DISQUAC Tesis
DISQUAC Tesis
DISQUAC Tesis
MEMOIRE
PRESENTE POUR OBTENIR LE DIPLOME DE MAGISTER
EN CHIMIE PHYSIQUE
(Option : Chimie Théorique et Modélisation Moléculaire)
Par
THEME
INTRODUCTON 1
6
I.1. Modèle de Wilson
7
I.2. Équation NRTL
9
I.3. Le Modèle UNIQUAC
11
I.4. Modèle UNIFAC
11
I.4.1. Partie combinatoire
12
I.4.2. Partie résiduelle
15
I.4.3. Groupements Fonctionnels
15
I.4.4. Domaines d’application du modèle UNIFAC
16
I.4.5. Le modèle UNIFAC modifié (DORTMUND)
20
I.5. Modèle DISQUAC
20
I.5.1. Théorie quasi-chimique
24
I.5.1.1. Energie configurationnelle
25
I.5.1.2. Fonction de partition
32
I.5.1.3. Energie libre d’excès
36
I.5.1.4. Énergie d’excès
37
I.5.1.5. Application aux mélanges réels
42
I.5.1.6. Approximation zéro
45
I.5.2. Le modèle DISQUAC
47
I.4.2.1. Contribution dispersive
48
I.4.2.2. Contribution quasichimique
50
I.4.2.3. Les paramètres géométriques
50
I.4.2.4. Les paramètres d’interaction
II.1. Corrélation des données d’équilibres liquide-vapeur 52
II.1.1. Représentation des pressions expérimentales au 52
moyen de l'équation d'Antoine
II.1.2. Exploitation des données expérimentales par la 53
méthode de Barker
II.2. Corrélation des données calorimétriques 57
III.1. Introduction 58
III.2. Application du modèle DISQUAC 58
III.2.1. Systèmes diméthyl sulfoxide + benzène
59
III.2.2. Systèmes diméthyl sulfoxide + toluène
60
III.2.3. Systèmes diméthyl sulfoxide + para-xylène
60
III.2.4. Systèmes diméthyl sulfoxide + mésitylène
61
III.2.5. Système diméthyl sulfoxide + isopropylbenzène
62
III.2.6. Systèmes diméthyl sulfoxide + hex-1-yne, + hex-2-yne,
62
et + hex-3-yne
III.3. Application du modèle Modified UNIFAC (Dortmund)
63
III.4. Résultats et discussion
64
CONCLUSION 76
BIBLIOGRAPHIE 78
INTRODUCTION
Les mélanges des liquides organiques sont employés dans de nombreux
procédés industriels : industrie des polymères, industries pétrolière et
pharmaceutique. L’étude de leurs interactions moléculaires est d’une importance
fondamentale pour la compréhension et la prévision de leurs propriétés physico-
chimiques. Ces interactions moléculaires dépendent de facteurs structuraux
résultant de la forme et de la taille des molécules et de facteurs énergétiques liés
aux forces de dispersion, forces électrostatiques (impliquant dipôles, dipôles
induits…). L’existence d’interactions au sein d’un mélange se traduit par un écart
à l’idéalité dont l’importance est directement liée à la grandeur de ces
interactions. Il est possible d’évaluer par un modèle la contribution de ces forces.
Les représentations des fonctions d’excès, obtenues par DISQUAC, ont été
comparées à celles que nous avons calculées à l’aide du modèle Modified
UNIFAC(Dortmund) pour les systèmes dont les paramètres d’interaction sont
disponibles.
Chapitre I
LES MODÈLES THERMODYNAMIQUES
Dans ce chapitre nous passons en revue les principales méthodes semi-
empiriques (Wilson, NRTL, UNIQUAC) puis exposons en détail les modèles
UNIFAC (UNIversal quasi-chemical Functional group Activity Coefficients) et
DISQUAC (DISpersive QUAsi-Chemical) dont l'origine remonte à la théorie du
réseau rigide de Guggenheim.
GEm = − n x ln n Λij x j
∑ i ∑ (I.1)
i =1 j =1
RT
avec :
l
Vj λ ij − λ ii
Λ ij = l
exp − et Λ ii = 1 ∀ i (I.2)
Vi RT
l
Vi représente le volume molaire liquide du composant I pur.
λij - λji est un terme d’énergie déterminé empiriquement, et, en première
approximation, indépendant de la température (λij = λji et λij ‹ 0). On obtient le
coefficient d’activité par :
n n x Λ
ln γ i = 1 − ln ∑ x j Λ ij - ∑ n k ki (I.3)
j=1 k =1
∑ x j Λ kj
j= 1
L’écart des paramètres Λij par rapport à l’unité fournit une indication sur la
non-idéalité de la solution:
E
- - si Λ12 et Λ21 sont plus petits que 1, l’écart est positif ( Gm ›0).
Λij Λ ji
ln γi = − ln(xi + Λij x j) + x j − (I.4)
x
i + Λ x
ij j Λ x
ji i + x j
∑ τji Gj i X j
X j Gij ∑ Xr τ r j Gr j
j
ln γi = +∑ τij − r (I.5)
∑ G Ii XI j ∑ GIi XI ∑ GIj XI
I I I
avec
g −g
ji ii
τ ij = (I.6)
RT
où
g ji = g ij donc τ ij ≠ τ j i
et
G j i = exp − α ji . τ ji (I.7)
où α ij = α j i
Proposé par Abrams et Prausnitz (1975), le modèle UNIQUAC basé sur des
théories réticulaires, est plus sophistiqué et performant, d’application très
générale (Smith et al. (1996), Prausnitz et al. (1986) et Raal et al. (1997)). C’est
un modèle pour GE et donc pour les coefficients d’activité. Il est très utilisé pour
traiter les équilibres entre phases.
comb res
ln γ i = ln γ i
+ ln γ i (I.8)
Où
COMB φi z θ φ
lnγ i = ln + qi ln i + l i − i ∑x j l j (I.9)
xi 2 φi xi j
et
res
lnγ i = qi 1−ln(∑ θ j τ ji )− ∑(θ j τ ij /∑ θk τ kj) (I.10)
j j k
z
li = ( r i − q i ) − ( r i − 1 ) ; z = 10
2
qi x i rix i
θi = ; φi=
∑ q jx j ∑ r jx j
j j
u − u
τ j i = exp − j i ii
R T
u ji = u i j ; τ ji
≠ τ ij
Les deux paramètres binaires ajustables τij et τji figurant dans l'équation
(I.10) doivent être évalués à partir des données expérimentales d'équilibre de
phase.
