kg, qui semble tre une de deux
masses similaires, nous avons Momo= hc / 2G, qui sont deux masses diffrentes : mo =
2,09 x 10-8 de la thorie quantique et Mo = 2,26 x 10-8 de la relativit gnrale. La masse de
Planck 2,1768 x 10-8 kg est en fait la moyenne de ces deux masses distinctes (Momo)1/2.
Leur valeur numrique correspond la masse de Planck et elles font penser aux clbres
variables caches.
12
que lon pense jusqu prsent tre celle dabord mesure avec les ondes lumineuses tait
beaucoup plus grande au dbut de lhistoire de lunivers. Les changes de chaleur
pouvaient donc se faire beaucoup plus vite, ce qui aurait conduit le cosmos avoir
partout la mme temprature. Cela expliquerait la remarquable prcision avec laquelle
le spectre du rayonnement fossile nous apparat aujourdhui comme celui dun corps
noir quasi parfait. Et cest ce que lon observe aujourdhui. Les mesures faites par les
satellites COBE, WMAP et Planck nous montrent que le rayonnement fossile est plutt
homogne et isotrope du point de vue de sa temprature sur la vote cleste, ce qui
implique quil en est de mme pour la densit de matire. Or, si lon tente de comprendre
ces observations dans le cadre des modles classiques de lexpansion de lunivers
dcouverts par Friedmann, Lematre, Robertson et Walker en cosmologie relativiste, on
ny arrive pas.
5,7 Une chelle de temps associe aux horloges de deux thories opposes du genre
espace.
Le temps cosmologique to ne cesse de crotre la vitesse des rayons lumineux et il est
interprt comme lge du systme. Le terme toc est la fois le rayon de lexpansion
et londe de lexpansion. Sa mtrique forme lhorloge de lunivers. Cette mtrique
indique que des particules dnergies contrastes suivent le mme cours du temps (ordre
de 1060 entre 10-43 s et 1017s ; entre 10-35 m et 1025 m). Les diffrentes vitesses v de Mvp2
correspondent diffrentes valeurs de to.
On peut trouver une relation mathmatique reliant les temps que lhorloge des quanta et
lhorloge de la relativit gnrale assignent respectivement une suite dvnements.
Cette relation peut tre utilise pour comparer, ou convertir, les poques dans une chelle
aux poques dans lautre. Au contraire de ceux qui pensent que ces deux horloges nont
aucun point commun, que de toute faon on a besoin de masse pour construire une
horloge en soulignant que mo na aucune masse, nous croyons que nous pouvons
construire une horloge universelle sans avoir besoin ncessairement dune masse de repos
[17].
13
nempche pas de btir une horloge cosmique qui sera aussi significative quune horloge
au sein de la matire ordinaire selon la relation toc = GMo / c2.
Ces deux horloges sont interconnectes (4) en vertu du principe de Compensation. Ainsi,
les particules qui psent 10-68 kg sont le photon ou le graviton du vacuum de lespace-
temps greff la masse de lunivers actuel (~10 52kg). lpoque de Planck, la masse
ordinaire de la relativit et la masse du photon ou du graviton des quanta avaient
sensiblement la mme valeur, soit environ 10-8kg.
6 nergie ngative
14
augmentent. On pourrait imaginer des terres qui mergent alors que le niveau ocanique
baisse.
Mais si cela ne se prsente pas ainsi et que les physiciens semblent vouloir imposer une
violation de la symtrie CP qui laisserait un excs de matire, cest justement parce quils
ont supprim lnergie ngative.
associe avec la relativit restreinte, a deux racines qui font appel lnergie positive et
lnergie ngative :
E = (c2p2 + m2c4)1/2. (22)
Il sest questionn sur ce quil faut faire avec les solutions dnergie ngative
tant donn que tous les tats dnergie ngative ont une nergie plus faible que tout tat
dnergie positive, Dirac sest demand pourquoi il y avait des tats positifs remplis, car
selon la loi de Hamilton, toutes les entits ont tendance rechercher ltat de lnergie la
plus basse. Il suggra que tous les tats dnergie ngative doivent tre remplis, comme
les couches dlectrons remplies dans le schma dexclusion de Pauli. Ensuite, moins
quune place devienne vacante, des particules dnergie positives flotteront la surface
de la mer dnergie ngative et resteront positives.
