Palo Graph I Emus 0509 Gaja
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Palo Graph I Emus 0509 Gaja
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PALÉOGRAPHIE MUSICALE
LE CODEX 601
TOME IX
Ce volume contient 33 feuilles de texte, pages /* à 56* et 1 a 218
et les feuilles de fac-similés 1 a 35 B, pages 1 à 360.
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LES PRINCIPAUX
MANUSCRITS DE CHANT
GRÉGORIEN, AMBROSIEN, MOZARABE, GALLICAN,
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I— N° 82
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SOCIÉTÉ DE SAINT-JEAN L'ÉVANGELISTE
DESCLÉE & O
TOURNAY (Belgique)
1909
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VIENT DE PARAITRE :
LE
Appendice. — Règle générale d'exécution pour tous les groupes. Legato. Vocalisation liée.
RASSEGNA GREGORIANA
PER GLI STUDI LITURGICI E PEL CANTO SACRO
VII= ANNÉE. — 1908
Publicazione mensile diretta da M. CARLO RESPIGHI, Ceremoniere Pontificio
Paléographie IX.
PALEOGRAPHIE MUSICALE
LES PRINCIPAUX
MANUSCRITS DE CHANT
GRÉGORIEN, AMBROSIEN, MOZARABE, GALLICAN
SOUS LA DIRECTION
PRIEUR DE SOLESMES
IX
1906
So^^M
A MADAME CÉCILEJENNY BRUYÈRE
ABBESSE
DE SAINTE-CÉCILE DE SOLESMES
HOMMAGE
DE PROFOND RESPECT ET DE RECONNAISSANCE
ANTIPHONAIRE MONASTIQUE
XII* SIÈCLE
d'une nouvelle classe de manuscrits. Nous entrons ainsi plus avant dans l'exécution du
programme que nous avions tracé.
Dès la première heure, nous nous étions proposé de faire connaître, grâce aux
procédés de la phototypie, les spécimens les plus intéressants des différentes notations
employées dans le cours des siècles pour la transcription des mélodies grégoriennes. Dans
le dessein de satisfaire aussi promptement que possible la curiosité scientifique de nos
lecteurs, nous avions cru bon de commencer par donner divers extraits de manuscrits de
dates et de provenances différentes, qui permettraient déjà de se faire une idée des
transformations successives de l'écriture neumatique.
phie. C'est ce à quoi nous nous sommes attachés jusqu'ici, en publiant successivement les
transcrits d'après le système préconisé par Gui d'Arezzo. Ce moyen si pratique de fixer la
mélodie ne varietur avait à peine été divulgué, que l'on s'empressa de renoncer à l'ancienne
méthode de transcription des neumes in campo aperto, qui donnait lieu à tant d'erreurs
plus commode.
(i) Cf. Joannis Cottonis Musica, c. xxi, dans Gerbert, Scriptores de Musica Sacra, t. II, p. 257 et ss.
Paléographie IX. 2
PALEOGRAPHIE MUSICALE
Les avantages que présentait la notation guidonienne expliquent donc la multiplicité des
documents qui nous l'ont conservée. Le malheur veut qu'au milieu de ces reliques du
passé il ne nous soit parvenu aucun exemplaire authentique de ces antiphonaires merveil-
leux, que Gui d'Arezzo dit avoir présentés lui-même au pape Jean XIX :
Summas sedis apostolicse Joannes audiens famam nostrœ scholas, et quomodo per nostra antiphonaria
inauditos pueri cognoscerent cantus, valde miratus, tribus nuntiis me ad se invitavit. Adii igitur Romam. . .
Multum itaque Pontifex meo gratulatus est adventu, ... nostrumque velut quoddam prodigium sfepe revolvens
antiphonarium prasfixasque ruminans régulas, non prius destitit . . . donec unum versiculum inauditum
edisceret (').
avait conduit Dom Germain Morin à penser que ce pouvait être là l'unique exemplaire de
Si les siècles ne nous ont pas légué l'œuvre authentique de Gui d'Arezzo (f c. 1050),
du moins y a-t-il lieu de croire que les documents rédigés dans les limites de sa sphère
d'action présentent une tradition aussi pure que possible. Et ce doit surtout être le cas
des livres monastiques. Car nous savons par Gui d'Arezzo lui-même que ce furent les
monastères (ceux de l'ordre des camaldules en particulier), qui reçurent les primeurs de
son enseignement :
Post paucos dehinc dies, écrivait-il au moine Michel de Pomposia, Patrem vestrura atque meum D. Guidonem
Pomposise Abbatem . . . visitavi, qui et ipse... nostrum antiphonarium ut vidit extemplo probavit et credi-
dit, ... et ut Pomposiam veniam postulavit, suadens mihi monacho esse prseferenda monasteria episcopatibus,
maxime Pomposiam . . . Tanti itaque Patris orationibus flexus . . . prius volo hoc opère tantum et taie mona-
6
terium illustrare, meque monachum monachis prsestare. .. ( ).
Cette pensée a inspiré le choix que nous avons fait, en vue d'une reproduction
intégrale, d'un antiphonaire bénédictin (probablement camaldule) du diocèse de Lucques.
Nous restons ainsi dans le voisinage de la petite ville d'Arezzo, non loin de ce monastère
de Pomposia (au diocèse de Ravenne), avec lequel Gui d'Arezzo eut de si fréquents
rapports. Un peu plus d'un demi-siècle nous sépare de l'époque où vécut le réformateur.
paraît en effet dater des premières années du xn* siècle. C'est par erreur que dans son
catalogue de la bibliothèque, rédigé en 1757, Bernardino Baroni l'attribue au xm e siècle.
fin du siècle. On ne surprend encore aucune influence gothique soit dans la jolie minuscule
de son texte, soit dans l'onciale de ses titres. Les lettres capitales et les initiales ornées
sont encore très simples; aucune trace de ces filigranes et de ces enroulements déliés
qui ornent souvent les marges des manuscrits de la fin du xn e siècle. Deux antiennes
copiées sur le premier feuillet à une date un peu postérieure, et notées dans un style tout
différent, portent elles aussi dans leurs initiales les caractéristiques du xn e siècle.
destination première. Il a été copié pour l'usage du chœur, il a dû servir à l'office public.
Mais il a peu souffert. Ses 35 cahiers de S feuillets chacun sont encore aujourd'hui en
parfait état de conservation. Le manuscrit lui-même est très complet sans aucune trace
d'addition ni de suppression : notons seulement quelques lignes effacées page 1 , où l'on
a gratté le texte primitif pour copier le chant de deux antiennes déjà mentionnées dans
fin du volume, sur le plat intérieur, contiennent des copies d'actes passés, l'an du
Seigneur 1291, entre Ubald, syndic des chanoines de la cathédrale de Lucques, et certains
de leurs tenanciers. Nous ne reproduirons pas ces chartes qui n'ont aucun rapport avec
notre antiphonaire. Tout au plus pourraient-elles servir à déterminer l'époque à laquelle
il est devenu la propriété du chapitre. Mais rien ne prouve qu'elles aient été reliées avec
le manuscrit dès l'année 1291 ; elles ont pu n'être placées là que beaucoup plus tard.
Nous l'avons déjà dit, le codex 601 du chapitre de Lucques est bénédictin; il est
facile de s'en convaincre dès le premier coup d'œil par la présence des répons-brefs à
laudes et à vêpres, des trois cantiques au 3e nocturne des dimanches et fêtes, par la
distribution des psaumes, etc. Il n'a donc pas été écrit pour un chapitre de chanoines; et
le fait de la présence dans une bibliothèque capitulaire d'un livre d'office inutilisable pour
un chœur de chanoines ne peut guère s'expliquer que par une suppression de monastère.
C'est le sort que subirent précisément, au xv e siècle, trois abbayes bénédictines des
environs de Lucques. Aux termes d'une bulle signée à Lucques même, le 3 juillet 1408, le
pape Grégoire XII confisquait au profit de la mense capitulaire de cette ville, tous les
(1) Ces deux chartes conservées aux archives du chapitre, sous les cotes CC 36 et CC 37 ont été publiées
par Mittarelli, Annales Camaldulenses, t. VI, Append., p. 666 et 724. Venise, 1761.
PALEOGRAPHIE MUSICALE
La même année 1408, en date du 9 juillet, Grégoire XII avait également supprimé l'abbaye
des moniales de Ste-Marie de Pontetetto, et transféré tous ses biens à la mense capitulaire (').
petite localité de Pontetetto. Fondée en l'an 802, elle ne fut achevée qu'au xn e siècle
protection spéciale; en 1181 et 12 19, les papes Lucius III et Honorius III confirmèrent
ce patronage (3) . Elle est encore mentionnée dans une charte de 1393 (4). Lors de sa
suppression en 1408, sa bibliothèque alla grossir les collections du chapitre cathédral.
On n'en a pas conservé l'inventaire ; mais il est du moins certain que trois manuscrits en
proviennent : ce sont le cod. 93 qui contient, outre la Règle de S. Benoît, les Constitutions
ou Capitoli des moniales de Pontetetto, et leur Obituaire; les codd. 603 et 609, un
antiphonaire et un processionnal. L'antiphonaire porte la mention Iste liber est monache
S. Marie de Pontetecto. L'inscription du ms. 609 est plus circonstanciée : Domina
Scotta fecit fieri hune li bruni pro remedio animes magistri Joannis et suœ( s ) ; elle rappelle
celle du cod. 93 : Domina abbatissa Lucia fecit fieri hoc opus pro anima sua sororumque
su arum.
Les mss. 601 et 602 offrent avec le 603, dont il vient d'être question, de grands
6
rapports au point de vue de l'écriture neumatique ( ); mais ils ne portent aucune
indication relativement à leur lieu d'origine. D'autre part le 602 est un antiphonaire de
l'office romain; le 601, quoique monastique comme le 603, offre des combinaisons toutes
différentes. Il est donc possible que les manuscrits aient été écrits à Pontetetto, mais pour
d'autres églises.
rédigé en 133 1, s'y est conservé jusqu'à nos jours sous la cote SS. 9 (Archivio capitolare);
on y voit mentionnés les anciens antiphonaires de l'abbaye, entre autres duo antiphonaria
antiqua nocturna coperta corio albo veteri. Il n'est pas impossible que le codex 601 qui
7
possède encore aujourd'hui sa forte reliure de bois, recouverte de cuir blanc ( ),
soit
(1) La bulle de Grégoire XII cotée aujourd'hui CC 43 aux archives capitulaires, porte la souscription
(2) Cf. Luigi Nerici, Storia délia Musica in Lucca (Memorie e documenti per servire alla storia di Lucca,
t. XII) p. 22, n. 29. Lucques, 1880. Domenico Barsocchini, Diario Sacro délie Chiese di Lucca, p. 41.
Lucques, 1836.
(3) Cf. Barsocchini, Memorie e documenti per servire alla storia di Lucca, t. V, pars III, p. 691.
(6) La Paléographie Musicale a déjà donné une photographie du ms. 603, t. II, pi. 34.
(7) Le dos du volume a cependant reçu depuis quelques années une nouvelle couverture de cuir noir.
INTRODUCTION. 13"
il est vrai, dès avant l'année 1095 à l'ordre des camaldules ('). Mais la liturgie camaldule
ne différait pas essentiellement de la liturgie bénédictine; car S. Romuald, fondateur de
l'ordre, avait adopté le rit monastique pur et simple, tel qu'il l'avait lui-même connu et
2
pratiqué au monastère de Classe à Ravenne ( ),
où la réforme de Cluny s'était déjà fait
sentir. Rien donc de ce côté ne s'oppose à ce que notre antiphonaire ait réellement été écrit
Il y a plus. Sa liste de fêtes de saints pourvues d'un office propre, reproduit à peu
près à la lettre la nomenclature que nous trouvons consignée dans YOrdo Camaldulensis
du xin e siècle 3
( ).
Nous verrons, il est vrai, que ce sanctoral correspond parfaitement à
l'usage romain. Mais cette rencontre pourrait n'être pas fortuite. — Notre Antiphonaire, qui
ne mentionne que les fêtes à office propre, n'a rien pour S. Romuald. Mais cela même
n'est pas une difficulté, car YOrdo Camaldulensis n'a rien non plus (4). Quoi qu'il en soit,
il n'y a pas à douter que nous ayons affaire à un antiphonaire de l'office bénédictin. Nous
constaterons même dans la suite qu il est certainement camaldule.
Notre intention n'est pas de donner à son sujet un aperçu général de l'office institué
par S. Benoît. Nous nous contenterons d'expliquer au cours de cette préface les particularités
intéressantes que présentent soit le propre du temps, soit le sanctoral dans le manuscrit
que nous publions.
Dans son Histoire du Bréviaire, Dom Suitbert Bàumer a parlé longuement des
relations étroites qui existent entre les antiphonaires romains et les antiphonaires
bénédictins (5). A l'origine même, l'écart ne dut pas être aussi considérable qu'on se
l'imagine quelquefois. S. Benoît qui créa une organisation de l'office toute spéciale, ne
toucha probablement pas au texte de l'antiphonaire et du responsorial de l'Église
déjà, un auteur irlandais avait pu remarquer cette affinité : Est et alius cursus, beati
Benedicti, qui ipsum singulariter pauco discordante a cursu Romano ; in sua Régula
6
repperies scriptmn ( ).
Et plus tard, Walafrid Strabon disait encore à propos de l'office
(1) Mittarelli, Ami. Camaldul., t. II, p. 193; t. III, p. 120 et Append., col. 114-115, 192.
(3) Publié par Mittarelli op. cit., t. VI, Append, col. 151 et ss.
(5) S. Baumer, Geschichte des Breviers, 1. I, c. VI ; lib. II, c. 11, ni. Fribourg en Brisgau, 1895. Dans la
traduction française de Dom R. Biron, Paris, 1905, mêmes chapitres, au tome I.
(6) Dans Haddan et Stubbs, Counci/s and Ecclesiastical Documents relating to Great Britain and Jreland,
t. I, p. 139-140. Oxford, 1869.
H" PALEOGRAPHIE MUSICALE
influence bénédictine était surtout due aux monastères de Rome groupés autour des
grandes basiliques. Les deux rites restèrent ainsi unis l'un à l'autre par leur texte, les
différences ne portant guère que sur la répartition des pièces : quelques formules nouvelles
purent venir s'ajouter au fonds primitif, mais sans le modifier essentiellement. Nous aurons
l'occasion d'en noter quelques-unes au passage.
Le ms. 60 1 de Lucques est, comme les documents de son époque, conçu selon la
forme qu'Amalaire avait donnée à son antiphonaire. Tandis que les Romains, au vin e siècle
encore, divisaient les pièces chantées de l'office en deux volumes, le Responsor ius ou
2
Responsale et Y Antiphonarius ou Antipbonale ( ),
Amalaire suivit l'usage gallican : Ego
secutus sum nostrum usuin, dit-il, et posui mixtim responsoria et antiphonas (f).
C'est
la méthode qui prévalut après lui, comme plus pratique que l'ancienne. Ainsi notre
manuscrit contient-il non seulement les antiennes mais tous les répons des offices de
jour et de nuit. Il comprend de plus les versets, et souvent l'indication des psaumes jointe
aux antiennes. Tout s'y rapporte à l'usage bénédictin, sauf les trois derniers jours
Dans ses grandes lignes, l'office bénédictin se distingue de l'office romain par la
4 répons à chacun des deux premiers nocturnes. Au y nocturne, Yordo bénédictin prescrit
trois cantiques de l'Écriture, au lieu de psaumes, d'où le terme ad Cantica que les
manuscrits bénédictins emploient d'ordinaire pour désigner ce nocturne (4). Les ~Rffy brefs
n'occupent pas la même place dans le romain et dans le monastique. Tandis que Yordo
romain les fait réciter aux petites heures exclusivement, S. Benoît a réglé qu'ils ne
se diraient qu'à laudes et à vêpres. Ce dernier office n'a que 4 antiennes dans le rit
monastique. La distribution du psautier varie aussi du tout au tout : chez les bénédictins,
elle est restée telle que S. Benoît l'avait organisée, encore que, avec sa réserve habituelle,
il ait dit lui-même ne pas tenir essentiellement à cette disposition.
En tous ces points, le codex 601 est conforme aux prescriptions de la règle de
S. Benoît. Ce n'est pas à dire pour cela qu'il représente la liturgie bénédictine par
excellence. Au moyen âge, surtout à la suite des grandes réformes bénédictines, chaque
nation, chaque contrée, presque chaque monastère pouvait avoir son ordo spécial. C'est
bien au fond la même liturgie bénédictine que l'on observe au Mont Cassin et à Cluny,
(1) De Rébus Ecclesiasticis, c. xxv; dans Hiïtorp, De divinis Officiis, Paris, 1610, col. 689 e.
(2) Cf Epistola Pauli Papœ I ad Pippinum Regem; dans Mon. Germ. Hist., Epist., t. III, 1892, p. 529.
(3) Amalaire, De ordine Antiphonarii, prolog. ; dans Hittorp, op. cit., col. 504.
(4) Cf. Antiphonaire de Hartker, édition Tommasi, Opéra, t. IV, p. 173 et note A; dans la reproduction
phototypique de la Paléographie musicale, 2" série, t. I, Solesmes, 1900, page 17.
