Groupes Et Algèbres de Lie - Chapitre 1 PDF
Groupes Et Algèbres de Lie - Chapitre 1 PDF
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BOURBAKI
LMENTS DE
MATHMATIQUE
N. BOURBAKI
LMENTS DE
MATHMATIQUE
GROUPES
ET ALGBRES
DE LIE
Chapitre 1
123
Rimpression inchange de ldition originale de 1972
Hermann, Paris, 1972
N. Bourbaki, 1981
ALGBRES DE LIE
2. Algbres de Lie
Une algbre g sur K est appele une algbre
N. -
~FINIT~O1
de Lie sur K si sa multiplication (notce (x, y ) H [x, y]) vrifie les
identits :
(1) [x, XI = O
(2) Lx7 [Y> 211 +
[Y, [z>xll f [z, [x' y11 = 0
quels pue soient x,y, z dans g.
7. Extensions
DFINITION 5. - Soient a et b deux algbres de Lie sur K. O n
appelle extension de b par a une suite :
Deux extensions :
6. -- Soient :
PROPOSITION
6. - Soient :
DEFINITION
8. Produits semi-directs
Soient a et b deux algbres de Lie sur K. Il n'est pas facile de
construire toutes les extensions de b par a. Mais nous allons dcrire
assez simplement les extensions inessentielles de b par a.
Soit g une extension inessentielle de b par a. Identifions a un
idal de g, b une sous-algbre de g supplmentaire de a, et le
module g au module a x b. Pour tout b E b, soit cpb la restriction
a de adg b ; c'est une drivation de a, et l'application b cpb est un
homomorphisme de b dans l'algbre de Lie des drivations de a.
D'autre part, pour a, a' dans a et b,b' dans b, on a :
quels que soient a, a' dans a, b, b' dans b. Il est immdiat que ce
crochet est une fonction bilinaire et alterne de (a, b), (a', b') ;
montrons que, tant donns 3 lments (a, b), (a', b'), (a", b") de
a x b,ona:
est une extension de b par a, de noyau n, qui est dite dfinie cano-
niquement par a, b, y . L'application b I+ (O, b) est un isomor-
phisme v de b sur une sous-algbre de g supplmentaire de n dans
g ; donc l'extension est inessentielle.
Si on identifie a n par e t b v(b) par v , on a, pour a E a
e t b ~ b :
Soient g' une autre algbre de Lie sur K, U' son algbre enve-
loppante, ah l'application canonique de g' dans U'. Soit y, un
homomorphisme de g dans gr. Alors oh0 y, est une a-application de
9 dans U' ; donc il existe un homomorphisme ; et un seul de U
dans U' transformant 1 en 1 et tel que le diagramme
PROPOSITION
2. - L'homomorphisme cp est un isomorphisme
d'algbres.
+
L'application a' : (x,, x,) t+ a,(x,) @ 1 1@o,(x,) (xl E g,,
x2E 9,) est une a-application de g dans U,@, U,, donc il existe
(no 1, prop. 1) un homomorphisme unique 7 de U dans U, 8, U,
transformant 1 en 1, tel que :
(1) a' = 70 o.
On a c p o z o o = cpo a' = a, et r o y0 a' = 70 a = a', donc c p o r
et r o cp sont les applications identiques de U et U,@,U, respec-
tivement. D'o la proposition.
+
dans W tel que p" = cp 0 +. L'application 0 o de g dans U/R est
une a-application et s'annule sur Ij, donc dfinit une a-application
0 de g/E) dans U/R telle que O o p = $ 0 0 . On a alors c p o 0 o p =
cpo +
0 a = a" p. D'o cp 8 = a". Il existe (no 1, prop. 1) un
0
de V et U. D'ou la proposition.
Comme T" est supplmentaire de T,-, dans T,, cpn est surjective.
Les cp, dfinissent une application K-linaire cp de ZT"= T sur
n
pour z, E Pp-2. (Les termes intervenant dans (C,) ont un sens grce
la condition (B,).)
E n outre, la restriction de f, g@P,-, concide avec f,-l.
La dernire assertion rsulte des prcdentes puisque la restric-
tion de f, g@, P,-, vrifie les conditions (A,-1), (B,-1)7 (C,J. Nous
allons prouver l'existence et l'unicit de f, par rcurrence sur p.
Pour p = O, la condition (A,) impose f,,(xj,@ 1) = zh et les condi-
tions (B,), (Co) sont alors videmment satisfaites. Supposons main-
tenant prouves l'existence et l'unicit de f,-,. Montrons que f,-l
admet une extension unique f, Q 8, P, satisfaisant aux conditions
(A,), (BPI, (CP).
Nous devons dfinir f,(x@h)pour une suite croissante M
de p lments.
Si A < M, le choix est impos par la condition (4). Dans le
cas contraire, M s'crit de manire unique sous la forme (p, N),
o p < A, p < N. Alors, z, = zpzN= f,-l(x,@zN) d'aprs (Ap1),
de sorte que le premier membre de (C,) est fp(xA@zaa). Or, le
deuxime membre de (C,) est dj dfini ; en effet, (B,,) permet
d'crire :
+
fp(xx@ZN)= fp-l(xx@ZN) = 2 x 2 ~ w
avec w E PFl ; donc le deuxime membre de (C,) devient :
+
Or, XpZQ est de la forme zPzQ w , o w E PP-,.On peut appli-
quer (C,) lh(xV(zyzQ)) parce que v < Q .et v c p, et xx(xvw)en
vertu de l'hypothse de rcurrence, donc x ~ ~ ( x ~ ( x D'o
~ z ~ ): ) .
(4) srn\
/ Iln
L
f ~ n
7nL Sn /wn
ou A, < A, < . . . < A, < . . < v, < v, < - . f v,, constituent une
base de U, 8, . - @, U,. Ils sont transforms par cp en les lments :
xi, xia. . . x$,. . . x ; ~x : ~. . . gq
qui constituent une base de U. D'ou le corollaire.
qui prouve notre assertion. Ceci pos, on voit que Upl>= (T/J)(El)
s'identifie canoniquement a TCKJ/Jr: l'algbre enveloppante de g(,,)
s'identifie canoniquement U(KI), et l'application canonique de g<~,,
dans son algbre enveloppante s'identifie o @ l (en dsignant
par o l'application canonique de g dans U).
5 3. Reprsentations
1 . Reprsentations
DFINITION 1. - Soient g une algbre de Lie sur K, et M un
K-module. Un homomorphisme de g dans l'algbre de Lie gl(M)
s'appelle une reprsentation de g dans le module M. Une reprsenta-
tion injective est dite fidle. Si K est un corps, la dimension (finie ou
infinie) de M sur K s'appelle la dimension de la reprsentation. La
reprsentation x i-, ad x de g dans le K-module g s'appelle la repr-
sentation adjointe de g.
Si maintenant g1 = g, = g, l'homomorphisme x H (- x, x)
de g dans go x g, compos avec la reprsentation prcdente,
dfinit une reprsentation de g dans M, donc une structure de
g-module sur M, telle que
(5) (xM.u). ml = xM2.
u(m,) - U(X,~. m,)
4. Exemples
Exemple 1. - Soient g une algbre de Lie sur K, M un
g-module. La structure de g-module de Met la structure de g-module
trivial de K dfinissent une structure de g-module sur le K-module
N = %(M,M ; K) des formes bilinaires sur M. On a
5 . Etments invariants
DFINITION 3. - Soient g une algbre de Lie, M un g-module.
Un lment m E M est dit invariant (pour la structure de g-module
de M, ou pour la reprsentation correspondante de g) si h .m = O
pour tout x E g.
P W , Y I , 2 ) = P b ' [Y,21)
quels que soient x, y, z dans g.
Maintenant, soit b l'algbre de Lie des drivations de g. La
reprsentation identique de b e t la reprsentation nulle de b
dans K dfinissent une reprsentation D t+ DN de b dans N. On
dit brivement qu'une forme bilinaire sur g est compltement
invariante si elle est invariante pour la reprsentation D t+ D,.
Une forme bilinaire completement invariante est invariante.
Pour qu'une forme bilinioaire p sur g soit compltement invariante,
il faut et il sufit qu'on ait :
7. lment de Casimir
PROPOSITION 11. - Soient g une algbre de Lie sur un corps
K, U son algbre enveloppante, E) un idal de dimension fin,ie de g,
et p une forme bilinaire invariante s u r g, dont la restriction E)
soit non dgnre. Soient (ei)iGiGnr (e;)lGjGn deux bases de E)
a
telles que P(ei, ei) = aij. Alors l'lment c = C eiei de U appartient
i= 1
a u centre de U et est indpendant du choix de la base (ei).
Pour x E gl soit xh la restriction E) de ads x. Alors, x I+ x b
est une reprsentation de g dans l'espace 0, et la restriction P' de
E) est invariante pour cette reprsentation. D'aprs le no 5,
- - -
a - - - - - - - - - - - - - - -
..
quels que soient les lments x,, x,, . , xk dans g ;
e) il existe une suite dcroissante d'idaux ( g J o G i g nde g ,
avec go = g , g, = 101, telle que [ g , gi] c gitl et dim gi/gi+l = 1
pour O < i < n.
Si C k g = { O ) (resp. C k g = g ) , il est clair que la suite
elg,. . ., Ckg (resp. e,g, Ck-lg,. . ., Gog) possde les proprits de
la dfinition 1, donc que g est nilpotente. Rciproquement, suppo-
sons qu'il existe une suite (gJOGiG,possdant les proprits de la
dfinition 1. On voit par rcurrence sur i que g t 3 ei+lg et gp-i c eig.
Donc e p + l g = { O ) et e,g = g. On a ainsi prouv que les conditions
a), b), c) sont quivalentes. D'autre part, C"'g est l'ensemble des
combinaisons linaires d'lments de la forme
2 Il lui est gal quand M est semi-simple (prop. 4 c)), mais non en
gnral. On prendra garde qu'un lment x de g tel que x, soit
nilpotent n'appartient pas ncessairement n.
cor. 2 c) de la prop. 3). Ceci pos, soit y' E n', et crivons y' =
i=l
zhyi,
o les y sont dans g et o u les hi E Ki sont linairement indpendants
n
sur K. On a yh = z&(2/i),r, et y&
i=1
E R' = R(Kl). Donc R,
et par suite yi E n pour tout i. On en conclut que y' E ncKl,, d'o
n' c ~t(K,y
En particulier, si K, est sparable sur K, le plus grand idal
nilpotent de g(,,) se dduit de celui de g par extension de K
K, d u corps de base.
4 . Un critre de rsolubilit
-
de r est un idal commutatif de g.
b ) 3 c ) : ceci rsulte de la prop. 5 b) du 5 5, no 5 (qui prouve
en mme temps la dernire assertion du thorme).
c) a) : ceci rsulte de la prop. 6 b ) du $ 4 , no 4.
pour tout x E g.
U
1
puisque [r, t] = ( 0 ; et (4) peut s'crire :
P (5) O(%). u = - ad ((u) .x).
+
donc xL(sf)= (xss)f s ( x j ) . Nous pourrons donc appliquer le
lemme 5.
Le sous-ensemble L, des lments invariants de L n'est autre
que l'ensemble des homomorphismes du g-module M dans le g-
module S. Donc, si on dsigne par cp l'homomorphisme canonique
de M@,L sur S, on a cp(M@,L,) = So. Comme <p est videmment
un homomorphisme de S-modules, il sufit de montrer que L, est
un S,-module de type fini. Soit J le sous-S-module de L engendr
par L,. Puisque L est un S-module noethrien, il existe une suite
finie (f,, . . ., f,) d'lments de L, engendrant le S-module J. Soit
L, le S,-module engendr par f,, . . ., f,. On a L, c L,. Par ailleurs,
P
si f E Lo, on a f = sifi avec si E S pour tout il donc compte tenu
i=l
du lemme 5 dont nous adoptons les notations :
5 7. Le thorme d'Ad0
2 . Le thorme d'agrandissement
Soient g = lj +
g' une algbre de Lie somme directe d'un
idal g' et d'une sous-algbre 8, U l'algbre enveloppante de g, et
U ' c U l'algbre enveloppante de g'. II existe une structure de
g-module sur U' et une seule telle que : ct) pour z E g' et u n sU',
xU,u == - ux ; p) pour x E E) et u E U', xU,u = xu - ux (ce dernier
lment e s t bien dans U', puisque -la drivation intrieure de U
dfinie par x laisse stable g r 7 donc U'). En effet, les conditions or)
et p) dfinissent de manire unique une application linaire x --+ h,
de g dans %(Ur). Il suffit donc de vrifier que [x, y],) = [xu!, y,!] ;
on peut se borner envisager les cas suivants :
1) x E g'? y E gr : alors,
[x, y],,u =- u(xy - yx) = (xu,l/n. - I / ~ , X ~;, ) U
2) x E E), y E gr : alors,
+
Lemme 1. - Soit g = gr Ij une algbre de Lie somme d'un
idal g! et d'une sous-algbre Ij. Soit a une reprsentation de dimen-
sion finie de g. On suppose que a(x) est nilpotent pour tout x E 9'
et tout x E Ij. Alors, o(x) est nilpotent pour tout x E g.
Passant au quotient par le noyau de 5 , on peut supposer a
fidle. Alors, g' et i j sont nilpotentes, donc g, qui est une extension
d'un quotient de i j par g', est rsoluble. Alors, i j et g' sont contenus
dans le plus grand idal de nilpotence de o ( $ 5 ,no 3, cor. 6 du th. 1).
3. Le thorme d'Ad0
1 dans 1.
4) a ) On suppose que 2 est inversihle dans K. Soit a une algbre de
Lie sur K. Sur le K-module a' = a x a , on dfinit un crochet par la for-
mule :
1
Alors a' est une K-algbre de Lie, e t les applications x i-t 3 (x,x),
1
x t+ - (x, - x) sont des isomorphismes de a sur des idaux b, c de a' dont
2
a' est somme directe. (Considrer l'extension quadratique Kr de K,
de base 1 et k avec k2 = 1. Former a(,ll, puis restreindre K l'anneau des
+ k), i(1-k) sont des idempotents
4 1
scalaires. Observer ensuite que (1
+
de Kf et que (1 k) ( l - k) = 0.)
b) Soient a une algbre de Lie relle, g = a(c),b l'algbre de Lie
relle dduite de g par restriction R du corps des scalaires. Montrer que
b(c) est isomorphe aic), a' tant l'algbre introduite en a). (Considrer
V = CgRC comme espace vectoriel sur C par (z@z')z" = z @ z'z".
Observer que V est la complexification du sous-espace vectoriel rel de
V engendr par 1 81 et i@ i, et que ce sous-espace s'identifie l'exten-
sion quadratique de R de base 1 et k avec k2 = 1.)
5 ) Soient V et W des espaces vectoriels de dimension n et n + 1
sur un corps K. Montrer que gI(Vi7)est isomorphe une sous-algbre de
sI(V). (On peut supposer que W est un hyperplan de V. Soit e E V, e W.
Pour x E gl(W), soit y(x) l'lment de gl(V) qui prolonge x et qui est tel
que y(e) = - Tr (x) .e. Montrer que l'application x ++y(%)est un isomor-
phisme de gl(W) sur une sous-algbre de sI(V).)
6) Pour qu'une algbre de Lie g soit associative, il faut et il sufit
que 029 soit contenu dans le centre de g.
7 7) Soit A un anneau (ventuellement sans lment unit) tel que
la relation 2a = O dans A entrane a = O. Soit U un sous-anneau de A,
idal de la Z-algbre de Lie associe A.
a ) Si x, y appartiennent U, on a (xy - yx)A c U (crire : (xy - yx)s =
x(ys) - (ys)x - y(m - sx)), et A(xy - yx)A c U (crire : r(xg - yx)s =
+
- y4sr r [ ( q - y4sI - - y4slr).
b ) On suppose U commutatif. Soient x E U, s E A, et y = xs - sx.
Montrer que ( ~ t= ) O~ pour tout t E A. (L'lment x commute avec xs - sx
et x s 2 - s2x ; en dduire que 2(xs - S X ) ~= O, d'o y2 = O. De mme,
(yt - t ~ =)O ~pour tout t E A).
c) On suppose dsormais que les seuls idaux bilatres de A sont O 1 1
et A, et que, pour tout lment non nul y de A, il existe un t E A tel que
yt soit non nilpotent. Montrer que, si U # A, U est contenu dans le centre
de A. (Montrer, grce A a), que U est commutatif, puis utiliser b).)
d) Soit V un idal de la Z-algbre de Lie associe A. Alors, ou bien
V est contenu dans le centre de A, ou bien V > [A, A]. (Appliquer c)
l'ensemble U des t E A tels que [t, A] c V ; utiliser l'identit [xy, z] =
+
Cs7 l/zl [Y,zxl).
8 ) Si xl, x2, x3, x4 sont 4 lments d'une algbre de Lie, on a
[[[%%I&A%I+ [[[%XII>X~I>XJ+ [CCX~,X~I,J~I,X~I+
[[[x~Y%I,xzI,xII=O.
9) Soit g une algbre de Lie dans laquelle [[x, y], y] = O quels que
soient x et y.
a) Montrer que 3[[x, y], z] = O quels que soient x, y, z dans g. (Obser-
ver que [[x, y], z] est une fonction trilinaire alterne de (x: y, z), et appli-
quer l'identit de Jacobi.)
b) Montrer de mme, en utilisant a) et l'exerc. 8, que [[[x, y], z], t] = O
quels que soient x, y, z, t dans g.
10) Soient L une algbre associative, g l'algbre de Lie associe.
Toute drivation de L est une drivation de g, mais la rciproque n'est
pas vraie. (Considrer l'application identique d'une algbre associative
et commutative.)
11)Soient g une algbre de Lie, E) un idal de g tel que 02b = E).
Montrer que E) est un idal caractristique de g.
12) Soit g une algbre de Lie.
a) Pour qu'une drivation D de g permute avec toutes les drivations
intrieures de g, il faut et il suffit que D applique g dans son centre.
3 l EXERCICES 103
b) On suppose dsormais g de centre nul, de sorte que g s'identifie
un idal de l'algbre de Lie ci) de toutes les drivations de g. Montrer
que le commutant de g dans% est nul (utiliser a)). En particulier, le centre
de ci) est nul.
1
c) Montrer qu'une drivation A de 3) telle que A(g) = { O est nulle.
(On a [A(3)1gl
d'aprs b)).
91) $- '(g)] '(g) = foi1 A(D) = { O )
d) Montrer que, si en outre g = 039, toute drivation A de 3) est int-
rieure (utiliser c) et l'exerc. 11).
13) Soient g une algbre de Lie, a et b deux sous-modules de g.
On dfinit pour tout entier i 2 O les sous-modules mi = mi(a, b) et
ni = rti(, b) de la manire suivante : ml = b, mi+^ = [mi,b], nl = a,
ni+^ = [ni, b]. Montrer que [a, mi] c ni+i pour i = 1, 2,. . . (raisonner
par rcurrence sur i, en observant que mi([a, b], b) = mi(a, b) et
ni([a, 61, b) = ni+i(a,b)).
7 14) Soient a une algbre de Lie, b une sous-algbre de a. On appelle
suite de composition joignant a b une suite dcroissante (ai)o<i,<n de
sous-algbres de a telles que ao = a, an = b, ai+itant un idal de ai pour
O < i < n. On dit que b est une sous-algbre sous-invariante de a s'il
existe une suite de composition joignant a b.
a) Soient b une sous-algbre sous-invariante de a , ( ~ i ) o < i < n une suite
de composition joignant a b. Dduire de l'exerc. 13 que [en+pb,a] c P b
en observant que [ai, b] c ai+ipour O ,< i < n.
b) Dduire de a ) que l'intersection P b des P b (p = 0, 1, 2,. . .) est
un idal de a.
c) Dduire de b) qu'une sous-algbre sous-invariante c de a telle que
c = :Dc est un idal de a.
d) Lorsque K est un corps et que dim, a < $- a,montrer que l'in-
tersection a m bdes U3b (p = 0, 1, 2,. . .) est un idal de a. (Montrer que
cette intersection est une sous-algbre sous-invariante de a, et appli-
quer c).)
7 15) a) Soient a une algbre de Lie, b une sous-algbre de a, c un
idal de b, 3 le commutant de c dans a. On a 13, b] c 3. En dduire que
+
b 3 est une sous-algbre de a dans laquelle 3 est un idal.
b) Soient g une algbre de Lie, a une sous-algbre sous-invariante de
g, b un idal de a. Si le commutant de b dans a et le commutant de a
dans g sont nuls, le commutant 3 de b dans g est nul. (Soit $ = a + 3,
qui est une sous-algbre d'aprs a) ; a est sous-invariante dans E) ; si
1,
3 # f 0 on a a # 6,donc a est un idal dans a', avec a # a r c $; soit
a' e a', a' e a, et a' = a + z, a E a, z E 3, z # O; montrer que [z, a] est
contenu dans a et commute b, d'o [z, ] = f O j et contradiction.)
c) Soit g une algbre de Lie de centre nul, Dl l'algbre de Lie des
drivations de g, XI2l'algbre de Lie des drivations de .Dl,. . . On identifie
g un idal de Dl, Dl un idal de D,, . . . (cf. exerc. 12 b)). Utilisant b)
et l'exerc. 12 b), montrer que le commutant de g dans .Di est nul pour tout
i. (Pour une suite de cet exerc., cf. $ 4, exerc. 15.)
16) Soient g une algbre de Lie, 53 l'algbre de Lie des drivations de
g. L'application identique de 9 dfinit un produit semi-direct E) de IZ)
par g appel holomorphe de g. On identifie g un idal et 9 une sous-
algbre de $.
a) Montrer que le commutant g* de g dans lj est l'ensemble des
adg x - x (x E 9).
b) Pour tout lment x + +
d de $ (x E g, d E 9)'on pose 0(x d) =
adg x - x + d. Montrer que O est un automorphisme d'ordre 2 de E) qui
transforme g en g*, de sorte que lj peut tre identifi l'holomorphe de g*.
1 1
c) Pour tout idal f # O de $, on a f n (g + 1
g*) # of. (Si
f n g = IO{,o n a f c g * . )
d) Si g est commutative, tout idal f # f 01 de lj contient g. Si K
est un corps et que dim, g < + a,en dduire que, si ii # g, $ ne peut
tre l'holomorphe de f (utiliser b)).
17) On suppose que K est un corps. Soient T une indtermine, et
L = K((T)); L est muni canoniquement d'une valuation (ordre des
sries formelles) qui en fait un corps valu complet.
a) Soit V un espace vectoriel de dimension finie sur K. Alors, V(=)
est muni canoniquement d'une structure d'espace vectoriel topologique
mtrisable e t complet (Esp. vect. top., chap. 1, 5 2, no 3, th. 2). Soit
(x,),,~ une famille d'lments de V tels que II;, = O pour p infrieur
-Cm
un certain entier rationnel. Alors la srie xPTP converge dans Vp),
-w
et tout lment de V(L)se met sous cette forme de manire unique. (Prendre
une base dans V.)
b ) L'espace vectoriel %(V(L))= ((eK(V))(L) est muni canoniquement
d'une structure d'espace vectoriel topologique mtrisable et complet.
Tout endomorphisme de V(L)se met d'une manire unique sous la forme
+m
C u,P,
-m
o u,E (eg(V), et o les u, sont nuls pour p infrieur un ter-
o :
P-1
Ap(x7Y) = C (p - i)-lgi, P-1-i (ad X, ad 3) ../
i=l
appartient la sous-algbre de Lie de L engendre par x et y (((formules
de Jacobson ).
20) Soit g une algbre de Lie sur un anneau K tel que pK = { O }
(p premier). On dit qu'une application x M x[Pi de Q dans lui-mme est
une p-application si elle vrifie les relations :
ad xrv = (ad x)P
(),x)[P]
= ),Px[p1
(X + y)b] = xbl + y[~3+ Ap(x, y) (cf. exerc. 19 b))
o, dans la srie O,, tous les monmes sont de degr 2 2 par rapport
aux Yi. En dduire que l'on a :
o, dans la srie O,, tous les monmes sont de degr 2 3, par rapport
l'ensemble des Yi et des Zi. E n dduire que :
les fij(S, Sr) appartiennent l'anneau des sries formelles K[[SV, Sri]],
et en considrant F(S, Sr)comme une srie formelle coefficients dans
l'algbre des matrices d'ordre n sur K7 on peut crire :
o, dans les lments de la matrice o,(S, Sr),les termes sont tous de
degr 2 1 par rapport aux Sij et de degr 2 1 par rapport aux S i ; on a
de mme :
+
U = 1 2R-lS oa(S) +
les lments de oL(S) tant des sries formelles d'ordre 2 2. Montrer que
F(S, Sr)est une loi de groupe formel sur K, de dimension n(n - 1)/2 ; ce
groupe formel est appel groupe orthogonal formel (correspondant @) et
not G(@)par abus de notation.