I.4. Modèle UNIFAC
φi φi φ φ
ln γ icomb = ln − + 1 + 1 Zq i (ln i + l i − i + 1) (I.11)
xi xi 2 θi θi
Les paramètres ri et qi sont calculés par la sommation des paramètres de
volume de groupe et de surface, Rk et Qk.
(i )
Où νk , toujours un entier, est le nombre de groupements de type k
9
R k = Vwk / 15 .17 et Qk = A w k / ( 2 .5 .10 ) (I.13)
ln γ R
i
=∑ν
k
(i)
k
[ ln Γ k
− ln Γ k(i) ] (I.14)
θ ψ
ln Γk = Q k 1 − ln ∑ θ m ψ m k − ∑ m k m
m m ∑ θn ψ n m (I.15)
n
Q m Xm
θm = (I.16)
∑ Q n Xn
n
∑ ν (mj) xj
j
Xm = (I.17)
∑ ∑ ν(nj) xj
j n
Les paramètres d’interaction Ψmn et Ψnm entre les groupes m et n sont
donnés par :
u mn − u nn a mn
ψmn = exp − = exp − (I.18)
RT T
u nm − u mm a nm
ψ n m = exp − = exp −
RT T (I.19)
Dans le cas du modèle UNIFAC, Fredenslund et al. (1975) ont défini des
groupes principaux tels que, CH2, Cl, C≡C, …. À ces groupes principaux sont
associés des sous-groupes, tels que CH3, CH2, CH, C pour le groupe principal
CH2. Ces sous-groupes ont des paramètres structuraux, de volume r et de
surface q, différents liés à leur géométrie mais ils ont les mêmes paramètres
d’interaction puisque chimiquement ils font partie de la même classe. Dans ce
cas, la solution n’est plus considérée comme un mélange de molécules mais
comme un mélange de groupements fonctionnels tels que CH3, CH2, ACH, …. Le
choix des groupements fonctionnels est basé sur l’expérience.
Le modèle UNIFAC est une méthode simple et prédictive. Il donne une bonne
représentation des diagrammes d’équilibres liquide-vapeur (Larsen et al.,
1987) ; Néanmoins il présente quelques points faibles liés souvent aux
hypothèses sur lesquelles il a été établi. Ces limitations se résument à :
a- Terme combinatoire
Où :
ri x i
φi =
∑ rj x j (I.21)
j
ri3 / 4 xi
φ'i = (I.22)
∑ rj3 / 4 xj
j
qi xi
θi = (I.23)
∑ qj x j
j
ri = ∑ ν (ki ) R k (I.24)
k
qi = ∑ ν (ki ) Q k (I.25)
k
b- Terme résiduel
ln γ R
i
=∑ν
k
(i )
k
[ ln Γ k − ln Γ k(i) ] (I.26)
Avec
θm ψ k m
ln Γk = Q k 1 − ln ∑θ m ψ mk − ∑
m m ∑ θn ψn m (I.27)
n
Où :
i, j = 1, 2, …, c constituants.
n, m, k = 1, 2, 3, …, N groupes.
Q m Xm
θm = (I.28)
∑ Q n Xn
n
avec
∑ ν(mj) xj
j
Xm =
∑ ∑ ν (nj ) xj (I.29)
j n
Les paramètres d’interaction ψ m k et ψ km s’expriment en fonction de la
a + b mk T + cmk T 2
ψ mk
= exp − mk
T (I.30)
Pour obtenir de bons résultats les paramètres (anm, bnm, cnm ) ont été
simultanément ajustés aux différentes propriétés thermodynamiques en utilisant
une base de données très large. Outre des données expérimentales des
équilibres liquide-vapeur (ELV), des enthalpies de mélange et des coefficients
d’activité à dilution infinie ont été aussi inclus dans la base de données. Dans peu
de cas des données des équilibres liquide-liquide (LLE) et des capacités
calorifiques d’excès CpE ont été aussi prises en considération.
N= ∑ Ni ( i = 1 , 2 ,..., c ) (I.32)
i
Ni
xi = (I.33)
N
A = ∑q N (I.35)
i i i
A = N∑q x (I.36)
i i i
Représentons par :
q N q x
i i i i
ξ =
A
= ( i, j = 1,2,...,c ) (I.37)
i
∑q j x j
j
A =Aξ (I.38)
i i
la fraction volumique φ
i du constituant « i » dans le mélange est définie par la
relation :
r x
φ = i i (i, j = 1,2,..., c) (I.39)
i
∑ r j xj
j
A = ∑q N = ∑α q N (I.41)
s i s,i i i s,i i i
A = N ∑ q x ∑ α ξ (I.42)
s i i s, i i
i i
soit A = Aα (I.43)
s s
où α = ∑α ξ (I.44)
s i s, i i
∑α = 1 et ∑α = 1 (I.45)
s s, i s s
Dans le modèle que nous présentons, on admet que les molécules du
mélange sont en contact les unes avec les autres sur toute l’étendue de leur
surface, quelle que soient leurs positions relatives. La surface de contact est
donc égale à A/2 (demi surface de l’ensemble des molécules).
