Synthese Grafcet Selon EN 60848
Synthese Grafcet Selon EN 60848
Synthese Grafcet Selon EN 60848
INTRODUCTION
Le contenu du présent document a été défini lors de la réunion du 7 novembre 2003. Il a pour but de:
- fixer les notations de l'outil GRAFCET à utiliser pour la rédaction des sujets de bac et des futurs dossiers
techniques de systèmes ;
- définir les limites d'utilisation du logiciel AUTOMGEN lors de l’épreuve du baccalauréat.
Ce document est à prendre en considération pour la rédaction des sujets de bac 2005. Il est
néanmoins souhaitable qu'il soit utilisé pour la formation des élèves de première dès cette année.
Rédaction du document :
Laurent Lecuyer
Yves Renaud
Pour la partie graphisme et règles d'évolutions de l'outil GRAFCET, le support de référence est la norme
NF EN 60848 de AOUT 2002 (Indice de classement C 03-190).
Les notations des GRAFCET du point de vue PC ainsi que les schémas pneumatiques devront être conformes à la
norme NF ISO 1219-2 de juin 1998 (indice de classement E 04-057). Les repères des matériels pneumatiques
devront être fournis à l'élève.
Bibliographie:
NF EN 60848 de AOUT 2002.
NF ISO 1219-2 de juin 1998
LIVRE «le GRAFCET » S MORENO & E PEULOT (Educalivre)
LIVRE «le GEMMA » S MORENO & E PEULOT (Educalivre)
ordres
PARTIE COMMANDE PARTIE
PARTIE COMMANDE PARTIE
(PC) OPERATIVE
(PC) OPERATIVE
(PO)
(PO)
informations
informations ordres
PARTIE
PARTIE
RELATION
RELATION
(PR)
(PR)
La Partie Opérative (PO) qui opère sur la matière d’œuvre et le produit. Elle regroupe :
- les effecteurs : dispositifs terminaux qui agissent directement sur la matière d’œuvre pour lui donner sa
valeur ajoutée (outils de coupe, pompes, têtes de soudure, etc.) ;
- les actionneurs : éléments chargés de convertir l’énergie afin de l’adapter au besoin de la partie
opérative ; cette énergie étant ensuite consommée par les effecteurs (moteur, vérin, électroaimant,
résistance de chauffage, etc.) ;
- les préactionneurs : éléments chargés :
- d'adapter le faible niveau énergétique disponible en sortie de la P.C. au besoin de la P.O ;
- de distribuer ou de moduler l’énergie délivrée aux actionneurs (contacteur, distributeur, variateur de
vitesse,…).
- les capteurs qui assument l’ensemble des fonctions de la chaîne d’acquisition de données (fin de course
de vérin, détecteur de position, capteur de température, etc.)
La Partie Relation (PR) qui comporte le pupitre de dialogue homme-machine équipé des organes de
commande permettant la mise en/hors énergie de l’installation, la sélection des modes de marche, la commande
manuelle des actionneurs, la mise en référence, le départ des cycles, l’arrêt d’urgence… ainsi que des
signalisations diverses telles que voyants lumineux, afficheurs, écrans vidéo, Klaxons, sonneries, etc.
La Partie Commande (PC) regroupe les composants (relais électromagnétique, opérateur logique, etc.) et les
constituants (API, cartes à microprocesseur, micro-ordinateurs, etc.) destinés au traitement des
informations émises par les organes de commande de la PR et capteurs de la PO.
Les ordres résultants sont transmis aux préactionneurs de la PO et aux composants de signalisation de la PR afin
d’indiquer à l’opérateur l’état et la situation du système
La dimension «point de vue» caractérise la situation de l’observateur décrivant le Système
automatisé.
Action
Transition
1 Percer Récéptivité
associée à
Liaison Fin de perçage la transistion
2 Déplacer
5. Règle de syntaxe
L’alternance étape-transition et transition-étape doit toujours être respectée quelle que soit la séquence
parcourue.
6. Les réceptivités
6.1. Les réceptivités associées aux transitions
Une proposition logique, appelée réceptivité, qui peut être vraie ou fausse est associée à chaque transition.
Description d’une réceptivité par une expression
Description d’une réceptivité par un texte
booléenne
1 1
Porte fermée et
présence pièce a.(b+c)
2 2
1
Dans ce cas, l’évolution est dite toujours fugace (voir § 12), le
1 franchissement de la transition n’est conditionné que par l’activité
de l’étape amont
2
La notation indique que la réceptivité n’est vraie que La notation indique que la réceptivité n’est vraie que
lorsque la variable passe de la valeur 0 à la valeur 1. lorsque la variable passe de la valeur 1 à la valeur 0.
