Construire Le CNR Togo Par Yanick Toutain

YANICK TOUTAIN
CONSTRUIRE
LE CNR – TOGO
MANUEL INSTITUTIONNEL
PRATIQUE ET THÉORIQUE
DE LA RÉVOLUTION HUMANOCRATE DU TOGO
VERS LA RÉVOLUTION
AFRICAINE ET MONDIALE
(en cours d’édition V. 1.9.1)
Yanick Toutain CNR-Togo Manuel pratique théorique révolution togolaise 2017 2
YANICK TOUTAIN
CONSTRUIRE
LE CNR – TOGO
MANUEL INSTITUTIONNEL
PRATIQUE ET THÉORIQUE
DE LA RÉVOLUTION
HUMANOCRATE DU TOGO
(en cours d’édition Version 1.9.1)
(COMMENT INSTALLER LES INSTITU-

TIONS HUMANOCRATES AU TOGO ET
INITIER LA RÉVOLISATION AFRICAINE
ET MONDIALE)
Ce texte est FAJEAE,

pour toutes les parties dont le signataire est l’auteur :
Comme les Fruits des Arbres du Jardin des Enfants d’Adam et

Eve, on peut cueillir gratuitement (et sans obligation de réciproci-
té) tout que l’on souhaite…
….faire circuler tout ou partie de ce PDF…
… mais sans tenter de se faire passer pour le jardinier.
à Thomas Sankara – assassiné il y a trente ans, le 15 octobre 1987,

par des miliciens de la strate des Parasites –
mais que les membres de la strate des Innovants n’ont jamais oublié.
Initiateur de la révolution du 4 août 1983
contre l’impérialisme esclavagiste.
Scientifique en humanologie qui appliqua l’état de ses découvertes
au bénéfice des pauvres, des jeunes et des femmes.
Et contre la banko-slavoisie esclavagiste
et son alliée formoisie compradore africaine.
À Valère Somé, son bras gauche,

qui rédigea le discours DOP de 1983
(Discours d’Orientation Politique), texte programmatique qui reste
encore un des principaux phares pour éclairer notre route.
Ex-militant révolutionnaire dans sa jeunesse qui me répondit par une
brève phrase en 2011 et une autre brève phrase en 2017.
Me promettant un dialogue la première fois et, la seconde fois, la
mise à disposition (gratuite en PDF pour les jeunes) de son livre sur
la révolution de 1983.
Qui mourut absurdement en 2017, à Paris,
sans avoir rien fait pour reconstruire les institutions CDR de sa jeu-
nesse, ni éduqué les jeunes à appliquer enfin ce programme DOP
qu’il avait rédigé 34 ans avant.
À Sylvanus Olympio, assassiné en 1963, qui, s’il avait survécu, au-

rait peut-être admis que la démocratie n’était qu’une impasse.
Mais qui se réjouirait de voir les prolégomènes de la mise en place
d’institutions humanocrates et la mise en œuvre d’une monnaie anti-
impérialiste
À Kwamé Nkrumah, qui, s’il n’était pas mort du cancer de la trahi-

son, aurait peut-être compris que le plan de la lutte des classes – qu’il
tenta d’éclaircir par de puissants phares – devait être complété par
l’axe de la lutte des strates, axe de la productivité historique.
Et qui aurait compris que c’est précisément ce troisième axe qui rend
plus que jamais nécessaire la mise en place des CDR conçus le 4
août 1983 par Thomas Sankara et Valère Somé.
À Amilcar Cabral, assassiné en 1973, qui s’était sociologiquement

suicidé antérieurement pour renaître en travailleur proto-égaliste.
Ses consignes socio–psychologiques devront être suivies par tous
ceux qui souhaitent rester intègre : quiconque réclamera une part
supplémentaire perdra son intelligence dans la seconde.
Préambule (15/10/2017)
30° anniversaire de la destruction (provi-
soire) des CDR, seules institutions légales
du Burkina Faso
Au moment de la publication de la 1° édition de ce texte (15 octobre

2017), on est le jour du trentième anniversaire de l’assassinat de Tho-
mas Sankara, le 15 octobre 1987.
Mais on est aussi au deuxième mois de la nouvelle vague proto-révo-
lutionnaire pour renverser la dictature du Togo pour dégager Gnas-
singbé.
Une mobilisation quasiment ininterrompue depuis le 19 août.
De plus en plus de pancartes réclament le départ pur et simple du
dictateur.
Sur les réseaux sociaux, de plus en plus de résistants partagent les
publications réclamant la construction immédiate d’un gouvernement
provisoire appuyé sur des délégués révocables issus de CDR.
De plus en plus de résistants comprennent l’absurdité du retour à la
constitution de 1992, le traquenard des constitutionnistes préparant
une continuation du Eyadémisme Franceàfric USAfric sans Gnas-
singbé.
Ce qui était une brochure de 15 pages est devenu plus de dix fois
plus gros . (203 pages A4 avec les annexes.[Plus de 360 pages A5])
Tant pis pour les erreurs et les fautes d’orthographe qui seraient res-
tées invisibles au logiciel gratuit Libre Office et à son correcteur
grammatical Grammalecte (tout aussi gratuit).
Les lecteurs sont invités à partager ce PDF avant même d’y dénicher
les corrections à y apporter.
Partagez-le sur vos smartphones, partagez-le sur des clés USB.
Et commencez par les mesures les plus urgentes : que chaque lecteur
devienne un délégué de base en recrutant 4 adjoints (dont un scribe).
Puis 20 délégateurs-correspondants.
Nous corrigerons fautes et erreurs dans les éditions suivantes.
(Yanick Toutain 15/10/2017)
Avertissement
Si le DOP du Burkina Faso avait les caractéristiques d’un pro-

gramme gouvernemental (et donc œuvre collective anonymisée
quand bien même ce discours de Thomas Sankara fut principalement
l’œuvre de Valère Somé), des textes comme les « Thèses d’Avril » de
Lénine, ou le manuel de Victor Serge, ou encore le texte de Parvus –
Trotsky de janvier 1905 (conceptualisation la « Révolution Perma-
nente » et fixant un mini-programme de « marcher séparément, frap-
per ensemble ») avaient les caractéristiques d’une œuvre analytico –
programmatique et donc ayant une signature individuelle.
Et cela quand bien même les contenus des textes en question pouvant
évidemment rejaillir dans des textes programmatiques et/ou institu-
tionnels consécutifs.
[Le Manifeste Communiste de Marx & Engels pourrait être intégré à
cette liste si – dans sa partie analytique –, il n’avait pas un contenu
délirant de « Manifeste bourgeois Impérialiste » faisant l’apologie
de la conquête esclavagiste du monde par la bourgeoisie impéria-
liste, appelant révolution la contre-révolution et faisant totalement
silence sur les millions d’années de l’afrilisation africaine sans au-
cune lutte des classes (l’ »Ère des Innovants » qui accumula 80 % de
notre stock d’Innovations ancestrales).
Mais – pire encore – si la partie programmatique, il n’avait pas les
caractéristiques de gentillet programme bourgeois fort proche de ce
que Mitterrand avait promis aux Français avant 1981.]
Le texte qui suit – essentiellement programmatique – repose néan-
moins, évidemment, sur des recherches théoriques menées depuis
1973 (para-marxistes jusqu’en 1982, marxistes critiques jusqu’en

1991, néo-marxistes de 1993 à 1998 puis recherches postmarxistes à
partir de 1999. Recherches dont les conclusions (provisoires) ont été
éditées ailleurs. En particulier sur les blogs Monsyte, BREVACTU,
Révolisation et Révolisation Actu (REVACTU)
Quant au véritable ouvrage synthétique commencé au printemps
2016 « Humanologie scientifique, le véritable postmarxisme », bien
que rédigé très rapidement et fort avancé, il reste encore dans les
limbes faute d’avancée théorique sur deux ou trois concepts char-
nières.
Yanick Toutain
15/10/2017
Introduction
Mercredi 20 septembre 2017, Faure Gnassingbé assassinait Agrigna

Rachad. Un jeune Africain de plus tué par la dictature esclavagiste.
Le collégien de 3° qui avait eu le courage de manifester pacifique-
ment en marchant dans une rue du Togo est mort le 22 septembre
après avoir agonisé pendant deux jours dans les hôpitaux de la dicta-
ture.
Les médias de l’impérialisme ne connaissent pas son nom.
Pendant que le leader impérialiste Emmanuel Macron fait voter de
prétendues lois anti-terrorisme, son complice, l’assassin mafieux
FranceàFric USAfric Faure Gnassingbé – vient encore de tuer plu-
sieurs jeunes manifestants pacifiques. Comme il avait tué en 2013,
Anselme Sinandaré et deux autres jeunes – avec l’approbation et le
soutien du président français d’alors François Hollande. Qui avait dé-
pêché son ministre écologiste Pascal Canfin pour réconforter l’assas-
sin togolais dans ces épreuves… Tuer pour la Franceàfric esclava-
giste est sans doute un calvaire !…
Faure Gnassingbé est le digne fils de l’assassin Étienne Eyadéma
Gnassingbé, militaire de l’armée française missionné par De Gaulle
pour commettre l’assassinat du président du Togo. Un crime commis
pour la somme de 300 000 FCFA en janvier 1963.
C’est en effet, le premier président élu en Afrique – Sylvanus Olym-
pio –, que Charles De Gaulle et son organisation criminelle Franceà-
fric dirigée par Jacques Foccart assassinèrent.
Ces crimes visaient, il y a 54 ans -et visent encore- à perpétuer la di-
vision par vingt des salaires togolais, des salaires africains.
L’esclavagiste français Vincent Bolloré et ses homologues français,

européens, étasuniens, chinois, russes, marocains et capitalo-harki-
africains savent que la chute de la dictature esclavagiste la plus an-
cienne du continent africain risque de se produire à tout moment.
Ces esclavagistes coalisés savent que la chute de Gnassingbé ouvrira
donc une porte gigantesque à la mise en place de l’humanocratie au
Togo et donc en Afrique, une porte gigantesque pour l’abolition de
l’esclavage impérialiste, l’esclavage salarié organisé par la banko-
slavoisie mondiale.
Il est urgent de commencer la révolisation au Togo. Il est urgent de
commencer la construction d’un gouvernement provisoire.
(YT 15/10/2017)
Présentation
Les prolégomènes de la nouvelle période de révolisation africaine

pourraient se dater de la mort de Lansana Conté en décembre 2008
en Guinée.
L’irruption au pouvoir en Guinée d’un médiocre et lointain imitateur
de Sankara fut, en effet, applaudie par les foules anti-impérialistes de
Guinée et plus largement d’Afrique.
Moussa Dadis Camara, après des déclarations anti-corruption et
quelques mesures pouvant effrayer les bandes de narco-trafiquants,
montra qu’il n’avait pas le millième de l’envergure de ses prédéces-
seurs d’août 1983.
Son bac scientifique et sa licence « économie et finance » n’étaient
pas des diplômes de compétence anti-impérialiste !
Quand Sankara, dès le premier instant proclama le pouvoir du peuple
dans des CDR, Dadis Camara, lui, réalisa le rêve des mini-potentats
pseudo-résistants et s’installa une cour de parasites qui finit par ten-
ter de l’assassiner.
Pour trouver les prolégomènes de la nouvelle période de révolisation
africaine, on pourrait aussi remonter encore plus loin, en 2005, quand
le peuple courageux du Togo – au prix de plus de 800 morts – tenta
de s’opposer à la succession criminelle de l’assassin Étienne Eyadé-
ma Gnassingbé par son fils assassin Faure Gnassingbé.
Les Togolais, au prix de centaines de morts, tentèrent de mettre fin à
l’imposture coloniale esclavagiste.
Et virent l’Occident impérialiste révéler son véritable visage : la dé-
mocratie n’était que la gestion des salaires esclavagistes et des pro-
fits de la nouvelle bourgeoisie esclavagiste (en symbiose avec les

banques : une banko-slavoisie)
Mais cette résistance courageuse du Togo ne fut pas, comme le fut la
révolution tunisienne, facteur de déclenchement d’une avalanche ré-
volutionnaire dans d’autres pays.
La proto-révolution togolaise de 2005 fut en décalage par rapport à la
montée précédente – celles de l’Algérie de 2001 ou des mobilisations
internationales anti-impérialistes.
Elle fut une oasis de rébellion dans un recul général contre-révolu-
tionnaire déclenché par l’attaque fasciste du 11 septembre 2001, puis
par les attaques impérialistes simulacres contre l’Afghanistan et
contre l’Irak.
Elle s’apparente à la révolution burkinabè de 1987 qui était en déca-
lage par rapport à la période ouverte vers 1979 par l’arrivée de That-
cher, Reagan et le tournant réactionnaire de Carter.
Pour déterminer les prolégomènes de la nouvelle période de révolisa-
tion africaine, on doit donc avancer dans le temps et l’on peut aussi
prendre la date du 16 décembre 2010.
Elle fut le commencement de la résistance anti-terroriste de masse en
Côte d’Ivoire après l’attaque putschiste contre la télévision ivoi-
rienne : des miliciens téléguidés par Blaise Compaoré, Nicolas Sar-
kozy, Ban Ki Moon et surtout Johnnie Carson – le chef d’orchestre
clandestin du terrorisme pour le compte de Hillary Clinton et Barack
Obama.
Les criminels furent filmés par les médias impérialistes sortant de
l’Hôtel du Golfe avec leurs Kalachnikovs et leurs lance-roquettes
RPG partant à l’assaut, entourés par des civils hypnotisés par la radio
de l’ONU-ONUCI sous la direction d’un flic barbouze française –
Jean-Marie Bourry (futur politicien Franceàfric pour Nouvelle

Donne – Larrouturou et Debout La France-Dupont Aignan).
À partir du 16 décembre 2010, les civils anti-fascistes de toute la
Côte d’Ivoire firent bloc avec le président socialiste comprador
Laurent Gbagbo pour tenter une résistance anti-fasciste contre les
hordes criminelles – milices de Bolloré : les psychopathes Guillaume
Soro, Ibrahim Coulibaly (IB) et Alassane Ouattara, assassin en cra-
vate FMI.
Les civils anti-fascistes de toute l’Afrique et du reste du monde ré-
agirent en défense de Laurent Gbagbo comme le firent tous les anti-
fascistes d’Awérique du Sud et du reste du monde après le 11 sep-
tembre 1973 contre les hordes nazies de général Pinochet lancées à
l’attaque par les USA et la CIA.
On apprend d’ailleurs cette semaine que le complot entre l’ONU, la
CPI-Ocampo, Ouattara et la clique de l’Élysée (Sarkozy, Juppé and
Cie) était permanent et totalement illégal.
Mais, plus nette encore, l’année 2011, avec la chute de trois dicta-
teurs harkis compradores et la quasi-chute d’un quatrième fut le
signe évident du commencement cette nouvelle période de fragili-
sation et de destruction des casemates esclavagistes impérialistes.
14 janvier 2011 chute du socialiste semi-esclavagiste Ben Ali en Tu-
nisie.
Février 2011 manifestations de masse au Burkina Faso par des collé-
giens (dont Justin Zongo assassiné par Blaise Compaoré)
11 février 2011, chute du socialiste esclavagiste Moubarak en Égypte
Et enfin avril 2011 amorce d’un processus putschiste aux caractéris-
tiques pré-révolutionnaires au Burkina Faso.
Des observateurs postmarxistes attentifs auront d’ailleurs remarqué

que ces révolutions de 2011 furent, en réalité, des répliques d’un
tremblement de terre bien plus puissant encore.
C’est, en effet, la proto-révolution française de 2010 qui avait – dura-
blement et probablement définitivement – ébranlé l’édifice Franceà-
fric.
Naturellement, les larbins idéologiques de la bourgeoisie esclavagiste
ne le chanteront pas sur les toits : Sarkozy a failli être renversé par
une révolution humanocrate.
Il fallut que Besancenot (et Krivine) décident de se suicider politi-
quement, en passant une alliance secrète avec les staliniens CGT-
PCF, pour que soit stoppé dans l’œuf le processus naissant de créa-
tion d’une coordination de délégués révocables – embryon d’un gou-
vernement révolutionnaire national provisoire.
Ce sabotage anti-humanocrate visa à stopper un deuxième phéno-

mène tout aussi potentiellement révolutionnaire : l’apparition dans
les manifestations de jeunes lycéens des quartiers pauvres, jeunes qui
commençaient déjà à « politiser » le mouvement en exigeant le dé-
part immédiat de Sarkozy. Des jeunes dont les origines africaines
pour un grand nombre de ces jeunes allaient les amener naturelle-
ment à faire trans-croître la proto-révolution anticapitaliste française
en proto-révolution anti-impérialiste internationale.
La chute de Sarkozy, pantin de Bolloré et espion de la CIA, aurait
évidemment été la chute immédiate de tout le dispositif de casemates
esclavagistes téléguidées depuis l’Élysée.
C’est dans ce cadre qu’il faut placer l’actuelle proto-révolution ram-

pante du Togo. Ce processus n’a pas cessé depuis l’année 2012.
Chaque accalmie dans la mobilisation ne fut que le moment de re-
prendre son souffle et reconstituer ses forces avant de lancer une
nouvelle offensive pour ébranler la puissance de la casemate esclava-
giste togolaise.
Yanick Toutain
15 octobre 2017
Table des matières

1 REMPLACER UNE DICTATURE DÉMOCRATIQUE PAR
UN GOUVERNEMENT HUMANOCRATE..........................33
2 LE VOCABULAIRE DE LA RÉVOLUTION.....................35
Révolution :.....................................................................35
Contre-révolution :..........................................................35
Casemate (contrégaliste, contre-révolutionnaire)...........36
2.A Les institutions de la démocratie esclavagiste...........37
Bulletin de vote :.............................................................37
Campagne électorale (période de).................................. 37
ConsDem (Constitutionniste–Démocrate)......................37
Conseil constitutionnel :................................................. 38
Constituante :.................................................................. 38
Constitution :...................................................................38
Constitutionniste (néologisme)....................................... 38
Corruption électorale...................................................... 38
Démocratie......................................................................38
Dictature..........................................................................39
Élection........................................................................... 39
Élus................................................................................. 39
Esclavage :...................................................................... 40
Esclavage immobilier ;................................................... 40
Esclavage mobilier :........................................................41
État.................................................................................. 41
Financement des campagnes électorales.........................42
Fonctionnaire de la démocratie.......................................42
Juge de la démocratie......................................................42
Partis politiques...............................................................42
Urne.................................................................................43
2.B Les institutions de l’humanocratie égaliste librégaliste

.............................................................................................44
CDR Conseils et Comités............................................... 44
Dia-État...........................................................................44
Égalisme..........................................................................45
Être humain ou Libre Humain........................................ 45
Humanocratie :................................................................46
Librégalisme................................................................... 46
Libres Humains...............................................................46
Partis politiques sont illégaux......................................... 47
Société Humaine du Togo...............................................47
2.B.1 Les statuts...................................................... 48
Adjoint·e·s-Statutaires.................................................... 48
Correspondant·e..............................................................48
Délégateur·trice...............................................................48
Déléguant·e.....................................................................49
Délégué·e........................................................................ 49
Délégué·e de base (DB)..................................................49
Délégué·e conseiller·e (DC)........................................... 49
Délégué·e député·e (DD)................................................49
Délégué exécutif (DE).................................................... 50
Délégué exécutif non statutaire (DENS).........................50
Délégué exécutif statutaire (DE).....................................51
Délégué·e national·e (DN)..............................................52
Délégué·e intermédiaire..................................................52
Délégué·e internationale (DI)......................................... 52
DIB Délégué·e Intermédiaire de base.............................52
DIC Délégué·e Intermédiaire Conseiller·e..................... 52
DID Délégué·e Intermédiaire Député·e..........................53
DIN Délégué·e Intermédiaire National·e........................53
D2I Délégué·e Intermédiaire International·e..................53
Délégué·e mondial·e (DM).............................................53
Délégué·e révocable........................................................54
Niveau statutaire............................................................. 54
Scribe statutaire...............................................................54
2.B.2 Les fonctions..................................................55
Assistant·e·s-fonctionnel·les...........................................55
Délégué·e·s Justice......................................................... 55
Délégué·e·s Pédagogie....................................................55
Délégué·e·s Santé........................................................... 56
Délégué·e·s Sécurité....................................................... 56
Fonction.......................................................................... 56
Niveau fonctionnel..........................................................56
Scribe fonctionnel........................................................... 57
Spécialité.........................................................................57
2.B.3 Les conseils....................................................58
CDR................................................................................ 58
Conseil (ou encore « conseil de désignation » ou
« conseil de palabre)................................................................ 58
Conseil de base (CDR de base).......................................58
Mini-conseil.................................................................... 59
Mini conseil de base........................................................59
2.B.4 Les comités.................................................... 60
Bureau Exécutif (BE)......................................................60
CDR................................................................................ 60
Comité.............................................................................60
Comité de zone CDR...................................................... 60
Comité exécutif (CE)...................................................... 61
Continent politique..........................................................61
Faso ( des Fasos).............................................................61
Zone politico-géographique............................................61
2.B.5 Les commissions et sous-commissions..........62
COMMISSIONS ET COMITES.................................... 62
COMMISSIONS ET SOUS-COMMISSIONS...............63
2.C Le programme de l’humanocratie et le programme de
la révolisation...................................................................... 66
2.C.1 Le programme consommation égaliste..........67

2.C.2 Le programme investissement librégaliste....67
2.C.3 Le programme gestion égaliste-librégaliste des
entreprises.......................................................................67
2.D Quelques éléments du vocabulaire de l’humanologie
scientifique postmarxiste.....................................................68
Brouillardeurs, brouillardeurs ses................................... 68
Gratitude ancestrale........................................................ 69
Révolisation (période de)................................................69
Thermidoration................................................................70
2.E Les initiateurs de l’humanocratie...............................72
3 CONSEILS RAPIDES A L’UN DES 80 LEADERS............74
3.A RÉSUMÉ DU PROCESSUS DE DÉSIGNATION
RAPIDE D’UN DÉLÉGUÉ DÉPUTÉ................................74
3.B DISCOURS HUMANOCRATE INTRODUCTIF....76
3.C LE PROCESSUS DÉTAILLÉ DE DÉSIGNATION
D’UN DÉLÉGUÉ DÉPUTÉ............................................... 87
3.C.1 LE BUT : 640 DÉLÉGUÉS DE BASE.........87
3.C.2 FORMATION DE 3200 GROUPES DE 5....87
3.C.3 DÉSIGNATION DES 3200 DIB...................88
3.C.4 DÉSIGNATION DE 640 DÉLÉGUÉS DE
BASE, AVEC LEUR SCRIBE ET LEURS 3 ADJOINTS
........................................................................................ 89
3.C.5 DÉSIGNATION DES 128 DIC DÉLÉGUÉS
INTERMÉDIAIRES CONSEILLERS...........................90
3.C.6 DÉSIGNATION DES 25 DIC DÉLÉGUÉS
CONSEILLERS............................................................. 90
3.C.7 DÉSIGNATION DES 5 DID DÉLÉGUÉS
INTERMÉDIAIRES DÉPUTÉS PUIS DU DÉLÉGUÉ
DÉPUTÉ.........................................................................91
3.C.8 DU HAUT VERS LE BAS POUR
ACCÉLÉRER LE PROCESSUS................................... 91
4 CONSEILS RAPIDES POUR CHAQUE DÉLÉGUÉ.........93
4.A CONSEILS RAPIDES AUX DÉLÉGUÉS PAR

STATUT.............................................................................. 93
4.A.1 Correspondant................................................94
4.A.2 DIB Délégué Intermédiaire de base...............94
4.A.3 DB Délégué de Base......................................94
4.A.4 DIC Délégué Intermédiaire conseiller
(251,5=125 délégateurs)................................................... 95
4.A.5 DC Délégué Conseiller (252=625 délégateurs)
........................................................................................ 95
4.A.6 DID Délégué Intermédiaire Député
(252,5=3125 délégateurs)................................................. 95
4.A.7 DD Délégué Député (253=15 625 délégateurs)
........................................................................................ 95
4.A.8 DIN Délégué Intermédiaire National
3,5
(25 =78 125 délégateurs).............................................. 96
4.A.9 DN Délégué National (254=390 625
délégateurs).....................................................................96
4.A.10 D2I (ou DII) Délégué Intermédiaire
International (254,5=1 953 125 délégateurs)....................96
4.A.11 DI Délégué International (255=9 765 625
délégateurs).....................................................................96
4.A.12 DIM Délégué Intermédiaire Mondial
5,5
(25 =48 828 125 délégateurs)....................................... 96
4.A.13 DM Délégué Mondial (256=244 140 625
délégateurs).....................................................................97
4.B CONSEILS RAPIDES AUX DELEGUES PAR
FONCTION.........................................................................98
5 CNPRT GOUVERNEMENT PROVISOIRE DU TOGO....99
5.A COMITE EXÉCUTIF ET BUREAU EXÉCUTIF....99
5.B 5 COMMISSIONS.................................................. 100
5.C FONCTIONNEMENT DES COMMISSIONS ET
SOUS-COMMISSIONS : l’exemple sécurité...................104
5.D EXEMPLES CONCRETS DE STRUCTURES

GOUVERNEMENTALES EN CONSTRUCTION..........105
5.D.1 LA SOUS-COMMISSION FINANCE ET
COMMERCE............................................................... 105
6 LA MOBILISATION RÉVOLUTIONNAIRE DE LA
JEUNESSE DU TOGO..........................................................107
6.A THOMAS SANKARA ET LES PIONNIERS DE
1986...................................................................................108
6.B PIONNIERS : JANTO, DJAMBOU ET AGBA.....109
6.C PIONNIERS.............................................................111
6.D JUNIORS.................................................................112
Les délégués juniors ont de 14 à 17 ans.................................112
Ils forment des CDR homogènes formés exclusivement de
délégateurs juniors................................................................. 112
Ils doivent donc désigner, le plus rapidement possible, 8000
délégués..................................................................................112
Il faut donc que 200 000 jeunes pionniers. se groupent par 25
pour désigner 3200 délégués pédagogie, 2560 délégués santé,
1600 délégués sécurité et 640 délégués justice......................112
7 LE GOUVERNEMENT CNR DU TOGO..........................113
8 VERS LE GOUVERNEMENT AFRICAIN, UN BURKINA
FASO GÉANT.......................................................................114
9 LE GOUVERNEMENT ÉWÉ FASO FUSIONNANT
GHANA, BÉNIN, TOGO...................................................... 115
9.A RÉVOLUTION ÉWÉ FASO !!!..............................115
9.B LES 4 REGIONS TOGO DE L’EXE FASO...........130
10 LES MESURES URGENTES DE LA SOCIÉTÉ
HUMAINE DU TOGO..........................................................132
10.A ARTICLE 1 LA RÉPUBLIQUE ESCLAVAGISTE
DU TOGO EST DÉFINITIVEMENT ABOLIE ET SES
CRIMES SONT IMPRESCRIPTIBLES...........................134
10.B ARTICLE 2 UNE SOCIÉTÉ HUMAINE PREND

SA PLACE. LA SOCIÉTÉ HUMAINE DU TOGO (SHT)
...........................................................................................135
10.C ARTICLE 3 LA SOCIÉTÉ HUMAINE DU TOGO
EST RÉGIE SELON LES RÈGLES DE LA
PANSTITUTION MONDIALE TELLE QU’ÉNONCÉES
PAR LA SOCIÉTÉ HUMAINE DE NIVEAU LE PLUS
ÉLEVÉ (AFRIQUE, TERRE)...........................................136
10.D ARTICLE 4 LE MODE DE REPRÉSENTATION
DES TOGOLAIS EST L’HUMANOCRATIE. SEULS DES
DÉLÉGUÉS RÉVOCABLES PEUVENT REPRÉSENTER
LE PEUPLE. ET LES DÉLÉGATEURS SONT CO-
RESPONSABLES DES ACTES DE LEURS DÉLÉGUÉS.
...........................................................................................137
10.E ARTICLE 5 LA SOCIÉTÉ HUMAINE DU TOGO
EST DIRIGÉE PAR UN COMITÉ NATIONAL de la
RÉVOLUTION TogolaisE (CNRT) FORMÉ DE
DÉLÉGUÉS NATIONAUX RÉVOCABLES DÉSIGNANT
UN COMITÉ EXÉCUTIF.................................................138
10.F ARTICLE 6 LES TERRITOIRES DE LA SOCIÉTÉ
HUMAINE DU TOGO SONT LES FRONTIÈRES
ACTUELLES DU TOGO ESCLAVAGISTE SAUF LES
ZONES TERRITORIALES DONT LES COMITÉS DE
ZONE AURONT DEMANDÉ ET OBTENU
RÉGULIÈREMENT LEUR RETRAIT DE LA SHT.......139
exemple : une demande de retrait d’une région du Togo
refusée par la SHT serait confirmée ou infirmée par le comité
d’Afrique................................................................................139
10.G ARTICLE 7 LA MONNAIE AYANT COURS, À
L’EXCLUSION DE TOUTE AUTRE MONNAIE, EST
L’AFRO. L’AFRO N’EST PAS COMMERCIALISABLE
ET SERT UNIQUEMENT AUX Togolais À DE
PROCURER LEUR CONSOMMATION ET DÉFINIR
LEURS CHOIX D’INVESTISSEMENT HUMAIN (IH =

INVESTISSEMENT HUMAIN)...................................... 139
10.H ARTICLE 8 AUCUN MEMBRE DE LA SHT NE
PEUT DORMIR DEHORS INVOLONTAIREMENT. EN
CONSÉQUENCE DE QUOI, TOUS LES LOGEMENTS
DISPONIBLES SONT IMMÉDIATEMENT
RÉQUISITIONNÉS..........................................................141
10.I ARTICLE 9 AUCUN MEMBRE DE LA SHT NE
PEUT NI VOLER SON PROCHAIN NI ÊTRE PRIVÉ DU
REVENU AUQUEL IL A DROIT. EN CONSÉQUENCE
DE QUOI, CHAQUE MEMBRE DE LA SHT SERA
CRÉDITÉ CHAQUE MOIS D’UN MONTANT DE 10 000
AFROS IMMÉDIATEMENT ET D’UNE DEMIE-PART
(5000 AFROS) PAR JEUNE EN CHARGE DE MOINS DE
14 ANS.............................................................................. 142
10.J ARTICLE 10 AUCUN MEMBRE DE LA SHT NE
PEUT PRIVER QUELQU’UN DE SON DROIT À
INVESTIR OU ÊTRE PRIVÉ DE SON DROIT À
CHOISIR LES INVESTISSEMENTS. EN
CONSÉQUENCE DE QUOI CHAQUE MEMBRE DE LA
SHT RECEVRA UN MONTANT DE 3000 AFROS A....143
10.K ARTICLE 11 TOUTES LES STRUCTURES
BANCAIRES SONT NOMMÉES ORGANISATIONS
TERRORISTES. LEURS MEMBRES SONT INVITÉS EN
URGENCE À ACQUÉRIR LE STATUT DE REPENTI ET
DONC, LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE À
DÉNONCER TOUS LES CRIMES TERRORISTES
COMMIS PAR LES MEMBRES DES GANGS
BANCAIRES.................................................................... 143
11 UN PROGRAMME RÉVOLISATIONNAIRE................144
11.A RÉVOLUTION PÉDAGOGIE..............................145
11.A.1 Révolution alphabétisation révolutionnaire
...................................................................................... 147
11.A.2 Révolution arithmétique et philosophie

révolutionnaire..............................................................148
Révolution calcul :........................................................ 148
Puissances racines logarithmes avant 5 ans................148
Dérivées, primitives intégrales avant 8 ans.................149
Révolution philosophique :...........................................149
Matériologie..................................................................149
Gnoséologie :................................................................ 149
11.A.3 Révolution savoirs ancestraux (physique
biologie humanologie)..................................................150
11.A.4 Révolution promotion de nouvelles
technologies..................................................................150
11.A.5 Révolution information, diffusion
révolutionnaire..............................................................151
DIFFUSION REVOLUTIONNAIRE...........................151
INFORMATION TELEMATIQUE POUR LES
PAYSANS.............................................................................. 152
11.A.6 Révolution activités artistiques et culturelles
...................................................................................... 152
11.A.7 Révolution promotion de l’investissement
populaire et trésorerie...................................................152
11.B RÉVOLUTION SANTÉ........................................153
11.B.1 RÉVOLUTION VITALITE INFANTILE. 153
11.B.2 RÉVOLUTION EPIDEMIE...................... 154
SIDA............................................................................. 154
PALUDISME................................................................154
AUTRES EPIDEMIES................................................. 154
11.C RÉVOLUTION ÉCONOMIE............................... 155
11.C.1 PROJET DE LOI ANNULATION
HISTORIQUE DE TOUTE APPROPRIATION
IMMOBILIÈRE (TERRESTRE, FLUVIALE OU
MARITIME).................................................................156
11.C.2 Égalisme de la consommation....................158
Les malades identifiés par les délégués santé comme

porteurs du virus consumériste et le propageant....................158
Les touristes en cure de désintoxication consumériste. 158
Les diplomates entrant au Togo devront être indemnes de
toute pathologie consumériste et capables de survivre avec
l’équivalent Afros de 60 000 FCFA....................................... 159
11.C.3 Librégalisme de l’investissement...............160
11.C.4 Monnaie anti-esclavagiste égaliste et
librégaliste.................................................................... 162
VENDREDI 24 AVRIL 2015............................................ 162
11.C.5 Pourquoi 10 000 afros ?............................. 162
11.C.6 Pourquoi un salaire égal ?.......................... 163
11.C.7 Pourquoi doit-on travailler ?...................... 163
11.C.8 Quelle est la parité afro-euro au début de la
révolution ?...................................................................164
11.C.9 Quelle sera la parité afro-euro à la fin de la
première étape de la révolution ?..................................165
11.C.10 Pourquoi les salaires n'augmenteront-ils
jamais ?.........................................................................166
11.C.11 Comment fera le gouvernement pour faire
baisser les prix des objets importés ?........................... 167
11.C.12 Comment ces trois mesures pourront-elles
faire baisser les prix ?...................................................167
11.C.13 Comment faire pour réduire les importations
improductives ?............................................................ 169
11.C.14 Comment augmenter la valeur monétaire de
ce qui est exporté ?....................................................... 170
11.C.15 Comment vendre plus cher les produits
agricoles ?.....................................................................170
11.C.16 Que signifie « monopole du commerce
extérieur » ?.................................................................. 170
11.D RÉVOLUTION SÉCURITÉ................................. 172
11.D.1 ECLAIRATION.........................................173
11.D.2 NEUTRATION..........................................175
11.D.3 RECYCLATION / PRÉCAUTION...........176
11.E RÉVOLUTION JUSTICE..................................... 179
12 ANNEXES........................................................................ 182
12.A COMMENT LE CNR DU BURKINA FASO
AURAIT DÛ ÊTRE FORMÉ LE 30 OCTOBRE 2014....182
12.B COMMENT 1400 CDR AURAIENT PU ÊTRE
FORMES EN MAI 2014 ET COMMENT LES
ZOUBATOV SABOTAIENT............................................185
12.C DIMANCHE 1 JUIN 2014....................................185
12.C.1 Burkina Faso: L'opposition « Non au
référendum » occupe un stade de 35 000 places ! Mais ne
désigne par 1400 délégués de base pour Compaoré
DÉGAGE......................................................................185
12.D STATUTS, SPÉCIALITÉS ET FONCTIONS :
TEXTE SYNTHÉTIQUE D’AVRIL 2016........................189
STATUT, DÉLÉGATEUR, CONSEIL......................... 189
MINI-CONSEIL DE 5 DÉLÉGATEURS.....................190
PROCESSUS................................................................ 190
CONSEIL DE 5 DIB (ou de 25 DÉLÉGATEURS)......191
EXEMPLE.................................................................... 191
12.E DÉSIGNATION D’UN VRAI PROCUREUR ANTI-
TERRORISTES à la place du gredin SANGARÉ............193
12.F BROUILLON DE PROJET DE PANSTITUTION
MONDIALE......................................................................197
12.G PANSTITUTION DU BURKINA FASO :
INSTITUTIONS SANKARA du 17 mai 1984.................223
12.H AUTO-DÉFENSE ET DELEGUES SECURITE EN
2012...................................................................................292
12.I SUR LES JDR ET EDR, NOTES DE MAI 2017...294
12.J EN 2010, UN MILITAIRE FRANCAIS SURPRIS
EN TRAIN DE DONNER DES ORDRES DANS LES
RUES DE LOME..............................................................297
12.K EXTRAIT D’UN ARTICLE DE 2013 SUR LES

DÉLÉGUÉS RÉVOCABLES DANS L’HISTOIRE........302
12.L ARTICLE BREVACTU DE SEPTEMBRE 2012..313
La tolérance au Togo : définition par la formoisie et
définition pour les victimes de la #Franceàfric (16 est le
ratio esclavagiste)..............................................................313
12.M Taux de mortalité infantile (décès/1.000 naissances
normales)...........................................................................317
12.N EXEMPLE DE PHOTO DE COMITE CDR
SECTEUR 12 OUAGADOUGOU................................... 337
12.O EXEMPLE DE SCHEMA INSTITUTIONNEL
POUR LA REVOLUTION BURKINABE 2011-2014.....338
12.P LES RÉSULTATS ÉLECTIONS 2015 DE LA
DICTATURE DÉMOCRATE........................................... 340
12.Q TRANSFERTS ÉCONOMIQUES TOGO –
MÉTROPOLE ESCLAVAGISTE..................................... 342
12.R CONTRE-REVOLUTION MEDIATIQUE PAR
DES GROUPES ZOUBATOV..........................................344
12.R.1 ANALYSE DU TOGO PAR LES
ESCLAVAGISTES COFACE POPULATION7,3
MILLIONS...................................................................360
12.R.2 APPRÉCIATION DU RISQUE.................361
12.R.3 ARCHIVES SUR LE « MOUVEMENT
PIONNIER » DE LA RÉVOLUTION BURKINABÈ DE
1983.............................................................................. 364
12.R.4 LES INSTITUTIONS JUDICIAIRES DU
BURKINA FASO DE SANKARA...............................367
Les Comités de Défense de la Révolution(CDR) dans la
politique du Conseil National de la Révolution(CNR)de 1983
à 1987: une approche historique à partir de la ville de
Ouagadougou......................................................................... 367
12.R.5 TPR TPC TPD TPA LES INSTITUTIONS

LEGALES EN 1987 COMME EN 2014 ET DONC
ACTUELLEMENT AU BURKINA FASO..................372
1 REMPLACER UNE DICTATURE

DÉMOCRATIQUE PAR UN GOU-
VERNEMENT HUMANOCRATE
Un criminel désigné par 1 221 282 morceaux de papier peut, à tout
moment être renversé par 1 250 000 Libres Humains décidant que
l’imposture criminelle démocratique a trop duré…depuis 1963.
Ces 1,25 millions de Togolais adultes peuvent donc, à tout moment
former un gouvernement humanocrate révocable.
Et désigner les 80 délégués députés nécessaires à former un CNPRT,
un Comité National Provisoire de la Révolution Togolaise.
Ils sont, en effet, 1 221 282 Togolais à avoir voté, à avoir déposé un
morceau de papier pour désigner le fils d’Eyadéma comme dirigeant
du Togo. C’est en tout cas ce que proclame la bande de gredins d’une
des CENI mises en place dans toute l’Afrique, ici au Togo.
•Nombre d’inscrits : 3 509 258
•Nombre de votants : 2 138 438
•Bulletins blancs et nuls : 58 813
•Suffrages exprimés : 2 077 897
METTRE EN PLACE DES INSTITU-

TIONS HUMANOCRATES
Ce manuel vise à aider à la mise en place d’institutions humanocrates
anti-démocratiques, d’institutions permettant en permanence l’ex-
pression de la volonté des Humains, des Libres Humains. Et donc le
passage d’un CNPRT (Comité National Provisoire) soutenu par 1,25
millions d’adultes à un CNRT (Comité National de la Révolution To-
golaise) soutenu par 4,2 millions d’adultes 750 000 jeunes juniors de
14-17 ans et par 1,4 millions de jeunes pionniers de 7-13 ans.
Ce sont les mesures nécessaires à ce processus que ce manuel met en

lumière.
2 LE VOCABULAIRE DE LA RÉ-
VOLUTION
Révolution :
Processus social par lequel les Libres humains détruisent une case-
mate contrégaliste esclavagiste. Une révolution sociale (consécutive
à une autre révolution, puis une contre-révolution) ne ramène jamais
une société au même endroit : 1848 n’est pas 1789 !
Quand la Terre a fait (à la vitesse de 30 km/s) un tour du Soleil, le
Soleil a – lui – effectué un parcours bien plus grand encore autour du
centre de la Voie Lactée : Si la vitesse de révolution de la Terre est
30 km/s, la vitesse de révolution du Soleil est 216 km/s. Et il est pos-
sible que la vitesse de la Galaxie (Voie Lactée) soit, elle, de
5011 km/s. La Terre en révolution revient donc à un endroit du vide
bien loin de celui qu’elle occupait un an avant.
Contre-révolution :
Processus social par lequel une classe de Parasites reconstruit une ca-
semate de domination et de spoliation : la contre-révolution française
de 1815 redonna le pouvoir à la classe féodale (sa dynastie capé-
tienne) qui l’avait perdu en 1789 et 1792. La contre-révolution russe
de Gorbatchev redonna le pouvoir à la classe capitaliste qui l’avait
perdu le 7 novembre 1917. La contre-révolution Hervé Ouattara -
Smockey (alias Serge Bambara) – Yacouba Zida - Sams’K Le Jah
(alias Karim Sama) et Guy-Hervé Kam du 31 octobre 2014 annula la
révolution du 30 octobre 2014 en réinstallant la constitution de 1991
du dictateur Blaise Compaoré. Le comploteur Hervé Ouattara, après
des années de mensonges, vient d’ailleurs d’avouer que le CAR avait

été – dès sa création – une créature clandestine du parti MPP de
RMC Kaboré et Salif Diallo.
Casemate (contrégaliste, contre-révolution-

naire)
Une casemate peut être un simple commissariat de police, ou une ca-
bane de bois épais dans la savane.
Une casemate contre-révolutionnaire est l’organisation spécifique par
laquelle la strate des Parasites assoit son pouvoir pour une certaine
période.
Cette période peut être très longue : Pendant 802 années dura la case-
mate monarchiste capétienne en France, de 987 à 1789. 54 années
pour la casemate présidentielle togolaise de la famille Gnassingbé.
On remarque qu’en Afrique sous esclavage, les casemates ont des ca-
ractéristiques semblables aux casemates monarchistes de la féodalité
européenne. C’est un choix fréquent – surtout pour l’impérialisme
Franceàfric – de confier à la même famille la direction locale des
plantations esclavagistes.
La destruction d’une casemate est souvent suivie d’une période de
révolisation pendant laquelle une autre casemate est construite.
Il arrive, comme au Burkina Faso, le 31 octobre 2014, que la case-
mate de rechange mise en place à l’avance prenne aussitôt le pouvoir
et revalide les institutions de la casemate précédente (dans une forme
légèrement et momentanément modifiée … souvent appelée « transi-
tion » par les impérialistes et leurs pantins)
2.A Les institutions de la démo-

cratie esclavagiste
Bulletin de vote :
Morceau de papier sur lequel le nom d’un candidat est inscrit.
En humanocratie, il n’y a pas de candidats.
Campagne électorale (période de)

Cérémonie hypnotique pendant laquelle diverses fractions des
couches des classes bourgeoises et formoises manipulent les cer-
veaux des électeurs pour les inciter à déposer anonymement des mor-
ceaux de papiers dans des boites appelées urnes.
La notion de « période de campagne électorale » est donc complé-
mentaire de la notion de « période de dictature électorale) pendant la-
quelle la population n’a plus aucun moyen de changer ses représen-
tants.
En humanocratie il n’y a, évidemment, pas de « période de cam-
pagne électorale » puisque le délégué peut quitter son CDR conseil à
tout moment pour désigner un autre représentant.
ConsDem (Constitutionniste–Démocrate)
Activiste faisant la promotion du système esclavagiste basé sur les
constitutions et la démocratie. Les consdems russes officiels étaient
les membres du parti KD. (Constitutionnel-Démocrate). L’aile droite
des bolchéviks étaient eux aussi des consdems travaillant avec les
militants mencheviks et les membres du parti SR à saboter l’huma-
nocratie au service de la bourgeoisie impérialiste.
Conseil constitutionnel :
Groupe de juristes esclavagistes ayant pour tâche de valider l’appli-
cation des règles esclavagistes.
Constituante :
Groupe d’esclavagistes (ou de miliciens mandatés par eux) pour fixer
des règles. La constituante des esclavagistes des USA s’appelait
« convention »
Constitution :
Ensemble de règles institutionnelles (la plupart du temps choisies par
des gens morts depuis) imposant aux élus telle ou telle mesure irré-
vocable.
Constitutionniste (néologisme)
Activiste faisant la promotion des constitutions. Cette activité de pro-
motion de l’esclavage et de ses institutions sera évidemment illégale
après l’instauration de l’humanocratie. Les constitutionnistes ont eu
comme modèle historique le parti KD russe (Parti constitutionnel-
Démocrate aussi appelé parti Cadet).
Corruption électorale
Versement d’une somme à un électeur pour obtenir qu’il dépose un
papier dans une urne
Démocratie
Étymologiquement, signifie « pouvoir des 21 000 propriétaires d’es-
claves d’Athènes sur leur 400 000 esclaves »
Il signifie maintenant, installation par des techniques hypnotiques de

gestionnaires esclavagistes pour une durée de cinq ans (parfois plus
ou moins)
En Zone Occupée, « démocratie » signifie ré-validation périodique,
par simulacre d’élections, des dirigeants compradores de l’esclavage
immobilier local. Selon que l’esclavage est à 80 % (principalement
Maghreb) ou à 95 % (Cameroun depuis 1982, Togo depuis 1963,
Burkina Faso depuis 1987), le processus de désignation sera plus ou
moins truqué visiblement.
Dictature
Système social dans lequel la répression ne prend aucun déguise-
ment. On voit de plus en plus de dictatures apparaître clandestine-
ment. En France, par exemple, de plus en plus de juges bafouent ou-
vertement la loi avec la complicité des journalistes complices de la
dictature.
Élection
Processus de dépôt d’un morceau de papier dans une boite (ou de
choix d’une touche d’une mémoire électronique) pour choisir anony-
mement un représentant pour une durée particulière. Il est générale-
ment interdit d’imposer à un élu telle ou telle décision. (Interdiction
absurde du « mandat impératif)
En humanocratie, il n’y a pas d’élections.
Élus
Élu : gardien esclavagiste choisi par ses maîtres. En Terre du Sud, il
est validé au cours d’une cérémonie appelée « élection » pendant la-
quelle une « CENI » donne à chacun le total de votes prévu par

l’Élysée ou la Maison-Blanche.
En humanocratie, il n’y a pas d’élus.
Esclavage :
Ensemble des techniques sociales visant à priver un ou plusieurs
groupes d’humains de leur part du revenu disponible. Dans un grand
nombre de cas, cet esclavage est accompagné de mesures coercitives
allant jusqu’à des mutilations corporelles (mains coupées par
exemple) ou à l’assassinat à vocation d’exemple. On notera que le
statut des femmes et des enfants, pendant l’Antiquité (romaine par
exemple était quasiment de l’esclavage – y compris droit de vie ou
de mort)
On peut distinguer les esclavages en fonction de la fraction appro-
priée par l’esclavagiste : L’esclavage SOCAPALM à 95 % pratiqué
au Cameroun (salaires de Bolloré à 50 €/mois) est plus criminel que
l’esclavage à 80 % pratiqué en Tunisie. La victime de l’esclavage à
95 % voit 95 % de son travail volé par l’esclavagiste. On retrouve
ici, avec Bolloré, les taux pratiqués sous l’esclavage mobilier.
L’esclavage est généralement accompagné d’une dictature.
En humanocratie, l’esclavage est un crime.
Esclavage immobilier ;
Esclavage dans lequel les esclaves ne peuvent pas être vendus ou dé-
portés.
On pourra distinguer esclavage immobilier salarié pratiqué mainte-
nant par Bolloré et la Slavoisie en Afrique, de l’esclavage immobi-
lier à travail forcé du début du 20° siècle, pratiqué principalement

par le roi des Belges à l’aide de sanctions par mutilations physiques
Les esclaves immobiliers sont assignés à résidence par de nom-
breuses techniques. Les Hilotes de Sparte ou les Africains du 21°
siècle sont des esclaves immobiliers. Les esclaves en fuite sont appe-
lés « immigrants illégaux » par leurs maîtres.
Esclavage mobilier :
L’esclavage mobilier a été aboli de 1794 à 1802 en France, légalisé à
nouveau par Napoléon Bonaparte, et interdit à nouveau en 1848.
Mais cette abolition camouflait en réalité le passage à l’esclavage
immobilier.
État
Un État est un groupe de miliciens armés et non armés au service de
la (ou des) classe dominant un pays.
Les principales fonctions quotidienne d’un État Parasite sont la ré-
pression (présentée comme sécurité), l’injustice (présentée comme
justice), l’inégalité sanitaire et même la maladie (présentée comme
santé) et la manipulation cérébrale (présentée comme pédagogie et
éducation).
A l’échelle historique, la principale mission de l’État est de se proté-
ger, puis de protéger la casemate dirigeante.
Puis les missions suivantes : répartition inégale de la consommation,
répartition inégale de l’investissement, protection des délinquants ap-
partenant aux secteurs dominants de la strate des Parasites, organisa-
tion des trafics (drogue en particulier) nécessaire à la domination
hypnotique des victimes.
Financement des campagnes électorales

Les outils de l’hypnose électorale sont financés par les capitalistes
les plus riches par des techniques illégales.
On voit en Afrique l’hypnose électorale accompagnée de la corrup-
tion électorale.
En humanocratie le processus de désignation de représentants est to-
talement gratuit.
Il n’existe donc aucun financement de campagnes électorales.
Fonctionnaire de la démocratie
Employé de la bourgeoisie esclavagiste chargé de protéger les Para-
sites dans les domaines de la Justice, de la Pédagogie, de la Santé, de
la Sécurité et de l’Économie. Tout en prétendant agir dans l’intérêt
du public.
Juge de la démocratie
Employé de la bourgeoisie esclavagiste chargé de protéger les Para-
sites en rendant de prétendus jugements impartiaux. Il arrive parfois
qu’un des Parasites criminels soit condamné. Pour rendre crédible la
fonction. Mais rarement à une lourde peine. Et quasiment toujours
dans des secteurs VIP aménagés spécialement pour ces prisonniers
de la strate des Parasites.
Partis politiques
Les partis politiques sont ordinairement des organisations mafieuses
principalement sponsorisées par des groupes de Parasites. Fréquem-
ment un parti politique a pour base principale une classe sociale ou
une sous-classe sociale. Mais, pour élargir son audience, cette classe
sociale ajoute à ses promesses des annonces de cadeaux pour

d’autres classes sociales alliées.
Le fonctionnement des partis politiques est différent en période élec-
torale et le reste du temps. En période électorale, les partis politiques
font recel d’argent la plupart du temps délinquant et le distribuent à
leurs membres (ainsi qu’on le verra prochainement en France quand
les juges voyous cesseront de protéger la mafia Sarkozy et qu’ils se-
ront contraints de lancer des poursuites contre Guéant qui distribua
les 50 M€ de la corruption Kadhafi en petites enveloppes).
Ce recel d’argent délinquant sert alors à organiser l’hypnose massive
des électeurs afin qu’ils déposent dans une « urne » le morceau de
papier correspondant aux candidats du parti.
En période non électorale, les partis politiques ont uniquement une
fonction de lobbyisme, principalement en faveur des groupes qui
l’ont corrompu légalement ou illégalement.
Urne
Boite cérémonielle anonymisante. Elle sert à casser le lien entre le
pseudo-représentant des gens et ses délégateurs Cette boite est desti-
née à être remplie de morceaux de papiers (appelés bulletins de vote)
contenant un nom. Il est généralement interdit de porter un signe dis-
tinctif destiné à vérifier l’absence de tricherie.
2.B Les institutions de l’humano-

cratie égaliste librégaliste
CDR Conseils et Comités
Dans les panstitutions du passé, les mots conseils et comités utilisés
indifféremment semaient la confusion institutionnelle.
Ici, le mot comité désigne exclusivement un groupe de délégués gé-
rant une zone politico-géographique (quartier, village, ville, arrondis-
sement, région, faso, continent, planète)
et le mot conseil désigne un groupe de délégateurs se groupant libre-
ment pour désigner leur délégué.
Dia-État
Un dia-État est un groupe de miliciens armés et non armés au service
de la strate des Innovants d’un pays.
Les principales fonctions quotidiennes d’un dia-État anti-Parasites
sont la sécurité [et non pas la répression (présentée comme sécurité
dans les Etats Parasites], la justice [ et non pas l’injustice (présentée
comme justice)], la santé [et non pas l’inégalité sanitaire et même la
maladie (présentée comme santé)] et la pédagogie [et non pas la ma-
nipulation cérébrale (présentée comme pédagogie et éducation)].
À l’échelle historique, la principale mission du dia-État est de proté-
ger les membres de la strate des Innovants et secondairement ceux de
la strate des Répétants.
Puis les missions suivantes : Lutte contre la répartition inégale de la
consommation, lutte contre la répartition inégale de l’investissement,
lutte contre les délinquants [en particulier ceux appartenant aux sec-
teurs dominants de la strate des Parasites], lutte contre l’organisation

des trafics (drogue en particulier) nécessaire à la domination hypno-
tique des victimes. On sait, par exemple, que l’organisation de la
contre-révolution par la CIA au Nicaragua était partiellement finan-
cée par les trafics de drogue pour détruire les Afro-Etasuniens de Los
Angeles.
Égalisme
Égalisme n’est pas une institution ou un mode d’organisation. C’est
simplement le comportement ordinaire de quiconque n’est pas atteint
de pathologie consumériste. Tout Libre Humain est spontanément
égaliste : il ne mange pas en volant dans l’assiette du voisin. Et de-
main, comme les Hottentots du livre « L’Entraide » de Kropotkine, il
appellera trois fois avant de commencer à manger. Au cas où quel-
qu’un aurait faim alentours.
Être humain ou Libre Humain

