Fruit Et Légume
Fruit Et Légume
Fruit Et Légume
ÉTUDE FAO
Le contrôle ALIMENTATION
ET NUTRITION
de la qualité
dans l'industrie
du traitement
des fruits et légumes
ETUDE FAO
Le contrôle ALIMENTATION
ET NUTRITION
de la qualité
39
dans l'industrie
du traitement
des fruits et légumes
par
B.W. Board
ORGANISATION
DES
NATIONS UNIES
POUR
L'ALIMENTATION
ET
L'AGRICULTURE
Rome, 1987
Les appellations employées dans cette publica
tion et la présentation des données qui y figurent
n'impliquent de la part de l'Organisation des
Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture
aucune prise de position quant au statut juridique
des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs
autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou
limites.
M-81
ISBN 92-5-202421-2
© FAO 1987
- iii -
Pages
PREFACE
Pages
REFERENCES 71
INTRODUCTION
- la mise en boîte
- la déshydratation
- la congélation
Chapitre 2
Dans les petits établissements où ce sera parfois la même personne qui sera
responsable de la commercialisation, de la production et du contrôle de la qualité,
il appartiendra à celle-ci d'évaluer l'ensemble de l'opération décrite ci-dessus,
et donc de commencer par mettre au point les spécifications de la matière première
et du produit, pour décider ensuite de la façon dont le produit sera fabriqué et,
enfin, veiller aux modalités du contrôle du procédé de fabrication et du produit-
fini.
- 4 -
P = [(100 - x)/100 ] n
Une autre méthode simple permettant de traiter ce type de donnée, mais qui
permet généralement d'être prévenu plus tôt des écarts par rapport à la valeur
souhaitée, consiste à porter les valeurs sur un graphique à valeurs cumulées.
On calcule la différence entre la valeur mesurée et la valeur requise, l'ensemble
des différences étant porté sur une carte sous forme de valeurs cumulées en regard
du moment du prélèvement ou du numéro dé l'échantillon. On a obtenu la Figure 2
en portant sur un graphique les données de la Figure 1 sous forme de carte à
valeurs cumulées: le graphique obtenu montre qu'après les cinq premières obser-
vations on constate une tendance générale en hausse.
Les cartes de contrôle comme les graphiques à valeurs cumulées peuvent servir
simplement à illustrer la tendance des paramètres du contrôle de la qualité. Dans
ce cas, les décisions sur les mesures à prendre pour remédier aux écarts constatés
avec la norme sont largement subjectives mais ont tout de mime leur utilité. Les
décisions seront plus rigoureusement fondées si l'on fait appel aux méthodes
statistiques pour tracer les graphiques et évaluer les tendances. On trouvera la
description de ces méthodes dans les ouvrages de statistique.
Pour qu'ils fonctionnent bien, les systèmes de contrôle de la qualité des fruits
et légumes traités supposent encore que la Direction encourage le personnel, à tous
les niveaux, à signaler les écarts constatés avec les normes du procédé industriel
ou les défectuosités du produit. Tout ce qui peut dissuader le personnel de
signaler des problèmes réels ou apparents peut aboutir à la mise sur le marché de
produits défectueux, avec toutes les conséquences qu'on peut imaginer, depuis les
ventes perdues jusqu'aux accidents mortels.
- 10 -
QC
=>
LU
_J
<
> LIMITE INFERIEURE D'EXPLOITATION
Chapitre 3
- conserves
- déshydratation
- congélation
- fruits et légumes
Fruits et légumes
- manipulés avec soin pour réduire autant que possible les dommages
mécani ques.
- 14 -
- s'assurer que les produits livrés sont bien ceux qui ont été commandés,
par exemple que le sel est bien du sel et non pas telle autre substance
cristalline de couleur blanche;
Qualité et distribution de l'eau. Dans presque tous les cas, on est amené à
utiliser pour les différents traitements des produits alimentaires des eaux de
qualité variable et le recyclage est habituel. Alors qu'une eau présentant une
turbidité manifeste suffira souvent pour faire tremper les légumes-racines ou
pour échauder les fruits qui doivent être soumis à un pelage chimique, seule
de l'eau potable sera utilisée pour le lavage final du produit ou comme
ingrédient, par exemple dans les saumures ou les sirops. Seule également de
l'eau propre et convenablement chlorée sera utilisée pour refroidir les conserves
après 1'appertisation. Il appartiendra au personnel du contrôle de la qualité
d'inspecter les systèmes d'alimentation et de distribution d'eau pour s'assurer
que seule une eau de qualité appropriée est utilisée, ainsi que de vérifier
régulièrement la concentration de chlore résiduel libre dans l'alimentation en
eau chlorée aux points d'utilisation (voir la section "Chlore de l'eau"). La
tuyauterie sera purgée avant le début des opérations de traitement pour s'assurer
que l'alimentation d'eau ne fournit que de l'eau ayant la qualité requise.