INTRODUCTION 15"'
à Bursfeld et à Farfa, mais que de divergences dans la répartition des pièces liturgiques,
dans la composition des offices, dans le catalogue des fêtes ! On reconnaît partout la
structure bénédictine, mais le vêtement varie à l'infini. Il est aisé de s'en rendre
compte en confrontant les différents ordines qu'a reproduits dom Martène dans son
volume IV De antiquis Ecclesiœ ritibus : De ritibus Monachorum ; ou bien en comparant
Yordo de Bernard de Cluny avec l'antiphonaire sangallien de Hartker. La suite de cette
étude montrera que notre codex 60 1 se rapproche tantôt des uns, tantôt des autres, sans
être identique à aucun d'eux ; seul Yordo camaldule offre avec lui une ressemblance à peu
près parfaite; c'est là un trait significatif; car dès l'année 1080, tous les moines de la Con-
grégation de Camaldoli étaient tenus de chanter l'office iuxta Ordinem monasteriorum
eiusdem congregationis{ 1
); de telles prescriptions relatives à l'unité de l'office liturgique
Les pièces sont réparties, suivant les différentes heures de l'office divin, en cinq
grandes catégories auxquelles nous avons donné, autant que possible, les noms qui
désignent ces mêmes heures dans notre manuscrit : ad Vesperum I, ad Nocturnos seu
Vigilias, in Matutinis Laudibus, ad horas di 11 ruas, ad Vesperum II. Sous la rubrique
quelquefois à la suite de certains offices sans rentrer dans leur cadre ordinaire.
Les versets et répons sont désignés par leurs sigles habituels f, ty, R? br. ;
les répons
brefs sont ainsi distingués des grands répons. Les antiennes sont représentées par leur
initiale a. L'astéristique joint à certains de ces sigles indique des pièces dont le texte
Pour réduire, dans la mesure du possible, les dimensions de ce tableau, nous avons
souvent réuni plusieurs fériés d'une même semaine; il ne faudrait pas en conclure qu'il
n'y a pour ces fériés ainsi groupées qu'une seule et même série de pièces propres : cela
ne se présente qu'une fois, pour les fériés pascales, p. 231-233; dans tous les autres cas
chaque férié a ses antiennes propres soit pour le Benedictus, soit pour le Magnificat.
(1) Constitutiones B. Radulphi, c. xvm; dans Mittarelli, op. cit., t. III, App., col. 521.
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ANTIPHONAIRE MONASTIQUE
DE LUCQUES
Les quelques indications qui suivent n'ont d'autre but que de guider le lecteur dans
dons pas résoudre tous les problèmes qu'il pourra présenter, ni expliquer par le menu
l'ordonnance de tous les offices liturgiques qui s'y trouvent mentionnés. Il nous suffira de
donner une orientation générale et d'élucider les points les plus obscurs en comparant
notre antiphonaire avec les documents du même âge ou du même rit bénédictin. Nous
indiquons ici rapidement ceux qui nous ont le plus servi.
bénédictine s'est fait sentir en Italie dès le xi e siècle. Il offre avec notre manuscrit plusieurs
points de contact; mais les divergences sont d'autre part suffisantes pour attester que
nous n'avons pas affaire à un antiphonaire clunisien. Ce n'est pas non plus un document
cistercien ; car le rit de Citeaux, qui a très peu varié depuis les origines, présente certaines
particularités très significatives, dont on ne trouve pas trace dans notre antiphonaire.
L'ordo camaldule, rédigé en 1253 par le Prieur Martin III, est au contraire en accord
presque constant avec notre manuscrit, ce qui nous a donné à penser que celui-ci est lui-
même camaldule. Pour mieux établir cette conclusion, nous avons confronté le texte de
notre antiphonaire avec le bréviaire camaldule imprimé en 1484, dont le colophon porte
la mention suivante : Petrus Delpbinus Venetus Gen. CafmaldulensisJ hoc opus multis
antea loch depravatum accuratissime reddidit diligentia emendatum..^ 1 ) Ces deux documents
marquent un état liturgique plus avancé; mais il est manifeste qu'ils représentent un rit
a subi des corrections de seconde main, en parfait accord avec Yordo et le bréviaire
camaldules.
Nous ne connaissions malheureusement jusqu'ici, en dehors du codex 601 de Lucques,
aucun autre manuscrit qui présentât les mêmes caractéristiques. Mais la Providence nous
vint en aide de la façon la plus inattendue, en nous faisant parvenir de Tolède un
manuscrit d'origine italienne, non seulement apparenté, mais presque identique à celui de
Lucques (Bibl. de la Cathédrale de Tolède, cod. 48. 14). Même ordonnance des offices,
même notation musicale, mêmes particularités liturgiques. Seule l'écriture diffère un peu;
elle est plus ancienne et date sans aucun doute des premières années du xn e siècle. Certaines
divergences de détail trahissent du reste une liturgie antérieure à celle du codex 60 1.
Sur quelques points en effet celui-ci concorde avec Vordo de 1253 et le bréviaire de 1484,
alors que le manuscrit de Tolède retient une disposition plus ancienne. A part cela, les
deux manuscrits offrent une ressemblance parfaite. Ce sont, à n'en pas douter, deux
représentants du même type liturgique, de ce vieux rit camaldule que le bréviaire de 1484
retenait encore assez pur, mais que le nivellement opéré au xvn e siècle devait faire tomber
dans l'oubli le plus complet. Nous aurons donc bien garde de séparer ces deux témoins à
peu près contemporains : ce que nous dirons de Fun devra s'entendre également de
l'autre; les divergences de quelque importance seront du reste notées au passage, selon
qu'elles se présenteront au cours du calendrier liturgique que nous allons suivre dans ses
développements.
LE PROPRE DU TEMPS
Suivant l'usage à peu près général au xne siècle, le propre du temps débute avec
l'Avent. Antérieurement à cette époque, la coutume était au contraire de commencer
l'année liturgique à la vigile de Noël; les dimanches de l'Avent étaient alors renvoyés
tout à la fin des recueils. Leur nombre même avait varié dans l'antiquité; on avait
quelquefois quatre, souvent cinq et même jusqu'à six dimanches avant la Nativité ( r ).
un invitatoire particulier. Le cardinal Tommasi croit que c'était là une création bénédic-
tine 2
( )
: l'ancien rit romain n'avait en effet pour tout l'Avent qu'un seul invitatoire, Regem
venturum, celui qui dans notre document est indiqué pour les fériés (à la feria II de la
i
re semaine, p. 6) des trois premières semaines (3).
une antienne ad honorem S. Marias, qui devait évidemment servir pour tout l'Avent.
(1) Cf. Amalaire, De eccl. offic, 1. III, c. xl; dans Hittorp, 437.
(2) Tommasi, Opéra, t. IV, p. 172 (A), 321 (A).
(3) Les fériés de la IV e semaine (p. 22) empruntent en effet leur invitatoire au iv e dimanche, conformément
à cette prescription de VOrdo Camaldulensis, c. xxi : « Feria II in adventu Domini ad invit. Regem
venturum, quod dici débet diebus ferialibus donec invitatorium Prope est iam Dominas » incipiatur.
MiTTAREixi, Ann. Camald., t. VI, App., col. 94. Cf. Ordo de Cluny, II, c. m; dans Hergott, Vêtus
discipl. monast., p. 285.
LE PROPRE DU TEMPS ZT?
L'antiphonaire romain de S. -Pierre et le xi e ordo romain, de l'an 1143, ont une mémoire
du même genre pour les fériés seulement (*). L'ordo de Bernard de Cluny l'étend aux
dimanches :
Commemoratio S. Crucis tune dimittitur ... unde et post Vesperos regulares non ad sanctam
Crucem, sed ad sanctam Mariam processio agitur, ad quam B7. Ave Maria cantatur, et post Matutinum
I^. Ecce Virgo... sicut et per totum Adventum. (-).
Les trois versets qui sont indiqués à la suite des laudes (p. 6) sont destinés aux
petites heures, bien que le manuscrit de Lucques n'en dise rien. L'antiphonaire de Tolède
le dit formellement, ad III Y Timebunt, etc. (f° 4, r°), et voici ce qu'on lit dans Yordo de
Cluny à propos de ces trois versets :
Ad Horas versus Timebunt génies nomen tuum, Mémento nostri Domine, Domine Deus, qui et per totum
Adventum tenentur (
3
).
Les antiennes pour ces heures ne sont pas spécifiées ; c'est probablement que, comme
à Cluny,
Primam et ad très sequentes Horas; in privatis autem diebus non alise cantantur quam cottidianae, usque ad
septimanam ieiunii quatuor temporum 5
( ).
La quatrième semaine, celle des Quatre-temps, est en effet beaucoup plus riche que
les trois autres. Chaque jour a des antiennes propres pour les petites heures; les antiennes
de laudes se renouvellent aussi à chaque férié, particularité attestée déjà par Amalaire :
Ipsa quarta hebdomada singularis est et habet in matutinali officio per quamque feriam
antiphonas proprias inpsalmis^). De plus les trois fériés des Quatre-temps ont chacune trois
répons. Rappelons à ce sujet que l'office férial, selon le rit monastique, ne comporte que
3 leçons et 3 répons après les six psaumes du premier nocturne. Aux antiennes des laudes
de chaque férié de cette quatrième semaine, le copiste a pris soin de joindre l'indication des
psaumes à chanter : c'est la reproduction exacte de l'ordre prescrit par S. Benoît dans le
quelque importance : Qiwmodo fiet istud, Angele Dei, quia virum non cognosco (p. 22).
Plusieurs antiphonaires manuscrits, italiens, français, allemands, comme les anciens documents
(1) Antiph. de S. -Pierre, éd. Tommasi, Opéra, t. IV, p. 22. — Ordo Romanus xi, 5, éd. Migne.
P. L, t. LXXVIII, c. 1028.
(2) Ordo Cluniac, p. II, c. i, éd. Hergott, p. 283; cf. Consuetudines Farfenses, éd. B. Albers, 1900.
(3) Ibid., p. 284. Cf. Antiph. de Hartker, Paléogr. music, 2 e série, I, p. 19; Tommasi, IV, 174.
(4) C'est ainsi que Yordo de Cluny désigne souvent l'office de laudes : cf. ibid., c. m, p. 285.
(6) De eedesiasticis officiis, 1. III, c. XL, Hittorp, col. 437c Cf. De ordine antipkonarii, c. XII.
24* PALEOGRAPHIE MUSICALE
imprimés, ont la leçon : Quomodo fiet istud.. quia virum in concipiendo non pertuli (*).
Celle-ci est peut-être plus ancienne, sans que l'on puisse dire d'où elle vient. L'antienne est
empruntée à S. Luc, ch. i, J. 34. Mais la variante doit être « de style ecclésiastique »; elle
ne se trouve dans aucun texte connu de l'ancienne Vulgate, ni dans aucun Évangile apocry-
phe. La leçon, quia virum non cognosco, que présentent nos deux manuscrits de Lucques
et de Tolède, trahit évidemment l'intention de se rapprocher du texte de S. Luc. Un bré-
viaire noté de Brescia (aujourd'hui à Oxford, Bodléienne, Miscell. liturg., cod. }66) du
xi
e
siècle a virum in concipiendo non pertuli, mais le copiste chargé de transcrire la
musique, a substitué les mots non cognosco à la phrase originale, et a reproduit une
mélodie s'adaptant à cette formule plus courte. Le manuscrit de Tolède (f° 14, v°) offre un
détail plus curieux encore : le copiste avait d'abord écrit quia virum in concipiendo non
pertuli; il a gratté ensuite pour transcrire la formule abrégée à laquelle correspond du
reste son texte musical. Il serait somme toute difficile de dire où se trouve la leçon
primitive.
Comme les documents romains, nos deux antiphonaires limitent à huit le nombre des
grandes antiennes O; ils suivent de plus sensiblement l'ordre de ces mêmes documents,
au lieu de se conformer à celui qu'indique Amalaire dans son De ordine antipbonarii (c. xiii).
— La rubrique qui les annonce, dans l'antiphonaire de Lucques, mérite d'être notée :
Antiphonœ maiores ad Vesperum ante octavum diem vigiliœ Natalis Domini, O Sapientia,
etc. (p. 27). Elle se retrouve textuellement — et la rencontre ne saurait être fortuite — dans
Yordo camaldule déjà cité : Antiphonœ maiores, vid. O Sapientia, ante octavum diem vigiliœ
Nativitatis Dominicœ sunt inchoandœ^ 2 ), et dans le bréviaire camaldule de 1484 : Antiphonœ
maiores, id est O Sapientia, ante octavum diem vigiliœ Nativitatis Domini sunt inchoandœ...
La Vigile de Noël n'a qu'un office férial avec ses trois répons au premier nocturne,
et les psaumes fériaux à laudes, en place des psaumes du dimanche, Dominus regnavit,
que prescrivent Yordo de Cluny (3) et la plupart des coutumiers monastiques 4
( ). Le cas où
elle pourrait tomber un dimanche n'est pas prévu, mais bien celui où elle viendrait à être
célébrée le samedi : on remarque en effet (p. 30), dans la série des antiennes de laudes,
deux pièces supplémentaires, Ad te Domine et Expectetur accompagnées de l'indication du
psaume Deus exaudi et du cantique Audite du samedi, et de la mention (dans le manus-
crit de Tolède et le bréviaire de 1484), si venerit in sabbato hœ duœ antiphonœ dicantur.
(1) Antiph. de Compiègne, ix e s. P. L., t. LXXVIII, col. 730A; Hartker, p. 38; éd. Tommasi, IV, 182;
antiph. de S.-Pierre de Rome, éd. Tommasi, IV, 34. Les mss. 602, f° 12 v° et 603, f° 11 v° de Lucques, offrent
aussi cette leçon; il en va de même d'une vingtaine d'antiphonaires des xc-xn e siècles et de provenance diverse,
qu'il serait trop long d'énumérer. — Agoeard (+ 840) ne semble pas l'avoir connue; autrement n'aurait-il pas
protesté contre cette falsification du texte évangélique? Cf. Son Liber de correctione antiphonarii, c. vu (P. L.,
t. CIV, 332) où il cite la parole de la Vierge Marie, Quomodo fiet istud, quia virum non cognosco, comme dans notre
ms. 601 de Lucques.
(2) Ordo Camald., c. xxn, Mittarelli, VI, App., col. 95.
ont quelque chose d'analogue; celui de Compiègne ne contient pas moins de dix-sept
répons au 3 e nocturne J
), Hartker en a dix (p. 47-50). Il est possible que l'on ait là une trace
de l'antique usage romain, qui sanctifiait la nuit de Noël en lui consacrant deux offices des
vigiles ( z ). Ad Vigiliam débet remanere pontifex per totam noctem, dit encore au xn e siècle
le xi e ordo romain^). — L'office de cette fête de la Nativité est, à peu de choses près, celui
Il convient toutefois de noter la particularité que présente, dans nos deux antipho-
naires, la première antienne des laudes de Noël, Ante luciferum genitus... hodie nasci
dignatus est. Les documents monastiques et romains ont d'ordinaire comme aujour-
d'hui l'antienne Qiiem vidistis pastores. C'est du moins ce que nous avons constaté
soit dans les antiphonaires édités de Compiègne, de S.-Gall, de S. -Pierre de Rome (4),
de 1484.
A la suite des secondes vêpres de Noël, nos antiphonaires donnent neuf antiennes
intitulées de Scinda Maria (p. 39), toutes relatives au mystère de la Nativité du Sauveur;
mais leur emploi n'est pas spécifié. Le ms. 603 de Lucques a huit pièces analogues, avec
le titre Ant. per totam Nat[ivitatenî\. L'antiphonaire de Hartker (p. 53) les appelle
Les trois fêtes de saint Etienne, de saint Jean et des saints Innocents sont les seules
qui soient restées mêlées au propre du temps. Elles sont traitées de façon identique : tout
l'office est propre à la fête, sauf les quatre antiennes et les quatre psaumes des secondes
(3) Cf. Dr. P. Wagner, Ursprung und Entwicklung der liturg. Gesangsformen, p. 137, Fribourg, 1901. (Dans
la traduction française de l'abbé Bour, p. 136, Tournai, 1904).
(4) Cf. Dr. Wagner, op. cit., p. 185-186; éd. française, p. 182-183.
(5) Ibid. — Amalaire dit avoir introduit dans son antiphonaire, comme première antienne de laudes, Tant.
Genuit puerpera regem. (De ord. Ant., c. xv. Hittorp, col. 525 a).
Paléographie IX. a
PALEOGRAPHIE MUSICALE
vêpres qui sont empruntés à la Nativité; c'est encore l'usage actuel. Mais, d'après dom
Martène, cette coutume était, au xn e siècle, relativement récente. Dans les plus anciens
ordines monastiques, ces trois fêtes ont leurs antiennes et psaumes propres aux secondes
vêpres. C'est ce qu'indiquent Bernard de Cluny (i) et I'antiphonaire de Hartker 2
( ). A la
fin du xi e siècle, Bernold de Constance affirme aussi dans son Micrologue que c'était
l'ancien usage : Omnes authentici antiphonarii secundam vesperam sancto Stephano concedunt
ex integro (f),
ce qu'il semble appliquer également aux jours suivants.
Le dimanche dans l'Octave de la Nativité ne possède que deux antiennes propres : c'est
que, d'après Yordo de Cluny, 1. II, c. vi, tout l'office de ce jour était pris à la Nativité.
D'après notre ms., p. 62-63, on ne voit pas à quoi se rapportent exactement les deux
antiennes données in extenso. La première porte le titre ad V\esperum\ A[ntiphona] Erat
Joseph; la seconde, simplement A[ntiphona] Puer Jésus. C'est une erreur de copiste, qu'il
est aisé de corriger d'après Yordo clunisien :
" In Evangelio, Erat Joseph, ad Vesperas
Puer Jésus " 4
( ).
L'ordo camaldule fournit la même indication et il mentionne en plus,
ciens, étendirent à l'office de laudes du dimanche et des saints l'emploi d'une seule antienne
avec les psaumes d'usage.
Les antiennes des petites heures, le jour de l'Epiphanie, sont différentes de celles de
laudes, ce qui contredit cette règle de Yordo de Cluny : Antiphonce quœ et cantatœ sunt
ad Laudes (Epiphaniœ), eœdem cantantur ad diurnas horas 6
( ).