Un Être humain est l’héritier des Innovations ancestrales. Chaque
Libre Humain le devient en recevant le stock de savoirs accumulés.
À commencer par les savoirs concernant feu, mots, agriculture et
nombres.
Une entité biologique ayant forme humaine mais n’ayant rien reçu de
cet héritage (cf par exemple L’enfant sauvage de Truffaut) n’est pas
un humain. C’est un animal à forme humaine.
Mais un Être humain ayant reçu une partie de cet héritage à qui aura
été inoculée la pathologie consumériste n’est plus un être humain. Il
est devenu un Parasite.
Humanocratie :
Pouvoir des libres humains. Ceux-ci transmettant provisoirement
leur pouvoir à un délégué qui aura ordre d’agir selon leur volonté.
Librégalisme
C’est le fonctionnement d’une société où l’investissement est libre.
Et donc n’est pas accaparé ni par un sous-groupes d’esclavagistes
banquiers ou politiciens subventionneurs ni par des formois bureau-
cratiques se prévalant d’une capacité particulière à décider à la place
de la population (comme en URSS de 1927 à 1991)
Le librégalisme du 21° consiste dans le versement à chacun d’un
montant à investir de façon altruiste.
La SHT (Société Humaine du Togo) versera 3000 Afros à partir de
14 ans.
Les versements seront échelonnés à partir de 7 ans
7 ans : 10 Afros par jour et donc 300 Afros, 8 ans : 20 Afros par jour
et donc 600 Afros, 9 ans : 900 Afros, 10 ans 1200 Afros 11 ans 1500
Afros 12 ans : 1800 Afros, 13 ans 2400 Afros, 14 ans : 3000 Afros.
Libres Humains
Les Libres Humains sont guéris de la pathologie consumériste, de la
croyance démocratique et de la crédulité banko-esclavagiste. Ils pra-
tiquent donc l’égalisme et le librégalisme et sont représentés par des
institutions humanocrates.
Partis politiques sont illégaux

En humanocratie, l’existence de regroupements politiques autres que
ceux des délégués - représentants du peuple - est une absurdité illé-
gale. Les partis politiques et les organisations qui en copient les fonc-
tions (ONG etc) sont illégaux et donc interdits.
Les délégués sont évidemment autorisés (et même incités) à se réunir
avec des délégués de leur niveau statutaire
Société Humaine du Togo

La république, système esclavagiste depuis l’Antiquité, sera abolie et
remplacée par une société humaine.
2.B.1 Les statuts

Un statut est un niveau de responsabilité. Dans un domaine particu-
lier (une spécialité) le statut devient une fonction. Par exemple le sta-
tut délégué député (donc membre d’un comité de région), lorsqu’il
correspond à la spécialité santé devient une fonction : délégué député
santé. Ce qui est la pré-condition de l’exercice de la médecine en tant
que médecin.
Adjoint·e·s-Statutaires
Chaque délégué a 4 adjoints-statutaires. Ce sont ses 4 délégants, ses
4 délégateurs proches. Ils lui apportent aide, conseil dans le cadre de
son activité dans un comité et une commission. (ne pas confondre
avec assistant-fonctionnel)
Correspondant·e
Membre non délégué d’un mini-conseil CDR. Il fait circuler l’infor-
mation de bas en haut et de haut en bas pour les 4 autres membres du
mini-conseil.
Lorsque le DIB est désigné avec une fonction particulière, les 4
autres membres du mini-conseils se répartissent le contact avec les
autres DIB (Pédagogie, Santé, Sécurité, Justice). Le correspondant-
économie a lui pour tâche d’être en contact avec la commission éco-
nomie de son secteur.
Délégateur·trice
Tout Libre humain participant à un conseil ou un mini-conseil ayant
désigné son délégué (ou son délégué intermédiaire) devient un délé-
gateur.
Déléguant·e
Membre d’un conseil ayant désigné un délégué proche. Un délégué
appelle « déléguant » ses 25 délégateurs les plus proches.
Délégué·e
Représentant des Libres Humains désigné par 25E personnes. E étant
un nombre entier égal à 1,2,3, etc.
Délégué·e de base (DB)

Délégué représentant 25 délégateurs. Il est désigné par un mini-
conseil de 5 DIB (dont lui ou elle) ou directement par les 24 déléga-
teurs.
Il est généralement membre d’un comité de quartier ou de petit vil-
lage
Délégué·e conseiller·e (DC)

conseil de 5 DIC (dont lui ou elle) ou directement par les 24 délégués
de base.
Il est généralement membre d’un comité de ville, de grand village ou
d’arrondissement.
Délégué·e député·e (DD)

Délégué représentant 15 625 délégateurs. Il est désigné par un mini-
conseil de 5 DID (dont lui ou elle) ou directement par les 24 délé-
gués conseillers.
Il est généralement membre d’un comité de région (ou, au début de

la mise en place d’institutions révolutionnaires, d’un comité national
provisoire dans les petits pays comme le Togo).
Délégué exécutif (DE)

Un délégué exécutif est désigné par 4 membres d’un comité pour les
représenter dans un comité exécutif ou un bureau exécutif. Le Délé-
gué exécutif peut être délégués exécutif statutaire (DES) ou délégué
exécutif non statutaire (DENS)
Délégué exécutif non statutaire (DENS)

Un délégué exécutif non statutaire est désigné par 4 membres d’un
comité pour les représenter mais uniquement dans un comité exécutif
ou un bureau exécutif.
Le fait de désigner un délégué exécutif non statutaire ne supprime
pas la faculté de désigner un autre véritable représentant dans un
conseil de désignation. Par exemple, parmi les 5 délégués conseillers
d’une ville qui ont désigné l’un d’entre eux au Comité Exécutif, en
tant que délégué exécutif non statutaire, 3 d’entre eux peuvent s’as-
socier avec 22 autres DC, délégués conseillers d’autres villes pour
désigner un DD délégué député. Tandis que les 2 autres en auraient
désigné un autre.
Cela fait qu’un délégué exécutif non statutaire ne dispose pas d’un
véritable statut valide dans le cadre de ses fonctions. En effet, dans le
cas contraire, cela autoriserait à pouvoir désigner deux responsables
fonctionnaires.
On pourra avoir le cas, par exemple d’un comité de région (de 100
délégués députés) ayant un comité exécutif (de 20 DIN) et un bureau
exécutif (normalement formé de 5 délégués nationaux)
On pourrait imaginer que les 5 DIN désignent un des leurs comme
délégué national pour siéger au CNR Ewé Faso mais qu’ils désignent
un autre d’entre eu comme DENS, comme délégué exécutif non sta-
tutaire. Ce délégué exécutif non statutaire, bien qu’il ait la confiance
de ses quatre co-DIN n’aurait pas pour autant ni le statut ni la fonc-
tion correspondant à celle d’un délégué national. Il siégerait au bu-
reau exécutif de la région mais uniquement en tant que délégué exé-
cutif non statutaire.
Si le procédé se généralisait, on pourrait avoir des bureaux exécutifs
formés uniquement de délégués exécutifs non statutaires. Les DENS
se retrouveraient – de facto – dans la situation de « suppléant exécu-
tif» du délégué national. Mais à cette différence près qu’il engagerait
sa responsabilité dans ses votes et choix au sein du bureau exécutif.
On notera ici qu’un délégué exécutif non statutaire membre d’un co-
mité exécutif ne pourra pas désigner un délégué exécutif non statu-
taire de rang supérieur.
Dans un mini-conseil de 5 délégués députés, ce n’est pas lui qui se-
rait en position de désigner un membre (statutaire ou non) d’un bu-
reau exécutif mais uniquement le délégué statutaire désigné par ce
même mini-conseil.
Délégué exécutif statutaire (DE)

Un délégué exécutif est désigné par 4 membres d’un comité pour les
représenter dans un comité exécutif ou un bureau exécutif. C’est ce
même délégué exécutif statutaire qui représentera les 4 délégateurs à

l’étage supérieur.
Délégué·e national·e (DN)

Délégué représentant 390 625 délégateurs (10^4). Il est désigné par
un mini-conseil de 5 DIN (dont lui ou elle) ou directement par les 24
délégués députés.
Il est généralement membre d’un comité national.
Délégué·e intermédiaire
Un délégué intermédiaire est le représentant de 4 délégués. Il a tou-
jours un nombre de délégateurs égal à 5 n avec n nombre impair.
Délégué·e internationale (DI)

Délégué représentant environ 10 millions de délégateurs
(10^5=9 765 625 délégateurs). Il est désigné par un mini-conseil de 5
DIN (dont lui ou elle) ou directement par les 24 délégués députés.
Il est généralement membre d’un comité continental.
DIB Délégué·e Intermédiaire de base

Délégué représentant 5 délégateurs. Il est désigné par un mini-conseil
de 5 délégateurs.
DIC Délégué·e Intermédiaire Conseiller·e

conseil de 5 DB (dont lui ou elle) ou directement par les 24 DIB.
Il est généralement membre du comité exécutif d’un comité de quar-
tier ou de petit village
DID Délégué·e Intermédiaire Député·e

conseil de 5 DC (dont lui ou elle) ou directement par les 24 DIC.
Il est généralement membre du comité exécutif d’un comité de ville,
de grand village ou d’arrondissement.
DIN Délégué·e Intermédiaire National·e

conseil de 5 DD (dont lui ou elle) ou directement par les 24 DID
Il est généralement membre du comité exécutif d’un comité de ré-
gion (ou, au début de la mise en place d’institutions révolutionnaires,
du comité exécutif d’un comité national provisoire dans les petits
pays comme le Togo).
D2I Délégué·e Intermédiaire International·e

Délégué représentant 1 953 125 délégateurs. Il est désigné par un mi-
ni-conseil de 5 DN (dont lui ou elle) ou directement par les 24 DIN
Il est généralement membre du comité exécutif d’un comité national.
Délégué·e mondial·e (DM)

Délégué représentant près de 250M de délégateurs (25⁶). Il est dési-
gné par un mini-conseil de 5 DIM (dont lui ou elle) ou directement
par 24 Délégués Internationaux (DI)
Il est membre du comité mondial. (qui rassemblera 28 membres pour
7 milliards de délégateurs)
Délégué·e révocable
Un délégué est toujours révocable.
Le processus de révocation est le non-respect du quota de 25 délé-
gants dont lui-même. Et donc le départ non remplacé d’un ou plu-
sieurs de ses anciens délégants.
Niveau statutaire
En humanocratie, le nombre de délégateurs détermine le niveau sta-
tutaire. Il est généralement le même que le niveau fonctionnel. (sauf
l’exception des délégués exécutifs non statutaires qui dirigent à un
demi-niveau au-dessus de leur niveau statutaire et donc au-dessus de
leur niveau fonctionnel.)
Scribe statutaire
Le scribe ou scribe statutaire est un des 4 adjoints d’un délégué. Il est
donc le premier de ses délégants. Il prend les notes du conseil de 25
dont il est le 2° responsable et les notes du mini-conseil que dirige le
délégué.
2.B.2 Les fonctions

L’activité de fonction d’un délégué correspondant à celle des fonc-
tionnaires du système démocratique esclavagiste. A cette différence
près qu’ils sont sous le contrôle et la responsabilité d’un groupe de
délégateurs correspondant à leur niveau de responsabilité.
Une fonction est un statut avec une spécialité.
Assistant·e·s-fonctionnel·les
Chaque délégué dispose de 4 assistants-fonctionnels. Ils ne sont pas
ses 4 adjoints statutaires. Les assistants fonctionnels apportent aide et
conseil dans le cadre des fonctions du délégué (son activité profes-
sionnelle de fonctionnaire distinct de son rôle de gestionnaire)
Les assistants fonctionnels ne sont jamais des délégateurs d’un délé-
gué. Mais les délégateurs d’un autre délégué.
Délégué·e·s Justice
Ils sont 8 % des délégués désignés. C’est le délégué conseiller qui
doit vérifier que dans ses 25 délégateurs (dont lui), ils sont 2 délé-
gués à avoir été désignés. Faute de quoi son statut n’est pas valable.
Les délégués justice sont des juges.
Délégué·e·s Pédagogie
Ils sont 40 % des délégués désignés. C’est le délégué conseiller qui
doit vérifier que dans ses 25 délégateurs (dont lui), ils sont 10 délé-
gués à avoir été désignés. Faute de quoi son statut n’est pas valable.
Délégué·e·s Santé
Ils sont 32 % des délégués désignés. (environ un délégué sur 3).
C’est le délégué conseiller qui doit vérifier que dans ses 25 déléga-
teurs (dont lui), ils sont 8 délégués santé à avoir été désignés. Faute
de quoi son statut n’est pas valable.
Délégué·e·s Sécurité
Ils sont 20 % des délégués désignés. (environ un délégué sur 5).
C’est le délégué conseiller qui doit vérifier que dans ses 25 déléga-
teurs (dont lui), ils sont 5 délégués sécurité à avoir été désignés.
Faute de quoi son statut n’est pas valable.
Fonction
Une fonction est une activité autrefois dévolue à un fonctionnaire
d’État.
On trouve maintenant quatre types de fonctions correspondant à 4
types de spécialité : pédagogie, santé, sécurité et justice.
Dans une société librégaliste il n’existe pas de fonction économie. La
spécialité économie est dépourvue de responsables fonctionnels.
Niveau fonctionnel
En humanocratie, le nombre de délégateurs détermine le niveau fonc-
tionnel. Plus le niveau fonctionnel est élevé et plus le niveau de res-
ponsabilité fonctionnelle est grand.
Il est généralement le même que le niveau statutaire (sauf l’excep-
tion des délégués exécutifs non statutaires qui dirigent à un demi-ni-
veau au-dessus de leur niveau statutaire et donc au-dessus de leur ni-
veau fonctionnel.)
Scribe fonctionnel
Le scribe fonctionnel est un des 4 assistants d’un délégué. Il est donc
le premier de ses assistants. Il fait office de bras droit d’un délégué
dans le cadre de ses fonctions. La spécialité du scribe fonctionnel est
toujours la même que celle du délégué dont il est le principal assis-
tant.
Spécialité
C’est un domaine d’intervention. Il existe 4 sortes de spécialités
fonctionnelles : pédagogie, santé, sécurité et justice. Plus une spécia-
lité non fonctionnelle : l’économie.
L’économie est fondamentalement gérée en dehors du dia-État. Les
comités en charge de ce domaine n’ont qu’un rôle de vérification du
respect du caractère égaliste et librégaliste de l’économie.
2.B.3 Les conseils
CDR
Les Conseils de Défense de la révolution sont des CDR comme le
sont aussi les Comités de Défense de la Révolution. Cette dualité de
structure (conseils de désignation et comités de zones) solidifie l’ar-
chitecture institutionnelle de l’humanocratie.
Conseil de Défense de la Révolution : structure de désignation de dé-
légués désignés pour représenter les Libres Humains en défendant la
révolution.
Conseil (ou encore « conseil de désigna-

tion » ou « conseil de palabre)
Un conseil est un groupe de 25 libres humains désignant leur repré-
sentant. Une telle réunion ne vote jamais et n’a aucun pouvoir.
On ne peut peser sur un conseil qu’en le quittant.
Tout conseil est organisé en 5 mini-conseils.
Conseil de base (CDR de base)

Groupe de 25 Libres Humains désignant leur délégué de base.
C’est le socle de l’humanocratie : le but à atteindre est la formation
de 40 millions de CDR de base en Afrique.
C’est en formant ces 40 millions de CDR qu’un milliard d’Africains
sera réuni en groupes de 25 et qu’ils auront pu désigner 40 millions
de délégués de base.
Mini-conseil
Groupe de 5 Libres Humains désignant leur délégué intermédiaire de
base
Mini conseil de base

Groupe de 5 Libres Humains désignant leur délégué intermédiaire de
base
2.B.4 Les comités
Bureau Exécutif (BE)

Lorsqu’un comité exécutif (CE) comporte plus de 30 participants, un
bureau exécutif plus restreint est formé de 20 % des membres du co-
mité exécutif. Ce sont 5 membres du comité exécutif désignant l’un
des leurs comme membre du bureau exécutif.
CDR
Les Comités de Défense de la révolution sont des CDR comme le
sont aussi les Conseils de Défense de la Révolution. Cette dualité de
structures (conseils de désignation et comités de zones) solidifie l’ar-
chitecture institutionnelle de l’humanocratie.
Comité de défense de la révolution. C’est un comité de zone gérant
une zone politico-géographique.
Comité
Un comité est toujours un comité de zone. S’il s’agit d’un groupe de
désignation de délégué, ce n’est pas un comité mais un conseil.
Comité de zone CDR

Chaque zone géographique terrestre est sous le contrôle d’un comité
de zone. Depuis le comité de quartier jusqu’au comité mondial. En
passant par le comité de secteur, d’arrondissement, d’arrondissement,
de ville, de région, le comité de Faso, et le comité continental.
Comité exécutif (CE)

Lorsqu’un comité comporte plus de 30 participants, un comité exécu-
tif plus restreint est formé de 20 % des membres du comité. Ce sont
5 membres du comité désignant l’un des leurs comme membre du
comité exécutif.
Continent politique
Un continent politique est une zone géographique dotée d’un comité
de zone formé de délégués nationaux. On peut envisager que le Co-
mité Mondial décide de la formation de 7 comités correspondant à 7
continents politiques. Et qu’en conséquence les 7 milliards d’êtres
humains soient répartis en 7 groupes d’environ un milliard de Libres
Humains.
On aurait donc la liste suivante : Afrique, Eurasie, Inde, Chine, Asie-
Ouest, Asie-Pacifique et Awérique.(On utilisera le néologisme
« Awérique » plutôt que le terme colonial-esclavagiste d’Amérique
imposé par la strate des Parasites criminelle)
Faso ( des Fasos)

Un Faso est une zone politico-géographique sous-ensemble d’un
continent politique.
Zone politico-géographique
C’est une zone géographique dotée d’un comité représentant les
Libres Humains y vivant.
2.B.5 Les commissions et sous-com-

missions
Le texte panstitution (cf annexe) donne le contenu des commissions
et sous-commissions indispensables au CNRT. On y retrouve, avec
une structuration améliorée, le contenu du statut général des CDR de
1984 (lui aussi intégralement en annexe)
Les commissions sont des lieux de décision : les membres d’un CNR
(donc un groupe de plus de 25 personnes) n’auront jamais l’occasion
de voter en séances plénières : ce type de vote, habituel en démocra-
tie esclavagiste est la porte ouverte à toutes les pratiques esclava-
gistes. Ce sont donc les commissions qui sont le lieu des votes des
délégués nationaux (ou des délégués de rang inférieur pour les petits
pays laissés par les colonisateurs)
COMMISSIONS ET COMITES
article 4 Les comités répartissent les tâches en diverses commis-
sions.
4.a Un comité regroupant tous les délégués de base d’une même
zone est subdivisé en plusieurs commissions.
4.b Chaque membre d’un comité de zone est coordinateur (seul
ou à plusieurs) d’une ou de plusieurs commissions. C'est au sein
de chaque commission que s'exerce l’essentiel du travail de coor-
dination des délégués.
4.c Les tâches sont votées en comités. Elles sont préparées et
mises en œuvre par des commissions spécialisées. Chaque com-
mission est dirigée par un délégué (ou un délégué intermédiaire
pour les Bureaux exécutifs) désigné comme coordinateur et com-
posée de délégués intermédiaires (ou de délégués pour les bu-
reaux exécutifs).
4.d Les commissions sont réparties en cinq secteurs d’interven-
tion
i-commission pédagogie
ii -commission santé
iii -commission économie et finances

iv -commission sécurité, protection et défense
v -commission justice populaire
vi On notera que la commission économie et finances n'est pas en
liaison avec des fonctions de délégués. Dans ce secteur, la régula-
tion est en effet assurée par la concurrence sur le marché des
biens et service et par l’investissement du peuple.
COMMISSIONS ET SOUS-COMMIS-
SIONS
article 10 Les cinq secteurs d’intervention dévolus aux commis-
sions sont répartis en sous-commissions.
Chaque sous-commission est coordonnée par un coordonnateur
désigné en commission et validé par le comité ou le bureau exécu-
tif de ce comité
article 11 La commission pédagogie sera coordinatrice de sous-

commissions
11.a sous-commission alphabétisation révolutionnaire
11.b sous-commission arithmétique et philosophie révolutionnaire
11.c sous-commission savoirs ancestraux (physique biologie hu-
manologie)
11.d sous-commission promotion de nouvelles technologies
11.e sous-commission information, diffusion révolutionnaire
11.f sous-commission activités artistiques et culturelles
11.g sous-commission promotion de l’investissement populaire et
trésorerie
article 12 La commission santé sera coordinatrice des

12.a sous-commission activités physiques et prévention
12.b sous-commission thérapie quotidienne
12.c sous-commission collecte des savoirs ancestraux
12.d sous-commission chirurgie diagnostics et soins lourds
article 13 La commission économie et finances sera coordinatrice

des
13.a sous-commission développement infrastructures et communi-
cation
13.b sous-commission artisanat, industries, développement agro-

pastoral
13.c sous-commission finances et commerce
13.d sous-commission accueil des visiteurs (tourisme & hôtellerie
égalistes)
article 14 La commission sécurité, protection et défense sera co-

ordinatrice des
14.a sous-commission protection humaine et écologique. (ex-po-
lice+tâches incendies et incidents légers)
14.b Sous-commission enquêtes, techniques et ressources d’en-
quête et recherche scientifique d’investigation
14.c sous-commission défense humaine et écologique (tâches mi-
litaires + incendies de haute gravité)
article 15 La commission justice populaire sera coordinatrice des

15.a sous-commission : aide à la connaissance et application des
règles
15.b sous-commission organisation et formation des juges
15.c sous-commission recherche scientifique et jurisprudence
article 16 Les établissements (écoles, hôpitaux, casernes etc..)

sont sous les ordres des commissions correspondant à leur sec-
teur.
16.a Une commission de gestion est désignée pour gérer chaque
établissement.
16.b Dans le cas des établissements de sécurité et de santé, les
structures hiérarchiques de direction sont mises en place par les
commissions santé des comités de villes.
16.c Ces structures hiérarchiques seront évidemment déterminées
par les statuts des responsables.
16.d Dans le cas où un comité souhaiterait placer à un poste de
responsabilité un délégué n'ayant pas le statut correspondant à ce
poste, il faudra attendre qu'un nombre suffisant de délégateurs
aient été recrutés par le délégué en question pour qu'il puisse
prendre en charge la mission qui lui est confiée
16.e Dans le cas particulier des structures pédagogiques, la com-
mission de gestion sera composée des délégués de base désignés
par les élèves et les enseignants sans aucune distinction de res-

ponsabilité.
2.C Le programme de l’humano-

cratie et le programme de la révolisa-
tion
Si l’humanocratie est un projet institutionnel visant à rendre le pou-

voir aux Libres Humains et à faire cesser la destruction – génération
après génération – de la jeunesse, principale composante de la strate
des Innovants, ce programme institutionnel ne peut méconnaître son
insertion comme outil institutionnel d’un programme plus vaste :
programme visant non seulement à préserver la strate des Innovants
contre les projets criminels de la strate des Parasites, mais, de sur-
croît, à protéger l’espèce humaine ainsi que son berceau – la Terre
elle-même en cours de destruction par la strate des Parasites..
Le programme révolisationnaire (et les divers programmes révolu-
tionnaires qui le composent) est donc le complément indispensable
du programme humanocrate.
Nos ancêtres du paléolithique avaient la compréhension de la « gra-
titude ancestrale » : La compréhension que tout travail inclut évi-
demment le travail de nos ancêtres Innovants. Très peu d’humains,
en ce début de 21° siècle ont encore la compréhension que chacun de
leurs actes productifs contient – de façon inhérente – le résultat de
centaines de milliers d’années d’Innovations (à commencer par celles
en relation avec les principales découvertes du paléolithique avant
15 000 ans le feu (éclairage, cuisson, chauffage), les mots (vocabu-
laire, grammaire etc), les nombres (inclus multiplication il y a plus
de 20 000 ans), la science agropastorale (inclus les savoirs ances-
traux : cueillette, botanique, chasse, pêche, biologie animale, irriga-
tion) ainsi que les sciences exploratoro-géographiques (inclus les

moyens de transports – dont les bateaux de haute mer, il y a plus de
85 000 ans)
Il découle de cette compréhension scientifique de la « gratitude an-
cestrale », la compréhension d’un droit égal de chaque Libre Humain
à consommer une part égale de la production humaine.
Le droit de chaque humain à recevoir une part égale de la production
mondiale est simplement la compréhension (perdue par les Parasites
et leurs mercenaires idéologiques, leurs « brouillardeurs ») de la gra-
titude ancestrale, la compréhension de l’inclusion - dans la valeur de
chaque objet - de toutes les Innovations ancestrales antérieures.
2.C.1 Le programme consommation

égaliste
2.C.2 Le programme investissement li-

brégaliste
2.C.3 Le programme gestion égaliste-li-

brégaliste des entreprises
2.D Quelques éléments du voca-

bulaire de l’humanologie scientifique
postmarxiste
Il ne saurait être question ici de pré-publier l’essentiel de l’ouvrage
« Humanologie scientifique, le véritable postmarxisme » [quasiment
terminé], mais de donner, les termes scientifiques les plus indispen-
sables à la compréhension des sources historiques du projet humano-
crate.
Brouillardeurs, brouillardeurs ses

Mercenaires de la strate des Parasites chargés de créer un brouillard
pour camoufler les relations causales. Les deux principales écoles de
brouillardeurs sont les miliciens positivistes et les miliciens solip-
sistes. Les ConsDems (constitutionnistes–démocrates) font partie de
ces brouillardeurs et pratiquent le mensonge à grande échelle sur
l’Histoire véritable de l’humanité.
Sont aussi des brouillardeurs, les miliciens racistes afrocentristes
(auxiliaires des racistes eurocentristes) qui nient l’afrorigine de la to-
talité du savoir humain en fabriquant une pseudo-histoire délirante
faisant l’apologie des Parasites pharaons d’Égypte et de leur préten-
du apport à l’humanité. Miliciens nazis reprenant les délires de
Cheikh Anta Diop sur l’existence prétendue de « deux races né-
groides » ou ceux de Théophile Obenga fusionnant les deux « races »
de Diop en une seule « race noire »
Gratitude ancestrale
Compréhension qu’aucune activité productive humaine n’est pos-
sible sans l’accumulation et l’usage des Innovations ancestrales anté-
rieure : Par exemple, toute production utilisant l’éclairage, le chauf-
fage et/ou la cuisson, serait censée payer un droit de brevet dont la
valeur serait proportionnelle au temps de recherche nécessaire pour
la découverte et l’invention de la domestication du feu.
Compréhension donc que l’activité productive d’un être humain ap-
partient dans ses fruits à la totalité de l’espèce humaine – héritiers et
donc ayants-droits des Innovations ancestrales contenues dans cette
activité productive.
Révolisation (période de)

Une période de révolisation commence à la destruction d’une case-
mate esclavagiste. Et donc par l’abolition des institutions précédentes
et leur remplacement par de nouvelles institutions.
C’est la période pendant laquelle la strate des Parasites n’est pas par-
venue à reconstruire une nouvelle casemate.
On pourra peut-être constater que l’absence de structures humano-
crates (l’absence de désignation de délégués révocables par le
peuple) pourrait permettre la suppression de cette période. La carac-
téristique principale d’une période de révolisation serait – après la ré-
volution elle-même – l’existence d’un double pouvoir : ce que les
Russes appelèrent Dvoyevlastiye
Par exemple, après la révolution burkinabè du 30 octobre, la période
ouverte devrait avoir les caractéristiques d’une « période de révolisa-
tion », mais, il apparaît, trois ans plus tard, que l’installation de la ca-
semate provisoire « Transition » puis l’élection du leader RMC Ka-
boré du MPP (agence auxiliaire du CDP de Compaoré qui avait été

créée préventivement en cas de révolution) se sont déroulées sans au-
cune secousses politico-sociales venues des révolutionnaires d’oc-
tobre 2014.
Le peuple se vit interdire de récréer les CDR de la révolution du 4
août 1983.
La période du gouvernement Zida-Kafando aurait donc été une pé-
riode de para-révolisation commencée le 31 octobre 2014 et terminée
par l’élection présidentielle – conformément à la constitution de
1991.
Para-révolisation parce que les contre-révolutionnaires (Balai Ci-
toyen, Guy Hervé Kam, Serge Bambara alias Smockey, Karim Sama
alias Samsk Le Jah et Hervé Ouattara du CAR) ont réussi leur mis-
sion d’empêcher la mise en place de nouvelles institutions.
Ils agirent ainsi y compris en pratiquant, sur les réseaux sociaux, la
censure, la diffamation, la menace et la dénonciation calomnieuse
contre les révolutionnaires pro CDR Sankara.
Seule la tentative contre-révolutionnaire de septembre 2015 est ve-
nue mettre en cause le processus en révélant que le potentiel révolu-
tionnaire des jeunes Burkinabè était resté intact si la perpétuation des
institutions Compaoré s’accompagnait d’une restauration contre-ré-
volutionnaire de celui-ci au pouvoir.
Thermidoration
Fin d’une période de révolisation par laquelle une nouvelle classe

spoliatrice installe un nouvel État correspondant à ses modes de spo-
liation. Thermidor 1794 et 1927 de Staline installèrent au pouvoir la

borugeoisie dans le premier cas et la formoisie dans le second.
2.E Les initiateurs de l’humano-

cratie
Ils sont trop nombreux pour être tous mentionnés ici.

On limitera donc cette liste à ceux qui furent les auteurs les plus di-
rects des institutions mentionnées ici.
Aziz Omar (fev 1949 - fev 2013) : (mort à 64 ans dans les prisons sy-
riennes par assassinat sanitaire, faute de soins, il avait perdu 15 kg).
Leader de la Révolution syrienne de 2011, en tant que continuateur
de Rosa Luxembourg, il appela les Syriens à former des Comités
Populaires
Cabral Amilcar (1925-1973) assassiné à 48 ans.
CNT d’Espagne groupe de syndicalistes révolutionnaires qui, avec le
POUM, instaura le « delegado de grupo », le délégué révocable avec
le quota de 1 pour 25 en 1936 en Espagne
Guevara Ernesto dit Che Guevara (1928-1967) assassiné à 39 ans.
(on ne mentionnera pas Fidel Castro qui transforma les CDR de
Cuba en structure de flicage et qui construisit en parallèle des institu-
tions démocrates bourgeoises traditionnelles par élections)
Nkrumah Kwamé (1909-1972) Mort -selon Amilcar Cabral -victime
du cancer de la trahison.
Oulianov Vladimir dit Lénine (1870-1924) victime d’une tentative
d’assassinat en 1918, il mourut 6 ans plus tard, à 54 ans.
Un des principaux fondateurs de l’humanocratie. Il proclama en avril

1917 « Tout le pouvoir aux soviets » ce qui signifiait « Tout le pou-
voir aux délégués révocables ayant 1000 délégateurs »
POUM d’Espagne groupe de révolutionnaires en 1936 qui instaura,
avec la CNT, le « delegado de grupo », le délégué révocable avec le
quota de 1 pour 25 en 1936 en Espagne
Sankara Thomas (dec 1949 - oct 1987) Assassiné à 37 ans. : Acteur
principal de la Révolution Burkinabè du 4 août 1983, il proclama le
fin de la démocratie esclavagiste en appelant la population à former
des CDR
Somé Valère (17 octobre 1950 – 30 mai 2017) Auteur du DOP et
donc de tous les passages du discours d’orientation politique appe-
lant à la formation de CDR. Membre du CNR burkinabè.
Trotsky Lev Davidovitch Bronstein (1879-1940) Assassiné à 60 ans:
Un des principaux fondateurs de l’humanocratie. Il avait proposé le
quota de 1 délégué révocable pour 1000 en 1905. Mais, peu avant,
des mencheviks de Petrograd venaient d’instaurer le délégué révo-
cable 1 pour 500.
3 CONSEILS RAPIDES A L’UN

DES 80 LEADERS
Avant même de lire en détail ces propositions, un lecteur pressé ou
un leader ayant une foule de 16 000 personnes qui l’attendent sur la
place, peut trouver ici des conseils pratiques immédiatement appli-
cables.
Il peut même intégrer celles-ci dans un discours à prononcer immé-
diatement.
Voici donc, sous la forme d’une sous-partie d’un discours déjà enta-
mé, les propositions que le leader peut faire à la foule.
On y retrouvera, naturellement, des éléments institutionnels du texte
complet infra.
3.A RÉSUMÉ DU PROCESSUS DE

DÉSIGNATION RAPIDE D’UN DÉLÉGUÉ
DÉPUTÉ
16 000 participants forment 640 groupes de 25.
(640 × 25=16 000)
(Les participants seront appelés des « délégateurs » Puisqu’ils vont
désigner leur délégué.)
Ce seront donc 640 délégués qui seront délégués.
Dans chaque groupe de 25, il faut désigner 4 adjoints (DIB) à ce dé-
légué.
Le délégué de base est un des 5 DIB. Les 4 autres DIB sont donc ses
adjoints.
Le délégué de base rejoint la pelouse.

On peut aussi procéder (ce qu’on va faire ici) en formant d’abord des
groupes de cinq.
Les 16 000 participants forment 3200 groupes de 5.
(3200 × 5=16 000)
Chaque groupe de cinq est appelé « mini-conseil »
Dans chaque mini-conseil un DIB (Délégué Intermédiaire de Base)
est choisi par les 4 autres.
Puis 5 DIB se réunissent en désignant un des cinq en tant que délé-
gué de base.
Ils seront donc 640 à quitter leur CDR de 25 pour rejoindre la pe-
louse.
(640 × 25=16 000)
Les 640 délégués de base se trouvant sur un côté du terrain vont à
nouveau former des groupes de 25.
Ils formeront donc 25 groupes de 25
25 × 25=625
Il restera donc 15 délégués de base qui, provisoirement, ne pourront
pas former un groupe de 25. Ils iront donc recruter ailleurs d’autres
délégateurs.
On aura donc 25 groupes de délégués dé base qui désigneront chacun
un délégué conseiller.
Ce seront donc 25 délégués conseillers qui auront été désignés.
Pour terminer, ces 25 délégués conseillers désignent donc leur délé-
gué député.
3.B DISCOURS HUMANOCRATE

INTRODUCTIF
[Dans le commencement du discours [non rédigé ici et laissé à l’ini-

tiative de chaque leader], les crimes de Faure Gnassingbé depuis
2012 ont été rappelés en donnant les noms de ses victimes. D’An-
selme Sinandaré aux derniers jeunes tués cette semaine. Ainsi que
ses crimes commis pour parvenir au pouvoir en 2005 et ensuite]
Cousins et cousines, car nous sommes des cousins et des cousines.
Des cousins et des cousines dont les ancêtres ont peuplé l’Afrique
préhistorique. Des cousins et des cousines dont les ancêtres africains
ont tracé la liste des nombres premiers sur l’Os d’Ishango, des cou-
sins et des cousines dont les ancêtres découvrirent l’agriculture 2000
ans avant le Proche-Orient.
Des cousins et des cousines dont les ancêtres traversèrent l’Atlan-
tique 83 000 ans avant le criminel esclavagiste Christophe Colomb.
2800 générations avant Christophe Colomb.
Des cousins et des cousines dont les ancêtres dessinèrent un de leurs
bateaux sur les parois de la grotte Pedra Furada au Brésil.
Des cousins et des cousines dont certains des ancêtres revinrent au
Togo, se mêlant, par amour avec ceux de nos ancêtres qui, restés au
berceau de l’humanité avaient continué l’AFRILISATION, la véri-
table civilisation.
Cousins, cousines, camarades.
Car nous ne sommes pas que cousins et cousines. Nous sommes ca-
marades.
Nous sommes ici des camarades, mais pas Gnassingbé…… notre

cousin.
Nous sommes ici des camarades, mais pas Yark, notre cousin !
Nous sommes ici des camarades, mais pas Vincent Bolloré.
Huez notre cousin Vincent Bolloré !
Oui, il est notre cousin.
Notre cousin éclairci.
Les ancêtres de Vincent Bolloré sont nos ancêtres.
Nos oncles, les arrières-arrières – arrières grands-parents de Vincent
Bolloré ont quitté le Togo, ils ont quitté le Bénin, ils ont quitté le
Ghana, le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire pour partir en Bre-
tagne.
A cette époque-là, nos oncles, les ancêtres de Vincent Bolloré
n’avaient pas la tête monstrueuse d’esclavagiste que lui a.
Ils avaient tous la même couleur de peau que nous tous.
Les ancêtres de Vincent Bolloré avaient la peau que les racistes di-
raient être « une peau noire »
Les ancêtres de Vincent Bolloré ont eu leur peau qui s’est éclaircie il
y a 6500 ans.
Et oui, le principal bourreau du Togo a des ancêtres à peau africaine.
Comme tous les Européens, comme tous les Français.
Les ancêtres des Français sont des Africains.
Ils sont nos oncles.
Et nous allons éduquer leurs enfants.
De Gaulle, le descendant des Africains d’Europe était un malade

mental.
Un fou.
Ce malade mental Charles De Gaulle passait des commandes.
Pour passer ses commandes, Charles De Gaulle n’allait pas dans un
magasin.
Il lui suffisait de faire venir son chef tueur.
Oui un chef tueur.
Car De Gaulle, le malade mental passait des commandes spéciales.
Chaque fois qu’il passait une commande, Charles De Gaulle exigeait
un assassinat.
De Gaulle le malade mental commandait à son adjoint, Jacques Foc-
cart, un crime.
Oui, un crime.
De Gaulle, régulièrement, avait besoin d’assassiner un Africain, un
leader africain.
C’est pour cela que, régulièrement, De Gaulle envoyait des tueurs as-
sassiner Sékou Touré.
Et échoua à chaque fois.
Les tueurs de De Gaulle n’étaient pas très intelligents.
Ils étaient ramassés dans les égouts de l’Afrique.
L’Afrique coloniale n’avait pas beaucoup d’égouts. Mais le peu qu’il
y avait suffisait à produire des Mobutu, des Compaoré, des Soro, des
Ouattara, des Eyadéma, des Faure Gnassingbé.
Il suffit d’un petit égout pour accumuler assez de pourriture pour fa-
briquer un Faure Gnassingbé.
Il faut tellement peu de pourriture qu’un Olympio né homme hon-
nête, éduqué homme honnête par son père Sylvanus, a pu recevoir de
Eyadéma et Faure assez de pourriture cérébrale pour rallier la dicta-
ture.
La pourriture Franceàfric est très contagieuse.
Elle est pourtant indispensable aux crimes.
300 000 FCFA !
Oui, c’est 300 000 FCFA !
Le prix du crime, le prix du meurtre.
300 000 FCFA, c’est le prix que De Gaulle a payé le père de Faure
pour assassiner le président du Togo !
300 000 FCFA, c’est la somme que le gendarme français Georges
Maîtrier, le commandant Georges Maîtrier a promis à Eyadéma pour
assassiner Sylvanus Olympio.
La vie ne coûte pas cher en Afrique.
300 000 FCFA c’était, pour De Gaulle l’équivalent de 6 000 F fran-
çais de 1963.
Le prix d’une voiture.
Le père de Faure a assassiné le président du Togo pour le prix d’une
voiture !
300 000
Une famille d’assassins ! Une famille de criminels.
Une famille de meurtriers, une famille d’assassins.
Combien Faure a été payé par Hollande pour assassiner Anselme

Guyano, combien Faure Gnassingbé a été payé par Obama, Clinton,
Johnnie Carson pour continuer à tuer comme son père tuait ?
On ne le saura qu’en accédant aux comptes cachés des Bahamas et
autres paradis fiscaux.
On ne saura le prix des crimes commis par Gnassingbé et sa clique
de gangsters qu’après la révolution.
300 000 FCFA, le prix que De Gaulle a payé Eyadéma aura évidem-
ment été pulvérisé.
Ce n’est pas une voiture que reçoivent ces voyous, ces mafieux, ces
gangsters, ces assassins.
C’est bien plus, bien bien plus.
Et on trouvera des Robert Adewi pour raconter les crimes de leurs
anciens complices.
Mais, tout ce que je viens de vous dire, un leader traître pourrait tout
aussi bien le dire que moi.
Mon discours, jusqu’à présent est creux !
C’est du blablabla !
C’est de la palabre inoffensive !
Même des agents FranceàFric arrivés à Lomé dans l’avion depuis Pa-
ris pourraient faire exactement le même discours !
Même en faisant les mêmes révélations : quand le crocodile est en
danger, il peut vous laisser la queue entre les mains !
Macron pourrait même, pour protéger l’esclavage Bolloré au Togo
vous laisser la queue Gnassingbé entre les mains.
Car le crocodile c’est toute la bourgeoisie impérialiste esclavagiste !

Faure ce n’est que la queue du monstre !
Et l’impérialisme, pour continuer à vous envoyer dans les crocs du
monstre, pourra très bien greffer une autre queue.
C’est pour cela que mon véritable discours révolutionnaire com-
mence maintenant.
Vous avez crié, vous avez applaudi, vous avez hué !
Maintenant vous allez participer !
Vous avez poussé des cris – comme poussent des cris les foules qui
se font hypnotiser par les leaders collabos de l’impérialisme !
Maintenant vous allez bouger pour la révolution !
Maintenant vous aller palabrer pour la révolution !
Vous êtes un peu plus de 16 000 alors vous allez commencer la

construction du gouvernement provisoire, la construction du gouver-
nement Gnassingbé DÉGAGE, la construction du gouvernement
« Gnassingbé en prison »
Vous êtes un peu plus de 16 000 alors vous allez commencer la
construction du Comité National Provisoire de la Révolution Togo-
laise, le CNPRT !
Bon… comme on est pressé on va dire CNPRT !
Thomas Sankara dirigeait le CNR, le comité national de la révolu-
tion.
Nous on va construire, à toute vitesse, le CNPRT, le comité Provi-
soire de la Révolution Togolaise !
Vous êtes d’accord ?

Vous êtes un peu plus de 16 000 alors vous allez me désigner comme
membre de ce comité, comme membre du CNPRT !
Vous voulez me désigner délégué député ?
Je ne vous entends pas !!
Vous voulez me désigner délégué député membre du Comité Provi-
soire de la révolution ?
Plus fort !!!
Vous me désignez membre du CNPRT ?
Eh bien on va le faire !
Dans une heure, ou moins si vous êtes des rapides…
Dans une heure vous m’aurez désigné délégué député membre du
CNPRT !
Bon alors, qui est-ce qui a apporté les bulletins de vote ?
Personne ?
Ah zut alors ?
Et est-ce que quelqu’un a les urnes ?
Personne non plus ?
Et les professions de foi ? Les affiches électorales ?
Non ?
ET la caisse ?
Est-ce que quelqu’un a pensé à ramener ici la caisse à billets de
Gnassingbé ?
Non ?
Vous savez, la caisse à billets de tous les partis FranceàFric !!

La caisse à billets UNIR ?
Mais oui ! la caisse à billet UNIR pour payer les manifestants !
En tout cas, les vrais manifestants payés !
Pas ceux de la Marée bleue !
Ceux-là ils ne sont pas payés, ils sont sur Photoshop !
Le Faure en trucage, il en a payé cinq et a demandé à son mercenaire
Photoshop de faire copier coller pour la photo de la Marée Bleue
UNIR à Lomé !
Non, je vous parle de la caisse à billets de Ouattara et Soro, la caisse
à billets venues d’Abidjan, les billets RDR ?
Non ?
Personne n’a ramené la caisse à billets MPP du Burkina Faso ?
Attention ne confondez pas avec la caisse à billet du CAR de Hervé
Ouattara – oui le complice de Smockey et Sams K leJah ! - le trio des
Zoubatov anti CDR du Burkina !!
On pourrait confondre les caisses maintenant que ce Ouattara Hervé
du Burkina vient d’avouer que son CAR avait été créé depuis le dé-
but par le MPP de Kaboré, !
Alors vous avez ramené la caisse à billets CDP de Compaoré ?
Non ?
Il ne l’avait pas avec lui, le citoyen ivoirien Compaoré quand il est
venu rendre visite à son ami Faure ?
On n’a pas de caisse à billets ?
Celle de IBK alors ? La caisse à billets RPM de IBK
Ah non… Celle-là elle a servi à faire élire son protégé jihadiste de

Kidal…
Mais oui vous savez, le coupeur de mains de AREVA, le collègue du
1° ministre français Édouard Philippe !
Vous ne saviez pas ?
Édouard Philippe est un employé de AREVA.
Exactement comme Ahmada Ag Bibi, le porte-parole de Iyad Ag
Ghali, le chef jihadiste de Ansardine, HCUA, NIM… Oui… Celui-là
il change plus souvent de sigle et d’organisation que de sous-vête-
ment !
C’est pour ça que tout le nord Mali pue ! C’est pour ça que l’hôtel
Laïco à Ouagadougou pue !
Et c’est pour ça que le Togo va puer le sous-vêtement terroriste dès
que leur protecteur Gnassingbé sera chassé !
Vous êtes prévenus !
On commence la chasse aux jihadistes !
La saison de la chasse aux milices Qatar Franceàfric est commen-
cée !
Dès que Gnassingbé est renversé, Macron et Le Drian vous envoient
les jihadistes !
Ce n’est pas une hypothèse, c’est un pronostic avéré à 100 % tant
que Macron et Le Drian ne seront pas en prison avec leurs complices
– Hollande, Sarkozy, les généraux Puga Beth et toute la racaille
MNLA, Ansardine, HCUA, CMA, RPM, IBK, MINUSMA etc, etc.
On n’a donc pas la caisse à billets de Bolloré Macron ?
On va faire sans !
On va faire à l’africaine !
On va faire ça à la Burkinabè 1983, à la Sankara !
On va se débrouiller sans urnes,
Répétez après moi
« sans urnes »
la foule répète « sans urnes »
sans bulletins de vote,
la foule répète « sans bulletins de vote »
sans professions de foi
la foule répète « sans professions de foi »
sans affiches électorales
la foule répète « sans affiches électorales »
ET…
Vous répétez
sans caisse électorale à billets.
la foule répète « sans caisse électorale à billets »
Bon, on leur dit de sortir !
Bon ! Tous ceux qui veulent garder le système des bulletins de votes
sortez du stade !
Tous ceux qui veulent garder le système des urnes… On vous dit au
revoir !
Tous ceux qui ne peuvent rien faire sans professions de foi, sans af-
fiches électorales, sans caisses à billets…… vous pouvez sortir !
On va se débrouiller sans vous !
C’est à l’africaine, c’est à la Sankara que je vais être désigné pour le

CNPRT
3.C LE PROCESSUS DÉTAILLÉ

DE DÉSIGNATION D’UN DÉLÉGUÉ DÉ-
PUTÉ
3.C.1 LE BUT : 640 DÉLÉGUÉS DE
BASE
Il faut envoyer 640 délégués de base sur la pelouse.
Vous allez former 640 groupes !
640 groupes de palabre.
Pour ça il faut être 25 !
Vous allez vous grouper en 25 participants pour palabrer.
Et vous aurez un quart d’heure de palabre.
3.C.2 FORMATION DE 3200 GROUPES

DE 5
Mais avant de faire la palabre à 25 on va commencer par former des
groupes de 5.
Vous regardez donc autour de vous.
Vous cherchez quatre voisins, ou voisines.
Quatre personnes en qui (pour la journée d’aujourd’hui en tout cas)
vous avez confiance.
Quand c’est fait, les cinq se mettent ensemble.
3.C.3 DÉSIGNATION DES 3200 DIB

Il faut maintenant désigner un d’entre vous comme DIB.
Un délégateur sur 5 sera un DIB
Comme vous allez tous devenir des délégateurs on aura un présent
sur 5
Levez la main les délégateurs…
Bon, les autres on vous dit au revoir… Vous pouvez partir..
Ici ne restent que les délégateurs, que les résistants !
Il nous faut donc 3200 DIB.
DIB c’est Délégué Intermédiaire de Base.
Délégué ça commence par D
Intermédiaire commence par I
et Base par B
Répétez D I B
Répétez DIB
Comme vous êtes là 16 000, il nous faut 3200 DIB
Ça se calcule facilement : Il suffit de diviser 16 000 par 5.
Et donc de diviser par 10 puis de multiplier par 2.
16 000 divisés par 10 égale 1600
1600 fois 2 égale 3200.
3.C.4 DÉSIGNATION DE 640 DÉLÉGUÉS

DE BASE, AVEC LEUR SCRIBE ET LEURS 3
ADJOINTS
Quand vous avez formé votre groupe de 5, le DIB lève la main.

