Litt+σrature du XXe et du XXIe si+ρcle-Rep+ρres chronologiques
Litt+σrature du XXe et du XXIe si+ρcle-Rep+ρres chronologiques
Litt+σrature du XXe et du XXIe si+ρcle-Rep+ρres chronologiques
La Belle Epoque (de 1900 à 1914) : période d’équilibre où l’on découvre les agréments
des nouvelles techniques (cinéma, automobile, électricité). C’est le temps de l’extension de la
presse illustrée, du développement du sport et des loisirs.
-Les maîtres à penser officiels servent les idées de la bourgeoisie au pouvoir. Ils sont les
auteurs de « romans à thèse » ou de « romans à idées »
Paul Bourget et son moralisme : Le Disciple (1889)
Maurice Barrès qui préconise le culte du moi et le patriotisme : La Colline inspirée (1913)
Anatole France opposé à tout fanatisme : Les Dieux ont soif (1912)
Romain Rolland défend les valeurs humanistes et le pacifisme : Jean-Christophe (1904-1912)
-En poésie, nous avons une remise en question du symbolisme, jugé trop épuré et trop
éthéré.
Au début du siècle, une authentique littérature religieuse voit le jour.
Charles Péguy (La Tapisserie de Notre-Dame, 1913) et Paul Claudel (Cinq Grandes Odes,
1910), tous deux convertis, retrouvent le sens du mystère et du symbole dans une poésie du
lyrisme religieux intense.
L’entre-deux-guerres (1918-1939)
-Le dadaïsme
A Zurich en 1916, se forme un petit groupe d’artistes de tous les pays qui rejettent en bloc la
religion, la politique, l’art et la littérature et adoptent une attitude nihiliste et subversive. Le
grand inspirateur est Tristan Tzara, jeune écrivain roumain.
-Le surréalisme
Après avoir reconnu en Dada un prophète, André Breton condamne son nihilisme gratuit et
explore des voies littéraires nouvelles. Le surréalisme fait le procès de la raison, de la culture,
prône la toute puissance du monde de l’imagination et du rêve comme modes de connaissance.
Il explore les ressources de l’intuition, de l’inconscient et de l’écriture automatique.
André Breton : Nadja (1928)
Paul Eluard : Capitale de la douleur (1926)
L’Amour, la Poésie (1928)
Louis Aragon : Le Paysan de Paris (1926)
-André Gide
Avec Les Faux-Monnayeurs (1925) André Gide annonce sa volonté de réduire le roman à sa
pure essence en essayant de retenir « le significatif, le décisif, l’indispensable ». Il expose une
réflexion sur l’écriture en utilisant le procédé de la « mise en abyme » (le roman dans le
roman) : un des personnages, Edouard, écrit aussi un roman intitulé Les Faux-Monnayeurs.
-Dilemmes spirituels
Certains romanciers s’interrogent sur la conscience d’individus confrontés au mal.
Georges Bernanos : Journal d’un curé de campagne (1936)
François Mauriac : Génitrix (1923)
Depuis 1940
-Littératures francophones
La poésie de la négritude : Aimé Césaire, Léopold Sedar Senghor opposent à la raison
occidentale la sensibilité noire et sa communion avec la nature.
La lutte contre le colonialisme, le rejet des tradition aliénantes, la dénonciation des nouveaux
pouvoirs, la recherche de son identité sont des thèmes développés dans la littérature africaine
(Ferdinand Oyono, Camara Laye) et dans la littérature du Maghreb : (Albert Memmi,
Mohammed Dib, Assia Djebar, Tahar Ben Djelloun).