Mais cette disposition est
conforme au bréviaire des Camaldules de 1484 et aussi à leur ordo de 1253, suivant
lequel, aux jours dans l'Octave, ad horas diei canantur antiphonce sicut in Epiphania (?),
ce qui est dit pour les distinguer des antiennes de laudes, Ante luciferum, qu'il men-
tionnait quelques lignes plus haut. Pour les secondes vêpres au contraire, on reprend
8
de nouveau les antiennes de la Nativité, selon l'usage presque universel ( ). Les quatre
(1) Ordo Cluniac, II, c. VI, éd. Hergott, p. 290. Cf. Martène, De ant. ritibus Monachorum, 1. III,
c. v, 8. col. 282.
(3) Micrologies, c. xxxv, Hittorp, col. 754. Cf. Honorius d'Autun, Gemma anima, 1. IV, c. cxvn,
Hittorp, col. 1329.
(4) Ordo Cluniac, II, c. vi, Hergott, p. 292.
(7) Ordo Camald., I, c. xxxvi, Mittarelli, op. cit., VI, App., col. 110.
(8) Cf. Martène, De ant. rit. Monach., c. vi, 28, col. 295; Ordo Camald., I, c. xxxv.
LE PROPRE DU TEMPS 27*
Item Antiphonœ unde supra (p. 77-78). Elles étaient destinées au chant du Benedictus et
du Magnificat durant l'Octave; le bréviaire de 1484 les donne en effet sous cette rubrique,
hœ antiphonœ quotidie ad Ben. et Mag. per Octavam dicantur.
per annum. Le dimanche et chacun des jours de la semaine sont dotés de leurs antiennes
et versets pour tous les offices du jour et de la nuit. Les psaumes sont indiqués à la
suite de leurs antiennes respectives, ce qui rend un compte exact de la distribution très
les psaumes les plus longs doivent être divisés en deux Gloria (3). C'est ce qui explique
qu'à certaines fériés, nous rencontrons quatre antiennes au lieu de trois au premier nocturne,
ou, par contre, trois antiennes au lieu de quatre à vêpres. Au second nocturne, il y a variété
selon les temps, trois antiennes pour la Septuagésime et le Carême, un seul Alléluia pour
les autres saisons de l'année (4).
A ces pièces destinées à toutes les fériés per annum sont jointes des séries de répons,
qui celles-là ne concernent que les dimanches et fériés depuis l'Octave de l'Epiphanie jusqu'à
la Septuagésime. Ces répons sont empruntés aux psaumes, d'où leurs noms de Responsoria
de psalmis (Hartker, p. 83), de psalterio (Amalaire, De ord. ant., c. xxvu), ou Historia de
psalmista (Ordo romanus xi, 28). Chacune des fériés a trois répons, à propos desquels il
l'antiphonaire de Hartker :
R7R7. de psalmista in feriis ex iis psalmis desumuntur, qui iisdem feriis cantantur ad Nocturnum. — Habemus
maximas gratias monachis S. Galli, qui Romanum hune ordinem servavere in descriptione huius antiphonarii,
Ce fait curieux n'est pas particulier à l'antiphonaire de S.-Gall ; les répons en question
sont encore au bréviaire monastique, et aux mêmes jours. Ce sont à peu près les mêmes
que dans notre codex 601. Or ils ne concordent nullement avec la distribution du psautier
bénédictin, mais bien avec celle du bréviaire romain. Ainsi à la feria m, les 3 R7. Aurïbus
6
percipe, Statuit Dominus, Ego dixi ( ), sont empruntés aux psaumes 38, 39 et 40 qui, au
romain, se disent bien le mardi, mais qui, au monastique, sont affectés à la feria n. De
même les R?RJ. de h feria v, Deus in te speravi, Repleatur os meum, Gaudebunt labia, sont
(2) Cf. Amalaire, De eccl. officiis, 1. IV, c. xxxiv, Hittorp, col. 491.
tous tirés du psaume 70 qui appartient dans le romain au jeudi, dans le monastique au
mercredi. Ceci prouve suffisamment que cette ordonnance des répons fériaux est toute
romaine, et que l'office monastique l'a faite sienne sans y rien changer.
Les premières vêpres du dimanche offrent aussi une particularité que nous avions
signalée en passant à propos des dimanches de l'Avent, et que nous rencontrerons
souvent dans la suite, comme notre tableau en témoigne. L'office bénédictin a chaque
jour à vêpres, — c'est une de ses caractéristiques — un répons bref avant l'hymne.
Ici nous avons affaire à un grand répons semblable à ceux des matines. Voici ce
Sabbato canitur ad Vesperum B7. Deus qui sedes; dominica sequenti ex ordine historiam Domine ne in
ira tua canendo.
Notandum est quod quando mittitur historia, mittitur dominicis diebus, vel sanctorum festivitatibus.
Sabbato seu vigilia unum 1^. de historia canitur et de dominica tantum antiphona... dicatur (*).
Cette règle s'applique à la lettre à notre antiphonaire pour les dimanches et les
Nous avons parlé des trois 1^. qui servent de l'Epiphanie à la Septuagésime. Le répons
bref qui suit est pour les nuits d'été. S. Benoît a en effet réglé que l'office nocturne
serait plus court en été qu'en hiver, en raison de la durée des nuits : Lectiones in codice
propter brevitatem noctium minime legantur, sed pro ipsis tribus lectionibus una de Veteri
2
Testamento memoriter dicatur, quam brève responsorium subsequatur ( ).
Septuagésime où il est remplacé par trois antiennes. V alléluia sert aussi d'antienne pour
les cantiques de matines, les laudes et les petites heures omni dominica extra quadrage.
simam, d'après la règle de S. Benoît (3). Dans nos deux manuscrits, Yalleluia disparaît dès le
de temps après, Amalaire constatait que les moines in Septuagesima nobiscum alléluia
(1) Ordo Camald.,\c. xxxvn, Mittarelli,VI, App., col. 112-113. C'est une coutume qui semble avoir été
adoptée plus tard d'une façon générale par les monastères de l'ordre de S. Benoît. Au xn e siècle, elle parait
encore peu répandue, au moins pour les dimanches après l'Epiphanie : ni Hartker, ni le cod. 603 de
Lucques, ne leur affectent de grand répons aux premières vêpres.
(2) Reg. Bened., c. x.
(4) Conc. Aquisgran., 817, can. 30, Harduin, Acta ConciL, t. IV, Paris, 1714, col. 1*30.
LE PROPRE DU TEMPS 20/"
dimittnnt I
( ).
Aussi voyons-nous la physionomie de l'office dominical subir certaines
altérations à partir de la Septuagésime. Valleluia est remplacé à laudes et aux heures du
jour par des antiennes propres.
§ II. — La Septuagésime.
A l'époque d'Amalaire 2
( ), l'abandon de Valleluia n'avait lieu qu'après l'office du
dimanche in Septuagesima ; l'on en profitait pour le répéter à toutes les heures de ce jour,
dans les antiennes et dans les répons. L'antiphonaire de Compiègne et celui de Hartker en
offrent des exemples. Mais le pape Alexandre II
(f 1073) abolit cet usage en prescrivant
que désormais l'on dirait adieu au chant de Valleluia dès le samedi précédent, et que l'on
Il s'agit ici des RjRj. de Adam, qui, d'après cette prescription, servaient aux deux
dimanches de la Septuagésime et de la Sexagésime. C'est ce que dit aussi Vordo de
Cluny : In ipsa dominica (Sept.) et in sequenti, Rj. In principio fecerat Deus (*). Suivant
cette économie, l'on réservait pour la Quinquagésime deux séries de répons analogues,
les R7R7. de Noe et de Abraham. Ainsi lit-on dans l'antiphonaire de S.-Maur-des-Fossés
(B. N. 12044) au dimanche de la Sexagésime, R/. In principio fecit Deus, et reliqua sicut
supra scripta sunt, tandis qu'au dimanche suivant se trouvent cinq R7R7. [de Noe] Otiadra-
., et sept R/R/. de Abraham, Locutus est . . . etc.
Si l'on en croit Raoul de Tongres, qui écrivait au xiv e siècle, cette disposition fut
Gregorius septimus, ut legi Romse apud Lateranum, instituit ut dicta dominica Sexagesimse sua historia
(1) Amalaire, ou l'auteur du Supplementum ad librum IV De officiis divinis publié par Mabillon, Vetera
Analecta (éd. D'Achery, Paris, 1723) p. 94.
Ce dut être là une réforme strictement romaine ; Raoul de Tongres dit en effet que
les livres liturgiques étaient encore à son époque conformes au décret d'Alexandre II. Mais,
ajoute-t-il, plusieurs Ordres religieux avaient adopté la disposition de Grégoire VII :
Hoc suppleverunt plures Religiosi qui responsoria de Noe et Abraham, in libris nostris coniuncta, iis
duabus dominicis posuerunt, et laudes dominicales déficientes addiderunt. Idem sequitur antiphonarius, quem
de Roma apportavi, et videtur conveniens supplementum (').
Nos deux antiphonaires de Tolède et de Lucques sont précisément dans ce cas; c'est
une preuve de plus en faveur du soin que l'on a mis à les rendre conformes à l'usage
Une parenté, plus étroite encore, avec ce dernier document se manifeste à propos
des trois samedis vigiles de la Septuagésime, de la Sexagésime et de la Quinquagésime.
Leurs antiennes de Magnificat sont, comme les répons, en rapport avec les lectures bibliques
du dimanche suivant. Dans le ms. de Lucques elles sont indiquées par leurs premiers
mots : Dixit Dominus ad Adam, Dixit Dominus ad Noe, Pater fidei nostrœ Abraham; une
main plus récente, à la fin du xn e siècle, a complété les textes et transcrit la mélodie (des
deux premières antiennes) en tête même de l'antiphonaire, p. i, sur un passage gratté.
Dans le ms. de Tolède, ces trois antiennes sont de première main et à leur place naturelle.
Ces mêmes pièces semblent n'avoir été connues que très tard, en dehors de l'Italie. Les
antiphonaires de Compiègne, de Hartker, de S.-Maur-des-Fossés, de S. -Pierre de Rome,
n'ont rien de semblable. Le codex 603 de Lucques, un antiphonaire monastique, ne les
a pas non plus. En revanche nous les trouvons toutes trois consignées dans Yordo camal-
2
dule ( ),
et dans le bréviaire de 1484.
Les autres antiennes, propres à chacun de ces dimanches, sont empruntées à l'Évangile
du jour. Après les antiennes de Magnificat, le copiste a transcrit plusieurs autres pièces
du même genre, tirées elles aussi des péricopes évangéliques ; mais leur destination n'est
pas indiquée. C'est encore Yordo des camaldules qui nous éclaire sur ce point :
Ad Magnificat, antiph. Dixit pater ; alise vero quse sequuntur per totam hebdomadam ad Benedictus et ad
3
Magnificat decantentur, et sic fiât usque ad caput ieiunii ( ).
In Laudibus Sf. Participent.. ad Vesperum . ~Kf. Ab omni via mala (in dominica prima); praedicta responsoria
dominicalia qure cum suis versiculis usque in passionem Domini non mutentur 5
( ).
[In Quadragesima] nec ad matutinas nec ad alias horas, usque in Passione Domini, versiculi non
mutantur, responsoria vero ad Laudes et Vesperas per singulas dominicas usque in Pascha mutantur 5
( ).
A part les antiennes à Benedictus et à Magnificat, les fériés de Carême n'ont rien
Quia eadem feria (quinta) ieiuniis postmodum applicata est, ut reliqua; Gregorius Junior statuit esse
solemnem, officiis undecumque collectis et maxime ex asstivalibus dominicis, unde et antiphonse ex domini-
calibus evangeliis quintis feriis adhuc ascriptse reperiuntur ut ex Evangelio Homo quidam erat dives et
6
liai Jésus ( ).
(4) Amalaire, De ord. antiph., c. xxxv; antiph. de Hartker, Tommasi, IV, p. 222 et ss.; dans la repro-
duction phototypique, p. 146 et ss.
C'est précisément ce que l'on trouve dans les antiphonaires de Lucques et de Tolède
ainsi que dans ceux de S. -Pierre et de Compiègne ; celui de Hartker n'a rien pour les
parlé d'une réforme déjà ancienne {quod sicut a qjjibusdam prioribus accepi, idcirco
Statutum est ut quatuor primis hebdomadibus Quadragesimae, antiphonae quae in v feria ad Benedictus et
ad Magnificat dici consueverant mutarentur, et pro Mis alise cantarentur... Causa instituti huius fuit, quoniam
antiphonas quœ prius dicebantur, aliorum temporum erant... et rursum in Quadragesima cantabantur : hoc est
Postquam illse quintas feriœ propria evangelia habere cœperunt, antiphonœ nova? de ipsis quoque evangeliis
facta? sunt.
Dans son Mitrale, Sicard de Crémone (f 1221) fait aussi allusion à la varietas
2
epistolarum et evangeliorum (quœ) in quintis feriis reperitur ( ).
Mais la liturgie romaine
resta étrangère à ces changements. L'antiphonaire de S. -Pierre et le bréviaire actuel ont
conservé les antiennes dont Pierre le Vénérable critiquait l'emploi ; et à ce point de vue
encore l'antiphonaire de Lucques se rapproche de l'usage romain.
Au cours de toutes les fériés de Carême, on ne rencontre qu'un R7. propre, celui du
er
l'enfant prodigue, qu'on lit en ce jour à la messe. Autrefois ce Rj. appartenait au I dimanche
du Carême, comme en témoigne l'antiphonaire de Hartker (3). C'est Amalaire qui changea
sa destination :
Responsorium Pater peccavi in cœlum abstuli de isto loco, et posui illum in ea hebdomada, quando id
4
Evangelium legitur, unde assumptus est ( ).
S.-Pierre en est le témoin (s); ceux de Lucques et de Tolède l'ont suivi; de même
aussi Vordo camaldule, c. xlii :
(1) Statuta Congr. Cluniac, stat. 59, P. L., t. CLXXXIX, col. 1041.
(2) Mitrale, 1. VI, c. v, P. L., t. CCXIII, col. 264. — Cf. le calendrier publié par dom Martène dans son
Thésaurus novus Anecdotorum, t. V, p. 70-72, Paris 1717; les Capitula Evangeliorum de Pamelius, Liturgicon
Latinorum, t. I.
In Sabbato istius hebdomadœ (secundœ) dicatur III. IÇ. Pater peccavi in cœlum; J. Quanti ().
L'office des trois derniers jours de la semaine sainte se distingue de tout ce qui
précède par le fait que le rit monastique y cède la place au rit romain. S. Benoît n'avait
pas fait d'exception pour ces trois fériés solennelles; elles devaient se célébrer comme les
autres fériés de carême. Pour lui en effet le nombre de 1 2 psaumes aux nocturnes était une
règle absolue qui ne devait souffrir aucune infraction. De bonne heure cependant l'Ordre
bénédictin adopta pour ces trois jours l'office romain avec ses 9 antiennes, ses 9 psaumes
et ses 9 répons. Au rapport d'Hildemar, en son commentaire sur la règle de S. Benoît,
ch. xiv, la chose fut accomplie à l'époque de Louis le Pieux, sur la demande des évêques
et malgré l'opposition de plusieurs abbés 2
Depuis longtemps du reste, le Mont-Cassin
( ).
avait donné le signal du mouvement et on n'osa pas résister. Mais plus tard, les Cisterciens,
au lieu de se conformer au rit romain, conservèrent l'office férial selon le rit monastique
avec 12 psaumes et 3 répons aux nocturnes, une seule antienne à laudes, etc.; ils
adoptèrent il est vrai des pièces propres à ces trois jours, mais distinctes des pièces
L'ordre des répons dans les antiphonaires de Lucques et de Tolède est assez différent
de celui que l'on trouve ailleurs, dans Hartker par exemple. Mais il ne faut pas attacher
à ce fait une trop grande importance, sinon que cet ordre est exactement celui du bréviaire
camaldule. Notons aussi que notre antiphonaire s'accorde avec Hartker pour placer au
jeudi saint le R7. Ecce vidimus eum, comme le font les anciens livres authentiques (3);
de même qu'au vendredi saint, son R/. Tenebrœ factœ sunt reproduit le texte des antipho-
naires de Hartker (p. 218) et de S. -Pierre de Rome : Agobard avait protesté contre l'usage
de ce répons, parce que certains exemplaires fautifs, (comme celui de Compiègne) (4),
de son côté : tune imus ex militibiis lancea latus eius perforavit, et inclinato capite
L'office monastique reparaît aux premières vêpres de Pâques. Ceci est à noter, car la
coutume était presque générale chez les Bénédictins (e). — on la constate en particulier au
(2) Hildemar, Comm. in Reg. Bened., c. xiv. — Cf. Martène, De ant. rit. Monach., 1. III, c. xm, i, col.
(3) Amalaire, De ord. antiph., c. xliii. Cf. Tommasi, IV, p. 231, (a).
(4) P. L., t. LXXVIII, col. 766, quoi qu'en dise Vezzosi, Thomasii Opéra, IV, p. 233, note 2. Cf. aussi
Tommasi, ib., t. V, p. 87; c'est également la leçon de l'antiphonaire Ambrosien, Pal. Mus., t. V, p. 247-248.
(5) Agobard, Liber de correctione antiph., c. vm, P. L., t. CIV, col. 332.
(6) Cf. Martène, De ant. rit. Mon., 1. III, c. xv, 26, 27, 29.
Paléographie IX. 5
34" PALEOGRAPHIE MUSICALE
Mont-Cassin et à Ste-Marie de Pontetetto (') — , de suivre aux vêpres du samedi saint l'usage
romain, identique à celui que nous observons encore aujourd'hui. A Cluny et en Allemagne,
on reprenait la liturgie bénédictine. L'or do de Bernard de Cluny le dit formellement :
Consueti psalmi cantantur, id est Confiteantur, cum Alléluia quae est secundum melodiam antiphome
Crucifixus.. .