C’est lui qui maintenant va chercher 4 autres DIB pour former un mi-
ni-conseils de 5 DIB.
Dès que votre DIB est dans son mini-conseil, il va sélectionner un
des cinq pour représenter les quatre autres.
Celui qui sera sélectionné sera donc le délégué de base.
C’est lui qui va représenter les 25 délégateurs.
On aura donc 5 DIB qui vont se transformer en 4 DIB PLUS un délé-
gué de base.
Les 4 DIB seront donc ses 4 adjoints.
Le délégué de base (qu’on peut appeler DB) va prendre un des quatre
adjoints comme son SCRIBE
Le scribe, c’est celui qui note toute l’activité du conseil de 25.
Dès que vous serez sorti du stade, vous prendrez une photo des 25.
Le délégué de base, son adjoint-scribe, ses 3 autres adjoints et les 20
délégateurs.
Ces 20 délégateurs seront des correspondants : 4 correspondants-pé-
dagogie, 4 correspondants-santé, , 4 correspondants-sécurité, 4 cor-
respondants-justice, 4 correspondants-économie.
Les correspondants informent tous les autres des décisions des com-
missions des comités.
Comme il y aura 4 sortes de commissions, il y aura 4 sortes de comi-
tés.
3.C.5 DÉSIGNATION DES 128 DIC DÉLÉ-

GUÉS INTERMÉDIAIRES CONSEILLERS
Les délégués de base déjà désignés se rendent sur la pelouse leur lieu
de rassemblement près d’un but.
C’est là qu’ils vont former des groupes de 5 délégués de base.
Chaque groupe de 5 DB va donc désigner l’un d’entre eux comme
DIC, délégué intermédiaire conseiller.
Les DIC seront habituellement les membres des bureaux de comités
de quartiers ou de villages.
Les DIC représentent en effet 125 délégateurs.
3.C.6 DÉSIGNATION DES 25 DIC DÉLÉ-

GUÉS CONSEILLERS
Chaque DIC désigné pourra donc rejoindre un mini-conseil de 5 DIC
C’est en effet un groupe de 5 DIC qui peut désigner l’un d’entre eux
comme délégué conseiller.
C’est au centre de la pelouse (près des tribunes centrales) qu’il tente-
ra de trouver 4 DIC avec qui il sera en accord provisoirement.
Dès que le délégué conseiller est désigné, il rejoint l’autre but. Où il
trouvera donc les 25 autres délégués conseillers DC qui ont été dési-
gnés.
Attention, on remarque ici que 3 DIC n’auront pas trouvé de conseil
à former. A trois, ils devront recruter 2 autres DIC hors du stade.
C’est à cette étape qu’est effectuée la vérification des fonctions.
En effet, tout délégué conseiller doit avec un conseil de délégants
équilibré. Si ce n’est pas le cas, sa désignation n’est pas valable.
Le délégué conseiller doit en effet vérifier qu’il a été désigné par 10
délégués de base, délégués pédagogie, 8 délégués santé, 5 délégués

sécurité et 2 délégués justice.
3.C.7 DÉSIGNATION DES 5 DID DÉLÉ-

GUÉS INTERMÉDIAIRES DÉPUTÉS PUIS DU
DÉLÉGUÉ DÉPUTÉ
Les 25 DC désignés continueront donc le processus : ils se groupe-
ront par 5 pour désigner un DID par groupe de 5. Puis les 5 délégués
DID désigneront un délégué député… Celui qui tient le micro.
3.C.8 DU HAUT VERS LE BAS POUR

ACCÉLÉRER LE PROCESSUS
Comme je sais que vous êtes pressés de rentrer chez vous annoncer
votre participation à la construction du gouvernement provisoire, on
va accélérer le système.
J’ai donc demandé à 624 de mes partisans, à 624 de vos leaders lo-
caux de commencer le processus à l’avance.
Vous allez voir…
J’ai donc déjà sélectionné mon scribe. Je vous le présente : c’est
NNN
Avec lui, comme adjoints j’ai choisi 3 DID NNN NNN et NNN
Ce sont eux qui forment mon mini conseil de DID.

Pour gagner du temps, ils ont eux aussi déjà organisé la désignation
de délégués conseillers qui les soutiennent et les valident.
On a donc 20 délégués conseillers de plus.
Levez la main les 20 délégués conseillers.
Ce seront donc 25 délégués conseillers qui seront entourés par 24 dé-

légués de base.
Ce seront donc vos 640 délégués de base qui vont choisir lequel de
ces 25 délégués conseillers sera leur représentant.
Vos 640 délégués de base vont devenir des délégants. 24 délégants
pour un délégué conseiller.
On peut donc commencer le processus !
4 CONSEILS RAPIDES POUR

CHAQUE DÉLÉGUÉ
Chaque délégué, dès sa désignation a des tâches urgentes à assumer.
Que ce soient les tâches afférentes à sa fonction ou celles afférentes à
son statut.
Ce chapitre est un manuel rapide que doit parcourir le nouveau délé-
gué.
Naturellement, le délégué conseiller santé doit faire la synthèse des
consignes données d’une part à chaque délégué conseiller et d’autre
part des consignes données à chaque délégué santé.
4.A CONSEILS RAPIDES AUX DÉ-

LÉGUÉS PAR STATUT
Les statuts sont classés ici non pas alphabétiquement mais par rap-
port au niveau de responsabilité, donc par rapport au nombre de délé-
gateurs
Chaque Délégué doit vérifier et prouver publiquement qu’il a bien
son quota de 25n délégateurs. Il le fait en rendant publique la liste de
ses délégants (délégateurs proches : tous les délégués ont 25 délé-
gants)
La liste des 25 délégants est rendue publique sur les réseaux sociaux
(avec seulement copie sur les réseaux télématiques contrôlés par
l’impérialisme), accompagnée d’une photo du conseil CDR de 25.
La photo doit comprendre le délégué désigné, ses 4 adjoints et ses 20
autres délégants.
Le délégué doit tenir un écriteau avec son nom véritable, les caracté-
ristiques géographiques identifiantes de son groupe de 25 et la date
de prise de vue (la photo la plus récente faisant foi)
Les 4 adjoints peuvent porter des écriteaux complémentaires. Par
exemple des revendications urgentes.
4.A.1 Correspondant
Le correspondant doit immédiatement contacter la commission de sa
spécialité. Il informe des consignes données par cette commission
ses 4 autres co-délégateurs.
4.A.2 DIB Délégué Intermédiaire de base

Le DIB scribe doit noter tout ce qui se passe dans son conseil de
base. Il est l’équivalent du secrétaire pour chaque délégué de base.
Les 3 autres adjoints DIB (non scribes) assisteront le délégué de base
dans la fonction correspondant à sa spécialité. (par exemple adjoints
justice ou encore adjoints pédagogie)
4.A.3 DB Délégué de Base

Le délégué de base est normalement membre d’un comité de quartier
ou d’un comité de village. Dans le processus initial de construction
du CNPRT, le délégué de base est amené à prendre des responsabili-
tés à un niveau plus élevé. Non seulement, il doit susciter la désigna-
tion d’autres délégués de base et la mise en place de comités de quar-
tiers, mais de plus, à peine désigné, il doit commencer la construc-
tion d’un comité de ville.
Le délégué de base en début de processus doit se positionner rapide-

ment en futur délégué conseiller. Ce qui implique de multiplier par
25 le nombre de ses délégateurs.
4.A.4 DIC Délégué Intermédiaire

conseiller (251,5=125 délégateurs)
Le DIC, délégué intermédiaire conseiller est l’adjoint d’un DC, d’un
délégué conseiller. C’est donc lui qui assumera pratiquement, avec
ses 3 autres collègues, la validation du délégué conseiller en veillant
à la répartition correcte des délégués de base selon les 4 spécialités.
4.A.5 DC Délégué Conseiller (252=625

délégateurs)
Le délégué conseiller, en temps normal, est membre d’un comité de
ville
Le délégué conseiller qui est le socle du système fonctionnel. En ef-
fet, c’est lui qui procède à la vérification et à la validation des délé-
gués de base en fonction des différentes spécialités.
4.A.6 DID Délégué Intermédiaire Député

2,5
(25 =3125 délégateurs)
Le DID est ordinairement membre du comité exécutif d’un comité de
ville
4.A.7 DD Délégué Député (253=15 625

délégateurs)
Les délégués députés sont les membres des comités de régions.
4.A.8 DIN Délégué Intermédiaire Natio-

nal (253,5=78 125 délégateurs)
Les DIN sont les membres de comités exécutifs des comités de ré-
gions.
4.A.9 DN Délégué National (254=390 625

délégateurs)
Les délégués nationaux ont environ 400 000 délégateurs et sont
membres des CNR.
4.A.10 D2I (ou DII) Délégué Intermédiaire

International (254,5=1 953 125 délégateurs)
Les délégués D2I ont environ 2 millions de délégateurs et sont
membres des comités exécutifs des CNR
4.A.11 DI Délégué International

5
(25 =9 765 625 délégateurs)
Les délégués internationaux ont environ 10 millions de délégateurs et
sont membres de comités continentaux
4.A.12 DIM Délégué Intermédiaire Mon-

dial (255,5=48 828 125 délégateurs)
Les délégués intermédiaires mondiaux ont environ 50 millions de dé-
légateurs et sont membres des comités exécutifs des comités conti-
nentaux.
4.A.13 DM Délégué Mondial

6
(25 =244 140 625 délégateurs)
Les délégués mondiaux ont environ 250 millions de délégateurs et
sont les membres du comité mondial pour diriger la planète et tenter
de sauver l’espèce humaine malgré les crimes écologiques et les
crimes contre l’humanité commis par la strate des Parasites depuis
50 ans.
4.B CONSEILS RAPIDES AUX DE-

LEGUES PAR FONCTION
Conseils rapides pour Délégués Pédagogie
Conseils rapides pour Délégués Santé
Conseils rapides pour Délégués Sécurité
Conseils rapides pour Délégués Justice
5 CNPRT GOUVERNEMENT
PROVISOIRE DU TOGO
Lorsque les 1,25 millions de délégateurs auront désigné leurs délé-
gués, le gouvernement provisoire pourra se réunir.
On pourra évidemment imaginer un processus dialectique dans le-
quel la construction du gouvernement provisoire se fera en même
temps à partir de la base et à partir du sommet.
La description qui suit est évidemment à titre d’exemple.
En effet, le processus continuel de désignation de délégués nou-
veaux, puis le processus de fusion avec les autres pays africains, à
commencer par le Bénin et le Ghana chamboulera en permanence la
composition des comités.
5.A COMITE EXÉCUTIF ET BU-

REAU EXÉCUTIF
Le comité exécutif provisoire sera formé de 16 membres. (dont 3 dé-
légués nationaux et 13 délégués DIN). Ils seront évidemment dési-
gnés par les 80 membres du gouvernement provisoire CNPRT
Groupés par 5, les 80 délégués députés auront donc désigné 16
d’entre eux comme DIN Délégués Intermédiaires Nationaux.
Et ces 16 délégués DIN pourront se grouper par 5 à nouveau pour dé-
signer 3 délégués nationaux.
Les 3 délégués nationaux formant le bureau exécutif, petite structure
décisionnelle au-dessus du comité exécutif de 16 membres (dont eux
trois).
5.B 5 COMMISSIONS
La totalité des tâches ordinaires d’un gouvernement (à l’exception de
ce que les démocrates esclavagistes appelaient « Affaires Étran-
gères ») sont réparties entre 5 commissions principales
-commission pédagogie et découvertes 24 1 4 19
-commission santé 18 1 3 14
-commission économie finances et inventions 16 3 13
-commission sécurité, protection et défense 16 1 2 13
-commission justice populaire 6 1 5
80 3 13 64
On voit que les 3 délégués nationaux animent les 3 principales com-

missions :
commission pédagogie formée de 24 membres dont 1 délégué natio-
nal 4 DIN et 19 délégués députés
commission santé formée de 18 membres dont 1 délégué national 3
DIN et 14 délégués députés
commission économie formée de 16 membres dont 3 DN et 13 délé-
gués députés
commission sécurité formée de 16 membres dont 1 délégué national
2 DIN et 13 délégués députés
commission justice populaire formée de 6 membres dont 1 DIN et 5
délégués députés
Le fonctionnement ordinaire des votes est le suivant : les votes déci-

sionnels ont lieu dans la plus grande des structures ayant moins de 30
participants.
C’est donc ici le Comité exécutif qui prend les décisions par les
votes de ses 16 membres.
BE CE Sous-
Bu- Comi- Comi- com- comi- CE co- Comités
CNPRT reau té
exé- Exé-
cutif cutif
mis- tés ré- mités de de ville
té sion-
naires
gion ville
3 13 64 320 1 600 8 000 40 000 200 000 1 000 000
Délé- délé- délé- délé- délé- délé- délégués délégués délégateurs

gués gués gués gués gués gués
Comité National Provisoire de la
Révolution Togolaise natio- DIN dépu- DID Consei
naux tés llers DIC de base DIB
-commission pédagogie et découvertes 24 1 4 19 96 480 2 400 12 000 60 000 300 000

-commission santé 18 1 3 14 70 352 1 760 8 800 44 000 220 000
-commission économie finances et inventions 16 3 13 64 320 1 600 8 000 40 000 200 000
-commission sécurité, protection et défense 16 1 2 13 64 320 1 600 8 000 40 000 200 000
-commission justice populaire 6 1 5 26 128 640 3 200 16 000 80 000
80 3 13 64 320 1 600 8 000 40 000 200 000 1 000 000
La commission pédagogie sera coordinatrice des 24 1 4 19 96 480 2 400 12 000 60 000 300 000
sous-commission alphabétisation révolutionnaire 6 1 5 24 120 600 3 000 15 000 75 000
sous-commission arithmétique et philosophie révolutionnaire 3 1 2 12 60 300 1 500 7 500 37 500
sous-commission savoirs ancestraux (physiques biologie humanologie) 2 2 12 60 300 1 500 7 500 37 500
sous-commission promotion de nouvelles technologies 4 1 3 12 60 300 1 500 7 500 37 500
sous-commission information, diffusion révolutionnaire 2 2 12 60 300 1 500 7 500 37 500
sous-commission activités artistiques et culturelles 5 1 1 3 12 60 300 1 500 7 500 37 500
sous-commission promotion de l'investissement populaire et trésorerie 2 2 12 60 300 1 500 7 500 37 500
La commission santé sera coordinatrice des 18 1 3 14 70 352 1 760 8 800 44 000 220 000
sous-commission activités physiques et prévention 5 1 4 18 88 440 2 200 11 000 55 000
sous-commission thérapie quotidienne 4 1 3 17 88 440 2 200 11 000 55 000
sous-commission collecte des savoirs ancestraux 6 1 1 4 18 88 440 2 200 11 000 55 000
sous-commission chirurgie diagnostics et soins lourds 3 3 17 88 440 2 200 11 000 55 000
La commission économie et finances sera coordinatrice des 16 3 13 64 320 1 600 8 000 40 000 200 000
sous-commission développement infrastructures et communication 4 1 3 16 80 400 2 000 10 000 50 000
sous-commission artisanat, industries, développement agro-pastoral 4 1 3 16 80 400 2 000 10 000 50 000
sous-commission finances et commerce 5 1 4 16 80 400 2 000 10 000 50 000
sous-commission accueil des visiteurs (tourisme hôtellerie égalistes) 3 3 16 80 400 2 000 10 000 50 000
La commission sécurité, protection et défense sera coordinatrice des 16 1 2 13 64 320 1 600 8 000 40 000 200 000
sous-commission protection humaine et écologique. (ex-police+tâches incendies et incidents légers)7 1 6 32 160 800 4 000 20 000 100 000
sous-commission enquête. (ex-police scientifique+OPJ) 1 1 6 32 160 800 4 000 20 000
sous-commission défense humaine et écologique (tâches militaires + incendies de haute gravité) 8 1 1 6 26 128 640 3 200 16 000 80 000
La commission justice populaire sera coordinatrice des 6 1 5 26 128 640 3 200 16 000 80 000
sous-commission : aide à la connaissance et application des règles 4 1 3 13 64 320 1 600 8 000 40 000
sous-commission organisation et formation des juges 1 1 7 32 160 800 4 000 20 000
sous-commission recherche scientifique et jurisprudence 1 1 6 32 160 800 4 000 20 000
On remarquera que les 16 membres du Comité exécutif sont des dé-

légués exécutifs. Ils peuvent donc avoir été désignés en tant que délé-
gués exécutifs statutaires ou en tant que délégués exécutifs non statu-
taires. Selon que leurs délégateurs les auront désignés ou pas pour les
représenter dans le comité supérieur. (en l’occurrence dans le comité
Éwé Faso qui fusionnera Togo, Bénin et Ghana)
Au sein des commissions, des votes ont lieu – par exemple entre les
24 membres de la commission pédagogie – mais conformément aux
axes programmatiques décidés par le comité exécutif de 16 membres.
5.C FONCTIONNEMENT DES

COMMISSIONS ET SOUS-COMMIS-
SIONS : l’exemple sécurité
Bien qu’il puisse exister des exceptions (un professeur d’université,
délégué national à fonction pédagogie pourrait être désigné comme
responsable de la commission sécurité nationale), on aura comme
membres de la plupart des commissions et sous-commissions sécuri-
té des délégués sécurité désignés comme tels par leur base
On voit sur ce tableau les 16 participants à la commission sécurité.
La commission sécurité, protection et défense sera coordinatrice des 16 1 2 13 64 320

sous-commission protection humaine et écologique. (ex-police+tâches incendies et incidents légers) 7 1 6 32 160
sous-commission enquête. (ex-police scientifique+OPJ) 1 1 6 32
sous-commission défense humaine et écologique (tâches militaires + incendies de haute gravité) 8 1 1 6 26 128
Ces 16 participants à la commission sécurité sont donc 16 parmi les

80 membres du CNPRT.
3 sont membres du comité exécutif et l’un des 3 est membre du Bu-
reau exécutif. Plus 13 délégués députés.
C’est le membre du bureau exécutif qui est en même temps le res-
ponsable de la sous-commission défense.
Cette sous-commission défense comporte donc 8 membres. Dont 1
DN, 1 DIN et 6 délégués députés.
Ils sont assistés de 26 DID qui seront donc leurs assistants.
Le même processus fera des 32 DID délégués sécurité protection les
assistants des membres de la sous-commission protection.
5.D EXEMPLES CONCRETS DE

STRUCTURES GOUVERNEMENTALES
EN CONSTRUCTION
5.D.1 LA SOUS-COMMISSION FINANCE

ET COMMERCE
L’apparition sur les murs Facebook de l’annonce, par l’opposition ré-
formiste, de la liste des membres d’une structure de gestion finan-
cière donne l’occasion concrète de montrer comment inscrire cela
dans un projet gouvernemental.
Naturellement, le cousin qui s’est empressé de se faire nommer
« président » devra oublier. Les hochets de l’impérialisme sont ban-
nis : L’Afrique du futur le Burkina Faso continental du futur n’aura
plus aucun président.
On peut donc intégrer cette problématique dans la construction des 4
sous-commissions
La commission économie et finances sera coordinatrice des
sous-commission développement infrastructures et communica-
tion
sous-commission artisanat, industries, développement agro-pas-
toral
sous-commission finances et commerce
sous-commission accueil des visiteurs (tourisme hôtellerie éga-
listes)
La sous-commission « finances et commerce » aura donc comme co-
ordinateur un DIN, un délégué intermédiaire national. (Il lui faut
pour cela donner les noms des 78125 délégateurs qui lui font
confiance – groupés en 3125 CDR de base)
Naturellement, ce DIN sera aussi un des 3 membres de la commis-

sion « économie, finance et inventions » et donc un des 13 membres
du comité exécutif provisoire de la révolution togolaise.
Il aura comme adjoints-sous-coordinateurs 4 DD délégués députés.
En sus de ces 5 leaders, la commission sera formée de 16 DID, délé-
gués députés intermédiaires.
Naturellement, chaque DID aura le soutien de 125 CDR de base.
On comprend donc que la sous-commission se réunira donc à 21 par-
ticipants.
Chacun des participants ayant 4 « adjoints statutaires » et de 16
« sous-adjoints statutaires » on comprend que leur activité bénéficie-
ra de l’aide de 80 délégués conseillers et de 400 DIC (Délégués In-
termédiaires Conseillers)
Cette sous-commission finance et commerce devra, dès son com-

mencement intégrer toutes les questions touchant au ravitaillement.
Et cela en se coordonnant avec les 2 autres sous-commissions
concernées (développement infrastructures et communication et arti-
sanat, industries, développement agro-pastoral)
6 LA MOBILISATION RÉVOLU-
TIONNAIRE DE LA JEUNESSE DU
TOGO
La révolution togolaise, comme toute la révolution africaine, est,

avant tout, une révolution de la jeunesse du Togo, une révolution de
la jeunesse d’Afrique : Ce sont les jeunes qui sont aux avant-postes
de la résistance à l’impérialisme esclavagiste. Ce sont les jeunes du
Togo, du Burkina Faso, du Mali, de Côte d’Ivoire, du Cameroun, du
Burundi, du Sénégal, du Niger, de Mauritanie, du Tchad, du Congo,
de RDC, de Centrafrique, du Nigeria, du Bénin, de Guinée Conakry,
etc qui sont les fers de lance de la mobilisation contre les dictatures
mises en place par l’impérialisme.
Ce sont les jeunes de tous les pays d’Afrique qui suivent les nou-
velles de leurs camarades de combat anti-impérialiste principaux : les
jeunes du Togo.
Dans les rues de Lomé et dans toutes les villes et campagnes du Togo
mobilisé ce sont les jeunes qui sont en première ligne pour faire tom-
ber la dictature Gnassingné.
6.A THOMAS SANKARA ET LES

PIONNIERS DE 1986
En 1986, Thomas Sankara disait ceci au congrès des CDR :
« Je voudrais remercier les Pionniers qui se sont présentés, et qui
ont animé de bout en bout cette Première conférence nationale.
Les Pionniers constituent pour nous l’espoir, l’espoir de demain.
Ils symbolisent et représentent l’avenir dans le présent.
Mais en même temps, ils indiquent à chacun de nous notre tâche
quotidienne, à savoir que leur devenir, leur évolution, dépendent
étroitement de notre prise de conscience, de la façon avec la-
quelle nous assumerons nos responsabilités face à ces jeunes ré-
volutionnaires.
Nous n’avons pas le droit, en tant que révolutionnaires, de consi-
dérer que les Pionniers doivent être tenus en marge de l’action
révolutionnaire et n’être intégrés à notre action qu’une fois l’âge
de 18 ans atteint.
Partout où des révolutionnaires sont concernés directement par la
vie de ces Pionniers, ils devront prendre leurs responsabilités :
encadrer, éduquer, conscientiser ces jeunes enfants afin qu’ils
grandissent en révolutionnaires, qu’ils vivent en révolutionnaires
et meurent en révolutionnaires.
[Applaudissements] Ainsi donc, comment ne pas féliciter, com-
ment ne pas admirer ces jeunes enfants : l’orchestre la Voix des
pionniers de Bobo-Dioulasso, les Petits chanteurs aux poings le-
vés de Ouagadougou, les Petits danseurs du secteur 27 de Oua-

gadougou et du secteur 6 de Banfora qui se sont produits tout à
l’heure ! Comment ne pas être encouragés ! Nous savons, dès lors
que nous les voyons se produire, se manifester, que notre culture
est en de bonnes mains.
Si seulement chacun de nous, à l’âge où nous étions comme ces
enfants, avait appris et la musique et la maîtrise de notre culture,
aujourd’hui Mozart serait une piètre célébrité à côté de nous.
Hélas, nous avons grandi avec des défauts »
Les jeunes du Togo doivent tous connaître ce discours de Thomas
Sankara, comme ils doivent tous connaître les institutions CDR des
Pionniers du Burkina Faso de 1983 à 1987
Pour mettre en place une nouvelle structuration pour les pionniers et
les juniors, il faut connaître les anciennes modalités.
6.B PIONNIERS : JANTO, DJAM-

BOU ET AGBA
Voici quelles étaient les catégories originelles :
« -Les catégories des pionniers
Les pionniers étaient scindés en trois grands groupes :
Le niveau I regroupait les élèves du CEII (11 ans) qui étaient dé-
signés par le nom « Janto » qui signifie « ne m’oublie pas » en
Dioula. Ils portaient autour du cou, un foulard vert.
Le niveau II était composé des élèves des classes de CMI et CMII
(12-13 ans). Ils arboraient autour du cou un foulard jaune et
étaient symboliquement appelés « Djambou ». C’est un terme lélé
(gourounssi) qui veut dire « enfant intrépide sur qui on peut
compter ».
Le niveau III était formé par les élèves des classes de 6ᵉ et de 5ᵉ.
On les reconnaissait par leur foulard rouge et par leur nom
« Abga ». C’est par ce nom que les moose désignent la panthère,
cet animal agile, vivace dans l’action.
On remarque une chose étrange dans ces descriptions :

On entre, en effet, en classe de CE2 entre l’âge de 7 et 8 ans. Au

mois de septembre, les plus jeunes des élèves sont âgés de 7 ans et 9
mois (et auront leur 8 ans en décembre). Quant aux plus âgés, ils ont
8 ans et 9 mois en septembre. Pourquoi donc leur donner 11 ans dans
ce texte ?
On peut donc supposer que le qualificatif « Janto » s’appliquait à
partir de 7 ou 8 ans.
On l’élargira donc à la classe précédente pour inclure les élèves de
CE1 ayant atteint 7° anniversaire.
On aura donc entre 7 et 9 ans les Pionniers Janto.
Par la même logique on corrigera les erreurs du texte et, entre 9 et 11
ans, on aura les Pionniers Djambou. Et donc élèves de CM1 et CM2.
Le 3° sous-groupe de Pionniers sera donc formé des élèves à partir
de 11 ans, et ce jusqu’à l’âge de 14 ans. Ce qui inclura une cohorte
de plus.
Sauf à ajouter une quatrième catégorie pour les jeunes de 13 ans.
RÉSUMÉ :
7-8 ANS PIONNIERS JANTO
9-10 ANS PIONNIERS JAMBOU
11-13 ANS PIONNIERS AGBA
14-17 ANS JUNIORS
6.C PIONNIERS
Au 21° siècle, c’est à partir de 7 ans (et donc du CP ou du CE1) que
les enfants doivent pouvoir désigner leurs délégués.
Pour commencer, les jeunes de 7 à 13 ans doivent pouvoir désigner
16 000 délégués de base pionniers (les CDR de base sont homogènes
et ne comportent que des pionniers)
Ce sont ces 16 000 délégués de base qui pourront former des CDR de
délégués de base en incluant éventuellement des délégués juniors.
Il faut donc que 400 000 jeunes pionniers. se groupent par 25 pour
désigner 6400 délégués pédagogie, 5120 délégués santé, 3200 délé-
gués sécurité et 1280 délégués justice.
6.D JUNIORS
Les délégués juniors ont de 14 à 17 ans
Ils forment des CDR homogènes formés exclusivement de déléga-
teurs juniors.
Ils doivent donc désigner, le plus rapidement possible, 8000 délé-

gués.
Il faut donc que 200 000 jeunes pionniers. se groupent par 25 pour
désigner 3200 délégués pédagogie, 2560 délégués santé, 1600 délé-
gués sécurité et 640 délégués justice.
7 LE GOUVERNEMENT CNR DU
TOGO
La population togolaise de 2017 est formée de près de 8 millions de
Togolais. Sans les 1,6 millions de moins de 7 ans, le total est donc
6,35 millions de libres humains du Togo.
On a donc un total réunissant adultes, juniors et pionniers qui est égal
à cinq fois le nombre de gredins électeurs du tyran.
Et donc cinq fois le nombre nécessaire pour renverser Gnassingbé.
(6,35 est quasiment égal à cinq fois 1,25)
Gros avantage : on va retrouver toutes les structures décrites précé-

demment, mais simplement un demi-étage plus haut
8 VERS LE GOUVERNEMENT
AFRICAIN, UN BURKINA FASO
GÉANT
Le Burkina Faso de Thomas Sankara pourrait ne pas avoir seulement
légué un nom au pays le plus révolutionnaire du continent africain.
Le Burkina Faso de Thomas Sankara et du jeune Valère Somé – ré-
dacteur du DOP – pourrait avoir légué à l’Afrique toute entière non
seulement ses institutions antidémocratiques de l’avenir mais aussi le
nom « faso ». Le nom Faso étant celui de 25 subdivisions territo-
riales.
Remplacer le mot « État » hérité des esclavagistes de Rome par le
mot Faso serait une œuvre de salubrité publique. Aussi grande que
l’abolition de la démocratie. Dont le véritable sens était « pouvoir de
21 000 propriétaires d’esclaves sur 400 000 victimes »
Une Afrique devenue un Burkina Faso géant de plus de 1 milliard de
délégateurs serait donc composée de 25 Fasos de 40 millions de délé-
gateurs plus 8,5 millions d’enfants non pionniers, de moins de 7 ans.
Ce sont donc des entités territoriales peuplées d’environ 48,5 mil-
lions d’habitants qui doivent être formée.
Dans certains cas (Nigeria, Égypte, Éthiopie) cela impliquera de scis-
sionner les pays existants, dans la plupart des cas de fusionner les en-
tités territoriales coloniales.
Ces 25 Fasos – sous-ensemble d’un Burkina Faso géant – seraient
alors eux-mêmes subdivisés chacun en 25 régions de 2 millions d’ha-
bitants.
9 LE GOUVERNEMENT ÉWÉ
FASO FUSIONNANT GHANA, BÉ-
NIN, TOGO
9.A RÉVOLUTION ÉWÉ FASO !!!
Dans le cadre d’une Afrique unie formée de 25 Fasos, l’Afrique de

l’Ouest devrait se regrouper en 3 Fasos d’environ 50 millions d’habi-
tants. On aurait donc Mauritanie, Guinée, Gambie, Sénégal, Liberia,
Sierra Leone formant un premier Faso, puis Côte d’Ivoire, Mali et
actuel Burkina Faso formant un 2° Faso (qui pourrait prendre le nom
de Volta Faso) et enfin, un troisième Faso formé de Togo, Bénin et
Ghana.(qui pourrait prendre le nom d’Ewé Faso)
La révolution aura donc pour tâche de fusionner Togo Bénin et Gha-
na dans un Éwé Faso de 47,7 millions d’habitants
Un Éwé Faso de 39,3 millions de délégateurs adultes, juniors et pion-
niers.
(27,35 millions d’adultes, 4,25 millions de juniors et 7,7 millions de
pionniers)
Un Éwé Faso dirigé par un comité de Faso CNREF (Comité National
de la Révolution Éwé Faso) de 100 délégués nationaux
(dont 70 délégués nationaux représentant les+de18 ans, 10 délégués
nationaux représentant les juniors et 20 délégués nationaux représen-
tant les pionniers)
Il faut donc former 1,572 millions de CDR de base
dont 254 000 CDR au Togo, 976 000 CDR au Ghana et 342 000
CDR au Bénin.
En groupant par conseils de 25 les 39,3 M délégateurs de l’Ewé
Faso.
Il faut donc désigner 1,572 millions de délégué·e·s de base
dont 254 000 délégué·e·s de base au Togo, 976 000 délégué·e·s de
base au Ghana et 342 000 délégué·e·s de base au Bénin.
47 711 460 TOGO GHANA BENIN

Adultes 18+ 27 350 000 57,32% 69,59 % 4 200 000 17 800 000 5 350 000 27 350 000
Juniors 14 à 17 4 250 000 8,91% 10,81 % 750 000 2 400 000 1 100 000 4 250 000
jeunes pionniers 7 à 13 7 700 000 16,14% 19,59 % 1 400 000 4 200 000 2 100 000 7 700 000
très jeunes -de 7 ans 8 411 460 17,63% 1 663 931 4 326 601 2 420 928 8 411 460
total délégateu 39 300 000 6 350 000 24 400 000 8 550 000 39 300 000
8 013 931 28 726 601 10 970 928 47 711 460
On a donc un tableau prévisionnel des structures institutionnelles

complètes dont aurait besoin immédiatement l’Ewé Faso en cette an-
née 2017
Sécurité 20 % dont

39 300 000 40% 32% 20% 10% 2% 8% 8%
39 300 000 EWE FASO 2017 pédagogie santé sécurité protecteurs enquêteurs défenseurs justice économie
PYRAMIDE délégués par étage 82,37% ProDR MédDR PDR EDR DDR JDR correspondants
31 440 000 31 440 000 correspondants 6 288 000 6 288 000 6 288 000 6 288 000 6 288 000
7 860 000 6 288 000 adjoints+scribe 2 200 800 2 515 200 1 572 000 786 000 157 200 628 800 628 800
1 572 000 1 572 000 délégués de base 440 160 503 040 314 400 157 200 31 440 125 760 125 760
1 257 600 délégués de base strict 352 128 402 432 251 520 125 760 25 152 100 608 100 608
314 400 251 520 DIC 70 427 80 486 50 304 25 152 5 030 20 121 20 121
62 880 50 304 délégués conseillers 14 087 16 097 10 060 5 030 1 006 4 024 4 024
12 576 10 061 DID 2 819 3 219 2 012 1 006 201 804 804
2 515 2 012 délégués députés 566 643 402 201 40 160 160
503 403 DIN 115 128 80 40 8 32 32
100 80 délégués nationaux 24 25 16 8 1 6 6
20 16 D2I 6 5 3 1 0 1 1
4 4 délégués internationaux 3 1 0 0 0 0 0
On peut présenter la décomposition de ce tableau en distinguant les

délégués des adultes, les délégués des juniors (qui pourraient être des
adultes dans certaines conditions) et les délégués des pionniers (qui
pourraient être des juniors et, aux niveaux supérieurs, des adultes.
On a calculé par interpolation (des données 2010 et prévisionnelles
2020) la population totale Éwé Faso
Ce tableau été calculé à partir de la somme des tableaux des pyra-
mides démographiques du Togo, du Ghana et du Bénin
Tableau des âges de 2017 EWE groupes

2017 d'âge
Hommes Femmes Total Ratio F/H % du groupe
100 ans et plus 51 105 156 2,06 0,00 %

95 - 100 ans 760 1 379 2 139 1,81 0,00 %
90 - 95 ans 5 903 9 476 15 379 1,61 0,03 %
85 - 90 ans 25 873 37 565 63 438 1,45 0,13 %
80 - 85 ans 69 928 96 978 166 906 1,39 0,35 %
75 - 80 ans 127 820 178 222 306 042 1,39 0,64 %
70 - 75 ans 201 142 268 112 469 254 1,33 0,98 %
65 - 70 ans 322 823 392 420 715 243 1,22 1,50 %
60 - 65 ans 478 639 544 436 1 023 075 1,14 2,14 %
55 - 60 ans 651 318 697 967 1 349 285 1,07 2,83 %
50 - 55 ans 845 310 873 145 1 718 455 1,03 3,60 %
45 - 50 ans 1 053 758 1 050 213 2 103 971 1,00 4,41 %
40 - 45 ans 1 228 869 1 204 943 2 433 812 0,98 5,10 %
35 - 40 ans 1 520 330 1 491 590 3 011 920 0,98 6,31 %
30 - 35 ans 1 838 237 1 827 829 3 666 066 0,99 7,68 %
25 - 30 ans 2 060 170 2 035 758 4 095 928 0,99 8,58 %
20 - 25 ans 2 220 241 2 185 286 4 405 527 0,98 9,23 %
15 - 20 ans 2 523 081 2 472 604 4 995 685 0,98 10,47 %
10 - 15 ans 2 718 372 2 658 705 5 377 077 0,98 11,27 %
5 - 10 ans 2 893 554 2 825 950 5 719 504 0,98 11,99 %
0 - 5 ans 3 078 564 2 997 323 6 075 887 0,97 12,73 %
Total 23 864 743 23 850 006 47 714 749 1,00 100,00 %
Tableau des âges de 2017 TOGO groupes

d'âge
100 ans et plus 4 17 21 4,25 0,00 %

95 - 100 ans 68 217 285 3,19 0,00 %
90 - 95 ans 604 1 470 2 074 2,43 0,03 %
85 - 90 ans 2 951 5 686 8 637 1,93 0,11 %
80 - 85 ans 9 037 14 466 23 503 1,60 0,30 %
75 - 80 ans 19 701 27 609 47 310 1,40 0,60 %
70 - 75 ans 34 120 43 700 77 820 1,28 0,98 %
65 - 70 ans 51 012 61 352 112 364 1,20 1,42 %
60 - 65 ans 70 075 80 184 150 259 1,14 1,89 %
55 - 60 ans 91 875 100 465 192 340 1,09 2,42 %
50 - 55 ans 117 278 123 136 240 414 1,05 3,03 %
45 - 50 ans 147 872 150 341 298 213 1,02 3,76 %
40 - 45 ans 185 700 186 088 371 788 1,00 4,68 %
35 - 40 ans 231 553 232 584 464 137 1,00 5,85 %
30 - 35 ans 281 260 284 228 565 488 1,01 7,12 %
25 - 30 ans 323 370 326 190 649 560 1,01 8,18 %
20 - 25 ans 360 264 363 475 723 739 1,01 9,12 %
15 - 20 ans 412 802 413 557 826 359 1,00 10,41 %
10 - 15 ans 467 146 466 271 933 417 1,00 11,76 %
5 - 10 ans 530 469 528 008 1 058 477 1,00 13,33 %
0 - 5 ans 600 562 592 894 1 193 456 0,99 15,03 %
Total 3 937 723 4 001 938 7 939 661 1,02 100,00 %
Tableau des âges de 2017 GHANA

groupes d'âge
100 ans et plus 41 76 117 1,85 0,00 %

95 - 100 ans 601 989 1 590 1,65 0,01 %
90 - 95 ans 4 542 6 708 11 250 1,48 0,04 %
85 - 90 ans 19 365 26 196 45 561 1,35 0,16 %
80 - 85 ans 50 517 66 415 116 932 1,31 0,41 %
75 - 80 ans 86 443 116 888 203 331 1,35 0,71 %
70 - 75 ans 131 024 169 613 300 637 1,29 1,04 %
65 - 70 ans 219 580 253 565 473 145 1,15 1,64 %
60 - 65 ans 334 286 363 716 698 002 1,09 2,42 %
55 - 60 ans 454 624 473 232 927 856 1,04 3,22 %
50 - 55 ans 584 258 594 619 1 178 877 1,02 4,10 %
45 - 50 ans 707 457 703 137 1 410 594 0,99 4,90 %
40 - 45 ans 795 254 777 753 1 573 007 0,98 5,46 %
35 - 40 ans 983 207 963 413 1 946 620 0,98 6,76 %
30 - 35 ans 1 194 162 1 191 157 2 385 319 1,00 8,29 %
25 - 30 ans 1 301 195 1 285 629 2 586 824 0,99 8,99 %
20 - 25 ans 1 338 801 1 317 430 2 656 231 0,98 9,23 %
15 - 20 ans 1 492 381 1 463 961 2 956 342 0,98 10,27 %
10 - 15 ans 1 546 604 1 514 990 3 061 594 0,98 10,64 %
5 - 10 ans 1 569 716 1 536 136 3 105 852 0,98 10,79 %
0 - 5 ans 1 590 561 1 553 756 3 144 317 0,98 10,92 %
Total 14 404 619 14 379 379 28 783 998 1,00 100,00 %
Tableau des âges de 2017 BENIN groupes

d'âge
100 ans et plus 6 12 18 2,00 0,00 %

95 - 100 ans 91 173 264 1,90 0,00 %
90 - 95 ans 757 1 298 2 055 1,71 0,02 %
85 - 90 ans 3 557 5 683 9 240 1,60 0,08 %
80 - 85 ans 10 374 16 097 26 471 1,55 0,24 %
75 - 80 ans 21 676 33 725 55 401 1,56 0,50 %
70 - 75 ans 35 998 54 799 90 797 1,52 0,83 %
65 - 70 ans 52 231 77 503 129 734 1,48 1,18 %
60 - 65 ans 74 278 100 536 174 814 1,35 1,59 %
55 - 60 ans 104 819 124 270 229 089 1,19 2,08 %
50 - 55 ans 143 774 155 390 299 164 1,08 2,72 %
45 - 50 ans 198 429 196 735 395 164 0,99 3,60 %
40 - 45 ans 247 915 241 102 489 017 0,97 4,45 %
35 - 40 ans 305 570 295 593 601 163 0,97 5,47 %
30 - 35 ans 362 815 352 444 715 259 0,97 6,51 %
25 - 30 ans 435 605 423 939 859 544 0,97 7,82 %
20 - 25 ans 521 176 504 381 1 025 557 0,97 9,33 %
15 - 20 ans 617 898 595 086 1 212 984 0,96 11,04 %
10 - 15 ans 704 622 677 444 1 382 066 0,96 12,57 %
5 - 10 ans 793 369 761 806 1 555 175 0,96 14,15 %
0 - 5 ans 887 441 850 673 1 738 114 0,96 15,81 %
Total 5 522 401 5 468 689 10 991 090 0,99 100,00 %
9.B LES 4 REGIONS TOGO DE

L’EXE FASO
Les 8 millions de Togolais de 2017 sont quasiment les 4/25 de la po-
pulation d’une fusion du Togo, du Bénin et du Ghana.
L’ensemble regroupant, en 2017, 47,7 millions d’habitants, le Togo
actuel regrouperait donc 4 régions de 2 millions d’habitants au sein
d’un Faso de presque 50 millions d’habitants. Chacune de ces quatre
régions serait donc dotée d’un comité de région.
CHAQUE REGION EWE FASO RÉGION TOGO 2017
1 995 720
1 050 000 Adultes 18+ 1 050 000 52,61% 66,14 %
187 500 Juniors 14 à 17 187 500 9,40% 11,81 % 5/28
350 000 jeunes pionniers 7 à 13 350 000 17,54% 22,05 % 1/3
20 411 très jeunes -de 7 ans 408 220 20,45% 3195/8218
total délégateur 1 587 500 1 43/84
Sécurité 20 % dont

1 587 500 40% 32% 20% 10% 2% 8% 8%
1 587 500 RÉGION TOGO 2017 pédagogie santé sécurité protecteurs enquêteurs défenseurs justice économie
PYRAMIDE délégués par étage 79,55% ProDR MédDR PDR EDR DDR JDR correspondants
1 270 000 1 270 000 correspondants 254 000 254 000 254 000 254 000 254 000

317 500 254 000 adjoints+scribe 88 900 101 600 63 500 31 750 6 350 25 400 25 400
63 500 63 500 délégués de base 17 780 20 320 12 700 6 350 1 270 5 080 5 080
50 800 délégués de base strict 14 224 16 256 10 160 5 080 1 016 4 064 4 064
12 700 10 160 DIC 2 846 3 251 2 032 1 016 203 812 812
2 540 2 032 délégués conseillers 571 650 406 203 40 162 162
508 407 DID 116 130 81 40 8 32 32
101 81 délégués députés 25 25 16 8 1 6 6
20 16 DIN 6 5 3 1 0 1 1
4 4 délégués nationaux 3 1 0 0 0 0 0
0 0 D2I 0 0 0 0 0 0 0
0 0 délégués internationaux 0 0 0 0 0 0 0
0 0 DIM 0 0 0 0 0 0 0
0 0 délégués mondiaux 0 0 0 0 0 0 0
Comme le Togo de 2017 est formé de 4,2 millions d’adultes, de

750 000 juniors, et de 1,4 millions de pionniers, chacune des quatre
régions comprendra donc environ le quart de ces données. Pour
chaque région, on aura donc environ 2 millions d’habitants dont 1,05
millions d’adultes, 187 500 juniors, 35 000 pionniers et environ

400 000 petits enfants de moins de 7 ans.
Ce total de 1 587 500 délégateurs désignera donc 63 500 délégués de
base.
Ceux-ci, à leur tour désigneront 2540 délégués conseillers, puis 101
délégués députés.
Les 101 délégués députés désignés par les délégateurs d’une région
formeront donc le comité de région.
Au sein de ce comité de région, un comité exécutif sera formé de 20
DIN.
Le Bureau exécutif de 4 délégués nationaux (ou de 4 délégués exécu-
tifs non statutaires qui ne seraient donc pas délégués nationaux) gére-
ra quotidiennement la région.
10 LES MESURES URGENTES DE

LA SOCIÉTÉ HUMAINE DU TOGO
Table des matières

ARTICLE 1 LA RÉPUBLIQUE ESCLAVAGISTE DU
TOGO EST DÉFINITIVEMENT ABOLIE ET SES
CRIMES SONT IMPRESCRIPTIBLES...............................2
ARTICLE 2 UNE SOCIÉTÉ HUMAINE PREND SA
PLACE. LA SOCIÉTÉ HUMAINE DU TOGO (SHT)........2
ARTICLE 3 LA SOCIÉTÉ HUMAINE DU TOGO EST RÉ-
GIE SELON LES RÈGLES DE LA PANSTITUTION
MONDIALE TELLE QU'ÉNONCÉES PAR LA SOCIÉTÉ
HUMAINE DE NIVEAU LE PLUS ÉLEVÉ (AFRIQUE,
TERRE).................................................................................2
ARTICLE 4 LE MODE DE REPRÉSENTATION DES TO-
GOLAIS EST L'HUMANOCRATIE. SEULS DES DÉLÉ-
GUÉS RÉVOCABLES PEUVENT REPRÉSENTER LE
PEUPLE. ET LES DÉLÉGATEURS SONT CO-RESPON-
SABLES DES ACTES DE LEURS DÉLÉGUÉS................2
ARTICLE 5 LA SOCIÉTÉ HUMAINE DU TOGO EST DI-
RIGÉE PAR UN COMITÉ NATIONAL de la RÉVOLU-
TION TogolaisE (CNRT) FORMÉ DE DÉLÉGUÉS NA-
TIONAUX RÉVOCABLES DÉSIGNANT UN COMITÉ
EXÉCUTIF............................................................................2
ARTICLE 6 LES TERRITOIRES DE LA SOCIÉTÉ HU-
MAINE DU TOGO SONT LES FRONTIÈRES AC-
TUELLES DU TOGO ESCLAVAGISTE SAUF LES
ZONES TERRITORIALES DONT LES COMITÉS DE
ZONE AURONT DEMANDÉ ET OBTENU RÉGULIÈRE-

MENT LEUR RETRAIT DE LA SHT..................................2
ARTICLE 7 LA MONNAIE AYANT COURS, À L'EX-
CLUSION DE TOUTE AUTRE MONNAIE, EST L'AFRO.
L'AFRO N'EST PAS COMMERCIALISABLE ET SERT
UNIQUEMENT AUX Togolais À DE PROCURER LEUR
CONSOMMATION ET DÉFINIR LEURS CHOIX D'IN-
VESTISSEMENT HUMAIN (IH = INVESTISSEMENT
HUMAIN).............................................................................2
ARTICLE 8 AUCUN MEMBRE DE LA SHT NE PEUT
DORMIR DEHORS INVOLONTAIREMENT. EN
CONSÉQUENCE DE QUOI, TOUS LES LOGEMENTS
DISPONIBLES SONT IMMÉDIATEMENT RÉQUISI-
TIONNÉS..............................................................................2
ARTICLE 9 AUCUN MEMBRE DE LA SHT NE PEUT NI
VOLER SON PROCHAIN NI ÊTRE PRIVÉ DU REVENU
AUQUEL IL A DROIT. EN CONSÉQUENCE DE QUOI,
CHAQUE MEMBRE DE LA SHT SERA CRÉDITÉ
CHAQUE MOIS D'UN MONTANT DE 10 000 AFROS
IMMÉDIATEMENT ET D'UNE DEMIE-PART PAR
JEUNE EN CHARGE DE MOINS DE 14 ANS..................2
ARTICLE 10 AUCUN MEMBRE DE LA SHT NE PEUT
PRIVER QUELQU'UN DE SON DROIT À INVESTIR OU
ÊTRE PRIVÉ DE SON DROIT À CHOISIR LES INVES-
TISSEMENTS. EN CONSÉQUENCE DE QUOI CHAQUE
MEMBRE DE LA SHT RECEVRA UN MONTANT DE
3000 AFROS A.....................................................................2
ARTICLE 11 TOUTES LES STRUCTURES BANCAIRES
SONT NOMMÉES ORGANISATIONS TERRORISTES.
LEURS MEMBRES SONT INVITÉS EN URGENCE À
ACQUÉRIR LE STATUT DE REPENTI ET DONC, LE
PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE À DÉNONCER TOUS
LES CRIMES TERRORISTES COMMIS PAR LES

MEMBRES DES GANGS BANCAIRES............................2
10.A ARTICLE 1 LA RÉPUBLIQUE

ESCLAVAGISTE DU TOGO EST DÉFINI-
TIVEMENT ABOLIE ET SES CRIMES
SONT IMPRESCRIPTIBLES.
§ 1.1 Toutes les possessions coloniales, esclavagistes sont confis-
quées et rendues immédiatement au peuple d’Afrique qui subissait
l’esclavage de Bolloré, Fabri, Bouygues, multinationales US, euro-
péennes, etc., entreprises esclavagistes qui divisaient par 20 les sa-
laires et recelaient de telles pratiques criminelles commises par
d’autres.
§ 1.2 La France et les autres puissances impérialistes se retirent de
toutes les possessions immobilières impérialistes, bases militaires,
plantations, mines, usines, voies ferroviaires, routières, aéroports,
ports, etc. et en rendent instantanément l’usage, les fruits et le droit
d’en disposer aux Togolais. La France et les autres puissances impé-
rialistes renoncent historiquement à ces possessions impérialistes et
présenteront leurs excuses pour avoir tardé à effectuer cette renoncia-
tion.
§ 1.3 Les troupes d’occupation encore en place doivent immédiate-
ment quitter les zones occupées et revenir dans leurs pays. Sauf refus
des magistrats révolutionnaires de ces zones réclamant des criminels
Franceàfric, USAfric, Europeàfric, etc. pour les juger.
§ 1.4 Toute exportation de biens et services vers la France et les

autres puissances impérialistes doit être indemne de toute pratique
esclavagiste et aura donc été produite en respect des normes sociales
françaises et des autres puissances impérialistes. En cas contraire,
une taxe esclavage sera prélevée au moment de l’entrée sur le terri-
toire français ou autre et restituée au Togo.
§ 1.5 Les peuple de France et des autres puissances impérialistes,
sont appelés à faire sur révolution sur le modèle de la révolution anti-
coloniale de 1974 puis à juger la totalité de leurs criminels esclava-
gistes (et à extrader vers le Nuremberg de l’Afrique et vers le Nu-
remberg de l’Asie la totalité des criminels dont ces tribunaux deman-
deront l’extradition).
§ 1.6 Toute condamnation d’un citoyen de France ou d’une autre
puissance impérialiste pour crimes esclavagistes, terroristes, écono-
miques par un tribunal Nuremberg devra déclencher instantanément
la déchéance de nationalité du coupable et son interdiction de terri-
toire à vie. La réintégration du criminel au sein de l’humanité est
confiée aux peuples en esclavage, les mieux à même de jouer un rôle
pédagogique.
10.B ARTICLE 2 UNE SOCIÉTÉ HU-

MAINE PREND SA PLACE. LA SOCIÉTÉ
HUMAINE DU TOGO (SHT)
§ 2.1 Une Société humaine est basée sur le stock des savoirs ances-
traux découverts, inventés, créés depuis plusieurs millions d’années
par l’humanité.
§ 2.2 Une Société humaine est formée de Libres Humain-e-s ayant
conscience d’être les héritièr-e-s de ces savoirs ancestraux.
10.C ARTICLE 3 LA SOCIÉTÉ HU-

MAINE DU TOGO EST RÉGIE SELON
LES RÈGLES DE LA PANSTITUTION
MONDIALE TELLE QU’ÉNONCÉES PAR
LA SOCIÉTÉ HUMAINE DE NIVEAU LE
PLUS ÉLEVÉ (AFRIQUE, TERRE)
§ 3.1 La Société Humaine du Togo abolit toutes les mesures de la
constitution esclavagiste de 1992 ainsi que toutes les mesures consti-
tutionnelles antécédentes
§ 3.2 La Société Humaine du Togo renonce pour toujours aux consti-
tutions qui n’ont été que les règles abjectes de spoliateurs visant à
perpétuer l’esclavage sous quatre formes successives.
§ 3.3 La Société Humaine du Togo respectera les règles institution-
nelles édictées par la Société Humaine d’Afrique dans le respect des
règles édictées par la Société Humaine Terrienne.
10.D ARTICLE 4 LE MODE DE RE-

PRÉSENTATION DES TOGOLAIS EST
L’HUMANOCRATIE. SEULS DES DÉLÉ-
GUÉS RÉVOCABLES PEUVENT RE-
PRÉSENTER LE PEUPLE. ET LES DÉ-
LÉGATEURS SONT CO-RESPON-
SABLES DES ACTES DE LEURS DÉLÉ-
GUÉS.
§ 4.1 Tout citoyen est responsable de ses actes ou des conséquences
de ses actes.
§ 4.2 Tout citoyen désignant un ou plusieurs délégués devient un dé-
légateur.
§ 4.3 Tout délégateur est coresponsable des actes de ses délégués.
§ 4.4 Tout délégué doit donc présenter la liste de ses délégateurs –
l’ensemble des citoyens au nom duquel il agit au sein des institutions
de la Société Humaine du Togo.
§ 4.5 Ont le statut de Togolais tous les citoyens l’ayant précédem-
ment ou participant activement à l’édification de la Société Humaine
du Togo.
§ 4.6 Tout Togolais de 7 ans et plus n’ayant pas perdu ses droits ci-
viques ou ayant acquis la capacité de lire prématurément et choisis-
sant d’exercer ses droits a le statut de citoyen.
10.E ARTICLE 5 LA SOCIÉTÉ HU-