Alors quelle satisfaisait lquation de Dirac, la mer des tats dnergie ngatifs
remplis ne satisfaisait pas la communaut de la physique. Heisenberg, Pauli, Jordan et
dautres ont exclu les solutions qui ont une nergie ngative pour surmonter la difficult
de les intgrer la thorie classique. Ils ont refus lexigence dune mer dtats dnergie
ngative, insistant sur le fait que la thorie devait tre base uniquement sur les
observations.
15
la cration dune particule prcde ncessairement son annihilation). Ainsi, la causalit
sexprime au moyen de rgles de commutation des oprateurs de champs. On parle de
particules et dantiparticules qui doivent avoir la mme masse et des charges lectriques
opposes. Un oprateur de cration *(x) dune particule au point despace-temps x et
loprateur dannihilation de cette mme particule (y) au point despace-temps y
doivent commuter pour une sparation de x et de y du genre espace et ne pas commuter
pour une sparation du genre temps. Ces rgles empchent une particule de se propager
sur une ligne du genre espace (ce qui voudrait dire que la particule se propagerait plus
vite que la lumire) et, pour la propagation sur une ligne du genre temps, que la cration
de la particule a prcd son annihilation. Ces rgles ne peuvent tre satisfaites que si la
dcomposition en ondes planes des oprateurs de champ comporte des modes de
frquence ngative. Et que fait-on de ces modes qui, en physique quantique,
correspondent des nergies ngatives, cest--dire des particules qui remontent le
cours du temps ? On les rinterprte comme tant des antiparticules dnergie positive qui
suivent le cours normal du temps [26]. Largument final est toujours que lnergie ngative
est impossible, sans signification physique imaginable.
Nous sommes davis que la reconnaissance de la solution dnergie ngative peut trouver
dans la thorie quantique des champs des rgles mathmatiques qui permettent au concept
dantiparticule, et celui dantimatire en gnral, dtre compatible avec la relativit et la
causalit [26]. linstar de la solution dnergie positive o le principe de causalit est
prserv avec la commutation du genre espace de particules et dantiparticules. La thorie
originelle de Dirac serait valide. Son modle, selon lequel lespace nest pas du tout vide
mais occup par une mer infinie de particules invisibles dnergie ngative, constitue une
thorie physique ncessaire. La matire de lnergie positive se trouve au-dessus de cette
mer sans fond dtats dnergie ngative. Selon la thorie de la Relation, qui englobe
latome et le vide, un principe de Compensation, semblable au principe dexclusion de
Pauli, interdirait grandement les transitions vers la mer, favorisant une transition des
antiparticules dnergie ngative de la mer vers les terres merges dnergie positive.
16
Lide de masse ngative doit tre prise au srieux en raison de la situation thorique
dsespre dans laquelle la physique a t pousse par le comportement anormal de
phnomnes dcouverts qui ne peuvent tre expliqus par la gravitation newtonienne et la
relativit gnrale. Leffet dclipse Allais est un de ceux-l. Dans le courant des annes
1950, Maurice Allais, qui sintresse linfluence des champs gravifiques et magntiques
sur le mouvement du pendule paraconique, dtecte une dviation exceptionnelle du
mouvement du pendule lors des clipses solaires du 30 juin 1954 et du 2 octobre 1959.
Allais, Saxl et Jeverdan ont soigneusement observ le comportement de trois diffrents
types de pendules au cours dclipses solaires. Les pendules ont prsent un
comportement anormal important au dbut du phnomne, ce qui indique que la Lune a
fortement interfr avec le lien gravitationnel entre la Terre et le Soleil ce moment.
Cette anomalie physique, devenue leffet Allais, lie des perturbations de mouvement
de pendules ou dinstruments de mesure gravitationnelle, fut aussi observe avec plus ou
moins de succs par dautres lors dclipses solaires [28].
Les pendules ont dtect des perturbations qui indiquent parfois une baisse de gravit,
parfois une hausse. Soit une sorte dantigravit, comme si les astres impliqus perdaient
de lnergie-masse positive (la masse Mo diminue), soit une sorte de surgravitation,
comme sils taient imprgns dune gravit accrue (la masse Mo augmente) [29, 30, 5].