1 1 1
a a+ b (a.b)
2 2 2
La réceptivité n’est vraie La réceptivité n’est vraie
que lorsque a passe de que lorsque a est vraie ou La réceptivité n’est vraie que lorsque le produit logique
l’état 0 à l’état 1 que b passe de l’état 0 à « a.b » passe l’état 1 à l’état 0
l’état 1
6.4. Réceptivité dépendante du temps
Simplification usuelle
L’utilisation la plus courante est la temporisation de la variable d’étape avec un temps t2 égal à
zéro :
1 1 1
X1
1 Action A
b X2
Action A
1 Action A X1
b X2
Action A
b c
5s
Action A
3s
b X2
5s
Action A
5s/X1
b Action A
2
5s
10 C:=0
10 C:=C+1
10 KM1:=1
16 KM1:=0
a X10
Incrémentation du compteur C sur le
front montant de « a », l’étape 10 a
10 C:=C+1
étant active. Valeur
courante de C 0 1 2
7.2.3. Action au franchissement
La notion d'action au franchissement de la norme EN 60848 n'est pas reprise dans ce document.
8. Commentaires
Un commentaire relatif aux éléments graphiques d’un GRAFCET peut être
placé entre guillemets. 10 "étape d'attente"
3 3 3
Les réceptivités /a.b et a.b sont Les réceptivités 1S1.d et 1S2.d sont Les réceptivités a et /a.b sont
logiquement exclusives. technologiquement exclusives par exclusives avec priorité à l’évolution
les capteurs fins de course 1S1 et 34 sur l’évolution 35 si a=1 et
1S2 du vérin 1A. b=1.
9.3. Saut d’étapes et reprise de séquence
Saut d’étapes Reprise de séquence
Le saut d’étapes permet de sauter une ou plusieurs étapes La reprise de séquence permet de recommencer
lorsque les actions associées à ces étapes deviennent plusieurs fois la même séquence tant qu’une
inutiles. condition n’est pas obtenue.
10 10
c.e c.e d
11 11
a a
12 c.e 12
b c.e
13 13
33 ACTION F
12 11
b a
10
10
d
b
11
11
a
c.f
c.e 12
c.e
13
1 1
15
15
3 3
4 5 6 4 5 6
13 13
(3) c (3) c
(3) c (3) c
13 13
(3) c (3) c
Lorsque l’étape 34 est active, le GRAFCET nommé G4 est forcé dans la situation
34 G4{INIT} dans laquelle seules les étapes initiales sont actives.
S2
10 20 "entrée"
Sdcy.CI X11+X13
12 1V1-14 22
1S2 2S1
"SP1:20-24" 2 appel
ème
13
2ème réponse
X24
14 1V1-12 24 "sortie"
TUNNEL DE SECHAGE
Détecteur
Lampes infrarouge
Pièce à S3 Détecteur
sécher
Butée S4
Vérin
Plan incliné
Convoyeur
M
3
Poste
d'évacuation
1S1 Détecteur
Pièce à
sécher 1S2 Détecteur
Plan incliné
S3 Convoyeur S4
Poste
d'évacuation
18.1. Fonctionnement
La pièce à sécher, déposée par l'opérateur sur la plan incliné, descend par gravité au poste de chargement.
Remarques:
- Le convoyage est beaucoup plus long que le passage dans l'étuve.
- Il est plus économique de redémarrer l'étuve à chaque demande de séchage que d'alimenter en permanence
les lampes à infrarouge !
0
0
autorisation de fonctionnement
autorisation de fonctionnement
Charger la pièce
à sécher sur le
Charger la pièce 1 convoyeur
1 à sécher sur le
convoyeur Pièce sur le convoyeur
Sécher la pièce
3 Pièce à l'extrémité de l'étuve
Pièce évacuée
3 MAV 4 LI
S3 1A-
S4
S4 LI
4 MAR
3 MAR
S3
Le GRAFCET du point de vue partie opérative correspond à la vision d’un observateur qui regarderait les
mouvements des actionneurs à partir des informations acquises par les capteurs.
Remarques :
- la structure retenue (séquences simultanées) n'est pas obligatoire ; nous aurions pu utiliser soit des actions
continues avec condition d’assignation soit plusieurs actions liées à une même étape mais cette
représentation nous paraît plus conviviale pour la compréhension du processus !
- l'absence d'étapes d'arrêt (attente) n'est pas gênante car, après la convergence en ET, la marche « arrière »
se poursuit. Il est nécessaire d'attendre que le capteur S3 ne soit plus sollicité (front descendant de S3) pour
arrêter le processus car cette réceptivité sera bien vérifiée lorsque la pièce sèche sera tombée au poste
d'évacuation !
- l'absence de capteur à l'entrée de l'étuve nous interdit d'utiliser une représentation symbolique pour les
réceptivités concernées.
- l’utilisation de la notation littérale est possible pour la totalité du GRAFCET.