MAINE DU TOGO EST DIRIGÉE PAR UN
COMITÉ NATIONAL de la RÉVOLUTION
TogolaisE (CNRT) FORMÉ DE DÉLÉ-
GUÉS NATIONAUX RÉVOCABLES DÉ-
SIGNANT UN COMITÉ EXÉCUTIF.
§ 5.1 Le CNRT (Comité National de la Révolution Togolaise) dirige
le Togo.
§ 5.2 Le CNRT est provisoirement formé des représentants des 1,25
millions de Togolais qui ont aboli la République esclavagiste et pren-
dra provisoirement le sigle de CNPRT (Comité National Provisoire
de la Révolution Togolaise).
§ 5.3 Les membres du CNPRT sont 80 délégués députés révocables.
Chacun d’entre eux représente 15 625 Togolais.
§ 5.4 Le Comité Exécutif du CNPRT (CECNPRT) est formé de délé-
gués intermédiaires.
§ 5.5 Chaque délégué intermédiaire du BNCNPRT est désigné par 5
délégués députés (4 plus lui-même) et est révocable en cas de non
quota.
10.F ARTICLE 6 LES TERRITOIRES

DE LA SOCIÉTÉ HUMAINE DU TOGO
SONT LES FRONTIÈRES ACTUELLES
DU TOGO ESCLAVAGISTE SAUF LES
ZONES TERRITORIALES DONT LES
COMITÉS DE ZONE AURONT DEMAN-
DÉ ET OBTENU RÉGULIÈREMENT
LEUR RETRAIT DE LA SHT.
§ 6.1 En cas de désaccord pour le retrait hors de la SHT, ce sont les
comités continentaux qui tranche le désaccord :
exemple : une demande de retrait d’une région du Togo refu-

sée par la SHT serait confirmée ou infirmée par le comité d’Afrique.
10.G ARTICLE 7 LA MONNAIE

AYANT COURS, À L’EXCLUSION DE
TOUTE AUTRE MONNAIE, EST L’AFRO.
L’AFRO N’EST PAS COMMERCIALI-
SABLE ET SERT UNIQUEMENT AUX To-
golais À DE PROCURER LEUR
CONSOMMATION ET DÉFINIR LEURS
CHOIX D’INVESTISSEMENT HUMAIN
(IH = INVESTISSEMENT HUMAIN)
§ 7.1 Le FCFA est instantanément aboli. Toute vente ou achat com-
mise en FCFA sera l’objet de poursuites pour complicité de terro-
risme en relation avec les organisations criminelles bancaires. Il en
va de même de l’usage sur le territoire du Togo de touten autre mon-

naie que la monnaie locale.(Cet interdit inclus donc dollars, livres ou
toute autre monnaie impérialiste, mais aussi les monnaies d’autres
pays d’Afrique qui n’auront pas le droit d’entrer sur le territoire to-
golais.
§ 7.2 L’Afro ( A) a initialement pour valeur 5 FCFA !. Son cours est

provisoirement calé sur la monnaie esclavagiste mais aura sa valeur
augmenter à cours forcé selon les décisions du CNRT
Une commission d’étude envisagera d’indexer la cours de l’Afro en
fonction de la réduction du caractère de l’échange inégal pour re-
joindre le cours de la monnaie impérialiste. Le but à atteindre étant 1
Afro=0,1 euros.
§ 7.3 Chaque billet de 500 FCFA doit donc immédiatement porter la
marque « 100 A»
Chaque billet de 5000 FCFA doit donc immédiatement porter la
marque « 1000 A»
Les billets de valeur supérieure perdront valeur légale dans un délai
de une semaine à compter de ce jour.
Chaque Togolais est autorisé à rendre ses billets pour les échanger
pour montant inférieur à 36 000 afros (180 000 FCFA)
Cette opération ne peut se faire que sous le contrôle et la responsabi-
lité de son délégué conseiller.(qui fournira dès le début la liste de ses
625 délégateurs et qui ne pourra donc proceder à l’échange que d’un
montant inférieur à 625 fois cette somme.)
10.H ARTICLE 8 AUCUN MEMBRE

DE LA SHT NE PEUT DORMIR DEHORS
INVOLONTAIREMENT. EN CONSÉ-
QUENCE DE QUOI, TOUS LES LOGE-
MENTS DISPONIBLES SONT IMMÉDIA-
TEMENT RÉQUISITIONNÉS
§ 8.1 La totalité des propriétés immobilières appartient définitive-
ment à la SHT. Aucun fructus immobilier ne peut plus être réclamé
par qui que ce soit
§ 8.2 L’usus des propriété est laissé provisoirement aux anciens pro-
priétaires pour un montant locatif ne pouvant excéder 10 000 A par

mois.
§ 8.3 Tous les autres biens immobiliers passent en locatif et seront
soumis aux lois de la concurrence selon le système des enchères.
§ 8.4 La totalité des loyers actuels sont diminués de 30 %.
§ 8.5 Sont confisqués immédiatement tous les hôtels et passent sous
gestion du peuple tous les hôtels dont les tarifs de nuitée étaient su-
périeurs à 20 % du revenu minimum
§ 8.6 Sont confisqués tous les hôtels mais restent sous la gestion pro-
visoire de leurs gérants les hôtels dont les tarifs de nuitée étaient su-
périeurs à 15 % du revenu minimum
§ 8.7 Sont propriétés immobilières SHT les autres hôtels mais leur
gestion reste à l’actuel gérant.
10.I ARTICLE 9 AUCUN MEMBRE

DE LA SHT NE PEUT NI VOLER SON
PROCHAIN NI ÊTRE PRIVÉ DU REVENU
AUQUEL IL A DROIT. EN CONSÉ-
QUENCE DE QUOI, CHAQUE MEMBRE
DE LA SHT SERA CRÉDITÉ CHAQUE
MOIS D’UN MONTANT DE 10 000
AFROS IMMÉDIATEMENT ET D’UNE
DEMIE-PART (5000 AFROS) PAR JEUNE
EN CHARGE DE MOINS DE 14 ANS.
10.J ARTICLE 10 AUCUN MEMBRE

DE LA SHT NE PEUT PRIVER QUEL-
QU’UN DE SON DROIT À INVESTIR OU
ÊTRE PRIVÉ DE SON DROIT À CHOISIR
LES INVESTISSEMENTS. EN CONSÉ-
QUENCE DE QUOI CHAQUE MEMBRE
DE LA SHT RECEVRA UN MONTANT DE
3000 AFROS A
10.K ARTICLE 11 TOUTES LES
STRUCTURES BANCAIRES SONT
NOMMÉES ORGANISATIONS TERRO-
RISTES. LEURS MEMBRES SONT INVI-
TÉS EN URGENCE À ACQUÉRIR LE
STATUT DE REPENTI ET DONC, LE
PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE À DÉ-
NONCER TOUS LES CRIMES TERRO-
RISTES COMMIS PAR LES MEMBRES
DES GANGS BANCAIRES.
Sont appelés membres des gangs bancaires tous les employés y ayant travaillé
ainsi que tous les clients ayant camouflé dans ces banques une somme égale
ou supérieure à 10 revenus minimum
11 UN PROGRAMME RÉVOLISA-
TIONNAIRE
Chacune des commissions mises en place par le CNPRT, puis le
CNR Togo, puis le CNR Ewe Faso et le CIRAF africain aura en
charge une révolution.
article 4 Les comités répartissent les tâches en diverses commis-
sions.
4.a Un comité regroupant tous les délégués de base d’une même
zone est subdivisé en plusieurs commissions.
4.b Chaque membre d’un comité de zone est coordinateur (seul
ou à plusieurs) d’une ou de plusieurs commissions. C'est au sein
de chaque commission que s'exerce l’essentiel du travail de coor-
dination des délégués.
4.c Les tâches sont votées en comités. Elles sont préparées et
mises en œuvre par des commissions spécialisées. Chaque com-
mission est dirigée par un délégué (ou un délégué intermédiaire
pour les Bureaux exécutifs) désigné comme coordinateur et com-
posée de délégués intermédiaires (ou de délégués pour les bu-
reaux exécutifs).
4.d Les commissions sont réparties en cinq secteurs d’interven-
tion
i -commission pédagogie
liaison avec des fonctions de délégués. Dans ce secteur, la régula-
tion est en effet assurée par la concurrence sur le marché des
biens et service et par l’investissement du peuple.
On aura donc une révolution pédagogie, une révolution santé, une ré-
volution économie, une révolution sécurité et une révolution justice.
C’est la somme de ces 5 révolutions principales qui ancrera la révoli-

sation sans espoir de retour pour l’impérialisme
article 16 Les établissements (écoles, hôpitaux, casernes etc..)
sont sous les ordres des commissions correspondant à leur sec-
teur.
16.a Une commission de gestion est désignée pour gérer chaque
établissement.
16.b Dans le cas des établissements de sécurité et de santé, les
structures hiérarchiques de direction sont mises en place par les
commissions santé des comités de villes.
16.c Ces structures hiérarchiques seront évidemment déterminées
par les statuts des responsables.
16.d Dans le cas où un comité souhaiterait placer à un poste de
responsabilité un délégué n'ayant pas le statut correspondant à ce
poste, il faudra attendre qu'un nombre suffisant de délégateurs
aient été recrutés par le délégué en question pour qu'il puisse
prendre en charge la mission qui lui est confiée
16.e Dans le cas particulier des structures pédagogiques, la com-
mission de gestion sera composée des délégués de base désignés
par les élèves et les enseignants sans aucune distinction de res-
ponsabilité.
11.A RÉVOLUTION PÉDAGOGIE

Le processus révolutionnaire pédagogie sera lui-même constitué d’un
processus révolutionnaire dans chaque domaine correspondant à
chaque sous-commission.
Chacune des sous-commissions de la commission pédagogie aura en
charge une révolution particulière.
La commission pédagogie sera coordinatrice des
sous-commission alphabétisation révolutionnaire
sous-commission arithmétique et philosophie révolutionnaire
sous-commission savoirs ancestraux (physiques biologie humano-
logie)
sous-commission promotion de nouvelles technologies
sous-commission information, diffusion révolutionnaire
sous-commission activités artistiques et culturelles

sous-commission promotion de l’investissement populaire et tré-
sorerie
Ce seront donc sept processus révolutionnaires conjoints qui devront

être mis en œuvre
11.A.1 Révolution alphabétisation révolu-

tionnaire
Cette révolution est la plus importante de toutes.

Car elle le socle de toutes les autres.
Les pionniers seront au cœur de sa mise en œuvre : être jeune révolu-
tionnaire pionniers sera avant tout être un militant de la révolution al-
phabétisation.
Les vautours esclavagistes ont laissé derrière eux un désastre :
Taux d’alphabétisation (chez les plus de 15 ans) : 66,5 % savent
lire et écrire, avec 78,3 % chez les hommes et 55,3 % chez les
femmes (estimations de 2015)
Ce qui implique donc qu’en 2015 33,5 % des adultes ne savaient pas
lire, soit 21,7 % des hommes et 44,7 % des femmes. Presque une
femme sur deux !! Au 21° siècle !
Toute personne non alphabétisée (non requise par un CDR santé) doit
participer et donc créer un CDR pédagogie. C’est le lieu principal de
la révolution pédagogique.
Les jeunes pionniers auront pour tâche militante principale d’écrire
les mots sur les choses.
Sur toutes les routes, le mot « route » devra être écrit dans toutes les
langues locales et régionales, plus en français, anglais et autres
langues étrangères usités dans ce lieu.
11.A.2 Révolution arithmétique et philo-

sophie révolutionnaire
Révolution calcul :
Dans sa sagesse extrême, Puthagoras, (dont le nom a été transformé
en Pythagore par les colonialistes français), qui était l’héritier des
sages de Mésopotamie et d’Égypte qui n’avaient pas bafoué l’héri-
tage de l’afrilisation nomade, récusait totalement les pseudo-nombres
appelés réels par les impérialistes.
Pour Puthagoras, seuls les nombres entiers étaient réels…… avaient
un sens logique.
Les autres prétendus nombres n’étaient que suite de chiffres……
sans aucune limite…… On appellerait cela un processus récursif
Ce refus de l’ensemble R des réels permet une pédagogie révolution-
naire grâce à laquelle tous les concepts de la numération de position
peuvent être acquis avant cinq ans
Puissances racines logarithmes

avant 5 ans
Diffusion du Projet Bizouba en freeware/gratuiciel (version similaire
aux jeux vidéo du « Projet Bizouk » agréé en octobre 1987, par le
ministère français de l’Éducation Nationale et dont ces gens sabotent,
depuis trente ans, la diffusion).
Mise en œuvre de la version « forêt » du projet : dessin et construc-
tion de « forêts-puissances ».
Y compris, dans chaque village la construction prioritaire des arbres
3² 2² 2³ 4² 5² 2⁴ 3³ (de préférence dans cet ordre-là)
Dérivées, primitives intégrales avant

8 ans
Dans chaque village et quartier de ville, plusieurs escaliers seront
construits pour que les enfants comprennent, avant l’âge de huit ans
ce que sont les fonctions délais et les primitives proportionnelles aux
cumuls de cacahuètes.
Cet apprentissage pratique commencera par la compréhension de ce
que sont les équations différentielles.
Révolution philosophique :
Matériologie
Apprentissage précoce des trois principales lois de la dialectique ;
Dès l’âge de 7-8 ans les enfants doivent être initiés au concept de
transformation quantité-qualité. Ils doivent être capables de désigner
des courbes de quantité avec maximum puis rapide décroissance.
L’année suivante, le concept de « contradiction dans la contradic-
tion » doit devenir familier pour eux : l’apparition d’une nouvelle
courbe correspondant à une nouvelle qualité avant que la courbe pré-
cédente n’ait grandi de façon significative.
Et vers 10 ans, le concept d’interpénétration des contraires doit com-
mencer à être présenté dans des situations concrètes.
Gnoséologie :
Pour contrer la propagande des obscurantistes positivistes et idéa-
listes les enfants doivent être familiarisés avec l’idée que les lois
scientifiques sont une découverte et non pas une invention humaine.
11.A.3 Révolution savoirs ancestraux

(physique biologie humanologie)
La révolution scientifique doit prouver qu’elle s’appuie sur l’héritage
des Africains du Paléolithique. Et que nous sommes leurs héritiers
dans tous les domaines
Sciences physiques et géographiques
Sciences biologiques
Sciences humaines
Histoire
afrilisation au paléolithique
histoire de la lutte des strates (esclavagistes, banquiers, bourgeois,
formois, innovois)
économie
psychologie
sociologie
11.A.4 Révolution promotion de nou-

velles technologies
Les Africains seront bientôt les premiers concepteurs de logiciels.

Que ce soient logiciels hardware, programmation de langage ou pro-
grammes informatiques.
L’Afrique sera le premier continent producteur de freeware pédago-

giques.
Mise en œuvre du Projet Bizouba en freeware/gratuiciel (version si-
milaire aux jeux vidéo du projet Bizouk agréé par le ministère fran-
çais de l’Éducation Nationale et dont ces gens sabotent, depuis trente
ans, la diffusion).
Mise en œuvre de réseaux sociaux locaux ne subissant pas la censure
des entreprises US (comme c’est le cas avec Facebook, Twitter etc )
11.A.5 Révolution information, diffusion

révolutionnaire
Les acteurs de la révolution ont pour mission de faire circuler dans
les réseaux médiatiques (à commencer par les réseaux télématiques –
appelés réseaux sociaux – les informations sur le processus révolu-
tionnaire.
Mais cette diffusion des informations de lutte ne sont pas les seules
priorités. La plus importante encore est la diffusion des connais-
sances agricoles.
DIFFUSION REVOLUTIONNAIRE
INFORMATION TELEMATIQUE POUR

LES PAYSANS
Tout délégué pédagogie porteur d’un smartphone doit être en mesure
à l’instant de répondre à n’importe quelle question posée par un pay-
san.
11.A.6 Révolution activités artistiques et

culturelles
11.A.7 Révolution promotion de l’inves-

tissement populaire et trésorerie
11.B RÉVOLUTION SANTÉ

Contre le génocide sanitaire « mortalité infantile » organisé par les
puissances impérialistes esclavagistes, contre les maladies endé-
miques laissées diffusées sans aucune aide véritable depuis 50 ans,
contre l’épidémie VIH, il faut des processus révolutionnaires.
Taux d’incidence du virus du SIDA : 2.4 % (2014)
•Nombre de cas déclarés de VIH : 113 700 per-
sonnes (2014)
•Nombre de décès causés par le SIDA : 4 300 personnes (2014)
Auto-défense sanitaire
11.B.1 RÉVOLUTION VITALITE INFAN-

TILE
Diviser par 15 la mortalité infantile en 5 ans.
La coordination humaine et la coordination télématique sont les deux
fondations : des délégués santé appuyés sur des correspondants santé
d’une part et la généralisation de l’information télématique.
11.B.2 RÉVOLUTION EPIDEMIE
SIDA
PALUDISME
AUTRES EPIDEMIES
11.C RÉVOLUTION ÉCONOMIE
La première des priorités pour la révolution économie est le ravi-

taillement
C’est la tâche de 3 sur 4 des sous-commissions
« La commission économie et finances sera coordinatrice des
sous-commission développement infrastructures et communica-
tion
sous-commission artisanat, industries, développement agropasto-
ral
sous-commission finances et commerce
sous-commission accueil des visiteurs (tourisme hôtellerie éga-
listes) »
Mais c’est principalement la sous-commission finances et commerce
qui supervisera cette tâche.
Les 4 principales mesures révolutionnaires en économie sont
Abolition de la propriété immobilière
Égalisme de la consommation
Librégalisme de l’investissement
et l’outil : double monnaie égaliste-librégaliste
11.C.1 PROJET DE LOI ANNULATION

HISTORIQUE DE TOUTE APPROPRIATION
IMMOBILIÈRE (TERRESTRE, FLUVIALE OU
MARITIME)
Le CNPRT (Comité Provisoire de la Révolution Togolaise) déclare

que la totalité des accaparements, appropriation de surfaces terrestres
ou maritimes par des bandes, groupes ou individus au détriment de
nos Anciens peuples nomades ne furent que banditisme criminel : Le
libre humain est un nomade qui ne vole aucune partie de la surface
terrestre au détriment des autres libres humains.
En conséquence, le CNPRT déclare le crime immobilier légalement
et définitivement aboli et donc susceptible de poursuites criminelles.
Nos ancêtres nomades, dans leur grande sagesse, avaient, jusqu’à il y
a 5000 ans pratiqué un nomadisme altruiste et écologique, modèle
pour les générations futures.
Ce nomadisme dont la culture afrilisation fut à la base des contenus
positifs de la culture humaine n’eut jamais aucune prétention à l’ap-
propriation immobilière. Même après qu’ils aient découvert les tech-
niques agricoles et l’irrigation (après avoir découvert/inventé feu,
cuisson, éclairage, chauffage, langage parlé, savoir numérique [dont
nombres premiers il y a plus de 20 000 ans], savoir maritime
[construction de bateaux il y a plus de 84 000 ans pour explorer le
Brésil], etc.
Le CNPRT déclare que ces pratiques ont occasionné des milliards de

morts et de blessés dont les responsables seront déclarés coupables
(historiquement pour certains et actuellement pour d’autres)
Le CNPRT déclare que les receleurs actuels de ces crimes portent so-
lidairement la responsabilité pénale de leurs auteurs passés : toute
bande, groupe ou individu se revendiquant propriétaire d’une zone
terrestre ou maritime est donc passible des poursuites contre n’im-
porte lequel des criminels antérieurs ayant affirmé posséder cette
zone terrestre.
Les actuels auteurs et receleurs du crime immobilier sont donc im-
médiatement et à tout moment susceptibles de poursuites criminelles.
Les premiers visés étant les étrangers venus au Togo s’accaparer
terres, zones portuaires et zones maritimes. Et plus particulièrement
encore ceux qui ont pratiqué ou pratique l’esclavage impérialiste.
L’esclavage impérialiste étant défini comme salariat organisé par les
citoyens d’un autre pays venant ici diviser par 5 ou plus les normes
sociales et/ou de rémunération de leur pays d’origine.
11.C.2 Égalisme de la consommation

L’égalisme de la consommation est le comportement d’un être hu-
main indemne de la pathologie consumériste. Le Libre Humain togo-
lais de 14 ans et plus recevra donc 10 000 Afros (Révos) par mois.
Plus 5000 Afros par enfant à charge.
Les 20 % de Togolais les plus riches s’accaparent 47 % du revenu
consommable disponible.
Alors que les 40 % les plus pauvres n’ont que 16 % du revenu.
Les malades identifiés par les délégués

santé comme porteurs du virus consumériste et
le propageant
Tout individu malade de la pathologie consumériste est susceptible
d’expulsion immédiate, d’arrestation ou de soins. (Cela sera fait par
des délégués santé et des délégués sécurité vaccinés préalablement
contre tout risque contagieux)
Les touristes en cure de désintoxication

consumériste
Les touristes venant pour un mois en cure au Togo verseront préala-
blement une somme égale à leur revenu mensuel dans leur pays
d’origine. Ils recevront une somme de 10 000 Afros en échange.
Le différentiel de pouvoir d’achat sera considéré comme le coût de
base de la cure (une sorte de taxe de séjour en zone non contaminée)
Les diplomates entrant au Togo devront

être indemnes de toute pathologie consumériste
et capables de survivre avec l’équivalent Afros
de 60 000 FCFA
Aucun pays ne peut se laisser infester par un virus, même sous pré-
texte de diplomatie.
Les diplomates étrangers seront donc assimilés aux touristes en cure.
Ils seront choisis par leur pays d’origine parmi leurs citoyens aptes à
survivre en limitant leur consommation au niveau disponible de la
zone territoriale où ils sont censés agir en diplomates.
11.C.3 Librégalisme de l’investissement

Seules les entreprises librégalistes sont légales en territoire libéré.
Une entreprise librégaliste rend la totalité de ses réserves monétaires
au dia-État chaque mois.
Ne pas le faire est passible de dissolution immédiate.
Agriculture
http://fr.wikipedia.org/wiki/
%C3%89conomie_du_Togo#Agriculture
Le territoire du Togo est à 25 % cultivé (cela va du petit champ de
mil, au nord du pays, aux terres argileuses du sud du Togo, qui
produisent des patates douces et du maïs) et est parvenu à une
autosuffisance alimentaire à peu près complète. L’agriculture as-
sure en grande partie la sécurité alimentaire des Togolais, le sec-
teur rural fait vivre encore environ 80 % de la population. Les
cultures sont très diverses : mil, sorgho, maïs, manioc, ignames,
cacao, café, karité. Le coton est la principale culture industrielle
et le premier produit d’exportation agricole. On remarque aussi
que ce sont les petites et moyennes exploitations qui do-
minent. Par ailleurs, les fortes densités au Togo ont conduit à un
besoin accru en bois combustible, qui est la cause d’un des taux
les plus élevés de déforestation en Afrique.
(…) En mars 2006, on note un élan d’industrialisation de l’agri-
culture par le gouvernement togolais qui entame (à nouveau) la
motorisation de l’agriculture, jusque-là pratiquée par les paysans
au moyen de la force manuelle avec des outils traditionnels
comme la houe et la daba.
Voir aussi
PIB par secteur

agriculture: 47,4 % (2009)
industrie: 25,4 % (2009)
services: 27,2 % (2009)
source
http://fr.wikipedia.org/wiki/
%C3%89conomie_du_Togo#Agriculture
https://www.cia.gov/library/publications/the-world-
factbook/geos/to.html
Agriculture – Économie du Togo – Wikipédia

11.C.4 Monnaie anti-esclavagiste égaliste

et librégaliste
Ce texte a été publié en avril 2015 deux ans et demie avant le 19 août
2017 quand les imposteurs nazis sont venus en mission à Dakar brû-
ler des billets pour faire oublier que le même jour commençaient les
manifestations Gnassingbé DÉGAGE.
VENDREDI 24 AVRIL 2015
FAQ A bas le FCFA Préparons l'Afro monnaie

panafricaine
A bas le FCFA vive l'Afro Vive le CIRAF

FranceàfricDEGAGE USAfricDEGAGE
EN COURS DE REDACTION
11.C.5 Pourquoi Pour ne pas avoir de cen-

10 000 afros ? times.
Le plus petit objet matériel

devra avoir 1 afro comme
valeur.
Le but est principalement
pédagogique pour épargner
aux enfants de calculer en
divisant l'Afro comme les
enfants européens doivent
diviser l'euro et devoir
comprendre les centimes
d'euros.
La raison principale est
donnée par l'humanologie,
la science postmarxiste.
C'est le fait que la consom-
11.C.6 Pourquoi mation provient principale-
un salaire égal ? ment des innovations an-
cestrales.
Et donc, chacun mérite une
part égale des fruits des In-
novations Ancestrales
11.C.7 Pourquoi …..alors que nous sommes
doit-on travailler ? payés pour les Innovations
ancestrales faites par nos
ancêtres.
La question est stupide. Un
sportif fait son entraîne-
ment qui va lui permettre

de battre le record.
Son entraînement c'est plus
que 99,9% de ce qui va lui
permettre de faire une per-
formance.
Mais si le jour de la com-
pétition il reste à côté de la
piste, de la piscine, du lac
ou à côté du sautoir en hau-
teur, il n'y aura aucune per-
formance.
Si les ancêtres inventent
l'agriculture, si le paysan
apprend toutes ces tech-
niques, connaît toutes les
innovations ancestrales,
mais qu'il ne sème pas les
graines, il n'y aura aucune
récolte.
11.C.8 Quelle est Un euro vaut actuellement
la parité afro-euro au 656 FCFA
début de la révolu- Comme au lendemain de la
révolution, l'afro aura une
tion ? valeur 6 fois plus grande
que l'ancien franc esclava-
giste, la conversion sera
donc de
1 euro = 656/6 = 109,33
afros
Les anciens retrouveront
ici leurs réflexes d'avant
1993 quand le Franc colo-
nial valait 100 fois moins
que le Franc métropolitain.
11.C.9 Quelle A la fin de la 1° étape, la
sera la parité afro-eu- parité, pour un bien ordi-
ro à la fin de la pre- naire sera de 10 afros pour
1 euro.
mière étape de la ré- Un Africain recevant un sa-
volution ? laire égal de 10000 afros
pourra acheter exactement
les mêmes biens de
consommation qu'un Euro-
péen pourra acheter avec
1000 euros.
On peut supposer d'ailleurs
que ceux-ci, à cette étape,
auront flanqué par dessus-
bord leur bancocratie et
leur bourgeoisie esclava-
giste. Et que, en consé-
quence, l'euro aura été
abandonné pour une nou-
velle monnaie.
Si elle s'appelle le Révo,
(par exemple 10 Révos= 1
Euro), on aura alors un
Afro qui sera égal, en va-
leur, à un Révo.
Parce que ce seront les prix
qui baisseront.
Au lendemain de la révolu-
tion, les ordinateurs impor-
tés d'Europe auront donc
leur valeur actuelle.
Par exemple, un ordinateur
vendu à Paris 250€ est ven-
11.C.10 Pour du quasiment 164000
FCFA à Abidjan.
quoi les salaires
Après la révolution, son
n'augmenteront-ils prix sera le même en afros.
jamais ? Il sera vendu 27333 afros.
Mais son prix diminuera
chaque mois.
A la fin de la première
étape de libération, un tel
objet de 250€ sera vendu
2500 afros.
Son prix aura été quasi-
ment divisé par 10.
La réponse est multiple. Il

faudra détailler chaque me-
sure
Le résumé est simple :
11.C.11 Co 1° réduire les importations
mment fera le gou- improductives
vernement pour faire 2° augmenter la valeur mo-
baisser les prix des nétaire de ce qui est expor-
objets importés ? té
et enfin la véritable solu-
tion historique
3° augmenter les flux mo-
nétaires volontaires
11.C.12 Co Par un mécanisme simple.
mment ces trois me- Il faut comprendre qu'à
sures pourront-elles l'échelle d'un pays, impor-
tations et exportations sont
faire baisser les équivalent à un troc.
prix ? Je te donne tant de res-
sources agricoles et miné-
rales. Et tu me donne tant –
une valeur égale normale-
ment, ce qu'on nous fait
croire – de produits de ton
pays.
Il faut comprendre que
l'Afrique sous dictature
franceàfric donnait à la
France et aux autres pays
voleurs (y compris la
Chine, la Russie et autres
gentils voisins) des pro-
duits qui valaient entre dix
et vingt fois PLUS que la
valeur de ce que ces pays
nous fournissaient.
Les dictatures servent à ça :
écraser le prix du cacao
ivoirien, de l'huile de
palme camerounaise, du
coton du togo, du bauxite
de Guinée Conakry etc.......
Et empêcher ces pays de
produire eux-mêmes les
produits finis réservés aux
usines d'Europe.
Il suffira donc d'augmenter
la quantité de ce qui sera
importé.
Pour simplifier : si par un
miracle (une chute brutale
de la valeur de l'euros
-50% par exemple), on
doublait cette nuit la quan-
tité de biens arrivant aux
ports en provenance de
France, on pourrait DIVI-
SER PAR DEUX les prix
de vente à l'intérieur de
l'Afrique, sans toucher à la
balance africaine du com-
merce extérieur.
11.C.13 Co La 1° chose à faire est ins-
mment faire pour ré- tantanée :stopper immédia-
duire les importa- tement toutes les importa-
tions pour bandits
tions improductives ?
Tous les biens qu'un
homme ou une femme hon-
nête ne peut pas s'acheter
honnêtement ne pourra
plus franchir les frontières
de l'Afrique libérée.
Que ce soit les véhicules de
luxe ou tous les biens que
faisait venir les racailles
gouvernementales.
La 2° chose est d'importer
les objets ayant le potentiel
productif le plus élévé : sé-
lectionner avec soin parmi
les choses utiles à faire en-
trer en Afrique, celles qui

seront le plus utiles.
11.C.14 Co Deux axes principaux :

mment augmenter la 1° vendre plus cher les pro-
valeur monétaire de duits de base déjà exportés
(produits agricoles et mi-
ce qui est exporté ? niers principalement).
2° Produire des produits
plus élaborés que les dicta-
tures empêchaient de pro-
duire.
11.C.15 Co L'outil principal sera le
mment vendre plus même que celui utilisé pour
cher les produits le pétrole : des coalitions
de producteurs pour contrer
agricoles ? les coalitions de voyous
spéculateurs.
Des OPEP agricoles.
11.C.16 Que
signifie « monopole
du commerce exté-
rieur » ?
11.D RÉVOLUTION SÉCURITÉ

"Je suis le conseiller du chef d’état-major de l’armée de terre. Tu
veux que j'appelle le RCGP (Régiment des commandos de la
garde présidentielle) pour foutre un peu d’ordre là-dedans?"
(colonel Romuald Létondot chef véritable du Togo en 2010 s’adres-

sant, en le tutoyant à un journaliste togolais. L’extraordinaire vidéo
montrant le fonctionnement raciste du Togo est toujours en ligne)
article 14 La commission sécurité, protection et défense sera co-
ordinatrice des
14.a sous-commission protection humaine et écologique. (ex-po-
lice+tâches incendies et incidents légers)
14.b Sous-commission enquêtes, techniques et ressources d’en-
quête et recherche scientifique d’investigation
14.c sous-commission défense humaine et écologique (tâches mi-
litaires + incendies de haute gravité)
Éclairation, neutration, recyclation/précaution

Il est préférable de disposer de néologisme, préférable de fabriquer
des nouveaux mots pour décrire des méthodes qui n’ont jamais été
utilisées dans le passé.
Ici, certaines de ces trois méthodes furent employées, mais jamais
dans l’esprit de clarification conceptuelle indispensable à la stabilisa-
tion de la période de révolisation.
Tout individu ou processus naturel susceptible de porter atteinte à la
sécurité des libres humains et des enfants doit passer par trois étapes.
Éclairation : les processus ou individus qui, dans le passé, le présent
ou le futur met en cause la sécurité doivent être mis sous les projec-
teurs.
Il faut les connaître.

Neutration.
Ces processus ou individus doivent être instantanément neutralisés,
empêchés de porter atteinte à la sécurité.
Recyclation/précaution
Tout individu ayant endommagé la sécurité du Togo, de l’Afrique et
de l’espèce humaine doit être recyclé au sein des Libres Humains.
11.D.1 ECLAIRATION
Résumé urgent : éclairation c’est faire la liste de tous les dangers

que court la révolution togolaise dans le secteur assigné aux délé-
gués sécurité. Cela commence par la liste de toutes les casemates
contre-révolutionnaires du régime et l’identification de tous ses mili-
ciens.
Le processus d’éclairation intègre la totalité des activités visant à
mettre en danger ce qui porte atteinte à la sécurité.
La tâche première est donc une tâche de recherche scientifique.
Mais la tâche d'éclairation porte aussi bien sur les comportements
passés ou présents : Que ce soit un criminel ou un voleur ayant dissi-
mulé son forfait et sa culpabilité ou que ce soit un espion-comploteur
Franceàfric espionnant le Togo pour y faciliter les attaques terroristes
du réseau Soro – Puga – Le Drian, l’éclairation est indispensable.
On voit donc ici que les tâches de police scientifique et les tâches de
contre-espionnage font partie de ce processus d’éclairation.
Il en va de même de notre propre processus d’information : connaître
quels sont les régiments, compagnies ou groupes de soldats qui sont
sur le point de cesser le soutien à leur hiérarchie criminelle et donc

de rallier la révolution fait aussi partie de ce processus d’éclairation.
On pourrait résumer toutes ces activités comme l’allumage d’un
projecteur géant sur la réalité et les dangers que les Libres Hu-
mains courent de la part de gredins au service de la strate des
Parasites.
Mais le danger peut aussi provenir des choses ou des animaux : les
trains criminels de Bolloré auraient dû depuis longtemps être mis
sous les projecteurs de délégués sécurité.
De la même façon, les dangers du réchauffement climatique (nécessi-
tant une véritable taxe carbone basée sur des tickets de rationnement
carbone), les dangers de l’uranium (on pense particulièrement aux
malheureux Nigériens victimes des criminels d’AREVA), les dangers
des déchets chimiques (la Côte d’Ivoire fut une victime de choix
pour ces gredins), mais aussi les simples dangers maritimes, les dan-
gers routiers…
Le processus d’éclairation est aussi celui concernant les pandémies,
épidémies, etc.… Même si ce domaine est évidemment, prioritaire-
ment, celui des délégués santé, il concerne aussi les délégués sécuri-
té.
Comparaison Directeur du Renseignement Militaire (DRM France)
(8 fois plus d’habitants) ils sont 2000 DRM « recherche analyse et
les gens chargés de la diffusion » Christophe Gomard Directeur RM
Donc pour le Togo, le but à atteindre serait 250…. en commençant
donc par 50 délégués sécurité, délégués Défense pour le renseigne-
ment défense
11.D.2 NEUTRATION
Résumé urgent : neutration c’est faire faire cesser toute possibilité

d’action de la part des dangers que coure la révolution togolaise
dans le secteur assigné aux délégués sécurité. Cela commence par
une action envers toutes les casemates contre-révolutionnaires du
régime et chacun de ses miliciens.
Une commission sécurité de quartier, sur requête d’un délégué jus-
tice va donc exiger de toutes les casemates locales contre-révolu-
tionnaire qu’elles stoppent immédiatement toute action répressive ou
menaçante. Sous peine de poursuites et de publication télématique
de ces poursuites nominales.
Au-delà du processus psychologique, neutration inclut aussi, quand
le rapport de force le permet, la mise sous séquestre, par la commis-
sion sécurité, de toutes les munitions, armes, véhicules de combat,
outils de transmission, etc. des casemates neutralisées.
Neutration c’est stopper immédiatement la danger. C’est donc

d’abord neutralisation instantanée puis dispositions pour écarter
le danger.
Neutration, c’est évidemment la mise en prison d’un agresseur crimi-
nel psychopathe.
Neutration c’est stopper la possibilité de nuire.
Mais neutration est aussi la promesse pour une caserne de ne plus
participer aux agressions criminelles de Gnassingbé.
Neutration est donc, en résumé, le processus qui stoppe le danger,

que ce soit par l’incarcération de celui qui l’a commis et peut récidi-
ver que par la neutralisation provisoire d’un groupe armé s’enga-
geant momentanément à ne plus être un danger.
11.D.3 RECYCLATION / PRÉCAUTION
Résumé urgent : recyclation c’est le processus par lequel tous les

dangers que courait la révolution togolaise dans le secteur assigné
aux délégués sécurité sont transformés en atouts.
On pourrait comparer cela au canon d’un tank tourné vers la foule
qui tournerait de 180° sur lui-même pour être maintenant dirigé vers
le palais présidentiel.
Cela commence par une action de recyclation envers toutes les case-
mates contre-révolutionnaires du régime et chacun de ses miliciens.
Une commission sécurité de quartier, sur requête d’un délégué jus-
tice va donc exiger de toutes les casemates locales contre-révolu-
tionnaire qu’elles se placent immédiatement sous les ordres des ins-
titutions humanocrates. Et que leurs membres entament un proces-
sus d’intégration aux forces de sécurité en formant des conseils de
base. Afin de devenir délégués sécurité à leur tour.
Et cela sous peine de poursuites et de publication télématique de ces
poursuites nominales.
Le processus de recyclation ne doit pas être confondu avec celui de

sanction.
En effet, les barbares esclavagistes ont toujours considéré que la me-

nace de la sanction (et donc la sanction elle-même) était le fonction-
nement ordinaire de l’espèce humaine – considérée comme une sorte
de zoo d’animaux sauvages à dompter.
Le processus de sanction doit donc être clarifié dans son double as-
pect :
d’une part en tant que processus d’éducation – et donc d’éclaira-
tion – pour les innocents : le fait de voir le coupable en prison a une
fonction éclairante pour l’innocent.
Et d’autre part en tant que ré-éducation (recyclation) du coupable,
censé sortir de prison en état de nouvelle humanité.
Or, ce séjour en prison peut aussi avoir un rôle criminogène pour le

prisonnier : Mettre dans une même cellule Djibril Bassolé,
Guillaume Soro, le général Puga, le général Beth, Alassane Ouattara,
Ban Ki Moon, Hillary Clinton, Barack Obama, Johnnie Carson,
Jean-Marie Bourry François Hollande, Emmanuel Macron, Le Drian,
Nicolas Sarkozy, François Fillon avec les chefs jihadistes Iyad Ag
Ghali, Ahmada Ag Bibi, et leurs complices MNLA, Nina Wallet Inta-
lou, en y ajoutant leurs complices de la CPI, Ocampo, Fatou Bensou-
da, Tarfusser, etc.… ne produira rien de positif pour l’espèce hu-
maine.
S’ils ne s’entre-tuent pas, ils auront eu du temps pour concevoir de
nouveaux plans criminels machiavéliques.
On le voit au Burkina Faso où Gilbert Diendiéré, enfermée à la pri-
son de la MACA de Ouagadougou peut même comploter tranquille-
ment en plein jour avec un émissaire Franceàfric Benjamin Roger du
pseudo-journal Jeune Afrique émissaire publicitaire qu’il reçoit « en

polo gris et pantalon de toile ».
Cela dit, la raison impose de considérer que la recyclation de crimi-

nels comme Dahemane Yark ou Faure Gnassingbé est quasiment im-
possible. Et qu’il faudra les conserver dans des prisons sécurisées
pour des dizaines d’années.
11.E RÉVOLUTION JUSTICE
La révolution justice sera principalement la fin des juges de la bour-

geoisie esclavagiste et la désignation de Libres Humains
« Laissez les tenants de la démocratie dite pure à leurs pleurni-
cheries et à leurs atermoiements.
Laissez s’indigner et se scandaliser les juristes et autres érudits,
tous obnubilés par des procédures et des protocoles dont ils n’ont
pas encore saisi les intentions mystificatrices pour le peuple, et
faisant du magistrat drapé dans sa toge et affublé de son épitoge,
parfois en perruque, un guignol qui suscite chez nous révolution-
naires, de la compassion”
Thomas Sankara
Le code pénal surgira peu à peu des décisions de la population elle-

même.
Les délits de corruption d’avocat et de mensonge d’avocat trans-
formeront cette fonction en une fonction socialement utile : un avo-
cat sera gratuit et sera issus du corps des délégués justice.
article 9 Les délégués justice
9.a Tout juge actuellement en fonction doit acquérir le statut cor-
respondant à son niveau d’intervention
i Juges et magistrats de cassation et au-dessus doivent être des
délégués députés présentant la liste des 15 625 délégateurs cores-
ponsables pénalement de leurs actes
ii Juges et magistrats de cour d'appel doivent être des DID délé-
gués Intermédiaires députés présentant la liste des 3125 déléga-
teurs coresponsables pénalement de leurs actes
iii Juges et magistrats de tribunaux d'instance doivent être des dé-
légués conseillers présentant la liste des 625 délégateurs cores-
ponsables pénalement de leurs actes
Les TPA siégeaient au niveau des provinces. Chaque TPA com-

portait deux magistrats professionnels qu'entouraient des juges
populaires composés de militants CDR. Les TPA étaient des juri-
dictions de recours contre toute décision rendue par les TPD ou
les TPC. Ils rendaient des décisions qui n'étaient pas susceptibles
de divorce et de filiation, et statuaient sur les infractions sur les-
quelles l'application du code pénal était nécessaire.
iv Juges arbitres des tribunaux de TPD doivent être des DIC délé-
gués Intermédiaires conseillers présentant la liste des 125 déléga-
Les TPD pouvaient faire des jugements. Ils avaient également la
capacité d'infliger des amendes n'excédant pas 200 000 francs
CFA. Cependant, il ne leur était pas reconnu le droit de pronon-
cer des peines d'emprisonnement. Aussi n'étaient-ils compétents
que pour les petits conflits de travail. La gestion de l'état civil
leur était également dévolue : actes de naissances, pièces d'iden-
tité, certificats de résidence et autres... Les juges étaient élus au
comité départemental des CDR à l'exception du président et son
adjoint, nommés par le ministre de la justice. Faisons remarquer
qu'un TPC dans un secteur dans la ville de Ouagadougou avait
ses compétences étendues à celle d'un TPD.
v Juges conciliateurs des tribunaux de TPC doivent être des délé-
gués de base présentant la liste des 25 délégateurs corespon-
sables pénalement de leurs actes
Les TPC devaient résulter des tentatives de conciliation dans les
situations troublant la vie sociale. Par exemple les querelles fa-
miliales, les disputes de voisinage, les spéculations sur les prix
des produits de première nécessité. Les sanctions prononcées
consistaient en l'exécution de travaux d'intérêt commun. Ils
étaient aussi déclarés compétents pour régler des contentieux
dont l'intérêt n'excédait pas cinquante mille francs. Lorsque les
TPC n'arrivaient pas à trouver une conciliation ou lorsque l'af-
faire était très délicate, ils s'en remettaient aux TPD qui sta-
tuaient.
vi Adjoints conciliateurs des tribunaux TPC doivent être des DIB

délégués intermédiaires de base présentant la liste des 5 déléga-
9.b Tout délégué à partir du délégué conseiller doit agréer les dé-
légués justice de sa pyramide de délégateurs.
i Tout délégué conseiller (justice ou non) doit agréer 2 délégués
de base justice et 6 DIB adjoints délégués justice
ii Tout délégué député (justice ou non) doit agréer 2 délégués de
conseillers justice et 10 DIC justice
iii Tout délégué national (justice ou non) doit agréer 2 délégués
députés justice et 10 DID justice
9.c Tout délégué doit veiller à l'installation des délégués justice
correspondant à son statut
i Tout délégué conseiller (justice ou non) doit aider à installer un
TPC dans sa zone et recevoir 2 délégués de base justice et 6 DIB
adjoints délégués justice
ii Tout délégué député (justice ou non) doit installer un TPA et re-
cevoir délégués de conseillers justice et 10 DIC justice
iii Tout délégué national (justice ou non) doit aider à installer un
TPD dans sa zone et recevoir 2 délégués députés justice et 10
DID justice
article 10 Les cinq secteurs d'intervention dévolus aux commis-
sions sont répartis en sous-commissions.
Chaque sous-commission est coordonnée par un coordonnateur
désigné en commission et validé par le comité ou le bureau exécu-
tif de ce comité
12 ANNEXES
12.A COMMENT LE CNR DU BUR-

KINA FASO AURAIT DÛ ÊTRE FORMÉ
LE 30 OCTOBRE 2014
Ce texte, publié un an après la révolution-contre-révolution des 30 et

31 octobre 2014 détaille de quelle façon le CNR du Burkina Faso au-
rait du être reconstruit – sans l’activité destructrice des groupes Zou-
batov de l’impérialisme, sans les prêtres Gapone que furent Hervé
Ouattara, Smockey (alias Serge Bambara), Sams’K Le Jah (alias Ka-
rim Sama) et tous les agents d’influence missionnés pour tuer Tho-
mas Sankara une 2° fois par la destruction totale de ses institutions
CDR de 1983.
Ce schéma est exactement le schéma développé – cette fois ci –
quatre mois avant la révolution du 30 octobre dans un article lui
aussi dupliqué plus loin en annexe.
Les 1400 CDR dont je réclamais la mise en place au meeting du 31
mai 2014 (contre les agents Zoubatov de l’impérialisme que sont les
traîtres Smockey and co) auraient eu 152 jours pour recruter 394 fois
plus de membres.
Tâche anodine puisque cela aurait impliqué une croissance de 4 %
par jour. 32 % par semaine (soit, dans un délai d’une semaine, huit
nouveaux délégateurs de plus pour 25 déjà organisés).
La formule 1400 × 1,32S>551 000 = montre même que la valeur de S

devait simplement atteindre 22.
En 22 semaines, après le 31 mai, il était possible d’organiser toute la
population du Burkina Faso en 551 000 CDR !
Le RSP se serait effondré tout seul, sans faire aucune victime !!
Que cet exemple inspire les révolutionnaires togolais au moment où

les ennemis du slogan « Gnassingbé DÉGAGE » reviennent insidieu-
sement à l’assaut par la promotion de la Constitution esclavagiste de
1992. Ce sont d’autres activistes Zoubatov que l’impérialisme infiltre
dans la révolution. Les frères jumeaux de ceux qui préparent le retour
de Blaise Compaoré au Burkina Faso.
Le 30 octobre au soir, il aurait fallu former un CNR

Sankara pour diriger le Burkina Faso (texte du 3
octobre 2015)
Le 30 octobre au soir, il aurait fallu former un CNR Sankara pour
diriger le pays.
Voici quelle aurait été sa composition
35 membres pour 551 000 CDR de base
35 membres dont 11 hommes 11 femmes délégués nationaux (pour
349 000 CDR de base adultes)
13 jeunes délégués nationaux eux aussi et représentant les 66 000
CDR juniors et les 135 000 CDR pionniers
Chaque délégué national aurait eu derrière lui ou derrière elle
près de 16 000 CDR de base et donc près de 400 000 délégateurs
pour le soutenir et le contrôler
(25 × 25 × 25 = 15 625 CDR et 25 × 25 × 25 × 25 = 390 625
délégateurs)
Chaque délégué national, ayant – au sein du Comité National de
la Révolution – rang de ministre, aurait été sous le contrôle per-
manent d’un Conseil de 25 délégués députés
Comme, en application des directives sankaristes, la frontière

entre le peuple et l’État, entre les représentants du peuple et les
fonctionnaires aura été abolie, ces délégués nationaux seront en
même temps des responsables d’institutions.
Parmi les 35 délégués nationaux, un sera désigné comme délégué

international au sein du gouvernement africain, le CIRAF (il sera
spécialisé pédagogie)
et il aura 7 adjoints (D2I = délégués intermédiaires internatio-
naux)
Qui siégeront au CNR local mais iront se coordonner au CIRAF
Sur 35, 19 seront des responsables pédagogiques

Dont 14 CNR + 4 responsables pédagogiques liaison CIRAF
Plus le délégué international qui aura rang de co-ministre éduca-
tion au niveau africain.
Sur 35, 11 seront des responsables santé

Dont 9 CNR + 2 responsables santé liaison CIRAF
2 seront des délégués nationaux protecteurs – chargés de diriger

tous les délégués CDR chargés des tâches de police
2 seront des délégués nationaux défenseurs – – chargés de diriger
tous les délégués CDR chargés des tâches militaires
Et l’un d’entre eux sera délégué national justice.
12.B COMMENT 1400 CDR AU-

RAIENT PU ÊTRE FORMES EN MAI
2014 ET COMMENT LES ZOUBATOV
SABOTAIENT
12.C DIMANCHE 1 JUIN 2014
12.C.1 Burkina Faso: L'opposition « Non au

référendum » occupe un stade de 35 000 places !
Mais ne désigne par 1400 délégués de base pour
Compaoré DÉGAGE
par Yanick Toutain
« En tant que petits bourgeois, ils pensaient que la révolution

était venue pour balayer les classes réactionnaires et les bour-
geois pour les installer, eux. »
(Thomas Sankara 1985)
Pour chasser l'assassin de Sankara, pour chasser Blaise Com-

paoré, il était possible, samedi 31 mai, de former 1400 CDR !
Les CDR étaient le principal outil que le plus grand des Africains
avait légué au peuple du Burkina Faso : des Comités de Défense
de la Révolution – inspirés de l'héritage guévariste.
Mais l'opposition ne l'avait pas fait !
On peut voir sur Wikipédia comment les colonialistes continuent
à salir la mémoire de cet outil : les mêmes mots de "Coup d'Etat"
que ceux utilisés contre la Révolution Malienne de mars 2012, les
mêmes calomnies diffusées par les amis de la Franceàfric
aveugles au génocide sanitaire qui tue 3 millions de bébés afri-
cains chaque année.
"Un nouveau coup d'État, le 4 août 1983, place Thomas Sanka-

ra à la présidence du Conseil national révolutionnaire. Il définit
son programme comme anti-impérialiste, en particulier dans
son « Discours d'orientation politique », écrit par Valère Somé.
Son gouvernement retira aux chefs traditionnels les pouvoirs
féodaux qu'ils continuaient d'exercer. Il créa les CDR (Comités
de défense de la révolution), qui eurent toutefois tendance à se
comporter en milice révolutionnaire faisant parfois régner une
terreur peu conforme aux objectifs de lutte contre la corrup-
tion5."
1400 CDR AU STADE DU 4 AOÛT 83

Telle aurait pu être la solution pour sortir le Burkina Faso de la
crise, de la boue sanguinaire dans lequel plonge le pays Blaise
Compaoré !
Rassembler 35 000 personnes sans les appeler à former 1400
groupes de 25 personnes est une absurdité formoise sans nom !
1400 DÉLÉGUÉS DE BASE
Rassembler 35000 personnes sans leur demander de désigner
1400 délégués de base pour les représenter est une absurdité.
Imaginez 35 000 personnes dans les tribunes.
Au centre, sur la pelouse, ils sont (ils auraient été!) 1400 à s'y
rendre....
Et à se grouper eux-mêmes par 25...
56 CONSEILS DE DÉLÉGUÉS = 56 DÉLÉGUÉS DE CONSEIL
1400 délégués de base auraient pu former 56 groupes de délégués
de base sur la pelouse du stade du 4 août.
En effet les 1400 délégués de base désignés par le peuple des tri-
bune auraient pu former 56 conseils sur la pelouse qui auraient
pu désigner 56 délégués de conseil.
2 DÉLÉGUÉS DÉPUTÉS DU 4 AOÛT
Et ces délégués députés auraient été les premiers piliers pour for-
mer un groupe de 25 délégués députés habilités à désigner un dé-
légué national, pour former un gouvernement du peuple
L'INNOVOISIE PSEUDO-REBELLE
Tout ce scénario, digne de Thomas Sankara, digne de la révolution

burkinabé 1983-1987, ne s'est pas réalisé :
rappeur engagé Smockey. « Nous n’allons pas tolérer une seconde
de plus cette forfaiture qui se prépare pour 2015. La lutte va conti-
nuer pendant les mois à venir jusqu’à cette date. Ensemble nous
vaincrons car notre nombre est notre force », a-t-il déclaré. (source
Burkina Faso: Un gigantesque meeting de l’opposition pour dire
non à la modification constitutionnelle by Alain Serge on 31st-mai-
2014)
Ce genre de baratin est du vent !