Ttf. Angélus Domini... Ant. Vespere autem Sabbati (°).
4
Alléluia, Crucifixus, Psalmi Confiteantur, ad Magnificat antiphona Vespere autem ( ).
Au lieu des suffrages communs que les Bénédictins avaient coutume de chanter aux
premières vêpres et aux laudes de la fête de Pâques (s), les mss. de Tolède et de Lucques
ne mentionnent que deux antiennes ad honorem sanctœ crucis et ad honore m sanctœ Marice.
Au sujet de l'office de nuit Yordo de Cluny s'exprime ainsi quil suit, et l'antiphonaire
de Lucques concorde pleinement avec lui; Yordo camaldule indique d'autres antiennes,
mais le schéma de l'office est le même :
In ipsa nocte Dominicas resurrectionis ad nocturnos invitatorium Alléluia, AU., Ail. Psalmi qui in aliis
dominicis, id est Domine in virtute, et cum non habentur in antiphonario nisi très antiphonae, prima illarum,
Ego sum qui sum, ad primos sex psalmos dicitur, et secunda Postulavi ad alios sex; et tertia, Ego dormivi, ad
6
cantica qus sunt Quis est iste ( ).
Au temps où l'on força les moines à se conformer au rit romain pour les trois derniers
jours de la semaine sainte, les évêques tentèrent aussi de les contraindre à adopter l'office
romain pour la semaine pascale. Devant l'opposition unanime des abbés, il leur fallut
l'administration du baptême, les papes aient jugé convenable d'abréger l'office de Pâques,
jusqu'à le réduire à trois psaumes (les psalmi baptismales, comme les appelle Amalaire)
avec leurs antiennes, trois leçons et trois répons. Mais les moines n'avaient aucune raison
d'adopter cet office écourté ; ce qui n'empêcha pas plus tard bon nombre de monastères,
entre autres le Mont-Cassin, S. -Denis en France, Le Bec, Corbie (?), et dans le diocèse
Tout en conservant l'office bénédictin pour les solennités pascales, l'ordre monastique
fit une concession à l'office des clercs : il lui emprunta les trois antiennes des matines.
(5) Cf. Ordo Cluniac, Discipl. Farfens., c. iv, Ordo Camald., c. xlix; Martène, De ant. rit. Mon., col. 414.
(7) Cf. Martène, De ant. rit. Mon., col. 416. — Voir aussi le Supplementum ad librum IV De ojficiis
C'était une légère dérogation à la règle de S. Benoît, qui prescrit que a sancto Pascba usque ad
Pentecosten sine intermissione dicatur Alléluia tant in psalmis quant in responsoriis
2
(c. xv). Les Consuetudines Germaniœ (*), et plus tard Yordo camaldule ( ),
restèrent fidèles
à cette loi. Mais généralement on adopta les trois antiennes mentionnées plus haut dans
Yordo de Cluny. Amalaire dit à propos de ces antiennes qu'elles n'étaient plus dans les
In eo Ordine (Romano) non inveniuntur antiphonœ quas solemus canere in nocte resurrectionis Domini
super nocturnales psalmos, id est Ego sum, et Postulavi, et Ego dormivi. Nescio unde]}'eas*Jcollegissent
Metenses 3
( ).
Tommasi croit bien qu'elles étaient malgré cela d'origine romaine; car, fait-il remarquer,
la troisième, Ego dormivi et somnum cœpi et exsurrexi, est empruntée à l'ancien psautier
romain; or longtemps avant le ix e siècle 'on se servait en Gaule du psautier gallican (4).
Dès la feria secundo, de l'Octave on retrouve l'office férial. Les antiennes de matines,
de laudes et de vêpres sont celles du jour de Pâques, avec ceci de particulier qu'on n'en dit
qu'une chaque jour à laudes (l'une des cinq du jour de Pâques) et à vêpres (Crucifixiis) :
c'est le ms. de Tolède qui précise ce point; les antiennes des petites heures sont au
contraire, comme dans Yordo de Cluny, empruntées à l'Évangile de chaque férié : ad alias
A partir du premier dimanche après Pâques la règle bénédictine reprend tous ses
droits : Ab Mo die usque ad Ascensionem Domini, ...ad omnes boras, semper Alléluia
in Albis. L'antiphonaire de Lucques lui donne, comme Yordo camaldule, le simple titre de
Dominica prima post Pascba ; celui de Tolède porte Dominica prima octava Pascbœ.
Les premières vêpres des dimanches (p. 227 et 237) sont dotées de grands répons,
lesquels sont, comme précédemment, empruntés à la double série des répons de matines : les
trois premiers dimanches ont en effet des répons tirés de l'Apocalypse (on les appelait
(7) Amalaire, De ord. antiph., c. lui, Hittorp, col. 543. Le terme Auctoritas appliqué au livre de
l'Apocalypse fait probablement allusion aux doutes que certains auteurs, influencés par les idées orientales,
entretinrent assez longtemps au sujet de la canonicité de cet écrit du Nouveau Testament; l'Église Romaine
enseigna toujours que ce livre était bien divines auctoritatis; de là sans doute le nom qu'il a conservé dans
sa liturgie.
36* PALÉOGRAPHIE MUSICALE
empruntés aux psaumes (*). Vordo de Cluny présente les mêmes dispositions, sauf qu'il
Pour les nocturnes et les heures du jour, les antiennes alléluiatiques sont données
une fois pour toutes le I
er
dimanche, avec la mention, Hœ antipbonce sunt dicendœ per
totam Resurrectionem in dominicis diebus (p. 231). Une double série analogue est
destinée aux fériés réparties en deux groupes, les fériés 11, îv, vi, et les fériés 111, v et
samedi. Les antiennes de Benedictus sont distribuées de la même façon entre les deux
groupes de fériés; mais ce ne doit pas être primitif. L'on remarque en effet dans la seconde
série, fer. III, V, Sabbato, (p. 235) deux antiennes à Benedictus, ce qui laisse supposer
qu'autrefois les fériés étaient réparties en trois groupes. Cet ordre a de fait été rétabli dans
le ms. de Lucques au moyen d'annotations marginales de seconde main ; de la sorte, il
Ad Benedictus feria n et v ant. Surgens fesus, feria m et vi ant. Ite nuntiate, feria iv et Sabbato ant. El
recordatœ sunt, quœ antiphonse dicantur usque ad v Dominicam Paschae 3
( ).
Ad Magnificat antiphonse per totam hebdomadam de evangelio Cum esset sero. Similiter fiât il, m, IV
chaque dimanche : elles sont destinées à accompagner le chant du Magnificat tous les
jours de la semaine. Le ms. de Tolède l'indique du reste clairement par le titre qu'il leur
celle de Magnificat du dimanche ; les autres servent les jours per hebdomadam, la
dernière d'entre elles étant exclusivement réservée au samedi. Le v e dimanche n'en a que
deux ( ),
5 pour les fériés 11 et m in letaniis, qui d'autre part sont pourvues d'antiennes pour
6
le Benedictus (p. 243) ( ).
L'anomalie que présente la fête de l'Ascension, avec ses six antiennes à chaque
nocturne, contrairement à l'usage pascal, est commune à tous les documents du moyen
(4) Ibid.
(5) L'antienne Ecce nunc palam (p. 243) est celle de Magnificat de ce V e dimanche : Ordo Camald., col. 137.
(6) Cf. Ordo Camald., I, c. lui, Mittarelli, VI, col. 137, qui indique les mêmes antiennes.
LE PROPRE DU TEMPS 37*
âge (*). Les premières vêpres cependant ont conservé dans nos antiphonaires un caractère
ancien : elles sont dites sous une seule antienne, avec les psaumes de la férié. Telle était
2
du reste la coutume dans plusieurs congrégations bénédictines ( ), à Cluny et à Farfa en
particulier : Ad Vesperam, disent les Us de Farfa, antiphona Alléluia, Sic veniet ; psalmus
exferia Laudate nomen Domini; R7. Omnis piilchritudo, etc. (3).
L'ordre ne pouvait être plus interverti. Est-ce là ce qu'Amalaire avait sous les yeux?
Peut-être a-t-il voulu dire simplement que le texte des antiennes suivait celui de l'Écriture.
On peut se demander toutefois s'il ne connaissait pas précisément l'ordre que donnent
à ces antiennes les antiphonaires de Lucques et de Tolède :
Il serait cependant délicat d'affirmer que cette disposition présente l'ordre primitif.
Car elle n'a pas d'attestation ancienne, en dehors de celle d'Amalaire, et elle est inconnue
d'un grand nombre de mss. consultés à ce propos (en particulier plusieurs italiens du xi e
(1) Les Cisterciens font pourtant exception à cette loi : l'ancien antiphonaire de Morimondo (Paris, Bibl.
Nat., Nouv. Acq. 1410, f° 119-122) du xn e siècle, n'a pour l'Ascension qu'une antienne alléluiatique aux
nocturnes et à laudes, comme pour les dimanches du temps pascal.
(2) Cf. Martène, De ant. rit. Mon., 1. III, c. xx, 1, col. 450.
(3) Discipl. Farfens., c. IX, HERGOTT, p. 53.
(5) S.-Pierre de Salzbourg A xn. 7, Carlsruhe lx, etc. — Codex 808 de la bibliothèque de la Grande
Chartreuse, daté de l'an 1346. Les Chartreux conservent encore aujourd'hui cette particularité.
.
peu explicite à cet endroit pour offrir un point de comparaison. — En marge de la p. 249
de notre manuscrit de Lucques une main plus récente a changé le verset du 3
e
nocturne
Exaltare Domine en Ascendit (Deus in) iubilatione, celui précisément que donne Yordo
camaldule (col. 138).
loin, ad III, et ad VI et ad FIIII Alléluia ut in cotidianis diebus (p. 252). Ces prescriptions
sont groupées sous le titre Feria VI, il n'est pas question des jours dans l'Octave comme à
Cluny; c'est une ressemblance de plus avec Yordo camaldule : sexta feria post Ascensionem,
2
et deinceps usque Pentecosten, invitatorium Ascendit Cbristus in altum, alléluia ( ).
Nos manuscrits ont pour l'invitatoire Ascendens Cbristus in altum, alléluia, au lieu de
ascendit. . , c'est peut-être un lapsus, car la phrase n'a pas de sens. Les huit antiennes qui
suivent les versets des petites heures sont destinées au chant du Benedictus et du Magnificat
pour les huit jours compris entre cette férié et la Pentecôte, ainsi que nous l'apprend la
rubrique du bréviaire camaldule, per totam Octavam quotidiere petantur antipbonœ usque
Pentecosten ad Benedictus et Magnificat. Du jour octave il n'est pas fait mention spéciale.
cet usage, mais il reconnaît que de son temps l'Église romaine conservait au contraire la
coutume ancienne des trois nocturnes avec les psaumes des dimanches ordinaires (3).
coutume romaine des trois nocturnes. Les psaumes sont ceux des dimanches, Domine
in virtute et Dominus illuminatio. Les versets des 2 e et 3 e nocturnes ont encore été
modifiés dans le ms. de Lucques (p. 257, 259) conformément à Yordo camaldule (col. 140).
secondes vêpres, Alléluia, Hodie omnes apostoli. Il y avait à Cluny une procession
(3) Amalaire, De ord. antiph., c. lvii et prologue, Hittorp, col. 547 et 505 a.
(4) Cet usage devint du reste plus tard l'usage romain : Cf. Régula canonicorum Gregorii vu, éd. D. Morin,
Revue Bénédictine, t. X (1901), p. 179 et la note 2. Ant. de Compiègne, P. L., t. LXXVIII, col. 782; Hartker,
p. 268, Tommasi, IV, p. 256; Ant. de S.-Pierre, Tommasi, IV, p. 113 et note (a); Ordo Romanus xi, 63, P. L.,
t. LXXVIII, col. 1049; cf. aussi Martène, De ant. rit. Mon., 1. III, c. xxn, 2, col. 459-460.
LE PROPRE DU TEMPS 39*
solennelle avant Tierce, avec station sous le portique de l'Église, où l'on chantait l'antienne
Hodie completi sunt (*). L'ordo camaldule fait aussi allusion à la procession qui précédait
la messe et il mentionne précisément l'antienne des manuscrits de Lucques et de
Tolède :
Ad initium processionis dicatur Alléluia, Hodie omnes. ~&}.Jam non dicam vos servos, et IÇ". Spirihis Domini
2
replevit ( ).
Ce sont les 4
e
et 7 e répons de matines; il est assez naturel qu'il n'en soit pas fait
mention spéciale à cet endroit dans nos antiphonaires, puisqu'il suffisait de tourner
quelques feuillets pour les trouver. C'est évidemment à cette fonction que se rapporte
l'antienne en question.
La feria II réunit toutes les pièces communes aux jours dans l'Octave. On y trouve
en premier lieu, sous la rubrique in I et II Noc(tunw), quatre antiennes empruntées aux
petites heures du premier dimanche après Pâques (ms. de Lucques, p. 264). Que signifient
ces quatre antiennes pour deux nocturnes? L'ordo de Cluny n'a rien de semblable : il
dites alternativement par groupes de deux, savoir les deux premières les lundi, mercredi
et vendredi, les deux autres les mardi, jeudi, et samedi, comme il est prescrit pour les
fériés du Temps pascal (ms. p. 231-233; cf. notre tableau). C'est ce que confirme le ms. de
Tolède où les deux premières antiennes sont à la feria II aux r et 11
e
nocturnes, les deux
autres à h feria III avec la même destination. Il faut du reste noter que ces antiennes sont
uniquement formées d'alléluias, les mélodies seules variaient d'après les antiennes qui
servaient de modèles et dont les premiers mots sont indiqués. On a complété plus tard cet
office, dans le ms. de Lucques, en transcrivant en marge le K7. bref destiné à suivre
l'unique leçon : ly". post lectionem, Spiritus Sanctus procédais a Pâtre, ail., ail. Y.
Apostolorum pectora invisibiliter penetravit. Gloria..., ce qui correspond exactement à
Y or do camaldule, c. lvii, et au bréviaire de 1484, lequel ajoute une note précise, R?. quod
dicitur per totam Octavam, Spiritus Sanctus etc.
Ces fériés infra octavam Pentecostes n'ont de propres que les antiennes de Benedictus
et de Magnificat. Le samedi, le choix est laissé pour l'antienne de Benedictus, entre deux
formules, dont la seconde, Caritas Dei diffusa est, porte la curieuse mention que voici :
Anjtiphona] ista melior esftj in hoc tempore (p. 267); le ms. de Tolède a aussi les deux
formules, mais sans cette rubrique spéciale. En revanche le bréviaire camaldule suit
à la lettre la prescription du ms. de Lucques, car il n'a plus qu'une seule antienne
Caritas Dei.
Octavus dies Pentecostes, dit Vordo de Cluny, non tam pro Octava quant [pro festo]
sanctissimœ Trinitatis celebratnr(j). Dans les antiphonaires de Tolède et de Lucques, il n'est
question ni d'Octave, ni de fête de la Sainte Trinité, mais simplement de Dominica prima
post Pentecosten, comme dans Vordo camaldule( 2 ). Il faut se rappeler à ce propos que l'usage
de consacrer à la mémoire du mystère de la Sainte Trinité une fête spéciale, fut longtemps
désapprouvé par l'Église romaine. Bernold de Constance, le liturgiste du xi e siècle le mieux
renseigné sur les coutumes romaines, rapporte l'opinion du pape Alexandre II
(f 1073) au
sujet de cette fête :
Pise mémorise Alexander Papa de hac re inquisitus respondit, iuxta Romanum Ordinem nullum diem
specialiter ascribi debere solemnitati sanctae Trinitatis, sicut nec sanctœ Unitatis, prsacipue cum in omni dominica
immo quotidie, utriusque memoria celebretur (3).
Au xn e siècle encore l'auteur d'un Ordo divini officii dit que la fête de la Trinité a Sede
Apostolica repellitur (4). Mais en dépit de cette défaveur l'office propre composé par
l'évêque Etienne de Liège se répandit très rapidement en Belgique, dans l'Allemagne du
sud et en France. L'auteur du Dialogus inter Cluniacensem et Cisterciensem monachum,
qui écrivait vers le milieu du xn e siècle, reprochait précisément aux moines de Cluny
d'avoir adopté cette fête.
Festum sanctae Trinitatis, quae nullum spéciale festum débet habere, cum in hymnis, in psalmis, in
responsoriis et in missalibus officiis, sanctam Trinitatem vénérantes et laudantes quotidie cantemus Gloria
Patri et Filio et Spiritui Sancto (5).
Vordo camaldule non plus (au moins le jour octave de la Pentecôte ; ce document du xm e
siècle l'assigne au dernier dimanche après la Pentecôte.) Plus tard, Rome finit par se con-
Super Octava Pentecostes, magna est adhuc diversitas. Cum enim Romani in hac dominica imponerent
historiam Regum, nec servarent festum Trinitatis aliquas nationes eadem die servant Octavas Pentecostes...
Hodiernis vero temporibus Romas et in Curia Romana, solennis habetur festivitas sanctae Trinitatis in Octava
supra dicta (6).
(4) Ordo divini officii sœc. XII usitatus apud Canonicos regulares, 1. VI, c. xxn, édit. É. Amort, Vêtus
(5) Dialogus..., 42, dans Martène, Thésaurus novus Anecdotorwn, t. V, Paris, 1717, col. 1586. Cf. Ordo
Cluniac, c. xxv, Hergott, p. 333.
(6) De canonum observ., prop. xvi, Hittorp, col. 1137-1138.
.
des Rois au premier dimanche après la Pentecôte ; suivant la tradition, cet usage datait
de saint Grégoire le Grand. Amalaire en parle dans son prologue, d'après le témoignage
de l'archidiacre de Rome : In Octavis Pentecostes incipimus légère libriim Regum(f).
dit de même : In Domini(ca) Octavas Pentecosten ponunt libros Regum ( 2 ). Quant aux
répons correspondants, on ne les commençait alors que le dimanche suivant.