Pour expliquer la phase antigravit, nous pouvons dire que lastre qui clipse brise une
symtrie et adopte un code de comportement qui appartient une masse ngative. En
principe, une masse positive attire une masse aussi bien positive que ngative, tandis que
la masse ngative repousse les deux types de masse [31]. Si des masses dnergie
ngative existaient, elles se comporteraient de manire aussi tonnante que la Lune lors
dclipse solaire.
Lquation
k e2 = Mvp x mve- 1836,1 toc (26)
reprsente le super atome dhydrogne de lunivers. Le proton est contenu dans le noyau,
tandis que llectron tourne autour du noyau trs grande vitesse dans une orbite
circulaire [19, 23]. Mvp est 1836,1 fois plus massif que M e-. Le nombre 1836,1 indique
que le niveau fondamental de latome dhydrogne est en quilibre prcaire au-dessus
dun puits dtats dnergie ngative. Dirac proposa que le principe dexclusion de Pauli
interdise un lectron des transitions au-dessous de ltat fondamental, parce que les
17
tats taient occups par une mer infinie de particules invisibles dnergie ngative.
Lespace vide (1836,1 toc) nest pas vide. Dirac affirma que si le principe de Pauli
interdisait les transitions vers la mer, rien nempchait une transition vers le haut des
lectrons de la mer vers un niveau dnergie positive. Cela implique que des particules et
des antiparticules matrielles peuvent tre cres partir dun rservoir infini et invisible
dnergie ngative. Il peut y avoir annihilation (lnergie de leur masse est conserve et
transforme en photon,) mais il se peut aussi que la particule dnergie ngative retourne
dans la mer, tandis que son antiparticule irait en direction oppose, devenant ainsi une
particule dnergie positive. Il y aurait un effet de cration continue dnergie positive.
La matire serait ainsi incessamment cre tout au long de lexpansion [32].
+
{[Mop / (1 v2/c2)1/2] [Moe- / (1 v2/c2)1/2] 1836,1 G} / [Ro (1 v2/c2)1/2]2
+
= ke2 G / Rv2 toc = Mve- v2 G / (Rv toc). (27)
La force gravitationnelle exerce par le proton sur llectron dun atome dhydrogne a la
mme magnitude que la force lectrostatique du super atome dhydrogne, dans lequel
lattraction entre la charge positive du proton et la charge ngative de llectron maintient
llectron en orbite autour du noyau une distance de lordre du rayon de lunivers.
Les deux quations, ke2 = me- v2 Re- et ke2 = h2 / ( me- Re-), sont pour un atome
dhydrogne, avec un lectron qui se dplace autour dun proton une distance moyenne
de 5,29177 x 10-11 m et une vitesse de c / 137,036. Nous crivons ke2 = Mvp x mve- 1836,1
toc = me- v2 Re- = h2 / (me- Re-). Charge classique gravitationnelle me- = Mvp x mve- 1836,1
toc / (v2 Re). Charge gravitationnelle relativiste mve- = k e2 / (Mvp 1836,1 toc). En
substituant, mve- = me- v2 Re- / (Mvp 1836,1 toc), puis en utilisant me- = h2 / (ke2 Re-), on
obtient mve- = h2 v2 / (ke2 Mvp 1836,1 toc).
++ ++
F. EM = ke2 / [Ro (1 v2/c2)1/2]2 = {G [Mop / (1 v2/c2)1/2]2 toc}/ {[Ro(1 v2/c2)1/2]2 G}
(28)
++ ++
F. GRAV. = G [Mop / (1 v /c ) ] = ke2 G / toc.
2 2 1/2 2
(29)
Si nous remplaons dans le macrocosme le proton par une toile et llectron par un corps
qui orbite en cercle autour, nous obtenons la formule newtonienne de la gravitation
universelle en relation avec llectromagntisme. Hrsie thorique ? Einstein tenta
vainement dunifier gravitation et lectromagntisme parce que les forces
18
lectromagntiques sont proportionnelles la charge et non la masse. En supposant que
la gravitation est une manifestation de llectromagntisme, peut-tre sera-t-il plus facile
de combler le foss avec la relativit gnrale, laquelle donne une interprtation
gomtrique de la force mathmatiquement compatible avec la gravitation.