C'est aujourd'hui qu'il est possible de DÉGAGER Compaoré !
Au jorud'hui qu'il est possible de construire un gouvernement révo-
cable !
UNE FORMOISIE ET PROTO-FORMOISIE COMPRADORES
DANS LE DROIT FIL DES ERREURS DE LA PETITE-BOUR-
GEOISIE INTELLECTUELLE QUE DÉNONÇAIT THOMAS
« Des responsables d’une trentaine de partis de l’opposition
ont pris part au rassemblement. Ils sont mobilisés contre un
éventuel référendum visant à modifier l’article 37 de la
Constitution, qui limite à deux le nombre de mandats prési-
dentiels et empêche pour l’instant Blaise Compaoré, d’être
candidat en novembre 2015.Blaise Compaoré, a évoqué une
éventuelle modification de la Constitution en décembre
2013 pour se représenter à la prochaine élection. » (source
Burkina Faso: Un gigantesque meeting de l’opposition pour
dire non à la modification constitutionnelle by Alain Serge
on 31st-mai-2014)
COMPAORÉ DÉGAGE
Se mobiliser pour « empêcher un référendum » est piteux. Ce
n'est pas un « référendum » qu'il faut empêcher c'est tout le ré-
gime fasciste colonialiste !
Thomas Sankara se méfiait de ce qu'il appelait « le petite-bour-
geoisie intellectuelle ». CITATIONS
C'est précisément cette classe sociale, la proto-formoisie compra-
dore (qui consomme plus que le PIB du pays mais moins que le
PIB mondial) et son alliée la formoisie compradore
PAS D'ALLIANCE AVEC CEUX QUI REFUSENT DE DÉGAGER
COMPAORÉ
L'argument que certains avancent c'est de faire une alliance plus
large. Une alliance incluant des partisans du régime mais qui re-
fuseraient le référendum.
Ce type d'alliance est absurde. Il revient à protéger les privilégiés
du régime.
Alors même que la seule et unique solution est de donner la prio-
rité aux pauvres
LES TROIS PRIORITÉS DE THOMAS SANKARA : PAYSANS
PAUVRES, JEUNES ET FEMMES
Ce n'est pas avec la petite bourgeoisie intellectuelle qu'il faut s'al-
lier.
C'est avec le SOCLE DE L'AFRIQUE, le paysan pauvre qu'il faut
organiser la chute du tyran.
12.D STATUTS, SPÉCIALITÉS ET

FONCTIONS : TEXTE SYNTHÉTIQUE
D’AVRIL 2016
Dans l’humanocratie, tout participant a un statut et une fonc-
tion.
Bien évidemment, ces statuts et ces fonctions sont constam-
ment en changement.
RESUME/ABSTRACT
Les statuts sont : « délégateur », « correspondant », DIB, DB,
DIC, DC, DID, DD, DIN, DN, D2I, DI, DIM, DM
Les spécialités sont ; pédagogie, santé, sécurité et justice (avec
des spécialités plus précises)
Les fonctions sont un statut doté d’une spécialité.
Les structures sont des mini-conseils, des conseils et des comi-
tés de zones.
Les comités de zones sont : quartiers-villages, villes-arrondis-
sement, région-métropole, pays, continent, monde.
STATUT, DÉLÉGATEUR, CONSEIL

Le premier des statuts est délégateur. La totalité de la popu-
lation alphabétisée ou adulte est potentiellement déléga-
teur-délégatrice.
Cela signifie que chaque citoyen (lecteur ou adulte) a le droit
de désigner son délégué intermédiaire de base (1 pour 5) et son
délégué de base (1 pour 25)
Un groupe de 5 est un mini-conseil de base.
Un groupe de 25 est un conseil de base.
100% des citoyens ayant participé au processus humanocra-

tique sont donc des délégateurs.
20% des délégateurs seront des DIB. (Délégué Intermédiaire de
Base.).
Les 80% restants sont des correspondants.
Un citoyen sur cinq est donc potentiellement un Délégué Inter-
médiaire de Base.
Quatre citoyens sur cinq sont potentiellement correspondants.
DIB et correspondants sont des statuts.
MINI-CONSEIL DE 5 DÉLÉGATEURS
Ce sont donc 5 citoyens se réunissant qui désignent leur DIB.
Le DIB est donc le délégué d’un mini conseil de 5.
Ceux qui ont désigné le DIB ont un statut et une fonction dans
ce mini-groupe.
Ils sont des correspondants et sont chargés d’informer les 4
autres des consignes décidées dans les comités.
Correspondant est une fonction.
Il y a 4 sortes de correspondants : pédagogie, santé, sécurité et
justice.
PROCESSUS
Quand 5 personnes se réunissent, ils désignent

1° un DIB délégué Intermédiaire de Base
plus 4 correspondants de base :
1 correspondant pédagogie
1 correspondant santé
1 correspondant sécurité
1 correspondant justice
CONSEIL DE 5 DIB (ou de 25 DÉLÉGA-

TEURS)
Quand 5 DIB se réunissent, ils vont désigner

1 délégué de base (qui aura une FONCTION : DIB pédagogie,
DIB santé, DIB sécurité OU DIB justice)
Il reste donc 4 DIB
qui deviendront
1 scribe + 3 adjoints
la spécialité du DB sera celle du scribe et des adjoints
EXEMPLE
Dans un conseil de 25 délégateurs spécialité justice il y aura

donc
1 DB délégué de base justice
1 DIB scribe justice
3 DIB adjoints justice
Et les 20 autres délégateurs seront des correspondants

5 correspondants pédagogie
5 correspondants santé
5 correspondants sécurité
5 correspondants justice
Ces correspondants sont contactés par un DIB de leur spécialité

directement ou par leur DB qui relaie (par les DIB ou directe-
ment) les annonces des DB de la spécialité correspondante
Par exemple, un DB sécurité fait une annonce à ses 4 collègues
DB ayant désigné le même DC
Les 4 DB relayent à leurs 4 DIB qui relaient aux correspon-
dants
12.E DÉSIGNATION D’UN VRAI

PROCUREUR ANTI-TERRORISTES à la
place du gredin SANGARÉ
Autre exemple de mise en place de la justice humanocrate. Ce

texte du 28 octobre 2015 dénonçant la nomination – et les futures
ruses – du procureur Sangaré. Nommé pour camoufler le nom des
donneurs d’ordre de Diendiéré et Bassolé, les noms de Guillaume
Soro, général Benoît Puga, général Emmanuel Beth et surtout celui
de François Hollande, le vrai chef de l’attaque terroriste RSP contre
le Burkina Faso
Sangaré : procureur voyou de la Transition : In-

capable de désigner les 3125 CDR de base qui
le soutiennent (28/10/2015)
Si le CAR de Hervé Ouattara et le Balai Citoyen de Smockey l’in-

novois, de Guy-Hervé Kam, SamsK le Jah n'avaient pas donné le
pouvoir au RSP le 31 octobre 2014, le procureur Sangaré serait
un SDF
Un balayeur ? Un manutentionnaire ? Un paysan utile pour la
première fois de sa vie ?
Mais Sangaré ne serait certainement procureur.

Et ce ne serait pas lui qui instruirait l’attaque terroriste du 16
septembre 2015
Pour commencer, ils seraient deux : un accusateur et un juge en-

quêteur.
Ensuite, l’accusateur, qui aurait des fonctions assez semblables à
celles des procureurs esclavagistes, serait sous le contrôle de 4

collègues à lui.
En effet, vu l’importance de l’affaire, ce serait un délégué député
ayant le statut de DiN (Délégué Intermédiaire National) qui au-
rait comme fonction celle d’ADR.
Il aurait été désigné parmi les 14 délégués députés ayant comme
fonction celle d’accusateur public.
Et sa désignation le maintiendrait sous le contrôle d’un mini
CDR conseil de 5 délégués députés justice.
Son collègue juge enquêteur aurait un statut semblable, à cette

différence près qu'il aurait été désigné comme DiN parmi 45 délé-
gués députés ayant une fonction de juge.
Tout en étant lui aussi sous le contrôle permanent d’un mini
conseil de 5 délégués députés.
En conséquence de quoi, un délégué député étant sous le contrôle

625 CDR de base, cet accusateur public qui serait en lieu et place
du gredin Sangaré aurait donc 5 fois ce total pour le contrôler.
Ce seraient donc 3125 CDR de base qui contrôlerait l’accusateur
instruisant l’attaque du réseau terroriste RSP.
Et 3125 CDR de plus qui contrôlerait la moralité du juge enquê-
teur.
Ils seraient donc plus de 78 000 les citoyens garantissant la

stricte droiture de l’accusateur public officiant au niveau inter-
national et le même nombre celle du juge enquêteur.
11 000 ENQUÊTEURS SOUS LEURS ORDRES

Si Sangaré était devenu éboueur, son successeur aurait plus de
11 000 enquêteurs à disposition.
Ils seraient donc 17 délégués députés sélectionnés pour encadrer
ces 11 000 enquêteurs.
2%
enquêteurs
EDR
délégués de base 11 024
délégués de base strict 8 819
DIC 1 764
délégués conseillers 353
DID 70
délégués députés 14
DIN 3
Et parmi eux, 3 seraient des DiN adjoints au coordinateur natio-

nal enquêteur.
Le coordinateur national enquêteur serait chargé de cette tâche.
enquêteurs
EDR
11 024
8 819
1 764
353
70
14
3
Il serait l’un des 35 délégués nationaux qui aurait dû être dési-

gnés à la place des gredins usurpateurs de la Transition illégale
RSP-CAR-Balai.
12.F BROUILLON DE PROJET DE

PANSTITUTION MONDIALE
Ce texte est la principale source ayant permis la rédaction de ce ma-

nuel.
Il en est la matrice.
Une matrice qui devra être en perpétuellement évolution à mesure
que les avancées de la révolution anti-esclavagiste (révolution afri-
caine, révolution française et européenne, révolution asiatique, révo-
lution awéricaine) mettront les projecteurs sur des amendements pro-
ductifs historiquement.
Projet de panstitution
mondiale (version
1.6.3) (liste de règles
rendant illégales
toutes constitutions
antérieures et ulté-
rieures)
par Yanick Toutain

REVOLISATION
30 mars 2016
1/4/2016
Texte en cours de rédaction permanente
Projet de panstitution mondiale

(liste de règles rendant illégales
toutes constitutions antérieures et ul-
térieures)
prologue : les délégués ayant mis en place les prototypes de

panstitution ont été assassinés par les partisans de la démo-
cratie constitutionnelle : de Spartokos assassiné par la clique
Crassus aux délégués députés (1 pour 15 000) de la Commune
de 1871 assassinés par la clique Adolphe Thiers, des délégués
conseillers révocables (1 pour 500) de la révolution du 7 no-
vembre 1917 assassinés par l’auteur de la Constitution de
1936 -Joseph Djougachvili alias Staline - aux délégués de base
(1 pour 25) de la révolution espagnole assassinés par le géné-
ral Franco avec l’aide des partisans des constitutions des
USA, de France et de Grande-Bretagne… on voit que les pro-
constitutions ne sont que des assassins noyant dans le sang
toute autre fonctionnement institutionnel.
La dernière grande tentative d’instauration de panstitution - au
Burkina Faso à partir de la révolution du 4 août 1983 - s'est in-
terrompue brutalement le 15 octobre 1987. Et l’on a vu surgir
après la proto-révolution du printemps 2011, des groupes pro-
constitutions missionnés dans toute l’Afrique par l’Europe im-
périaliste afin d’empêcher tout retour des institutions
panstitutionnellesénoncées par Thomas Sankara, Valère Somé

et leurs camarades et qui auraient normalement dû être respec-
tée dès le soir du 30 octobre 2014 quand le dictateur constitu-
tionnel a été renversé par la population en colère.
De la même façon, on a vu récemment la décision de la dicta-
ture constitutionnelle européenne interdisant toute possibilité
de révocation d’un élu en Ukraine être complétée par l’envoi et
le financement de néo-nazis dans ce pays, accompagnés
d’agents clandestins de la CIA et même d’une ministre ci-
toyenne des USA fraîchement naturalisée ukrainienne pour la
circonstance.
I
PRINCIPES GÉNÉRAUX
article 1 Tout individu est responsable de ses actes et des consé-
quences de ses actes
article 2 En conséquence de l’article 1, tout individu déléguant ses
pouvoirs est en permanence coresponsable des actes commis par
son représentant
article 3 En conséquence des articles 1 et 2, tout individu prétendant
être représentant d’une ou plusieurs personnes et d’agir en son nom
doit donc donner les noms de ceux qu’il prétend représenter.
article 4 L’équilibre des pouvoirs est un équilibre qui va du haut
vers le bas et du bas vers le haut.
article 5 L’équilibre des pouvoirs est assuré vers le haut par la révo-
cation possible à tout moment des délégués des comités supérieurs.
Un délégué n’ayant plus son quota de délégateurs perdant immédia-
tement le pouvoir de son statut et de sa fonction pour descendre au
statut et à la fonction inférieurs.
article 6 L’équilibre des pouvoirs est assuré vers le bas par la pri-
mauté des comités de rang supérieur sur les comités de rang infé-
rieur.
article 7 L’équilibre des pouvoirs est donc assuré par la distinction
entre les conseils (de délégateurs) sans pouvoir de gestion et les co-
mités de zones assumant la gestion des zones qu’ils dirigent.
article 8 L’équilibre des pouvoirs entre les responsables titulaires
de fonctions et le peuple est assurée par leur révocabilité perma-
nente et la coresponsabilité de leurs délégateurs.
article 9 L’équilibre des pouvoirs entre les responsables judiciaires et

le peuple est assuré par la désignation et la révocabilité de tous les
juges, accusateurs et la coresponsabilité de leurs délégateurs.
article 10 Les comités gérant une zone géographique sont formés de
délégués révocables à tout moment
article 11 Les règles de fonctionnement de chaque comité sont édic-
tées par les comités de rang supérieur qui les imposent pour une zone
définie.
II RÈGLES
article 1 Tout représentant du peuple présente en permanence la liste
complète des délégateurs qu’il représente. Cette liste est publique et
apparaît sur les réseaux télématiques.
article 2 Tout représentant du peuple représente un nombre défini de
délégateurs. Ce nombre étant puissance du quota défini par le comité
de rang le plus élevé.
article 3 Tout représentant du peuple rend publiques les modalités
permettant sa révocation éventuelle.
article 4 Tout représentant du peuple doit être en permanence contrô-
lé et révocable par un conseil restreint formé de délégués du peuple
de rang inférieur. Ce conseil ne pourra pas être composé de plus de
30 personnes.
article 5 Toute personne dérogeant aux mesures énoncées dans les ar-
ticles 1, 2, 3 ou 4 sera déclarée illégitime et délinquante.
5.a En conséquence, tout individu se prévalant d’un statut sans pou-
voir présenter la liste de ses délégateurs sera déclaré usurpateur.
5.b Tout individu prétendant ne pouvoir être révoqué pour quelque
raison que ce soit ou refuse de valider les conditions de sa révoca-
tion, sera déclaré usurpateur.
5.c En cas de danger imminent et circonstancié, il pourrait être sur-
soit provisoirement à l’un ou plusieurs des articles précédents.
article 6 La totalité des délégateurs ayant désigné un représentant
sont pénalement responsables des actes commis par un délégué. Il ne
peut être invoqué aucune excuse : le fait de confier sa représentation
à un individu implique instantanément de se porter responsable des
actes de celui-ci.
article 7 Il découle des règles 1 à 6 qu’aucun groupe d’aucune sorte

ne peut se prévaloir d’un droit quelconque à contrôler ou faire appli-
quer aucune règle spéciale ou ordinaire – en particulier appelée
« constitutionnelle »- si ce groupe entend déroger à ces règles 1 à 6.
article 8 Tout représentant du peuple est membre d’un comité de
zone. Un pourcentage conséquent des délégateurs de ce délégué
doivent être résidents de cette zone.
article 9 Les comités de zone d’une zone géographique édictent et
font respecter les règles valables dans cette zone géographique dans
le respect des règles édictées par le comité de zone de rang supérieur.
article 10 La limite et la taille de chaque zone est décidée par le co-
mité de zone de rang supérieur.
10.a Au cas où un comité de zone aurait un désaccord avec son comi-
té de zone de rang supérieur, il peut réclamer une décision de la part
du comité de zone de rang supérieur encore
10.b Exemple : un comité de quartier remet en cause les frontières
édictées par le comité de ville peut réclamer l’arbitrage du comité de
région
10.c Exemple : un comité de région souhaitant faire sécession d’un
pays contrairement à l’avis du comité national peut réclamer l’inter-
vention du comité mondial
article 11 Le nombre de délégués de chaque comité de zone est pro-
portionnel au nombre de délégateurs résidant dans cette zone.
article 12 Les comités de zones sont composés d’un nombre de parti-
cipants inférieur à 30 pour permettre la participation de tous aux dé-
bats. En cas d’une zone donnant un nombre plus grand de délégués il
faudra choisir une des deux solutions
12.a Soit division géographique de la zone

12.b Soit désignation d’un bureau exécutif formé de délégués inter-
médiaires
article 13 Alors les comités de zones sont hétérogènes, le conseil res-
treint qui contrôle les actes, décisions, votes de chaque délégué
membre d’un comité de zone est réputé être homogène et donc assu-
mer immédiatement tous les actes, décisions et votes du délégué
contrôlé par ce conseil.
article 14 En cas de manquement ou de comportement illégal d’un
représentant du peuple, la totalité des délégateurs ayant désigné un
représentant sont instantanément pénalement responsables des crimes
et délits commis par ce représentant dans le cadre des activités cor-
respondant à son statut et à ses fonctions. Que ce soit les membres du
conseil restreint surveillant ce délégué ou les membres des conseils
de niveau inférieur surveillant ces derniers.
article 15 A défaut de disposition contraire décidée par le comité de
niveau supérieur, le quota de un délégué pour 25 adopté en Espagne
en 1936 est le quota qui sera de facto adopté. Des délégués (1 pour 5)
intermédiaires devront dans certains cas être désignés pour certains
statuts (commissions par exemple) ou certaines fonctions (auxiliaires
de délégués par exemple)
article 16 Le choix du quota de 1 pour 25 pour la désignation du dé-
légué de l’étage supérieur entraîne le quota de 1 pour 5 pour la dési-
gnation du délégué intermédiaire. Le délégué est donc un délégué in-
termédiaire choisi par les quatre autres délégués intermédiaires.
III MODALITÉS
Les délégués ayant un statut et une fonction, sont désignés par (au
moins un) conseil sont membre d’un ou plusieurs comités correspon-
dant à leur statut
article 1 Les délégués sont désignés par des conseils de délégateurs
ou des conseils de délégués.
1.a Le premier niveau est celui de délégué de base. Il représente 25
personnes. C'est un conseil de 25 délégateurs qui se réunit, désigne et
peut révoquer le délégué de base par simple départ non remplacé
d’un des 25 membres de ce conseil.
i Pour ce niveau comme pour les autres, il peut être établi une liste
d’attente en cas de départ d’un des 25 membres
1.b Le 2° niveau est celui de délégué conseiller. Il représente 625
personnes. Le délégué conseiller est désigné par un conseil de 25 dé-
légués de base. Sa révocation est automatique si un des 25 délégués
de base quitte le conseil sans être immédiatement remplacé.
1.c Le 3° niveau est celui de délégué député. Il représente 15625 dé-
légateurs (25^3). Le délégué député est désigné et contrôlé par 25 dé-
légués conseillers. Sa révocation est automatique si un des 25 délé-
gués conseillers quitte le conseil sans être immédiatement remplacé.
1.d Le 4° niveau est celui de délégué national. Il représente environ
400 000 délégateurs (25²² = 390625) Le délégué national est désigné
et contrôlé par 25 délégués députés. Sa révocation est automatique si
un des 25 délégués députés quitte le conseil sans être immédiatement
remplacé.
1.e Le 5° niveau est celui de délégué international. Il représente envi-
ron 10 millions de délégateurs (25^5 = 9 765 625) Le délégué inter-
national est désigné et contrôlé par 25 délégués nationaux. Sa révo-

cation est automatique si un des 25 délégués nationaux quitte le
conseil sans être immédiatement remplacé.
1.f Le 6° niveau est celui de délégué mondial. Il représente environ
250 millions de délégateurs (25^6 = 244 140 625) Le délégué mon-
dial est désigné et contrôlé par 25 délégués internationaux. Sa révo-
cation est automatique si un des 25 délégués internationaux quitte le
conseil sans être immédiatement remplacé.
article 2 Les délégués sont membres de droit de comités
2.a Sauf perte de ses droits par décision de justice motivée au niveau
supérieur, un délégué d’un certain rang et résident d’une zone géo-
graphique est membre de droit du comité de cette zone géogra-
phique.
2.b Pour tous les comités , au cas où il réunirait plus de 30 membres,
l’article I.12 serait appliqué (scission de la zone ou désignation d’un
bureau exécutif formé de délégués intermédiaires)
2.c Les comités de quartiers ou de villages sont formés de délégués
de base..
2.d Les comités de secteurs sont formés de délégués conseillers. Les
secteurs peuvent être des villes, des groupes de villages ou des arron-
dissements au sein de grandes villes.
2.e Les comités de région sont formés de délégués députés. Les co-
mités de région prennent le nom de la région qu'ils administrent.
2.f Les comités réunissant des délégués nationaux seront appelés
CNR+ un ou deux lettres initiales du nom du pays. Le CNRBF sera,
par exemple le comité qui reprendra l’héritage de la révolution hu-
manocratique de 1983-1987 au Burkina Faso de Thomas Sankara.
2.g Les comités réunissant des délégués internationaux seront des co-
mités continentaux ou semi-continentaux : CIRAf pour l’Afrique,
CIREur pour l’Europe, CIRAs pour l’Asie, CIRAw pour l’Awérique
2.h Le comité réunissant des délégués mondiaux sera appelé comité
mondial de la révolution ou CMR
article 3 Les délégués ont tous une fonction.
Les fonctionnaires sont intégrés dans l’appareil de direction sociale
et sont donc impérativement des délégués dont le statut correspond à
l’importance de leur fonction.
3.a Cette fonction leur aura été donnée par le conseil de base qui les
aura désignés et sous le contrôle du délégué de niveau supérieur.
Dans certains cas, il pourra être demandé à ces comités de bien vou-
loir modifié la mission originelle ou encore de valider une caractéris-
tique supplémentaire à cette fonction.
3.b Aucun fonctionnaire de base et au-dessus ne peut exercer sa fonc-
tion sans avoir été validé par un conseil de base.
3.c Il en résulte que les fonctionnaires sont tous des délégués de base
ou à défaut des délégués intermédiaires de base.
3.d Tout fonctionnaire exerçant une fonction sans avoir le nombre de
délégateurs correspondant à son rang sera déclaré usurpateur et chas-
sé immédiatement du poste qu'il aura occupé illégalement
3.e Les fonctions sont réparties comme suit
i 40% de délégués pédagogie (10 délégués sur 25)
ii 32% de délégués santé (8 délégués sur 25)
iii 20% de délégués sécurité (5 délégués sur 25)
iv 8% de délégués justice (2 délégués sur 25)
v Ces pourcentages correspondant à ce qui se pratique dans les pays

impérialistes ont vocation à être standardisés au niveau mondial sous
le contrôle du CMR.
article 4 Les comités répartissent les tâches en diverses commissions.
4.a Un comité regroupant tous les délégués de base d’une même zone
est subdivisé en plusieurs commissions.
4.b Chaque membre d’un comité de zone est coordinateur (seul ou à
plusieurs) d’une ou de plusieurs commissions. C'est au sein de
chaque commission que s'exerce l’essentiel du travail de coordina-
tion des délégués.
4.c Les tâches sont votées en comités. Elles sont préparées et mises
en œuvre par des commissions spécialisées. Chaque commission est
dirigée par un délégué (ou un délégué intermédiaire pour les Bureaux
exécutifs) désigné comme coordinateur et composée de délégués in-
termédiaires (ou de délégués pour les bureaux exécutifs).
4.d Les commissions sont réparties en cinq secteurs d’intervention
i -commission pédagogie
liaison avec des fonctions de délégués. Dans ce secteur, la régulation
est en effet assurée par la concurrence sur le marché des biens et ser-
vice et par l’investissement du peuple.
article 5 Les délégués pédagogie
5.a Tout enseignant ne pouvant présenter la liste de ses 25 déléga-

teurs est immédiatement suspendu et doit quitter les locaux à voca-
tion pédagogique et s'interdire d’exercer ailleurs.
5.b Une exception concernera les adjoints qui seront des DIB. Délé-
gués Intermédiaires de base adjoints pédagogie qui n'auront que 4
délégateurs de contrôle.
5.c Les enseignants devront avoir des statuts correspondant au niveau
de responsabilité qui sera le leur dans les structures pédagogiques
article 6 Les délégués santé
6.a Tout soignant ne pouvant présenter la liste de ses 25 délégateurs
est immédiatement suspendu et doit quitter les locaux à vocation mé-
dicale et s'interdire d’exercer ailleurs.
Cela inclut donc chirurgiens, médecins, infirmières, et toutes sortes
d’auxiliaires médicaux.
6.b Une exception concernera les adjoints qui seront des DIB. Délé-
gués Intermédiaires de base adjoints santé qui n'auront que 4 déléga-
teurs de contrôle.
6.c Les soignants devront avoir des statuts correspondant au niveau
de responsabilité qui sera le leur dans les structures pédagogiques
i Actuels chirurgiens très hautement qualifiés doivent être des délé-
gués députés présentant la liste des 15625 délégateurs corespon-
ii Actuels chirurgiens hautement qualifiés doivent être des DID délé-
gués Intermédiaires députés présentant la liste des 3124 déléga-
iii Actuels chirurgiens autres doivent être des délégués

conseillers présentant la liste des 624 délégateurs coresponsables pé-
nalement de leurs actes
iv Actuels chirurgiens dentistes, tous médecins spécialistes ou méde-
cins généralistes avec spécialité (10%) doivent être des DIC délé-
v Actuels pharmaciens, sages-femmes, 60% des infirmières ou équi-
valent doivent être des délégués de base présentant la liste des 24
délégateurs coresponsables pénalement de leurs actes
vi Actuels 40% des infirmières auxiliaires de santé ou équivalent
doivent être adjoints santé DIB délégués intermédiaires de
base présentant la liste des 4 délégateurs coresponsables pénalement
de leurs actes
article 7 Toute structure dont les membres exercent leur activité avec
des armes (armes directes ou par destination) est dissoute et rempla-
cée instantanément en fonction des critères de l’article sur les délé-
gués sécurité qui suit.
article 8 Les délégués sécurité
8.a Tout policier, gendarme ou militaire (ou plus généralement corps
armé ou d’enquête public ou privé) ne pouvant présenter la liste de
ses 25 délégateurs est immédiatement suspendu et doit quitter les lo-
caux à vocation sécurité (public ou privé) et s'interdire d’exercer
ailleurs.
Une exception concernera les adjoints qui seront des DIB. Délégués
Intermédiaires de base adjoints santé qui n'auront que 4 délégateurs
de contrôle.
8.b Les délégués sécurité sont répartis en trois secteurs : protection,

enquête et défense.
8.c Sur le 20% de délégués sécurité, ce seront 12% pour la protection
(tâches de l’ex-police), 2% pour les enquêteurs, et 8% pour la dé-
fense (tâches des ex-militaires)
8.d Les ex-policiers, ex-gendarmes, ex-militaires doivent respecter
les règles qui suivent et acquérir le statut correspondant à son niveau
d’intervention
i Actuels généraux et au-dessus (ou grades équivalents dans les
forces de police ou de gendarmerie) doivent être des délégués dépu-
tés présentant la liste des 15625 délégateurs coresponsables pénale-
ment de leurs actes
ii Actuels colonels (ou grades équivalents dans les forces de police
ou de gendarmerie) doivent être des DID délégués Intermédiaires
députés présentant la liste des 3125 délégateurs coresponsables pé-
nalement de leurs actes
iii Actuels lieutenants-colonels et commandants (ou grades équiva-
lents dans les forces de police ou de gendarmerie) doivent être
des délégués conseillers présentant la liste des 625 délégateurs co-
responsables pénalement de leurs actes
iv Actuels capitaines et lieutenants (ou grades équivalents dans les
forces de police ou de gendarmerie) doivent être des DIC délégués
Intermédiaires conseillers présentant la liste des 125 délégateurs
coresponsables pénalement de leurs actes
v Actuels sous-officiers (ou grades équivalents dans les forces de po-
lice ou de gendarmerie) doivent être des délégués de base présentant
la liste des 25 délégateurs coresponsables pénalement de leurs actes
vi Actuels militaires du rang (ou grades équivalents dans les forces

de police ou de gendarmerie) doivent être des DIB délégués inter-
médiaires de base présentant la liste des 5 délégateurs corespon-
article 9 Les délégués justice
9.a Tout juge actuellement en fonction doit acquérir le statut corres-
pondant à son niveau d’intervention
i Juges et magistrats de cassation et au-dessus doivent être des délé-
gués députés présentant la liste des 15625 délégateurs corespon-
ii Juges et magistrats de cour d’appel doivent être des DID délégués
Intermédiaires députés présentant la liste des 3125 délégateurs co-
responsables pénalement de leurs actes
iii Juges et magistrats de tribunaux d’instance doivent être des délé-
gués conseillers présentant la liste des 625 délégateurs corespon-
Les TPA siégeaient au niveau des provinces. Chaque TPA comportait
deux magistrats professionnels qu'entouraient des juges populaires
composés de militants CDR. Les TPA étaient des juridictions de re-
cours contre toute décision rendue par les TPD ou les TPC. Ils ren-
daient des décisions qui n'étaient pas susceptibles de divorce et de fi-
liation, et statuaient sur les infractions sur lesquelles l’application du
code pénal était nécessaire.
iv Juges arbitres des tribunaux de TPD doivent être des DIC délé-
Les TPD pouvaient faire des jugements. Ils avaient également la ca-
pacité d’infliger des amendes n'excédant pas 200000 francs CFA. Ce-
pendant, il ne leur était pas reconnu le droit de prononcer des peines

d’emprisonnement. Aussi n'étaient-ils compétents que pour les petits
conflits de travail. La gestion de l’état civil leur était également dé-
volue : actes de naissances, pièces d’identité, certificats de résidence
et autres... Les juges étaient élus au comité départemental des CDR à
l’exception du président et son adjoint, nommés par le ministre de la
justice. Faisons remarquer qu'un TPC dans un secteur dans la ville de
Ouagadougou avait ses compétences étendues à celle d’un TPD.
v Juges conciliateurs des tribunaux de TPC doivent être des délégués
de base présentant la liste des 25 délégateurs coresponsables pénale-
ment de leurs actes
Les TPC devaient résulter des tentatives de conciliation dans les si-
tuations troublant la vie sociale. Par exemple les querelles familiales,
les disputes de voisinage, les spéculations sur les prix des produits de
première nécessité. Les sanctions prononcées consistaient en l’exécu-
tion de travaux d’intérêt commun. Ils étaient aussi déclarés compé-
tents pour régler des contentieux dont l’intérêt n'excédait pas cin-
quante mille francs. Lorsque les TPC n'arrivaient pas à trouver une
conciliation ou lorsque l’affaire était très délicate, ils s'en remettaient
aux TPD qui statuaient.
vi Adjoints conciliateurs des tribunaux TPC doivent être des DIB dé-
légués intermédiaires de base présentant la liste des 5 délégateurs
coresponsables pénalement de leurs actes
9.b Tout délégué à partir du délégué conseiller doit agréer les délé-
gués justice de sa pyramide de délégateurs.
i Tout délégué conseiller (justice ou non) doit agréer 2 délégués de
base justice et 6 DIB adjoints délégués justice
ii Tout délégué député (justice ou non) doit agréer 2 délégués de

conseillers justice et 10 DIC justice
iii Tout délégué national (justice ou non) doit agréer 2 délégués dépu-
tés justice et 10 DID justice
9.c Tout délégué doit veiller à l’installation des délégués justice cor-
respondant à son statut
i Tout délégué conseiller (justice ou non) doit aider à installer un
TPC dans sa zone et recevoir 2 délégués de base justice et 6 DIB ad-
joints délégués justice
ii Tout délégué député (justice ou non) doit installer un TPA et rece-
voir délégués de conseillers justice et 10 DIC justice
iii Tout délégué national (justice ou non) doit aider à installer un
TPD dans sa zone et recevoir 2 délégués députés justice et 10 DID
justice
article 10 Les cinq secteurs d’intervention dévolus aux commissions
sont répartis en sous-commissions.
Chaque sous-commission est coordonnée par un coordonnateur dési-
gné en commission et validé par le comité ou le bureau exécutif de
ce comité
article 11 La commission pédagogie sera coordinatrice de sous-com-
missions
11.a sous-commission alphabétisation révolutionnaire
11.b sous-commission arithmétique et philosophie révolutionnaire
11.c sous-commission savoirs ancestraux (physique biologie huma-
nologie)
11.d sous-commission promotion de nouvelles technologies
11.e sous-commission information, diffusion révolutionnaire

11.f sous-commission activités artistiques et culturelles
11.g sous-commission promotion de l’investissement populaire et
trésorerie
article 13 La commission économie et finances sera coordinatrice des
13.a sous-commission développement infrastructures et communica-
tion
13.b sous-commission artisanat, industries, développement agro-pas-
toral
13.c sous-commission finances et commerce
13.d sous-commission accueil des visiteurs (tourisme hôtellerie éga-
listes)
article 14 La commission sécurité, protection et défense sera coordi-
natrice des
14.a sous-commission protection humaine et écologique. (ex-
police+tâches incendies et incidents légers)
14.b Sous-commission enquêtes, techniques et ressources d’enquête
et recherche scientifique d’investigation
14.c sous-commission défense humaine et écologique (tâches mili-
taires + incendies de haute gravité)
article 15 La commission justice populaire sera coordinatrice des

15.a sous-commission : aide à la connaissance et application des
règles
15.b sous-commission organisation et formation des juges
15.c sous-commission recherche scientifique et jurisprudence
article 16 Les établissements (écoles, hôpitaux, casernes etc..) sont
sous les ordres des commissions correspondant à leur secteur.
16.a Une commission de gestion est désignée pour gérer chaque éta-
blissement.
16.b Dans le cas des établissements de sécurité et de santé, les struc-
tures hiérarchiques de direction sont mises en place par les commis-
sions santé des comités de villes.
16.c Ces structures hiérarchiques seront évidemment déterminées par
les statuts des responsables.
16.d Dans le cas où un comité souhaiterait placer à un poste de res-
ponsabilité un délégué n'ayant pas le statut correspondant à ce poste,
il faudra attendre qu'un nombre suffisant de délégateurs aient été re-
crutés par le délégué en question pour qu'il puisse prendre en charge
la mission qui lui est confiée
16.e Dans le cas particulier des structures pédagogiques, la commis-
sion de gestion sera composée des délégués de base désignés par les
élèves et les enseignants sans aucune distinction de responsabilité.
IV Modalités transitoires
Dans le cadre du processus de construction de ces structures institu-
tionnelles, des modalités particulières pourraient être admises
article 1 Cas d’un lycée dans une zone non structurée
1.a Un lycée de 700 élèves se trouvant dans une ville non organisée
Les 700 élèves vont désigner 140 DIB délégués intermédiaires de
base (1 pour 5)
et 28 délégués de base.
On aura donc 28 délégués de base, 28 scribes de base et 84 adjoints
Ces fonctions seront réparties en 4 statuts
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
+++++++
COMPLÉMENT : exemple
625 personnes vont créer 25 CDR
vont devenir déléga-
625
teurs et désigner
dés délégués
de base, des
scribes et des
adjoints
Ils seront 125
40% de délégués pédagogie
32% de délégués santé
20% de délégués sécurité
8% de délégués justice
délégateurs cela fait
Pour 625
donc
10 délégués de base pédagogie
8 délégués de base santé
5 délégués de base sécurité
2 délégués de base justice
Avec 1 scribe accom-
pagnant chaque délé-
gué de base cela fait
10 scribes pédagogie
8 scribes santé
5 scribes sécurité
2 scribes justice
et pour
chaque délé-
gué de base 3
adjoints
30 adjoints pédagogie
24 adjoints santé
15 adjoints sécurité
6 adjoints justice
délégués scribes adjoints total

pédagogie 10 10 30 50
santé 8 8 24 40
sécurité 5 5 15 25
justice 2 2 6 10
total 25 25 75 125
12.G PANSTITUTION DU BURKINA

FASO : INSTITUTIONS SANKARA du 17
mai 1984
Cette édition du texte des institutions officielles du Burkina Faso a
été publiée en novembre 2015, un an après la révolution volée du 30
octobre 2014.
Il s’agissait à la fois de donner à diffuser le texte des véritables insti-
tutions de ce pays (contrairement à la constitution de 1991 mise en
place par l’assassin Compaoré) et à la fois de lancer la discussion sur
les amendements à y apporter.
Le sabotage des activistes Zoubatov de l’impérialisme (CAR, Balai
citoyen, etc.) – en particulier la censure fasciste que leurs miliciens
organisèrent sur les pages des réseaux sociaux qu’ils contrôlaient –
est parvenu à empêcher ce débat.
La pusillanimité de Valère Somé empêcha par ailleurs celui-ci d’as-
sumer ses devoirs en redevenant celui qu’il avait été 28 ans plus tôt.
CDR
Statut général des Co-
mités de Défense de la
Révolution
17 mai 1984
+ 30 propositions
d’amendements 2015
par Yanick Toutain

REVACTU
20/10/2015
"Laissez les tenants de la démocratie dite pure

à leurs pleurnicheries et à leurs atermoiements.
Laissez s'indigner et se scandaliser les juristes
et autres érudits, tous obnubilés par des procédures
et des protocoles dont ils n'ont pas encore saisi
les intentions mystificatrices pour le peuple,
et faisant du magistrat drapé dans sa toge
et affublé de son épitoge, parfois en perruque,
un guignol qui suscite chez nous révolutionnaires,
de la compassion"
Thomas Sankara
présentation Yanick Toutain

REVACTU
20/6/2015
"Rien désormais ne pourra empêcher le peuple de donner un châti-

ment exemplaire à toute cette racaille politique qui s’est nourrie de
la famine, à toutes ces crapules qui l’ont toujours bafoué, humilié
par mille et une vexations.
Le peuple voltaïque accuse, et le monde tremble".
(Thomas Sankara infra)
Au moment où le pantin de Elf-Total, le criminel Denis Sassou
NGuesso est sur le point d’être renversé par le peuple, la question
des institutions à mettre en place rebondit.
En Guinée Conakry avec Moussa Dadis Camara, en Côte d’Ivoire,
après l’attaque terroriste du 16 décembre 2010, au Mali après l’at-
taque terroriste des 17 18 24 janvier 2012 et la révolution malienne
de mars 2012, après la révolution burkinabè du 30 octobre 2014,

après le putsch Diendéré-Bassolé, Puga, Beth Hollande du 16 sep-
tembre 2015, la question des CDR et du CNR était posée.
Elle se pose cet après midi dans les rues de Brazzaville, dans tout le
Congo insurgé.
La seule solution pour l’Afrique est de quitter la démocratie esclava-

giste - cette absurdité consistant à mettre des morceaux de papiers
dans des boîtes pour désigner les gardiens esclavagistes déjà choisis
par l’Élysée et la Maison Blanche !
Il faut donc que le Burkina Faso applique ses institutions légales.
Celles du 17 mai 1984.
Il faut mettre en place des CDR et rendre le pouvoir au peuple.
La plupart des propositions d’amendements font l’objet d’une cam-
pagne d’agitation depuis plus de dix ans. En particulier la proposition
de CDR de base de 25 personnes.
La désignation de délégués de base, la distinction entre comités et
conseils, la différenciation entre les conseils qui contrôlent vers le
haut de la pyramide les délégués et les comités qui fonctionnent sur
le modèle de la centralisation humanocratique sont les novations les
plus importantes.
La formation de comités de villages formés de délégués de base, de
comités de villes formés de délégués conseillers, de comités de ré-
gion formés de délégués députés etc sont fondamentaux.
Le remplacement des articles 1 et 2 éclaire le projet général :
ARTICLE 1er. YT : ARTICLE 1er. Le CNR est le Comité Natio-
-Le Comité de nal émanant de l’ensemble des CDR de base d’un
Défense de la pays, partie des 40 millions de CDR de base qui
Révolution doivent couvrir l’Afrique.
(CDR) est une Au niveau panafricain, c'est un CIRAf (Comité In-
émanation du ternational de la Révolution Africaine) qui sera

Conseil Natio- l’émanation des 40 millions de CDR de base.
nal de la Révo- Et le CIRAF travaillera à la mise en place d’un
lution (CNR). CRM, un Comité de la Révolution Mondiale for-
mé de 28 délégués mondiaux.
ARTICLE 2. - YT ARTICLE 2. - Les CDR - conseils et comi-
Le CDR est tés - sont les organisations de base authentiques
l’organisation du peuple dans l’exercice, le contrôle, la défense
de base au- et la consolidation du Pouvoir Révolutionnaire.
thentique du Les Conseils sont les groupes de 25 citoyens
peuple dans réunis pour désigner, contrôler et révoquer les dé-
l’exercice, le légués qui participeront aux Comités.
contrôle, la dé- Les Comités sont des structures de gestion et d’or-
fense et la ganisation territoriale ou fonctionnelle.
consolidation
du Pouvoir Ré-
volutionnaire. YT 2-1 Les Conseils sont les suivants
CDR conseil de base (25 personnes désignant un
délégué de base)
CDR conseil de délégués (25 délégués de base dé-
signant un délégué conseiller)
CDR conseil de conseillers (25 délégués
conseillers désignant un délégué député)
CDR conseil de députés (25 délégués députés dé-
signant un délégué national)
CDR conseil de délégués nationaux (25 délégués
nationaux de plusieurs pays désignant un délégué
international)
CDR conseil de délégués internationaux (25 délé-
gués internationaux de plusieurs continents dési-
gnant un délégué mondial)
YT 2-2 Les CDR comités seront des groupes de 8

à 40 délégués chargés de la gestion d’une zone ter-
ritoriale.
Quant aux articles 13 à 16 ils donneront une assise géographique

claire et stable pour tout le Burkina Faso - le Congo ce soir si les ac-
tivistes sankaristes anti-Sassou se mettaient à l’œuvre, pour toute
l’Afrique demain et pour toute la planète après-demain
ARTICLE 13. – Le premier ni- YT : ARTICLE 13. – Le premier

veau comprend : niveau comprend les comités for-
més de délégués de base :
-Le Comité de village.
-Le Comité de ville (ville non Pour les zones de moins de 7000
encore érigée en commune ou habitants, les délégués de base
chef lieu de département). forment un Comité de village, ou
-Le Comité de secteur ou à dé- de quartier ou de ville.
faut, de quartier. De 1400 à 7000 habitants, un bu-
reau exécutif sera formé de DiC
(délégués intermédiaires
conseillers désignés par les délé-
gués de base)
En cas de carence de délégués,
les DIB prennent provisoirement
en charge les tâches des DB.
Les tâches prises en charge en

1983 par les Comités de Service,
Comités de corps ou d’unité mili-
taire ou para-militaire sont prises
en charge par des commissions.
Les jeunes délégués ayant des
fonctions pédagogiques se grou-
peront en commissions pédago-
giques sous la coordination des
comités de zone.
Les délégués de base organise-

ront périodiquement des Congrès

de délégués de base de leur zone.
ARTICLE 14. – Le second ni- YT : ARTICLE 14. – Le second
veau comprend : niveau comprend les comités for-
-Le Comité Départemental. més de délégués conseillers:
-Le Comité de Garnison. b) Pour les zones de 7000 habi-
tants à 175 000 habitants, les dé-
-Le Comité de Coordination des légués conseillers forment un Co-
services. mité de ville, ou de secteur.
De 35 000 à 175 000 habitants,
un bureau exécutif sera formé de
DiD (délégués intermédiaires dé-
putés désignés par les délégués
conseillers)
les DIC prennent provisoirement
en charge les tâches des DC.
1983 par les Comités de Coordi-
nation des services et les Comités
de garnison sont prises en charge
par des commissions Défense
sous la responsabilité des Comi-
tés de délégués conseillers et
agissant sous les ordres du coor-
dinateur Défense du CNR.
comités de zone.
Les délégués conseillers organi-
seront périodiquement des
Congrès de délégués conseillers
de leur zone.
ARTICLE 15. – Le troisième ni- YT : ARTICLE 15. – Le troi-

veau équivaut au Conseil Pro- sième niveau comprend les comi-
vincial. tés formés de délégués députés:
Pour les zones de 175 000 à 4,4
millions d’habitants, les délégués
députés forment un Comité de ré-
gion, de province ou de métro-
pole.
Les Comités de métropole en-
globe les délégués de la région
entière.
De 875 000 à 4,4 millions d’habi-
tants, un bureau exécutif sera for-
mé de DiN (délégués intermé-
diaires nationaux désignés par les
délégués députés)
les DiC prennent provisoirement
en charge les tâches des DD.
Les délégués députés organise-
de délégués députés de leur zone.
ARTICLE 16. – Le quatrième YT : ARTICLE 16. – Le qua-
niveau est le Congrès des CDR trième niveau comprendra les
CNR comités formés de délégués
nationaux
Pour les pays de 4,4 à 110 mil-
lions d’habitants, les délégués na-
tionaux forment un Comité Na-
tional Révolutionnaire.
De 21 millions à 110 millions

d’habitants, un bureau exécutif
sera formé de D2I (délégués in-
termédiaires internationaux dési-
gnés par les délégués nationaux)

les DiD prennent provisoirement
en charge les tâches des DN.
Les délégués nationaux organise-
de délégués nationaux de leur
zone.
YT : ARTICLE 16bis. – Le cin-
quième niveau comprend les co-
mités formés de délégués interna-
tionaux:
Le CIRAF pour l’Afrique sera
l’homologue à égalité de droit du
CIReur pour l’Europe, du CIRAs
pour l’Asie et du CIRAw pour le
continent des enfants d’Awona-
wilona.
En 2015, le CIRAf comprendrait
102 membres
Un bureau exécutif sera formé de
20 DiM (délégués intermédiaires
mondiaux désignés par les délé-
gués internationaux)
les DiN prennent provisoirement
en charge les tâches des DI.
Les délégués internationaux or-
ganiseront périodiquement des
Congrès de délégués nationaux
de leur zone.
YT : ARTICLE 16ter. – Le
sixième niveau comprendra le
comité formés de délégués mon-
diaux.
Le CMR, Comité Mondial de la
Révolution, qui devrait, en 2015
être formé de 7 membres serait
l’organisme dirigeant l’humanité
rendant à chacun ses droits par
l’abolition totale et définitive de
la spoliation historique des
peuples
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LUNDI 4 AOÛT 2014
Ecoutez Thomas Sankara ! Il faut des CDR dans toute l’Afrique !