A = 1 N ∑ q x
2 2 (I.46)
i i i
Comme toute surface « s » est en contact soit avec une autre surface
« s » soit avec une surface « t », on obtient en faisant le bilan des surfaces de
type « s »,
C C
2A + ∑ A = Aα ( s = a,k, d,...,σ ) (I.47)
ss t st s
Pour établir cette égalité, nous tenons compte du fait que chaque contact
de type « ss » fait intervenir deux surfaces de type « s ».
1
UC = ∑ A C ε + ∑∑ A C ε (I.48)
s s s s s 2 st s t st
La somme double s’étend à toutes les paires ordonnées (st). La présence
du facteur (1/2) est due au fait que les paires (st) et (ts) sont comptées
séparément dans la somme.
1 1
UC = A∑α ε + ∑∑ A C ∆ε (I.49)
2 s ss s s 2 s t st st
où la quantité :
( ε +ε )
ss tt
∆ε = ε − (I.50)
st st 2
Dans le cas particulier où toutes les quantités ∆εst sont nulles, l’énergie
configurationnelle Uc ne dépend plus de la configuration du système, elle possède
une valeur constante, U*.
1
U* = A ∑α ε (I.51)
2 s s ss
Ω = ∑ g C exp − UC / KT (I.54)
UC
Ω ≅ g exp ( − U /K T ) (I.55)
S’il n’y avait pas d’interférences entre les orientations des différents types
de contacts, le nombre de configurations du système serait, pour une énergie Uc
donnée, égal à :
( z A/2 ) !
(I.56)
C C
π z A ! π z A /2 !
s ss st st
où le produit πst s’étend à toutes les paires ordonnées (st). Le nombre précédent
étant probablement surestimé à cause des interférences déjà citées, on introduit
un facteur correctif h. On suppose que h est seulement fonction de Ni et on
écrit :
g
C
=h
( z A /2 ) !
(I.57)
C C
π z A ! π zA /2 !
s ss st st
surfaces de contact A
* et A * Celles-ci ne peuvent dépendre que de la
ss st
composition du mélange où plus exactement de l’aire des différents types de
surface (approximation zéro).
ln g C − U * / K T = ln h + ( zA /2 ) ln ( z A / 2 )
1
− ∑ z A C
s s
ln z A C −
ss ∑ ∑ z A C
s t
ln z A C / 2
st
s s t
2
1
− A∑α ε /KT
s s ss
2
(I.58)
Avant de dériver cette relation par rapport aux variables A C et pour éviter
st
toute confusion, transformons provisoirement en ( s' t' ) les indices (st) courants.
ln z AC
Dans la dérivée de la somme ∑ z AC'
s' s s '
s 's ' , seuls les termes
correspondants à s’ ≡ s et t’ ≡ t ne sont pas nuls. On obtient donc :
∂
∑ z AC' ' ln z AC' ' =
∂ A C s' ss s s ∂A C
∂ [( z ACss ) ln ( zA Css )
st st
( ) (
+ z AC ln z A C
tt tt
)]
(I.59)
[ (
= z 1+ ln z AC
ss
)] ∂ AC
[ (
ss + z 1+ ln z A C
∂ AC tt
)] ∂ AC
∂A
tt
C
st st
z
=− 2 + ln z 2 AC AC
2 ss tt
∂
∂ AC
1
2 ∑ ∑ ( z ACs t ) ln ( z ACs t
' ' ' '
/2 )
st s' t'
=
∂
∂ AC
[ ( z ACst ) ln ( z ACst )] (I.61)
st
[ (
= z 1 + ln z AC / 2
st
)]
les dérivées sont de la forme :
∂ lng C − U* /K T
∂A C 2 ss tt
[
= z 2 + ln z 2 AC AC − z 1 + ln z AC / 2
st
( )]
st
z
(AC
st
)
2
= ln
2 4 AC AC
ss tt
(I.62)
*2 * *
A = 4A A (s, t = a, b, ..., σ) (I.63)
st ss t t
On obtient alors :
A* = A X* X* (I.65)
st s t
X∗ ∑ X∗ = α (s = a, k , d , ..., σ ) (I.66)
s t t s
∑ X∗ ∑ X∗ = ∑ α (I.67)
s s t t s s
2
La partie gauche de cette relation est égale à ∑ X* alors que la partie
t t
conséquent :
X∗ = α ( s = a , k , d , ..., σ ) (I.68)
s s
A
A* = α2 (I.69)
ss 2 s
A * =A α α (I.70)
st s t
g* = h
( z A/2 ) ! (I.71)
π z A* ! π z A* /2 !
s ss st st
π z A* ! π z A* /2 !
s ss st st
gC = g* (I.72)
π z AC ! π z AC /2 !
s ss s t st
Expression dans laquelle A* et A* ont les valeurs données par les relations
ss st
(I.69) et (I.70).
∂ lngC − U / K T
C C2
A
= z ln st − ∆ε (I.73)
C C st / K T
∂A 2 4 A AC
st ss tt
Notons : A ss = A X s
2
( )
2
(I.74)
A ss = A X s X t η st (I.75)
où
∆ε
st
η = exp (I.76)
st zK T
σ équations à σ inconnues X s .
Xs X s + ∑Xt ηst = α s (s,t = a,b,...,σ) (I.77)
t
Nous pouvons remarquer que nous retrouvons les solutions Ass* et Ast*
dans l’approximation zéro en posant ∆εst = 0 ou ηst = 1.