Mais dans I'antiphonaire de S. -Pierre, comme dans ceux de Lucques et de Tolède, et
Y ordo camaldule, c'est toute YMstoire des Rois que l'on place au premier dimanche : Ista
ystoria cantetur usque dominicain primant mensis Augusti (cod. 601 de Lucques, p. 267).
C'est la première fois que nous rencontrons dans cet antiphonaire le terme consacré,
historia, mais nous avons déjà eu l'occasion de signaler plus haut ces séries de répons et
d'antiennes conformes aux lectures du jour : Antiphonœ et responsoria, ad unum diem
vel observationem pertinentia , vocantur historia, selon la définition de Raoul de Tongres(3).
L'ordre des histoires dans notre antiphonaire est celui que l'on rencontre dans les
documents romains contemporains, comme I'antiphonaire de S. -Pierre, sauf qu'au mois de
Septembre nous n'avons pas le R/. d'Esdras Mémento mei (f), bien qu'il soit annoncé dans
le titre de la page 288 : Dom. médium Septembris responsoria de Tobia, fiidit et Esdra
usque in Kalendis Octobris. II faudrait lire, et Esther; car le R?. tiré de ce livre suit ceux de
Judith (p. 293); le ms. de Tolède donne les mêmes répons, mais sous un titre moins
détaillé, R;. de Tobia dccantandi sunt ad médium Septembris usque in Kalenias Octobris
(f° 167 r°); Y ordo des Camaldules offre quelque chose d'identique au ms. de Lucques :
Dominica circa médium Septembris.. R7R7. Peto Domine, etc. Tobias quidem, Judith et
Esiras leguntur usque in Kalendis Octobris (s); mais il ne parle pas du R7. d'Esdras.
Les séries d'antiennes correspondant aux répons de chaque histoire étaient usitées, nous
dit I'antiphonaire de S. -Pierre, in cotidianis diebus tantum ad Magnificat^). Les dimanches
avaient en effet, comme l'usage s'en est conservé, des antiennes ai Benedictus et ai
Magnificat prises à l'Évangile du jour. Cette disposition est clairement indiquée dans nos
deux antiphonaires de Tolède et de Lucques : la série des antiennes dominicales est mise à
part, à la suite des historiée. Les antiennes de ces mêmes historiée ne servaient donc jamais
le dimanche, mais bien le samedi à vêpres; nos manuscrits l'attestent de la façon la plus
formelle. Les témoins plus récents de l'usage camaldule prouvent de plus qu'elles servaient
également, comme à Rome, pour les jours per hebdomadam. Le bréviaire de 1484 a soin
de préciser : infrascriptœ antiphonœ dicuntur ad Magnificat diebus sabbatorum et ferialibus
Paléographie IX. (.
42* PALEOGRAPHIE MUSICALE
Vordo de 1253 devait contenir une prescription identique. Mais les éditeurs l'ont rendue
inintelligible : Nota quod antiphonœ cuiuslibet historiée usque Adventum dominicis diebus,
sanctorum et ferialibus percantantur (ad Magnificat) (f). Il faut certainement lire, usque
Adventum Domini, diebus sabbatorum et ferialibus, comme dans le bréviaire. La coutume
actuelle de réserver ces antiennes aux samedis a déjà des attestations au xn e siècle.
L'antiphonaire cistercien de Morimondo, par exemple, donne à ces antiennes le titre,
In sabbatis ad Vesperas super canticum de Evangelio antiphona dicitur de historia de qua B?I$7. in crastino
dicuntur; ad Matutinos et secundas Vesperas de Evangelio. In privatis noctibus ad Matulinos est antiphona
Le même usage était observé dans l'Eglise romaine au temps de Raoul de Tongres :
De historiis usque ad Adventum et officiis Missarum notus est duplex ordo : unus antiphonœ sabbatina;
cum lectionibus et responsoriis; alter homiliarum, antiphonarum ad Benedictus et Magnificat, et ipsius
Missas (3).
Conformément aux ordos de Cluny et des Camaldules, nous retrouvons aux vêpres
des samedis, qui précèdent chaque nouvelle série de H?fy., un grand répons au lieu du
répons bref ordinaire Magnus Dominus. Les samedis de la Septuagésime et de Carême
nous avaient présenté la même particularité. Notandum est, dit Vordo camaldule, quod
quando mittitur historia, mittitur dominicis diebus vel sanctorum festivitatibiis : Sabbato
seu Vigilia unum ^. de historia canitur(*). C'est aussi ce que prescrit Vordo de Cluny : Eo
Sabbato in cuius sequente nocte sunt aliqua ry/ty. incboanda, non dicitur ad Vesperas feriale
responsorium, sed unum de ipsis responsor Us inchoandis^). On ne disait donc de grands
répons que la veille des dimanches où devait commencer une nouvelle série de lectures et
de 3?F?. ;
les autres samedis, l'on chantait le répons bref Magnus Dominus (f). Ces répons
qui sont pris un peu au hasard dans la série des répons de matines sont identiquement les
mêmes dans nos deux antiphonaires de Lucques et de Tolède d'une part, et les deux
documents camaldules, ordo et bréviaire, d'autre part (7). Le fait de cette ressemblance est
(6) Cf. Ordo Camald., I, c. lviii, Mittarelli, VI, App., col. 142.
(7) Toutefois dans ces deux documents le dernier répons, Aspice Domine, de l'histoire Vidi Dominum,
a disparu pour faire place au répons bref Magnus Dominus. C'est qu'à cette époque on commençait l'histoire
Vidi Dominum (des Prophètes) non pas le premier dimanche de Novembre comme il est prescrit dans le ms.
de Lucques (p. 301), mais le premier du mois, le jour même de la fête de la Toussaint (ordo camaldule, I, c.
lviii et nx). On n'avait plus dès lors à chanter de répons de l'histoire le samedi, puisque l'histoire était déjà
commencée et que le principe voulait que quando mittitur historia.. Sabbato unum B7. de historia canatur.
LE PROPRE DES SAINTS 43*
caractéristique, parce que généralement le choix de ces répons de vêpres, dans les recueils
où semblable usage est connu, est assez irrégulier. Le répons des Rois, au samedi qui
précède le premier dimanche après la Pentecôte, est ordinairement, comme chez les Camal-
dules, le 37. Dominus qui eripuit. Tel est le cas de Yordo de Cluny, des antiphonaires de
S.-Maur (B. N. 12044), de Lucca (603) et de Morimondo (cistercien, B. N., n. a. 1410).
portion la plus importante, le propre du temps. Il nous a été permis de voir à l'occasion
quels étroits liens de parenté unissent les deux antiphonaires de Lucques et de Tolède à la
liturgie camaldule. L'étude rapide que nous proposons à présent de consacrer au sanctoral,
ne fera que confirmer cette impression.
LE SANCTORAL
est occupée, nous l'avons dit, par le propre et le commun des saints. Seuls les trois offices
de saint Etienne, de saint Jean et des saints Innocents sont restés, suivant l'usage romain,
unis à la liturgie de Noël. En dehors de ces trois fêtes d'origine très ancienne, notre
antiphonaire ne compte que vingt-huit offices propres, dont vingt seulement sont complets.
ou portions d'offices, propres; déjà celui de Compiègne (ix e s.) en compte trente-quatre,
et celui de Hartker (x e s.) trente-deux. L'ordo de Cluny, dont nous avons constaté Laccord
assez habituel avec notre antiphonaire, a lui-même dix offices en plus.
44 PALEOGRAPHIE MUSICALE
Prœterea (se. praeter historias dominicales) festa Domini nota, et tria festa Virginis gloriosîe, Angelorum,
utraque festa S. Crucis, et Baptistse, Pétri, et Pauli, Andrese, et Joannis Evangelistae, Stephani, Laurentii,
Clementis, Sebastiani, Innocentum, Joannis et Pauli, Mauritii Martyrum, Martini, et Nicolai Confessorum,
Agnetis, et Caecilise, Agathse et Luciée Virginum {suit rémunération des Communs) propriis gaudent historiis in
Cette liste d'offices propres {historiée propriai) correspond exactement à celle de notre
antiphonaire, sauf sur certains points de détail que nous notons à l'instant. L'antiphonaire
de Lucques ajoute en premier lieu l'office de saint Benoît, emprunté aux Dialogues de
S. Grégoire; le doyen de Tongres fait du reste allusion à cet usage : Monacbi de S. Bene-
dicto historiam habent sumptam ex dialogo beati Gregorii, et secundum tomum Romanum,
et in antiphonario Romano décanta tam( 2 ).
Chaire de saint Pierre, ni de saint Pierre-aux-Liens; mais ces fêtes sont sans doute dési-
gnées sous le titre générique de festa Pétri et Pauli. Il ne parle pas non plus de la
Toussaint, dont l'office se trouve pourtant dans tous les antiphonaires anciens.
Par contre on ne s'explique pas qu'il ait rangé les saints Maurice et Nicolas parmi les
fêtes jouissant d'un office propre in antiphonario antiquo Romano. Ce n'est pas une
distraction de sa part, car il y revient plus loin : Item in antiphonariis antiquis Romanis
habetur cantus de sanctis Nicolao, Sebastiano, Mauritioif). Pour saint Sébastien, rien n'est
plus sûr; depuis très longtemps il avait son office propre. Pour saint Maurice et saint Nicolas
c'est autre chose; Dom Bàumer l'a bien fait remarquer^). Leurs offices propres empruntés
à la littérature légendaire, ne durent être adoptés à Rome que tardivement. Le culte de
saint Nicolas s'établit en Italie à la suite de la translation du corps du saint à Bari, en 1087.
Mais son office ne paraît pas encore dans l'antiphonaire de S. -Pierre {Archives de S. -Pierre,
codex B.79); la mention suivante ne laisse pas de doute à cet égard : in festo S. Nicholai
propriam hystoriam non consuevimus cantare, sed de communi Sacerdotum cantamus {s)
encore que cet office ait été inséré dans le supplément du même manuscrit (
6
).
(1) Raoul de Tongres, De canonum observ., prop. xn, Hittorp, col. 1124 A.
(2) Ibid., col. 1124 B.
(3) De canonum observ., prop. xxn, Hittorp, col. 1150 A.
(4) Geschichte d. Breviers, p. 322; édition française, t. II, p. 27.
l'antiphonaire romain : Addidimus etiam pauca (Romand), quœ nostra regio sola continet,
ut sunt antiphonœ de sancto Medardo et de saneto MauritioÇ 1 ). Elle dut son introduction
tardive aux influences gallicanes, mais l'antiphonaire de S. -Pierre n'a pas encore son office
propre.
D'autre part, d'anciennes fêtes romaines, consacrées à la mémoire des saints Tiburce,
de S. -Pierre, font défaut dans les antiphonaires de Lucques et de Tolède, aussi bien que
dans la liste de Raoul de Tongres ; elles avaient peut-être cessé d'être universelles ;
en tout
cas les documents désignés ci-dessus ne leur consacrent que quelques antiennes et répons
propres, et non des offices complets.
Il résulte de là que nos deux antiphonaires, celui de Lucques surtout, offrent une
tradition liturgique singulièrement pure. Les autres documents connus se présentent,
avons-nous vu, dans des conditions moins privilégiées. Parmi les cinquante-deux offices
propres, que nous avons signalés dans l'antiphonaire de S. -Pierre, un bon nombre appar-
tiennent à des fêtes strictement romaines qui ne se rencontrent pas ailleurs : les saints
Marcel pape, Aquilas, Marius et Marthe, Cyr, Pancrace, saintes Rufine et Seconde,
sainte Praxède, saint Xistus, saint Calliste ; mais à coté deux paraissent aussi des offices
nouveaux, de sainte Marie-Madeleine, de saint Augustin, voire même de l'Invention de
saint Etienne, fête que Raoul de Tongres considère encore comme purement gallicane ( 2 ).
Les deux antiphonaires grégoriens de Compiègne et de Hartker ont, eux aussi, bien
des fêtes locales à offices spéciaux. Telles sont, dans le ms. de Compiègne, les fêtes de
saint Médard, saint Maurice, saint Waast, saint Denis, saint Quentin, saint Brice, etc.
Hartker a également inséré dans son recueil les offices de saint Maurice, saint Denis et
saint Brice.
Les livres monastiques n'échappent pas à cette loi d'ailleurs très naturelle. Dans Yordo
de Cluny, par exemple, — nous le citons de préférence, afin de souligner à quel point il
saint Benoît, Invention de saint Etienne, saint Denis, saint Odilon sont abondamment
pourvues de pièces propres. Il en est de même de l'antiphonaire de S.-Maur-des-Fossés,
cod. 12044 de la Bibliothèque Nationale. Les Cisterciens eux-mêmes adoptèrent dès le
principe quelques offices propres étrangers au vieux fonds romain. Nous en avons pour
témoin l'antiphonaire de Morimondo (Paris, B. N., n. a. 141 2, xn e siècle) où se trouvent
les offices de sainte Marie-Madeleine, et de l'Invention de saint Etienne.
Rien, au contraire, de tout cela dans notre antiphonaire de Lucques ; mais le sanctoral
romain pur et simple, peut-être un peu écourté, sans même un office propre pour le patron
des fêtes patronales; nous n'avons pas retrouvé ailleurs son office propre de saint Augustin.
Faut-il du moins tenir cette simplicité pour la caractéristique générale des documents
italiens, comme le ferait croire cette parole de Raoul de Tongres : de sanctis, Italianœ
ecclesiœ Romano magis se conformant, quia proprias historias sanctorum minus admittunt^)}
Une enquête aussi complète que possible pourrait seule donner à cette question une
réponse satisfaisante. Voici en tout cas certains manuscrits de bonne marque qui ne
répondent pas précisément à l'indication fournie par Raoul de Tongres. Ils appartiennent
tous à l'Italie Septentrionale.
narii antiqui Romani n'offrent pas de trace ; nous y relevons les noms suivants : saints
Gervais et Protais, saint Jacques (apôtre), saint Pantaléon, saint Donat (martyr d'Arezzo),
saint Pontien, saint Régulus (évêque africain, mort à Lucques), sainte Justine (de Padoue),
ment les offices des saints Donat, Lucien, Miniat (de Florence), Syr (de Pavie).
les fêtes de saint Zenon (de Vérone), des saints Firmus et Rusticus, Crépin et Crépinien,
et l'Invention de saint Martin.
Mais Yordo camaldule, qui nous a déjà fourni de si nombreux points de comparaison,
se sépare de tous ces manuscrits pour s'en tenir, comme l'antiphonaire de Lucques,
à l'ancien sanctoral romain. Cette nouvelle coïncidence est, croyons-nous, des plus remar-
quables, et elle confirme d'une façon éclatante l'hypothèse de l'origine camaldule de nos
deux antiphonaires.
II faut d'abord noter dans ces trois documents l'absence des anciennes fêtes romaines
des saints Tiburce et Hippolyte, Côme et Damien, qui, nous l'avons dit, se rencontrent
D'autre part, Yordo camaldule indique quelques pièces propres, une, deux ou au plus
trois antiennes pour certaines fêtes que ne mentionnent ni l'antiphonaire de Lucques ni
celui de Tolède : ainsi saint Savin, sainte Agnès {secundo), saint Jean devant la porte Latine,
(2) Ordo Camald., II, c. vm, Mittarelli, Ann. Camald., VI, App , col. 164.
LE PROPRE DES SAINTS 47*
babentur in libris», montre bien que c'était là un usage récent auquel on était encore peu
habitué. L'on sait du reste que la fête de sainte Madeleine s'est répandue surtout à la fin
office n'y est-il qu'indiqué de seconde main, en marge de la page 432 avant la fête In Vin-
cula Sa Pétri : In nat. Sce Marie Mag[dalene] hic pon[iw]t.
Plus tard les Camaldules, tout en conservant leur ancien rit, se départirent de la
sévérité qui les avait portés jusqu'alors à exclure de leurs livres liturgiques les offices
étrangers au pur sanctoral romain. Le bréviaire authentique, imprimé en 1484 par ordre du
supérieur général de la Congrégation, marque à ce point de vue un développement très
considérable en comparaison de Vordo camaldule de 1233. On y compte une vingtaine
d'offices nouveaux, quelques-uns essentiellement bénédictins, pour saint Maur, sainte
Scholastique, saint Grégoire, saint Romuald, saint Placide ; d'autres d'usage à peu près
universel et d'institution récente, comme les offices de la Visitation, de sainte Marie ad
Nives, de la Transfiguration, de sainte Anne, etc.
Cette abondance d'offices propres n'a pas lieu de nous surprendre au déclin du
XV e siècle ;
elle ne saurait en tout cas fournir une preuve quelconque contre le caractère
et l'origine de nos deux antiphonaires de Tolède et de Lucques; car si elle prouvait quelque
chose, elle prouverait autant contre Vordo de 1253, dont l'appartenance au rit camaldule
ne peut faire de doute un seul instant. D'autre part, le bréviaire de 1484 nous offre, pour
la partie de son sanctoral qui lui est commune avec les documents anciens, ample matière
à comparaison touchant la composition même des offices propres primitifs. Après confron-
tation des trois recueils, nous pouvons affirmer que, sous ce rapport, l'entente est à peu
près parfaite entre le bréviaire et Pantiphonaire de Lucques; celui de Tolède se sépare
quelquefois de l'un et de l'autre, tout en attestant pour l'ensemble une commune origine;
nous avons vu du reste qu'il est antérieur au manuscrit de Lucques; il a donc pu conserver
certains détails plus anciens.
Le bréviaire de 1484 supplée ainsi aux informations souvent trop succinctes de Vordo
de 1253, avec lequel il concorde très généralement, autant du moins qu'il est permis de le
constater. Sous le rapport de la composition des offices propres des saints, Vordo de Cluny
paraît être, parmi les documents étrangers au rit camaldule, celui qui se rapproche le plus
de nos antiphonaires.