Construisez des Comités de Défense de la Révolution Africaine
"De la souveraineté du peuple dans

l’exercice du pouvoir révolutionnaire".
Un des traits distinctifs de la révolution d’août, avons-
nous dit, et qui lui confère son caractère populaire, c’est
qu’elle est le mouvement de l’immense majorité au profit
de l’immense majorité.C’est une révolution faite par les
masses populaires voltaïques elles-mêmes avec leurs mots
d’ordre et leurs aspirations. L’objectif de cette révolution
consiste à faire assumer le pouvoir par le peuple.C’est la
raison pour laquelle le premier acte de la révolution, après la
Proclamation du 4 août, fut l’appel adressé au peuple pour la
création des Comités de défense de la révolution (CDR). Le
CNR a la conviction que pour que cette révolution soit vérita-
blement populaire, elle devra procéder à la destruction de la

machine d’État néo-coloniale et organiser une nouvelle ma-
chine capable de garantir la souveraineté du peuple. La ques-
tion de savoir comment ce pouvoir populaire sera exercé,
comment ce pouvoir devra s’organiser, est une question es-
sentielle pour le devenir de notre révolution.
L’histoire de notre pays jusqu’à nos jours a été essentielle-
ment dominée par les classes exploiteuses et conservatrices
qui ont exercé leur dictature anti-démocratique et anti-popu-
laire, par leur mainmise sur la politique, l’économie, l’idéolo-
gie, la culture, l’administration et la justice.
La révolution a pour premier objectif de faire passer le pou-
voir des mains de la bourgeoisie voltaïque alliée à l’impéria-
lisme aux mains de l’alliance des classes populaires consti-
tuant le peuple. Ce qui veut dire qu’à la dictature anti-démo-
cratique et anti-populaire de l’alliance réactionnaire des
classes sociales favorables à l’impérialisme, le peuple au pou-
voir devra désormais opposer son pouvoir démocratique et
populaire.
Ce pouvoir démocratique et populaire sera le fondement, la
base solide du pouvoir révolutionnaire en Haute-Volta. Elle
aura pour tâche primordiale la reconversion totale de toute la
machine d’État avec ses lois, son administration, ses tribu-
naux, sa police, son armée qui avaient été façonnés pour ser-
vir et défendre les intérêts égoïstes des classes et couches so-
ciales réactionnaires. Elle aura pour tâche d’organiser la lutte
contre les menées contre-révolutionnaires de reconquête du
« paradis perdu » en vue d’écraser complètement la résistance
des réactionnaires nostalgiques du passé. Et c’est là que ré-
sident la nécessité et le rôle des CDR, comme point d’appui
des masses populaires à l’assaut des citadelles réactionnaires
et contre-révolutionnaires.
Pour une juste compréhension de la na-

ture, du rôle et du fonctionnement des
CDR
L’édification de d’État de démocratie populaire qui est l’ob-
jectif final de la révolution d’août n’est pas et ne sera pas
l’œuvre d’un seul jour. C’est une tâche ardue qui exigera de
nous des sacrifices énormes. Le caractère démocratique de
cette révolution nous impose une décentralisation et une dé-
concentration du pouvoir administratif afin de rapprocher
l’administration du peuple, afin de faire de la chose publique
une affaire qui intéresse tout un chacun. Dans cette œuvre im-
mense de longue haleine, nous avons entrepris de remodeler
la carte administrative du pays pour une plus grande efficaci-
té.
Nous avons aussi entrepris de renouveler la direction des ser-
vices administratifs dans un sens plus révolutionnaire. En
même temps, nous avons « dégagé » des fonctionnaires et mi-
litaires qui, pour des raisons diverses, ne peuvent suivre la ca-
dence de la présente révolution. Il nous reste beaucoup à faire
et nous en sommes conscients.
Le Conseil national de la révolution, qui est dans le processus
révolutionnaire déclenché depuis le 4 août le pouvoir de
conception, de direction, et de contrôle de la vie nationale tant
sur le plan politique, économique que social, se doit d’avoir
des instances locales dans les divers secteurs de la vie natio-
nale. Et c’est là que réside le sens profond de la création des
CDR qui sont les représentants du pouvoir révolutionnaire
dans les villages, les quartiers des villes, les lieux de travail.
Les CDR constituent l’organisation authentique du peuple
dans l’exercice du pouvoir révolutionnaire. C’est l’instru-
ment que le peuple s’est forgé pour se rendre véritable-
ment souverain de son destin et étendre de ce fait son
contrôle dans tous les domaines de la société. Les armes
du peuple, le pouvoir du peuple, les richesses du peuple, ce
sera le peuple qui les gérera et les CDR sont là pour cela.
Quant à leurs rôles, ils sont immenses et diversifiés. Leur mis-

sion première est l’organisation du peuple voltaïque tout en-
tier en vue de l’engager dans le combat révolutionnaire. Le
peuple ainsi organisé dans les CDR acquiert non seulement le
droit de regard sur les problèmes de son devenir, mais aussi
participe à la prise de décision sur son devenir et à son exécu-
tion. La révolution comme théorie juste pour détruire l’ordre
ancien et, en lieu et place, édifier une société d’un type nou-
veau ne saurait être menée que par ceux qui y ont intérêt.
Les CDR sont alors les détachements d’assaut qui s’attaque-
ront à tous les foyers de résistance. Ce sont les bâtisseurs de
la Haute-Volta révolutionnaire. Ce sont les levains qui de-
vront porter la révolution dans toutes les provinces, tous nos
villages, tous les services publics et privés, tous les foyers,
tous les milieux. Pour ce faire, les militants révolutionnaires
au sein des CDR doivent rivaliser d’ardeur dans les tâches
primordiales suivantes :
1°) L’action en direction des membres du CDR : il revient aux
militants révolutionnaires le travail d’éducation politique de
leurs camarades. Les CDR doivent être des écoles de forma-
tion politique. Les CDR sont les cadres adéquats où les mili-
tants discutent des décisions des instances supérieures de la
révolution, du CNR et du gouvernement.
2°) L’action en direction des masses populaires vise à les en-
traîner à adhérer massivement aux objectifs du CNR par une
propagande et une agitation intrépides et sans relâche. A la
propagande et aux calomnies mensongères de la réaction, les
CDR doivent savoir opposer une propagande, une explication
révolutionnaires appropriées selon le principe que seule la vé-
rité est révolutionnaire.
Les CDR se doivent d’être à l’écoute des masses afin de se
rendre compte de leur état d’esprit, de leurs besoins, pour en
informer à temps le CNR et faire à ce sujet des propositions
concrètes. Ils sont invités à examiner les questions touchant
l’amélioration des intérêts des masses populaires, en soute-
nant les initiatives prises par ces dernières.
Le contact direct avec les masses, populaires, par l’organisa-
tion périodique des assemblées ouvertes où sont discutées les
questions qui les intéressent, est une nécessité impérieuse
pour les CDR s’ils veulent aider à l’application correcte des

directives du CNR. Ainsi, dans l’action de propagande, les dé-
cisions du CNR seront expliquées aux masses. Seront aussi
expliquées toutes les mesures destinées à l’amélioration de
leurs conditions de vie. Les CDR doivent lutter avec les
masses populaires des villes et des campagnes contre leurs
ennemis et l’adversité de la nature, pour la transformation de
leur existence matérielle et morale.
3°) Les CDR devront travailler de manière rationnelle illus-
trant ainsi un des traits de notre révolution : la rigueur. Par
conséquent, ils doivent se doter de plans d’action cohérents et
ambitieux qui s’imposent à tous leurs membres.
Depuis le 4 août, date devenue désormais historique pour
notre peuple, répondant à l’appel du CNR, les Voltaïques
ont développé des initiatives pour se doter de CDR. Ainsi
des CDR virent le jour dans les villages, dans les quartiers
des villes, bientôt sur les lieux de travail, dans les services,
dans les usines, au sein de l’armée.Tout ceci est le résultat
de l’action spontanée des masses. Il convient maintenant de
travailler à leur structuration interne sur une base claire, et à
leur organisation à l’échelle nationale. C’est ce à quoi s’attelle
actuellement le Secrétariat général national des CDR. En at-
tendant que des travaux de réflexions qui se mènent actuelle-
ment sur la base des expériences déjà accumulées, sortent des
résultats définitifs, nous nous contenterons d’esquisser le
schéma et les principes directeurs généraux du fonctionne-
ment des CDR.
L’idée première poursuivie avec la création des CDR consiste
en la démocratisation du pouvoir. Les CDR devenant ainsi des
organes par lesquels le peuple exerce le pouvoir local décou-
lant du pouvoir central dévolu au CNR.
Le CNR constitue, en dehors des assises du congrès national,
le pouvoir suprême. Il est l’organe directeur de tout cet édi-
fice dont le principe directeur est le centralisme démocra-
tique.
Le centralisme démocratique est basé d’une part sur la subor-
dination des organes de l’échelon inférieur aux organismes de
l’échelon supérieur dont le plus haut est le CNR auquel se su-
bordonnent toutes les organisations. D’autre part, ce centra-
lisme reste démocratique, car le principe électif est de rigueur

à tous les niveaux et l’autonomie des organes locaux est re-
connue pour toutes les questions relevant de leur ressort, tou-
tefois dans les limites et le respect des directives générales
tracées par l’instance supérieure.
De la moralité révolutionnaire au sein des CDR
Naturellement, ce texte est un brouillon en cours de rédaction, en

cours de débats et donc en cours d’amendements lui-même
Les cases vides de la colonne de droite sont évidemment celles où le

texte originel sera conservé tel quel.
STATUT GÉNÉRAL DES COMITES DE

DÉFENSE DE LA RÉVOLUTION
(AMENDÉ)
BURKINA FASO
CONSEIL NATIONAL DE LA
RÉVOLUTION
CDR CDR
LA PATRIE OU LA MORT LA TERRE EST NOTRE PA-
NOUS VAINCRONS TRIE
NOUS VAINCRONS
STATUT GÉNÉRAL DES CO-
MITES DE DÉFENSE DE LA
RÉVOLUTION
17 MAI 1984
SOMMAIRE1 SOMMAIRE1
Préambule Page 4 Préambule Page 4
Titre I.- De la Définition et des Titre I.- De la Définition et des

Objectifs Page 6 Objectifs Page 6
Chapitre I.- Définition Page 6 Chapitre I.- Définition Page 6
Chapitre II.-Page 6 Chapitre II.-Page 6
Titre II.- De l’Organisation Page Titre II.- De l’Organisation Page
7 7
Section I.- Les Structures Page 7 Section I.- Les Structures Page 7
Section II.- Définitions Page 7 Section II.- Définitions Page 7
Chapitre I.- Les Structures Page Chapitre I.- Les Structures Page
7 7
Chapitre II.- Les CDR de base Chapitre II.- Les CDR de base
Page 7 Page 7
Chapitre II.- Le Comité Départe- Chapitre II.- Le Comité Départe-
mental – le Comité de garnison – mental – le Comité de garnison –
le Comité de coordination le Comité de coordination
des services Page 10 des services Page 10
Chapitre III.- Le Conseil Provin- Chapitre III.- Le Conseil Provin-
cial Page 11 cial Page 11
Chapitre IV.- Le Pouvoir révolu- Chapitre IV.- Le Pouvoir révolu-
tionnaire Provincial Page 11 tionnaire Provincial Page 11
Chapitre V.- Le Congrès Page 11 Chapitre V.- Le Congrès Page 11
Chapitre VI.- Le Secrétariat Gé- Chapitre VI.- Le Secrétariat Gé-
néral National des CDR Page 12 néral National des CDR Page 12
Titre III.- Des attributions et des Titre III.- Des attributions et des
fonctionnements Page 12 fonctionnements Page 12
Chapitre I.- Le Centralisme Dé- Chapitre I.- Le Centralisme Hu-

mocratique Page 12 manocratique Page 12
Chapitre II.- L’Assemblée Géné- Chapitre II.- L’Assemblée Géné-
rale Page 13 rale Page 13
Chapitre III.- Le Bureau CDR Chapitre III.- Le Bureau CDR
Page 14 Page 14
Chapitre IV.- Du fonctionnement Chapitre IV.- Du fonctionnement
des CDR de base Page 14 des CDR de base Page 14
Chapitre V.- Les rapports entre Chapitre V.- Les rapports entre
les Comités de Base Page 17 les Comités de Base Page 17
Chapitre VI.- Fonctionnement du Chapitre VI.- Fonctionnement du
Comité Départemental Page 17 Comité Départemental Page 17
Chapitre VII.- Le Conseil Pro- Chapitre VII.- Le Conseil Pro-
vincial Page 18 vincial Page 18
Chapitre VIII.- Le Congrès Page Chapitre VIII.- Le Congrès Page
20 20
Chapitre IX.- Le Secrétariat Gé- Chapitre IX.- Le Secrétariat Gé-
néral National des CDR Page 21 néral National des CDR Page 21
Titre IV.- De l’adhésion, des Titre IV.- De l’adhésion, des

sanctions et de la dissolution sanctions et de la dissolution
Page 21 Page 21
Chapitre I.- Adhésion Page 21 Chapitre I.- Adhésion Page 21

Chapitre II.- Sanctions – Disso- Chapitre II.- Sanctions – Disso-
lution Page 22 lution Page 22
Titre V.- Ressources – Publica- Titre V.- Ressources – Publica-

tions et Dispositions diverses tions et Dispositions diverses
Page 23 Page 23
PRÉAMBULE
L’avènement de la Révolution du
4 août 1983 couronnant le grand
mouvement de résistance popu-
laire déclenché en réaction
contre le complot impérialiste du
17 Mai 1983, est «incontestable-
ment la consécration et l’aboutis-
sement conséquents des luttes du
peuple africain contre la domina-

tion et l’exploitation néo-colo-
niale contre l’assujettissement de
notre pays, pour l’indépendance,
la liberté, la dignité et le progrès
de notre peuple ». Loin d’être un
mouvement spontané des
masses, la révolution d’Août in-
carne tout simplement la pour-
suite et le développement à un
niveau supérieur de l’ensemble
des grandes luttes populaires
dont les jalons significatifs ont
pour noms le soulèvement popu-
laire du 3 Janvier 1966, les luttes
des travailleurs de Décembre
1975, de Mai 1979, de No-
vembre 1980…Chacune de ces
étapes de la lutte de notre peuple
a contribué à exacerber les
contradictions de classe au sein
de la société africaine.
La Révolution d’Août, tirant les

leçons des luttes passées, cana-
lisant les aspirations populaires
longtemps détournées voire
étouffées, se veut la solution des
contradictions sociales de l’étape
actuelle de la lutte.
La Révolution d’Août, ainsi que La Révolution d’Août, dans les
le définit le discours d’orienta- objectifs concrets que fixait le
tion du 2 Octobre 1983 est une discours d’orientation du 2 Oc-
Révolution Démocratique et Po- tobre 1983 est une Révolution
pulaire (RDP ). En effet, elle est Humanocratique et Populaire
démocratique, parce qu’elle vise (RHP ).

à liquider la domination et l’ex- En effet, elle est humanocra-
ploitation impérialiste, à épurer tique, parce qu’elle vise à liqui-
la campagne de toutes les en- der la domination et l’exploita-
traves sociales, économiques qui tion impérialiste, à épurer la
la maintiennent dans un état campagne de toutes les entraves
d’arriération. sociales, économiques qui la
Elle est populaire parce qu’elle maintiennent dans un état d’ar-
est l’œuvre des masses elles- riération.
mêmes mobilisées conséquem- Elle est populaire parce qu’elle
ment autour de mots d’ordre dé- est l’œuvre des masses elles-
mocratiques et révolutionnaires mêmes mobilisées conséquem-
qui traduisent ment autour de mots d’ordre hu-
dans les faits leurs intérêts irré- manocratiques et révolution-
ductiblement opposés à ceux des naires qui traduisent
classes réactionnaires alliées à dans les faits leurs intérêts ir-
l’impérialisme international. réductiblement opposés à ceux
Ces deux caractéristiques de la des classes réactionnaires al-
Révolution d’Août dictent au liées à l’impérialisme interna-
peuple la prise en main de sa tional.
destinée, l’édification par lui- Ces deux caractéristiques de la
même, d’un état de démocratie Révolution d’Août dictent au
populaire. peuple la prise en main de sa
destinée, l’édification par lui-
même, d’un dia-État d’huma-
nocratie populaire.
Atteindre de tels objectifs im- Atteindre de tels objectifs im-
plique que le peuple conçoive, plique que le peuple conçoive,
dirige et contrôle la vie nationale dirige et contrôle la vie nationale
tant sur le plan politique, écono- tant sur le plan mondiotique,
mique que social ; de même qu’il économique que social ; de
exige un cadre organisationnel et même qu’il exige un cadre orga-
des moyens. Ces moyens sont les nisationnel et des moyens. Ces
Comités de Défense de la Révo- moyens sont les Comités de Dé-
lution fense de la Révolution
(CDR). (CDR).
Les Comités de Défense de la Les Comités de Défense de la
Révolution (CDR) qui sont une Révolution (CDR) sont les struc-
émanation du Conseil National tures sont le Conseil National de
de la Révolution (CNR), consti- la Révolution (CNR) est une
tuent l’organisation authentique émanation, et constituent l’orga-
du peuple nisation authentique du
dans l’exercice du pouvoir révo- peuple dans l’exercice du pou-
lutionnaire. voir révolutionnaire.
Ils sont l’instrument que le
peuple s’est forgé pour la maî-
trise souveraine de son destin. Ils
ne sont pas un parti.
Ils sont un mouvement de masse Les CDR sont les institutions qui
auquel adhère le peuple sur la se substituent historiquement à
base de la plate-forme anti-impé- toutes celle que la bourgeoisie
rialiste dégagée par le esclavagiste et les autres classes
discours d’orientation du 2 Oc- spoliatrices ont imposées au
tobre 1983. L’adhésion mécon- peuple depuis la fin du Paléoli-
naît l’appartenance à un clan, à thique.
une région, à une religion don- Ils sont un mouvement de masse
nés. auquel adhère le peuple sur la
base de la plate-forme anti-impé-
rialiste dégagée par le
discours d’orientation du 2 Oc-
tobre 1983. L’adhésion mécon-
naît l’appartenance à un clan, à
une région, à une religion don-
nés.
Ainsi que l’indique leur dénomi- Ainsi que l’indique leur dénomi-
nation, les CDR ont pour mis- nation, les CDR ont pour mis-
sion de défendre la Révolution sion de défendre la Révolution
Démocratique et Populaire (RDP Humanocratique et Populaire
). (RHP ).
Défendre ici, signifie sauvegar- Défendre ici, signifie sauvegar-
der les acquis, der les acquis,
garantir la continuité, œuvrer en garantir la continuité, œuvrer en
vue d’atteindre les objectifs visés vue d’atteindre les objectifs visés
sur tous les plans. Ainsi les CDR sur tous les plans. Ainsi les CDR
doivent participer activement : doivent participer activement :
-à la construction socio-écono- -à la construction socio-écono-
mique du pays, et à son épa- mique du pays, et à son épa-
nouissement culturel ; nouissement culturel ;
-au maintien de la sécurité et de -au maintien de la sécurité et de
la défense militaire du Pays ; la défense militaire du Pays ;
-à la formation politique et idéo- -à la formation mondiotique et
logique du peuple ; ce qui pré- idéologique du peuple ; ce qui
suppose que les CDR se consti- présuppose que les CDR se
tuent en creusets permanents de constituent en creusets perma-
formation, de diffusion des idées nents de formation, de diffusion
révolutionnaires ; des idées révolutionnaires ;
-à la destruction de toutes les en- -à la destruction de toutes les en-
traves au développement écono- traves au développement écono-
mique et social, notamment la mique et social, notamment la
destruction des entraves à destruction des entraves à
l’émancipation de la femme et la l’émancipation de la femme et la
solution des problèmes du solution des problèmes du
monde paysan. monde paysan.
Mais toute organisation, si elle Mais toute organisation, si elle
entend être opérationnelle, doit entend être opérationnelle, doit
se fonder sur une discipline in- se fonder sur une discipline in-
terne. Les CDR fonctionnent sur terne. Les CDR fonctionnent sur
le principe du centralisme démo- le principe du centralisme huma-
cratique. nocratique.
Le présent statut vise à doter les
CDR d’un instrument de régula-
tion de leur fonctionnement, afin
de faciliter leur montée impé-

rieuse à l’assaut de tous les bas-
tions de la réaction, de leur per-
mettre de jouer efficacement leur
rôle historique dans le processus
irréversible que le peuple afri-
cain vient d’engager et qui né-
cessite esprit de suite, de
discipline, de détermination, de
sacrifice, d’abnégation.
LA PATRIE OU LA MORT, LA TERRE EST NOTRE PA-
NOUS VAINCRONS !. TRIE, NOUS VAINCRONS !.
TITRE I – DE LA DÉFINITION
ET DES OBJECTIFS
CHAPITRE I – DÉFINITION
ARTICLE 1er. -Le Comité de YT : ARTICLE 1er. Le CNR est
Défense de la Révolution (CDR) le Comité National émanant de
est une émanation du Conseil l’ensemble des CDR de base
National de la Révolution d’un pays, partie des 40 millions
(CNR). de CDR de base qui doivent cou-
vrir l’Afrique.
Au niveau panafricain, c'est un
CIRAf (Comité International de
la Révolution Africaine) qui sera
l’émanation des 40 millions de
CDR de base.
Et le CIRAF travaillera à la mise
en place d’un CRM, un Comité
de la Révolution Mondiale formé
de 28 délégués mondiaux.
ARTICLE 2. - Le CDR est l’or- YT ARTICLE 2. - Les CDR
ganisation de base authentique - conseils et comités - sont les

du peuple dans l’exercice, le organisations de base authen-
contrôle, la défense et la conso- tiques du peuple dans l’exercice,
lidation du Pouvoir Révolution- le contrôle, la défense et la
naire. consolidation du Pouvoir Révo-
lutionnaire.
Les Conseils sont les groupes de
25 citoyens réunis pour désigner,
contrôler et révoquer les délé-
gués qui participeront aux Comi-
tés.
Les Comités sont des structures
de gestion et d’organisation terri-
toriale ou fonctionnelle.
YT 2-1 Les Conseils sont les sui-

vants
CDR conseil de base (25 per-
sonnes désignant un délégué de
base)
CDR conseil de délégués (25 dé-
légués de base désignant un délé-
gué conseiller)
CDR conseil de conseillers (25
délégués conseillers désignant un
délégué député)
CDR conseil de députés (25 dé-
légués députés désignant un dé-
légué national)
CDR conseil de délégués natio-
naux (25 délégués nationaux
de plusieurs pays désignant un
délégué international)
CDR conseil de délégués inter-
nationaux (25 délégués interna-
tionaux de plusieurs continents

désignant un délégué mondial)
YT 2-2 Les CDR comités seront

des groupes de 8 à 40 délégués
chargés de la gestion d’une zone
territoriale.
ARTICLE 3. -Le CDR est doté YT ARTICLE 3. -Les comités
d’un bureau élu en Assemblée CDR de plus de 20 membres
Générale. Le Bureau est l’or- sont dotés d’un bureau dont les
gane exécutif du CDR. membres sont des délégués inter-
médiaires désignés (1 pour 5) et
contrôlés par les membres de
chaque comité. Dans les comités
de plus de 40 membres, le bu-
reau est l’organe exécutif du
CDR.
ARTICLE 4. - Chaque village, YT ARTICLE 4. - Chaque vil-
ville non érigée en commune, lage, ville non érigée en com-
service, école de formation pro- mune, service, école de forma-
fessionnelle, établissement se- tion professionnelle, établisse-
condaire et supérieur, secteur ment secondaire et supérieur,
communal, corps militaire et pa- secteur communal, corps mili-
ra-militaire, garnison, départe- taire et para-militaire, garnison,
ment et province, doit créer un département et province, doit
CDR. créer un CDR formé de délégués
conseillers
ARTICLE 5 Le terme Comité dé- YT ARTICLE 5 Le terme « Co-
signe l’organisation de défense mité » désigne les structures de
du Pouvoir Révolutionnaire dans gestion du pays. Les comités
les villages, secteurs commu- sont de type géographique.
naux, villes non érigées en com- (Alors que les Conseils ne sont
munes, services, établissements que des structures de désignation
secondaires et supérieurs, écoles et de contrôle de chaque délégué
de formation professionnelle, révocable)

corps militaires et para-mili- Les sous-comités chargés par les
taires, garnisons, départements. comités de gérer des services,
structures scolaires, corps mili-
taires seront désignés sous le
Le terme Conseil désigne l’orga- terme de commission.
nisation de défense du pouvoir
Révolutionnaire dans les pro-
vinces.
ARTICLE 6. - Le siège de YT ARTICLE 6. Chaque Conseil
chaque CDR réside au lieu où il CDR rend public en permanence
a été créé. la liste des 25 membres qui le
composent et le nom de leur dé-
légué révocables
Chaque comité CDR siège ordi-
nairement dans la zone géogra-
phique qu'il prend en charge.
Des CDR en exil seront soutenus
par les CDR des zones libérées
qui les accueilleront.
ARTICLE 7. - Les activités des YT ARTICLE 7. Le fonctionne-
différents CDR sont coordonnées ment des activités des différents
au niveau national par un Secré- comités CDR est coordonnées au
tariat Général National des niveau national par une commis-
CDR. sion organisationnelle près le
CNR.
Cette commission a une fonction
purement organisationnelle.
Le responsable du CNR (DN ou
DiN) chargé de cette commission
aura pour titre « Coordonnateur
organisationnel ».
L’analyse des activités des
membres des conseils CDR est
prise en charge par la commis-

sion pédagogie (sous commis-
sion éthique), et par la commis-
sion justice pour les comporte-
ments délictuels.
Ces deux commissions sont
composées de délégués natio-
naux membres du CNR ou de
DiN (délégués députés ayant été
désignés comme délégués inter-
médiaires nationaux)
ARTICLE 8. - Le siège du Secré- YT ARTICLE 8. - Le siège de
tariat Général National des l’ensemble des commissions est
C.D.R. est à OUAGADOUGOU. décidé par le CNR. Celui-ci peut
Il peut être transféré en tout lieu décider que certaines commis-
sur ordre du C.N.R.. sions peuvent siéger ailleurs qu'à
Ouagadougou pour se rapprocher
au maximum du peuple. Mais
sans exagérer les coûts moné-
taires, écologiques et humains
des transports de ses membres..
ARTICLE 9. – Chaque CDR est YT ARTICLE 9. – Chaque CDR
tenu de dresser une liste de ses - conseil ou comité - est tenu de
membres. Cette liste qui men- dresser une liste de ses membres.
tionne le(s) nom(s), prénom(s), La liste des 25 membres de
profession et âge des membres chaque CDR conseil est lisible
doit être disponible à tout mo- en permanence sur le web. La
ment au siège du CDR de base, liste des membres des comités de
département, province et au Se- gestion est, elle-aussi, publique.
crétariat Général National des En cas d’agression impérialiste,
CDR. des raisons de sécurité peuvent
nécessiter momentanément de
rendre ces listes confidentielles
Ces listes mentionnent les noms,
prénoms, profession, âge, statuts

et charges des membres sont
transmises pour vérifications aux
commissions d’organisation près
les CDR comités de quartier, de
ville, d’arrondissement, de dé-
partement, de province près le
CNR CDR.
ARTICLE 10. – Les CDR dis- YT ARTICLE 10. – Les comités
posent d’une devise, d’un hymne de gestion CDR disposent d’une
et d’un étendard qui doivent être devise, d’un hymne et d’un éten-
connus de tous les militants dard qui doivent être connus de
CDR. tous les militants CDR.
CHAPITRE II CHAPITRE II
Article 11. – En tant qu’organi- Article 11. – En tant qu’institu-
sation révolutionnaire fondamen- tions fondamentales pour la ges-
tale, le CDR a pour objectifs : tion des pays, les comités CDR -
organisations révolutionnaires
fondamentales, ont pour objec-
tifs :
-de veiller à l’application stricte
des décisions, mesures et dispo-
sitions prises par
le CNR , d’exécuter toutes
tâches révolutionnaires que lui
confierait le CNR.
-de mobiliser, conscientiser et or- -de mobiliser, conscientiser et or-
ganiser le peuple pour toute ganiser le peuple pour toute
tâche ou action révolutionnaire tâche ou action révolutionnaire
locale et/ou nationale relevant du locale et/ou nationale relevant du
domaine politique, économique, domaine mondiotique, écono-
social, culturel et de la sécurité. mique, social, culturel et de la
sécurité.
-de préparer ses membres à dé- -de préparer ses membres à dé-
fendre la Révolution sur les fendre la Révolution sur les
fronts militaires, politique, éco- fronts militaires, mondiotique,
nomique, social et culturel. économique, social et culturel.
-de susciter et promouvoir les ri- -de susciter et promouvoir les ri-
chesses du patrimoine culturel chesses du patrimoine culturel
du peuple ; de libérer le génie du peuple, de libérer le génie
créateur du peuple. créateur du peuple en aidant
chaque enfant à se construire
comme Innovant – Découvreur,
Inventeur et Créateur artistique
et ainsi, à maximiser sa producti-
vité historique.
-d’amener le peuple à exercer de
façon effective le pouvoir révo-
lutionnaire.
TITRE II – DE L’ORGANISA-
TION
SECTION I – Les Structures
ARTICLE 12.- Le CDR est ARTICLE 12.- Les comités CDR

structuré en quatre (4) niveaux sont structurés en quatre (4) ni-
ainsi qu’il suit : veaux ainsi qu’il suit :
ARTICLE 13. – Le premier ni- YT : ARTICLE 13. – Le premier
veau comprend : niveau comprend les comités
formés de délégués de base :
-Le Comité de village.

-Le Comité de ville (ville non Pour les zones de moins de 7000
encore érigée en commune ou habitants, les délégués de base
chef lieu de département). forment un Comité de village, ou
-Le Comité de secteur ou à dé- de quartier ou de ville.
faut, de quartier. De 1400 à 7000 habitants, un bu-

reau exécutif sera formé de DiC
(délégués intermédiaires
conseillers désignés par les délé-
gués de base)
les DIB prennent provisoirement
en charge les tâches des DB.

1983 par les Comités de Service,
Comités de corps ou d’unité mi-
litaire ou para-militaire sont
prises en charge par des commis-
sions.
comités de zone.
Les délégués de base organise-

de délégués de base de leur zone.
ARTICLE 14. – Le second ni- YT : ARTICLE 14. – Le second
veau comprend : niveau comprend les comités
-Le Comité Départemental. formés de délégués conseillers:
-Le Comité de Garnison. b) Pour les zones de 7000 habi-
tants à 175000 habitants, les dé-
légués conseillers forment un
-Le Comité de Coordination des Comité de ville, ou de secteur.
services. De 35 000 à 175000 habitants,
un bureau exécutif sera formé de
DiD (délégués intermédiaires dé-
putés désignés par les délégués

conseillers)
les DIC prennent provisoirement
en charge les tâches des DC.
1983 par les Comités de Coordi-
nation des services et les Comi-
tés de garnison sont prises en
charge par des commissions Dé-
fense sous la responsabilité des
Comités de délégués conseillers
et agissant sous les ordres du co-
ordinateur Défense du CNR.
comités de zone.
Les délégués conseillers organi-
seront périodiquement des
Congrès de délégués conseillers
de leur zone.
ARTICLE 15. – Le troisième ni- YT : ARTICLE 15. – Le troi-
veau équivaut au Conseil Provin- sième niveau comprend les co-
cial. mités formés de délégués dépu-
tés:
Pour les zones de 175000 à 4,4
millions d’habitants, les délégués
députés forment un Comité de
région, de province ou de métro-
pole.
Les Comités de métropole en-
globe les délégués de la région
entière.
De 875000 à 4,4 millions d’habi-

tants, un bureau exécutif sera
formé de DiN (délégués intermé-
diaires nationaux désignés par
les délégués députés)
les DiC prennent provisoirement
en charge les tâches des DD.
Les délégués députés organise-
de délégués députés de leur
zone.
ARTICLE 16. – Le quatrième ni- YT : ARTICLE 16. – Le qua-
veau est le Congrès des CDR trième niveau comprendra les
CNR comités formés de délé-
gués nationaux
Pour les pays de 4,4 à 110 mil-
lions d’habitants, les délégués
nationaux forment un Comité
National Révolutionnaire.
De 21 millions à 110 millions

d’habitants, un bureau exécutif
sera formé de D2I (délégués in-
termédiaires internationaux dési-
gnés par les délégués nationaux)
les DiD prennent provisoirement
en charge les tâches des DN.
Les délégués nationaux organise-
de délégués nationaux de leur
zone.
YT : ARTICLE 16bis. – Le cin-
quième niveau comprend les co-

mités formés de délégués inter-
nationaux:
Le CIRAF pour l’Afrique sera
l’homologue à égalité de droit du
CIReur pour l’Europe, du CIRAs
pour l’Asie et du CIRAw pour le
continent des enfants d’Awona-
wilona.
En 2015, le CIRAf comprendrait
102 membres
Un bureau exécutif sera formé de
20 DiM (délégués intermédiaires
mondiaux désignés par les délé-
gués internationaux)
les DiN prennent provisoirement
en charge les tâches des DI.
Les délégués internationaux or-
ganiseront périodiquement des
Congrès de délégués nationaux
de leur zone.
YT : ARTICLE 16ter. – Le
sixième niveau comprendra le
comité formés de délégués mon-
diaux.
Le CMR, Comité Mondial de la
Révolution, qui devrait, en 2015
être formé de 7 membres serait
l’organisme dirigeant l’humanité
rendant à chacun ses droits par
l’abolition totale et définitive de
la spoliation historique des
peuples.
SECTION II – Définitions SECTION II – Définitions

YT : Tous les comités ajouteront
à la liste des responsables men-
tionnés 3 postes principaux
délégué au transfert de l’héritage
ancestral et à la pédagogie
délégué au développement de
l’héritage ancestral, à l’innova-
tion, découvertes, inventions et
créations artistiques
délégué au partage des fruits de
l’héritage ancestral et à la mise
en œuvre de l’égalisme.
CHAPITRE I – LES CDR DE CHAPITRE I – LES CDR DE
BASE BASE
ARTICLE 17. – Les CDR de
base sont ceux des villages, des
villes, des secteurs communaux,
des unités militaires ou para-mi-
litaires, des services, des élèves
d’établissements secondaires ou
d’étudiants, des écoles de forma-
tion professionnelle.
ARTICLE 18. – Le Comité de
village
Il regroupe tous les camarades
militants d’un même village. Le
Bureau du Comité de village, élu
en Assemblée Générale du CDR
comprend :
-un délégué de village
-une déléguée adjointe
-un responsable à la formation
politique
-un responsable à la propagande

et à l’information
-un responsable aux activités so-
cio-économiques
-un responsable aux activités
culturelles et sportives
-un responsable à la sécurité, à la
formation militaire et civique
-un responsable à la mobilisation
féminine
-un responsable à la trésorerie.
ville
Il réunit les camarades militants
d’une ville ou d’un chef lieu de
Département non érigée en com-
mune.
Le Bureau du Comité de ville,
élu en Assemblée Générale est
composé comme suit :
-un délégué de ville
politique
-un responsable à l’information
et à la propagande
cio-économiques
féminine

secteur
militants appartenant à un même
secteur communal tel que défini
par l’ordonnance n° 83-
021/CNR/PRES du 14 No-
vembre 1983, portant réorganisa-
tion de l’administration territo-
riale.
Le Bureau de secteur, élu en As-
semblée Générale comprend :
-un délégué de secteur
politique
et à la propagande
cio-économiques
féminine
Les Bureaux des différents comi-
tés de secteurs d’une même
Commune se réunissent en Co-
mité de coordination commu-
nale,5 ils élisent un Bureau de
coordination communale dont la
composition est la même que
celle du Bureau de secteur Com-
munal.
service
Il réunit tous les camarades d’un
même service public, para-public
ou privé.
Le Bureau du comité de service,
élu en Assemblée Générale com-
prend :
-un délégué de service
politique
et à la propagande
cio-économiques
-un responsable à la sécurité, à
la6 formation militaire et civique
-un responsable de la trésorerie.
Toutefois, pour certains cas par-
ticuliers (personnel en nombre
réduit, chantiers, etc.…), la com-
position et niveau du comité se-
ront définis sur initiative des mi-
litants en accord avec le Conseil
Provincial et le Secrétariat Géné-
ral National des CDR.
ARTICLE 22. - Le Comité de
corps
Le Comité de corps ou d’unité
militaire ou para-militaire, réunit
tous les camarades
militants militaires ou para-mili-

taires appartenant à un même
corps.
Le bureau du comité de corps,
élu en Assemblée Générale com-
prend :
-un délégué de corps ou d’unité
politique et civique
-un responsable à l’information,
à la propagande et animation
cio-économiques
-un responsable à la trésorerie
-un responsable à la sécurité.
ARTICLE 23. – Les Comités des
Élèves ou des Étudiants
militants élèves ou étudiants,
d’un même établissement
d’enseignement secondaire ou
supérieur, ou école de formation
professionnelle.
Son bureau élu en Assemblée
Générale comprend :
-un délégué d’établissement,
d’école ou d’institution de for-
mation
politique
et à la propagande
cio-économiques
-un responsable de la trésorerie.
CHAPITRE II – LE COMITE
DÉPARTEMENTAL- LE CO-
MITE DE GARNISON- LE
COMITE DE COORDINATION
DES SERVICES
ARTICLE 24. – Le Comité Dé-
partemental
Le Comité Départemental re-
groupe les délégués des CDR de
base relevant d’un même dépar-
tement : Ville, Secteur, Corps,
Élèves-Etudiants, Services, Bu-
reau de Coordination Commu-
nale.
Chaque CDR de Base est repré-
senté au Comité par son
délégué ; seul le bureau de coor-
dination communale est repré-
senté en intégralité.
Le bureau de Comité Départe-
mental, élu en Assemblée Géné-
rale du Comité Départemental se
compose comme suit :
-un délégué départemental
politique
et à la propagande
cio-économiques
féminine
Garnison
Il regroupe les bureaux des diffé-
rents corps militaires et para-mi-
litaires, installés dans une garni-
son.
Chaque corps est représenté au
Comité de garnison par son bu-
reau.
Le Bureau du Comité de garni-
son comprend :
-un délégué de garnison
politique et civique
-un responsable à la propagande,
à l’information et à l’animation
cio-économiques
-un responsable à la trésorerie
-un responsable à la sécurité.
Coordination des Services
Il réunit les délégués des diffé-

rents comités de services situés
dans un même département terri-
torial.
Chaque service est représenté au
Comité de coordination par son
délégué.
Le bureau de coordination des
services, élu en Assemblée Gé-
nérale se compose de :
-un délégué coordonnateur
-un responsable à l’information,
propagande et animation
-un responsable à la documenta-
tion et aux archives
CHAPITRE III – LE CONSEIL
PROVINCIAL
ARTICLE 27. – Le Conseil Pro-
vincial comprend outre le Haut-
Commissaire :
-les membres des bureaux dépar-
tementaux
-les membres des bureaux des
comités de garnison
-les membres des bureaux de co-
ordination des services.
CHAPITRE IV – LE POUVOIR
RÉVOLUTIONNAIRE PRO-
VINCIAL (PRP)
ARTICLE 28. – Le pouvoir ré-

volutionnaire provincial (PRP)
est l’organe de conception et
d’exécution du pouvoir local.
ARTICLE 29. – Les membres du
PRP sont élus par le Conseil Pro-
vincial, à l’exception du
Haut-Commissaire.
ARTICLE 30. – Le PRP est
composé comme suit :
-un Haut-Commissaire nommé
par le CNR
-un Secrétaire Général
-un délégué à la défense et à la
sécurité
-un délégué à la justice populaire
-un délégué à l’équipement et
aux communications
-un délégué aux finances
-un délégué à l’information et à
la propagande
-un délégué au développement
agro-pastoral
-un délégué à la santé
-un délégué au commerce
-un délégué à l’éducation
-un délégué à la culture et à l’ar-
tisanat
-un délégué au sport
-un délégué au tourisme et à
l’hôtellerie
-une déléguée aux activités fémi-
nines.
ARTICLE 31. – Le PRP dispose
d’un secrétariat permanent com-

posé du Haut-
Commissaire, du secrétaire géné-
ral du PRP, du délégué à la dé-
fense et à la sécurité, du
délégué à l’information et à la
propagande, de la déléguée aux
activités féminines. Les
membres du secrétariat perma-
nent doivent résider au chef-lieu
de la Province.
CHAPITRE V – LE CONGRES
ARTICLE 33. – Le congrès est

l’instance suprême qui réunit
toutes les composantes des
CDR.
ARTICLE 34. – Le bureau du
congrès est désigné par le Secré-
tariat Général National des
CDR. Le congrès peut créer des
commissions et des sous-com-
missions ad-hoc ou
permanentes.
ARTICLE 35. - Présidé par le
Secrétaire Général National des
CDR, le congrès comprend :
-le Secrétaire Général National
des CDR
-les Hauts-Commissaires Provin-
ciaux
-les dix (10) membres de chaque
PRP
-les délégués départementaux

-le Bureau national des élèves
-le Bureau national des étudiants
-le Bureau national de l’organi-
sation des femmes
-le Bureau National de coordina-
tion des CDR de services.
CHAPITRE VI – LE SECRÉTA-
RIAT GÉNÉRAL NATIONAL
DES CDR.
ARTICLE 36. – LE SGN est
chargé de diriger et de coordon-
ner les activités des CDR.
TITRE III – DES ATTRIBU-
TIONS ET DES FONCTION-
NEMENTS
CHAPITRE I – LE CENTRA- CHAPITRE I – LE CENTRA-
LISME DÉMOCRATIQUE LISME HUMANOCRATIQUE
ARTICLE 37. – La vie et l’ac- ARTICLE 37. – La vie et l’ac-
tion quotidienne des CDR sont tion quotidienne des CDR sont
régies par la règle du centralisme régies par la règle du centralisme
démocratique. humanocratique.
ARTICLE 38. – Définition du ARTICLE 38. – Définition du
Centralisme Démocratique Centralisme Humanocratique
Le centralisme démocratique est Le centralisme humanocratique
une méthode organisationnelle est une méthode organisation-
révolutionnaire qui nelle révolutionnaire qui im-
implique : plique :
-la subordination du militant à
l’organisation
-la subordination de la minorité à
la majorité
-la subordination de l’échelon in-

férieur à l’échelon supérieur
-l’élection à tous les niveaux -la révocabilité permanente de
avec ratification par l’échelon chacun des délégués par le
immédiatement supérieur conseil CDR qui l’a désigné et
son remplacement possible à tout
moment par un autre délégué.
-l’autonomie des organisations
locales pour les questions rele-
vant de leur compétence
-la nécessité pour les respon-
sables de rendre compte réguliè-
rement à leurs bases.
La subordination exige autant
que possible de larges débats et
confrontations d’idées à
tous les échelons, en vue d’arrê-
ter des positions et décisions
communes qui engagent toute
l’organisation.
L’échelon supérieur veille à l’ap-
plication des positions ou déci-
sions communes, en s’appuyant
sur la discipline organisation-
nelle. La critique et l’autocri-
tique doivent être pratiquées à
tous les niveaux.
CHAPITRE II – L’ASSEM- CHAPITRE II – L’ASSEM-
BLÉE GÉNÉRALE DU CDR BLÉE GÉNÉRALE DU CDR
ARTICLE 39. – L’Assemblée
Générale est l’instance qui réunit
tous les militants d’un CDR. Elle
est souveraine et dispose de tout
pouvoir en matière de décision

relative au fonctionnement et à la
vie du CDR.
Générale a pour rôle :
-d’élire le bureau exécutif du
CDR
-de discuter des questions que lui
présente le bureau et de prendre
des décisions
dans tous les domaines relevant
de sa compétence : socio-écono-
mique, formation politique, in-
formation, propagande, sécurité,
sport, etc.…
Générale se réunit sur convoca-
tion du bureau ou à la demande
des 2/3 des membres du CDR.
La périodicité des réunions est
fonction du niveau de CDR :
-les CDR de base se réunissent
en session ordinaire au moins
une fois tous les quinze jours ;
-le Comité Départemental au
moins une fois tous les mois ;
-Le Conseil Provincial au moins
une fois tous les 3 mois.
Le quorum est atteint si les 2/3
des membres du CDR sont pré-
sents.
ARTICLE 42. – Les décisions
sont prises à la majorité absolue
des membres présents (plus de la
moitié des voix).

Toutefois, des décisions peuvent
être prises au 2ème tour à la ma-
jorité relative.
Les votes se font à main levée.
Un procès-verbal de chaque
réunion est rédigée par un
membre du bureau et adopté par
le bureau, après discussion et
amendement s’il y a nécessité.
L’Assemblée Générale peut
demander à examiner et adopter
le procès-verbal de la séance pré-
cédente.
ARTICLE 43. - L’Assemblée
Générale se réunit en session ex-
traordinaire si besoin, sur convo-
cation du bureau ou à la de-
mande des 2/3 des membres.
Générale peut démettre et rem-
placer à tout moment un membre
du bureau ou tout le bureau. Un
procès-verbal est adressé à
l’échelon supérieur.
Le Secrétariat Général National
des CDR peut dissoudre à tout
moment un bureau défaillant.
CHAPITRE III – LE BUREAU
DU CDR
ARTICLE 45. – Organe exécutif
du CDR dont il est l’émanation,
le bureau a pour rôle :
-de présider les séances de l’As-

semblée Générale
-de convoquer l’Assemblée Gé-
nérale et proposer l’ordre du jour
-de diriger et coordonner toutes
actions entreprises par le CDR
-d’élaborer le programme d’acti-
vités à l’intention de l’Assem-
blée Générale
-d’appliquer les décisions prises
en Assemblée Générale
-de répercuter les instructions
des organes supérieurs, et veiller
à leur application effective et
conséquente
-de populariser et traduire dans
la pratique la politique définie
par le CNR
-de transmettre les suggestions et
décisions de l’échelon inférieur à
l’échelon supérieur.
ARTICLE 46. – Le premier res-
ponsable du bureau, le délégué,
coordonne et supervise l’action
du bureau, préside les réunions
ainsi que celles de l’Assemblée
Générale.
ARTICLE 47. – Les autres
membres du bureau exercent leur
compétence dans le(s)
domaine(s) qui leur sont attri-
bués par le présent statut.
ARTICLE 48. – Le mandat du
bureau est d’une durée de deux
ans. Chacun des membres du

bureau est rééligible.
CHAPITRE IV – DU FONC-
TIONNEMENT (PARTICU-
LIER) DE CHAQUE CDR DE
BASE
Village.
Il exerce le pouvoir local par
l’intermédiaire du délégué du
village assisté des
membres du bureau :
a) les attributions du Comité de
village sont :
administratives, socio-écono-
miques, socioculturelles8 et
sportives, éducatives,
féminines et du domaine de la
sécurité et de la défense.
Les programmes d’exécution
dans divers projets feront l’objet
de textes produits par le Secréta-
riat Général National des CDR.
b) les attributions du délégué de
village :
Le délégué de village est l’élé-
ment catalyseur des activités ci-
dessus énumérées. Il est l’inter-
médiaire entre le pouvoir révolu-
tionnaire local et les différents
échelons
supérieurs.
Il exerce le pouvoir administratif

local, préside les réunions du bu-
reau et de
l’Assemblée Générale, repré-
sente le pouvoir local en tous
lieux, ordonne les dépense dont
il rend compte au bureau et à
l’Assemblée Générale, signe
tous documents qui engagent le
comité du village.
c) Les attributions de la déléguée
adjointe :
Elle assiste le délégué dans ses
fonctions et le remplace en cas
d’empêchement.
ARTICLE 50. – Le Comité Sec-
teur
a) Les attributions du comité de
secteur sont :
administratives, socio-écono-
miques, socioculturelles9 et
sportives, éducatives, politiques,
féminines et du domaine de la
défense et de la sécurité.
b) Le délégué de secteur, en ac-
cord avec les autres membres du
bureau, coordonne les activités
du secteur, anime la vie politique
au sein du secteur, supervise et
veille à l’exécution des tâches
c) Le Comité de coordination
communale :
Le maire de la commune, nom-
mé par le CNR, sur proposition

des délégués de secteur, préside
le Comité de coordination com-
munale qui a pour vocation :
-de faire le point sur les activités
des comités de secteur, de ratio-
naliser et canaliser les diverses
initiatives entreprises par les Co-
mités de secteur.
-d’encourager la collaboration
entre les différents comités de
secteurs.
-De susciter l’action globale en
faveur de tous les secteurs.
Les réunions sont mensuelles et
se tiennent soit sur convocation
du bureau de coordination, soit à
la demande des 2/3 des Comités
de secteurs.
Ville.
Il fonctionne sur le même mo-
dèle que le Comité de secteur.
Ses activités se rapportent aux
mêmes domaines :
Administratifs, socio-écono-
miques, culturels et sportifs, po-
litiques, de la sécurité et de la
défense.
Le délégué de ville : en accord
avec les autres membres du bu-
reau, il coordonne les activités
de la ville, anime la vie politique
au sein du comité, supervise et
veille à l’exécution des tâches.
En cas de nécessité momentanée,

il peut déléguer ses pouvoir à
tout membre du bureau, jugé
apte à le remplacer.
corps militaire ou para-militaire.
a) le comité de corps militaire ou
para-militaire a pour vocation :
-de mener des tâches d’ordre so-
cio-économiques
-de créer des cercles de forma-
tion politique et civique au sein
du corps
-de contribuer à la promotion
culturelle et sportive du peuple
-de rapprocher l’homme de
troupe du peuple en vue d’accé-
lérer la création de l’armée popu-
laire.
b) L’exercice du pouvoir du bu-
reau de comité de corps est indé-
pendant de celui du chef de
corps. Cependant le chef de
corps peut être membre du bu-
reau.
Le comité de corps programme
ses activités de concert avec le
chef de corps, chaque fois que
possible.
Service.
a) Les attributions
Certaines attributions sont com-
munes à tous les services quelle

que soit leur nature.
D’autres sont spécifiques à la na-
ture du service.
Attributions communes
Le Comité anime, coordonne et
supervise les activités militantes
révolutionnaires. Il assure la for-
mation politique et idéolo-
gique10 des militants, en confor-
mité avec la ligne politique déga-
gée par le CNR.
Il veille à la sécurité du service.
Il suscite toutes activités cultu-
relles et sportives susceptibles de
garantir à ses membres un sain
épanouissement révolutionnaire
sur le plan physique, intellectuel,
moral et social.
Attributions spécifiques.
Dans les services publics ou pa-
ra-publics, le comité participe à
la gestion du service en même
temps qu’il le contrôle ; il parti-
cipe à toutes les instances du ser-
vice (conseil d’administration,
réunion du personnel, conseil de
discipline, etc. …).
Dans le privé, il représente le mi-

litant CDR auprès de la direc-
tion, et participe à toutes les ins-
tances du service (conseil d’ad-
ministration, conseil de disci-
pline, etc. …) et a accès à toutes
les informations dont il a besoin.

b) bureau de coordination.
La liaison entre comités de ser-

vice appartenant à un même mi-
nistère, ou à des sociétés
et usines d’activités voisines
s’effectue dans le cadre d’un bu-
reau de coordination.
c) Les réunions et autres activités

des comités de service doivent se
dérouler (sauf cas exceptionnel
autorisé par les autorités compé-
tentes) en dehors des heures de
service. Les militants de base
comme les membres de bureau,
restent soumis aux
statuts et règlements en vigueur
dans leurs lieux de service.
d) L’exercice du pouvoir du bu-
reau est indépendant de celui du
directeur ou chef de service.
Toutefois le directeur ou chef de
service peut être membre du bu-
reau.
ARTICLE 54. – Les Comités des
élèves ou des étudiants.
a) Attributions :
Les attributions du comité sont
de même ordre que celles des
autres comités.
b) Le comité programme ses ac-

tivités de concert avec l’organe
dirigeant de l’établissement.
CHAPITRE V – DES RAP-
PORTS ENTRE LES COMITES
DE BASE
ARTICLE 55. – Nul ne peut être
membre du bureau de deux CDR
de base à la fois.
ARTICLE 56. – L’appartenance
à un CDR de ville, village ou de
secteur n’exclut pas l’apparte-
nance à un CDR de service, de
corps, d’élèves-étudiants.
ARTICLE 57. – Les CDR de
base peuvent et doivent entrete-
nir entre eux et sous le contrôle
de l’échelon supérieur des rap-
ports et échanges dans tous les
domaines d’activités jugés par
eux utiles pour la consolidation
de la révolution.
CHAPITRE VI – LE FONC-
TIONNEMENT DU COMITE
DÉPARTEMENTAL
ARTICLE 58. – Le comité dé-
partemental est l’assemblé géné-
ral des délégués des CDR de
base, relavant d’un même dépar-
tement.
Le Comité départemental se
réunit au moins une fois par
mois.
Toutefois, il peut tenir des
séances extraordinaires en cas de
nécessité sur convocation du bu-
reau ou à la demande des 2/3 de
ses membres.
Générale du Comité départe-
mental a pour objectifs :
-de faire le point sur les activités
des comités de base ;
-d’évaluer l’action des comités
de base et l’impact des mots
d’ordre du CNR ;
-de faire l’inventaire des pro-
blèmes de tous ordres que ren-
contrent les comités de
base, aux fins de leur trouver des
solutions adéquates.
ARTICLE 60. – Le bureau du
Comité départemental a pour
mission :
-de rendre compte à l’assemblée,
des préoccupations des
militants ;
-d’établir le bilan des activités
entre deux Assemblées Géné-
rales ;
-de rendre compte de la situation
nationale ;
-de rendre compte de la situation
dans les comités de base ;
-de coordonner les activités des
comités de base ;
-de répercuter à l’Assemblée, des

instructions des organes supé-
rieurs et veiller à leur application
concrète sur le terrain.
ARTICLE 61. – Le Délégué dé-
partemental.
Le délégué départemental a pour

rôle :
-de présider l’Assemblée Géné-
rale du Comité départemental ;
-de coordonner et superviser
l’action du bureau dans le sens
des directives de
l’Assemblée Générale du Comité
départemental ;
-de répartir aux différents
membres du bureau les tâches
définies par l’Assemblée
Générale ;
-de suivre et contrôler l’exécu-
tion des tâches dévolues au bu-
reau.
ARTICLE 62. – Sous le contrôle

de l’échelon supérieur, les comi-
tés départementaux peuvent
et doivent entretenir entre eux
des rapports et échanges dans
tous domaines jugés par eux
nécessaires.
CHAPITRE VII – LE CONSEIL
PROVINCIAL
a) Attributions
ARTICLE 63. – Il est l’Assem-
blée Générale qui regroupe les
bureaux des comités
départementaux d’une même
province.
Il constitue l’instance de déci-
sion au niveau de la province.
ARTICLE 64. – Il définit les
grandes orientations en matière
de développement provincial tel
que définies dans les attributions
du Pouvoir Révolutionnaire Pro-
vincial.
ARTICLE 65. – Il évalue les res-
sources potentielles de la pro-
vince et donne les directives à
leur exploitation.
ARTICLE 66. – Il vote le budget
provincial.
ARTICLE 67. -Il discute et
adopte les plans de développe-
ment provincial, élaboré et
présenté par le Pouvoir Révolu-
tionnaire Provincial et en
contrôle l’exécution.
ARTICLE 68. – Il veille à l’ap-
plication des directives du CNR.
ARTICLE 69. – Il dresse le bilan
annuel de toutes les activités des
comités départementaux.
ARTICLE 70. – Il élit les

membres du Pouvoir Révolution-
naire Provincial, autres que le
Haut-Commissaire.
ARTICLE 71. – Il peut démettre
à tout instant un membre, une
partie ou la totalité des
membres du Pouvoir Révolution-
naire Provincial s’il le juge né-
cessaire.
ARTICLE 72. – Seul le conseil
est habilité à recevoir et à accep-
ter la démission d’un membre,
d’une partie des membres ou de
tous les membres du PRP.
b) Le Pouvoir Révolutionnaire
Provincial
ARTICLE 73. – Le PRP est l’or-
gane exécutif du Conseil Provin-
cial. A ce titre il élabore le plan
de développement provincial, le
soumet au Conseil et veille à son
application.
Ce plan, intégré au plan de déve-
loppement national concerne les
projets de petites
dimensions et est conçu essen-
tiellement à partir des ressources
propres de la province, dans
les domaines suivants :
-socio-économique
-culturel et sportif
-sécurité et défense
-information
-tourisme et hôtellerie.
ARTICLE 74. – Le PRP contrôle
et veille à l’exécution efficace du
pouvoir administratif tel
que défini par l’ordonnance n°
83-021/CNR/PRES/IS du 14 No-
vembre 1983, portant
réorganisation de l’administra-
tion territoriale et ses modifica-
tifs éventuels.
ARTICLE 75. – La durée du
mandat des membres du PRP est
de deux ans. Ce mandat est
renouvelable.
ARTICLE 76. – Le Secrétariat
du PRP se réunit une fois par se-
maine et rend compte au PRP qui
se réunit une fois par mois. Tou-
tefois, ces instances peuvent se
réunir en séance extraordinaire
chaque fois que de besoin.
ARTICLE 77. – Le Haut-Com-
missaire, assisté du secrétaire gé-
néral du PRP préside le Conseil.
ARTICLE 78. – Les délibéra-
tions des rencontres du PRP sont
consignées par le secrétaire
général du PRP dans un procès-
verbal. Un compte rendu est sys-
tématiquement envoyé à
tous les bureaux CDR départe-
mentaux qui en assurent une
large diffusion.
c) Le Haut-Commissaire
ARTICLE 79. – Le Haut-Com-
missaire, nommé par le CNR,
mobilisateur révolutionnaire, il
est un militant de premier choix
de la RDP et un animateur de
première ligne.
ARTICLE 80. – Il préside le
Conseil provincial et le PRP.
ARTICLE 81. – En tant que Pré-
sident du Conseil Provincial, il
organise et anime la vie
politique dans la province
conformément aux orientations
du CNR
-Il informe la Province sur la po-
litique du CNR et de son gouver-
nement.
-Il répercute à la Province, les di-
rectives du Secrétariat Général
National des
CDR.
-Il tient le Secrétariat Général
National informé de tous mouve-
ments et actions
enregistrés dans la Province.
-Il renseigne le Secrétariat Géné-
ral National sur l’opinion pu-
blique et l’état
d’esprit au regard de la conjonc-
ture nationale.
ARTICLE 82. – En tant que Pré-
sident du PRP :
-il coordonne et dirige l’action
du PRP
-il donne des directives pour
l’exécution du plan de dévelop-
pement provincial, en
conformité avec les décisions ar-
rêtées par le Conseil Provincial
et le PRP
-il contrôle la gestion des crédits
du matériel et du personnel qui
relèvent de son
autorité.
CHAPITRE VIII – LE
CONGRES
ARTICLE 83. – Instance su-
prême des CDR, le congrès se
réunit tous les deux ans, sur
convocation du Secrétariat Géné-
ral National.
Toutefois, il peut se réunir en
session extraordinaire.
ARTICLE 84. – Les différents
organes participant au congrès
ordinaire doivent être informés
trois mois avant la date fixée. La
convocation doit préciser le
thème et le lieu des assises.
ARTICLE 85. – Chaque déléga-
tion présente un rapport sur le
thème et un rapport d’activités.
ARTICLE 86. – En tant qu’ins-
tance suprême des CDR, le
congrès est appelé à :

-faire le point de l’application
des directives du CNR ;
-apprécier le fonctionnement des
CDR ;
-recevoir les directives politiques
du CNR sur l’orientation poli-
tique générale du mouvement ré-
volutionnaire ;
-œuvrer au développement et au
renforcement du processus révo-
lutionnaire ;
-faire des suggestions et des re-
commandations.
ARTICLE 87. – Le Bureau du
Congrès, en dehors du Secrétaire
Général National des CDR, pré-
sident de séance, comprend six
(6) membres :
-le Secrétaire Général National
Adjoint, vice-président
-2 rapporteurs
-1 secrétaire de séance
-2 assesseurs.
ARTICLE 88. – Après audition
des différents rapports présentés
au congrès, des commissions et
sous-commissions sont créées.
Les rapports du SGN sont sou-
mis au congrès pour adoption.
ARTICLE 89. – Les votes se
font à main levée sauf si le
congrès en décide autrement. Les
décisions sont prises à la majori-
té absolue (plus de la moitié des

voix). Toutefois au 2ème tour,
les décisions se prennent à la
majorité relative.
CHAPITRE IX – LE SECRÉTA-
RIAT GÉNÉRAL NATIONAL
DES CDR
ARTICLE 90. – Le Secrétariat
Général National est dirigé par
un Secrétaire Général National
assisté d’un Adjoint. Sa structu-
ration et son fonctionnement
sont définis par décret
présidentiel.
ARTICLE 91. – Le Secrétaire
Général National et le Secrétaire
Général National Adjoint sont
nommés par le CNR.
TITRE IV – DE L’ADHÉSION,
DES SANCTIONS ET DE LA
DISSOLUTION
CHAPITRE I – ADHÉSION
ARTICLE 92. – Peut être
membre d’un CDR :
-Tout Voltaïque patriote, vivant à
l’intérieur ou à l’extérieur du
pays et qui adhère à la ligne poli-
tique dégagée par le CNR dans
le discours d’orientation poli-
tique du 2 Octobre 1983.
-Tout étranger résidant sur le ter-
ritoire national voltaïque qui
adhère à la ligne politique du

CNR et qui s’engage à défendre
et consolider la révolution vol-
taïque. Toutefois, sa demande
d’adhésion est soumise à l’ap-
probation
préalable du SGN.
ARTICLE 93. – Le militant
CDR doit :
-Se distinguer par sa fidélité aux
idéaux de la Révolution et son
dévouement à la cause du
peuple.
-Être sain d’esprit et responsable
de ses actes.
-Être de bonne moralité sociale
dans ses pratiques quotidiennes.
-Être discipliné.
-Être modeste et observer les
règles du centralisme démocra-
tique.
-Appliquer le principe de la cri-
tique et de l’auto-critique.
ARTICLE 94. – Pour être
membre du bureau il faut :
-Avoir le sens de l’initiative et de
l’organisation.
-N’avoir jamais été au sein de
l’organe dirigeant d’un parti ré-
actionnaire dissout.
-Ne s’être pas illustré comme un
opportuniste politique de gauche
ou de droite notoirement recon-
nu.
-S’être démarqué de la bourgeoi-

sie d’État, de la bourgeoisie
compradore et des forces rétro-
grades ou en tout cas ne pas œu-
vrer à les défendre ou les conso-
lider.
-N’avoir jamais été condamné
pour vol, escroquerie, détourne-
ment de deniers ou de biens, tra-
fic illicite.
CHAPITRE II – SANCTIONS –
DISSOLUTION
ARTICLE 95. – Les manque-
ments aux dispositions du pré-
sent statut entraînent les sanc-
tions suivantes selon l’ordre de
gravité :
-avertissement
-blâme
-suspension
-exclusion
-dissolution de la structure.
ARTICLE 96. – Les sanctions
relèvent de la compétence de
l’Assemblée Générale auquel ap-
partient le militant fautif.
ARTICLE 97. – Les sanctions
sont cumulatives avec celles que
le SGN peut spécialement
prendre contre un membre, un
bureau, ou un CDR.
ARTICLE 98. – Le SGN sanc-
tionne sur la base des faits au-
thentifiés, après enquête, soit par

le bureau, par l’une quelconque
des instances supérieures dont
dépend le militant, le bureau
ou le CDR fautif.
ARTICLE 99. – Tout militant
sanctionné dispose du droit de
recours devant l’instance
supérieure immédiate.
TITRE V – RESSOURCES, PU-
BLICATIONS ET DISPOSI-
TIONS DIVERSES
CHAPITRE I – RESSOURCES
ARTICLE 100. – Les ressources
des CDR sont de trois ordres :
-ressources spécifiques
-ressources budgétaires
-ressources extraordinaires.
ARTICLE 101. – Ressources
spécifiques :
-cotisations dont les taux seront
fixés par le SGN des CDR ;
-vente de timbres, insignes et
cartes ;
-recettes issues des manifesta-
tions culturelles, sportives et ar-
tistiques ;
-ventes de journaux ;
-produits d’activités socio-éco-
nomiques ;
-contributions volontaires.
ARTICLE 102. – Ressources
budgétaires :
Chaque année, par loi de fi-
nances, il sera fixé la part du
budget national qui reviendra
aux CDR.
Cette même loi déterminera les
parts réservées aux différents ni-
veaux.
ARTICLE 103. – Ressources ex-
traordinaires :
-les subventions spéciales accor-
dées par l’État
-les produits des emprunts auto-
risés
-les dons et legs.
ARTICLE 104. – En fonction de
leur spécificité et besoins
propres, les CDR peuvent créer
d’autres ressources. Ils doivent
au préalable obtenir l’accord des
autorités administratives et
financières compétentes.
CHAPITRE II – PUBLICA-
TIONS
ARTICLE 105. – Les membres
des CDR s’expriment, entre
autre, à travers un bulletin
interne de liaison, d’agitation et
de propagande.
Ce bulletin est édité par le Secré-
tariat Général National des CDR.
CHAPITRE III – DISPOSI-
TIONS DIVERSES
ARTICLE 106. – Un budget de

fonctionnement est alloué pour
chaque Congrès par le
Secrétariat Général National des
CDR.
ARTICLE 107. – Toute décision
de portée politique prise par le
Pouvoir Révolutionnaire
Provincial doit être entérinée par
le CNR avant d’être rendue exé-
cutoire.
ARTICLE 108. – La démission
d’un membre, d’une partie ou de
tout le bureau du CDR,
Comité Départemental et Conseil
Provincial doit faire l’objet d’un
prompt compte rendu à
l’instance supérieure immédiate.
ARTICLE 109. – Dans les ser-
vices publics, para-publics ou
entreprise privées, aucun militant
CDR, agissant conformément à
l’esprit, à la lettre du présent sta-
tut et aux directives du
CNR ou SGN des CDR, ne peut
faire l’objet d’aucune sanction
ou autres mesures disciplinaires
sans l’accord du Comité de coor-
dination des services dont dé-
pend le militant.
ARTICLES 110. – Les amende-
ments au présent statut sont du
ressort du CNR.
Fait à OUAGADOUGOU, le 17 mai 1984

LE CONSEIL NATIONAL DE LA RÉVOLUTION
12.H AUTO-DÉFENSE ET DE-

LEGUES SECURITE EN 2012
Ce texte du 30 septembre 2012 est d’une actualité absolue. Il montre
d’ailleurs à quel point les réformistes démocrates de l’ANC ont joué
un rôle contre-révolutionnaire depuis cinq ans.
Cinq années de perdues. Cinq années de morts évitables – que ce
soient les morts tués en manifestant ou les enfants victimes du géno-
cide sanitaire qui tue 15 fois plus d’enfants qu’en France.
Texte du 30 septembre 2012
« Les manifestations du peuple togolais sont de plus en
plus en butte à la répression sauvage des harkis de la
Gestapo Franceàfric.
Et donc la question de l’auto-défense populaire est une
question qui se pose de plus en plus objectivement. Elle
est un objet de débat principal sur le mur Facebook Ala-
fia depuis samedi.
En effet, prenant prétexte d’une prétendue ethnicisation
pro-Gnassingbé d’un quartier de Lomé – Awehui –, on
a vu apparaître des milices fascistes (formées d’un bon
nombre de harkis…… extérieurs au quartier ! ! !), dès
le départ de la dernière manifestation appelée par le car-
tel CST.
Violences à la machette, brutalités diverses, saccages,
agressions sur des non manifestants laissèrent les
« force de l’ordre » présentes d’une parfaite indiffé-

rence…
Il était naturel que le rôle – illégal – attribué aux forces
supplétives par le pouvoir ne soit pas réprimé par leurs
complices officiels chargés, eux, de la répression – lé-
gale – du mouvement populaire.
Il est donc tout autant logique que le peuple togolais
s’inspire des meilleures traditions des mouvements po-
pulaires du 20° siècle. Et donc s’intéresse aux préconi-
sations contenues dans le Programme de Transition éla-
boré et diffusé par la 4° Internationale à partir de 1938.
Certains cousins, cependant, ne comprennent pas que la
construction de l’auto-défense populaire est une activité
qui doit absolument être concomitante de la construc-
tion du pouvoir populaire lui-même : il ne saurait être
question de former des milices qui agiraient de leur
propre chef, en dehors de toute structure politique révo-
lutionnaire représentative. Le néo-marxisme, plus en-
core que le marxisme établit les grilles analytiques dont
les conséquences programmatiques mettent l’accent sur
l’importance de la mise en place de STRUCTURES
POLITIQUES LÉGITIMES. Il est hors de question
qu’un parti – aussi révolutionnaire et lucide soit-il –
s’arroge un prétendu « rôle dirigeant » qui lui donnerait
un blanc-sein pour décider à la place du peuple.
Qu’il soit bien clair que ce sont les délégués révocables

– délégués de base, délégués de conseils, délégués-dé-
putés, délégué nationaux, délégués internationaux – qui
sont les décideurs.
Toute structure, qu’elle soit d’auto-défense, d’approvi-
sionnement, de popularisation de la lutte ou de n’im-
porte quelle tâche, doit être placée sous l’autorité d’un
comité de délégués révocables. »
12.I SUR LES JDR ET EDR,

NOTES DE MAI 2017
Ces notes d’étude sur la potentielle mise en place dans la ville de

Rennes (France) de Juges JDR pour des TPR (Tribunaux Populaires
de la révolution) vise à étudier les quotas à prendre en considération
pour faire glisser les éléments dignes de recyclation des structures
d’un État capitaliste esclavagiste vers un dia-État humanocrate.
Ces notes peuvent inspirer les délégués justice et les délégués sécuri-
té du Togo dans le processus de recyclation des ex-miliciens de la
dictature.
Notes sur la désignation des JDR et EDR (2 mai

2017)
pour Rennes sont prévus 1 DID de Cour d’Appel

6 TGI TPA
31 Tribunaux correctionnels TPD

156 TPC
779 adjoints TPC
on peut considérer que le DID serait l’équivalent du président

de la Cour d’Appel
et donc le procureur général serait un autre DID
Le procureur d’une ville serait un DC
et donc ses substituts des DIC (ayant 125 délégateurs sur 5
CDR)
Lieutenants et capitaines d’armée et de police seraient eux aus-
si des DIC
78 DIC pour Rennes
le magistrat instructeur que le procureur désigne serait donc un
des 6 TGI TPA
à moins que l’on descende d’un cran
Concernant la sécurité
il faut rappeler que la moitié sont des délégués protection
(10%)
que 1 sur dix sont des ENQUETEURS (2%)
et que 4 sur 10 sont des défenseurs (8%)
Sur Rennes cela donnerait
3 colonels DID
16 commandants DC (dont 8 pour protection 2 pour enquête 6
pour défense)
78 lieutenants capitaines DIC (dont 36 pour protection 8 pour
enquête 34 pour défense)
la capitaine du film serait donc une des 8 DIC
389 sous off DB
plus 1947 DIB adjoints
12.J EN 2010, UN MILITAIRE FRAN-

CAIS SURPRIS EN TRAIN DE DONNER
DES ORDRES DANS LES RUES DE
LOME
Ce scandale date de sept ans. Mais rien n’a changé : l’Elysée et la

Maison-Blanche dirigent toujours en coulisses la dictature esclava-
giste du Togo.
Les colonel Letondot de 2017 sont plus discrets. C’est tout !
Enquête le 11/08/2010 par Laure Daussy
Menaces (et excuses) d’un colonel français à un journa-
liste togolais
La vidéo des menaces avait été postée sur YouTube
La vidéo fleure bon le post-colonialisme. Le correspon-

dant de Reuters à Lomé, (Togo), a filmé mardi une
scène dans laquelle on voit un colonel français, Ro-
muald Létondot, s'en prendre à un journaliste togolais,
Didier Ledoux, qui l’avait photographié s'adressant à
des forces de sécurité togolaise, en train de réprimer
une manifestation. La vidéo ayant rapidement buzzé sur
YouTube, le colonel a été contraint de présenter ses ex-
cuses au journaliste, qui les a acceptées. Pour le journa-
liste, joint par @si, "l’incident est clos". Cet incident
illustre l’impact des plateformes vidéo.
Le face à face est pour le moins martial. Pendant de
longues minutes, le colonel français s'acharne sur un

journaliste togolais pour qu'il efface une photo qu'il
vient de prendre. Devant le refus du journaliste, il
lance : «Tu veux qu'on te donne un coup sur l’appareil
ou quoi?». Le journaliste répond qu'il fait son boulot.
L’officier rétorque «je m'en fous», puis s'adresse à l’un
des gendarmes togolais, présents à côté, matraque à la
main, sur un ton autoritaire: «Tu le mets en tôle». Et
l’officier français de lancer : "Tu sais qui je suis ? Je
suis le conseiller du chef d’état-major de l’armée de
terre. Tu veux que j'appelle le RCGP (Régiment des
commandos de la garde présidentielle) pour foutre un
peu d’ordre là-dedans?".
Regardez ces images picto. Le colonel n'avait pas vu
qu'il était filmé.
Noel Kodou Tadegnon, correspondant de Reuters à Lo-

mé, qui a filmé la scène, explique au nouvelobs.com
comment il en est arrivé à réaliser cette vidéo: "Nous
avons été étonnés de voir le colonel à cet endroit, alors
nous avons immédiatement immortalisé l’instant et
nous nous sommes avancés vers lui pour l’interviewer".
Quelle est donc cette photo qui suscite la colère du co-
lonel ? Une photo de lui, parlant avec des forces de sé-
curité togolaises. Contacté par @si, Létondot explique :
"je circulais dans la rue, quand je suis tombé sur une
manifestation, j'ai reçu alors un gros pavé sur ma voi-
ture. Je me suis arrêté pour parler aux forces de police

togolaises qui étaient présentes, pour leur demander
d’agir contre ceux qui m'avait caillassé". C'est alors que
le journaliste prend sa photo.... "Je connais l’Afrique",
lâche le colonel, "je sais que cette photo pouvait être
déformée dans certains journaux"... Aux yeux de l’offi-
cier français, elle pouvait donner l’impression que des
forces françaises appuient les forces de police togo-
laises dans la répression de la manifestation d’opposi-
tion. d’autant que le colonel est conseiller du chef
d’état-major de l’armée de terre togolaise, et formateur
des officiers togolais ..."Je suis considéré comme le mé-
chant blanc qui conseille les gendarmes togolais".
"Je faisais mon travail", affirme tout simplement le
journaliste pris à parti. Il s'agit de Didier Ledoux, de
son vrai nom Komile Agbedivlo, journaliste connu au
Togo, qui écrit pour le quotidien Liberté, plutôt favo-
rable à l’opposition."J'étais en train de couvrir la mani-
festation, lorsque j'ai vu un officier français faisant des
gestes aux forces togolaises. En attendant de savoir de
quoi il s'agissait, j'ai eu le réflexe de prendre une image.
J'aurais vérifié, ensuite, qui il était et pour quelle raison
il se trouvait à cet endroit". Il affirme par ailleurs qu'il a
pu "voir, le lendemain, la voiture du colonel qui était
cabossée par un jet de pierre", ce qui confirmerait la
version de l’officier. Mais il ne veut pas pour autant se
prononcer sur les intentions ou actions du colonel pré-
sent au milieu de la manifestation. "Je n'ai vu que des

gestes, je n'ai pas entendu ce qu'il disait aux forces de
police'".
"Je me suis emporté", reconnait de son côté le colonel.
Mais, à ses yeux, aucun mépris dans son attitude vis-à
-vis du journaliste... Pourquoi le tutoyait-il ? "Tout le
monde se tutoie ici." (pourtant le journaliste, dans la vi-
déo, le vouvoie). La menace de l’'envoyer "en tôle"?
"Ce n'est qu'une menace d’intimidation, je n'ai pas ce
pouvoir. C'est ce qu'on dit de temps en temps ici pour
intimider les gens". Et d’ajouter qu'il est, tout de même,
dans cette histoire, la victime, à l’'origine", puisque sa
voiture a été caillassée. Le colonel se décrit comme un
"amoureux de l’Afrique", et souligne qu'il en est à son
dixième poste sur le continent. "On ne m'aurait pas mis
à cette place si j'avais été méprisant envers les Afri-
cains".
"j'accepte ses excuses"
La vidéo buzze très vite sur plusieurs sites, comme

Rue89. Les ministères des Affaires étrangères et de la
Défense, dont dépend Létondot en tant que militaire et
coopérant, se sont empressés de dégonfler l’affaire, et
ont organisé une rencontre entre les deux hommes, à
l’ambassade de France au Togo. Le colonel et le journa-
liste se sont donc rencontrés ce mercredi, en présence
du vice-ambassadeur et de l’attaché de défense français.
"Je suis de nature tolérante, j'accepte ses excuses", af-

firme Ledoux à @si. Ledoux, lui, était accompagné
d’une militante des droits de l’Homme , Fabi Kwassi,
représentant de JDHO (Journalistes pour les Droits de
l’Homme), qui voulait porter l’affaire en justice. "De-
vant les excuses, je ne pense pas que cela soit néces-
saire", ajoute Ledoux. "L’incident est clos".
Le militaire sera-t-il sanctionné ? Ni le ministère des
Affaires étrangères, ni le ministère de la Défense
n'étaient en mesure de le dire à @si. La mission au
Togo de Létondot se termine, de toutes manières, dans
quinze jours. Le ministère français s'est fendu d’un
communiqué, expliquant qu'il condamne l’attitude de
l’officier, et qu'il "ne se reconnaît absolument pas ni
dans les propos ni dans le comportement de cet officier
français. La liberté de la presse est une valeur essen-
tielle".
"Il est souvent difficile de faire notre travail, nous
sommes très souvent confrontés à ce genre de situa-
tion", explique de son côté Noel Kodou Tadegnon au
Nouvelobs.com. De son côté, Didier Ledoux confie à
@si sa "déception" qu'un "officier français se comporte
exactement comme les gendarmes et l’armée togolaise
avec les journalistes".
Par Laure Daussy le 11/08/2010
12.K EXTRAIT D’UN ARTICLE DE

2013 SUR LES DÉLÉGUÉS RÉVO-
CABLES DANS L’HISTOIRE
Il faut une RÉVOLUTION IMMÉDIATE !
Il faut renverser cette bourgeoisie esclavagiste et ses valets

menteurs !
Il faut que le peuple forme des groupes de 25 personnes et dé-

signe des délégués de base !
Il faut renverser le capitalisme !
IL FAUT L’HUMANOCRATIE
Il faut inventer autre chose ?
La délégation générale révocable (DGR) !
Comme outil de la révolisation !
07 janvier 2013 Par Yanick Toutain

Il faut inventer autre chose………
demande un lecteur de Médiapart .
Voilà quelle est ma réponse…
Je vous propose de vous associer, librement, à 24 personnes.
Vous désignerez l’un d’entre vous en tant que délégué de base.
Son pouvoir se limite au soutien que 24 personnes lui accorde-

ront (si vous quittez le groupe et qu’un autre 25° ne vous rem-
place pas, il n’est plus rien.)
Votre délégué de base (donc révocable à tout moment) pourra

s’associer à 24 autres délégués de base.
Ce groupe de 25 personnes représentera donc 625 délégateurs

de base. (délégateur est un mot oublié ! rien d’étonnant !)
Ce groupe de 25 délégués de base pourra désigner un délégué

de conseil.
En 1905, il fallait 500 personnes pour avoir un délégué de So-

viet à Petrograd.
Trotsky raconte l’invention des soviets et du quota :

« Je parvins à Pétersbourg au plus fort de la grève d’oc-

tobre. Le mouvement ne cessait de s’élargir, mais il y
avait danger qu’il échouât, n’étant pas encadré par une
organisation de masse. J’arrivai de Finlande ayant établi
le plan d’une organisation électorale sans parti, qui
compterait un délégué pour mille ouvriers. L’écrivain
Iordansky, qui devait être plus tard ambassadeur des So-
viets en Italie, m’apprit, le jour même de mon arrivée,
que les menchéviks avaient déjà lancé le mot d’ordre
d’un organe électoral révolutionnaire ayant un délégué
pour cinq cents ouvriers. C’était juste. Ceux des
membres du comité central bolchevik qui se trouvaient
alors à Pétersbourg s’opposèrent résolument à une orga-
nisation électorale indépendante des partis, craignant
qu’elle ne fît concurrence à la sociale-démocratie. Les
ouvriers bolcheviks n’avaient pas du tout la même ap-
préhension. Les sphères supérieures du bolchevisme se
conduisirent en sectaires à l’égard du soviet jusqu’à
l’arrivée de Lénine qui eut lieu en novembre. On pour-
rait écrire un chapitre édifiant sur la direction que don-
nèrent les “léninistes” en l’absence de Lénine. Celui-ci
était supérieur à ses disciples à un tel degré que, devant
lui, ils se sentaient comme exemptés de la nécessité de
résoudre par eux-mêmes les problèmes de théorie et de
tactique. Leurs communications avec Lénine avait été
coupées à une minute critique, ils furent stupéfiants
d’impuissance. Il en fut ainsi durant l’automne de 1905.
Il en fut ainsi au printemps de 1917. En ces deux pé-

riodes comme en bien d’autres cas d’une moindre im-
portance historique, les masses du parti saisissaient
beaucoup plus justement, par intuition, la ligne à suivre
que les demi-leaders livrés à eux-mêmes. Si Lénine ren-
tra un peu trop tard de l’étranger, ce fut une des causes
pour lesquelles la fraction bolchevique ne réussit pas à
prendre une position dirigeante dans les événements de
la première révolution ».(Léon Trotsky : « Ma vie »)
Ce délégué de conseil sera donc contrôlé en permanence par

ses 24 collègeus – délégués de base.
Et donc révocable à tout moment par la procédure précédente.
On pourra réitérer le processus avec
délégué-député représentant 25^3 = 15 625 personnes
délégué national représentant 25^4 = 390 625 personnes
délégué international représentant 25^5 = 9 765 625 personnes

(près de 10 millions)
délégué mondial représentant 25^6=244 140 625 (250 millions

de délégateurs)
5 milliards de délégateurs seraient représentés par 20 délégués

mondiaux…… revocables par 500 délégués
internationaux…… révocables par 12 500 délégués natio-

naux…… révocables par 312 500 délégués députés…… révo-
cables par 78 125 00 délégués de conseil… révocables par
195 312 500 délégués de base…… révocables par
4 882 812 500 délégateurs…
Le soviet de Petrograd en 1917.
Ce système de délégués est issu des mouvements populaires

(qui ne fonctionnaient jamais avec des élections mais avec
la révocabilité permanente). Il est une amélioration du sys-
tème de la Commune de Paris (un délégué député révocable
pour 15000) et du système des Soviets 1905
Wikipédia Commune de Paris Élections
L’attitude ferme de Thiers et de l’Assemblée nationale

fait échec aux tentatives de négociation. Les maires
d’arrondissement et les députés de la Seine acceptent
alors de cosigner avec le Comité central le texte appe-
lant les électeurs parisiens à se rendre aux urnes.
92 postes de conseillers sont à pourvoir au scrutin de

liste par arrondissement. Chaque arrondissement dis-
pose d’un conseiller par tranche de 20 000 habitants et
par fraction de plus de 10 000, ce qui donne la réparti-
tion suivante :
• 2 pour le XVIe
• 3 pour les XIVe et XVe
• 4 pour les Ier, IIe, VIIe, VIIIe, XIIe, XIIIe et XXe
• 5 pour les IIIe, IVe, Ve, VIe, IXe et XVIIe
• 6 pour le Xe
• 7 pour les XIe, XVIIIe et XIXe

Pourquoi un tel système est-il à l’ordre du jour ?
Parce que l’heure de l’abolition de toute spoliation est à
l’ordre du jour.
Par que l’heure sonne de mettre fin au commerce des
hommes, des biens meubles et au commerce des idées. Le li-
béralisme sera développé à grande échelle. Mais sur les
seuls objets mobiliers.
Mais pour que ce libéral-égalitarisme puisse étendre ses ailes
de géant sur toute la surface de la Terre, ce seront 4 révolutions
sociales principales qui seront nécessaires, une révolution
scientifique et une révolution philosophie.
Tout cela sera accompagné d’une révolution pédagogique à

grande échelle.
La révolisation – la révolution de civilisation – sera ce pro-
cessus global.
D’une ampleur encore plus grande que la « Révolution Perma-
nente » que prévoyaient Trotsky et Parvus en janvier 1905.
Même si cette analyse géniale est la mère de la théorie de la ré-
volisation. Quand bien même le post-marxisme lui donnera
tort… en lui donnant raison :
La demi-victoire de la grève d’octobre, indépendam-
ment de son importance politique, eut pour moi une in-
appréciable signification théorique. Ce ne furent ni
l’opposition de la bourgeoisie libérale, ni les soulève-
ments spontanés des paysans, ni les actes de terro-
risme des intellectuels qui forcèrent le tsarisme à
s’agenouiller : ce fut la grève ouvrière. L’hégémonie
révolutionnaire du prolétariat s’avéra incontestable.
J’estimai que la théorie de la révolution permanente
venait de sortir avec succès de sa première grande
épreuve. De toute évidence, la révolution ouvrait au
prolétariat la perspective de la conquête du pou-
voir. Les années de réaction qui allaient bientôt suivre
ne purent m’obliger à abandonner ce point de vue. Mais
j’en tirais aussi des conclusions pour l’Occident. Si telle
était la force du jeune prolétariat en Russie, quelle ne
serait pas la puissance révolutionnaire de l’autre prolé-

tariat, celui des pays les plus cultivés ?
Lounatcharsky, avec l’inexactitude et la négligence qui
lui sont propres, a, plus tard, caractérisé ainsi ma
conception révolutionnaire :
« Le camarade Trotsky avait adopté – en 1905- ce point
de vue que les deux révolutions – bourgeoise et socia-
liste – sans coïncider, sont liées entre elles, de sorte que
nous avons devant nous une révolution permanente.
Etant entrée dans la période révolutionnaire par un coup
d’État de la bourgeoisie, la portion russe de l’humanité,
et, avec elle, le monde entier ne pourront sortir de cette
période avant le parachèvement de la révolution sociale.
On ne peut nier que le camarade Trotsky, en formulant
de telles idées, ait fait preuve d’une grande perspicacité,
bien qu’il se soit trompé pour une quinzaine d’années. »
La remarque faite au sujet de mon erreur portant sur
une quinzaine d’années n’en est pas devenue plus pro-
fonde parce qu’elle a été reproduite par Radek. En
1905, toutes nos prévisions, tous nos mots d’ordre
étaient calculés sur une perspective de victoire, et
non de défaite, de la révolution. Nous ne parvînmes
alors à réaliser ni la république, ni une réforme
agraire, ni la journée de huit heures. Cela signifie-t-
il que nous nous trompions quand nous formulions
de telles revendications ? L’échec de la révolution fer-
ma toutes les perspectives et non pas seulement celle
que j’ai indiquée. Il ne s’agissait pas de fixer des dé-

lais ; il s’agissait d’analyser les forces intérieures de
la révolution et d’en prévoir les progrès d’ensemble.
(Léon Trotsky : « Ma vie »)
Toute action d’être libre nécessite une théorie scientifique,
un programme et un mode d’organisation.
Il en découle une stratégie et des tactiques.
C’était la conclusion de mon article « Bonne année ! »
COMPLEMENTS
Wikipédia : Le mandat impératif :
— dans la pratique collective des peuples.
La Commune de Paris de 1871, fut une période courte
où fut expérimenté le mandat impératif. Dans son appel
aux électeurs du 22 mars 1871, le Comité central de la
Garde nationale, installé à l’Hôtel de Ville depuis la soi-
rée du 18 mars, précise sa conception de la démocratie :
« Les membres de l’assemblée municipale, sans cesse
contrôlés, surveillés, discutés par l’opinion sont révo-
cables, comptables et responsables ». Lorsque les ou-
vriers boulangers, qui viennent d’obtenir la suppression
du travail de nuit, se rendent à l’Hôtel de ville remercier
la Commune, le journal Le Prolétaire les tance verte-
ment : « Le peuple n’a pas à remercier ses mandataires

d’avoir fait leur devoir […] Car les délégués du peuple
accomplissent un devoir et ne rendent pas de services. »
Lors de la révolution sociale espagnole de 1936, et spé-

cialement en Catalogne, des villages ou collectivités
fonctionnaient par le mandat impératif, et organisaient à
grande échelle ce principe.
La commune d’Atenco, de 2001 à 2003, au Mexique, a
eu une période de deux années où il fut également expé-
rimenté ce mode de fonctionnement, avant que l’État
Mexicain n’impose, avec l’aide de l’armée, un maire à
la commune et une répression par la suite.
Dans la Kabylie, en Algérie, durant les années 2000, la
révolte dite du « printemps noir » amena des communes
à se gérer parfois avec le mandat impératif.
— par ailleurs
Les députés des États généraux de la France recevaient
un mandat impératif de leurs commettants.
En Ukraine, l’introduction de possibilités de révocation
d’élus (par les électeurs ou les partis) a été considérée
par le conseil de l’Europe comme étant « incompatible
avec la doctrine traditionnelle et généralement acceptée
de la démocratie représentative » et « contraire aux
normes européennes »5.
— Dans la constitution de la Ve République,

en France : « Tout mandat impératif est nul »
(voir Constitution de la France (Ve République), Titre
IV – le Parlement, article 27).
12.L ARTICLE BREVACTU DE SEP-

TEMBRE 2012
La tolérance au Togo : définition

par la formoisie et définition pour
les victimes de la #Franceàfric (16
est le ratio esclavagiste)
Publié le 7 septembre 2012 par brevactu
un constat par Yanick Toutain 7/9/2012

Suivant un lien de Sylvio Combey, je suis tombé sur
un texte signé Jean-Baptiste ATTISSO et se concluant
par
« L’Etat togolais a donc une grande partition à
jouer pour l’encrage de la tolérance au niveau
des groupes et des individus. Manquer à cela
serait une porte ouverte à l’intolérance. »
(LES TOGOLAIS APPELS CULTIVER LA TOLRANCE)
La « tolérance » pour la formoisie compradore togo-

laise étant le climat consensuel dans lequel le partage
du butin colonial se déroule entre la Franceàfric et ses
directeurs de plantations locaux, il m’est venu un

commentaire sur le blog en question :
Quelle est la tolérance du corps d’un petit bébé
togolais à la malnutrition, aux conditions d’es-
clavage salarié auxquelles ses parents sont sou-
mis….
Naturellement, je parle d’un bébé togolais en-
fant de paysans.
Pas d’un petit Faure issu d’une famille de la
formoisie compradore ou de la bureaucratie
formoise étatique.
Je ne vous parle pas des enfants des bandits.
Je parle de la tolérance du corps d’un petit bé-

bé voué à la mort certaine… avant l’âge de un
an..
Je vous parle des 19000 enfants de moins de 5
ans qui vont mourir cette année.
Je vous parle des 10% de bébés parmi les
19 300 naissances de 2012.
Je vous parle des 6,6 % de bébés de moins de
UN AN morts en 2010…
… à cause de la Franceàfric et de l’esclavage
dont les Africains sont victimes…
Sur 19 bébés qui naissent, un meurt dans l’an-
née…
Sur 19 femmes togolaises qui connaissent 9

mois de grossesse, seules 18 ne voient pas
mourir leur enfant dans l’année….
La mort touche SEIZE FOIS PLUS LES BEBES
TOGOLAIS que les bébés de France !!!
SEIZE FOIS !!!!
Le RATIO ESCLAVAGISTE !
Le tribut digne de Carthage versé par le peuple
togolais aux DÉMONS DE LA FRANCE A
FRIC !!!
Je vous parle de ceux dont le corps a été INTO-

LÉRANT AUX SOUFFRANCES….
Les formois de votre sorte veulent la tolérance
en méprisant les souffrances des victimes du
système pour lequel vous travaillez….
citation : « La tolérance est un concept riche en

définitions. Tout de go, la tolérance n’est pas
synonyme de pardon. Elle est généralement
considérée comme une vertu car elle tend à
éviter les conflits. «
Nous sommes intolérants !

NOUS SOMMES DEFINITIVEMENT INTO-
LERANTS aux BARBARES ESCLAVA-
GISTES !!!
Nous panafricanistes égalitaristes nous ne tolé-
rons pas un jour de plus ce pseudo-Etat togo-

lais qui n’est qu’une plantation esclavagiste
comme il en existait en 1850 aux USA dans les
Etats du Sud.
Nous ne préconisons ni lutte armée comme
John Brown, ni qu’un Lincoln du Nord vienne
faire une guerre de quatre années contre le Sud.
Nous préconisons l’insurrection du peuple afri-
cain, du peuple togolais.
Nous préconisons la formation d’un gouverne-
ment de délégués nationaux révocables.
Nous préconisons la construction de la déléga-
tion générale révocable.
A commencer par la formation de groupes de
25 délégateurs et la désignation de délégués de
base.(un pour 25)
Nous préconisons la PLUS GRANDE INTO-

LERANCE envers la FORMOISIE COMPRA-
DORE et son alliée, la proto-formoisie com-
pradore tant qu’elle ne respecte ni les conseils
d’Amilcar Cabral ni les mesures de Thomas
Sankara et du Valère D. Somé de 1983 (DOP)
confer
NOTES ET COMPLEMENTS
voici les données
12.M Taux de mortalité infantile (décès/1.00

normales)
Country 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
Togo 71,55 70,43 69,32 68,73 67,66 66,61 60,63 59,12 57,66
Définition de Taux de mortalité infantile: Cet indicateur donne le nombre

sons de moins d’un an dans une année donnée pour 1 000 naissances vivant
inclus est le taux de mortalité totale, et les décès par sexe, masculin et fémin
utilisé comme un indicateur du niveau de santé dans un pays.
Données brut UNICEF
Indicateurs De Base Haut de la
page
Classement selon le TMM5 24
Taux de mortalité des moins de 5 ans, 1990 147
Taux de mortalité infantile (moins d’un an), 87
1990
Taux de mortalité infantile (moins d’un an), 66
2010
Taux de mortalité néonatale, 2010 32
Population totale (milliers), 2010 6028
Nombre annuel de naissances (milliers), 2010 193
Nombre annuel de décès des moins de 5 ans 19
(milliers), 2010
RNB par habitant (dollars É.-U.), 2010 440
Espérance de vie à la naissance (années), 2010 57

Taux d’alphabétisation des adultes (%), 2005- 57
2010*
Taux nets de scolarisation à l’école primaire 95
(%), 2007-2009*
Part du revenu des ménages (%) 2000-2010*, 16
les 40 % les plus pauvres
Part du revenu des ménages (%) 2000-2010*, 47
les 20 % les plus riches
Définitions et sources principales [popup]
Nutrition Haut de la
page
% de nouveau-nés présentant une insuffisance 11
pondérale à la naissance, (2006-2010*)
Initiation précoce à l’allaitement (%), (2006- 53
2010*)
% d’enfants nourris au sein (2006-2010*), ex- 63
clusivemen (<6 mois)
% d’enfants nourris au sein (2006-2010*), pre- 44
nant déjà des aliments solides, semi-liquides ou
mous (6-8 mois)
% d’enfants nourris au sein (2006-2010*), 64
Bourris au sein à l’âge de 2 ans (20-23 mois)
% d’enfants de moins de 5 ans (2006-2010*) 17
souffrant de, Insuffisance pondérale (OMS),
modérée et grave

souffrant de, Insuffisance pondérale (OMS),
grave
souffrant de, Émaciation (OMS), modérée et
grave
souffrant de, Retard de croissance (OMS), mo-
dérée et grave
Taux de couverture de la supplémentation en 100
vitamine A (6-59 moins) 2010, couverture to-
tale (%)
% de ménages consommant du sel iodé, (2006- 32
2010*)
Santé Haut de la
page
% de la population utilisant des sources d’eau 60
potable améliorées, 2008, totale
potable améliorées, 2008, urbaine
potable améliorées, 2008, rurale
% de la population utilisant des installations 12
d’assainissement améliorées, 2008, totale
d’assainissement améliorées, 2008, urbaine

d’assainissement améliorées, 2008, rurale
% de vaccins PEV réguliers financés par l’Etat, 8
2010, totale
Vaccination 2010, Enfants d’un an vaccinés 94
contre : TB, Vaccins correspondants : BCG
contre : DTC, Vaccins correspondants : DTC1
contre : DTC, Vaccins correspondants : DTC3
contre : Polio, Vaccins correspondants : polio3
contre : rougeole, Vaccins correspondants : rou-
geole
contre : HepB, Vaccins correspondants : HepB3
contre : Hib, Vaccins correspondants : Hib3
Vaccination 2010, % de nouveaunés protégés 81
contre le tétanos
% de moins de 5 ans présumés atteints d’une -
pneumonie et ayant consulté un agent de santé
qualifié, 2006-2010*
% d’enfants de moins de 5 ans présumés at- 41
teints d’une pneumonie et recevant des antibio-
tiques, 2006-2010*
% de moins de 5 ans souffrant de diarrhée et 24

bénéficiant d’une réhydratation orale et d’une
alimentation en continu, 2006-2010*
Paludisme 2006-2010*, % de ménages possé- 56
dant au moins une moustiquaire imprégnée
d’insecticide
Paludisme 2006-2010*, % de moins de 5 ans 57
qui dorment sous une moutiquaire imprégnée
d’insecticide
Paludisme 2006-2010*, % de moins de 5 ans 34
atteints de fièvre et recevant des médicaments
antipaludiques
VIH/SIDA Haut de la
page
Prévalence estimative du VIH chez l’adulte 15- 3.2
49 ans) (%) 2009
Nombre estimatif de personnes (de tous âges) 120
vivant avec le VIH, 2009 (milliers), estimation
basse
haute
Transmission de la mère à l’enfant, Nombre es- 67
timatif de femmes (âgées de plus de 15 ans) vi-
vant avec le VIH, 2009 (milliers)
Infections pédiatriques, Nombre estimatif d’en- 11

fants (âgés de 0 à 14 ans) vivant avec le VIH,
2009 (milliers)
Prévention chez les jeunes (15-24 ans), Préva- 1.5
lence du VIH chez les jeunes (%) 2009, total
lence du VIH chez les jeunes (%) 2009,
hommes
lence du VIH chez les jeunes (%) 2009,
femmes
Prévention chez les jeunes (15-24 ans), -
Connaissance d’ensemble du VIH (%), 2005-
2010*, hommes
Prévention chez les jeunes (15-24 ans), 15
Connaissance d’ensemble du VIH (%), 2005-
2010*, femmes
Prévention chez les jeunes (15-24 ans), Utilisa- -
tion d’un préservatif lors des dernières relations
sexuelles à risque (%), 2005-2010*, hommes
Prévention chez les jeunes (15-24 ans), Utilisa- 50
tion d’un préservatif lors des dernières relations
sexuelles à risque (%), 2005-2010*, femmes
Orphelins, Enfants(0-17 ans) orphelins du 66
SIDA, 2009, estimation (milliers)
Orphelins, Enfants (0-17 ans) orphelins, toutes 240
causes confondues, 2009, estimation (milliers)
Orphelins, Taux de fréquentation scolaire des 94
orphelins, 2005-2010*
Éducation Haut de la
page
Taux d’alphabétisation des jeunes (15-24 ans) 85
(%), 2005-2010*, Hommes
Taux d’alphabétisation des jeunes (15-24 ans) 68
(%), 2005-2010*, Femmes
Nombre pour 100 personnes, 2010, téléphones 41
portables
Nombre pour 100 personnes, 2010, Utilisation 5
d’Internet
Participation au pré-primaire, Taux brut de sco- 7
larisation (%), 2007-2010*, Hommes
Participation au pré-primaire, Taux brut de sco- 8
larisation (%), 2007-2010*, Femmes
Participation à l’enseignement primaire, Taux 119
brut de scolarisation (%), 2007-2010*,
Hommes
brut de scolarisation (%), 2007-2010*, Femmes
Participation à l’enseignement primaire, Taux -
net de scolarisation (%), 2007-2010*, Hommes
Participation à l’enseignement primaire, Taux -
net de scolarisation (%), 2007-2010*, Femmes

de survie en dernière année d’école primaire
(%), 2006-2009*, Données admin.
de survie en dernière année d’école primaire
(%), 2005-2010*, Données de l’enquête
Participation à l’enseignement secondaire, Taux -
Participation à l’enseignement secondaire, Taux -
Participation à l’enseignement secondaire, Taux 52
net de fréquentation (%), 2005-2010*, Hommes
Participation à l’enseignement secondaire, Taux 41
net de fréquentation (%), 2005-2010*, Femmes
Indicateurs Démographiques Haut de la
page
Population (milliers), 2010, under 18 2796
Population (milliers), 2010, under 5 863
Taux annuel d’accroissement démographique 2.8
(%), ’1970-1990
(%), 1990-2010

(%), 2010-2030
Taux brut de mortalité, 1970 20
Taux brut de natalité, 1970 49
Espérance de vie à la naissance, 1970 45
Taux global de fécondité, 2010 4.1
% de la population urbanisée, 2010 43
Taux annuel moyen d’accroissement de la po- 4.5
pulation urbaine (%), 1970-1990
Indicateurs Économiques Haut de la
page
RNB par habitant (dollars É.-U.), dollars É.-U., 440
2010
RNB par habitant (dollars É.-U.), PPA en dol- 790

lars É.-U., 2010
Taux annuel moyen de croissance du PIB (%), -0.6
1970-1990
Taux annuel moyen de croissance du PIB (%), 0
1990-2010
Taux annuel moyen d’inflation (%), 1990-2010 4
% de la population en dessous du seuil interna- 39
tional de pauvreté, 1,25 dollar É.-U. par jour,
2000-2009*
% des dépenses du gouvernement central -
(2000-2009*) affectées à : Santé
(2000-2009*) affectées à : Éducation
(2000-2009*) affectées à : Défense
APD totale reçue en millions de dollars É.-U., 499
2009
APD totale reçue en % du RNB du pays béné- 18
ficiaire, 2009
Service de la dette en % des exportations de 8
biens et de services, 1990
Service de la dette en % des exportations de 13
biens et de services, 2009
Femmes Haut de la
page
Espérance de vie des femmes en % de celle des 105
hommes, 2010
Taux d’alphabétisation des femmes adultes en 63
% de celui des hommes, 2005-2010*
Taux de scolarisation : femmes par rapport aux 94
hommes (%), Taux brut primaire, 2007-2010*
Taux de scolarisation : femmes par rapport aux 53
hommes (%), Taux brut secondaire, 2007-
2010*
Taux de survie en dernière année primaire : 99
femmes par rapport aux hommes (%), 2006-
2009*
Taux d’emploi des contraceptifs (%), 2006- 15
2010*
Taux de couverture pour les soins prénatals 87
(%), Au moins une fois, 2006-2010*
Taux de couverture pour les soins prénatals 55
(%), Au moins quatre fois, 2006-2010*
Taux de couverture pour les soins à l’accouche- 60
ment (%), Personnel soignant qualifié, 2006-
2010*
Taux de couverture pour les soins à l’accouche- 67
ment (%), Accouchements en institution, 2006-
2010*
Taux de couverture pour les soins à l’accouche- -
ment (%), Césarienne, 2006-2010*
Taux de mortalité maternelle† , 2006-2010*, -

déclaré
Taux de mortalité maternelle† , 2008, ajusté 350
Taux de mortalité maternelle† , 2008, risque de 67
décès maternel sur la vie entière : 1 sur :
Protection de l’Enfant Haut de la
page
Travail des enfants 2000-2010*, total 47
Travail des enfants 2000-2010*, garçons 44
Travail des enfants 2000-2010*, filles 49
Mariage d’enfants 2000-2010*, marié à l’âge 6
de 15 ans
Mariage d’enfants 2000-2010*, marié à l’âge 25
de 18 ans
Enregistrement des naissances 2000-2010*, to- 78
tal
Mutilations génitales féminines/excision 1997- 4
2010*, prévalence, femmesa
2010*, prévalence, fillesb
2010*, attitudes, soutien à cette pratiquec
Justification de la violence envers les épouses -
2002-2010*, garçons
Justification de la violence envers les épouses 53
2002-2010*, filles
Discipline imposée par la violence++ 2005- 93
2010*, total
2010*, garçons
2010*, filles
Le Taux du Progrès Haut de la
page
Taux annuel moyen de réduction (%), 1970- 1.9
1990
2000
2010
2010
Réduction depuis 1990 (%) 30
Taux annuel de croissance du PIB par habitant -0.6

(%), 1970-1990
Taux annuel de croissance du PIB par habitant 0
(%), 1990-2010
1990
2010
Adolescents Haut de la
page
Population d’adolescents (âgés de 10-19 ans), 1393
Total (en milliers), 2010
Population d’adolescents (âgés de 10-19 ans), 23
Adolescents en proportion de la population to-
tale (%), 2010
État matrimonial, Adolescents âgés de 15 à 19 -
ans qui sont mariés ou en union (2000-2010*)
%, Garçons
État matrimonial, Adolescents âgés de 15 à 19 12
ans qui sont mariés ou en union (2000-2010*)
%, Filles
Âge au 1er accouchement, Femmes âgées de 19
20-24 ans ayant accouché avant l’âge de 18 ans
(%), 2000-2010*
Taux de naissances chez les adolescentes, 89
Nombre de naissances pour 1000 filles âgées de
15-19 ans, 2000-2010*
Justification de la violence congugale, Adoles- -
cents âgés de 15 à 19 ans qui pensent qu’un
mari est en droit de frapper sa femme dans cer-
taines circonstances (2002-2010*) (%) , Gar-
çons
Justification de la violence congugale, Adoles- 54
cents âgés de 15 à 19 ans qui pensent qu’un
mari est en droit de frapper sa femme dans cer-
taines circonstances (2002-2010*) (%) , Filles
Utilisation des médias, Adolescents âgés de 15 -

à 19 ans qui utilisent au moins une sorte de mé-
dias d’information au moins une fois par se-
maine (2000-2010*) (%), Garçons
Utilisation des médias, Adolescents âgés de 15 -
à 19 ans qui utilisent au moins une sorte de mé-
dias d’information au moins une fois par se-
maine (2000-2010*) (%), Filles
Éducation secondaire, Taux brut de scolarisa- 51
tion dans le 1er cycle secondaire, 2007-2010*
Éducation secondaire, Taux brut de scolarisa- 27
tion dans le 2ème cycle secondaire, 2007-2010*
Connaissance d’ensemble du VIH, Adolescents -
âgés de 15 à 19 ans qui ont une connaissance
d’ensemble du VIH (2005-2010*) (%), Garçons
Connaissance d’ensemble du VIH, Adolescents 15
âgés de 15 à 19 ans qui ont une connaissance
d’ensemble du VIH (2005-2010*) (%), Filles
Équité – Rural/Urbain Haut de la
page
Enregistrement des naissances (%) 2000-2010*, 93
urbain
rural
Enregistrement des naissances (%) 2000-2010*, 1.3
Proportion urbain/rural
Naissances assistées par du personnel soignant 93

qualifié (%) 2006-2010*, urbain
Naissances assistées par du personnel soignant 40
qualifié (%) 2006-2010*, rural
Naissances assistées par du personnel soignant 2.3
qualifié (%) 2006-2010*, Proportion urbain/ru-
ral
Prévalence de l’insuffisance pondérale chez les 10
enfants de moins de 5 ans (%) 2006-2010*, ur-
bain
enfants de moins de 5 ans (%) 2006-2010*, ru-
ral
Prévalence de l’insuffisance pondérale chez les 1.9
enfants de moins de 5 ans (%) 2006-2010*,
Proportion urbain/rural
% d’enfants de moins de 5 ans souffrant de 23
diarrhée et bénéficiant d’une réhydratation
orale et d’une alimentation en continu 2006-
2010*, urbain
% d’enfants de moins de 5 ans souffrant de 24
2010*, rural
% d’enfants de moins de 5 ans souffrant de 0.9
2010*, Proportion urbain/rural
Taux net de fréquentation scolaire dans le pri- 94

maire 2005-2010*, urbain
maire 2005-2010*, rural
Taux net de fréquentation scolaire dans le pri- 1.1
maire 2005-2010*, Proportion urbain/rural
Connaissance d’ensemble du VIH (%) femmes 17
15-24 ans, urbain
15-24 ans, rural
Connaissance d’ensemble du VIH (%) femmes 1.4
15-24 ans, Proportion urbain/rural
% de la population qui utilise des installations 24
sanitaires améliorées , urbain
sanitaires améliorées , rural
sanitaires améliorées , Proportion urbain/rural
Équité – Richesse Des Ménages Haut de la
page
20% les plus pauvres
20% les plus riches
Enregistrement des naissances (%) 2000-2010*, 1.5
Proportion plus riches/plus pauvres