En portant les valeurs d’équilibre Ass et Ast dans les équations (I.53) et
(I.72), nous obtenons l’expression de l’énergie configurationnelle d’équilibre :
U 1 1
= A ∑ α (ε / K T ) + ∑ ∑ A ( ∆ ε / K T ) (I.78)
KT 2 s s ss 2 s t st st
π z A * ! π z A * / 2 !
s s s s t st
gC = g* (I.79)
π z A C ! π z A C / 2 !
s ss st st
F / K T = − ln (Ω ) (I.80)
F / K T = − ln Ω (I.81)
i i
F / K T = − ln ( Ω ) + ∑ ln Ω − ∑ N ln x
E
(I.82)
i i i i i
∂ FE / K T ∂ ln Ω
E ∂ ln Ω i
µ /R T = =− + − ln x (I.83)
i i
∂N ∂N ∂N
i i i
= ln g* + ∑ zA * ln zA *
s ss ss
+ ∑ ∑ zA * ln zA * / 2 − ∑ zA ln zA
1
2 s t st st s ss ss
−
1
∑ ∑ zA st ln zA st / 2
2s t
1 1
− A ∑ α ε / KT − ∑ ∑ A ∆ ε / KT
2 s s ss 2 s t st st
(I.84)
∂ ln g*
∂ ln Ω
= +
∂ * *
∑ zA s s ln z A s s
∂N ∂N ∂N s
i i i
∂ 1
− ∑ zA s s ln z A s s − 2 ∑ q i α s i ε s s / KT
∂N s s
i
∂ ln g* zq
∂ ln Ω i ∑α 1 + ln z A *
= +
2 s s i s s
∂N ∂N
i i
zq z A − q i α ε
− i ∑α +
s s 2 ∑
1 ln / KT
2 s s i s s ss
∂lng* z q
∂lnΩ i ∑α ln A * / A
= + ss
2 s s i s s
∂N ∂N
i i
q
− i ∑α ε /KT
2 s si s s
∂lng* q
∂lnΩ
= + z q ∑α ln α / X − i ∑α ε /KT
i s s i s s 2 s s i s s
∂N ∂N
i i
(I.85)
∂ ln Ω ∂ ln g* q
i = i + z q ∑ α ln α / X − i ∑ α ε /K T
i s si si s i 2 s si ss (I.86)
∂N ∂N
i i
µE µ *E X α
i i s si
= + z q ∑ α ln (I.87)
R T R T i s si X α
si s
FE = ∑ x µE (I.88)
i i i
*E
Parmi les expressions proposées pour représenter µ , celle de Flory-
i
Huggins est la plus simple :
µ *E φ φ
i
= ln i − i + 1 (I.89)
R T x x
i i
FE φ
i X α
= ∑ x ln + z q ∑ α ln s si
(I.90)
R T i i x i s si X α
i si s
*E
µ φ z q ξ
i
= ln i + i ln i + 1 (I.91)
R T x 2 φ
i i
L’énergie libre d’excès peut s’écrire :
FE φ
i z q ξ X α
= ∑ x ln + i ln i + z q ∑ α ln s si
RT i i x 2 i s si X α (I.92)
φ
i i si s
1
U = q N ∑ α ε + ∑∑ X X η ∆ε (I.94)
i 2 i i s si ss s t si ti st st
et par suite
UE = U − ∑ U (I.95)
i i
et
UE = 1 ∑ q N ∑∑ X X − ∑ ξ X X η ∆ε (I.96)
2 i i i s t s t i i si ti st st
UE = Ν U E / N (I.97)
Α
est donc :
E 1
∑∑ X X − ∑ξ X X η N ∆ε
U = ∑ q x (I.98)
2 i i i s t s t i i si ti st A st
I.5.1.5. Application aux mélanges réels
F
int
= 1 A ∑ α ω / K T + 1 ∑ ∑ AC ∆ ω / K T (I.99)
KT 2 i s s 2 s t st st
C
Ω = ∑ exp − F / K T (I.100)
C int
η = exp − ∆ω / z K T (I.101)
st st
U ∂ F ∂
= − T = T ( ln Ω ) (I.103)
KT ∂T K T ∂T
ε ω
ss = − T ∂ ss
(I.104)
KT ∂T KT
et
∆ε ∆ω
st = − T ∂ st
KT ∂ T KT (I.105)
Les relations (I.87), (I.92) et (I.98) sont formellement les mêmes, mais
nous devons tenir compte de l’équation (I.101).
Dans les applications à des mélanges réels, nous ajustons la valeur des
paramètres ∆ωst et ∆εst en utilisant les valeurs expérimentales des enthalpies
libres molaires d’excès, GE, et des enthalpies molaires, HE. La signification des
paramètres d’interéchange ajustés ne correspond donc pas exactement à celle
qui intervient dans le modèle. Nous appelons ces paramètres enthalpie libre et
enthalpie d’interéchange.
η = exp − g / z R T (I.106)
st st
GE = ∑ x µE (I.107)
i i i
h ∂ g / R T
st = −T st
(I.108)
RT ∂T
E 1
H = ∑ q x ∑ ∑ X X − ∑ ξ X X η h (I.109)
2 i i i s t s t i i si t i s t s t
L’expérience montre que les paramètres hsi sont également des fonctions
de la température. Une bonne corrélation des capacités calorifiques molaires
d’excès,CpE, est possible si l’on introduit un troisième paramètre d’interéchange.