Avec ke2 = Mvp2 toc = Mvp2 2GMo / c2, la relativit gnrale dtermine la masse de
lunivers au temps Planck ; Mo = 2,26 x 10-8 kg. Avec ke2 = Mvp2 toc = Mvp2 h / moc, londe
de de Broglie qui voyage la vitesse de la lumire, comme celle de la particule mo,
dtermine la masse intrinsque (ou la masse de non-repos correspondant lnergie
cintique, ou de mouvement) du boson ; mo = 2,09 x 10-8 kg. La masse de Planck 2,1768 x
10-8 kg est en fait la moyenne de ces deux masses distinctes (Momo.)1/2, dont la premire
crot avec lexpansion pour devenir la masse de lunivers actuel, tandis que la seconde
diminue pour devenir le boson de lespace-temps actuel. Il semble clair que durant
lexpansion la masse des particules lmentaires diminue dun ordre de grandeur ~10 60 et
que la masse globale de lunivers augmente dun mme ordre de grandeur.
19
kg)2 = 5,035 x 10-54 kg. Linverse de ce nombre donne ~1,986 x 1053 kg, ce qui est prs de
la masse globale de lunivers actuel (~3,08 x 10 52 kg). Certain verront quune concidence
dans ces nombres, l o nous voyons une connexion, cest--dire une concidence qui
nest pas une concidence.
Soulignons que la masse du proton (ou de llectron) est une constante universelle qui
demeure invariante quelle que soit lpoque. Ce qui change avec lexpansion, ce nest pas
la masse nue, cest lnergie lectromagntique qui forme un solide manteau ; ce manteau
se dfait de ses fils tout au long du temps pour envelopper et accrotre la masse
gravitationnelle. Dans les quations (7) et (8), {Mop [(1 / (1 v2/c2)1/2) 1]} et Mp
reprsentent lnergie cintique qui enrobe la masse de repos de la particule lmentaire.
Un corps parcourant une longueur spatiale dans lespace vide subirait cet effet provenant
de cet espace lectromagntique lui-mme dont la longueur donde augmente avec la
distance. Et paradoxalement, selon le principe de Compensation de la thorie de la
Relation, ce mme corps subirait leffet de laugmentation globale de lunivers. Cest ce
qui expliquerait lanomalie Pioneer. La diffrence entre la trajectoire observe et la
trajectoire attendue dun certain nombre de sondes spatiales non pilotes voyageant en
dehors du systme solaire ou sur ses marges, notamment les sondes Pioneer 10 et 11,
serait occasionne par lespace-temps qui subit une inertie (baisse de lnergie du vide)
au profit dune augmentation de la gravitation classique. Cest ce qui a permis de mesurer
une dclration minime, mais constante, de lordre de (8,741,33) 10-10 ms-2 vers le
Soleil, comme un dcalage vers le bleu pour les sondes [9].
20
Avec lquation
nous pouvons avoir un regard mathmatique dans le pass cosmique. Avec un univers en
contraction, les vitesses des protons-galaxies (M vp2) seraient inverses, de sorte que la
longueur donde despace-temps (toc) diminuerait et la masse des protons augmenterait.
Particule et onde sont quivalentes et interchangeables, comme le sont la masse et
lnergie [38, 20]. Lnergie gravitationnelle se transforme alors en nergie
lectromagntique.
Cela nous fait supposer que dans les galaxies lointaines, prsumes ges, les atomes qui
ont mis de la lumire auraient t plus petits que les atomes des galaxies actuelles. La
longueur donde de cette lumire serait moins leve et cette lumire serait moins rouge
que celle produite par les mmes atomes dans un laboratoire terrestre. Le dcalage
cosmologique pourrait sexpliquer en termes de rtrcissement des atomes et du
rougissement plus faible de la lumire qui sensuit [37].
Dans lquation
Cette relation entre le modle standard de la cosmologie (celui du big bang) et celui de la
physique des particules donne des changes troits entre ces deux modles, ce qui tablit
un tat fondamental maximum de matire contrebalanc par un tat fondamental
dnergie minimum pour lespace-temps. On peut amalgamer le boson M vp2 un boson
21
scalaire de masse nulle dun champ scalaire faisant partie dune symtrie globale du
continuum despace-temps. Les bosons seraient comme des billes situes dans la rigole
(le fond) dun chapeau mexicain. Cest le vrai vide, celui de ltat fondamental dnergie
globale minimum dans lequel le champ de matire ne sannule pas : la bille peut rouler
dans la rigole sans dpense dnergie [40].