Personnel soignant qualifié à la naissance (%) 30
2006-2010*, 20% les plus pauvres
Personnel soignant qualifié à la naissance (%) 97
2006-2010*, 20% les plus riches
Personnel soignant qualifié à la naissance (%) 3.3
2006-2010*, Proportion plus riches/plus
pauvres
20% les plus riches
Prévalence de l’insuffisance pondérale chez les 2.5
Proportion plus riches/plus pauvres
alimentation en continu 2006-2010, 20% les
plus pauvres
alimentation en continu 2006-2010, 20% les
plus riches
% de moins de 5 ans souffrant de diarrhée et 1.4
alimentation en continu 2006-2010, Proportion
plus riches/plus pauvres

maire 2005-2010*, 20% les plus pauvres
maire 2005-2010*, 20% les plus riches
Taux net de fréquentation scolaire dans le pri- 1.2
maire 2005-2010*, Proportion plus riches/plus
pauvres
15-24 ans 2005-2010*, 20% les plus pauvres
15-24 ans 2005-2010*, 20% les plus riches
Connaissance d’ensemble du VIH (%) femmes 1.6
15-24 ans 2005-2010*, Proportion plus
riches/plus pauvres
Connaissance d’ensemble du VIH (%) hommes -
15-24 ans 2005-2010*, Proportion plus
riches/plus pauvres
12.N EXEMPLE DE PHOTO DE CO-

MITE CDR SECTEUR 12 OUAGADOU-
GOU
12.O EXEMPLE DE SCHEMA INSTI-

TUTIONNEL POUR LA REVOLUTION
BURKINABE 2011-2014
12.P LES RÉSULTATS ÉLECTIONS

2015 DE LA DICTATURE DÉMOCRATE
Par sa Décision N°EP-008/15 du 03 MAI 2015, la Cour Constitution-

nelle du Togo a donné les résultats définitifs de l’élection présidentielle
du 25 avril 2015. Cette décision indique qu’à la suite des résultats des
CELI redressés par la Cour Constitutionnelle selon les dispositions du
code électoral, les résultats définitifs sur le plan national sont arrêtés
comme suit :
•Nombre d’inscrits : 3 509 258
•Nombre de votants : 2 138 438
•Bulletins blancs et nuls : 58 813
•Suffrages exprimés : 2 077 897
Voix obtenues par les candidats :
•Jean-Pierre FABRE 731 230 voix soit 35,19 %
•Mouhamed TCHASSONA TRAORE 20 048 voix soit
00,90 %
•Komandega TAAMA : 21 569 voix soit 01,03 %
•Tchabouré GOGUE : 83 768 voix soit 04,03 %
•Faure Essozimna GNASSINGBE : 1 221 282 voix soit
58,77 %
La décision de la Cour constitutionnelle rappelle qu’aux termes de l’ar-
ticle 60 de la Constitution, l’élection du Président de la République a
lieu au scrutin uninominal majoritaire à un tour et que le Président de la
République est élu à la majorité des suffrages exprimés. Elle précise en-
suite qu’ayant obtenu le plus grand nombre de voix, Monsieur Faure Es-
sozimna GNASSINGBE doit être déclaré élu président de la Répu-
blique.
Elle a en conséquence proclamé élu Président de la République Togo-
laise, Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE.
Voir la Décision de la Cour Constitutionnelle

sur http://www.courconstitutionnelle.tg/cour/?p=2509
12.Q TRANSFERTS ÉCONO-

MIQUES TOGO – MÉTROPOLE ESCLA-
VAGISTE
Présence économique et commerciale

de la France au Togo
ÉCHANGES COMMERCIAUX
Année N – 5 Année écoulée
Exportations de la France 175,5M EUR 177,367 M EUR
Importations de la France 14,9 M EUR 12,824 M EUR
Solde commercial 160,5 M EUR 164,54 M EUR
Parts de marché 20 % Inconnu (en attente des statistiques togo-
laises)
Rang parmi les principaux partenaires
1 Inconnu (en attente des statistiques togolaises, mais 1er rang
des fournisseurs probable)
INVESTISSEMENTS
Année N – 5 Année écoulée
En stock 29 M EUR (approx) 38 M EUR (estimation)
En flux Inconnu Inconnu
En rang 1 er rang 1er rang
ENTREPRISES FRANÇAISES IMPLANTEES DANS LE PAYS.
16 filiales stricto sensu, mais plusieurs dizaines d’établisse-
ments détenus par des Français
(personnes physiques).
Parmi les principales filiales au sens strict : brasserie BB
(groupe Castel), entreprises liées au
secteur portuaire (GETMA, BOLLORE), à l’énergie (TOTAL), à
l’hôtellerie (ACCOR), au
commerce (CFAO), l’huilerie NIOTO (GEOCOTON dont le princi-
pal actionnaire est le
consortium ADVENS/ CMA CGM), etc.
Parmi les établissements à intérêts français : AFRICA WEST
CARGO, compagnie aérienne
cargo qui a été rachetée, à hauteur de 60 % par la société fran-
çaise ECB (European Cargo
Systems) et qui donc peut être considérée désormais comme
une filiale française de plein
droit, deux entreprises importantes de transport routier (RE-
NALDO et STTR), et de
nombreuses autres petites et moyennes entreprises dans les
secteurs liés au BTP ou à
l’hôtellerie/restauration, le petit commerce et les industries
agro-alimentaires (minoterie, par
exemple).
12.R CONTRE-REVOLUTION ME-

DIATIQUE PAR DES GROUPES ZOUBA-
TOV
La pseudo-campagne anti FCFA a eu, le 19 août la fonction de noyer
la médiatisation de la pré-révolution togolaise.
Occuper les médias (et les activistes les plus stupides) avec les hurle-
ments dépourvus de cohérence d’un nazi français qui prépare avec
ses maîtres la dévaluation du FCFA sous un autre nom a permis de
cacher les meurtres qui se préparaient à Lomé.
La technique habituelle.
DERNIERES DONNEES UNICEF SUR LE TOGO
Indicateurs de Base Haut de la
page
TMM5 par sexe 2012, garçons 102
TMM5 par sexe 2012, filles 89
Taux de mortalité infantile (moins de 1 an), 1990 89
Taux de mortalité infantile (moins de 1 an), 2012 62
Taux de mortalité néonatale 2012 33
Population totale (milliers) 2012 6642.9
Nombre annuel de naissances (milliers) 2012 245.1
Nombre annuel de décès de moins de 5 ans (milliers) 22
2012
RNB par habitant (dollars É.-U.) 2012 500
Espérance de vie à la naissance (années) 2012 56.2
Taux total d'alphabétisation des adultes (%) 2008-2012* 60.4
Taux net de scolarisation à l'école primaire (%) 2008- 94.3
2011*
Nutrition Haut de la
page
Insuffisance pondérale à la naissance (%) 2008-2012* 11.1
Initiation précoce de l'allaitement (%), 2008-2012* 46
Allaitement exclusivement au sein <6 mois (%), 2008- 62.4
2012*
Introduction d'aliments solides, semisolides ou mous 6-8 44
mois %, 2008-2012*
Nourris au sein à l'âge de 2 ans (%), 2008-2012* 63.8
Insuffisance pondérale (%) 2008-2012*, modérée et grave 16.6
Insuffisance pondérale (%) 2008-2012*, grave 4.2
Émaciation (%) 2008-2012*, modérée et grave 29.7

Retard de croissance (%) 2008-2012*, modérée et grave 4.8
Surpoids (%) 2008-2012*, modérée et grave 1.6
Couverture totale par la supplémentation en vitamine A 64
(%) 2012
Consommation de sel iodé (%) 2008-2012* 31.5
Santé Haut de la
page
Utilisation de sources d'eau potable améliorées (%) 2011, 59
total
Utilisation de sources d'eau potable améliorées (%) 2011, 89.7
urbain
Utilisation de sources d'eau potable améliorées (%) 2011, 40.1
rural
Utilisation d'installations sanitaires améliorées (%) 2011, 11.4
total
urbain
rural
PEV de routine financé par l'État (%) 2012 24.6
Couverture vaccinale (%) 2012, BCG 97
Couverture vaccinale (%) 2012, DTC1 94
Couverture vaccinale (%) 2012, DTC3 84
Couverture vaccinale (%) 2012, Polio3 84
Couverture vaccinale (%) 2012, Rougeole 72
Couverture vaccinale (%) 2012, HepB3 84
Couverture vaccinale (%) 2012, Hib3 84
Couverture vaccinale (%) 2012, Nouveau-nés protégés 81
contre le tétanos
Pneumonie (%) 2008-2012*, Consultation médicale en cas 32.1
de pneumonie présumée (%)
Pneumonie (%) 2008-2012*, Traitement par antibiotiques 41
en cas de pneumonie présumée (%)

Diarrhée 2008-2012*, Traitement par sels de réhydratation 11.3
orale (SRO) (%)
Paludisme (%) 2008-2012*, Traitement antipaludique chez 33.8
les enfants fiévreux +D43(%)
Paludisme (%) 2008-2012*, Enfants dormant sous une 57.1
moustiquaire imprégnée d'insecticide (%)
Paludisme (%) 2008-2012*, Ménages possédant au moins 56.7
une moustiquaire imprégnée d'insecticide (%)
VIH/SIDA Haut de la
page
Prévalence du VIH chez l'adulte (%) 2012 2.9
Personnes de tout âge vivant avec le VIH (milliers) 2012, 130
estimation
basse
haute
Femmes vivant avec le VIH (milliers) 2012 65
Enfants vivant avec le VIH (milliers) 2012 17
Prévention chez les jeunes (âgés de 15 à 24 ans), Préva- 0.7
lence du VIH chez les jeunes (%) 2012, total
lence du VIH chez les jeunes (%) 2012, hommes
lence du VIH chez les jeunes (%) 2012, femmes
Prévention chez les jeunes (âgés de 15 à 24 ans), 42.2
Connaissances d'ensemble sur le VIH (%) 2008-2012*,
hommes
Prévention chez les jeunes (âgés de 15 à 24 ans), 33
Connaissances d'ensemble sur le VIH (%) 2008-2012*,
femmes
Prévention chez les jeunes (âgés de 15 à 24 ans), Utilisa- 54.4
tion de préservatifs chez les jeunes ayant des partenaires
multiples (%) 2008-2012*, hommes
Prévention chez les jeunes (âgés de 15 à 24 ans), Utilisa- 39.2
tion de préservatifs chez les jeunes ayant des partenaires
multiples (%) 2008-2012*, femmes
Orphelins, Enfants rendus orphelins par le SIDA (milliers) 90
2012
Orphelins, Enfants orphelins toutes causes confondues 360
(milliers) 2012
Orphelins, Taux de fréquentation scolaire des orphelins, 86
2008-2012*
Education Haut de la
page
Taux d'alphabétisation des jeunes (15-24 ans) (%), 2008- 86.9
2012*, hommes
Taux d'alphabétisation des jeunes (15-24 ans) (%), 2008- 72.7
2012*, femmes
Nombre pour 100 personnes , 2012, téléphones portables 56
Nombre pour 100 personnes , 2012, utilisation d'Internet 4
Participation au pré-primaire, Taux brut de scolarisation 10.9
(%), 2008-2012*, garçons
Participation au pré-primaire, Taux brut de scolarisation 11.1
(%), 2008-2012*, filles
Participation à l'école primaire , Taux brut de scolarisationo 146.3
(%), 2008-2012*, garçons
Participation à l'école primaire , Taux brut de scolarisationo 132.6
(%), 2008-2012*, filles
Participation à l'école primaire , Taux net de scolarisation –
(%), 2008-2012*, garçons
Participation à l'école primaire , Taux net de scolarisation –

(%), 2008-2012*, filles
Participation à l'école primaire , Taux net de fréquentation 90.7
(%), 2008-2012*, garçons
Participation à l'école primaire , Taux net de fréquentation 86.7
(%), 2008-2012*, filles
Participation à l'école primaire , Taux de survie en dernière 51.7
année d'école primaire (%) , 2008-2012*, données admin.
Participation à l'école primaire , Taux de survie en dernière 89.5
année d'école primaire (%) , 2008-2012*, données de l'en-
quête
Participation à l'école secondaire, Taux net de scolarisation –
(%), 2008-2012*, garçons
Participation à l'école secondaire, Taux net de scolarisation –
(%), 2008-2012*, filles
Participation à l'école secondaire, Taux net de scolarisation 51.4
(%), 2008-2012*, garçons
Participation à l'école secondaire, Taux net de scolarisation 40.4
(%), 2008-2012*, filles
Indicateurs démographiques Haut de la
page
Population (milliers) 2012, total 6642.9
Population (milliers) 2012, moins de 18 ans 3215.8
Population (milliers) 2012, moins de 5 ans 1069.4
Taux annuel de croissance démographique (%), 1990- 2.6
2012
Taux annuel de croissance démographique (%), 2012- 2.3
2030
Taux brut de mortalité, 1970 18.9
Taux brut de natalité, 1970 48.2

Espérance de vie, 1970 46.6
Taux global de fécondité 2012 4.7
Population urbanisée (%) 2012 38.5
Taux annuel moyen de croissance de la population ur- 3.9
baine (%), 1990-2012
Taux annuel moyen de croissance de la population ur- 3.5
baine (%), 2012-2030
Indicateurs Économiques Haut de la
page
RNB par habitant 2012, dollars É.-U. 500
RNB par habitant 2012, PPA en dollars É.-U. 920
Taux de croissance annuelle moyenne du PIB par habitant -0.5
(%), 1970-1990
Taux de croissance annuelle moyenne du PIB par habitant 0
(%), 1990-2012
Taux annuel moyen d'inflation (%), 1990-2012 4.1
Population en dessous du seuil international de pauvreté 28.2
de 1,25 dollar É.-U. par jour (%), 2007-2011*
Dépenses publiques en % du PIB (2007-2011*) affectées 4.2
à: santé
à: éducation
à: armée
Apport d'APD en millions de dollars É.-U., 2010 557.2
Apport d'APD en % du RNB du bénéficiaire , 2010 17.4
Service de la dette en % des exportations de biens et ser- –
vices, 2010
Part du revenu des ménages (%, 2007-2011*), 40% les 16
plus pauvres
Part du revenu des ménages (%, 2007-2011*), 20% les 46
plus riches
Femmes Haut de la
page
Espérance de vie des femmes en % de celle des 103.1
hommes, 2012
Taux d'alphabétisation des adultes : femmes par rapport 64.8
aux hommes (%) , 2008-2012*
Taux de scolarisation : filles par rapport aux garçons (%) 90.6
2008-2012*, Taux brut primaire
Taux de scolarisation : filles par rapport aux garçons (%) –
2008-2012*, Taux brut secondaire
Taux de survie en dernière année primaire : filles par rap- 86.2
port aux garçons (%) , 2008-2012*
Prévalence des contraceptifs (%), 2008-2012* 15.2
Soins prénatals (%) 2008-2012*, Au moins une visite 71.6
Soins prénatals (%) 2008-2012*, Au moins quatre visites 54.9
Soins à l'accouchement (%) 2008-2012*, Personnel soi- 59.4
gnant qualifié
Soins à l'accouchement (%) 2008-2012*, Accouchements 66.5
en institution
Soins à l'accouchement (%) 2008-2012*, Césarienne 8.8
Taux de mortalité maternelle , 2008-2012*, déclaré –
Taux de mortalité maternelle , 2010, ajusté 300
Taux de mortalité maternelle , 2010, risque de décès ma- 80
ternel sur la vie entière (1 sur:)
Protection des Enfants Haut de la
page
Travail des enfants (%)+ 2002-2012*, total 28.3
Travail des enfants (%)+ 2002-2012*, garçons 27.7
Travail des enfants (%)+ 2002-2012*, filles 28.9

Mariage d'enfants (%) 2002-2012*, marié à 15 ans 5.8
Mariage d'enfants (%) 2002-2012*, marié à 18 ans 25.2
Enregistrement des naissances (%) 2005-2012*, total 77.9
Mutilations génitales féminines/excision 2002-2012*, pré- 3.8
valence, femmes a
Mutilations génitales féminines/excision 2002-2012*, pré- 0.4
valence, filles b
Mutilations génitales féminines/excision 2002-2012*, atti- 1.9
tudes, soutien à cette pratique c
Justification de la violence conjugale (%) 2002-2012*, –
hommes
Justification de la violence conjugale (%) 2002-2012*, 43
femmes
Discipline imposée par la violence (%) + 2005-2012*, total 93.2
Discipline imposée par la violence (%) + 2005-2012*, gar- 93.9
çons
Discipline imposée par la violence (%) + 2005-2012*, filles 92.6
Le Taux du Progés Haut de la
page
Taux annuel moyen de réduction (%), Taux de mortalité 2.1
des moins de 5 ans, 1970-1990
Taux annuel moyen de réduction (%), Taux de mortalité 1.6
Taux annuel moyen de réduction (%) Taux de mortalité 2
Taux annuel moyen de réduction (%) Taux de mortalité 1.8

Taux annuel de croissance du PIB par habitant (%), 1970- -0.5
1990
Taux annuel de croissance du PIB par habitant (%), 1990- 0
2012
Taux annuel moyen de réduction (%) Taux global de fé- 0.6
condité, 1970-1990
Taux annuel moyen de réduction (%) Taux global de fé- 1.4
condité, 1990-2012
Adolescents Haut de la
page
Population âgée de 10-19 ans, Total (milliers) 2012 1498.1
Population âgée de 10-19 ans, Proportion de la population 22.6
totale(%) 2012
Adolescents actuellement mariés/en union (%) 2002- 0.4
2012*, garçons
Adolescents actuellement mariés/en union (%) 2002- 11.5
2012*, filles
Naissances à l'âge de 18 ans (%), 2008-2012* 17.3
Taux de naissance chez les adolescentes, 2006-2010* 88
Justification de la violence conjugale chez les adolescents –
(2002-2012*) (%) , garçons
Justification de la violence conjugale chez les adolescents 41.3
(2002-2012*) (%) , filles
Utilisation des médias de masse par les adolescents –
(2002-2012*) (%), garçons
Utilisation des médias de masse par les adolescents –
(2002-2012*) (%), filles

Taux brut de scolarisation dans le 1er cycle du secondaire 70.3
2008-2012*
Taux brut de scolarisation dans le 2ème cycle du secon- 36.8
daire 2008-2012*
Adolescents qui ont une connaissance d'ensemble du VIH 36.2
2008-2012* (%), garçons
Adolescents qui ont une connaissance d'ensemble du VIH 32.6
2008-2012* (%), filles
Disparités - Milieu Rural et Milieu Urbain Haut de la
page
Enregistrement des naissances (%) 2005-2012*, urbain 93.3
Enregistrement des naissances (%) 2005-2012*, rural 70.6
Enregistrement des naissances (%) 2005-2012*, propor- 1.3
tion urbain/rural
Naissances assistées par du personnel soignant qualifié 91.1
(%) 2008-2012*, urbain
(%) 2008-2012*, rural
(%) 2008-2012*, proportion urbain/rural
Prévalence de l'insuffisance pondérale chez les enfants de 10.4
moins de 5 ans (%) 2008-2012*, urbain
moins de 5 ans (%) 2008-2012*, rural
moins de 5 ans (%) 2008-2012*, proportion urbain/rural
Traitement de la diarrhée par les sels de réhydratation 15.2
orale (SRO) (%) 2008-2012*, urbain
orale (SRO) (%) 2008-2012*, rural
orale (SRO) (%) 2008-2012*, proportion urbain/rural

Taux net de fréquentation à l'école primaire 2008-2012*, 94.3
urbain
rural
proportion urbain/rural
Connaissances d'ensemble sur le VIH/SIDA (%) femmes 39
15-24 ans 2008-2012*, urbain
Connaissances d'ensemble sur le VIH/SIDA (%) femmes 27
15-24 ans 2008-2012*, rural
Connaissances d'ensemble sur le VIH/SIDA (%) femmes 1.4
15-24 ans 2008-2012*, proportion urbain/rural
urbain
rural
proportion urbain/rural
Disparités - Richesse des Ménages Haut de la
page
Enregistrement des naissances (%) 2005-2012*, 20% les 58.6
plus pauvres
Enregistrement des naissances (%) 2005-2012*, 20% les 97.2
plus riches
Enregistrement des naissances (%) 2005-2012*, propor- 1.7
tion plus riches/plus pauvres
Personnel soignant qualifié à la naissance (%) 2008- 27.7
2012*, 20% les plus pauvres
2012*, 20% les plus riches

2012*, proportion plus riches/plus pauvres
Prévalence de l'insuffisance pondérale chez les enfants de 21
moins de 5 ans (%) 2008-2012*, 20% les plus pauvres
moins de 5 ans (%) 2008-2012*, 20% les plus riches
moins de 5 ans (%) 2008-2012*, proportion plus
riches/plus pauvres
orale (SRO) (%) 2008-2012*, 20% les plus pauvres
orale (SRO) (%) 2008-2012*, 20% les plus riches
orale (SRO) (%) 2008-2012*, proportion plus riches/plus
pauvres
Taux nets de fréquentation scolaire dans le primaire 2008- 79.9
2012*, 20% les plus pauvres
2012*, 20% les plus riches
2012*, proportion plus riches/plus pauvres
15-24 ans 2008-2012*, proportion plus riches/plus pauvres
Connaissances d'ensemble sur le VIH/SIDA (%) hommes 20.3

15-24 ans 2008-2012*, proportion plus riches/plus pauvres
Développement du Jeune Enfant Haut de la
page
Fréquentation de programmes éducatifs de développe- 28.8
ment du jeune enfant 2005-2012*, total
ment du jeune enfant 2005-2012*, garçons
ment du jeune enfant 2005-2012*, filles
ment du jeune enfant 2005-2012*, 20% les plus pauvres
ment du jeune enfant 2005-2012*, 20% les plus riches
Soutien des adultes à l'apprentissage ++ 2005-2012*, total 61.9
Soutien des adultes à l'apprentissage ++ 2005-2012*, gar- 60.8
çons
Soutien des adultes à l'apprentissage ++ 2005-2012*, filles 63
Soutien des adultes à l'apprentissage ++ 2005-2012*, 20% 54.5
les plus pauvres
Soutien des adultes à l'apprentissage ++ 2005-2012*, 20% 68.4
les plus riches
Soutien du père à l'apprentissage ++ 2005-2012* 37.6
Matériel d'apprentissage au domicile de l'enfant 2005- 1.5
2012*, Livres pour enfants , total
Matériel d'apprentissage au domicile de l'enfant 2005- 0
2012*, Livres pour enfants , 20% les plus pauvres
Matériel d'apprentissage au domicile de l'enfant 2005- 7
2012*, Livres pour enfants , 20% les plus riches
2012*, Jouets ++, total
2012*, Jouets ++, 20% les plus pauvres

2012*, Jouets ++, 20% les plus riches
Enfants ne bénéficiant pas de soins adéquats 2005-2012*, 41.3
total
garçons
Enfants ne bénéficiant pas de soins adéquats 2005-2012*, 41
filles
20% les plus riches
12.R.1 ANALYSE DU TOGO PAR LES ES-

CLAVAGISTES COFACE
POPULATION7,3 MILLIONS
PIB PAR HABITANT570 $US
PRINCIPAUX INDICATEURS ÉCONOMIQUES
2014 2015 2016(p 2017

) (p)
Croissance PIB (%) 5,4 5,3 5,0 5,2
Inflation (moyenne an- 0,2 1,8 2,1 2,5
nuelle)
Solde budgétaire / PIB
(%) -4,8 -6,7 -6,3 -6,3
Solde courant / PIB (%) -9,9 -7,0 -8,0 -8,2
Dette publique / PIB (%) 57,5 62,3 63,2 64,6
(p) Prévisions
POINTS FORTS POINTS FAIBLES

• Pays producteur de• phosphate
Fortes tensions sociopolitiques
• Trafics portuaire et• aéroportuaire
Environnementen hausse
des affaires déficient
• Réformes structurelles
• Forts
en cours
taux de(finances
pauvreté pu-
et de chômage
• Secteursecteurs
bliques, système bancaire, agricoledes
peuphos-
productif
phates et du coton)• Sous–investissement en matière d’éducation et
• Investissements publicdeetsanté
privépublique
dans les infra-
structures 12.R.2 AP
PRÉCIATION DU
RISQUE
Malgré une légère baisse, la croissance reste robuste
La croissance togolaise devrait légèrement diminuer en 2017. L’activité de-
meure soutenue par le secteur primaire ainsi que par les services qui pèsent
pour près de 50 % dans le PIB. Ces derniers, principalement portés par les
transports et le commerce international, doivent toutefois faire face à la
concurrence des ports des pays voisins. Les projets d’investissements pu-
blics, ayant pour objectif de doter le pays en infrastructures, constituent aus-
si un pilier majeur de l’économie. Pour ce faire, les autorités prévoient d’in-
vestir massivement dans les transports et les infrastructures énergétiques,
et d’intensifier les dépenses sociales. Les réformes structurelles portant sur
les secteurs de l'énergie et de la finance devraient soutenir la croissance
économique à l’avenir.
L’entrée des géants miniers Elenilto et Wengfu fin 2015 sur le marché du
phosphate togolais (gisement de Kpémé) entre en résonance avec le projet
de redressement de la filière voulu par le gouvernement. À l’horizon 2018, la
production annuelle de phosphates devrait s’élever à 3 million de tonnes, fa-
vorisant la production du secteur manufacturier. Le secteur reste néanmoins
tributaire des cours des phosphates, qui bien que stables, resteraient mo-
destes.
L’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence devrait améliorer l’ap-
provisionnement en électricité, dans un pays où seuls 31 % de la population
ont accès à cette ressource. Le projet du barrage d’Adjarala et l’appel d’offre

portant sur 3 centrales photovoltaïques s’inscrivent dans une optique de di-
versification des sources d’électricité. Un accès plus fiable à l’énergie aurait
de plus des retombées positives sur des secteurs clés de l’économie (pro-
duction de phosphates ainsi que ses produits dérivés)
L'inflation devrait légèrement augmenter en 2017, en restant toutefois modé-
rée, conformément à la tendance des autres pays de l'UEMOA, en raison de
la hausse modeste des cours des produits alimentaires.
Des déficits jumeaux persistants
Les dépenses électorales de 2015 ont contribué à grandement dégrader le
déficit budgétaire. Après une légère consolidation en 2016, le déficit fiscal
devrait rester stable en 2017. En effet, la loi de finances de 2017 s’articule
autour d’une logique d’équilibre entre recettes et dépenses. Par ailleurs, le
Togo, membre depuis mai 2016 de la banque africaine d’imports exports
(Afreximbank), pourrait à l’avenir bénéficier de ses prêts afin de financer ses
infrastructures. Enfin, l’engagement financier de la Banque Mondiale devrait
s’intensifier en 2017, ce qui soulagerait les comptes publics. Enfin, des ré-
formes concernant les recettes et la gestion des dépenses seront mises en
œuvre pour stabiliser la situation budgétaire, à moyen terme.
Le déficit courant devrait légèrement se dégrader en 2017 du fait de la pro-
gression du déficit de la balance commerciale. Les importations de biens de
consommation et d’équipements, dans le cadre des projets d’infrastructures,
demeureraient importantes, empêchant une réelle réduction du déficit. La
balance des revenus primaires devrait rester déficitaire, principalement en
raison du rapatriement des bénéfices par les sociétés étrangères, tandis que
les transferts des travailleurs expatriés, les subventions des bailleurs de
fonds et les IDE devraient continuer à limiter le déficit courant.
Le président et son parti tiennent les rênes du pouvoir d’une main

ferme, et le Togo demeure un important maillon de la lutte contre le ter-
rorisme
Le président, Faure Gnassingbé, qui est au pouvoir depuis 2005, continuera
à gouverner le pays, après sa réélection aux présidentielles du 25 avril 2015
pour un troisième mandat qui devrait le mener jusqu'en 2020. Sa position

devrait être renforcée par les performances économiques du Togo ainsi que
par l'amélioration des relations avec les bailleurs de fonds au cours des der-
nières années. Il pourra également s’appuyer sur le soutien des forces ar-
mées, qui répriment l’opposition. Le gouvernement prévoit de mettre en
œuvre une stratégie de réduction de la pauvreté à l’horizon 2017, ainsi
qu’une Stratégie de Croissance accélérée, ayant pour but de stimuler la
croissance, l'emploi et l'inclusion économique, le renforcement de la gouver-
nance et la réduction des inégalités régionales.
Sur le plan extérieur, le Togo devrait renforcer ses relations avec les autres
membres de l'UEMOA, ainsi qu’avec la Communauté économique des Etats
d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Le pays cherche aussi à diversifier ses par-
tenaires économiques. Au printemps 2016, le Président a ainsi rencontré les
gouvernements chinois et allemands, dans le cadre d’accords portant sur le
financement du développement du pays. Par ailleurs, le pays devrait conti-
nuer à contribuer de manière importante aux opérations de maintien de la
paix sur le continent, notamment au Mali.
Enfin, malgré quelques améliorations portant sur le commerce transfrontalier
et le règlement de l’insolvabilité, le Togo continue d’afficher de faibles perfor-
mances en matière de gouvernance. Le rapport Doing Business 2017 classe
le pays 154ème sur 189 pays.
Dernière mise à jour : Janvier 2017
12.R.3 ARCHIVES SUR LE « MOUVE-

MENT PIONNIER » DE LA RÉVOLUTION BUR-
KINABÈ DE 1983
Quelques dates importantes du mouvement pionnier

27 au 29 décembre 1984 : séminaire de réflexion sur le mouvement
national pionnier (MNP) à Ouagadougou.
17 mai 1985 : directive n° 85-007 publiée par le secrétaire général
national du comité de défense de la révolution (SGN-CDR) qui trace
l’ossature générale du Mouvement national pionnier
12 mai 1985 lancement officiel du MNP
28 au 30 décembre 1986 : séminaire des SOFA.
-Les catégories de pionnier
Les pionniers étaient scindés en trois grands groupes :
Le niveau I regroupait les élèves du CEII (11 ans) qui étaient dési-
gnés par le nom « Janto » qui signifie « ne m’oublie pas » en Dioula.
Ils portaient autour du cou, un foulard vert.
Le niveau II était composé des élèves des classes de CMI et CMII
(12-13 ans). Ils arboraient autour du cou un foulard jaune et étaient
symboliquement appelés « Djambou ». C’est un terme lélé (gou-
rounssi) qui veut dire « enfant intrépide sur qui on peut compter ».
Le niveau III était formé par les élèves des classes de 6ème et de
5ème. On les reconnaissait par leur foulard rouge et par leur nom «
Abga ». C’est par ce nom que les moose désignent la panthère, cet
animal agile, vivace dans l’action.
-Les lieux de regroupement

Le mouvement national pionnier était formé des enfants scolarisés.
Par conséquent, les écoles étaient les lieux de rassemblement perma-
nent des pionniers. Ces écoles prenaient le nom de Keego (camp
d’initiation). Le Keego était divisé en compagnie correspondant aux
classes. Par exemple les élèves de la classe de CEII formaient une
compagnie.
La compagnie était subdivisée en section de 10 à 12 pionniers.
Si la section était dirigée par un chef de section, la compagnie elle,
était dirigée par un commandant. Chef de section et commandant de
compagnie étaient des pionniers démocratiquement élus par leurs
pairs.
Le chef de section rend compte des questions de disciplines, d’orga-
nisation des activités au commandant qui répond devant le SOFA
(encadreur de pionnier). Au niveau du keego le conseil des chefs de
section et des commandants se tient tous les derniers jeudi du mois.
-Les SOFA
Les conditions pour être SOFA étaient les suivantes :
être un militant convaincu de la RDP
Avoir fait ses preuves dans les activités de son CDR de base.
Avoir l’amour pour la masse enfantine
Avoir de l’initiative dans le sens de l’organisation et de l’animation
des enfants.
Les SOFA de chaque province se réunissaient en conseil au début de
chaque année.
Supervision Les activités du mouvement national pionnier (MNP)

étaient supervisées par le SGN-CDR ou un responsable national
nommé. Ce dernier est entouré par une cellule permanente de ré-
flexion sur le MNP. La cellule comprend outre le responsable natio-
nal, ceux chargés du volet formation, de la section formation, de la
section production et de l’animation.
-Quelques insuffisances du MNP

1 Il fallait être scolarisé pour accéder au MNP
2. Il n’y avait pas un cérémonial solennel pour entrer au MNP
3. La répartition se faisant conformément au niveau scolaire, on re-
trouvait parfois des enfants d’âge très disparate dans un niveau du
MNP.
4. Le MNP n’avait pas un budget régulièrement voté malgré ses acti-
vités multiformes. (jardin, poulaillers, terrain de jeu… )
Source : Kaboré Victor ; l’organisation et l’animation des pionniers

au Burkina Faso. Mémoire de conseiller principal de jeunesse, INSS,
Yaoundé, 109 p.
12.R.4 LES INSTITUTIONS JUDICIAIRES

DU BURKINA FASO DE SANKARA
Les seules institutions légales du Burkina Faso sont les CDR,

le CNR et les TPR. Elles doivent inspirer l’Afrique toute en-
tière et servir de canevas à la panstitution africaine. En com-
mençant donc par le Togo.
Il suffit de lire le passionnant mémoire de Kakiswendépoulmdé
Marcel Marie Anselme LALSAGA
Université de Ouagadougou - Maîtrise 2007
Les Comités de Défense de la

Révolution(CDR) dans la politique du Conseil
National de la Révolution(CNR)de 1983 à 1987:
une approche historique à partir de la ville de
Ouagadougou
( Télécharger le fichier original )
par Kakiswendépoulmdé Marcel Marie Anselme LALSAGA
Université de Ouagadougou - Maîtrise 2007
"Le Tribunal Populaire de la Révolution (TPR) fut la
toute première juridiction populaire créée par le CNR. Il
a été créé par l'Ordonnance N°83- 18/CNR/PRES du 19
octobre 1983.196 Selon l'Article 2 de ladite ordonnance,
le TPR avait pour compétence le jugement des crimes et
délits politiques contre la sûreté intérieure et extérieure
de l'Etat, des cas de détournement de deniers publics
dont il jugeait utile de se saisir et de façon globale de
tous les crimes et délits commis par des fonctionnaires,
agents et préposés de l'Etat dans l'exercice de leur fonc-

tion. Dans la ville de Ouagadougou, le TPR siégeait à la
Maison du peuple. (...)
L'objectif du CNR était de bénéficier d'une assistance

populaire. Pour cette raison, les séances de TPR avaient
été ouvertes à tous ceux qui voulaient suivre les procès.
Les débats étaient retransmis sur les antennes de la ra-
dio nationale pour permettre à qui le voulait bien d'être
à l'écoute. Au-delà de la volonté de cette matérialisation
de la participation populaire, comprenons que cette pro-
pagande visait à offrir au TPR l'opportunité de jouer son
rôle dans le projet révolutionnaire de conscientisation et
de responsabilisation de la société.
Les CDR participèrent très largement aux assises de
TPR en tant que juges populaires. Leur implication
créa une certaine dualité juridictionnelle qu'il est inté-
ressant ici de mentionner. D'un côté les magistrats clas-
siques formés pour être compétents, et de l'autre, les
juges dits populaires représentés par les CDR qui étaient
creux en matière de judicature. Ce dualisme fut à l'ori-
gine de remous entre le CNR et le monde juridique clas-
sique qui voyait son domaine de compétence violé. Il y
avait effectivement des magistrats qui contestaient cette
innovation. A leur sujet, Thomas SANKARA déclara à
l'assistance lors des premières assises : « Laissez les te-
nants de la démocratie dite pure a leurs pleurnicheries
et a leurs atermoiements. Laissez s'indigner et se scan-
daliser les juristes et autres érudits, tous obnubilés par
des procédures et des protocoles dont ils n'ont pas en-
core saisi les intentions mystificatrices pour le peuple,
et faisant du magistrat drapé dans sa toge et affublé de
son épitoge, parfois en perruque, un guignol qui sus-

cite chez nous révolutionnaires, de la compassion
Selon l'entendement du CNR, les TPR constituaient

avant tout une juridiction populaire. En tout état de
cause, le peuple devait être absolument représenté par
les CDR qui étaient son organisation authentique. A ce
propos, Benoît LOMPO affirme : « Dans la conception
révolutionnaire de la justice, il y a cette conviction que
la perfection de l'ordre judiciaire est que la justice se
trouve a la portée de chaque citoyen. Pour atteindre cet
objectif, c'est-ddire l'acces a la justice, il faut associer
les citoyens a la solution des litiges dans une procédure
judiciaire simplifiée ».198 Ainsi, avec l'Ordonnance du
19 octobre 1983, le jury se composait de dix-sept
membres dont dix membres CDR, trois magistrats de
l'ordre judiciaire, trois militaires et un gendarme.
Le 30 janvier 1984, les textes régissant les TPR furent
modifiés.199 A cette occasion, le présidium fut réduit à
onze membres dont sept titulaires comprenant cinq mili-
tants CDR, un magistrat, un militaire ou un gendarme.
On voit ici que l'historien se permet néanmoins d'insulter le

peuple.
On constate dans tous les cas que la prépondérance nu-
mérique des CDR était incontestable alors que ceux-ci
en matière de jurisprudence étaient pratiquement in-
cultes. Ce fut cet état de fait qui fut à l'origine des dis-
sensions entre le CNR et le monde judiciaire que nous
avons soulignées antérieurement. Le SAMAB n'avait pas
tardé à accuser les CDR de peser sur les décisions des
juges lors des séances des TPR.
La reconnaissance des difficultés entre le pouvoir et le

monde judiciaire dans son ensemble est donc une réalité
qui s'impose. Ceux qui ne s'étaient pas abstenus de faire
montre de leur désaveu vis-à-vis des procédures du CNR
avaient été très vite sur la sellette. On peut donner en
exemple le cas de Halidou OUEDRAOGO le magistrat
qui lors des premières assises présida le jury : de la col-
laboration, celui-ci passa à la contestation en militant
dans le SAMAV devenu SAMAB à partir du 04 août
1984. Aussi dans ce contexte révolutionnaire, l'ordre des
avocats n'avait-il pas été traité avec considération. En
effet, le CNR nia la nécessité des avocats dans l'exercice
des tribunaux révolutionnaires. Par conséquent, les ac-
cusés assuraient eux-mêmes leur défense. Les avocats
« étaient des types qui pouvaient transformer la vérité en
mensonge et le mensonge en vérité »200 et « qui par des
procédés dilatoires et au moyen d'un formalisme désuet
retardent l'issue des procès ».201 Ce fut dans ces condi-
tions, faites de contradictions, que « les bourgeois
d’État » et « les contre révolutionnaires » furent jugés.
Les premières assises des TPR eurent lieu le 03 janvier

1984. A cette occasion, Thomas SANKARA déclarait :
« Notre justice populaire se distingue de la justice d'une
société où les exploiteurs et les oppresseurs détiennent
l'appareil d'Etat en ce qu’elle s'attache à mettre a jour, à
dévoiler publiquement tous les dessous politiques et so-
ciaux des crimes perpétrés contre le peuple et à amener
celui-ci à saisir les portées afin d'en tirer les leçons de
morale sociale et de politique pratique. Les jugements
des TPR permettront de révéler aux yeux du monde les
plaies du régime néocolonial en livrant les matériaux de
la critique et en dégageant les éléments d'édification

d'une société nouvelle ».202 Dans cette logique, furent
jugés les anciens chefs d'Etat Sangoulé LAMIZANA,
Saye ZERBO, Jean-Baptiste OUEDRAOGO, le Premier
ministre Joseph CONOMBO, le président de l'Assemblée
nationale Gérard Kango OUEDRAOGO pour ne citer
que ceux-là. Jusqu’à l'essoufflement du CNR, plusieurs
personnes, hommes politiques, opérateurs économiques,
leaders syndicaux… furent traduites devant les TPR qui
jusqu’à leur suppression en 1990 bénéficièrent toujours
du même intéressement populaire.
Le bilan qu’on peut alors faire des TPR est qu’ils ont
formé des innovations juridiques révolutionnaires qui
ont vraiment fonctionné et marqué l'esprit des gens. Les
effets recherchés par leurs initiateurs s'étaient produits.
Le CNR fit des TPR des créneaux de diffusion du mes-
sage révolutionnaire. Il était question donc de légitimer
la révolution et ce fut la raison de la volonté de
conscientisation et de responsabilisation du peuple par
ces TPR. Arriver à montrer l'aspect bienfaiteur de la ré-
volution concourait à son acceptation, sa sauvegarde et
par-delà sa légitimation. Il faut ajouter que les TPR ont
été aussi des moyens de dissuasion et de coercition poli-
tique. La réforme de la justice et le maillage de son ad-
ministration par les CDR visait à paralyser toute contes-
tation et à ridiculiser juridiquement les opposants du ré-
gime : « En effet, le droit est le reflet de la conscience
sociale du moment. Il est un moyen de domination et il
n'a jamais eu pour fonction a travers l'histoire que de
protéger et de maintenir un ordre social déterminé. Et
les dirigeants du CNR l'avaient bien compris ».203 La fi-
nalité des TPR était de désarmer publiquement les
contestataires de la révolution par l'usage du droit

comme outil de liquidation politique. Il s'agissait de
convaincre le peuple que les contre-révolutionnaires
avaient tort et conspiraient contre les intérêts du
peuple. Au total, c'était l'ordre politique et socio-écono-
mique révolutionnaire qui était légalisé et légitimé.
12.R.5 TPR TPC TPD TPA LES INSTITUTIONS LE-

GALES EN 1987 COMME EN 2014 ET DONC ACTUELLE-
MENT AU BURKINA FASO
"Dans le souci de mieux agir sur la conscience de la population, le

CNR créa en août 1985 d'autres tribunaux populaires qui devaient
servir d'écoles de moralisation révolutionnaire à la base. Il s'agis-
sait des TPC, des TPD et des TPA. Ces tribunaux ont été installés
par l'Ordonnance n°85-037/CNR/PRES du 04 août 1985.204-
Comme les TPR, toutes ces institutions judiciaires avaient pour ca-
ractéristique commune, la conception révolutionnaire du CNR.
Toutes ces juridictions couvraient l'ensemble du territoire ; on pou-
vait dénombrer 7000 TPC, 300 TPD et 30 TPA.205 Elles étaient ad-
ministrées par les CDR et de façon exclusive. Les séances de juge-
ment étaient publiques et se tenaient généralement dans les perma-
nences CDR. Les attributions de ces tribunaux avaient été précisées
par le Décret N° 85-405/CNR/PRES/MED/ MN du 04 août
1985.206Les TPC devaient résulter des tentatives de conciliation
dans les situations troublant la vie sociale. Par exemple les que-
relles familiales, les disputes de voisinage, les spéculations sur les
prix des produits de première nécessité. Les sanctions pronon-
cées consistaient en l'exécution de travaux d'intérêt commun. Ils
étaient aussi déclarés compétents pour régler des contentieux dont
l'intérêt n'excédait pas cinquante mille francs.
On actualise cela en 2015 avec des JDC JUGES DELEGUES

CONSEILLERS désignés par 625 personnes
Le JDC sera membre de TPC. Chaque Juge Délégué Conseiller
est un délégués révocables dont la fonction est de participer
à une TPC qu'on appellera Tribunal Populaire de Conseillers
Lorsque les TPC n'arrivaient pas à trouver une conciliation ou
lorsque l'affaire était très délicate, ils s'en remettaient aux TPD
qui statuaient. Les TPD pouvaient faire des jugements. Ils avaient
également la capacité d'infliger des amendes n'excédant pas
200000 francs CFA. Cependant, il ne leur était pas reconnu le
droit de prononcer des peines d'emprisonnement. Aussi n'étaient-
ils compétents que pour les petits conflits de travail. La gestion de
l'état civil leur était également dévolue : actes de naissances,
pièces d'identité, certificats de résidence et autres... Les juges
étaient élus au comité départemental des CDR à l'exception du
président et son adjoint, nommés par le ministre de la justice.
Faisons remarquer qu'un TPC dans un secteur dans la ville de
Ouagadougou avait ses compétences étendues à celle d'un TPD.
On voit que l'étage suivant était appelé TPD. Mais dans un souci
d'augmenter le nombre d'étages juridictionnels, il sera instauré un
étage TPDi avant l'étage TPD (le i pour intermédiaire)
Les fonctions juridiques décrites ici pour le TPD seront assumées par
un TPDi
En effet, au-dessus des délégués conseillers (choisis par 625 per-
sonnes) seront désignés des délégués députés intermédiaires (DDi)
Chaque délégué député intermédiaire est désigné par 5 délégués
conseillers. Il représente donc 3125 personnes (25*25*5)
Ce délégué député intermédiare est donc habilité à prendre en charge
les tâches dévolues au TPD
Les TPD pouvaient faire des jugements. Ils avaient égale-
ment la capacité d'infliger des amendes n'excédant pas
200000 francs CFA. Cependant, il ne leur était pas reconnu le
droit de prononcer des peines d'emprisonnement. Aussi
n'étaient-ils compétents que pour les petits conflits de travail.

La gestion de l'état civil leur était également dévolue : actes
de naissances, pièces d'identité, certificats de résidence et
autres.
Le nom "TPA" sera donc remplacé par TPD.

Les TPD, Tribunaux Populaires formés de JDDR Juges Délégués Dépu-
tés Révocables.
Les TPA siégeaient au niveau des provinces. Chaque TPA comportait
deux magistrats professionnels qu'entouraient des juges populaires
composés de militants CDR. Les TPA étaient des juridictions de re-
cours contre toute décision rendue par les TPD ou les TPC. Ils ren-
daient des décisions qui n'étaient pas susceptibles de divorce et de fi-
liation, et statuaient sur les infractions sur lesquelles l'application du
code pénal était nécessaire.Pour terminer, revenons aux motivations
qui avaient conduit le CNR à créer ces juridictions pour appuyer les
TPR qui existaient déjà. Nous voudrions ajouter deux observations.
D'abord, la création de ces juridictions de proximité manifestait la vo-
lonté de décentralisation et de démocratisation de la justice, l'appro-
cher du peuple ou du justiciable, et s'en servir comme bastion contre
les opposants : « La Justice sous la Révolution Démocratique et Po-
pulaire sera toujours celle des opprimés et des exploités, contre la
justice néo-coloniale d'hier qui était celle des oppresseurs ».207Enfin,
il était de la démarche du CNR de faire ombrage au droit coutumier
qui permettait aux chefs traditionnels de jouer le rôle de juge dans
leurs quartiers. Le législateur révolutionnaire pensa que ce régime
coutumier était rétrograde et injuste. Aussi consacrait-il l'impotence
des chefs traditionnels qui étaient déclarés «danger numéro un » de la
révolution. Finalement et logiquement, le nouveau découpage admi-
nistratif et la réforme judiciaire, selon le projet révolutionnaire, de-
vaient concourir à l'anéantissement du système traditionnel, en dotant
chaque secteur d'un régulateur juridique qui devait rendre caduque la
fonction de judicature que s'attribuait la coutume.En définitive, l'insti-
tution des tribunaux populaires a été l'une des oeuvres les plus origi-
nales effectuées par le CNR en s'appuyant sur les CDR. Construite
pyramidalement à l'image de l'administration révolutionnaire, la ré-
forme judiciaire a constitué avec les CDR, des moyens d'expression et
d'action pour la justification et la défense de l'ordre révolutionnaire.
L'obédience marxiste-léniniste de cet ordre allait susciter un dialogue
difficile avec les milieux religieux que nous analysons dans la suite de
notre travail.
204Ordonnance N°85-037/CNR/PRES du 04 août 1985 portant création et

organisation de tribunaux populaires de secteurs, villages, départements et
provinces au Burkina Faso in CARREFOUR AFRICAIN N°896 du 16 août
1985, page 15.205 Myemba Benoît LOMPO, Cent ans de la justice burki-
nabe, in Burkina Faso, cent ans d'histoire, 1895 - 1995, 1999, Paris - Ouaga-
dougou, Karthala - PUO, tome1, page 1204.206 Décret N°85-
405/CNR/PRES/MED/MIJ portant organisation et fonctionnement des tribu-
naux populaires de secteurs, villages, départements du Burkina Faso inCAR-
REFOUR AFRICAIN N°897 du 23 août 1985, page 26.

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YANICK TOUTAIN

(COMMENT INSTALLER LES INSTITU-

Ce texte est FAJEAE,

Comme les Fruits des Arbres du Jardin des Enfants d’Adam et

à Thomas Sankara – assassiné il y a trente ans, le 15 octobre 1987,

À Valère Somé, son bras gauche,

À Sylvanus Olympio, assassiné en 1963, qui, s’il avait survécu, au-

À Kwamé Nkrumah, qui, s’il n’était pas mort du cancer de la trahi-

À Amilcar Cabral, assassiné en 1973, qui s’était sociologiquement

Au moment de la publication de la 1° édition de ce texte (15 octobre

Si le DOP du Burkina Faso avait les caractéristiques d’un pro-

1973 (para-marxistes jusqu’en 1982, marxistes critiques jusqu’en

Mercredi 20 septembre 2017, Faure Gnassingbé assassinait Agrigna

L’esclavagiste français Vincent Bolloré et ses homologues français,

Les prolégomènes de la nouvelle période de révolisation africaine

fits de la nouvelle bourgeoisie esclavagiste (en symbiose avec les

Jean-Marie Bourry (futur politicien Franceàfric pour Nouvelle

Des observateurs postmarxistes attentifs auront d’ailleurs remarqué

Ce sabotage anti-humanocrate visa à stopper un deuxième phéno-

C’est dans ce cadre qu’il faut placer l’actuelle proto-révolution ram-

Table des matières

2.B Les institutions de l’humanocratie égaliste librégaliste

2.C.1 Le programme consommation égaliste..........67

4.A CONSEILS RAPIDES AUX DÉLÉGUÉS PAR

5.D EXEMPLES CONCRETS DE STRUCTURES

10.B ARTICLE 2 UNE SOCIÉTÉ HUMAINE PREND

LEURS CHOIX D’INVESTISSEMENT HUMAIN (IH =

11.A.2 Révolution arithmétique et philosophie

Les malades identifiés par les délégués santé comme

12.K EXTRAIT D’UN ARTICLE DE 2013 SUR LES

12.R.5 TPR TPC TPD TPA LES INSTITUTIONS

1 REMPLACER UNE DICTATURE

METTRE EN PLACE DES INSTITU-

Ce sont les mesures nécessaires à ce processus que ce manuel met en

des années de mensonges, vient d’ailleurs d’avouer que le CAR avait

Casemate (contrégaliste, contre-révolution-

2.A Les institutions de la démo-

Campagne électorale (période de)

Il signifie maintenant, installation par des techniques hypnotiques de

quelle une « CENI » donne à chacun le total de votes prévu par

lier à travail forcé du début du 20° siècle, pratiqué principalement

Financement des campagnes électorales

sociale ajoute à ses promesses des annonces de cadeaux pour

2.B Les institutions de l’humano-

teurs dominants de la strate des Parasites], lutte contre l’organisation

Être humain ou Libre Humain

Partis politiques sont illégaux

Société Humaine du Togo

2.B.1 Les statuts

Délégué·e de base (DB)

Délégué·e conseiller·e (DC)

Délégué·e député·e (DD)

Il est généralement membre d’un comité de région (ou, au début de

Délégué exécutif (DE)

Délégué exécutif non statutaire (DENS)

Délégué exécutif statutaire (DE)

même délégué exécutif statutaire qui représentera les 4 délégateurs à

Délégué·e national·e (DN)

Délégué·e internationale (DI)