Belakehal - Yassine Benlamoudi - Ali
Belakehal - Yassine Benlamoudi - Ali
Belakehal - Yassine Benlamoudi - Ali
en gnie minier
Thme:
Ddicace :
Je ddie ce travail
Qui mont toujours support par leurs prires, qui sont le meilleur gage pour ma russite.
A mes frres :
A mes amis
A tous mes ami(e)s et tous ceux qui maiment et tous ceux qui mont aid tout au long de
mes tudes
Yassine 2012
DEDICACE
Ddicace :
Je ddie ce travail
Qui mont toujours support par leurs prires qui sont le meilleur gage pour ma russite.
A mes deux grandes-mres que le dieu les maintient sous son patronage
A mes amis durant tout mon cycle universitaire, et plus prcisment mon cher ducateur
spirituel Salah et mon bien-aim Abdelaziz
A tous mes ami(e)s et tous ceux qui maiment et tous ceux qui mont aid tout au long de
ma vie.
Ali 2012
REMERCIEMENTS
REMERCIEMENTS:
Nous remercions de tous nos curs tous ceux et celles qui ont contribu de prs
ou de loin llaboration de ce travail celui-ci provient dune collaboration entre le
Centre de Recherche et de Dveloppement (CRD), le Laboratoire Centrale des Travaux
Publiques (LCTP) et le laboratoire de Ministre de lEnvironnement.
Sans oublier monsieur BOUTEMINE, que nous remercions, pour son aide
durant toute la dure de notre travail.
Nous adressons ici nos vifs remerciements aux membres du jury, qui ont accept
dexaminer ce mmoire.
RESUME
RESUME :
SUMMARY:
Drilling activity and production generate large volumes of waste (sloughs) compounds
of drilling fluids contaminated by solid geological formations traversed.
The volume is estimated at more than 1500 m3 per well drilled. At the national level,
currently using the technique of solidification/stabilization and thermal treatment technique.
The first technique is to encapsulate the contaminated solid matrices composed essentially of
cement, lime and silicates. The hardness and durability properties of matrices are important to
the success of this technique. In this objective, the proposed work will focus on the
mechanical characterization of matrices prepared according to formulations previously
optimized.
Keywords: drilling fluids, mud, pollution, oil, containment, stabilization / solidification,
mechanical properties, leaching.
..
RESUME
()
.
0011 3 . /
.
.
.
.
: /
SOMMAIRE
Sommaire
Ddicaces
Remerciements
Rsum
Liste des figures et tableaux
Abrviations utilises
INTRODUCTION.(01)
CONCLUSION...(46)
ANNEXES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
LISTE DES FIGURES
Abrviations Utilise
TEA: Trithanolamine
INTRODUCTION GENERALE:
Lopration de forage ptrolier Hassi Massoud engendre normment de quantits de
bourbier, compos essentiellement de boue lhuile, contamin par des solides, provenant de
diffrentes structures traverses par les puits. Une quantit de 1500 m3 par puits est un
important facteur de pollution dans la biosphre, suite lmission de gaz toxiques, ainsi
quau dgagement des poussires dangereuses.
Lattnuation de la pollution gnre par cette opration semble tre indispensable pour la
prservation de lcosystme et spcialement la sant humaine. Pour cette raison, lutilisation
de la technique de solidification/stabilisation, qui a consist encapsuler les solides
contamins dans des matrices, composes essentiellement de ciment. La duret et la
durabilit des matrices sont des proprits importantes pour la russite de cette technique. De
plus, la pratique de lopration de lixiviation a permis de contrler lefficacit de confinement
du polluant dans les matrices solidifies.
Le plan de travail de cette tude sest droul comme suit:
Dans le premier chapitre, on a procd une tude bibliographique, contenant trois
parties: lune tude environnementale, dans laquelle on a indiqu la dangerosit de rejeter le
bourbier directement sur les surfaces sans passer par aucun traitement ; une tude concernant
lconomie des dchets et leur gestion dans les centres de stockage, selon la rglementation en
Algrie; une tude de valorisation des dchets et ses utilisations dans les travaux publics.
Le second chapitre est une partie purement pratique, dans laquelle on a appliqu la
diffraction des rayons X (DRX), tudi les procds physico-chimiques pour la caractrisation
de lchantillon de bourbier ; on a pratiqu lessai de solidification/stabilisation avec
diffrents pourcentages en ciment; la pratique de lessai de lixiviation a t applique deux
pourcentages de ciment.
Le troisime chapitre a finalis cette investigation exprimentale, rpertori tous les
rsultats obtenus, au vu des essais prcdents, pour aboutir des rsultats pratiques,
utilisables lchelle industrielle.
La finalit de ce travail a abouti des recommandations sur lutilisation du procd de
solidification/stabilisation dans le traitement de bourbier de forage ptrolier.
En dautres termes, la question est de savoir quelles sont les rponses, que lon peut
donner pour, quentre le profit (intrt conomique) et le respect de l'environnement, dans les
entreprises ptrolires, l'aptitude des gnrations futures couvrir ses besoins, ne soit pas
compromise.
1
CHAPITRE I
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
2
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
incinration avec rcupration dnergie. Ils ne sont, par dfinition, ni toxique, ni dangereux.