Il y a toutefois entre eux certaines différences notables. Ainsi l'office de l'Annonciation
est tout autre. Très souvent les répons des premières vêpres sont différents, tandis que
ceux de Vordo et du bréviaire camaldule concordent toujours avec les antiphonaires de
Lucques et de Tolède.
L'antiphonaire de Hartker s'en éloigne davantage, par le fait surtout qu'il
donne certaines pièces propres là où les autres livres monastiques n'ont rien. Ainsi
(1) Les deux hymnes qu'indique Vordo camaldule pour cette fête, Magdalenœ prœconium et Félix (Marie)
ont été publiées d'après un ms. du xiii e siècle, cod. 64 de la Vallicellane à Rome. Cf. M. Pellechet, Notes sur
les livres liturgiques des diocèses d'Autun, Châlons, Mâcon, p. 337 et 349, Paris, 1883.
PALEOGRAPHIE MUSICALE
assigne-t-il régulièrement des antiennes propres aux petites heures et aux secondes vêpres
des fêtes de saints, ce qui ne se rencontre jamais dans aucun de nos deux antiphonaires,
ni dans Vordo des Camaldules, ni dans celui de Cluny. Par contre les deux premiers
nocturnes, chez Hartker, ne sont en général dotés que de trois répons. L'accord est
cependant à peu près parfait entre Hartker et nos antiphonaires pour les antiennes des
deux premiers nocturnes (non pas du troisième), et des laudes; mais les répons des
premières vêpres sont toujours différents.
Les offices propres du codex 60 1 de Lucques sont, à l'exception d'un seul, des offices
à douze leçons; il suffit, pour s'en rendre compte, de jeter un coup d'oeil sur le tableau
reproduit plus haut. Les deux fêtes de sainte Lucie et de saint Clément n'ont, il est vrai,
remarquer que les premières vêpres n'ont jamais d'antiennes propres : elles commencent
régulièrement avec (le capitule et) le répons. C'est ce qu'on voit aussi dans les anti-
coutume en Gaule était au contraire de célébrer avec beaucoup de solennité les premières
vêpres d'une fête, tandis qu'aux secondes l'on plaçait souvent les psaumes de la férié.
Quando iuvenis fui, vidi cantores praecedentem vespertinalem synaxira ante diem alicuius solemnitatis
celebriore cantu et gloriosiore celebrare, quam sequentem vesperam diei festivitatis : in tantum, ut aliquoties in
Aussi était-il surpris que les antiphonaires anciens ne répondissent pas à cet usage.
Ego imbutus prisca consuetudine, cœpi cogitare quare non essent memoratse antiphonœ de natalitiis
Sanctorum in prœcedentibus Vesperis constitutse, in quibus audiebam per ceteras festivitates sanctorum glo-
riosiorem sonum, et videbam maiorem conventum populorum, atque celebrius officium luminum quam in
sequentibus.
Mais Amalaire se renseigna auprès des clercs de l'Église romaine, et il reconnut que
l'ancien usage de cette Église était beaucoup plus naturel.
Compositor antiphonarum qui posuit antiphonam vespertinalem Tecum principium, et ceteras sequentes
in fine diei Nativitatis Domini, post celebrata cetera officia, hoc intendit quod ipsa vespera magis pertineat ad
(1) Le bréviaire de 14S4 a complété la série des répons propres de la fête de sainte Lucie; les trois répons
primitifs y occupent les n 03 1, ix et xu.
LE PROPRE DES SAINTS 49^
festa Nativitatis Domini, quam prsecedens ante solis occasum. Haeccine ratio est per festivitates apostolorum
et ceterorum sanctorum, quod magis pertineat ad diem natalitium eorum vespera in fine diei post celebrata
cetera officia, quam praecedens vespera ante solis occasum 1
( ).
Nos deux antiphonaires sont une fois de plus conformes à la tradition romaine; les
antiennes relatives à la fête sont toujours affectées aux secondes vêpres. Elles ont ceci
(Nous les avons désignées dans notre tableau par le sigle a f .) Vordo camaldule énonce
ainsi qu'il suit le principe qui fixe ce dernier usage :
Ad Vesperum super psalmos iv antiphonae de primo nocturno, et ita dicantur in quolibet festo proprias
habente antiphonas, nisi specialiter alise in antiphonario requirantur, paschalibus et Nativitatis Domini diebus
2
exceptis ( ).
Les antiennes des trois fêtes de la Conversion de saint Paul, de son Natale, et de
saint Laurent ont ici, comme dans la plupart des manuscrits, un caractère spécial ;
ce sont des
antiennes à verset. Après le chant du psaume, l'un des chœurs répétait d'abord Lantienne,
puis l'autre chœur disait le verset ad repetendum sur la même mélodie que le psaume;
enfin le premier chœur reprenait une seconde fois l'antienne. Le bréviaire camaldule
dit au sujet de ces antiennes à verset : Nota quod huiusmodi versiculi positi cum antiphonis
prius debent dici post psalmos ; sed antiphonœ débent aniiuntiari. Quant à l'origine de
cette particularité, on ne sait rien de positif. Dans sa Gemma animœ, Honorius d'Autun
nous dit bien que l'office de saint Paul est orné d'antiennes à verset parce que cet apôtre
a plus travaillé que tous les autres ouvriers de l'Évangile ; de même pour saint Laurent,
parce qu'il est le plus grand des martyrs (3). Mais ce n'est pas là une raison bien sérieuse.
Tommasi pense que ce verset correspond à celui qui, dans Vordo romain et dans les
Les deux fêtes de la Croix présentent certaines anomalies qui pourraient surprendre
au premier abord : suivant la prescription commune à nos antiphonaires de Lucques
et de Tolède, les deux premiers nocturnes doivent être pris au commun de plusieurs
Martyrs. C'est un curieux exemple de la façon dont on entendait autrefois l'occurrence
de deux offices tombant le même jour. Les deux fêtes de la Croix sont en effet venues
se greffer sur deux anciens natilitia de martyrs : le 3 mai Lon célébrait les saints Alexan-
dre, Eventius et Théodule, le 14 septembre, les saints Corneille et Cyprien. Pour ne pas
supprimer complètement leur mémoire, on continua dans plusieurs églises, à Rome en
Paléographie IX. 7
50"* PALEOGRAPHIE MUSICALE
particulier (*), à leur consacrer les antiennes et les leçons des deux premiers nocturnes,
2
comme on le voit dans Yordo de Cluny ( )
et dans celui des Camaldules (3). C'est aussi
tiques sont bien loin de s'accorder ( 4 ). Hartker a l'office tout entier de l'Invention de la
sainte Croix conformément à la prescription du Micrologie de Bernold (s).
de saint Pierre, et aussi pour les offices de sainte Cécile et de saint Clément. Les deux
cas sont distincts. Le natale Pétri l'emportant sur celui de saint Paul, aux secondes vêpres
de saint Pierre on ne faisait que mémoire de l'Apôtre ; aussi nos antiphonaires n'ont-ils
autre chose qu'une antienne, Bonum certamen (p. 422), conformément à Yordo camal-
dule : post Vesperas (S. Pétri) fiât commemoratio de sancto Paulo, antiphona Bonum,
y. In omnem terram( 6 ). Pour toutes les autres fêtes, on trouve aux premières vêpres un
grand répons, l'un de ceux de matines, selon la prescription déjà citée de Yordo camal-
dule : quando mittitur historia... sanctoriini festivitatibus,.. Vigilia unum R7. de historia
canitur( 7 ). Et nous avons déjà fait remarquer à ce sujet que, dans le choix de ces répons,
nos deux antiphonaires sont en accord constant avec le bréviaire et Yordo camaldules, tandis
que, dans les autres documents, l'on constate sur ce point les plus grandes divergences.
Les cas de concurrence entre fêtes de même degré se rencontrent deux fois : aux secondes
vêpres de sainte Cécile, qui à partir du capitule cèdent la place aux premières vêpres
de saint Clément; de même pour saint Sébastien, et sainte Agnès. En ces occasions le
répons est emprunté aux matines du jour suivant, et mémoire est faite de la fête précé-
(1) Ordo romain de Cologne, ix e siècle, bàumer, op. cit., p. 621; antiphonaire de S.-Pierre, Tommasi, IV,
P- 139-
(2) Ordo Cluniac, II, c. xxi et xxxi, Hergott, p. 326, 349; cf. Consueiudines Cluniacenses antiquiores,
c. xxxix, éd. Albers, Consuetudines Monasticœ, t. II, p. 28, typis Montis Casini, 1905.
(3) Ordo Camald., II, c. v et x, Mittarelli, VI, App., c. 158, 168.
(6) Ordo Camald., II, c. vu, Mittarelli, VI, App., col. 162-163.
(9) Ordo Cluniac, II, c. xxx, Hergott, p. 346; Consueiudines Cluniac. ant., c. xxxvi, Albers, op. cit., p. 27.
LE PROPRE DES SAINTS 5i'
salutem, ainsi que la quatrième antienne des secondes vêpres De fructu, à la place de
laquelle le codex 60 1 et le bréviaire de 1484 ont adopté l'antienne Hœc est quœ nescivit
est le seul office du sanctoral qui ait conservé la série complète de ses cinq antiennes
à laudes : pour toutes les autres fêtes, l'on se contente d'une antienne pour les cinq
psaumes. L'office de la Toussaint est également pourvu, dans nos antiphonaires du
xii e siècle, d'antiennes et de psaumes propres aux premières vêpres. C'est une exception à
la règle générale déjà mentionnée plus haut, qui voulait que les premières vêpres des
fêtes n'aient autre chose que les antiennes et les psaumes de la férié. Vordo de Cluny
mentionne la même particularité :
Ad utrosque Vesperos super psalmos antiphonas In concilio iustorum et cetera?, quœ per totum annum
dici soient cum eisdem psalmis 2
( ).
C'est exactement ce que prescrivent nos deux antiphonaires pour la fête de la Toussaint.
Le dernier membre de phrase, quœ per totum annum dici soient, fait allusion à la très
ancienne coutume clunisienne de réciter, comme office surérogatoire, les vêpres de tous
les saints après les heures du jour en certaines occasions (3). De Cluny, cet usage passa
dans de nombreux monastères (4), et tout naturellement cet office votif devint celui de
la fête de la Toussaint. Les quatre antiennes de vêpres ont ceci de particulier qu'elles sont
empruntées aux psaumes qu'elles accompagnent, dici soient cum eisdem psalmis.
1 Aria. In concilio iustorum et congregatione magna opéra Domini. Psalm. : Confitebor tibi Domine...
in concilio (ex).
(1) Les répons de saint Michel sont tous accompagnés, dans l'antiphonaire de Lucques, de Valleluia avec
sa mélodie propre (additions marginales de première main); l'on a pourvu de la sorte à la fête de YInventio sandi
Michaelis (8 mai) pour laquelle Vordo et le bréviaire camaldules prescrivent que in responsoriis addatur Alléluia.
(2) Ordo Cluniac, II, c. xxxn, Hergott, p. 353.
(3) Cf. Ordo Cluniac, I, c. xlvi, Hergott, p. 236. D. Bruno Albers, Le plus ancien coutumier de
Cluny, dans la Revue Bénédictine, t. XX, 1903, p. 182-183. Paul Lejay, Les accroissements de l'office quotidien,
dans la Revue du Clergé français, t. XXXVIII, 1904, p. 127-128.
Il est bon de noter, dans nos antiphonaires, comme présentant un détail intéressant,
le dernier répons, Benedicamus Patrem, J. Benedictus es (p. 477), le seul qui soit noté
en entier. L'antiphonaire de Tolède le reproduit aussi (f° 271 r°), avec une légère variante
dans le texte du Gloria : on y lit la doxologie que voici :
Prolique unigenito,
Una cum sancto Spiritu,
au lieu de Gloria Deo Patri sit iinigenitoque eius Filio una cum sancto Spiritu. Cette
de Tolède. C'est une preuve manifeste que ces manuscrits ont emprunté à une source
étrangère leur office de la Toussaint. Ils avaient rejeté la fête de la Trinité, comme un
élément étranger à la tradition romaine, et ils acceptaient, d'autre part, peut-être à leur
accord entre les quatre témoins, sauf pour l'invitatoire et les antiennes de Benedictus et de
Magnificat. Le ms. de Tolède indique par ses premiers mots, comme Yordo de 1253,
Linvitatoire Regem Apostolorum; celui de Lucques au contraire, Tu es pastor. On pourrait
croire que c'est là une erreur de copiste, si l'on ne retrouvait au bréviaire de 1 484 le même
invitatoire Tu es pastor. Au Benedictus, les mss. de Tolède et de Lucques ont l'antienne
Quodcumque; l'ordo et le bréviaire, Simon Johannis; une seconde main a corrigé dans
ce sens le ms. de Lucques. Pour le Magnificat, Tolède est seul de son côté, avec son
antienne Tu es pastor ; les trois autres ont Simon Bariona.
Une autre fois les documents marquent trois étapes différentes. Ainsi pour les répons
du troisième nocturne des saints Apôtres Philippe et Jacques, ils se répartissent ainsi
qu'il suit :
B/. ix. Isti sunt. ix. Isti sunt. ix. Isti sunt.
B7. xii. Vox exultationis. xn. Vox exultationis. xn. Tanto tempore.
B/. al. Tanto tempore.
Regem Apostolorum, tandis qu'il a toujours le même Tu es pastor ovium. Cette divergence
se reproduit encore plus loin à la fête de saint Pierre-aux-Liens.
On remarquera du reste que ces différences affectent principalement des fêtes qui
n'ont pas à proprement parler d'office propre et qui empruntent aux communs ou à
d'autres fêtes la majeure partie de leurs pièces.
soit commun, n'a plus pour les psaumes de laudes qu'une antienne au lieu de cinq.
La fête de la Toussaint est la seule à faire exception à cette règle. Nos antiphonaires
de Tolède et de Lucques ont quelque chose d'analogue pour les premières vêpres des
grandes fêtes; mais jamais ni pour les laudes, ni pour les secondes vêpres, les seules
qui primitivement passaient pour appartenir réellement à l'office de la fête. Les Cisterciens
adoptèrent cette simplification de très bonne heure. Au xiv e siècle elle était assez répan-
Sciendum quod très horas principales, scilicet Vigiliaj noctis et Laudes et Vesperae, magis solemniter sunt
decantandse : quinque vero parvse horse humiliter sunt faciendse. Inde est quod secundum ordinem Romanum
in psalmis in dictis horis quoties laus sanctœ Trinitatis Gloria Patri cantatur, semper sequi débet antiphona.
... Et ita B. Gregorius ad singulos psalmos dictarum horarum antiphonas ordinavit. Sed aliqui aliquando in
Et plus loin :
Romano ordine, qui mente tenendus est, in Vigiliis noctis, in Laudibus et in Vesperis, quœlibet laus
sanctas Trinitatis, post psalmos decantatos, suam antiphonam habere débet subsequentem. Et hic décor officii
divini, ut in dictis horis hoc fiât, et in aliis parvis unica antiphona decantetur (').
Cette pratique n'a du reste pas fait disparaître les antiennes propres que les anciens
livres consacraient aux fêtes des saints : car elles se retrouvent régulièrement à chacune
des quatre petites heures du jour; (l'heure de complies n'a jamais d'antienne au rit
monastique). Ainsi des cinq antiennes de laudes, la première est restée unie aux psaumes
de laudes; la seconde se dit à prime, la troisième à tierce, la quatrième à sexte, la
cinquième et dernière à none. La règle est absolue et s'applique aussi bien au commun
qu'au propre des saints.
offices communs. Elles achèveront de marquer Lunité de rit qui caractérise nos deux
antiphonaires, Yordo et le bréviaire camaldules.
(1) Raoul de Tongres, De can. observ., prop. x, xv, Hittorp, col, n 19 B, 1132 E.
54'"* PALÉOGRAPHIE MUSICALE
Les offices communs du sanctoral sont répartis, dans notre antiphonaire, suivant
l'usage de l'époque, en deux endroits différents. Au milieu du propre des saints, se trouve
le commun des saints pour le temps pascal. Ce commun ne comprend que deux offices,
l'un de 3 répons in nat. unius Martyris, l'autre de 12 répons in nat. plur. Martyrum.
Vordo camaldule parle aussi de ces deux historiée ou séries de répons Beatus vir et Pretiosa,
qui servent pour toutes les fêtes d'un ou de plusieurs saints, des simples Confesseurs
aussi bien que des Martyrs ( )
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durant le temps pascal; et le bréviaire de 1484 garde encore
religieusement une disposition identique. Cet usage a disparu de nos livres modernes, et
la chose est regrettable, car il représentait l'ancienne tradition romaine. On peut lire dans
le Micrologue les raisons que Bernold assigne à cette ordonnance particulière; ce qu'il dit
Sciendum quod antiqui de sanctis communiter in Paschalibus cantare solebant, unde et adhuc de uno
quée ad plures pertinent cantantur, ut Alléluia Gaudele et offertorium, Confitebuntur. Et hoc ideo quia
universali resurrectione cujus typus eo tempore agitur communis est laetitia et festivitas sanctorum (
2
).
Pour cet office au temps pascal, les trois nocturnes, les laudes, les petites heures et
les vêpres n'ont pas d'autres antiennes que l'alléluia répété plusieurs fois sur différentes
mélodies :
Si talis est festivitas quse proprias antiphonas... (non habeat), quse communes sunt de pluribus sanctis, ut
ant. In cœlestibus et similes, hae nec ad ullam horam regularem cantantur, sed tantum Alléluia, et eo modo quo
earumdem antiphonarum est melodia (3).
elle explique de plus la présence des antiennes In cœlestibus, Sancti fui, etc. (p. 391), qui
ne sont là que pour indiquer les mélodies sur lesquelles doit être chanté V alléluia. On les
trouve de même, sans autre destination, dans le ms. de Tolède qui concorde de la façon
Le second commun des saints placé à la fin des manuscrits pourvoit aux fêtes des
Apôtres, des Martyrs, des Confesseurs pontifes et non pontifes et des Vierges. Les répons
et antiennes qu'il leur assigne se retrouvent partout, mais l'ordre est souvent très différent.