Mais cette symtrie au niveau de lquation peut parfois se trouver brise au niveau des
solutions. Sous leffet de fluctuations incontrlables (thermiques, quantiques, etc.), la
dynamique dun systme avec une certaine symtrie atteint provisoirement un tat qui na
pas cette symtrie. On peut invoquer ce mcanisme de brisure spontane de symtrie
aussi bien au niveau microscopique comme le mcanisme de Higgs dans lunification
lectrofaible quau niveau macroscopique, comme lanomalie dAllais.
Lorsque la symtrie brise est une symtrie locale, les flches de lquation sont
momentanment inverses
ce qui implique une baisse dnergie sous forme de matire (gravitationnelle) au profit
dnergie sous forme de rayonnement. Les particules de Mo deviennent nulles tandis que
les bosons Mvp2 et mo se comportent comme des billes dans la rigole qui vont sinstaller au
sommet du chapeau en quilibre instable. Elles sont dans un tat de faux vide instable
avec une nergie locale plus leve, ce qui provoque lmergence des masses des bosons
intermdiaires de lunification lectrofaible. Mo reprend sa masse lorsque la bille roule
dans le continuum dtat dnergie minimum stable.
22
masse ntait plus que la masse de repos multiplie par 500. La vitesse diminue dun
millime entranait une division par deux de lnergie cintique, et cette dernire en
expansion servait de plus en plus pour diminuer la vitesse. Le proton, en tant que grain
de matire quantique, est rapidement vid du gros de son nergie cintique, et son taux
dexpansion pour lunivers actuel serait rendu 2/3c ou 200 000 km/s. Sa masse
relativise est 2,2439 x 10-27 kg. La dclration a diminu linertie et le rapproche de sa
masse de repos.
Ainsi dans lquation (4) [ ke2 = Mvp2 () toc], Mvp2 dcrot et toc crot. Dans lquation
crite sous la forme (3) [ ke2 = [Mop / (1 v2/c2)1/2]2 () toc], laugmentation de masse
quantique obtenue par la relativisation ou la transformation de Lorentz , en allant de v 2
vers c2, nest rien dautre que la gigantesque nergie cintique de lunivers qui cre
lespace-temps expansionniste et la matire aprs avoir dbut dans une boule de feu
cosmique .
Notre modle arrive donner aux rgions de lunivers observables le temps dchanger
de la chaleur depuis le big bang. Lquilibre thermique aurait eu le temps de stablir et
les tempratures de suniformiser. Ce qui nous permet de rfuter la phase dinflation au
dbut (avec un facteur de dilatation et de contraction de lespace dau moins e 55 environ),
solution propose pour rsoudre le problme des rgions causalement spares.
23
avres tre interchangeables ; maintenant, la masse, lnergie et le temps peuvent tre
considrs comme diffrentes manifestations dune mme grandeur physique. En ce
sens, le temps est un contenant dnergie et possde une masse. Londe lectro-
gravitationnelle transporte de lnergie.
Cette onde lectromagntique est un mouvement radial. Nous pouvons dire que le rayon
de lespace-temps appartient la famille des ondes lectromagntiques ; la longueur
donde est le rayon (~1026 m) de lunivers et la priode (~10 l7 s) est son ge. Tout comme
la thorie lectromagntique de la lumire de Maxwell, londe despace-temps est une
onde doscillation des champs lectriques et magntiques qui se propagent dans lespace
[41]. Nous pouvons lappeler onde lectro-gravitationnelle ou onde lectromagntique de
lespace-temps. Elle transporte nergie et momentum. En fait, cest londe stationnaire
lectromagntique, ou le rayonnement 2,7 K, ou lnergie du vide. Le rapport entre
la longueur donde de lespace-temps et la longueur donde des rayons gamma cosmiques
est (1026 m / 10-14 m) 1040.
