Cours N2-3
Cours N2-3
Cours N2-3
I. COMPLEMENTS page 22
Pas de certificat médical obligatoire sauf si licence sportive. Chaque club fixe ses règles.
Renseignez-vous!
Une palanquée est un groupe de plongeurs (2 à 6) ayant les mêmes paramètres de plongée (temps -
profondeur).
Un plongeur N2 est autonome jusqu'à 20m, avec 1 ou 2 équipiers N2 ou N3, et peut évoluer encadré
jusqu'à 40m.
Un plongeur N3 est autonome jusqu'à 60m, en palanquée de 3 plongeurs maximum.
C'est lui qui fixe les règles, les paramètres, et, est référent en cas de pb.
Les certificats médicaux et les différentes règles à suivre peuvent varier en fonction du club et
surtout du pays où l'on va! Vous êtes autonomes, renseignez-vous.
3. La médication
La question de la compatibilité des médicaments avec la plongée est souvent posée au médecin
fédéral. Encore faut-il avouer que l’on en prend car, admettre que l’on prend un médicament revient
à avouer sa maladie, mais le motif de la prescription est-il compatible avec la plongée ?
Une étude anglaise de 2011 a montré que 57 % des 531 plongeurs interrogés anonymement
prenaient des médicaments dans les 6 heures avant de plonger (en 1er : antidouleur puis
décongestionnants), 22 % avaient des prescriptions.
Conseil : il est toujours préférable d’essayer un produit avant, car l’existence d’effets secondaires ”au
quotidien” est souvent prédictif de problèmes sous l’eau. Les interactions entre les médicaments et
le corps en milieu hyperbare ne sont pas connues ; une prise médicamenteuse pourrait être
impliquée dans l’apparition de certains accidents dits ”immérités” ? Tout médicament doit être à
considérer. Et seul un ou plusieurs médecins pourront vous donner un avis médical professionnel.
« Art. A. 322-80.-Chaque bouteille ou ensemble de bouteilles d'un même gaz respirable est muni
d'un manomètre ou d'un système équivalent permettant d'indiquer la pression au cours de la
plongée.
« En milieu naturel, chaque plongeur équipé d'un appareil à circuit ouvert est muni d'un système
gonflable au moyen de gaz comprimé lui permettant de regagner la surface et de s'y maintenir.
Au niveau de la mer la pression atmosphérique est environ égale à 1 bar ou 1 atm ou à 1015
HectoPascal (poids de l'air). Sous l'eau, il faut y ajouter le poids de l'eau, c'est à dire 1 bar tous les
10m.
0 m / 1 bar
10 m / 2 bars
20 m / 3 bars
30 m / 4 bars
Variation de pression :
0 m / 1 bar
10 m / 2 bars 100 %
20 m /3 bars 50 %
30 m /4 bars 33 %
40 m / 5 bars 25 %
50 m / 6 bars 20 %
60 m / 7 bars 17 %
On notera que la plus forte variation de pression se situe entre 0 et -10 m
A température constante, le volume d'un gaz est inversement proportionnel à la pression qu'il subit.
FEED BACK :
Effets sur la consommation (autonomie, attention source d'accident panne d'air en profondeur),
application au matériel (détendeur, compresseur, stab, parachute…)
FEED BACK
Vaslva, déglutition
Symptômes : légère gêne à l'oreille, douleurs plus ou moins forte à l'oreille, rupture de tympan,
vertiges, saignements de l'oreille, syncope après une douleur très violente.
1. Oxy,
2. Allonger, couvrir, rassurer,
3. Alerter les secours (et donner des infos)
Azote - N2 79 %
Oxygène - O2 20,9 %
2. Loi de Dalton
A une température donnée, la pression d'un mélange gazeux est égale à la somme des pressions
qu'aurait chacun des gaz s'il occupait seul le volume total.
Ptot = S Pp (gaz)
Ex : 1 bar d'air (100%) = 0,8 bar d'azote (80%) + 0,2 bar d'oxygène (20%)
A une température donnée, la pression exercée sur chaque gaz d'un mélange est égale à la pression
exercée sur ce mélange multipliée par le pourcentage de présence de ce gaz.
Pp : Pression partielle
Pp = PAb x C
Narcose,
Essoufflement,
Hyperoxie.
Causes : La pression partielle d'azote est trop élevée (effets sur le système nerveux), ainsi que
différents facteurs favorisants (vitesse de descente, tête ne bas, retourné rapide, fatigue, froid,
visibilité, personnalité)
Symptômes :
FEED BACK
Traitement : on remonte de quelques mètres immédiatement jusqu'à ce que les symptômes
disparaissent
Prévention :
Causes : l'O2 devient dangereux si la Pp(O2) est supérieure ou égale à 1.6 bars, c'est à dire vers -
66m.