-les dchets toxiques ou dangereux:
Cette famille regroupe les dchets essentiellement dorigine industrielle (DIS), mais
galement produits par de petites entreprises ou structures (DTQD), par les mnages (DMS)
ou par le monde agricole (produits phytosanitaires). Ils contiennent des substances toxiques
ou dangereuses en concentration plus ou moins forte. Leur traitement doit faire lobjet de
prcautions particulires. Certains dentre eux, du fait de leur toxicit reconnue, sont soumis
des contrles et des rglementations spcifiques.
Les dchets ultimes:
Comme nous lavons dj voqu, il sagit des dchets, qui ne sont plus valorisables, ni par
recyclage, ni par valorisation nergtique. A ce titre, ils sont rglementairement les seuls
pouvoir tre stocks (enfouis) dans un centre de stockage des dchets ultimes (CSDU). [5]
4
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
I.1.1.3.2 Hydrocarbures :
Du point de vue chimique, lhydrocarbure dsigne un produit pur, bien dfini,
constitu de carbone et dhydrogne. Au sens plus large, ce mot dsigne un mlange
htrogne de composs chimiques, contenant du carbone, de lhydrogne avec, parfois,
des atomes doxygne, dazote et de soufre, et qui est synonyme dans ce dernier cas,
dhuile et de produits ptroliers issus essentiellement des matires organiques (vgtales et
animales), ayant subi des transformations des pressions et tempratures leves, lors de leur
enfouissement.
Compte tenu de la ttravalence de latome de carbone et de la monovalence de
latome dhydrogne, les hydrocarbures peuvent tre classs en trois (03) familles :
- Les hydrocarbures aliphatiques (alcanes, alcnes et alcynes);
- Les hydrocarbures naphtniques (cyclo-alcanes, cyclnes et cyclanes);
- Les hydrocarbures aromatiques. . [4]
On peut montrer la toxicit de ces hydrocarbures, comme suit :
- Les alcanes et les cyclanes ne sont gnralement pas toxiques. Sous forme gazeuse, et
forte concentration, ils pntrent dans les poumons et donnent des sensations de
crampes et une irritation de la muqueuse nasale.
- Le benzne et ses drivs prsentent faible dose des effets neurotropes (ivresse et
puis narcose)
- Deux doses plus leves provoquent des tremblements musculaires, des convulsions et des
dilatations de la pupille chez les animaux. . [8]
I.1.2. Gnralits sur les bourbiers de forage ptrolier
I.1.2.1 Dfinition
Les cuttings sont des petits fragments de roches asymtriques, de diamtre allant de quelques
dizaines de microns jusqu' 1-2 cm, gnrs par l'action du trpan lors du forage des
formations rocheuses, pour atteindre les rservoirs d'huile ou de gaz.
Ils diffrent dans leurs tailles et textures, et leurs types varient de celui des grains de sable
jusqu'au gravier, selon la formation rocheuse atteinte et le type de boue utilise; pour viter
l'entassement des cuttings au fond du puits for, ils sont remonts en surface par la boue de
forage. [9]
5
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
a) vaporation:
Les polluants chimiques, notamment les hydrocarbures contenus dans le bourbier s'vaporent
des taux divers, sont transports et dilus par les processus atmosphriques. L'vaporation
6
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
est gnralement le principal processus de migration au cours des premiers jours qui suivent
le dversement des dblais.
b) Solubilisation:
La plupart des contaminants des dblais sont solubles dans l'eau. Ainsi, quand des volumes
levs d'eaux uses sont dchargs sur le sol ou quand les eaux de pluie s'abattent sur le site,
Ces liquides se dplacent selon le drainage naturel et topographique, jusqu' ce qu'ils se
mlangent avec les eaux de surface existantes dans la rgion. Ils sont difficiles liminer et
sont absorbs par la faune et la flore.
c) l'infiltration:
Quand les dchets sont vids dans le bourbier, la fraction liquide y compris tous les produits
chimiques dissous, risquent de pntrer dans le sol en cas de dtrioration de la go
membrane isolatrice, et se dplacer de trois manires :
Une phase liquide non aqueuse peut traverser les pores ;
Des contaminants peuvent se dissoudre dans les eaux souterraines et tre transports
par ses eaux ;
Des solides trs petits peuvent galement tre transports avec l'eau.
d) Les voies entropiques:
Cette voie de migration du site contamin se fait essentiellement lors du transport des dblais
vers les sites de traitement in-situ.
L'impact des dblais sur l'environnement dpend du type de boue utilise et des principales
conditions environnementales. En mer, les boues base d'eau sont gnralement moins
nuisibles que les boues base d'huile. En revanche, les rejets des dblais dans les bourbiers ou
sur terre ont diffrents types d'effets. Un sol pollu reprsente trois types de risques
environnementaux:
mise en contact direct des polluants avec loccupant du sol ;
Lessivage des polluants par les eaux dinfiltration et transfert des polluants vers les
eaux souterraines et superficielles (pollution possible des ressources en eaux) ;
Rintroduction des polluants dans la chane alimentaire par les vgtaux et les
organismes vivants du sol environnant le lieu de dcharge des cuttings.
L'impact primaire des dchets de forage sur l'environnement est l'exposition des
organismes la toxicit de ces dchets. La toxicit d'une substance est rapporte, comme tant
sa concentration dans l'eau rsultant en la mort de la moiti des organismes en une dure
7
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
donne. La toxicit de divers produits chimiques utiliss pendant les activits de forage
change de manire significative, de non toxique extrmement toxique.