Lide exprime dans lquation ke2 = Mvp2 toc est que lnergie-masse est
transforme en espace-temps. Lespace-temps devient une partie de la physique base
sur la conservation de lnergie, plutt quune arne dans laquelle la physique prend
place. La faon dont les transformations soprent dans lquation rvle que
llectricit, lnergie-matire et lespace-temps, sont inextricablement lis, et doivent
tre considrs comme les constituants de notre univers en un continuum quatre
dimensions. Cela implique que le principe de conservation de llectricit est aussi
important que le principe de conservation de lnergie [42]. Les charges gardent
toujours leur contenu au cours de la transformation nergie-matire-espace-temps.
24
ke2 / dMp2 dtoc
Q / dT dS. (33)
Le terme ke2 contient la quantit de chaleur, lnergie totale du systme isol ; Mvp2 est
la masse au repos + T, et toc contient lentropie de lespace-temps vide. Ce dernier nest
pas un vacuum mais, en fait, un plnum de particules et antiparticules qui se crent et
sannihilent [32].
Avec le temps, lentropie totale du systme isol grimpe vers un tat de probabilit
maximale. La variation de lentropie est positive, parce que le systme reoit de la
chaleur. Si nous prenons la relation Q = M co To (Q : quantit de chaleur. M : masse.
co : chaleur spcifique. T o : temprature), S = Q / To = M co To / T = M co = toc. Nous
pouvons dire que lespace-temps toc possde une masse avec une chaleur spcifique
M co.
Bien que lunivers semble approcher de son point critique, ce qui empche de dterminer
avec certitude quelle sera son volution, le consensus provisoire est que lunivers se
terminera en big freeze, car on a constat que lexpansion allait en sacclrant. On
postule quil y a une nergie inconnue qui contrarie la gravit et qui provoque
lexpansion acclre de lunivers. Einstein avait appel constante cosmologique cet
lment qui pouvait contrecarrer la rtraction occasionne par la gravit. Rejete, puis
reprise, on la nomme maintenant nergie noire . On pourrait donc croire
officiellement, depuis 1998, que lnergie noire exerce une pression ngative qui a pour
effet de causer lacclration de lunivers. Mais il savre que linterprtation autant que
les faits ne sont pas concluants.
12,2 Supernovae 1a
25
Nous avons mis en doute (section 8,4) linterprtation des donnes observationnelles au
milieu des annes 1990 des supernovae de type 1a. En mesurant avec une prcision
ingale les restes de quatorze supernovae situes des distances variant entre 7 et 10
milliards dannes-lumire, les astronomes ont dcouvert que la lumire venant delles
tait 50% plus faible que cela aurait d tre selon les estimations de leurs distances. Ils
ont interprt laffaiblissement de la lumires comme preuve que les supernovae sont 10
15% plus loignes quelles ne devraient ltre si lexpansion de lunivers ralentissait
[7]. Les calculs recueillis par le tlescope spatial Hubble, puis par des tlescopes placs
Hawa, en Australie et au Chili, ont t publis en 1998 [45]. On a trop facilement cart
les critiques soulignant la diminution de lnergie rayonnante par absorption (les
poussires interstellaires absorbent la lumire qui devient fade), ou quelque chose du
processus volutif des supernovae qui a t mal compris [39]. On a suggr que le point
dinflexion o le taux dexpansion a cess de diminuer pour se mettre augmenter sous
leffet de lnergie noire se serait produit il y a 5 8 milliards dannes. Dautres
estiment que lexpansion a commenc acclrer il y a 1,5 milliard dannes. On a
confirm lacclration de lunivers comme on avait jadis consacr les picycles de
Ptolme.
En astronomie les tlescopes sont des machines remonter le temps. Pour voir loin dans
lespace, il faut voir loin dans le temps, et plus on voit loin plus on voit faible. Plus une
galaxie est lointaine, plus elle sloigne vite vers le big bang, explosion primordiale qui a
donn lieu lunivers en expansion [7]. linverse, elle dclre en se rapprochant de
nous [46]. Or, depuis 1998, le film de lhistoire de lunivers lenvers jusqu sa
premire image semble tre dphas. Avec les tlescopes, voir loin qui est voir tt est
devenu voir tard. Les cosmologistes ont conclu que plus les galaxies sloignent
26
rapidement les unes des autres, plus les supernovae paraissent ples, plus elles acclrent
vers demain, vers le big freeze.