Symptômes :
FEED BACK
Traitement : Remonter la personne si dans l'eau (Mef si palier à l'O2 type nitrox conf) et arrêt de
l'inhalation d’O2.
Réflexion : Il faut être vigilant à l'utilisation de NITROX et/ou en présence d'un plongeur Nitrox dans
sa planquée (palanquée mixte) car il en découle une profondeur plancher.
Causes : une pression partielle Pp(CO2) trop importante due à un excès de CO2 dans l'organisme, car
mauvaise évacuation du CO2, car :
Symptômes :
FEED BACK
Traitement :
Prévention :
Pour toute suspicion d'accident toxique après une plongée, prévenir le DP (discrètement), et lui
donner le plus d'infos possible.
A température donnée, la quantité de gaz dissout à saturation dans un liquide est proportionnelle à
la pression du gaz au-dessus de ce liquide. Cette quantité, appelée Tension est exprimée en bars.
La température
La nature du gaz
La nature du liquide
La surface de contact gaz/liquide
La différence entre T & P
La durée
L'agitation du liquide
Application à la plongée :
Compréhension des accidents de décompression (tous les tissus du corps ne réagissent pas de
manière identique à la dissolution), calcul des tables pour tous les mélanges et utilisation de
l'ordinateur pour un protocole de désaturation.
Causes :
L’azote dissout dans les tissus reprend sa forme gazeuse à la remontée. Si celle-ci est trop rapide ou
si l'on ne respecte pas le protocole de désaturation (20%ADD), des bulles se forment dans les tissus,
c'est l'effet bouteille de Champagne. Les bulles se regroupent et augmentent de volume à la
remontée (=> coagulation du sang), des caillots de sang peuvent se former dans différentes parties
du corps : (crosse aortique, cerveau,…).
En découle différents pb (Compression pulmonaire, Pb neurologique, FOP (80% des ADD)...) donc
respect des paliers!
Symptômes :
Ne sont pas toujours instantanés : de 0 à 12h00 (85% des accidents surviennent dans l'heure)
Grande fatigue
Picotements sur certaines parties du corps, démangeaisons due au dégazage
Tâches rougeâtres sur le corps
Gênes et/ou douleur articulaire
Douleur vive dans le bas du dos (coup de poignard)
Troubles sensitifs et/ou de l'équilibre (25%ADD, oreille interne)
Hémiplégie, paralysie des membres ou de la moitié du corps
Perte de la parole et/ou de la vue
Crise de type épileptique
AVC, paralysie respiratoire, mort
Traitement :
FEED BACK prévenir le DP
FEED BACK
Prévention :
Respecter la vitesse de remontée : 4 sec/m il faut mettre 4 secondes pour parcourir 1 mètre
(et non pas 4m/sec) Sur les ordi vitesse donnée en m/min!
Respecter les données de l'ordinateur et ne pas en changer entre les plongées (successives!)
Soyez vigilant à votre stock d'air lors des plongées profondes
Avoir un équipement en bon état, être en bonne condition physique
Maximum 2 plongées par jours (tables MN90)
Le F.O.P. : ouverture du shunt cardiaque due à un effort à la remontée ou une remontée trop rapide,
pouvant entrainer jusqu'à une embolie gazeuse cérébrale.
l'âge (> 40 ans), la déshydratation, l'obésité, le tabac, l'alcool, la drogue, la prise de certains
médicaments, la fatigue, la mauvaise condition physique, un effort important, l'essoufflement, le
froid, la profondeur, la durée de plongée, les remontées et descentes successives et rapides (yoyo),
les plongées successives, une mer agitée (rupture de paliers) et un lestage inadapté (sous lestage)
rendant les paliers difficiles à tenir,…
1. Les tables
Afin d'éviter les accidents de décompression et de permettre à l'organisme d'éliminer son surplus
d'azote, il est nécessaire de contrôler sa vitesse de remontée en respectant tout d'abord une vitesse
de remontée maximum de 15 m/min ou 4 sec/m (et non pas 4 m/sec!), ce qui correspond à la vitesse
de remontée des toutes petites bulles, et d'effectuer des paliers de décompression si nécessaires à
différentes profondeurs et pendant des durées variables dépendantes des paramètres de plongée
qui sont : FEED BACK
Il existe plusieurs types de tables : MN90, MT 92, COMEX, US NAVY, PADI, NAUI,… qui correspondent
à des utilisations différentes (militaire, travail sous-marin, loisir,…).
Bien connaître leur cadre d'utilisation est très important (Elles ont toutes leurs limites : altitude,
nombre de plongées, profil de plongée,…).