La contamination du sol par les contaminants cits auparavant peut engendrer le
changement de ces caractristiques physico-chimiques, car les sols du dsert sont fragiles et
leur capacit se rhabiliter est trs faible. Les tempratures leves, le manque de vgtation
et de prcipitation aggravent le problme.
Le risque de contamination des aquifres dpend de leur profondeur et des caractristiques du
sol (permabilit, porosit, etc...). Pour des aquifres plus profonds, le risque de
contamination est rduit selon la longueur du chemin parcourir par le polluant.
Cependant, les eaux souterraines sont trs prs de la surface, d'o un trs haut risque de
contamination. [9]
8
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Stabilisation :
Ce sont des techniques qui rduisent le potentiel toxique ou dangereux par
transformation des espces toxiques (cation mtalliques, anions, sels) prsentes dans le dchet
en espces insolubles.
Solidification :
Ce sont des techniques permettant la transformation du dchet, qui sera entour
dune enveloppe impermable et chimiquement inerte (ceci rduit la migration des
lments toxiques vers le milieu extrieur) en un solide compact. La solidification
ninduit pas ncessairement une raction chimique entre le dchet et lagent de
solidification. [6]
9
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
comme toute matire organique, le bitume peut tre sensible loxydation, certaines
agressions microbiologiques et sa prsence dans un centre de stockage prsenterait un risque
grave en cas dincendie ;
llimination de leau contenue dans les dchets est ncessaire avant ou pendant leur
incorporation dans le bitume chaud, avant refroidissement et durcissement ;
les tempratures requises pour la fluidisation du bitume peuvent rendre ncessaire un
traitement des gaz et fumes ;
la quantit de bitume ncessaire pour un bon enrobage des dchets peut tre importante et
entrainer une augmentation du volume de matriau liminer ;
le devenir long terme des enrobs de bitume est difficile prvoir : le matriau composite
constitu dune gangue organique, contenant des inclusions minrales solubles, peut connaitre
des volutions d structurantes, sous laction de leau ou dans le cas de processus thermiques
ou oxydants.
Mise en uvre
Le principe du traitement est simple. Les dchets prchauffs (60 90C) sont incorpors
progressivement dans le bitume pralablement rendu fluide par chauffage (190C). Un
malaxage est alors effectu pendant environ 8 h. Lenrob est alors coul dans des colis
denviron 1 m3, puis stock temporairement pour refroidissement avant dtre limin. La
rglementation nautorise cependant pas le stockage de ces matriaux, qui contiennent une
forte proportion de matire organique. [10]
1.1.4.1.3 La vitrification
La vitrification consiste retenir physico-chimiquement des polluants dans une matrice
vitreuse obtenue par traitement haute temprature du dchet. Cette technique aussi appele
"procd chaud" est utilise principalement pour les dchets nuclaires haute activit et
pour les dchets damiante. Elle consiste porter les dchets et les additifs environ 1400C,
pour obtenir un verre en fusion, qui sera ensuite coul en bloc, de relative petite taille, afin de
limiter le temps de refroidissement. Plusieurs technologies, comme les torches plasma ou les
fours arc, sont utilises.
Les diffrentes techniques de vitrification mises en uvre sont : la fusion lectrique, la
fusion par induction, la fusion par torche plasma et par oxy-combustion. Son principal atout
est la rduction importante du volume du dchet, lorsque celui-ci est auto-vitrifiable. La
premire barrire son utilisation est son cot (trs lev du fait dune installation importante
10
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
et complexe et dune forte consommation dnergie). Ce procd de vitrification est trs peu
utilis pour les dchets lexception des dchets nuclaires.
Les avantages et les inconvnients de stabilisation par vitrification sont:
ATOUTS LIMITES
Importante rduction de volume Cot lev (gros apport
(environ 50 %) nergtique)
Produit obtenu trs stable Production dun gaz riche en
polluant quil faut rcuprer et
traiter
Mal adapt pour les dchets fort P.C.I
[11]
1.1.4.1.4 La fixation physique
La fixation physique consiste encapsuler, c'est--dire enrober les polluants du dchet.
Cette technique dite "tide" nest pas base sur une raction chimique, elle consiste
simplement enrober le dchet dans une capsule bitumineuse ou plastique tanche. Ce
procd est effectu une temprature denviron 200C, pour fluidifier le liant organique.
Les avantages et les inconvnients de stabilisation par liant organique sont :
ATOUTS LIMITES
11
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
bourbiers, contenant des OBM, de mme qu'elle peut rduire la mobilit des composs
inorganiques, tels que les mtaux et les sels. Un traitement additionnel est recommand, en
fonction de la finalit des dchets. Le cot du traitement thermique est valu entre 75 $ et
150 $/t.
Cependant, cette technique contribue la prsence des mtaux lourds dans les
arosols. Leur comportement dpend des conditions thermiques et chimiques de
l'environnement. Les mtaux l'tat de traces sont mis aprs sous forme de fines particules
dans la phase gazeuse. Les tudes de sant et d'environnement ont montr que les
nanoparticules de As, Cr, Pb et Se posent de srieux problmes pour la sant humaine.