Cp = dh / d t (I.110)
st st
g (T )
st =C
1 , st
+C
2 , st
(τ − 1 ) + C 3, st (ln τ − τ + 1 ) (I.111)
R T
0
T
avec τ =
T
h (T )
st =C
2, st
τ −C
3,st
(τ − 1) (I.112)
RT
avec
Cp
st = C (I.113)
RT 3 , st
h T0
st
C = (I.115)
2,s t R T 0
Cp 0
C = st (I.116)
3 , st R
ηst est égal à l’unité (ηst → 1). Comme on l’a vu, on a dans ce cas :
Xs = α s (I.117)
et X =α (I.118)
si si
donc :
HE = 1 ∑ q x ∑ ∑ α α − ∑ ξ α α h (I.119)
2 i i i s t s t i i si ti st
HE = 1 ∑q x ∑∑ ∑ξ α ∑ξ α − ∑ξ α α h (I.120)
2 i i i s t i i si i i ti i i si ti st
∑ ξ α ∑ ξ α = 1 ∑ ∑ α α + α α ξ ξj (I.121)
i si i i ti 2 i j si tj sj ti i
i
∑ α α ξ = 1 ∑ α α ξ + i ∑ α α ξ
i si ti i 2 i si ti i j sj tj j (I.122)
1
∑ α α ξ = ∑ ξ ∑ α α ξ + ∑ ξ ∑ α α ξ
i si ti i 2 j j i si ti i i i j sj tj j
= 1 ∑ ∑α α + α α ξ ξ (I.123)
2 i j si ti sj tj i j
on a donc
∑ α ξ ∑ α ξ − ∑ α α ξ = 1 ∑ ∑ α α + α α
sj tj
i si i i ti i i si ti i 2 i j si tj
−α α −α α ξ ξ
si ti sj tj i j
= − 1 ∑ ∑ α − α α − α ξξ (I.124)
2 i j si sj ti tj i j
E 1
H = ∑ q x ∑ ∑ ξ ξ h (I.125)
i i i j i j ij
2 i
avec
1
h = − ∑ ∑ α si − α sj α ti − α tj h st (I.126)
ij
2 s t
E
Dans l’approximation zéro, l’enthalpie libre molaire d’excès, G est la
E E , COMB E , INT
G = G + G (I.127)
φ
GE , COMB = R T ∑ x Ln i (I.128)
i i x
i
Le terme d’interaction GE,INT est donné par une relation analogue à
l’équation (I.125)
E 1
G = ∑ q x ∑ ∑ ξ ξ g (I.129)
i i i j i j ij
2 i
avec
1
g ij = − ∑ ∑ ( α si − α sj ) ( α ti − α tj ) g st (I.130)
2 s t
La capacité calorifique molaire d'excès CpE s’exprime par les relations tout
à fait analogues :
E 1
Cp = ∑ q x ∑ ∑ ξ ξ Cp (I.131)
i i i j i j ij
2 i
1
Cp = − ∑ ∑ ( α si − α sj ) (α ti − α tj ) Cp st (I.132)
ij
2 s t
DIS QUAC
U U
Ω = g exp − exp − (I.133)
RT RT
UDIS est définie par la relation (I.49) avec les surfaces de contact
UQUAC est définie par la relation (I.49) avec les surfaces de contact Ass et Ast
données par les relations (I.74) et (I.75) qui sont obtenues par la résolution du
système d’équations donné par la relation (I.77).
U = A ∑ α 2 ε DIS + 1 / 2∑ ∑ α α ε DIS
2s s ss s t s t st
(I.134)
+ ∑ X2 ε QUAC + 1 / 2∑ ∑ X X ε QUAC
s s ss s t s t st
L’expression de U permet de déterminer la fonction de partition
configurationnelle Ω (Eq.(I.133). On déduit alors facilement l’énergie libre
d’excès FE (Eq.(I.82)) puis le potentiel chimique µiE (Eq.(I.83)) à partir duquel on
obtient les grandeurs d’excès GE, HE et CpE.
E E , DIS E , QUAC
H = H + H (I.136)
E E , DIS E , QUAC
Cp = Cp + Cp (I.137)
E φ
G = R T ∑ x Ln i ( i = 1 , 2 , ..., c ) (I.138)
comb i i x
i
E
Où G est le terme combinatoire de Flory-Huggins et
comb
r x
φ = i i ( i, j = 1 , 2 , ...., c ) (I.139)
i ∑ r x
j j j
φi est la fraction de volume, xi étant la fraction molaire et ri le volume moléculaire
relatif au composant i.
I.5.2.1.Contribution dispersive
E , DIS 1 DIS
G = ∑ q x ∑ ∑ ξ ξ g (I.140)
i i i j i j ij
2 i
E , DIS 1 DIS
H = ∑ q x ∑ ∑ ξ ξ h (I.141)
i i i j ij
2 i i j
et Cp
E , DIS = 1 ∑ q x ∑ ∑ ξ ξ Cp DIS (I.142)
2 i i i i j i j ij
où
DIS 1 DIS
g = − ∑ ∑ ( α − α ) (α − α ) g (I.143)
ij si sj ti tj st
2 s t
DIS 1 DIS
Cp = − ∑ ∑ ( α − α ) (α − α ) Cp (I.145)
ij si sj ti tj st
2 s t
molécule i, q
i la surface relative à la molécule i et
qi x i
ξi = ( i , j = 1 , 2 , ..., c ) (I.146)
∑ qj x j
j
I.5.2.2.Contribution QUASI-CHIMIQUE
E , QUAC E , QUAC
G = ∑ x µ (I.147)
i i i
où
µ E , QUAC / R T = z q ∑ α ln X α / X α (I.148)
i i s si s si si s
H E , QUAC = 1 ∑ q x ∑ ∑ X X − ∑ ξ X X η hQUAC (I.149)
2 i i i s t s t i i si ti st st
où
QUAC
η = exp − g /zR T (I.150)
st st
avec le nombre de coordination z=4, et
E , QUAC
E , QUAC dH
Cp = (I.151)
dT
g QUAC
st , h QUAC
st et Cp QUAC
st
sont les paramètres chimiques d’interéchange
X X + ∑ X η = α (I.152)
s s t t st s
xi = 1 (composant i pur ).
ri = ∑ rg et qi = ∑ q g (I.153)
q si
α si = (I.154)
qi
g (T)
st
= C + C (τ − 1 ) + C ( ln τ − τ + 1 ) (I.155)
RT 1 , st 2 , st 3 , st
0
T
avec τ=
T
T0 : Température de référence
h (T )
st
= C τ − C (τ − 1 ) (I.156)
R T 2 , st 3 , st
Cp
st
= C (I.157)
R 3 , st
Chapitre II
Corrélation des Données Expérimentales
Les données expérimentales d’équilibre liquide-vapeur et calorimétriques
rapportées par divers auteurs (Kokkonen (1980) et Nissema et al. (1977, 1983))
ont été corrélées afin de déterminer les propriétés d’excès des systèmes binaires
traités à l’aide des méthodes de contribution de groupes.