Puisquil ny aurait pas de centre de lunivers, on pourrait croire que lexplication selon
laquelle la fuite radiale des galaxies est la consquence de lexplosion initiale naura pu
tre retenue. Tant sen faut, pour expliquer le big bang, on redeviendra copernicien et on
ira jusqu faire dire la relativit gnrale que lespace se dilate plus vite que la lumire,
parce que lespace ne reprsente ni matire ni nergie. Ce qui est insens puisque, pour
expliquer la platitude de lunivers actuel, Alan Guth a suggr que lunivers avait pu se
retrouver dans un faux vide lpoque de lre des G.U.T. (10 -35 s) et que cet tat
excit ressemblerait un espace vide, mais rempli dnergie. En relativit gnrale,
lnergie et la pression sont sources de gravitation, et une pression ngative cause une
rpulsion gravitationnelle. Cet effet rpulsif aurait caus une priode dexpansion
exponentiellement acclre. Lunivers aurait gonfl aux dimensions de lunivers actuel.
Vers 10-32 s, le faux vide se serait dsexcit vers le vrai vide, la platitude, et toute
lnergie du faux vide aurait t libre sous forme de particules et de chaleur. Lunivers
serait reparti avec une nergie noire qui aurait rendu lespace plat [32].
A part dprcier la relativit en faisant croire que le faux vide ne contenait pas dnergie
alors que le taux dexpansion lev de cette dernire dpassait la vitesse de la lumire, la
thorie de linflation apporte un problme insoluble pour les multiples thories de
linflation : une nergie noire qui contiendrait lnergie cintique infinie, indispensable
27
lvolution de lunivers hyperbolique, qui aurait une densit 10122 fois plus grande que
celle que lon retrouve dans lespace vide [45].
Cependant, sa valeur dduite de lastronomie nest absolument pas compatible avec celle
calcule par les physiciens thoriciens. Plusieurs modles sont possibles pour calculer la
valeur de dans le cadre des thories dunification, mais la valeur prdite dans la plupart
des cas est 10122 fois suprieure aux limites prescrites par lobservation astronomique.
Lnergie noire devrait tre trs dense, ce qui est le contraire de la densit du vacuum.
Selon la thorie de la Relation [9] que nous dfendons, qui repose sur lquation
dynamique de cosmologie quantique, et qui cadre avec le big bang et le scnario de
lexpansion dclre, lnergie cintique du dbut (amalgame lnergie ngative et
lnergie noire) cre non seulement lespace-temps mais aussi la matire ordinaire, et
donc la gravit macroscopique. tant donn la force brute du big bang, lnergie libre
au moment de la cration de lunivers tait incommensurable. Ds les premires minutes,
lexpansion transforma rapidement la majeure partie de cette nergie en matire
ordinaire. Lnergie du proton primordial se dplaait au dbut la vitesse de la lumire
qui a la valeur c. Avec une vitesse avoisinant celle de la lumire, nous obtenons un temps
de Planck (10-43 s) et un proton relativis ayant une masse de 103 kg, ce qui est une valeur
nouvelle fondamentale en physique. Puis la vitesse diminua au fur et mesure que
lnergie se rpandit et se transforma en matire telle que nous la connaissons.
Puisque les galaxies sloignent une vitesse constante value 200 000 km/s, le temps
cosmologique vaut environ 15 milliards dannes-lumire et le proton relativis pse
2,2439 x 10-27 kg, selon les rsultats accords par la formule ci-dessus. Il nous apparat
que 2/3c est la vitesse o il ny a plus une dclration (de c vers 2/3c) observable. Ce
serait non loin du point critique o il semble y avoir une concidence extraordinaire entre
la gravit et lexpansion. Une vitesse de 100 000 km/s donnerait environ 26 milliards
dannes-lumire. Le proton aurait alors puis son nergie cintique, atteint sa masse de
repos et lunivers semblerait m par un mouvement vitesse nulle.
29
lexpansion. Elle exerce une tension qui retient et ramne les choses ensemble, en mme
temps quelle les carte, la faon dun lastique tir. Elle cause la dclration de
lunivers [16, 18].
14 Conclusion
30
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