L'augmentation de la solubilit et de la ractivit des mtaux, sous forme de nanoparticules
favorise l'absorption par les tissus pulmonaires. Plusieurs pays ont tabli de strictes
rgulations pour le contrle de ces mtaux. [12]
12
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
13
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
14
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
I.1.6.3.2 La cendre:
Les cendres volantes constituent un produit minral pulvrulent, rsultant du dpoussirage
des fumes rejetes par les centrales thermiques, qui utilisent du charbon broy comme
combustible. Elles possdent la proprit dtre pouzzolaniques (cendres volantes silico-
alumineuses) provoquant, en prsence de la chaux, la formation de composs ayant des
proprits liantes comparables celles dun liant hydraulique.
Pour avoir un dbouch ces dchets, plusieurs pays (USA, pays dEurope,
Inde, ), les valorisent dans la construction routire, notamment en :
- en terrassements (remblais et couches de forme) ;
- couches de chausses (fondation et base) ;
- enrobs hydrocarbons (comme filler) ;
- amlioration des sols (stabilisation mcanique ou chimique) [15]
Les avantages long terme de la cendre volante, comme constituant du bton:
elle augmente la rsistance du bton. Des tudes ont indiqu que le bton aux cendres
volantes continue dacqurir de la rsistance aprs 28 jours. Dune ouvrabilit amliore, le
bton aux cendres volantes ncessite moins deau et prsente un faible rapport eau/liant, ce
qui lui permet datteindre des niveaux de rsistance levs et de prolonger sa durabilit.
Il Diminue le retrait au schage ltat plastique, le bton aux cendres volantes conserve
son ouvrabilit et est moins sujet aux effets de retrait lors du schage, mme sil affiche une
diminution de 10% de sa teneur en eau.
Permabilit rduite ; leffet de tassement des particules sphriques de la cendre volante
contribue diminuer sa permabilit. La cendre volante ragit chimiquement avec la chaux
pour former des chanes (C-S-H) supplmentaires qui bloquent les canaux de ressuage et
obturent les pores du bton.
Rsistance lattaque des sulfates : la cendre volante se combine lhydroxyde de calcium
libre, ce qui lempche de ragir avec les sulfates. Elle permet de crer une structure moins
permable et, de ce fait, augmente la rsistance du bton aux agressions des solutions de
sulfates solubles et en prolonge la durabilit.
Elle attnue la raction alcalis-granulats La cendre volante ragit avec les alcalis prsents
dans la matrice de ciment durci, ce qui a pour effet dattnuer leur ractivit avec les
granulats.
Elle rduit la chaleur dhydratation, habituellement, une masse importante de bton gnre
une temprature interne trs leve qui entrane des fissures thermiques. Le bton aux cendres
volantes produit beaucoup moins de chaleur, que le bton au ciment portland.
15
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
I.1.6.3.4 La chaux:
La chaux grasse a t lun des premiers liants utiliss un peu partout dans le monde. On
distingue plusieurs catgories de chaux :
Le traitement par chaux/cendres volantes est largement utilis dans le traitement des dchets
huileux, boues inorganiques et dchets de mines, stabilisation routire, boue use. [4]
16
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
17
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Stockage :
Il arrive, et cest le cas des dchets ultimes, que la solution de stockage sur, dans ou
sous le sol, demeure le recours invitable.
Avant de procder aux diffrentes filires de traitement des dchets, nous allons
schmatiser le cycle des dchets et sous-produits issus dun processus industriel.
Les objectifs fixs par le cahier des charges dun procd de stabilisation-
solidification dpendent essentiellement des modes de gestion prvue pour les
solidifiats. Une filire parfaitement dfinie est celle de llimination vers un centre de
stockage de dchets ultimes stabiliss aprs inertage. Dans ce cas, le test mis en uvre,
pour caractriser le potentiel polluant des dchets, est effectu par trois lixiviations
successives sur un chantillon broy du matriau, selon la norme XP X31-210.
Larrt du 18 Dcembre 1992, dfinit les valeurs limites, qui reprsentent les critres
dadmission des dchets.
La lgislation franaise fixe comme suit les critres dadmission des dchets
ultimes en centre de stockage :
Les dchets admissibles sont essentiellement solides, minraux, avec un potentiel
polluant constitu de mtaux lourds peu mobilisables. Ils sont trs peu ractifs, trs
peu volutifs, trs peu solubles. De plus, ces dchets doivent tres stabiliss court
terme. Un dchet est considr comme stabilis, quand sa permabilit leau et sa
fraction lixiviable ont t rduites et quand sa tenue mcanique a t amliore de
faon que ses caractristiques satisfassent aux critres dacceptation des dchets
stabiliss fixs .
Les rsultats des tests sont exprims, en fonction des modalits de calcul
propos dans lannexe de la norme XP X31-210. Ils expriment le total des quantits
extraites par les lixiviations rapportes la masse des matriaux.
Un projet de modification de larrt du 18 Dcembre 1992 prvoit dajouter
des tests de caractrisation physique, pour vrifier la rsistance mcanique des dchets
et les classer en tant que solides massifs, solides granulaires ou bien dans aucune de
ces deux catgories. Il est alors prvu des tests de lixiviation spcifiques (norme XP
X31-211NORME AFNOR X31-211. Dchet : essai de lessivage dun dchet solide
19
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
20
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
22
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
- tous les dchets rceptionns dans une installation de stockage des dchets mnagers et
assimils non autorise au titre premier du livre V du code de lenvironnement pour ladite
rception.