Pour les corps purs, les pressions sont représentées par l'équation
d'Antoine classiquement la plus utilisée :
log10 P = A - B (II.1)
C+t
∆P n Pexp−Pcal
=100 ∑ (II.2)
P moyen n i=1 Pexp
d'équilibre thermodynamique :
v l
fi = f i (II.3)
P
yi Φi P = xi γi f i0exp[ ∫ Vi dP] (II.4)
Pi RT
P = γ1 x1 p1 + γ 2 x2 p2 (II.5)
( )
VL −B11 (P −P1)−Pδ12y2
p1 = P1 exp 1 2
(II.6)
RT
p2 = P2 exp 2
( )
VL −B22 (P−P2)−Pδ12y12
(II.7)
RT
E
avec δ12 = 2 B12 - B11 - B22 = 2 B 12 (II.8)
où:
Pi : tension de vapeur du constituant i.
Bii : second coefficient du viriel du constituant i.
B12 : coefficient du viriel croisé
E
B 12 : coefficient du viriel croisé d'excès
m j−1
GE = x1 x2 ∑ RT Gj(x1 − x2) (II.9)
j=1
avec
E E
GE = x1 G1 + x2 G 2 (II.10)
et
E δ[(n1 +n2) GE ]
Gi = RT ln γi = (II.11)
δni
2 m
ln γ1 = x 2 ∑ { Gj (x1 - x2)j-2 [ (2j - 1) x1 - x2 ] } (II.12)
j=1
2 m
ln γ2 = x 1 ∑ { Gj (x1 - x2)j-2 [ x1 - (2j -1) x2 ] } (II.13)
j=1
A partir des résultats expérimentaux (x, P), les valeurs optimales des coefficients
Gj pour chaque isotherme sont déterminées par moindres carrés en minimisant
la quantité :
n 2
P exp − Pcal
∑ P exp
i =1
Il en résulte les valeurs optimales des coefficients d'activité au moyen des
relations (II.12) et (II.13). A chaque itération, la fraction molaire dans la phase
gazeuse de chaque constituant yi est calculée ainsi :
xi γi
yi = Pi (II.15)
P
Les paramètres Aij étant également ajustés par moindres carrés. Dans ce
cas, les coefficients d'activité sont donnés par les relations suivantes :
Les résultats obtenus avec l'équation de Wilson ne seront pas donnés car
ils sont comparables à ceux obtenus par le polynôme de Redlich - Kister.
δ(GE /T)
HE = (pour une composition donnée) (II.19)
δ(1/T)
n =1
HEcalc = x1 x2 ∑ Hi (x1 - x2)i (II.20)
i=0
Les coefficients Hi ont été déterminés par la méthode des moindres carrés.
Les déviations δ et écarts-types σ sont définis par les relations :
n =1
δHE = HEmesurée - x1 x2 ∑ H i (x1 - x2)i (II.21)
i=0
[
σ = ∑(HEexp −HEcalc)2 /(N - n)]1/2 (II.22)
III.1. Introduction
Les volumes relatifs, les surfaces relatives et les fractions de surface des
molécules constituant les mélanges sont calculés à partir des volumes et des
surfaces des groupements G formant les molécules. Ils sont donnés dans le
Tableau III.2.
Pour les mélanges étudiés, nous avons établi les différents contacts
générés : Les paramètres d'interaction pour les contacts du type (a,b), (a,p), et
(a,e) sont rapportés dans le Tableau III.3; Ceux des autres contacts (DMSO+
hydrocarbures) sont classés dans le Tableau III.4.
Le contact (a,b) a déjà été déterminé par Ait Kaci et al. (1982), les deux
autres contacts sont inconnus. Nous avons estimé le contact (a,n) en utilisant les
données expérimentales de γ∞ relatives au système diméthyl sulfoxide + n-
heptane (Heinrich et al., 1975). Enfin le contact (b,n) a été ajusté sur les valeurs
de GE et HE à x1 = 0.5, pour le mélange diméthyl sulfoxide + benzène (Negadi et
al., 1998b). Nous avons obtenu une paire de coefficients d'interaction dispersifs.
Les coefficients quasi-chimiques ayant été pris égal à zéro comme il a été
recommandé par divers auteurs (Kehiaian et al. (1991), Gonzalez et al. (1993),
Gonzalez et al. (1994), Negadi et al. (1997a)). Les coefficients estimés sont
donnés dans les Tableaux III.3 et III.4.
Pour le contact alcane-phényle (a,p), nous avons pris pour ce système, les
mêmes valeurs que celles du contact (a,b), rapporté par Ait Kaci et al. (1982),
puisque les résultats des ajustements successifs ont été bons ; La même
démarche ayant été effectuée par divers autres auteurs pour des systèmes
contenant le toluène en présence de composés fortement polaires (Delcros et al.
(1995), , Negadi et al. (1997a), Negadi et al. (1998a)).
Par ailleurs, le contact (a,n) ayant été estimé précédemment, nous avons
donc déterminé les paramètres du contact (p,n) en ajustant les données
expérimentales GE et HE à x1 = 0.5, pour le mélange diméthyl sulfoxide +
Toluène (Nissema et al. (1977))
Par ailleurs, nous avons fait l’ajustement des coefficients pour le contact
(p,n) en utilisant les valeurs expérimentales de GE et HE à x1 = 0.5 rapportées
dans la littérature (Nissema et al. (1983)). Les coefficients estimés sont donnés
dans le Tableau III.4.
Comme ce fut le cas pour le système précédent, l'accord entre les valeurs
de GE et HE calculées et celles obtenues expérimentalement est relativement bon
puisque nous constatons, également, une dissymétrie des courbes de GE et HE
même si l’amplitude est la même entre les valeurs expérimentales et calculées.
