Barrages
Barrages
Barrages
M
Barrage de Monteynard sur le Drac
Plan
Usines associées
Surveillance
Equilibre dynamique
Failles
Galerie de visite
Barrages poids remarquables en béton
Grande Dixence:
h = 284 m,
e base = 200m,
v matériaux = 6 M m3,
lc ( longueur crête) = 750 m
fruit = 0,7
Génissiat:
h = 104m,
e b = 57m,
v m = 0,4 M m3,
lc = 140 m
Malpasset: un barrage voûte ultra mince
1, 2 m
h=60m
F1
F2
?
F
e= 6,8 m
Conditions d’équilibre
force principale: poussée de l’eau sur la coque.
Les barrages en terre sont solides mais ils ont leurs faiblesses
Marge de sécurité
Enrochements pour
éviter le batillage
effet de renard
submersion.
Risques des barrages en terre.
Ligne de saturation
h = 284 m
Grande Dixence, 2365 m altitude, barrage poids le + haut du
monde, >100 km de galeries d’amenée, 32 km de galeries de
surveillance, la plus haute chute d’eau, (1 880 mètres), la plus
grande puissance par turbine Pelton (400 MW)
Le barrage des Mesches
Altitude: 1369m
Date: 1917, construit par les
Italiens
Hauteur: 77m
Capacité: 1,3 M m3
Alimente la centrale de
St Dalmas de Tende
Chute: 720 m
Puissance: 6, 4 Mw
On remarquera un fruit
assez prononcé pour un
barrage en maçonnerie .
Basse chute.
Force perpendiculaire à la
surface de la pale.
mise en rotation
Sens de rotation ?
Barrage de Bort les Orgues sur la Dordogne
Roue Francis
Exemple d’ un
aménagement
complexe de très
haute chute.
Pragnères
Pyrénées
Hauteur de
chute: 1100m.
4 barrages
40 km de
galeries
Débit équipé: 19
m3/s
2 x 80 MW.
Turbine Pelton
turbine à action
Tolla
h = 88 m, e base = 14m
Vajont
h = 266 m, e base = 23 m, e crête 3,4m Gage
vm = 360 000 m3 H= 47m, eb = 3, e crête = 1’3
Un glissement de terrain de 260 000m3 dans la retenue à l’amont a
provoqué une vague de 150m de haut qui a submergé le barrage.
Le barrage a résisté. 2000 morts. Malpasset
Contexte de gestion de l’ouvrage. h = 60,
e base = 14 m
Barrage du Gage sur la Loire ( Cévennes) .
Barrage expérimental ultra mince.
Superbe barrage voûte ( Barrage de Castillon )
Barrage de Roseland, usine de La Bathie
Barrage d’Assouan
Hauteur: 111 m
Barrage en terre
Volume : 170 milliards de m3
Longueur: 550 km
Largeur max : 35 km
Epaisseur à la base: 980m
Epaisseur au sommet: 40 m
Puissance installée: 2100 mw
Chine, Yang Tsé, 3 Gorges
H = 100 m L = 2300 m, 40 milliard/m3
Puissance: 22.500 Mw
Débit de crue: 100 000m3/s
Exploitation: les crues
Ruine des barrages
Extrait du jugement.
Là encore, tout le monde fut acquitté sauf l’ingénieur local accusé d’avoir donné l’alerte et
avoir ainsi contredit l’avis de ses chefs.
Risques des barrages
Malpasset:
- probabilité d’aléas maximum ( voir détails de la chaîne de dysfonctionnements )
- vulnérabilité maximum ( Ville de Fréjus juste à l’aval )
le risque était maximum
Le barrage de St Cassien
- fourniture d’énergie électrique
- réserve d’eau domestique et agricole
- capacité d’écrêter les crues du Biançon.
-Il fait l’objet d’un Plan Particulier d’Intervention ( PPI , décembre 2005).
- Présentations du site de St Cassien
- géologie
- gestion de l’ouvrage
- Caractéristiques
- Fondations
- Ouvrages annexes
- destination de la retenue
- Analyse des risques
- Risque sismique
- Risque effondrement de terrain
- Risque onde de submersion
- Surveillance
- implantation local de surveillance
- éclairage du barrage
- régime de surveillance
- Moyens de transmission de l’alerte
- sirènes
- liaisons spécialisées
- Populations concernées
Dispositif de surveillance d’un grand barrage ( Vouglans )
Type: voûte pure
h = 103 m
e = 23 et 6 m
425 Mm3
264 Mw
Surveillance des barrages
Vers l’organisme
de surveillance
Causes de rupture de barrages.
Causes externes
effondrement de terrain ,
tremblements de terre
crue exceptionnelle
Causes internes
consécutives à la nature de construction
barrages poids: sous pressions
barrages terre: submersion par une crue,
renards, affouillements
Surveillance à la construction
Suivit du remplissage
vérifier à tout moment si les contraintes réelles correspondent aux calculs.
Ruptures de barrages:
Environ 40 000 barrages dans le monde. 144 ruptures depuis les années 1800,
- Malpasset, 1959: 1er remplissage, sous pressions
- Teton, 1976: 1er remplissage, renard
- Vajont, 1976: glissement de terrain ( 260 Mm3, vague de 150 m )
- Bouzey, 1895, affouillements
Le barrage du Vajont
Le désastre du barrage de Vaiont est un exemple classique des conséquences due à un manque d’études de la
part des ingénieurs et géologues pour comprendre la nature du problème qu’ils traitaient.
Pendant le remplissage du barrage, une coulée d’environ 270 millions de m 3 de terre s’est détachée du flanc de
montagne vers le lac à la vitesse approximative de 110km/h. En conséquence, une vague s’éleva de plus de 250
m au-dessus de la hauteur du barrage et se déversa sur la vallée en causant la mort de plus de 2000 personnes.
Le remplissage du barrage a débuté avant la fin complète des travaux (en septembre 1960) et en mars 1960, le
niveau d’eau atteignait déjà 130 m quand un petit détachement se produisit. Le remplissage fut poursuivit
jusqu’à 170 m où le taux de déplacement observé à rapidement augmenté à 3.5 cm par jour. Une zone de 1700
m de long sur 1000 m de large était mobilisée. Le niveau du barrage fut rabaissé à 135 m et les déplacements
mesurés diminuèrent à 1 mm par jour.
Il paraissait inespéré d’arrêter la coulée. Cependant le contrôle de la coulée pouvait être tenté en variant le
niveau du lac. Ainsi du début octobre 1961 à février 1962, le niveau fut augmenté lentement jusqu’à 185 m puis
à 235 m en novembre 1962. Au début les déplacements étaient faibles mais atteignirent 1.2 cm par jour. Le
niveau fut donc rabaissé lentement à 185 m en 4 mois et les déplacements diminuèrent. Après ce succès, les
ingénieurs de procéder à une nouvelle augmentation. Elle fut rapide, d’avril à mai 1963 pour 231 m puis 245 m
en septembre. Des déplacements importants furent alors mesurés (3.5 cm par jour) donc le niveau fut rabaissé.
Mais cette fois-ci les déplacements se sont accentués jusqu’à 20 cm par jour en octobre.
La rupture eut lieu à 22h38 GMT le 9 octobre 1963. La quasi totalité de la masse prévue a glissé à la vitesse de
30 m/s.
Depuis la coulée, d’importants travaux ont été entreprit pour déterminer les causes. C’est vraisemblablement
l’augmentation du niveau de l’eau qui a induit une surpression interstitielle dans les couches d’argile.