X0 > 10
GRAFCET de Sûreté (GS)
X1.Sdcy.1S1
11 1V1-14
0 GFN{10}
1S2
X10. Satu.KMP0
12 KMAV
1
20s/X12
Satu+KMPO
13 KMAV KMS
S4
10s/X14
14 KMAR KMS
S3
Remarques :
- le parallélisme structural a été remplacé par un cycle linéaire qui remplit la même fonction
- le vérin étant piloté par un distributeur monostable (cf. schéma pneumatique p 22), l'ordre de rentrer la tige
de ce dernier n'a pas été réécrit puisque, si l'ordre précédent (« sortir tige » lié à l'étape 11) n'existe plus, le
tiroir du distributeur revient automatiquement en position de départ et la tige rentre inéluctablement !
- la solution retenue pour mettre en service le chauffage consiste, puisqu'il n'y a pas de capteur à l'entrée du
tunnel, à utiliser des temporisations :
- 20 s = temps nécessaire à la pièce pour entrer dans le tunnel
- 10 s = temps nécessaire à la pièce pour traverser le tunnel
- dès l’initialisation de la PC (ou lors d’un appuie sur le B.P. « arrêt d'urgence » Satu, ou lors de la mise hors
énergie de la PO), le GS qui est hiérarchiquement supérieur au GFN force ce dernier à l'étape 10 de telle sorte
qu'aucun ordre ne puisse être émis par la partie commande ce qui sera nécessairement obtenu puisque les
étapes non écrites dans l'ordre de forçage (11, 12, 13, 14) sont systématiquement désactivées. Après ce
forçage de situation, on s’assure que la situation forcée est bien obtenue (X10=1), que l’arrêt d’urgence est
déverrouillé et que la mise en énergie de la PO est effective pour activer l’étape 1 du GS. L’évolution du GFN
n’est possible que si l’étape 1 du GS est active
L2 3 x 400 V
+ N + PE
L3
KMPO
N Q0
Q1 Q3
Q5 gG
F1
Q4
I> I>
KMPC KMS
Q2
KMAV KMAR
I>
Alimentation
A.P.I. 230 V
Com 24 V
Alimentation U1 V1 W1
des préactionneurs
M1
3
PO
PC
ce
n
in
in
n
iè
re
r nt
io
on
io
ns
ns
tp
r è
eu va
ns
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up s t e
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so st è
us
us
em
nv he
e
nv he
us
us
ag
so
so
Sy
co arc
co arc
rg
so
so
ch
ha
e
M
PO
is
is
PC
Sé
C
M
M
24 V
Q4 KMP0
I>
Q5
Sapc KMPC KMPO Contacts
1 2 3 4 des sorties
de l' A.P.I.
KMPC
Sortie de
0 sécurité
Smpc KMPC de l'A.P.I.
OS1 P>
Satu
Sapo
Smpo KMPO
KMAR KMAV
Com
H2 KMPC HPC KMPO 0V1-12 HPC KMAV KMAR KMS 1V1-14
S3 S4
18.7. Schéma de puissance pneumatique
1S1 1S2 OZ : Groupe de conditionnement d’air constitué :
1A - d’un filtre (F) à air destiné à éliminer les impuretés
solides et liquides (eau) ;
- d’un manodétendeur, ou régulateur (R) qui permet
d’obtenir une pression stable (réglable et affichée
sur le manomètre) ;
1V2 1V3
- d’un lubrificateur (L) qui assure la lubrification des
distributeurs et des vérins par pulvérisation de
particules d’huile entraînées par l’air comprimé
1V1 (inutile lorsque ces éléments sont équipés de tiroirs
4 2
et tige de piston en céramique)
0V1 : distributeur 3/2 (3 orifices, 2 positions)
1V1-14 monostable à commande électropneumatique
3 1
0S1 : Détecteur de pression ou pressostat qui ferme
son contact si la pression dans le circuit est au-dessus
0V1 2
du seuil de réglage.
F R L 1V1 : distributeur 4/2 (4 orifices, 2 positions)
0V1-12 0S1 monostable à commande électropneumatique.
3 1
1V2 : réducteur de débit réglable avec clapet anti-
retour destiné à régler la vitesse de rentrée de la tige
0Z du vérin.
1V3 : idem 1V2 mais destiné à régler la vitesse de
Les composants sont représentés dans la position de sortie de la tige du vérin.
départ, la pression étant appliquée, conformément au 1 A : Vérin double effet
§4.4.2 de la norme ISO 1219-2.
10
GS
X1. Dep cycle . Tige rentrée
11 Sortie Tige
0 F10:{10}
Tige sortie
X10. Aturg . energiePO
12 Marche AV
1
20s/X12
Aturg + energiePO
13 Marche AV Séchage
14 Marche AR Séchage
P convoyeur