Le contact (a,n) ayant été déterminé, nous avons estimé les valeurs des
paramètres d’interéchange du contact (a,p) à partir des données expérimentales
de GE (Funk et al., 1972) et HE (Picquenard et al., 1972) du système n-heptane +
isopropylbenzène. Les valeurs obtenues sont rapportées dans le Tableau III.3
Les contacts (a,p) et (a,n) ayant été estimé précédemment, nous avons
ajusté les paramètres du contact (p,n) sur les données expérimentales de GE et
HE relatives au mélange diméthyl sulfoxide + isopropylbenzène (Negadi et al.,
1998b). Les valeurs des coefficients obtenus, pris entièrement dispersifs, sont
donnés dans le Tableau III.4. L'accord entre les valeurs calculées et
expérimentales est très bon dans tout le domaine de composition et la symétrie
des courbes est bien reproduite.
Chacun de ces trois systèmes est caractérisé par trois type de surfaces,
CH3 (type a), C≡C (type e) et SO (type n) qui génèrent les contacts suivants :
(a,e), (a,n) et (e,n).
Nous avons ajusté ceux du contact (a,e) sur les données expérimentales
des systèmes alcane + alcyne (Inglese et al. (1980), Ait Kaci et al. (1989, 1992),
Belaribi et al. (1999, 2000)) de GE et HE à x1 = 0,5. Par ailleurs, nous avons
estimé le contact (a,n) en utilisant les données expérimentales de γ∞ relatives au
système diméthyl sulfoxide + n-heptane (Heinrich et al., 1975).
Enfin, nous avons ajusté ceux du contact (e,n) sur les valeurs
expérimentales de GE et HE à x1 = 0,5, relatives aux systèmes diméthyl sulfoxide
+ hex-1-yne, + hex-2-yne et + hex-3-yne (Negadi, 1997b). Les valeurs des
coefficients obtenus sont présentées dans les Tableaux III.3 et III.4.
Dans le cadre de ce travail, nous avons appliqué le modèle sur les systèmes dont
les paramètres d'interaction sont disponibles ; Ils ont été utilisés sans
modification (Gmehling et al. (1993, 1998)).
Par ailleurs, nous avons comparé les valeurs des paramètres d'interéchange
dispersifs de la série diméthyl sulfoxide + hydrocarbures aromatiques. Comme
prévu, le paramètre enthalpique décroît de cette manière, benzène (10,30) <
toluène (10,23) < para-xylène (10,19) < isopropylbenzène (10.13), en raison de
l'accroissement de l'effet inductif du groupement alkyl, ce qui engendre des
interactions dipôle - dipôle induit plus fortes. Le second paramètre (paramètre
enthalpie libre) varie «également dans le même sens (benzène (15,03) < toluène
(14,19) < para-xylène (13,10) < isopropylbenzène (12,19)) en raison d'un
probable effet de compensation enthalpie-entropie ; L’effet exothermique étant
plus important dans le cas du benzène (solvant actif) en raison de sa géométrie
qui permet un transfert de charges entre le cycle aromatique et le composé
polaire (diméthyl sulfoxide)
Groupe rg qg
-H 0,20094 0,26552
SO 0,90771 0,66897
Tableau III.2 : Volumes relatifs totaux ri, surfaces relatives totales qi, et fractions de surface αsi, calculés à partir des
volumes relatifs rg, et des surfaces relatives, qg, des groupements fonctionnels donnés dans le tableau précédent.
Composé ri qi αai αbi αpi αei αni
CDIS
st,1 CDIS
st,2 CQUAC
st,1 CQUAC
st,2
Groupements Source
(a,b)
alcane-benzène 0.25 0.56 0 0 Ait Kaci
(1982)
(a,p)
alcane-phényle 0.409 0.817 0.00 0.00 Ce travail
(a,e1)
alcane-alcyne1 3.15 6.33 0.00 0.00 Ce travail
(a,e2)
alcane-alcyne2 2.20 3.80 0.00 0.00 Ce travail
(a,e3)
alcane-alcyne3 2.30 4.55 0.00 0.00 Ce travail
CDIS
st,1 CDIS
st,2 CQUAC
st,1 CQUAC
st,2
Groupement Source
s
(a,n)
alcane - SO 7,30 17,70 10,00 20,00 Ce travail
(b,n)
benzène - SO 10,30 15,03 0,00 0,00 Ce travail
(p1,n)
phényle1 - SO 10.23 14.19 0,00 0,00 Ce travail
(p2,n)
phényle2 - SO 10.19 13.10 0,00 0,00 Ce travail
(p3,n)
phényle3 - SO 4.10 5.39 3.01 3.86 Ce travail
(p4,n)
10.13 12.19
phényle4 - SO 0,00 0,00 Ce travail
(e1,n)
alcyne1 - SO 4,17 -1,61 1,28 -6,00 Ce travail
(e2,n)
alcyne2 - SO 2,21 -0,40 2,30 -4,00 Ce travail
(e3,n)
alcyne3 - SO 2,30 -1,50 2,94 -4,08 Ce travail
Phényle (1) : Groupement phényle dans le Toluène
Phényle (2) : Groupement phényle dans le Paraxylène
Phényle (3) : Groupement phényle dans le Mésitylène
Phényle (4) : Groupement phényle dans l’Isopropylbenzène
Alcyne (1) : Triple liaison (C≡C) dans Hex-1-yne
Alcyne (2) : Triple liaison (C≡C) dans Hex-2-yne
Alcyne (3) : Triple liaison (C≡C) dans Hex-3-yne
Tableau III.5 : Volumes Rk et surfaces Qk des différents sous-groupes constituant les composés étudiés par le modèle
UNIFAC (Dortmund).