Le taux de cette taxe est de 36 la tonne pour les dchets rceptionns aprs le 1er janvier
2006 ;
- tous les dchets industriels spciaux rceptionns dans une installation dlimination de
dchets industriels spciaux. Le taux de cette taxe est de 9,15 la tonne ;
- tous les dchets rceptionns dans une installation de stockage de dchets industriels
spciaux. Le taux de cette taxe est de 18,29 la tonne.
Par ailleurs, le montant minimal de versement est de 450 par installation.
Cette TGAP sapplique un certain nombre de lubrifiants, dont lusage normal gnr des
huiles usages et aux autres huiles et prparations lubrifiantes, lorsque leur usage particulier
gnr des huiles usages. Cette taxe est due pour ces huiles loccasion de la ralisation de
lun des trois faits gnrateurs suivants :
- premire livraison aprs fabrication nationale ;
-livraison sur le march intrieur la suite dacquisition intracommunautaire ;
- mise la consommation.
Pour les huiles de base, la taxe est due, lorsque lutilisation de ces huiles a gnr des huiles
usages. Le taux de cette taxe est fix 38,11 la tonne.
TVA :
Par ailleurs, la TVA sur la collecte, le tri slectif et la valorisation des ordures mnagres
slve au taux rduit de 5,5 %. [20]
Le recyclage est un procd de traitement des dchets industriels et des dchets mnagers qui
permet de rintroduire, dans le cycle de production d'un produit, des matriaux qui le
composent.
Le recyclage a deux consquences cologiques majeures : la rduction du volume de dchets
et la prservation des ressources naturelles. C'est une des activits conomiques de la socit
24
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
de consommation. Certains procds sont simples et bon march mais, l'inverse, d'autres
sont complexes, coteux et peu rentables.
Dans ce domaine, les objectifs de l'cologie et ceux des consommateurs se rejoignent mais
parfois divergent ; c'est alors le lgislateur qui intervient. Ainsi, en particulier depuis les
annes 70, le recyclage est une activit importante de l'conomie et des conditions de vie des
pays dvelopps.
Le recyclage sinscrit dans la stratgie de traitement des dchets dite des trois R :
- rduire, qui regroupe tout ce qui concerne la rduction de la production de dchets,
- rutiliser, qui regroupe les procds permettant de donner un produit usag un nouvel
usage.
- recycler, qui dsigne le procd de traitement des dchets par recyclage.
Le recyclage apporte une contribution importante la baisse des quantits de dchets
liminer par enfouissement et par incinration, mais il n'est pas suffisant pour contrer
l'augmentation de la production des dchets ou y suffit peine. [21]
I.3.4 Utilit dans les domaines de travaux publics:
Avant de valoriser un dchet, il faut connatre son origine, lanalyser, caractriser son tat
actuel et son comportement dans le temps et valuer sa traitabilit. Il sagit donc de mesurer
pour connatre et connatre pour agir.
Lapproche globale du dchet permettra den dfinir son devenir, savoir quel type de
valorisation choisir.
Nous dcrivons le contexte de la gestion des diffrents types de dchets et les principales
techniques de traitement ou dlimination travers le monde ; ainsi le recyclage et la
rutilisation des dchets dans le domaine des travaux publics.
Mais en Algrie, le processus dindustrialisation et de dveloppement urbain du pays sest
effectu jusqu rcemment sans que les prcautions environnementales ne soient rellement
prises en considration.
I.3.2.1 Trottoirs :
25
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Lanalyse chimique a montr que le dchet utilis contient des lments polluants, do la
ncessit de lui faire subir un traitement .Le premier traitement par solidification/stabilisation
a t ralis avec un liant hydraulique; le dchet est alors incorpor en substitution au sable
dans la formulation du bton labor, lobjectif tant doptimiser cette incorporation (ou
ajout).
Les essais mcaniques raliss sur des prouvettes de bourbier deux ges diffrents (14 et 28
jours) ont montr que les rsistances la compression et la traction mesures diminuaient
par rapport au tmoin avec laugmentation du pourcentage dajout du dchet.
Lensemble du travail permet de distinguer deux paramtres prpondrants dans le traitement
par un liant hydraulique de notre dchet. Ils correspondent deux tapes dans la
dtermination de la formulation du procd adopter.
La premire consiste slectionner le liant le plus efficace pour la stabilisation.
Ensuite la comparaison de la solubilisation du dchet brut dans des lixiviats .Le traitement de
notre dchet par le liant hydraulique a permis dobtenir un matriau solide et assez rsistant,
Pour cela, nous avons envisag une valorisation du produit obtenu, en tant qulment de la
construction. Il pourrait ainsi tre employ dans la fabrication dlments secondaires, tels
que les bordures de trottoir. [11]
I.3.2.2 Route:
Lindice du gel calcul, variant de 400 c 1000 c par jour, en consquence, il arrive que
lpaisseur calcule de la structure des chausse, bien que satisfaisante a la charge due au
trafic, ne suffise pas pour protger la chausse contre les effets du gel. Une couche de basse
isolation thermique est apte satisfaire cette condition sans quil soit ncessaire
daugmenter lpaisseur de la structure.
Une telle couche peut tre ralise avec des dchets comme le bourbier, la cendre volante.