On remarque pour le commun de plusieurs Martyrs une double série d'antiennes pour
teudesjustorum animœ, etc. (p. 519), Nolite timere (p. 320). C'est une disposition dont
(1) Ordo Camald., II, c. iv, Mittarelli, VI, App., col. 157.
(In natali plurimorum Martyrum) in Laudibus antiphomefiustûrum animts,'Sj. Exsultent justi (Le Cod. 601
de Lucques l'a aussi, mais de 2e main, p. 520), ad Benedictus afia Fulgebunt; vel si fréquentes festivitates
In natali Confessorum pontificum,.. ad Magnificat antiphona Euge serve; si fuerit solemnitas Clementis-
sime... Ad Benedictus antiphona Similabo eum\ si fuerit solemnitas O quam... Ad Magnificat antiphona Amavit
eum; si fuerit solemnitas Infunde (f).
L'agenda mortiiorum occupe les derniers feuillets de nos manuscrits. Elle suit le rit
romain et donne à peu près les mêmes pièces. Il est à noter que les antiennes Placebo, etc,
sont considérées comme des secondes vêpres, tandis que d'ordinaire on les donne comme
premières vêpres avant les nocturnes. A Benedictus, on remarque deux antiennes, Ego sum
resurrectio et vita (celle que nous connaissons), et Clementissime Domine. . libéra animam
eius de inferni voragine. . et ad lucem tuam angeli feront paradisique ianuam introducant
ut dum corpusculum pulveri traditur ad œternitatem perducant. Le bréviaire de 1484 ne
Ta plus dans son office des défunts ;
mais Yordo camaldule nous apprend,— son texte du
reste le laissait deviner,— que cette antienne servait, comme chez les Cisterciens, le jour
des funérailles, tandis que Ego sum était en usage in officio mortuorum quotidiano (c. xxi
et xx v).
(2) Dès l'année 1080, sa fête était célébrée solennellement chez les Camaldules : cf. Constitutiones B.
kl, C. XIV, MlTTARELLI, III, App., Cul. 520.
(3) Ordo Camald., II, c. xn, Mittarelli, VI, App., col. 174-175.
^6* PALÉOGRAPHIE MUSICALE
Tel était dans son ensemble l'ancien office usité dans l'ordre des Camaldules. Conservé
fidèlement comme une tradition du passé, il disparut à jamais le jour où les fils de saint
Romuald se virent contraints d'adopter le bréviaire bénédictin réformé. Vordo de 1253
et le bréviaire de 1484 n'en donnaient qu'une idée assez imparfaite. Nous sommes heureux
d'avoir fait connaître deux manuscrits anciens où le même office apparaît dans sa pureté
primitive, deux manuscrits dont l'étroite parenté témoigne d'une façon éclatante que, déjà
au début du xn e siècle, les moines Camaldules se conformaient à cet avis que le Prieur
Martin III inscrivait plus tard à la fin de son ordo : ht omnibus Sanctorum et
Sanctarum Dei festivitatibus propria dicantur officia; si vero propria non inveniuntur, tant
nocturnis quant dinrnis horis, uniformiter prœdicta decantentar, nec ab aliquibus varientur,
ut via regia gradientes ad Muni vinculo caritatis copulati pervenire possimus, qui dicit,
Una est columba mea, perfecta mea, immaculata mea, formosa mea, electa genitricis suce,
NOTE EXPLICATIVE.
dans les cas de divergences de mode ou de différence entre les deux mss.
Dans chaque mode, les antiennes sont groupées sous la différence respective que leur
assignent les mss. Les négligences qui ont échappé aux copistes sont corrigées par le con-
trôle réciproque qu'établit la comparaison entre les deux documents. Ainsi, on verra tout
de suite que l'intonation de l'antienne Et eicientes eum (n° 1 5) ne cadre pas avec celle des
autres antiennes que T range sous la r e différence du I
er
mode; il faut, avec L, classer cet
incipit dans la 6 e différence (n° 298).
Mais il n'y a pas que des erreurs. La confrontation montrera quelquefois que la mé-
lodie est totalement différente dans T et dans L, soit qu'elle reste dans le même mode,
soit qu'elle passe à un mode différent. Ainsi, l'antienne Valde bonorandus est (n° 19), que
T donne du I
er
mode, est du IV e dans L (cf. n° 683).
Dans tous les cas l'intérêt croyons-nous ne sera pas médiocre.
Nous donnons d'abord le Tableau général des différences usitées dans T et dans L.
La difficulté était grande de graver un caractère spécial pour les cas fréquents où la
(1) La première colonne donne le texte du ms. de Tolède; le codex de Lucques occupe la deuxième.
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Paléographie IX.
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GRADUALE ROMANUM
COMPLET
SELON L'ÉDITION VATICANE
.
Ala suite de l'Imprimerie Vaticane, et
selon l'autorisation qui lui en a été'
accordée, la Société S. Jean l'Evangéliste fait
paraître plusieurs éditions du
graduel complet selon l'édition Vaticane. Outre une
édition non rythmée
N° 695, la Société fait paraître, sous la direction des
Moines bénédictins de
Solesmes, une autre édition N° 696 dans les
mêmes format et caractères que
la précédente, et enrichie de signes
ou indications rythmiques qui rendent
l'exécution des chants très facile, surtout
pour la direction des Chœurs. Ces
signes, indépendants des notes, ne modifient
en rien la forme de la notation
et le groupement des neumes.
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Paléographie IX.
TABLE ALPHABETIQUE
des Antiennes, Répons et Versets contenus dans l'Antiphonaire
MANUSCRIT 601
'SOS
PALEOGRAPHIE MUSICALE
'S
53°
TABLE ALPHABETIQUE
'583
1606
'498
'7°9
"'3
206
'358
'5°3
'555
1361
1581
'554
JÔ20
299 I. 6
1647 8. 2
354 I. 6
663 3- 4
383 I. 6
1707 8. 2
Sçô S- 2
1672
49'
'584 8. 1
624 3- 1
Ç2I 6.
'S" 8. 1
1488 8. 1
'25a 7.6
1052 7- 1
668 4. 1
9'9 6.
Ç27 6.
Ç26 6.
4*3
1636
. .. .
IJ2Ô » » tertia
IOIQ » angelis
186 » appropinquaret
88 » audisset iob .
13' aurora .
'346 » descendisses
1039 » uenerit
I2Ç1 esset desponsata .
63O rex
3'à sero
1030 » euigilasset
39 » facis elemosinam .
1007 » ieiunatis
10b » inducerent .
48 » inmundus spiritus
'33 » itermaris
'474 » multa turba .
380 » peruenisset .
'773 » intuerentur
1213 » sibi conspicerent
674 Da mercedem
754 » michi in disco
47' » nobis domine .
'363
IÇ2 PALEOGRAPHIE MUSICALE
667
TABLE ALPHABETIQUE 193
699
194 PALÉOGRAPHIE MUSICALE
lào
TABLE ALPHABETIQUE 195
agi
196 PALEOGRAPHIE MUSICALE
1424
S . . 2 .
5-2
4-5
Omnes
»
angeli ejus.
autem uos .
92, 124
144
424
1072 7- 1
Petrus quidem
Philippe qui me uidet
....
.... 415,432*
394
4- 7 » enim uos. 572 2. Placebo domino 560
1722
7S4
1022
8.
4-5
7-
2
1
»
»
»
gentes per
»
inimici mei.
quascumque
gyrum
69. 77*
187
708
'495
1280
4.
8.
8.
1
1
Plangent eum
Polycarpus presbiter
Ponam in syon.
.... 206
326
3- 5
1
Omnia quecumque.
Omnipotens sermo.
876
863
744
S- 2
S-
4. 2
1
Ponent domino gloriam.
»
Popule meus
» » .... 20
171
7S Omnis enim qui petit 243 974 6. Populus autem non credentibus.
'463 » sapientia. 1670 Portio mea 102
1776 8.3 » » 280 16 Positis genibus . . . . .41
11 14 7- > » spiritus 559 1700 Post dies octo . . . . .230
7S3 4- 5 » terra adoret 67 202 » excessum.
S75 5- 2 » uallis. 17*. 27 750 » partum . . . 350, 383, 444, 477
55' Omnium sanctorum chori. 3'5 Postulaui patrem meum . . 210, 217*
373 47S 70 B » patri meo.
575 Opéra manuum . 560 '77 1. 2 Posuerunt super caput 201
'370 Operamini non cibum 155 725 4. 1 Posuisti domine .
523
1766 8-3 Oportebat pati . 219 "57 7. 2 Posuit os meum .
4°3
'5^5 8. 1 Orabat iudas. • 398 1140 7.2 » signum 332
'054 7- 1 Orante sancta lucia. '759 8.3 Potens es domine . 162
'^33 7-4 » » » '54' 8. 1 » in terra. 365*, 421 >536 *.54°*
1171 7.2 » sancto clémente. 703 4. 1 Potestatem habeo . 1S7
126S 7- 7 » » » 496 1027 7- 1 Pre timoré autem . 214
'599 8. 1 Oremus omnes ... liiesum "34 7. 2 Precedam uos 222
579 3. 1 Orietur diebus domini 64* 184 1. 2 Preceptor per totam 3"
33.
1286 » sicut sol . 3° 1257 7.6 Pretiosa in conspectu 520*
330 Ornauerunt faciem. 1206 7-3 Precursor iohannes 79
Ortus vide Hortus. 23S i- 3
Predicans preceptum 522
1210 7- 3 Osanna filio dauid. 179 '457 8. 1 Preualuit dauid 273
°~93 4. 1 Oues mee uoeem .
174 37' I. 6 Princeps gloriosissime 473
160Q 8. 1 Principes populorum 505
949 6. Pacem meam do .
253 3'3 1. 6 » sacerdotum 174
3^' 1. 6 » relinquo 266 1528 8. 1 Priusquam te formarem. 400
826 4- 5 Paganorum multitudo. 965 6. Pro co quod non .
409
5-2 » » 364 43S 2. Prophète predicauerunt 377
1. 1 Paradisi porta per euam 442 1663 8. 2 Propitius esto 97
720 4. 1 » porte per te 442 112S 7.2 Proprio filio . 200
442 2. Paratus esto israhel 26 "5' 7. 2 Propter fidem castitatis. 360
'735 8.3 Paruulus filius
35 879 » insuperabilem 49
S-
604 3- 1 Pastor bonus animam 235 1406 8. 1 » lignum serui 215
I2ÇÇ 8. 1 Pastores dicite 40 1300 8. 1 » nimiam caritatem 40
459 2. Patefacte sunt » syon.
'3t>4 8. 1 Pater abraham.
47 (>75
772
4.
4.4
1
» »...
'755 8-3 » » '45 '504 Prostratus est seuissimus.
"99 7-3 » de colis
77 1060 344
930 6. » fidei nostre . 120 y. Inter apostolos.
944 6. » manifestaui 244 1367 Protinusque in fide.
'53à
1.
8. i
1 Paulus et iohannes . ad terentianum
iuliano.
410
410
123
211 i- 3
Puelle saltanti
Puer iesus crescebat .... 454
62
938
"99
1671
6.
7-3
8.2
Pax nobis ego
Peccati aculeus
Per singulos
sum
dies .
230
77
102
1214
1316
58
7-3 »
»
qui natus est
quidam paruulus
Pueri hebreorum tollentes
.... . . .
405
375
182
148g 8. 1 » te lucia uirgo .
322 59 » » uestimenta . . .182
'342 8. 1 » uiscera misericordie. 102 272 Pulchra es et décora. 448, 462*, 543*, 546*
722 4. 1 Petiit puella
453
'439 8. 1 Petite et accipietis. 242 1663 8. 2 Quam bonus 95
1442 8. 1 » » dabitur .
243 â55 3- 4 Quando natus es . . . . .64
1467 8. 1 Peto domine .
293 1211 7-3 Quantas habeo iniquitates.
718 4. 1 Petre amas me 420 658 3- 4 Quare detraxistis 287
'549
'53S
*94
8.
8. 1
i-
1
5
Petrus apostolus et paulus
»
»
et iohannes.
quidem.
426
412
'683
à34
»
955
TABLE ALPHABETIQUE 199
270
PALEOGRAPHIE MUSICALE
770
TABLE ALPHABETIQUE
45b
PALEOGRAPHIE MUSICALE
.2605-
TABLE ALPHABETIQUE 203
1926
.
.
»
inducerent
iocunditate
.
.
fi.
fi.
fi.
Accipiens symeon.
Quia uiderunt
Beatissime uirginis
....... 352
460
i95à » uidisset beatus andreas fi. O bona crux 498
Cumque sanctus benedictus fi. Qui tante eius 370
2354 Dicant nunc qui redempti sunt fi. Quos redemit de manu 241
2541 Diem festum sacratissime y. Infantia quidem . . . . . . . 332
2457 Dies sanctificatus fi. Venite adoremus 70
2220 Diffusa est. fi. Propter ueritatem 333*, 542
2350 Dignus es domine y. Fecisti enim nos 224
2136 Dilexisti iustitiam fi. Propter ueritatem 490*, 543
2215 Dilexitandream ^. Biduo uiuens 503
2157 Diligam te domine 'f. Liberator meus.
2'57 »» ». 'f. Laudans inuocabo 82
208ç Diligebat autem ~f. In cruce denique 55
2520 Disciplinam et sapientiam y. Repentino namque 257
2067 Dixerunt discipuli y. Scimus quidem 484
1884 » impii . y. Tamquam nugaces 179
2328 Dixit angélus ad iacob 'f.
Cumque mature 140
2266 » dominus ad noe .
'f.
Fac tibi archam 1 16
2231 » » deus .
'f.
Ade uero non inueniebatur 1 10
499
f.
2033 Dominator domine y. Tu domine cui humilium 292
2034 Domine deus qui conteris y. Allide uirtutem 292
2184 » dilexi decorem. y. Quam dilecta 54&
24°7 » exaudi .
f. De profundis 103
259a » iesu xpicte 'f. Nam sponsum 49 2
TABLE ALPHABETIQUE 205
1860
20Ô PALEOGRAPHIE MUSICALE
2IOO
TABLE ALPHABETIQUE 207
2425
••• 1
2047 » » t- » » » 368
Inmisit dominus soporem Y Hoc nunc os 110
224O
2033 Innuebant patri Y Apertum est os 406
Insurrexerunt in me Y- Et dederunt in escam 180
20ç6
IÇ30 Intempeste noctis Y Videnti enim creatorem 37
Y-
Y-
Ecce homo sine querela
Munimine regio
In conspectu agni
534, 539*
212, 393*
5 22
2148
PALEOGRAPHIE MUSICALE
2294
TABLE ALPHABETIQUE
2$22
PALEOGRAPHIE MUSICALE
2Ù22
. ..
2444
• 4
241
2630 Gauisi sunt . . . ... . Y- Viso domino .
•
Jl. 1 Exultemus 86
y. 2 Gloria patri.
2660 f. Cum dominus 395*. 398, 399*, 463*
Hoc signum crucis . . .
Et sapientie 105
2647 Magnus dominus t- .
Quoniam in te 92
263S Miserere mei t-
Misericordias meas '7- A generatione 100
f. 2 Gloria patri.
Omnia in sapientia 87
262
2634
2666
Spiritus domini repleuit
Stetit angélus .
1
Et hoc quod
Habens thuribulum
Et gloria eius
.... .
• 472
6
2623 Super te ierusalem
2 Gloria patri.
Qui pro nobis 214, 230*
2648 Surrexit dominus de sepulchro
Etapparuit 216
2649 » » uere.
t- Ostende faciem
2624 Veni ad liberandum
Verbumcaro .
f. Et uidimus .
2628
2l6 PALEOGRAPHIE MUSICALE
VERSICULI.
A summo celo
TABLE DES MATIERES
DU NEUVIÈME VOLUME.
INTRODUCTION 9*
Le Propre du Temps.
— Noël. — Le Temps après Noël
§ I.
§ II.
§ III.
L'Avent.
La Septuagésime
Carême. Semaine Sainte
.....
.... 2 9
Le Sanctoral.
§ I.
§ IL
Propre des Saints
Commun des Saints
.....
..... 43
54*
TONALE.
Note explicative
Antiennes
— -
ERRATA.
Page 6. Ajoutez le n°
70 bis
s
^ -^
Postulaui patri me-o.
î
315
-T.
» 58. N° 1047, !
re
col., au lieu de domum. lire domum.
»
>
60.
78.
87.
Le n° 1082 manque, comme
Le
N°
n° 1423
161 1,
2"16 col.,
manque
au
également.
lieu de
ci-dessus.
S
—
Annuntiauerunt lire
5—
Annuntiauerunt
e—*u-. — s—**i—
CHANT GREGORIEN
ÉDITIONS DE SOLESMES
[N° 566] Paroissien Romain contenant la Messe et l'Office pour les [N° 626 e] Accompagnement d'orgue des N os 625 et 626. Premier —
Dimanches et Fêtes doubles. —
(Notation grégorienne.) Un vol. in-lS fascicule, [626 E 1 ] comprenant tous les Chants (49 pièces) pour les
de 1280 pages. Bénédictions et Processions du S. Sacrement, et les Chants les plus
usités en l'honneur de la S. Vierge. —
66 pages in-8° (28 x 19).
[N" 567] Liber usualis Missae et
— Le Liber usualis
Officii pro Dominicis et Festis dupli-
Broché, net frs 3-00; cartonné net frs 4-00. Second fascicule, —
cibus.
que les titres, rubriques, etc.
se différencie du Paroissien Romain en ce
sont en latin.
[626 B 2 ] Chants en l'honneur de la S. Vierge. 94 pages. Broché, — —
net frs 4-00; cartonné, net frs 5-00.
Prix du Paroissien n" 566 et du Liber usualis n° J67 : Broché, frs. 4-50 La suite des accompagnements des 625 et 626 paraîtra prochainement
froid, tranche Mouton imitation
tranche rouge
Le même, tranche dorée
....
chagrin noir,
6-75
en deux autres fascicules successifs d'environ yo pages chacun.
[N° 589] Psaumes notés des Vêpres et de l'Office, pour tous les Di-
Dos mouton imitation chagrin ne
plats toile, tranche rouge . Chagrin noir véritable,
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tr.
.
rouge
.
.
7-10
8-50 manches et Fêtes doubles, précédé d'un petit Traité de Psalmodie. —
Pégamoïd, tranche rouge. Le même, tranche dorée . . . 8-85 200 pages in-lS. ( Notation grégorienne.) Broché, I-oo; Toile, 1-50.
Basane racine, tranche marbrée 6-25 Chagrin noir 1er choix, tr. dorée . 9-50
[N° 589B] Le même sans le Traité de Psalmodie. 160 pages, in-18. —
OFFICES PROPRES, suppléments au Paroissien ou au Liber Usualis. ( Notation grégorienne. ) —
Broché, 0-80; Toile, 1-30.
rt)Congrégation du S. Esprit (Officia propria Cong. S. Spiritus et S. Cordis Ma- [N° 590] Psalmi in notis pro Vesperis et Officio in omnibus Dominicis
ria;). —
36 pages in-iS (Notation Grégorienne). Prix fr. o-8o. — :
Broché 1-50; cartonné, dos toile, 2-10; pleine toile, tranche rouge,
:
[N° 593B] Le même, sans points. —
Broché, 0-75; Toile, 1-50.
litre doré sur plat, 2-50. [N° 594] Officium pro Defunctis cum Missa et Absolutione nec non
[N° 572] Le même que précédent, mais en notation musicale moderne, Exsequiarum Ordine, rit Monastique avec points rythmiques. —
392 pages in-12. —
le
Broché 2-25; cartonné, dos toile, 3-00; pleine
:
96 pages in-8° ( Notation grégorienne.) —
Broché, 0-75; Toile, 1-50.
toile, tranche rouge, titre doré sur plat, 3-75. [N° 594B] Le même, sans points. — Broché, 0-75; Toile, 1-50.
-
[N° 563] Manuale Missa» et Omciorum. — Reproduction exacte du [N° 599] Officium Defunctorum, rit Romain, in-8° (Notation musicale
— Broché,
N° 562, mais avec les rubriques et explications en latin. ( Notation gré- avec tous tes signes rythmiques.) l-oo; Toile, 1-75-
gorienne.) —
Mêmes prix qu'au N" 562. [N° 592] Ritus Consecrationis Ecclesiae juxta Pontificale Romanum
[N° 573] Le même que le précédent, mais en notation musicale moderne,
cum cantugregoriano. —
126 pages in-18. ( Notation grég. ) Broché, 0-75.
376 pages in-12. — Mêmes prix qu'au N° 572. [N° 592A], Prières et Cérémonies de la Consécration ou Dédicace
d'une Eglise selon le Pontifical Romain, texte latin-français avec
[N° 573 ang.]
remplaçant
Le même, avec une préface de 18
lapréface en — Mêmes latin. prix.
pages en anglais,
chant. —
230 pages in-18. ( Notation grégorienne. ) Broché, 1-25. —
[N° 615P] Officium pro Defunctis cum Missa et Absolutione nec non
[N° 581] A Manual of Gregorian Chant compiled from the Solesmes Exsequiarum online, in-4 (28x19^) grands caractères, impression
,
Books and from ancient Manuscripts. (Notation grégorienne. ) Un vol. en rouge et noir avec encadrement, beau papier teinté. (Notation
in-18 de 440 pages. —
Toile anglaise, frs 3-10. grégorienne avec points rythmiques.— Broché, 3-50; relié forte toile,
[N° 562A] Messes des principales Fêtes. Appendice au Manuel — tranche rouge, 4-50; relié peau, 6-00.
de la Messe et des Offices N° 562. 40 pages in-18. (Notation gré- — [N° 615] Le même ( sans points rythmiques). — Mêmes prix.
gorienne.) — Broché, 0-35. [N° 64B] Rituale Romanum, in-4 (28x19^), riche impression en
[N° 572A] Le même que
précédent, mais en notation musicale mo-
le grands caractères en rouge et noir avec encadrements, beau papier
derne; appendice au Manuel N° 572.— —
50 p. in-12. Broché, 0-50. teinté. (Notation grégorienne). —
Broché 6-00; relié de 10 à 44 frs.
[N° 563A] Missae in praecipuis Festis. —Appendix au N° 563. — [N° 66] Le même, in-32 (13% x 8). — Broché 2 frs; relié de frs 2-75 à
40 pages. (Notation gregon'enne.) —
Broché, 0-35. 12-00.
[N° 573A] Le même que précédent, mais en notation musicale mo- [N° 66a] Le même, in-32 (13 x 8), imprimé sur véritable papier indien;
derne; appendice au Manuel N° 573. — 50
le
in-12. — Broché, 0-50. p.
épaisseur 12 m/m, poids 140 grammes. —
Broché 3-00; relié souple
de 4-50 à 6-00 frs.
[N° 570] Office et Messes de la Nativité de N. S. C. — 48 pages J.
[N° 6SS] The Office of Compline
(Notation grégorienne.) — Broché, 0-50; Toile,
in latin and english according to the
in-lS. 1-00.
Roman rile wilh full gregorian notation. — Notation grégorienne avec
[N° 571] Officium et Missœ Nativitatis Domini. 48 pages in-18. signes rythmiques. — Broché, 0-60; toile 1-00.
(Notation grégorienne.) — Broché, 0-50; Toile, I-oo.
[N° 694] Office et Messe de l'Apparition de N. D. de Lourdes, in 8",
[N° 578] Officium Majoris Hebdomadae juxia Missale Brev. Rom. et rite monastique (notation grégorienne). Broché, 0-40. —
186 pages Notation grégorienne. — Broché, 1-25; Toile,
in-18. ( ) 1-75. [N° 701] Benedictiones mensae juxta ritum romanum et monasticum.
[N° 579] Office de la Semaine Sainte. (Notation grégorienne.) — (Notation grégorienne). — In-32, 58 pages, cartonné, 0-60.
196 pages — Broché, 1-25; Toile,
in-18. 1-75. [N° 699] Exsequiarum Ordo et Ordo sepeliendi paryulos. In-18 —
(16 x 10). Une plaquette de 42 pages contenant les parties du Rituel
[N° 580] Office abrégé de la Semaine Sainte, texte latin et français.
— 144 pp. 'Notation grégorienne. — Broché, 1-00; Toile,
in-18. (
) 1-50.
relatives à la Levée du corps, à l'Absoute et au transport au Cime-
tière. —
Broché, 0-50; toile, fr. 1-00.
[N° 601] Psalmi cum notis Officiorum Hebdomadae Sanctae. — [N° 659.] A
Primer of plainsong with practical exercises according to
120 pp. (Notation grégorienne. ) — Broché, 0-75; Toile,
in-18. 1-25. the Solesmes method (édition with and without Rythmic Signs) by a
[N° 605] Psalmi in notis pro Hebd. Sanct. — 116 pages in-18. —
OIT.
Choirmaster. In-12 de 112 pages. — Broché, fr. 1-25.
(Notation musicale moderne.) — Broché, 0-75; Toile, 1-25. Piéraed. — Psautier-Vespéral 46*4x2 d'après les formules et
Romaine et Vaticane. SÉMÉIO-
[N° 691] Chants de la Sainte Messe. — 20 pages in-18 reproduisant
règles d'adaptation traditionnelles
graphie nouvelle complète et unique pour toutes les formules. —
en notation musicale moderne les Kyrie, Gloria, Sanclus et Agnus des
Messes les plus usitées Messes de la S. V. (Cum jubila); Messe des
:
40 pages in-12. — Broché, 0-45; toile, 0-70.
Anges; Messe royale avec son Credo; le troisième Credo de l'édition CARTES MURALES pour l'enseignement du Chant grégo-
vaticane, et le Tanlum ergo. Broché, net 012. —
Remises spé- — rien, à l'usage des Ecoles, des Séminaires et des Maîtrises. Trois —
ciales 15 pour 12, et 70 pour 50; pour cartonnage en plus net 0-10.
: grands tableaux 125 x 85 cent. '
—
En feuilles frs. 10-00; montés sur
baguettes, frs. 12-00.
[N° 625] Manuale pro Benedictionibus et Processionibus Ss. Sacra-
menti ex Libris Solesmensibus excerptum. In-12, de 224 pages — — Premier tableau : Signes élémentaires de la notation grégorienne.
(en notation grégorienne.) 190 pièces ou chants divers. -- Broché, Impression en deux couleurs. —
Deuxième tableau : Gamme générale
1-75; cartonné, dos toile, frs 2-50; pleine toile, titre doré sur plat, dans toutes les clefs. Lecture des notes. Impression en deux couleurs.
fr.
tranche rouge, frs 2-75. — Troisiènte tableau ; Les huit modes grégoriens. Impression en
quatre couleurs.
[N° 626] Le même que le précédent mais en notation musicale moderne.
—
Broché, frs 2-00; cartonné, dos toile, frs 2-75; pleine toile, titre doré LES MÊMES ou GREGORIAN MUSIC CHARTS en
sur plat, tranche rouge, frs. 3-00. anglais. — Même prix.
Livraison 82 — (Avril 1909)
a —
CONTENU DU PRÉSENT FASCICULE
i° La feuille Y de l'Index, p. 193-200.
2 Les feuilles 32, 33 et 34 (p. 492-539) de l'Antiphonaire de Lucques.
Prix de l'abonnement à la PALÉOGRAPHIE MUSICALE:
Pour la France, 20 frs. Pour l'étranger, 25 frs.
Sur papier de Hollande, 30 ou 35 frs; sur papier du Japon, 40 ou 45 frs.
1 Toutes les communications concernant la souscription à la PALÉOGRAPHIE MUSICALE doivent être envoyées
à MM. DESCLÉE &> Cie à Tournay {Belgique), ou à MM. Alphonse PICARD &
FILS, Éditeurs, S2, rue
Bonaparte, Paris (VI' Arr.); celles relatives à la rédaction, au R. P. Dom André MOCQUEREAU, directeur de la
Paléographie Musicale, à QUARR ABBEY, Ryde, Ile de Wight, Angleterre. s>
Le Gérant : H. DesclÉe.
Les manuscrits les plus précieux sont, sans aucun doute, ceux qui nous ont conservé,
avec la tradition mélodique, la tradition rythmique des beaux temps grégoriens. Ce sont aussi
ceux que la Paléographie musicale s'efforce de faire connaître. Déjà les éditeurs ont publié
deux Graduels et un Antiphonaire complets de l'École de Saint-Gall, soigneusement rythmés
avec lettres et signes romaniens. Nous offrons maintenant au public un Antiphonale Missa-
rum de notation messine qui contient, lui aussi, des lettres significatives et des signes rythmi-
ques, propres à l'École de Metz. Malgré la différence de signes, la tradition mélodique et
rythmique est identique dans deux Écoles. On sait qu'au moyen âge Metz et Saint-Gall
les
étaient les centres les plus en renom pour les études de chant liturgique. On comprendra,
par là-même, tout l'intérêt qui s'attache à ce document pour l'histoire du chant grégorien et
de sa restauration, qui ne sera achevée que lorsqu'on aura fait passer dans la pratique la
tradition rythmique des anciennes Écoles. Le Codex 239 de Laon contient 176 pages; il sera
publié page à page, en 22 feuilles et dans la grandeur de l'original.
Le texte courant contiendra plusieurs travaux qui devaient trouver place dans le précé-
dent volume : les événements nous ont déterminé à retarder ces publications. Citons entre
autres :
LES PRINCIPAUX
MANUSCRITS DE CHANT
GRÉGORIEN, AMBROSIEN, MOZARABE, GALLICAN
Sous la Direction
N°65
TOURNAY (Belgique)
1905
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|>° 566] Paroissien Romain contenant la Messe et l'Office pour les [No 576 ang.] Le même, avec une préface
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Dimanches et Fêtes doubles. — (Notation grégorienne.) Un vol. in-18 remplaçant préface en la — Mêmes de 18 pages en Anglais
latin. prix.
de 1280 pages. [N° 591] Kyriale ou chants ordinaires de la Messe, extrait du Parois-
[N° 567] Liber usualis Missae et Officii pro Dominicis et Festis dupli-
cibus. —
Le Liber usualis se différencie du Paroissien Romain en ce
que les titres, rubriques, etc. sont en latin.
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sien N° 566, précédé d'une Préface sur la notation
s —
92 pages in-18. (Notation grégorienne.)
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et le rythme grégo-
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Le même, tranche dorée .
in-18 de 440 pages. Toile anglaise, frs 3-10. Exsequiarum Online, rit Monastique avec points rythmiques. —
[N° 562 A] Messes des principales Fêtes. Appendice au Manuel — 96 pages in-8° (Not,ition grégorienne.) Broché, 0-75.
de la Messe etdes Offices N° 562. — 40 pages in-18. (Notation grégo- [N° 594 b Le même, sans points. —
Broché, 0-75.
—
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rienne.) Broché, 0-35. [N° 599] Officium Defunctorum, rit Romain, in-8° (Notation musicale
[N° 572 A] Le même que le précédent, mais en notation musicale mo- avec tous les signes rythmiques.) — Broché, I-oo.
derne; appendice au Manuel N° 572. 50 p. in-12. Broché, 0-50. — — [N° 566B] Chants des Hymnes, Antiennes et Répons brefs des
[N° 563 A] Missae in pracipuis Festis. Appendix Missa: et Officio- — Petites Heures, supplément au Paroissien Romain N° 566. —
• rum Solesmensis Manualis N" 563. 40 pages. (Notation grégo- — 150 pages in-18. (Notation grégorienne.) Broché, 1-20. —
rienne.) Broché, 0-35. — [N° 567BI Le même, texte latin, supplément au Liber usualis N° 567.
V*° 573 A J Le même que le précédent, mais en notation musicale mo- — 150 pages in-18. (Notation grégorienne.) Broché, 1-20. —
derne; appendice au Manuel N° 573. 50 p. in-12. —
Broché, 0-50. — [N° 592] Ritus Consecrationis Ecclesiae juxta Pontificale Romanum
Les Messes des principales Fêtes se demandent fréquemment reliées avec les Ma- cum cantu gregoriano. —
126 p. in-18. (Notation grég.) Broché, 0-75.
nuels correspondants. Le prix total est celui des deux brochures augmenté du prix [N" 592 aJ, Prières et Cérémonies de la Consécration ou Dédicace
de la reliure du Manuel. d'une Église selon le Pontifical Romain, texte latin-français avec
[N» 570] Office et Messes de la Nativité de N. S.
J. C. selon le chant. —
230 pages in-18 (Notation grégorienne.) Broché, 1-25. —
Missel et le Bréviaire Romains. 48 pages in-18. (Notation grégo- — [N c 615 p] Officium pro Defunctis cum Missa et Absolutione neenon
rienne. )
— Broché, 0-50. Exsequiarum ordine, in-4°, (28 x 19%) grands caractères, impression
[N° 571] Officium et Missae Nativitatis Domini. Reproduction du en rouge et noir avec encadrement, beau papier teinté. (Notation-
précédent; texte latin, 48 pages in-18. (Notation grégorienne.) — grégorienne avec points rythmiques.) — Relié forte toile, tranche
Broché, 0-50. rouge, 4-50; relié peau, 6-00.
[N° 578] Officium Majoris Hebdomadœ
juxta Missale et Brev. Rom. [N° 615] Le même (sans points rythmiques). mêmes prix. —
186 pages in-18. (Notation grégorienne.) Broché, 1-25. — [N° 64 b] Rituale Romanum, in 4 (28x19^), riche impression en
[N° 601] Psalmi cum
notis Officiorum Hebdomadœ Sanctœ. — ^grands caractères en rouge et noir avec encadrements, beau papier
120 pages in-18. (Notation grégorienne.) Broché, 0-75. — teinté. (Notation grégorienne); édition revêtue de l'approbation de la
[N° 605] Psalmi in notis pro Olf. Hebd. Sanct. 116 p. in-18. — Congrégation des Rites du 24 février 1904 comme conforme au Motu
(Notation musicale moderne) Broché, 0-75 — & p'oprio du Souverain Pontife du 22 novembre 1903 et au Décret de la
[N° 579] Office de la Semaine Sainte. (Notation grégorienne.) Repro- ft Congrégation des Rites du 8 janvier 1904. —
Relié de fr. 12 à 44 francs.
duction exacte du N° 578, mais avec les rubriques et explications [N° 616] The Solesmes Transcriptions into modem musical Nota-
en français. —
196 pages in-18. Broché, 1-25. — tion explained by the Rev. Dom. A. Mocquereau O. S. B. Prior
[N° 580] Office abrégé de la Semaine Sainte, texte latin et français. of Solesmes and Editor of the " Paléographie musicale ". 28 pages —
—
144 pages in-18. (Notation grégorienne.) Broché, I-oo. — in-12. —
Broché, 0-40.
« Désormais toutes les communications concernant la souscription à la PALÉOGRAPHIE MUSICALE doivent être
envoyées àMM. DESCLÉE, LEFEBVRE &° Cie à Tournay (Belgique); celles relatives à la reddition, au R. Pire
Dom André MOCQUEREAU, direileur de la Paléographie Musicale, à APPULDURCOMBE par Wroxall, Ile de Wight,
Angleterre. >
Le Gérant : H. DESCLÉE.