Groupe m Groupe k amk (K) bmk cmk (K-1) akm (K) bkm ckm (K-1)
8 00
GE (exp. values)
GE, HE (J/mol)
6 00 GE (D ISQ U A C val.)
GE (U N IFA C val.)
HE (exp. values)
HE (D IS Q U A C val.)
4 00
HE (U N IFA C val.)
2 00
0
0 0,1 0,2 0,3 0 ,4 0,5 0,6 0 ,7 0,8 0,9 1
X1
Figure III.1 : Comparaison de la théorie avec l'expérience pour l'enthalpie libre molaire
d'excès GE et l'enthalpie molaire d'excès HE, à 298,15 K, pour le système diméthyl
sulfoxide + benzène en fonction de x1, la fraction molaire du diméthyl sulfoxide.
1200
1000
800
GE (exp. values)
GE, HE (J/mol)
GE (D ISQ U A C val.)
GE (U N IFA C val.)
600
HE (exp. values)
HE (D IS Q U A C val.)
HE (U N IFA C val.)
400
200
0
0 0,1 0,2 0,3 0 ,4 0,5 0,6 0,7 0 ,8 0,9 1
X1
Figure III.2 : Comparaison de la théorie avec l'expérience pour l'enthalpie libre molaire
d'excès GE et l'enthalpie molaire d'excès HE, à 298,15 K, pour le système diméthyl
sulfoxide + toluène en fonction de x1, la fraction molaire du diméthyl sulfoxide.
1400
1200
1000
GE (exp. values)
GE, HE (J/mol)
400
200
0
0 0,1 0,2 0,3 0 ,4 0,5 0,6 0,7 0 ,8 0,9 1
X1
Figure III.3 : Comparaison de la théorie avec l'expérience pour l'enthalpie libre molaire
d'excès GE et l'enthalpie molaire d'excès HE, à 298,15 K, pour le système diméthyl
sulfoxide + para-xylène en fonction de x1, la fraction molaire du diméthyl sulfoxide.
1800
1600
1400
1200
GE (exp. values)
GE, HE (J/mol)
GE (D ISQ U A C val.)
1000
GE (U N IFA C val.)
HE (exp. values)
800 HE (D IS Q U A C val.)
HE (U N IFA C val.)
600
400
200
0
0 0,1 0,2 0,3 0 ,4 0,5 0,6 0,7 0 ,8 0,9 1
X1
Figure III.4 : Comparaison de la théorie avec l'expérience pour l'enthalpie libre molaire
d'excès GE et l'enthalpie molaire d'excès HE, à 298,15 K, pour le système diméthyl
sulfoxide + mésytilène en fonction de x1, la fraction molaire du diméthyl sulfoxide.
2400
1800
GE (exp. values)
GE,HE (J/mol)
GE (D IS Q U A C val.)
GE (U N IFA C val.)
1200
HE (exp. values)
HE (D ISQ U A C val.)
HE (U N IFA C val.)
600
0
0 0 ,1 0 ,2 0 ,3 0 ,4 0 ,5 0 ,6 0 ,7 0 ,8 0 ,9 1
X1
Figure III.5 : Comparaison de la théorie avec l'expérience pour l'enthalpie libre molaire
d'excès GE et l'enthalpie molaire d'excès HE, à 298,15 K, pour le système diméthyl
sulfoxide + isopropylbenzène en fonction de x1, la fraction molaire du diméthyl
sulfoxide.
1000
800
GE, HE (J/mol)
200
0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
X1
Figure III.6 : Comparaison de la théorie avec l'expérience pour l'enthalpie libre molaire
d'excès GE et l'enthalpie molaire d'excès HE, à 298,15 K, pour le système diméthyl
sulfoxide + hex-1-yne en fonction de x1, la fraction molaire du diméthyl sulfoxide.
1500
1200
GE, HE (J/mol)
300
0
0 0,1 0,2 0 ,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
X1
Figure III.7 : Comparaison de la théorie avec l'expérience pour l'enthalpie libre molaire
d'excès GE et l'enthalpie molaire d'excès HE, à 298,15 K, pour le système diméthyl
sulfoxide + hex-2-yne en fonction de x1, la fraction molaire du diméthyl sulfoxide.
1500
1200
GE, HE (J/mol)
900
GE (exp. values)
GE (D ISQ U A C val.)
HE (exp. values)
600 HE (D IS Q U A C val.)
300
0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
X1
Figure III.8 : Comparaison de la théorie avec l'expérience pour l'enthalpie libre molaire
d'excès GE et l'enthalpie molaire d'excès HE, à 298,15 K, pour le système diméthyl
sulfoxide + hex-3-yne en fonction de x1, la fraction molaire du diméthyl sulfoxide.
CONCLUSION
Le travail que nous venons de présenter entre dans le cadre d´un
programme de recherche sur les interactions moléculaires dans le solutions
contenant des composés fortement polaires en présence d´hydrocarbures.
Dans une seconde partie, nous avons lissé les données expérimentales
d´équilibres liquide-vapeur et chaleurs de mélange, pour les mélanges que nous
nous sommes proposés de traiter théoriquement à l´aide de deux modèles de
contribution de groupes : DISQUAC et Modified UNIFAC (Dortmund).
Nous avons ensuite comparé les résultats obtenus avec DISQUAC et avec
un autre modèle de contribution de groupes UNIFAC dans sa version modifiée de
Dortmund pour les systèmes binaires dont les paramètres d´interaction sont
disponibles. La comparaison de ces deux modèles est délicate car ils s´inspirent
de deux philosophies différentes.
Pour la suite de ce travail, nous nous proposons d´élargir notre étude par
la détermination expérimentale de diverses propriétés thermodynamiques
(équilibres liquide-vapeur, coefficients d´activité à dilution infinie, chaleurs de
mélange, volumes d´excès, …) et l´application d´autres méthodes ou modèles
d´estimation des fonctions d´excès afin de mettre en évidence les phénomènes
existant en solution.
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