Au point de vue granulomtrie, le bourbier se place dans la classe granulomtrique
Poussire 0,002-0,63 mm. Elle se prsente comme une matire, ayant une forte teneur en
vide, mme aprs compactage. Lair contenu dans les vides est un isolant excellent. [22]
26
CHAPITRE II
ETUDE EXPERIMENTALE
ETUDE EXPERIMENTALE
Les chantillons solides finement broys, sont monts sur un porte chantillon adquat, est
soumis un faisceau des rayons X, pour tre diffracts par les plans rticulaires des phases
cristallines ; en effet, il existe une relation entre langle du faisceau diffract et la distance
rticulaire, sparant les plans datomes au sein dun rseau cristallin ; celle-ci est rgie par la
loi de Bragg n = 2dsin (o =longueur donde en angstrms, d= distance rticulaire
en angstrms et = angle de diffraction ou de rflexion en degrs).
Un diffractogramme est obtenu laide dun diffractomtre rayon X. Les positions et les
intensits de pics observs sont compars aux fichiers de rfrence PDF-ICDD (Powder
Diffraction File - International Center for Diffraction Data) pour lidentification des phases
minralogiques prsentes. Eventuellement lutilisation de RIR (Reference Intensity Ratio)
inclus dans le logiciel HighScore Plus du fichier PDF-ICDD pour lestimation semi
quantitative des phases correspondantes quand celle-ci est requise et/ou possible.
27
ETUDE EXPERIMENTALE
Nous avons procd la dtermination de la teneur pondrale en eau du sol par la mthode
gravimtrique, qui s'exprime en pourcentage dhumidit par rapport la matire sche.
Mode opratoire :
- Tarer les creusets aprs refroidissement dans un dessiccateur ;
- Peser dans chaque creuset 1g dchantillon ;
- Placer les creusets remplis dchantillon dans ltuve 105C pendant 3 heures ;
- Retirer les capsules de ltuve, les placer dans le dessiccateur, jusqu lobtention dun
poids constant(en rduisant la dure de schage 30 minutes, pour viter la
carbonisation de lchantillon.
Rsultat :
Le taux dhumidit sexprime en % selon la formule suivante :
Principe :
La dtermination de la valeur du pH, consiste en la mesure dune diffrence de potentiel;
elle seffectue laide dun dispositif potentiomtrique.
Mode opratoire :
- Introduire dans un bcher 5 g de sol, ajuster avec de leau distille jusqu 50 ml;
- Laisser agiter la solution pendant 30 minutes;
- Rincer abondamment llectrode avec de leau distille;
- Placer le bcher sous agitation magntique;
28
ETUDE EXPERIMENTALE
Principe:
Le dosage des nitrates ncessite une mise en uvre prliminaire d'une raction colore
spcifique de l'lment recherch selon la raction suivante:
Le cadmium mtallique contenu dans les glules de ractifs rduit le nitrate prsent dans
lchantillon en nitrites ; les nitrites ragissent en milieu acide avec lacide sulfanilique pour
former un sel diazonium. Ce sel ragit avec lacide gentisique pour former un complexe
color ambre, lintensit de la coloration sera proportionnelle la concentration en nitrate
Ce dosage au spectrophotomtre DR 2000 est effectu sous une longueur d'onde de 500
nm.
Mode opratoire :
- Remplir les deux cellules en verre chacune de 25 ml d'chantillon (lixiviat);
- verser le contenu d'une glule de Nitra Ver 5 dans un flacon, qui constituera
l'chantillon prpar ; un second servira de blanc;
- Agiter pendant une minute, laisser un temps de raction pendant 5 minutes.
29
ETUDE EXPERIMENTALE
- Lorsque le temps de raction est puis, laffichage indique mg/l N-NO3- H, placer
alors le blanc dans le puits de mesure et fermer le capot.
- effectuer la lecture, pour cela retirer dabord le bouchon de l'chantillon prpar, en
procdant de la mme faon que pour le blanc.
Lecture:
Laffichage indique le rsultat en mg/l d'azote saffiche.
II.1.2.4 Dosage des nitrites (mthode HACH) :
Principe:
Le dosage ncessite une mise en uvre prliminaire d'une raction colore spcifique de
l'lment recherch. Dans ce cas la raction dpend de la teneur en nitrites. Pour les fortes
concentrations, la raction est:
Principe:
Le phosphore en solution se trouve sous forme de phosphates. La seule forme de phosphate
pouvant tre dtecte est l'orthophosphate. Toutes les autres formes doivent subir un
prtraitement, afin dtre transform en orthophosphate avant de les analyser. Le dosage de ce
dernier ncessite une mise en uvre d'une raction colore spcifique de l'lment recherch
selon la raction suivante:
Molybdate Acide ascorbique
Lorthophosphate complexe phosphomolybdate Complexe color (bleu
de molybdne) (3A) 30
ETUDE EXPERIMENTALE
Le dosage s'effectue l'aide d'un spectrophotomtre (DR 2000), une longueur d'onde de
890 nm ; lintensit de la coloration sera proportionnelle la concentration en phosphore.
Mode opratoire :
- Remplir un flacon colorimtrique avec 25ml de l'chantillon (lixiviat);
- Ajouter le contenu d'une glule de ractif phos ver 3 (contenant le molybdate et lacide
ascorbique) au flacon puis agiter pour bien mlanger;
- Pour faire un blanc remplir un autre flacon avec 25ml d'chantillon.
Lecture:
Le rsultat s'affiche en mg/l de PO43-.