Nous verrons ici l'utilisation des tables MN90 (2 plongées par jour maximum) avec les dernières
modifications correspondantes aux temps de remontée : le temps mis pour passer d'un palier à un
autre doit être de 30 secondes, c'est à dire que pour passer du palier de -6m à celui de -3m il faut
mettre 30 sec pour parcourir 3m, le raisonnement est identique entre -3m et la surface, cette vitesse
(10 sec/m) est donc bien inférieure à 4 sec/m indiqué précédemment pour la vitesse de remontée à
partir du fond.
Lorsque les plongées s'effectuent à l'intérieur de la courbe de sécurité (voir votre Niveau 1) il n'est
pas nécessaire d'effectuer de palier (hormis le palier de principe de 3 à 5 min à 3 m). Cette courbe
n'est valable que pour des plongées simples, c'est à dire au moins 8h30 après la dernière plongée :
3. Plongée simple
Une remontée est considérée rapide lorsque la vitesse de remontée est supérieure à 15 m/min (4
sec/m). Dans ce cas les consignes de sécurité sont les suivantes :
5. Palier interrompu
Un palier interrompu doit être recommencé depuis le début (temps max en surface = 3 minutes)
Le temps de plongée à prendre en compte est le cumul de temps des deux plongées.
La profondeur maximum à prendre en compte est la profondeur max atteinte lors de la plongée la
plus profonde.
7. Plongées successives
Lieu : ………………………………………………………
▪ Apnée □
▪ Scaphandre autonome □
- air □
nitrox □……………………..……………….……
héliox □……………………..……………….……
trimix □……………………..……………….……
Paliers :
Mètres
Minutes
- Normale 10 – 15 m/mm □
- Panique □
………………………………………….. …………...
………………………………………….. …………...
Premiers soins :
Bouche à Bouche □
Oxygène □
Aspirine □
Boisson □
INTERVENTION MEDICALE
…………………………………………………………………………………………………………… ………….
Traitement……………………………………………………………………………………………………….………...
………………………………………………………………………………………………………….............................
EVACUATION PRIMAIRE
Les objets et les poissons paraissent plus gros de 1/3 et plus près de ¼ (1,33m sous l’eau = 1 m
réglage photo).
L'angle réfracté est au maximum égale à 48,5°. C'est à dire qu'un rayon lumineux provenant du fond
ne traverse pas la surface si l'angle qu'il fait avec la verticale est supérieur à 48,5°:
Application à la plongée
Il faut prendre une lampe pour restituer les couleurs même en pleine journée, photographier avec un
flash, plonger à midi (heure solaire) pour profiter d'une luminosité maximum et ne pas être déçu
lorsque le poisson péché (en apnée) paraît plus petit arrivé en surface… Schéma sur la disparition
progressive des différentes couleurs (Perte au fur et à mesure de la profondeur).
La célérité (vitesse) du son dans l'eau est différente de la vitesse du son dans l'air.
On entend très bien sous l'eau, mais il n'est pas aisé de connaître la provenance d'un bruit et de
savoir à quelle distance il se trouve.
Application à la plongée
On entend très bien le bruit des bateaux, mais il est très difficile de les localiser, donc attention à la
remontée à bien réaliser un 360° avant de crever la surface.
3. Environnement
Eviter d'entrer dans une grotte (sédiments en suspension) ou dans une épave (risques de coupures
ou d'effondrement : l'air expiré modifie les équilibres des tôles), ces explorations nécessitent un
matériel et des techniques spécifiques, ainsi qu'un guide expérimenté.
Connaître la faune et la flore, dans certaines mers, les espèces sont magnifiques mais dangereuses…
Piqures (poissons pierres, scorpions, rascasses, raies, cônes...), morsures (murènes, serpents,
requins...) , brulures (anémones, coraux, méduses...).
De toute manière en plongée on ne touche à rien, ni avec les palmes, ni avec les gants, et encore
moins avec le poignard, juste avec les yeux et ça occupe déjà beaucoup…
La bouteille est en acier ou en aluminium et peut contenir de 12 à 18 litres à une pression de 200 à
300 bars (filetage long et filetage court) suivant le type et le modèle, le robinet de conservation à son
sommet permet l'admission d'air vers le détendeur. La bouteille est soumise à plusieurs contrôles de
sécurité et plusieurs inscriptions y sont gravées ou écrites.
Nom du constructeur
Année de construction, date de mise en service et numéro de série
Le volume contenu dans la bouteille
Le poids à vide de la bouteille
La nature du gaz
La pression d'épreuve (PE)
La pression de service (PS) à ne pas dépasser en utilisation, avec PS = 2/3 PE
Le poinçon des Mines (tête de cheval ou nautile pour la NC)
Les contrôles prévus par la loi
La ré-épreuve :
La bouteille est remplie d'eau et soumise à la pression d'essai afin de tester sa résistance, tous les 5
ans (avec un contrôle visuel annuel par un Technicien agrée pour les bouteilles en acier).