Les saumures et les sirops sont parfois acidifiés et dans certains cas le
niveau d'acidité revêt une importance critique lorsqu'on veut s'assurer que le
produit final ne présente pas de risques. Le service du Contrôle de la qualité
devra vérifier l'acidité de chaque lot de saumure ou de sirop acidifié par
titrage alcalin (voir la section "Acidité"). Dans ce cas-là, on ne peut goûter,
ni mesurer le pH pour contrôler l'acidité.
3.3 REMPLISSAGE
Conserves alimentaires
Aliments déshydratés
(voir les références N ° 2 et 3). Bien que ce soit l'humidité relative à l'équi-
libre (voir la section "Humidité relative à l'équilibre") qui constitue le
meilleur indice de la quantité d'eau disponible pour la croissance microbienne,
on s'en remet généralement pour le contrôle des p r o c e s s u s de déshydratation à
la mesure de la teneur en eau (voir la section "Teneur en eau"). Etant donné que
la relation entre la teneur en eau et l'humidité relative à l'équilibre varie
selon la composition de la denrée alimentaire, la teneur en eau qui doit assurer
la stabilité du produit sera à déterminer cas par cas.
Aliments congelés
Pour que les aliments congelés soient sans danger et se conservent dans de bonnes
conditions, la température d'entreposage doit être m a i n t e n u e à une valeur constante
qui sera en tous cas égale ou inférieure à - 1 8 ° C (voir Codex 8 - 1 9 7 6 ) .
Chapitre 4
Les méthodes sont décrites aux sections 4.2 et 4.3 du présent chapitre.
Etant donné qu'elles s'adressent à des techniciens suffisamment entraînés, les
risques que comportent ces expériences ne sont signalés que dans certains cas
d ' espèce.
Ac i d i t é
La concentration des acides dans les aliments, tels que les acides acétique,
citrique, lactique et malique, est estimée par titrage d'une prise d'essai à
l'hydroxyde de sodium jusqu'à un virage à un pH de 8,1.
Les aflatoxines sont extraites de la prise d'essai par mélange à grande vitesse
dans une solution aqueuse d'acétone, purifiées au sulfate d'ammonium, réextraites
dans le benzène, évaporées à sec et redissoutes dans le chloroforme-acétone. La
solution obtenue est soumise à la chromatographie descendante sur mini-colonne
à travers des couches successives d'alumine, de gel de silice et de Florisil,
la bande des aflatoxines étant observée par fluorescence.
Remarque. Les aflatoxines étant très toxiques, on portera des gants de caoutchouc
et l'on procédera aux manipulations dans une hotte. On portera également des
masques pour se protéger des poussières auxquelles peut donner lieu le broyage
des prises d'essai de produits secs. Les épanchements de toxines ainsi que la
verrerie et le matériel souillés seront traités à 1'hypochlorite de sodium à
5 pour cent, puis lavés à grande eau.
Mode opératoire. Les légumes en boîte sont répartis sur un tamis de maille 8 et
rincés avec un volume d'eau égal au double du volume de la boîte qui les contenait.
Les légumes congelés sont dégelés par immersion dans environ le double de leur
volume d'eau à environ 40°C. Dans les deux cas, les produits sont ensuite égouttés,
les corps étrangers étant éventuellement enlevés à la main. Les légumes égouttés
(400 g ) sont mélangés à 200 ml d'eau jusqu'à obtenir une bouillie homogène. Une
prise d'essai de 30 g de cette bouillie est chauffée au reflux avec 200 ml
d'éthanol à 80 pour cent pendant 30 minutes et le mélange est filtré sous vide
au moyen d'un papier-filtre Whatman N° 1 préalablement séché et taré placé dans
un filtre de Buckner de 120 mm de diamètre. Le résidu se trouvant sur le papier
est alors lavé trois fois et séché pendant 2 h dans une étuve à l'air chaud à
100°C,après quoi le poids du résidu est calculé en soustrayant le poids du papier
du poids total.
Acide benzoïque
On dore l'acide benzoïque par titrage avec l'hydroxyde de sodium une fois que
l'acide a été séparé de la prise d'essai par extraction ou distillation. Les
autres acides susceptibles d'être extraits ou distillés avec l'acide benzoïque
sont détruits au permanganate.
Résultats. La quantité d'acide benzoïque contenue dans la prise d'essai est dix
fois celle du titrage final, quantité que l'on calcule en prenant:
Soude caustique
M o d e o p é r a t o i r e . P e s e r e n v i r o n 10 g de s o l u t i o n d a n s un b a l l o n v o l u m é t r i q u e et
p o r t e r à 100 m l a v e c de l'eau f r a î c h e m e n t b o u i l l i e et r e f r o i d i e . T i t r e r une
f r a c t i o n c o n v e n a b l e a v e c l ' a c i d e c h l o r h y d r i q u e 0 , 5 N en u t i l i s a n t le m é t h y l o r a n g e
( s o l u t i o n à 0 , 5 p o u r c e n t dans l ' e a u ) c o m m e i n d i c a t e u r . Ce t i t r a g e d o n n e l ' a l c a -
linité t o t a l e .
T r a n s v a s e r u n e p o r t i o n é g a l e dans un b a l l o n v o l u m é t r i q u e , a j o u t e r suffisam-
m e n t de s o l u t i o n de c h l o r u r e de b a r y u m à 10 p o u r c e n t p o u r p r é c i p i t e r la totalité
du c a r b o n a t e , p o r t e r au t r a i t de jauge a v e c de l'eau r é c e m m e n t b o u i l l i e et
r e f r o i d i e , b o u c h e r , a g i t e r et l a i s s e r r e p o s e r . Une fois la s o l u t i o n décantée,
prélever la m o i t i é du v o l u m e au m o y e n d ' u n e p i p e t t e et t i t r e r a v e c l ' a c i d e chlorhy-
d r i q u e 0 , 5 N en u t i l i s a n t la p h t a l é i n e du p h é n o l (1 p o u r cent dans l ' é t h a n o l à
95 p o u r c e n t ) c o m m e indicateur.
- 30 -
Chlore de 1'eau
Peu après la chloration de l'eau, une partie du chlore peut se présenter sous
forme de chlore résiduel libre, une partie peut former des liaisons instables
avec d'autres corps sous forme de chlore résiduel combiné et une partie encore
peut réagir avec d'autres substances et perdre son activité de germicide.
Certaines réglementations exigent la présence d'une concentration minimale de
chlore résiduel libre dans l'eau servant aux traitements des denrées alimentaires,
alors que.d'autres réglementations fixent des concentrations minimales de chlore
résiduel total comprenant les chlores résiduels libre et combiné.
Mode opératoire. On pèse une prise d'essai d'environ 20 g au mg près dans une
boîte d'aluminium cylindrique à fond plat dont le couvercle ferme bien. La boîte
aura environ 9 cm de diamètre sur environ 2 cm de profondeur. La préparation de
la prise d'essai et la pesée seront rapidement effectuées pour réduire au minimum
la perte d'humidité. Après les avoir tarés, on pourra ajouter du sable sec et
propre ou du papier-filtre sec aux aliments qui pourraient durcir, s'étaler ou
éclabousser.
La prise d'essai est ensuite séchée dans la boîte ouverte dans une étuve à
l'air chaud à 100-102°C, de préférence à convection forcée. La prise d'essai peut
aussi être séchée à 70°C dans une étuve à vide à une pression manométrique
d'environ moins 90 kPa (environ 27 cm de mercure). L'air sera admis dans l'étuve
à vide à travers un train de séchage à un débit d'au moins deux bulles par seconde
pour réduire la pression de vapeur d'eau dans la chambre à vide. Le temps de
séchage doit être suffisant pour obtenir un poids constant; pour la plupart des
fruits et légumes, il suffira de laisser sécher jusqu'au lendemain (environ
16 heures). Après le séchage, le couvercle est placé sur la boîte qu'on laisse
refroidir à la température ambiante dans un dessiccateur avant de procéder à une
nouvelle pesée au mg près.
Peroxydase
On admet que l'absence d'activité peroxydasique indique que les fruits et légumes
ont subi un blanchiment approprié à titre de préparation à la dessiccation ou à
la congélation. L'épreuve déterminant l'activité peroxydasique fait appel à la
capacité de l'enzyme d'oxyder le guaiacol pour donner une teinte brun-noir en
présence de peroxyde d'hydrogène.
pH
Avant usage, on fera tremper pendant plusieurs heures les électrodes des
pH-mètres dans une solution tampon, dans de l'eau distillée ou déionisée ou
dans tout autre liquide spécifié par le fabricant. Lorsque les électrodes sont
prêtes, on place leurs extrémités dans de l'eau distillée ou dans la solution
tampon utilisée pour l'étalonnage.
rincer les électrodes à l'eau et les éponger (sans frotter) avec du papier
absorbant ;
Sel
Aréométrie. Les aréomètres sont des instruments de verre creux dont l'extrémité
inférieure se termine par un renflement lesté et dont l'extrémité supérieure a
la forme d'une tige effilée à l'intérieur de laquelle est scellée une échelle
graduée. Lorsqu'il est plongé dans un liquide, l'aréomètre s'enfonce jusqu'à une
profondeur qui est fonction du poids spécifique du liquide. Ainsi, la surface du
liquide servant de point de référence, la lecture de l'échelle de l'aréomètre
permet de mesurer le poids spécifique du liquide qui, dans les solutions salines
simples, est fonction de la concentration de sel. Les aréomètres dits salinomètres
sont gradués de 0° à 100°, 0° correspondant à l'eau pure à 15°C et 100 Sal corres-
pondant à une solution saline saturée (26,5 pour cent) à la même température.
Il en résulte que les indications du salinomètre sont approximativement égales
au pourcentage de chlorure de sodium en poids multiplié par 4; ou encore, 4 Sal
équivalent à 1,06 pour cent de sel. L'indication de l'aréomètre doit être corrigée
si on l'utilise à des températures qui s'écartent de plus de quelques degrés de
la température d'étalonnage.
Aréométrie. Les aréomètres sont des instruments de verre creux dont l'extrémité
inférieure se termine par un renflement lesté et dont l'extrémité supérieure a
la forme d'une tige effilée à l'intérieur de laquelle est scellée une échelle
graduée. Lorsqu'il est plongé dans un liquide, l'aréomètre s'enfonce jusqu'à une
profondeur qui est fonction du poids spécifique du liquide. Ainsi, la surface du
liquide servant de point de référence, la lecture de l'échelle de l'aréomètre
permet de mesurer le poids spécifique du liquide qui, dans les solutions sucrées
simples, est fonction de la teneur en sucre.
On dose l'acide sorbique et les sorbates par colorimétrie après réaction avec
l'acide thiobarbiturique.
Anhydride sulfureux
\ * 1- 1
Peroxyde à 3% j
Azote
M %
fÍ T
\
•Prise d'essai^^^^HLI
A j o u t e r 3 5 0 m l d ' e a u et 20 m l d ' a c i d e c h l o r h y d r i q u e c o n c e n t r é à la p r i s e
d'essai contenue dans la f i o l e à f o n d r o n d . R é g l e r le d é b i t d ' a r r i v é e d'azote
d a n s la f i o l e à f o n d r o n d de f a ç o n à o b t e n i r 6 - 1 2 b u l l e s p a r m i n u t e d a n s le tube
en U . C h a u f f e r r a p i d e m e n t la f i o l e à f o n d r o n d p o u r en p o r t e r le c o n t e n u
à ebullition, puis diminuer la f l a m m e p o u r laisser bouillir régulièrement pendant
30 m i n u t e s ; le d é b i t d ' a z o t e e s t m a i n t e n u e t le r é f r i g é r a n t refroidi à l'eau du
robinet pendant tout le t e m p s . D é m o n t e r la f i o l e c o n i q u e et le t u b e e n U et
transvaser la s o l u t i o n c o n t e n u e d a n s le s e c o n d d a n s le p r e m i e r , e n l a v a n t avec
un p e u d ' e a u . A j o u t e r 3 g o u t t e s d ' i n d i c a t e u r au b l e u de b r o m o p h é n o l ( 0 , 4 g de
b l e u de b r o m o p h é n o l d a n s 6 m l d ' h y d r o x y d e de s o d i u m 0 , 1 N p o r t é à 100 m l ) et
t i t r e r a v e c de l ' h y d r o x y d e de s o d i u m 0 , 0 5 N é t a l o n n é a u m o y e n du m ê m e indicateur.
T i t r e r l ' a c i d e l i b r e d a n s e n c o r e 20 m l de s o l u t i o n de p e r o x y d e d'hydrogène servant
d'essai à blanc.
p o i d s de la p r i s e d ' e s s a i (g)
E t a l o n n a g e des t h e r m o m è t r e s du m a t é r i e l de fabrication
Poids égoutté
On détermine le poids égoutté d'un produit en pesant les solides retenus sur un
tamis après avoir laissé égoutter le liquide.
Mode opératoire. Répartir le contenu du récipient sur les mailles d'un tamis
circulaire qui aura été préalablement pesé ou dont on connaît la tare. Sans
déplacer le produit, incliner le tamis à 20°C environ pour permettre au liquide
de mieux s'égoutter. Après avoir laissé égoutter pendant 2 minutes, calculer le
poids du produit se trouvant sur le tamis.
Le tamis aura des mailles carrées de 11,2 mm. Dans le cas des récipients
contenant au total moins de 1,5 kg de produit le tamis aura 20 cm de diamètre
s'ils contiennent plus de 1,5 kg dé produit, il faudra prévoir un tamis de 30 cm.
Arête vive. Petite fissure sans fracture (figure 7). Voir "laminage".
- 42 -
Bord à sertir. Bord ourlé de l'extrémité ouverte du corps de boîte (figure 9).
Faux serti. Serti non agrafé sur tout ou partie de sa longueur, le crochet
de corps étant replié et comprimé contre l'extérieur du crochet de fond.
Si le crochet de corps replié ne dépasse pas de la base du serti, le faux
serti n'apparaîtra que grâce à un examen attentif ou à une coupe (figure 10).
Pastille. Zone où deux épaisseurs de métal sont sondées ensemble, aux deux
extrémités de l'agrafe de montage (figure 9).
CROCHET DE
CORPS
CROCHET DE
FOND
JOINT
PRIMAIRE / O N INTERIEUR
DE CUVETTE
¡-•EPAISSEUR DU S E R T I R
LIGNE DE R E P E R A G E D E T A U X D ' E T A M A G E
OURLET
JOINT
PAROI DE CUVETTE
COURONNE
F i g u r e 1 0 . V u e en c o u p e d ' u n f a u x serti.
- 49 -
C R O C H E T DE F O N D
AFFAISSEMENT AU M O N T A G E
PASTILLE
EMPREINTE j
DE S E R R A G E
AGRAFE
JOINT
CROCHET DE FOND
CROCHET DE FOND
F i g u r e 1 6 . Au m o y e n d ' u n o u t i l s p é c i a l , on e n l è v e la
p l u s g r a n d e p a r t i e du fond a v a n t de
décortiquer le s e r t i .
- 52 -
Mode opératoire faisant appel aux mesures optiques. Marquer sur le serti les
points où l'on mesurera l'épaisseur du serti, la hauteur du serti, la profondeur
de cuvette, la croisure, la longueur intérieure du serti et la longueur intérieure
du crochet de corps. Dans le cas des boîtes cylindriques, on prend généralement
les mesures à 15 mm environ de part et d'autre du montage et à l'opposé de l'agrafe
de montage.
MONTAGE
CROCHET DE FOND
52 0,75
58-74 0,90
83-103 1,00
126-153 1.15
- 58 -
52-65 60
74-126 70
153 80
A f f a i s s e m e n t au m o n t a g e m a x i m u m . C i n q u a n t e p o u r cent p o u r t o u t e s les b o î t e s .
P r o f o n d e u r de c u v e t t e . A u m o i n s é g a l e à la h a u t e u r du s e r t i m e s u r é e au m ê m e point.
L e s s e r t i s qui ne s e r a i e n t p a s e x a c t e m e n t c o n f o r m e s à c e s s p é c i f i c a t i o n s
p e u v e n t c e p e n d a n t p r é s e n t e r des c a r a c t é r i s t i q u e s s u f f i s a n t e s de s o l i d i t é et
d ' é t a n c h é i t é . C e s s e r t i s s e r o n t m o n t r é s à un s p é c i a l i s t e du s e r t i s s a g e qui en
vérifiera l'intégrité.
H u m i d i t é a u - d e s s u s de s o l u t i o n s saturées
(en pourcentage)
T e m p é r a t u r e N i t r a t e de I o d u r e de C h l o r u r e de Sulfate C h l o r u r e de N i t r a t e de
(°C) magnésium potassium sodium d'ammonium potassium potassium
Les essais faisant appel aux solvants et au mercure seront effectués dans
une hotte ou dans un local convenablement aéré.
Contrôles d'étanchéité
On recherche les fuites dans les boîtes métalliques en remplissant d'air comprimé
les boîtes propres et sèches pendant qu'elles sont immergées dans l'eau; un
chapelet de bulles s'échappant de la boîte métallique signale la présence d'une
fuite.
- 61 -
D i a m è t r e de la b o î t e Pression manométrique
(mm) maximale (kPa)
154 70
99 100
84 170
On p r é p a r e les r é c i p i e n t s f l e x i b l e s et s e m i - r i g i d e s a u x fins de c o n t r ô l e
d ' é t a n c h é i t é en r e t i r a n t leur c o n t e n u en p r a t i q u a n t une i n c i s i o n en c r o i x sur
l'une des faces du r é c i p i e n t , à b o n n e d i s t a n c e des s e r t i s ou du t h e r m o s c e 1 l a g e .
Les r é c i p i e n t s sont a l o r s r i n c é s e t , si n é c e s s a i r e , m i s à b o u i l l i r a v e c un
d é t e r g e n t non i o n i q u e p e n d a n t une h e u r e et r i n c é s à n o u v e a u . Les r é c i p i e n t s sont
s é c h é s p e n d a n t une h e u r e à 100°C ou j u s q u ' a u l e n d e m a i n à 60°C, a p r è s q u o i
l ' i n c i s i o n est r é p a r é e au m o y e n d ' u n c i m e n t au s i l i c o n e se s o l i d i f i a n t à l ' a i r .
On i n t r o d u i t e n s u i t e une a i g u i l l e h y p o d e r m i q u e r e l i é e à une a l i m e n t a t i o n c o n t r ô l é e
d ' a i r c o m p r i m é p r o p r e à t r a v e r s le joint au s i l i c o n e . Les r é c i p i e n t s sont a l o r s
p r e s s u r i s é s à e n v i r o n 10 k P a et m a i n t e n u s sous l'eau p o u r o b s e r v e r d ' é v e n t u e l l e s
fuites d ' a i r .
Poids net
On c a l c u l e le p o i d s n e t en p e s a n t le r é c i p i e n t i n t a c t a v e c son p r o d u i t et en
s o u s t r a y a n t le p o i d s du r é c i p i e n t v i d e , p r o p r e et sec a v e c sa f e r m e t u r e .
Perméabilité à l'oxygène
a
J
P = ql/At(JP), (2)
dans laquelle q (ml) est la quantité d'oxygène qui passe par un film d'épaisseur
2 ^
1(/Am) et de surface A (m ) en un temps t (h) lorsqu'il y a une différence de
pression partielle AP (kPa) de part et d'autre du film. On peut tirer de cette
relation une équation qui sert à calculer la perméabilité d'un film à partir des
observations, au moyen de la méthode de la concentration-pression.
- 64 -
Dans les cas où G^ - GQ est faible, moins de 1 pour cent par exemple, la
pression partielle moyenne ¿4P, en kPa, du gaz passant à travers l'échantillon est
fournie par
, P G P G P G P G
A F = 1/2 ( a c - a O + a c - a l ) , (4)
100
P = 5,390 VI ( G 1 - G
0) , (5)
At (2G - G - G )
c 1 0
1/ ml défini pour une température de 0°C et une pression de 760 mm de Hg (74,53 MPa)
- 65 -
Cellule
Vapeur
¡d'ammoniac
Papier réactif
Ecran et joints
La température des aliments congelés doit être mesurée avec un instrument fonction-
nant à pile faisant appel à une résistance ou à un thermocouple.
Taux d'étamage
Le taux d'étamage d'une feuille de fer-blanc peut être déterminé par gravimétrie
après avoir enlevé le revêtement sur l'une des faces ou les deux faces d'un
échantillon de fer-blanc de superficie connue au moyen du trioxyde d'antimoine
acidifié.
» * 9
Mode opératoire. L'échantillon, de surface connue, généralement 50-100 cm , est
nettoyé au moyen d'un solvant ou par traitement cathodique dans le carbonate de
sodium à 1 pour cent pendant 1-2 minutes à 6 V environ. L'échantillon est ensuite
rincé et séché. Si l'on ne veut déterminer l'étamage que d'une seule face, l'autre
face sera protégée au moins d'un vernis. L'échantillon est alors pesé au mg près,
ou moins, et le revêtement d'étain exposé ainsi que l'alliage fer-étain sont
séparés de la lame d'acier en immergeant l'échantillon dans une solution de 20 g
de trioxyde d'antimoine dans 1 1 d'acide chlorhydrique concentré. On laisse
l'échantillon dans l'acide pendant 1 minute environ après cessation du dégagement
gazeux; il est ensuite retiré, immédiatement lavé à grande eau, et le dépôt
d'antimoine faiblement adhérent est enlevé en frottant doucement avec un écouvillon
de coton hydrophile ou de papier absorbant. L'échantillon est alors séché et pesé
à nouveau.
Vide
Le vide des récipients rigides tels que boîtes métalliques ou bocaux de verre est
mesuré au moyen du manomètre de Bourdon.
Les manomètres seront étalonnés de 0 à - 100 kPa (30 en Hg) avec des inter-
valles de 5 kPa. Le vide est indiqué comme suit: "pression manométrique de
moins .... kPa" ou "dans le mercure".
Mode opératoire. Verser le contenu du récipient sur un tamis qui a été préala-
blement pesé ou dont on connaît la tare. Le tamis doit être à mailles carrées,
de 0,30 mm d'ouverture, et avoir un diamètre de 20 cm. Le produit placé sur le
tamis est d'abord lavé sous l'eau froide, puis sous l'eau chaude, jusqu'à ce
qu'aucune substance n'adhère plus aux parties solides retenues sur le tamis.
Après avoir bien réparti les parties solides sur le tamis, on laisse égoutter
pendant 5-minutes et l'on détermine le poids total. On obtient le poids égoutté
en soustrayant le poids du tamis.
Mode opératoire. Pour les mesures aux températures supérieures à 20°C, un échan-
tillon circulaire du matériau à essayer est scellé avec de la cire sur l'ouver-
ture d'une boîte en aluminium contenant un dessiccant tel que des granules de
chlorure de calcium; le montage est alors placé dans des conditions de température
et d'humidité relative contrôlées, l'absorption d'humidité étant suivie par la
méthode gravimétrique. La température de l'appareillage est contrôlée au moyen
d'un thermostat, l'humidité au moyen de solutions salines saturées (voir "Humidité
relative à l'équilibre") et l'atmosphère ambiante est brassée au moyen d'un
ventilateur électrique. Dans le cas des mesures aux températures inférieures à
0°C, la boîte d'aluminium est placée dans un courant d'air sur de la glace et
dans une boîte métallique scellée, à température ambiante constante. On peut être
amené à utiliser une cire de formule spéciale pour que l'échantillon circulaire
de film soit appliqué de façon bien étanche à la boîte d'aluminium pour les
mesures aux faibles températures.
g
A t
Codex AIimentarius
D I V E R S
ANNEXE
Ananas 10 2 semaines
Asperges 0 2 jours
Avocats 10 1 semaine
Cardes 0 1 semaine
Ce 1eris 0 6 jours
Cerises 1 2 semaines
Ci t. rons 12 12 semaines
Concombres 7 à 10 2 semaines
Courges 10 à 12 6 semaines
Courgettes 10 à 12 6 semaines
Epinards 0 1 semaine
Figues -1 2 semaines
Goyaves 7 à 10 2 semaines
Jaques 12 3 semaines
Limes 10 6 semaines
Litchis 2 4 semaines
Mangues 10 à 12 2 semaines
Mangoustans 5 2 semaines
Oranges 5 à 7 6 semaines
Pamplemousses 10 à 12 10 semaines
Papayes 7 2 semaines
Ramboutan 10 1 semaine
Rhubarbe 0 2 semaines
Rutabagas 0 16 semaines