II.1.2.6 Dtermination de la demande chimique en oxygne DCO (mthode
HACH) :
Principe :
Le test de la DCO consiste en la mesure de loxygne, quivalent la quantit de matire
organique oxydable par le dichromate de potassium KCr2O7, dans une solution dacide
sulfurique 50%. Un compos base dargent est ajout comme catalyseur, un autre
compos mercurique est ajout pour rduire les interfrences dues loxydation des ions
chlorures par le dichromate.
Loxydation seffectue une temprature de 150 C pendant 2h ; la lecture se fait par
colorimtrie
- Pour la forte gamme de 0 1500 mg/l (620 nm) ; la coloration obtenue est verte, elle
correspond la quantit de chrome trivalent produite.
Reaction:
31
ETUDE EXPERIMENTALE
Loxygne qui est absorb par les microorganismes pour dgrader la matire organique, est
remplac par lair au-dessus de lchantillon dans le flacon. Le CO2 produit est absorb par la
soude.
La diffrence de pression est directement affiche lchelle manomtrique en mg/l de
DBO.
Mode opratoire :
- Mesurer la prise dessai et introduire dans le flacon brun en verre de 500ml de
capacit ;
- Introduire au barreau magntique dans le flacon ;
32
ETUDE EXPERIMENTALE
- Placer dans le sol de la bouteille le support en caoutchouc qui contiendra une deux
pastilles de NaOH ;
- Mettre le bouchon, sans le serrer ;
- Enclencher lagitation et pour quilibrer la temprature ( 20 C), agiter pendant une
heure ;
- Fermer les bouchons des flacons et du rservoir ( mercure) ;
- Ajuster lchelle au niveau du mercure dans le capillaire ;
- Noter la date et lheure de la mise en marche ;
- Lire quotidiennement les valeurs indiques sur lchelle.
Rsultat :
Aprs le cinquime jour, lire le rsultat sur lchelle, le multiplier par le coefficient de
conversion, le rsultat correspond la consommation doxygne en mg/l.
Il consiste en la formation dun complexe des ions Ca2+ par lacide thylne diamine
ttraactique (EDTA) en prsence dun indicateur colore dans une zone de pH comprise
entre 12 et 13.
Ractifs:
- Prlever 20 ou 25 ml deau analyser et les introduire dans un bcher ;
- Ajouter dans le bcher 5 ml de solution de KOH ou NaOH 20% et quelques gouttes de
trithanolamine (TEA) pour masquer leffet du fer ;
- Introduire une pice dindicateur color (calcon) ;
- Mtre sous agitation et titrer avec la solution de KOH ou dEDTA jusquau virage de la
coloration du rose au bleu violet ;
- Noter le volume V1 affich sur le dosimtre.
Expression des rsultats:
La concentration en ions calcium est exprime par :
[Ca2+] en mg/l=
Principe :
Il consiste mettre en complexe, le calcium et du magnsium, sous un pH=10 et en
prsence dun indicateur color le noir dEriochrome.
Mode opratoire :
- prlever 20 ou 25 ml deau analyser dans un bcher ;
- ajouter quelques gouttes de TEA pour masquer le fer ;
- Verser dans le bcher 5 ml de la solution tampon ;
- Ajouter 4 5 gouttes de lindicateur color noir driochrome et mettre sous agitation ;
- Titrer laide de la solution dEDTA jusquau virage de couleur rouge bruntre au
bleu, noter le volume V2 dEDTA vers.
Expression des rsultats :
La teneur en ion magnsium est dduite de lexpression :
[Mg2+] en mg/l=
Le risque majeur de pollution rside dans lentranement, par les eaux, dlments polluants
contenus dans les dchets. Lvaluation du comportement environnemental de ces
dchets/matriaux doit passer par ltude des interactions entre leau et ces dchets/matriaux.
II.1.3.1 Dfinition:
La lixiviation est lextraction par voie liquide dlment ou des molcules inorganiques ou
organiques contenus ou fixs sur une matrice solide, mettant en uvre des mcanismes
chimiques ou biologiques.
Lessai de lixiviation est actuellement loutil le plus rpandu pour apprcier limpact des
dchets sur lenvironnement, travers leau et juger de leur cocompatibilit, dans les
conditions de scnarios prvus. Il permet galement outre la caractrisation physico-chimique
34
ETUDE EXPERIMENTALE
des dchets sous forme granulaire ou massive et lidentification des principaux mcanismes
contrlant le relargage.
Il a ainsi t propos et mis au point une boite outils de tests de lixiviation pour lvaluation
du flux de polluants mis dun dchet solide.
Dans notre tude lessai de lixiviation est effectu sur une prouvette cubique (4*4*16) ayant
un pourcentage de dchet de 20%, lessai de lixiviation est effectu au sein du laboratoire de
CRD (BOUMERDES). [11]
35
ETUDE EXPERIMENTALE
on rpte le dernier point mais avec le CCl4 mlang avec les hydrocarbures,
les valeurs des TPH sont donnes dans le tableau ci-dessous:
II.2.1.1 Ciment:
Cest un liant qui est constitu de poudres fines, formant avec leau une pte capable par
hydratation de faire prise, puis de durcir.