b) Si on pose M(S) = (mii(S))= (1 -- R-lS)-l(I +
R-V), M est un
homomorphisme formel de G(@)dans GL(n, K). Soit D(@)l'algbre de
Lie de G(@),et dsignons par (Tij)i<i la base de cette algbre telle que
T@)
21
= Di;) (exerc. 24 d)) : si on identifie un lment D = 2 cVTijde O(@)
i< i
la matrice D = si(Eij- Eii), montrer que l'on a (avec les notations
i< i
de l'exerc. 24 d) et l'identification faite dans l'exerc. 25 de l'algbre de Lie
de GL(n, K) avec gl(n, K)) :
-
la base (el, e2, e3, el,, el,, ~ 2 3 )telle que [el, 4 = Le2, el] = el,, Ce1, e31 =
[e,, el] = el,, [e,, e,] [e,, e,] = e,,, les autres crochets lant nuls. Soit
$ l'idal de g engendr par u = xlel x,e, + + x,e,. Comme module, Jj
+
est engendr p a r u , [u, el] = x2e1, x3e13, [a, e,] = zlel,+ x,e,,, [u, e3] =
xlel,+ +
x2e2,. Soit v = x,x2e12 xlx,e13 f x,x3e,,.
a) Montrer que v e Jj. (Considrer la forme K-linaire <p sur g telle
que d e l ) = de,) = (de,) = O, del,) = 33, cp(e13) = x,, de,,) = XI).
b) Soit f une application linaire de g dans une K-algbre associative
telle que J([x, yl) = f(z)f(yj- f(y)/(z) quels que soient x, y dans g. Mon-
trer que f(u) = f ( ~ ) ~ .
c) Dduire de a) et b) que l'application canonique de l'algbre de Lie
g/lj dans son algbre enveloppante est non injective.
10) Soient g une algbre de Lie de dimension finie sur un corps,
U son al-bre enveloppante, U,, l'ensemble des "ments de U de filtra-
tion < n.
8 3 EXERCICES 113
a) Soient x E Un, y E Un deux lments non nuls. Montrer qu'il
existe u E U, O E U tels que ux = vy. (Comparer dim ( U g ) = dim U,,
dim (U,,y) = dim U,, et dim Uwn. En dduire que U p n UPy # fO 1
pour p assez grand.)
b) Montrer que U admet un corps des quotients a gauche (Alg.,
chap. 1, 2e d., 3 9, exerc. 8) qui est en mme temps corps des quotients
droite.
r
est un lment invariant dc @M indpendant du choix de la base (ei).
c) Soit U l'algbre enveloppante de g, U* l'espace diial de l'espace Ti.
La reprsentation adjointe de g se prolonge en une reprsentation x + xu
de g dans U dfinie par xuu = xu - ux pour tout u E U. Donc U* est
muni d'une structure de g-module. Pour qu'un lment f de U* soit in-
variant, il faut et il suffit que f(uu) = /(vu) quels que soient u, v dans U.
d) Soient E) un idal de g de dimension finie, y une forme bilinaire
invariante sur g, dont la restriction E) soit non dgnre. Soient
~ < ~ , deux bases de E) telles que y(&, y;) = &j. Soit r un
( Y ~ ) ~ <(y;)ibiGn
3 EXERCICES 115
entier 2 1. Soit f une forme linaire sur U telle que /(UV)= f(vu) quels
que soient u, o dans U. Dduire de b) et c) que
quel que soit y E g. (Raisonner par rcurrence sur le degr des cochanes.)
Montrer que, pour f E @(g, M) :
(Montrer d'abord, en utilisant (2) et (3), que dO(y) - 8(y)d permute tout
i(x). Puis raisonner par rcurrence sur le degr des cochanes.)
d) Montrer que d2 = O. (Montrer d'abord, en utilisant (3)et (4), que
d2 permute tout i(x). Puis raisonner par rcurrence sur le degr
des cochaines.)
e) La restriction de d Cp(g, M) a un noyau Zp(g, M) dont les l-
ments s'appellent cocycles de degr p a valeurs dans M. La restriction de d
CP1(g, M) a une image Bp(g, M), dont les lments s'appellent cobords
de degr p valeurs dans M. On a BP(g, M) c Zp(g, M). L'espace quotient
Zp(g, M)/BP(g,M) = Hp(g, M) s'appelle l'espace de cohomologie de degr p
de g valeurs dans M. On note H*(g, M) la somme directe des HP(g, M).
Montrer que HO(g, M) s'identifie l'ensemble des invariants de M. Soit
cp un homomorphisme du g-module M dans un g-module N. Pour tout
f E Cp(g, M), cp E Cyg, N), de sorte que cp se prolonge en une application
K-linaire cp' : C*(g, M) -+C*(g, N). Montrer que cp' d = d y'. E n d-
O O
[vx, vy] - G([x, y]). Montrer que f E Z2(a,b), et que la classe c de f dans
H2(a,b) ne dpend pas du choix de v. Pour que deux extensions de a par
b, dfinissant la mme structure de a-module sur b, soient quivalentes, il
faut et il sufit que la classe c E H2(a,b) correspondante soit la mme.
Pour que l'extension soit inessentielle, il faut et il suffit que c = O. Si B est
un a-module, et si c E H2(a, B), il existe une extension de a par B (consi-
dr comme algbre de Lie commutative) dfinissant la structure donne
de a-module sur B et l'lment donn c de H2(a, B).
i ) Soient g une algbre de Lie de dimension finie sur K, U son algbre
enveloppante, E) un idal de g, fi une forme bilinaire invariante sur g
dont la restriction Ij est non dgnre, gi et (y& di n deux
n
bases de ij telles que P(yi, y,!) = aij, t = X yiyi U, M un g-module, p
t=l
l'endomorphisme de C*(g, M) qui applique chaque CP(g, M) dans
Q-*(g, M) et qui, pour p > 0, est dfini par :
ner a).)
6) Soient g une algbre de Lie nilpotente, a un idal commutatif de
g. Les conditions suivantes sont quivalentes : a) a est un idal commuta-
tif maximal de g ;b) a est une sous-algbre commutative maximale de
g; C)a est gal son commutant a' dans g. (Les implications non a )
non b) +-non c) sont claires. Si a' # a, il existe, d'aprs la prop. 1, un
idal a" de g tel que a c a" c a', dirn a"/a = 1. Alors, a" = a + Kx,
+ 1
donc [a", a"] c [a, a] [x, a] = O [, donc a) est en dfaut.)
7) a) Soit V un espace vectoriel de dimension finie sur K, g une
algbre de Lie d'endomorphismes nilpotents de V, (V,), <, une suite
dcroissante de sous-espaces vectoriels de V, avec V, = V, Va = { O {,
et g(V,) c VW1 pour O < r < n. Montrer, par rcurrence sur i, que
(@g)(V,) c V,+zi. Si dirn V 2 2%, le sous-espace des lments de V
annuls par @g est de dimension 2 2i. Si dirn V < 2i, 02ig = { O 1.
b) Soient g une algbre de Lie nilpotente, i un entier 2 O. Si
dirn @g > 2i f 1, le centre de @g est de dimension 2 2i. Si dirn &Jig< 2i + 1
03ig est commutative. (Appliquer a) aux restrictions a @g des adg x,
x g).
- -
- y - c ) Soient g une algbre de Lie nilpotente, i un entier 2 O. Si Ci3ig
n est pas comrnutat~ve,-03f~/U32+%~ est d e dimension-> 2i f - 1.- (Se - -
les autres [xi, xJ tant nuls. Montrer que pour cette algbre de Lie, on a
+ +
ewg = Kx3 Kx, Kx,, mais qu'il n'existe aucune sous-algbre sup-
plmentaire de " g dans g.
7 13) Soient g une algbre de Lie, 3 le commutant de Cm g dans g.
+
Si 3 ctie" g, g a un centre non nul. (Ecrire g = en g f , o f est une sous-
+
algbre nilpotente de g (exerc. 12). Soit g1 = 3 f. Soit $ une sous-
+
algbre nilpotente telle que g, = Cm g1 $. Montrer que g = e" g $. lj
et que emg1 c 3 niewg. Soit y un lment de 3 n'appartenant pas emg.
+
Ecrire y = x xr avec x E ij, xr E ea gl ; on a x E 3 et x # O, donc
3 n Jj est un idal non nul de Jj ; utilisant l'exerc. 3 a), en dduire qu'il
existe un lment non nul de g permutable e" g et Jj.)
7 14) Soient g une algbre de Lie, b une sous-algbre sous-inva-
riante de g telle que le commutant j(b) de b dans g soit nul.
a) Le commutant 3(ewb) de exb dans g est contenu dans emb. (Si
3(mb) Cm b, j((Y b) ct b d'aprs l'exerc. 13 ; Y b est un idal de g ( 1,
exerc. 14) ; soit c = b + 3(Cmb); c est une sous-algbre, b est sous-
invariante dans c ; b est un idal dans b, c c, avec b # bl ; soit y E bl,
+
y e b ; y = x x' avec X E 3(xb), xr E b ; on a X E 3(eXb)n bi, x e b ;
+
b = Kx b est une sous-algbre ;e" b = e" b parce que c n 3(ewb)c Y b ,
d'o ekb c ekb pour tout k ; 3(emb) n b ct e" b, donc le centre de b est non
1,
nul d'aprs Yexerc. 13 ; a fortiori, 3(b) # { 0 ce qui est absurde.)
b) Dduire de a) que, en dsignant par 2) l'algbre de Lie des driva-
tions de P b , et par a le centre de mb,on a dim g < dim 53 + dim a
(faire oprer g dans P b par la reprsentation adjointe).
15) Soient 1 une algbre de Lie de centre nul, 9, l'algbre de Lie des
drivations de 1 , 9 , l'algbre de Lie des drivations de BI,.. .. Alors, 1 est
un idal de 53,, 53, un idal de Tl,,etc. ( 5 1, exerc. 15 c)). Soit 2) l'algbre
de Lie des drivations de Cm 1, a le centre de P I .
a ) On a dim Bi f dim IO + dirn a. (Utiliser l'exerc. 14 prcdent, et
l'exerc. 15 du 5 1.)
b) Dduire de a), que, pour i assez grand, toutes les drivations de
IOi sont intrieures.
16) Soient g, et g, des K-algbres de Tic, n, et n2 leiirs plus grands
idaux nilpotents. Montrer que le plus grand idal nilpotent de g1 x g,
est tt, x n2.
17) On reprend l'algbre de Lie g3 de l'exerc. 9 a) et sa base (x,, x,, x,).
a) Soit V l'espace vectoriel K[X]. Soient D l'oprateur de drivation
par rapport X dans V, M l'oprateur de multiplication par X dans V.
Montrer que, si K est de caractristique 0, l'application
tous les autres crochets [ei, ei] &tant nuls pour i < i.
a ) Polir que l'identit de Jacobi soit vrifie, il faut et il sufit que :
et [xi, ~ j ] =
. O pour i +j > 8. Montrer que
n
tels que C h i . = O forment un idal b c a de dimension n(2n - 1)- 1,
i=l n
les multiples de Hi un idal c, centre de sp(2n, K) ; b, c sont les
i=l
seuls idaux de a, b = O(sp(2n, K)), et b/c est simple. (Mme mthode.)
Quels sont les idaux de sp(4, K) lorsque K est de caractristique 2 ?
$ 7 EXERCICES 135
fi 26) Soient K un corps de caractristique # 2, iD une forme bili-
naire symtrique non dgnre sur un espace vectoriel de dimension
n sur K.
a) Montrer que, si n 2 5, l'algbre de Lie O(@) est simple. (Par exten-
sion du corps de base, on peut se ramener au cas o l'indice de cD est
m = [n/2]. Si par exemple n = 2m est pair, O(@) a une base forme des
lments Hi = Eii - Ei+m,i+m,Fii = Eii - Ei+m,i+, (1 < i, j < m, i # j ) ,
, ~ (1 < i < j < m) ; raisonner
G& = E$,i+m- E i , i + m et G&!= E c + -~Eim,i
alors comme dans les exerc. 24 et 25. Procder de mme lorsque n = 2m 1 +
est impair.)
b) Soit A le discriminant de @ par rapport une base. On suppose
n = 4. Montrer que, si A n'est pas un carr dans K, O(@) est simple. Si A
est un carr, O(@) est produit de deux algbres de Lie simples isomorphes
de dimension 3. (Utiliser la structure de G(@), dcrite dans AZg., chap. IX,
9, exerc. 16.) En dduire un exemple d'algbre de Lie simple qui devient
non simple par extension du corps de base.
27) a) Montrer que, dans une p-algbre de Lie de dimension finie,
le radical est un p-idal. (Utiliser l'exerc. 22 c) du 5 1).
6 ) Pour qu'une p-algbre de Lie g soit de radical nul, il faut et il
sufit que g ne contienne pas de p-idal commutatif # { O (Utiliser 1.
l'exerc. 22 c) du 5 1.)
Soient g une algbre de Lie, r son radical, n son plus grand idal
nilpotent, 5 son radical nilpotent, f l'orthogonal de g pour la forme
de Killing. Alors, r, n, 5, f sont des idaux caractristiques, et
rxfan35
(1). L ' u n e quelconque des proprits suivantes caractrise les algbres
de L i e semi-simples :
1
1) r = j O ; 2) n = 1 O 1 ; 3) f = [ O ; 4) tout idal commutatif
de g est nul ; 5) l'algbre g est isomorphe a un produit d'algbres
de Lie simples ; 6) toute reprsentation de dimension finie de g
est semi-simple.
(LI). - /,'une quelconque des proprits suivantes caractrise les algbres
de Lie rductives :
1 1
1) 5 == O ; 2) r est le centre de g ; 3) IT3g est semi-simple; 4)g est
produit d'une algbre semi-simple et d'une algbre commutative ;
j) la reprsentation adjointe de g est semi-simple ; 6) g possde
une reprsentation de dimension finie telle que la forme bilinaire
associe soit nvn dgnre ; 7) g possde une reprsentation fidje
semi-simple de dimension finie.
(1 Il). -- L'une quelconque des proprits suivantes curactrise les algbres
de L i e rsolubles~:
2 ) ( P g = : O pour p assez grand ; 2) il existe une suite dcrois-
:1
sante g --= go > g, 3 . . . > g,, = O d'idaux 'de g tels que les al-