Dans notre tude, on utilise le ciment portland CPA CEM I 42.5, obtenu partir du clinker et
dautres constituants secondaires. Le clinker est accompagn de gypse pour rgulariser la
prise. Le ciment est obtenu en gnral par cuisson haute temprature (environ 1450 C) dun
mlange de calcaire et de largile.
95 100 05
La raction chimique commence lorsque les grains de ciment sont mis au contact de
leau de gchage. Il sagit de multiples mcanismes entre les deux phases solide-liquide :
ladsorption, lhydrolyse, la dissolution, la solvatation et enfin la cristallisation.
Les principaux hydrates du ciment Portland CEM I sont indiqus dans le tableau suivant :
36
ETUDE EXPERIMENTALE
Leau de gchage utilise pour la confection de bton est une eau potable du robinet
sans traitement supplmentaire.
II.2.1.3 Dblai rel:
1. Pour assurer une bonne hydratation du ciment, on met dans un malaxeur une quantit
pese de ce dernier avec de leau de robinet pese prcdemment, en respectant le
rapport Eau/Ciment(E/C)=0.47, puis on enclenche le malaxeur (Figure II.4) en marche
37
ETUDE EXPERIMENTALE
38
CHAPITRE III
RESULTATS ET DISCUSSION
RESULTATS ET DISCUSSION
Quartz Si O2
Calcite Ca C O3
Anhydrite Ca (S O4)
Halite NaCl
Galne Pb S
Dolomite Ca Mg (CO3)2
39
Counts
2000
4000
6000
0
DRX-B- avril12
9,84510 []
Barite (01-076-0213)
10
Calcite (01-072-1652)
Dolomite (01-075-1655)
Anhydrite (01-072-0503)
7,12424 []
Kaolinite 1Md (00-006-0221)
Bassanite, syn (00-033-0310)
5,99527 []
20
4,41976 []
[]
4,32989 []
4,24749
3,89126 []
3,75458 []
3,56597 []
3,49367 []
3,43257 []
3,30969 [] 3,33899 []
3,23877 []
3,09434 []
3,03124 []
30
2,96321 []
2,89220 []
2,81799 []
2,72284 []
[]
2,47310[]
2,45529
2,32134 []
2,29925
2,28091[][]
40
2,23595 []
2,20703 []
2,11902
Position [2Theta] (Copper (Cu))
[]
2,10111[]
2,05350 []
1,99435
1,97911 [][]
1,92797 []
1,91096 []
1,87486 []
1,85473 []
1,85015
50
1,81618 []
[]
1,78595[]
1,78048
1,74825 []
1,72512 []
Fig.-1 : Diffractogramme de lchantillon de bourbier
1,68037 [] []
1,67002
1,63567 []
1,59234 []
60
1,54041 []
1,52943 []
1,49292 []
1,47160 []
1,45189 []
1,42079 []
1,40390 []
1,39580 []
RESULTATS ET DISCUSSION
1,38160 []
1,37445 []
1,37103 []
1,36259 []
RESULTATS ET DISCUSSION
pH 8,07
NITRITES (mg/l) 5
41
RESULTATS ET DISCUSSION
l'on peut esprer par un traitement d'oxydation biologique, sera suprieur 3 (18); cela
traduit l'apport d'un effluent industriel plus ou moins difficilement biodgradable.
On conclue que le bourbier est une matire organique non biodgradable, quant aux
micropolluants, ils peuvent avoir une action nuisible sur la sant et l'environnement.
III.8 La lixiviation:
Lessai de lixiviation nous a donn la valeur du TPH du bourbier liquide, soit 27%
c.--d. (270.103 mg dhydrocarbure dans un kilogramme de bourbier).
Sachant que les normes de stockage exigent un seuil de TPH infrieur ou gal 1000mg/l,
alors que la valeur trouve est assez lev, ce qui ncessite dune opration de
consolidation
Lopration de lixiviation, aprs consolidation, nous donne les rsultats suivants:
Teneur en
chantillons
hydrocarbures (mg/l)
42
RESULTATS ET DISCUSSION
4.5
3.5
3 40%
2.5 30%
20%
2
18%
1.5
10%
1
0.5
0
2 7 14 28
43
RESULTATS ET DISCUSSION
Cependant le graphe de 10% de ciment est loin du seuil dadmission des dchets dans les
centres de stockage, ce qui implique lexclusion de ce pourcentage lors de la procdure de
traitement du bourbier.
La rsistance la 28 journe
4,5
3,5
2,5
La rsistance la 28 journe
2
1,5
0,5
0
46% 42% 38% 34% 30% 26% 22% 18% 14% 10% 6% 2% -2%
44
RESULTATS ET DISCUSSION
Dans notre cas, on peut prendre un nouveau pourcentage proche de 18% (18.5 par
exemple), cette valeur ne peut tre que normative, en raison de la comparaison par rapport aux
autres valeurs, soit en tenant compte du graphe rel ou corrig.
Pour enlever toute ambigut, il faut procder une autre exprience avec 18.5% de
ciment, ou encore on peut considrer le pourcentage de 20% en ciment, cependant cette
solution prsente cot un peu lev.
45
CONCLUSION
GENERALE
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE:
46
CONCLUSION GENERALE
47
ANNEXE
ANNEXE
I
ANNEXE
II
ANNEXE
Ciment Eau
(100-A) %
Malaxage 5 minutes
Eprouvettes confectionnes
III
ANNEXE
IV
ANNEXE
V
ANNEXE
VI
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES :