Manuel Controle Interne
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Manuel Controle Interne
MANUEL DU
CONTRÔLE INTERNE
PARTIE I
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Manuel du Contrôle Interne
PRÉAMBULE.........................................................................................................5
Environnement de contrôle........................................................................................................23
Gestion des risques.....................................................................................................................26
De la gestion des risques aux activités de contrôle..............................................................32
Détermination des contrôles appropriés et comparaison avec les contrôles existants 36
Les indicateurs..............................................................................................................................39
Information, communication et suivi........................................................................................47
Glossaire ......................................................................................................................................109
Références...................................................................................................................................115
Fondements juridiques..............................................................................................................116
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Manuel du Contrôle Interne
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Manuel du Contrôle Interne
Préambule
Nota Bene
Dans le but de simplifier la lecture de ce manuel, les termes qui se rapportent à
des personnes exerçant des charges, mandats ou fonctions (directeurs, chefs de
services, collaborateur…) s'appliquent indifféremment aux hommes et aux
femmes.
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Manuel du Contrôle Interne
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Manuel du Contrôle Interne
Pas besoin d’être marin pour reconnaître qu’il n’y a pas de bon vent pour celui qui
ne sait où il va ! Or, dans les administrations publiques, comme dans toutes les
organisations, les actions et décisions doivent découler d’une mission et la soutenir.
Cependant, parce qu’elles sont composées de plusieurs personnes aux intérêts
personnels et professionnels variés, les organisations, qu’elles soient publiques ou
privées, doivent se donner des outils pour s’assurer que tous les collaborateurs
œuvreront à la réalisation de cette mission.
C’est ici que le contrôle interne prend sa source : il est l’un des instruments essentiels à la
gouvernance des organisations et l'un des processus clés par lesquels les dirigeants et
décideurs peuvent s’assurer que les ressources dont ils disposent soient utilisées avec
efficacité, efficience et économie, pour l’atteinte de leurs objectifs stratégiques et de leur
mission.
Les conséquences sont d’autant plus alarmantes qu’elles sont connues et qu'elles
touchent beaucoup de monde : les employés, qui perdent leur emploi et souvent leurs
fonds de pension quand ceux-ci sont liés à la valeur en bourse; les fournisseurs, qui ne
peuvent plus se faire payer; les partenaires et les clients, qui ne sont pas livrés ou
n’obtiennent pas les services commandés; les actionnaires, qui ont perdu la valeur de leur
investissement.
Mais le plus grave, c’est la perte de confiance dans les institutions et dans les dirigeants,
parce qu’elle nuit au dynamisme économique des sociétés, avec des conséquences sur les
marchés financiers et boursiers, mais aussi sur la motivation des travailleurs, qui ne se
sentent plus dirigés par des personnes dignes de confiance.
Si ces scandales nous ont appris quelque chose, c’est bien que la gouvernance doit être
remise au centre des organisations, ce qui a amené des changements dans les pratiques,
entre autres par l’adoption de nouvelles lois, de règlements ou de codes de bonne pratique
de gouvernance. Tout cela pour restaurer la confiance du public.
Ce qui s’est passé dans le monde des entreprises privées touche tout autant les
administrations publiques. Parce que les magistrats élus et les responsables des
administrations sont redevables aux citoyens de la gestion qu’ils ou elles font des
ressources publiques. Parce que des drames comme celui du sang contaminé en France
mettent en évidence le fait que les décisions prises par un gouvernement peuvent aussi
impliquer la responsabilité des décideurs, qu'il s'agisse de fonctionnaires ou d'élus. Et
encore parce que nous devons nous souvenir que l'administration genevoise n'a pas été
exempte de dysfonctionnements importants.
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Manuel du Contrôle Interne
La gouvernance, ce n’est donc pas uniquement l’affaire des entreprises privées. Les
citoyens demandent aux élus politiques, mais aussi aux fonctionnaires, de faire la preuve
qu’ils ont bien géré les ressources. De ce fait, ils exigent une plus grande transparence sur
les coûts comme sur les impacts des programmes mis en place et financés avec le produit
des taxes et impôts. Les citoyens veulent plus d’efficacité dans les administrations, ce qui
se traduit parfois par des coupures budgétaires qui ne facilitent pas le travail des employés
de l’État à qui l’on demande de faire toujours plus et mieux, sans pour autant leur allouer
plus de ressources. En même temps, la population demande toujours plus de services ou,
du moins, le maintien des services existants, sans en réduire la qualité ou le volume.
Dès lors, les administrations publiques sont mises au défi de se renouveler dans leurs
pratiques et modes de fonctionnement, pour assurer la pérennité des prestations et
l’efficience de l’action publique. Dans tous les cas, la gouvernance doit s’assurer que les
fonds publics soient bien gérés et que les diverses parties prenantes, citoyens, usagers,
employés et autres résidents sur le territoire, obtiennent les services auxquels ils ont droit.
Dans l'optique d’une saine gestion, le contrôle interne a un rôle important à jouer. Mais
pour être effectif, il doit être compris et développé afin d’être utile aux gestionnaires et aux
décideurs. On peut alors se demander pourquoi il faut mettre en place un nouveau
système de contrôle interne à l’État de Genève, puisqu'il existe déjà une foule de
contrôles ? De fait, il s’agit de repenser la philosophie et la cohérence du contrôle interne,
pour bien l’ancrer dans une perspective de gouvernance organisationnelle.
Souvent les contrôleurs diront qu’ils se sentent incompris, voire mal aimés. Dans l’esprit
populaire, le contrôle interne est très souvent associé à de la surveillance, au sens limitatif
et péjoratif, ou à la détection de fraudes et d'erreurs dans l'unique but de trouver les
coupables et de les sanctionner.
Or, c’est là méconnaître le rôle du contrôle interne dans une perspective plus vaste de
prévention et de pilotage. De fait, le contrôle interne doit mettre en place des mesures
visant à prévenir et empêcher les fraudes et à minimiser le risque d'erreurs, tout en
fournissant les informations nécessaires à une prise de décision éclairée.
Ce n’est donc pas une fonction qui doit être laissée aux seuls comptables, contrôleurs et
auditeurs, mais bien un outil de suivi et d’évaluation utile pour tous les décideurs, tant au
niveau opérationnel qu’au niveau stratégique. C'est dans cet esprit que le Conseil d'Etat a
adopté ce manuel. Ses chapitres constituent le cadre sur lequel se fonde le système de
contrôle interne de l'Etat, qui doit permettre un pilotage à la fois efficace et efficient de
l'administration. Le manuel est appelé à évoluer face aux changements et dans une
optique d'amélioration continue.
Cette volonté d'améliorer constamment les prestations fournies par le service public
s'appuie sur les efforts de l'ensemble des collaborateurs de l'administration. Il revient dès
lors à ceux-ci de s'approprier ces principes fondant le contrôle interne et d'en intégrer les
règles. A terme, une telle démarche est de nature à renforcer la confiance de la population
envers l'institution publique, à accroître la visibilité de l'action administrative et, partant, à
mettre mieux en lumière les efforts fournis par l'ensemble des employés de l'État dans
l'accomplissement de leur mission de service public.
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Chapitre I :
Définitions et objectifs
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Base légale
• Art. 1 But
1
o Les services de l’Etat, ainsi que les établissements publics et les organismes
subventionnés (ci-après : entités) mettent en place un système de contrôle
interne adapté à leurs missions et à leurs structures, dans le but d’appliquer les
principes de gestion mentionnés aux articles 2 et 3 de la loi sur la gestion
administrative et financière de l’Etat de Genève, du 7 octobre 1993. Le système
de contrôle interne est complété par un contrôle transversal des flux financiers
et de la gestion des ressources humaines.
[…]
• Art. 2 Définition
1
o Le système de contrôle interne est un ensemble cohérent de règles
d’organisation et de fonctionnement et de normes de qualité qui ont pour but
d’optimiser le service au public, la qualité des prestations et la gestion des
entités et de minimiser les risques économiques et financiers inhérents à
l’activité des entités.
2
o La mise en place et la maintenance du système de contrôle interne incombe à
la direction des entités et au département des finances, en ce qui concerne le
contrôle transversal.
Définitions
Le contrôle interne est un processus continu mis en œuvre par l'ensemble des
intervenants de l'Etat afin de maîtriser les risques liés à la réalisation des objectifs
suivants :
§ protection des ressources et du patrimoine de l’Etat contre les pertes, les mauvais
usages et les dommages;
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L'audit interne est une activité indépendante et objective qui permet, par une approche
systématique et méthodique, d'évaluer le système de contrôle mis en place et d'améliorer
la gestion des risques. L'audit interne a pour mission d'assister les responsables
hiérarchiques de l'Etat dans l'exercice de leurs responsabilités. A cet effet, il leur rapporte
de façon objective et indépendante des informations, appréciations, analyses, avis et
recommandations concernant les activités examinées, dans un but d'amélioration. Ceci
inclut la promotion du contrôle efficace à un coût raisonnable dans le respect du principe
de proportionnalité.
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Champ d'application
Le système de contrôle interne doit être mis en œuvre dans l'ensemble des départements
de l'administration cantonale et à la Chancellerie.
Le champ d'application du système de contrôle interne porte également sur les activités
liées à l'application de la loi sur les indemnités et aides financières - soit la vérification des
conditions et des modalités d'octroi des aides financières et des indemnités et la garantie
de l'utilisation conforme à l'affection - ainsi que sur les activités liées à la protection des
intérêts de l'Etat dans les institutions où il a une participation. Ces activités peuvent être
précisées dans des lois spécifiques.
Le manuel
Le manuel est composé de 3 parties distinctes comprenant une table des matières
générale.
La partie I comprend les documents cadres sur lesquels se fonde le système de contrôle
interne de l'Etat.
Les parties II et III du manuel couvrent, quant à elles, les aspects du contrôle interne liés
aux "fonctions-métier transversales" (ressources humaines, comptabilité, etc.), ainsi que
ceux concernant les "fonctions-métier verticales", qui sont sous la responsabilité des
départements (voir chapitre 5).
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§ Le contrôle interne est axé sur la réalisation d'objectifs métier ainsi que sur la
réalisation des 4 objectifs de contrôle interne (voir page 11). Cette étape passe
notamment par la mise en place d'objectifs et d'indicateurs y relatifs permettant
de mesurer l'atteinte ou non des objectifs pour les prestations fournies par les
services.
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Il a pour mission :
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§ De faire appliquer les principales directives et outils (ex. structures type de reporting)
devant être appliqués uniformément au sein de l'Etat en matière de contrôle de gestion.
Il a pour mission :
§ De préparer à l'attention du Conseil d'Etat qui les met en vigueur les principales
directives, instructions et outils (ex. tableaux de bord types) devant être appliqués
uniformément au sein de l'Etat en matière de contrôle de gestion, en vue de la
production d’informations consolidées.
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Le secrétaire général exécute ses tâches dans le respect des bases légales en vigueur.
Les directeurs et chefs de service exécutent leurs tâches dans le respect des bases
légales en vigueur.
Les directeurs et chefs de service doivent réfléchir aux moyens d'optimiser les processus,
les procédures, les activités et les tâches quotidiennes. A titre d’exemples : un formulaire
est-il réellement nécessaire ? Cette information doit-elle être collectée et saisie (quelle en
est son utilité) ?
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Chapitre 2 :
Les composantes
du système de contrôle interne
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§ Gestion des risques : un système de contrôle interne efficace requiert que les
risques importants pouvant nuire à la réalisation des objectifs de l’Etat soient
reconnus et continuellement évalués. Cette évaluation devrait couvrir tous les
risques auxquels fait face l’Etat (incluant en particulier le risque financier, le
risque opérationnel, le risque lié à la gestion des actifs et des passifs, le risque
juridique et le risque de réputation). Une liste des principaux risques pouvant
impacter l'Etat doit être tenue à jour et mise à disposition du collège des
secrétaires généraux et du Conseil d'Etat.
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Environnement de contrôle
Intégrité et éthique
Il s’agit du code de conduite fondé sur des priorités ainsi que des valeurs servant à
atteindre les objectifs fixés par l’organisation. Quelques principes de base peuvent être
posés:
§ Lorsque des normes, standards, code de déontologie, etc. régissant une profession
existent, ceux-ci doivent être appliqués.
Structure organisationnelle
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§ Les procédures, directives, instructions écrites, etc., doivent être claires et concises. Les
documents doivent être élaborés sous une forme suffisamment simple et claire pour
inciter les destinataires à les utiliser.
§ La politique des ressources humaines doit promouvoir le respect des lois et règlements
régissant le travail des collaborateurs de l'Etat et cela à tous les niveaux de la hiérarchie.
§ Les directeurs et chefs de service s’assurent que chaque collaborateur a un cahier des
charges. Si la fonction évolue, le cahier des charges doit être remis à jour. Par ailleurs,
ils s’assurent que des objectifs personnels, en ligne avec ceux du service, sont fixés
annuellement pour chaque collaborateur. Le respect des procédures et l'adhésion aux
normes d'intégrité et d'éthique font partie intégrante des critères d'évaluation. Les
directeurs et chefs de service assurent le suivi des évaluations.
§ Le recrutement doit être effectué sur la base d’un cahier des charges et de critères
préétablis. A cet effet, une grille d’évaluation formalisée sur la base des exigences
déterminées dans les cahiers des charges doit être utilisée. Une vérification adéquate
des références des candidats à l'embauche doit être effectuée. Une trace écrite doit être
conservée.
§ Les directeurs et chefs de service fixent les connaissances, les qualifications et les
aptitudes nécessaires à chaque poste et s'assurent que les collaborateurs occupant le
poste y répondent.
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§ Les directeurs et chefs de service s'assurent que les cahiers des charges tiennent
compte des prises de décision qui doivent être exercées par le collaborateur ou la
collaboratrice.
§ Les directeurs et chefs de service s’assurent que pour chaque collaborateur clé
(collaborateur qui exécute une fonction critique pour le service et qui est le seul à pouvoir
le faire et/ou le seul à posséder une qualification/expertise particulière nécessaire au bon
fonctionnement du service), les mesures appropriées sont prises (tournus, formations,
etc.) afin de minimiser le risque d’impact négatif sur le bon déroulement des activités du
service en cas de vacances, maladie, départ, etc.
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Avant de procéder à l’évaluation des risques, il est nécessaire de définir des objectifs
compatibles avec l’ensemble des directions et services de l’État et répondant à des règles
de cohérence interne. Deux niveaux d’objectifs sont à considérer :
§ Objectifs liés à l’activité : ils découlent des objectifs généraux, visent fréquemment
des buts spécifiques et comportent des impératifs en termes de délais. Des objectifs
doivent être fixés pour chaque activité et doivent être cohérents les uns par rapport aux
autres.
Les objectifs doivent être quantifiés et mesurables. Ils permettent au chef de département
ainsi qu'aux divers responsables hiérarchiques de déterminer quelles sont les cibles que
l’on souhaite atteindre en termes quantitatifs et qualitatifs en fonction des activités
déployées1.
Afin que ces objectifs soient utiles pour le chef de département, il est indispensable qu’ils
soient définis au travers d’une démarche participative impliquant les parties concernées.
Dans ce processus, les objectifs doivent être alignés sur le niveau de risque acceptable par
les départements et services.
§ Opérationnels : tout risque ayant une incidence sur la réalisation des objectifs
opérationnels et en conséquence de la mission du service.
§ Financiers :
o risque que les revenus de l’Etat soient inférieurs au montant que celui-ci pourrait
ou devrait obtenir en échange de ses prestations;
o risque que les charges et dépenses de l’Etat soient supérieures au montant
nécessaire à la poursuite de son but et à son fonctionnement;
o risque que les actifs de l’Etat ne soient pas suffisamment protégés contre les
utilisations abusives et perte de valeur.
§ De conformité : tout risque découlant de la non application des fondements juridiques.
Exemple : dans le cadre d’un objectif de protection des actifs, les contrôles mis en place
pour se prémunir contre le détournement / vol d’actifs (par exemple : accès limité au stock)
s’inscrivent dans les objectifs opérationnels, de même que l’inventaire physique.
Cependant, si lors de l’élaboration des reporting financiers, la direction se repose
1
Un catalogue des prestations publiques a été établi et est en cours de validation. Le catalogue des prestations de moyen est en
cours d'établissement.
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uniquement sur des inventaires permanents, les contrôles visant à assurer la protection
physique du stock s’inscriraient également dans la catégorie des objectifs liés à
l’information financière. Il serait dès lors nécessaire d’effectuer les contrôles également sur
les inventaires permanents pour s’assurer de la fiabilité de l’information financière.
Impact : peut être financier, comme par exemples une augmentation du coût de la dette
due à une fluctuation défavorable des taux d'intérêts ou la Value at Risk (VaR) pour le
domaine de la finance. La VaR est la pire perte attendue sur un certain horizon de temps
pour un niveau donné de confiance. Elle permet au responsable d'avoir une idée de son
exposition face au risque. L'impact peut également être qualitatif. A titre d'exemple, on
peut citer un impact d'image au niveau de l'Etat dû à un article sorti dans la presse locale.
Suivant les cas, un impact qualitatif peut-être chiffré en terme financier. En reprenant,
l'exemple cité précédemment, "l'impact d'image" pourrait être chiffré en estimant les coûts
qui seraient générés pour rétablir l'image de l'entité suite à la publicité négative.
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§ Politique
§ Économique
§ Environnemental2
§ Social
§ Légal
§ Combinaison des facteurs susmentionnés
Facteurs internes : la gestion des départements et services est également influencée par
divers facteurs internes qui exercent des effets positifs et négatifs sur la qualité de suivi des
procédures et sur la probabilité de survenance des risques financiers. Ces facteurs
peuvent être catégorisés comme suit:
§ Structure organisationnelle : est concernée la structure dans son ensemble, que ce soit
en termes de management (Direction, Départements, Services) ou de conditions de
travail (détermination des responsabilités, répartition des tâches, quantité de travail,
forte rotation du personnel, etc.).
Pour l’établissement de la cartographie des risques il est possible d’analyser les risques
métier et fonction sous l’angle des trois grandes catégories d'objectifs (opérationnel,
financier ou de conformité) :
§ Opérationnels
§ Financiers3
§ De conformité
Le chapitre 3 inclut divers outils d’aide à l’analyse des risques. Parmi ceux-ci se trouve un
tableau sous forme matricielle servant de base à la cartographie des risques financiers.
2
Les intempéries, la pollution, etc.
3
Au niveau du risque financier, il y a lieu de relever qu'une provision doit être comptabilisée lorsque:une entité a une obligation
actuelle (juridique ou implicite) résultant d'un événement passé; il est probable qu'une sortie de ressources représentatives
d’avantages économiques sera nécessaire pour régler l'obligation; et le montant de l'obligation peut être estimé de manière fiable.
Si ces conditions ne sont pas réunies, aucune provision ne doit être comptabilisée.
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Si des projets sont en cours, il est nécessaire de les intégrer dans l’analyse des risques et
lors de la mise en place de solution / proposition d’amélioration du contrôle interne.
Une fois les risques évalués, la hiérarchie détermine quels traitements appliquer à chacun
de ces risques en fonction de son niveau (élevé, moyen ou faible), lequel représente la
combinaison entre le niveau de gravité ou de conséquence et la probabilité de survenance.
§ éviter le risque : le risque est jugé comme trop élevé et aucune réponse identifiée n’a
permis de réduire l’impact et la probabilité d’occurrence à un niveau acceptable. La
décision consiste à cesser l’activité à l’origine du risque;
§ accepter le risque : aucune action n’est entreprise face à un risque jugé acceptable,
excepté son suivi.
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Une fois le traitement d’un risque sélectionné, il peut être nécessaire d’élaborer un plan de
mise en œuvre. Un des points prépondérant de cette mise en place est la détermination
des activités de contrôle permettant la mise en application de la réponse attendue.
Dans la pratique, il n’est généralement pas possible de mettre en œuvre l’ensemble des
traitements dans une seule phase. De plus, il est nécessaire de mesurer systématiquement
les éventuels effets collatéraux de chaque traitement sélectionné ou à mettre en œuvre. Il
est important d’établir un échéancier afin de prioriser le traitement des risques en fonction
de leur degré d’impact négatif sur la réalisation des objectifs et de leur probabilité de
survenance 4.
4
Au niveau du risque financier, il y a lieu de relever qu'une provision doit être comptabilisée lorsque:une entité a une obligation
actuelle (juridique ou implicite) résultant d'un événement passé; il est probable qu'une sortie de ressources représentatives
d’avantages économiques sera nécessaire pour régler l'obligation; et le montant de l'obligation peut être estimé de manière fiable.
Si ces conditions ne sont pas réunies, aucune provision ne doit être comptabilisée.
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§ Tout responsable hiérarchique doit s'assurer que sa gestion des risques répond
aux normes et bonnes pratiques de son domaine.
§ La gestion des risques doit être effectuée dans l'optique d'atteinte des objectifs
de contrôle interne ainsi que des objectifs (métiers) fixés au niveau de l'État et
des entités qui la composent.
§ La gestion des risques doit s'effectuer dans le respect des lois et règlements en
vigueur.
5
Voir Glossaire, chapitre 6
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Manuel du Contrôle Interne
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Dans le cadre de la mise en place d’un système de contrôle interne, les activités de
contrôle viennent à la suite du processus d’évaluation des risques pouvant nuire à la
réalisation des objectifs fixés. Les activités de contrôle sont déterminées par les
responsables hiérarchiques afin de s’assurer que l’ensemble des risques puisse être traité
correctement et dans des délais raisonnables. Comme le montre le schéma ci-dessous, il
s'agit d'un processus continu.
Identification Comparaison
Détermination Catégorisation Traitement Propositions Mise en place
et évaluation SCI existant et
des objectifs des objectifs des risques ’
d'améliorations des activités
des risques SCI cible
de contrôle
Comparaison Identification
Mise en place Propositions Traitement Catégorisation Détermination
SCI existant et évaluation et
des activités ’
d'améliorations des risques des objectifs des objectifs
de contrôle SCI cible des risques
Parmi les activités de contrôle utilisées le plus couramment à différents niveaux d’une
organisation, on peut citer :
6
Les données peuvent être récoltées auprès de différentes sources d'informations dont notamment des
organismes publics comme l'office fédéral de la statistique, l'office cantonal de la statistique (OCSTAT),
l'IDHEAP ou d'organisations privées.
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§ Les responsables hiérarchiques fournissent à leurs collaborateurs des outils, tels que
des directives, instructions, informations et formations nécessaires, afin de s’assurer
que les risques d’erreurs ou de fraude sont minimisés et que les directives et
procédures de contrôles sont respectées. Ils s'assurent que les directives, instructions
et informations fournies respectent les lois et règlements en vigueur.
Systèmes d'informations :
o pour les aspects liés à la maîtrise d'œuvre: le Centre des technologies de
l'information;
o pour la sécurité : le Comité Sécurité (en collaboration avec le Centre des
technologies de l'information);
o pour les aspects liés à l'assistance à la maîtrise d'ouvrage : le comité de
coordination des systèmes d'informations et de communication.
Locaux : Direction des bâtiments.
Parallèlement aux documents émis par les services transversaux, les autres directives ou
instructions communes - tels que le présent manuel du contrôle interne - doivent également
être accessibles sur un site intranet.
Toutes directives, instructions, etc., doivent respecter les lois et règlements en vigueur.
Les développements et modifications des systèmes, l’accès aux données, aux fichiers et
programmes informatiques doivent être contrôlés afin de vérifier l’exactitude, l’exhaustivité
et la validité des transactions. Ces contrôles peuvent être répartis en deux groupes :
7
Les directives transversales sont émises en tenant compte de l'avis des départements.
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Contrôles physiques
La sécurité physique des équipements, des stocks, des liquidités et autres actifs, doit être
assurée, les biens doivent être inventoriés périodiquement et l’inventaire physique 8 doit
être rapproché des montants comptabilisés.
Indicateurs de performance
Les tâches doivent être réparties entre différentes personnes afin de réduire le risque
d’erreur ou de fraude. Les tâches d'autorisation, de traitement, d'enregistrement et de
vérification des transactions et des événements ne devraient pas être cumulées (y compris
au niveau des applications informatiques).
8
Un inventaire peut être effectué selon différentes méthodologies. Il peut être exhaustif, se baser sur un sondage, etc.
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Lorsque ce n'est pas possible pour des raisons pratiques (petite taille du service, etc.), des
contrôles compensatoires doivent être mis en place afin de minimiser les risques
engendrés par une telle situation. A titre d'exemple, lorsqu’une personne s’occupe tant de
la caisse d’un service que de la comptabilité y relative, un contrôle compensatoire pourrait
consister en un contrôle physique aléatoire de la caisse et des justificatifs des transactions
enregistrées par le supérieur hiérarchique (avec formalisation et visa).
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Le choix de traitement d’un risque sélectionné peut être influencé par les activités de
contrôles existantes ou à mettre en place, permettant de ramener (ou de conserver) le
risque à un niveau acceptable pour l’organisation.
Pour des raisons d’efficience, l’étude des contrôles existants doit être conduite
parallèlement au processus d’analyse des risques. Il s’agit de juger si les contrôles en
place au sein du système de contrôle interne permettent de pallier aux risques identifiés ou
de diminuer leur portée.
Pour ce faire les contrôles doivent permettre de remplir les objectifs suivants :
§ Validité : toutes les transactions enregistrées reflètent des opérations réelles, légales et
exécutées conformément aux directives internes.
§ Approbation : toutes les transactions sont approuvées par les responsables en fonction
de leurs compétences en la matière et ceci avant que la transaction soit effectuée.
§ Protection des actifs : les accès aux actifs corporels du service et aux systèmes
informatiques sont limités au personnel autorisé.
§ Correction des erreurs : les erreurs détectées font l’objet de corrections (le plus
rapidement possible) et sont rapportées au niveau approprié de direction en fonction de
leur gravité.
Définition du risque :
- risque de versement d’une prestation à un usager qui n’y a pas droit (ne remplit pas
les conditions requises pour un tel octroi);
- risque de versement d’une prestation à un usager qui n’y a plus droit (les conditions
d’octroi ne sont plus remplies);
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Causes possibles :
- accès aux dossiers informatiques : les accès aux dossiers sont peu restreints;
Propositions d’améliorations :
Sur la base des écarts constatés entre le niveau des contrôles appropriés et celui des
contrôles actuellement en place, le-la responsable hiérarchique établit des propositions
d’améliorations permettant de combler ces écarts. Ces propositions visant à améliorer la
situation actuelle doivent impérativement tenir compte des critères suivants :
§ Efficience : le coût engendré par la mise en place des propositions ne doit pas être
disproportionné en comparaison des bénéfices/plus-values ressortant de ces
propositions.
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Exemples d'améliorations :
§ Mise en place d’une stricte séparation des tâches entre les différents collaborateurs.
§ Mise en place d’une procédure de suivi des anomalies ou erreurs constatées lors de la
revue des dossiers avec rapport à la hiérarchie.
§ Renforcement des contrôles en cours de vie d’un dossier par une revue aléatoire des
justificatifs de paiements.
§ Rotation obligatoire des dossiers au sein des collaborateurs du service après une
période à définir.
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Les indicateurs
Notions générales
Un indicateur peut être défini comme une mesure utilisée pour apprécier les résultats
obtenus, l’utilisation des ressources, l’état d’avancement des travaux ou le contexte
(environnement). Il peut prendre deux valeurs :
La mesure d'un indicateur peut être directement quantitative, provenir d'un classement
qualitatif, être une valeur absolue ou un ratio.
Un indicateur doit être adapté par rapport à l'organisation et à la nature des activités du
service. Il doit permettre notamment de :
Catégories d’indicateurs
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- l'efficience mesure le rapport entre les biens produits ou les services livrés et les
ressources utilisées. Ce rapport est établi en fonction du niveau de services
requis (qualité des services).
Les indicateurs de performance offrent donc une mesure pour apprécier les résultats
obtenus, l’utilisation des ressources ou l’état d’avancement des travaux. Ils sont composés
de valeurs de données brutes (appelées composants) à partir desquelles on peut les
calculer. Ils peuvent par ailleurs être subdivisés en sous catégories (« top-down
approach ») afin de fournir des résultats plus détaillés. Par exemple, un IP relatif à
l’absentéisme pourrait être décomposé en taux d’absentéisme pour chacun des services
de l'Etat. Tout comme les IP, ces sous-catégories sont généralement assignées comme
étant des valeurs cible.
Contrôle de
Identification des cohérence Notation des Sélection et
indicateurs clés avec les indicateurs application des
objectifs fixés indicateurs
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La définition des besoins en termes d’indicateurs de performance clé (IP) doit prendre en
compte les critères suivants :
Critères Description
Clarté L’IP - ou sa valeur cible - doit être compris sans ambiguïté par
toutes celles et ceux qui ont à l’interpréter, de sorte qu’aucune
interprétation équivoque ne puisse induire en erreur
l’utilisateur-trice.
Pertinence L’IP doit permettre des estimations fiables des résultats futurs
afin d’identifier les actions à mettre en œuvre pour améliorer la
performance.
Un indicateur ne doit en principe mesurer que des éléments
maîtrisables par une entité et doit être défini de sorte à
mesurer réellement la performance de l'entité.
Si tel n’est pas le cas, l’indicateur ne pourra pas être utilisé
dans une optique de « maîtrise » de la gestion courante par
l'entité, mais seulement comme élément de statistique.
Ainsi, les entités n’ont généralement pas la maîtrise des
volumes de prestations fournies. Néanmoins, elles doivent
tenir des indicateurs de volume. Il s’agit là de prévisions et non
plus d’objectifs. Ces prévisions sont indispensables pour
allouer les ressources de l'entité (élaboration du budget), mais
aussi pour expliquer ou justifier la non atteinte de certains
objectifs qualitatifs.
Opportunité L’outil de mesure d’un indicateur devrait déjà exister ou, pour
le moins, être déjà conceptualisé au moment du choix de
l’indicateur. Le respect de ce principe permet :
§ d’éviter que les mesures ne soient pas fiables du fait de la
difficulté à mettre en œuvre un système d’informations
dans les délais ;
§ d'éviter à l'entité de s’apercevoir tardivement de la
complexité ou de la lourdeur du système d’informations
nécessaire à la tenue de l’indicateur.
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Manuel du Contrôle Interne
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Cohérence avec les L’IP doit être en cohérence avec les objectifs, tant stratégiques
objectifs que liés à des projets.
Convergence
IP Etat
IP transversaux
IP
départementaux
et services
Efficience L’utilité de l’IP doit être proportionnelle aux ressources qui lui
sont allouées. En d’autres termes, il s’agit de déterminer si le
coût engendré par la mise en place de l’indicateur est en
adéquation avec les avantages liés à l’utilisation de ce dernier.
Les critères suivants doivent être respectés lors de la mesure des indicateurs :
Critères Description
Contrôlable Les résultats produits par l’IP doivent pouvoir être vérifiés.
Aucune manipulation de ces résultats ne doit être possible.
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IP clé no.____
___ ___ ___ ___ ___
_______________________
IP clé no.____
___ ___ ___ ___ ___
_______________________
IP clé no.____
___ ___ ___ ___ ___
______________________
IP clé no.____
___ ___ ___ ___ ___
_______________________
es
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IP no.____
_______ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___
___________
IP no.____
_______ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___
___________
IP no.____
________ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___
___________
IP no.____
________ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___
____________
IP no.____
________ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___
_____________
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Matrice de sélection
Haute • IP • IP • IP
• IP
• IP
• IP
• IP
• IP • IP
Pertinence / • IP • IP
Impact sur
les activités
• IP • IP
Faible
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Manuel du Contrôle Interne
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Fiche signalétique
Il est possible de « cartographier » les IP cibles sélectionnés dans une fiche signalétique.
Cette étape est optionnelle et est recommandée pour les indicateurs « peu communs ». La
fiche doit contenir les éléments suivants :
Le succès de la mise en œuvre est fortement lié à la sélection d’un nombre restreint
d’indicateurs qui sont jugés clé dans le processus de suivi et d’amélioration des activités et
de la performance de l’organisation.
§ nombre d’erreurs ayant donné lieu à une correction (suite au contrôle du dossier par un
collaborateur) / nombre d’erreurs constatées;
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Manuel du Contrôle Interne
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Les indicateurs fournissent des résultats intermédiaires et finaux. Afin de faciliter leur suivi
et analyse, on peut classifier les résultats en utilisant un rating qui peut prendre la forme de
catégories (haut, moyen, faible, etc.) ou de couleurs (vert, orange, rouge).
§ prioriser la mise en place des contrôles liés aux risques jugés comme importants;
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Manuel du Contrôle Interne
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Information
Par information, il faut comprendre toutes les données financières et non financières qui
permettent d'appréhender l'état d'accomplissement d'une mission à quelque niveau que ce
soit (chef de département, directeurs, collaborateurs, etc.).
Une bonne compréhension des flux d’information (organisation, gestion et circulation) est
indispensable afin de cerner la manière dont l’information peut influer dans le processus de
gestion des risques, depuis l’évaluation de l’environnement interne et de la fixation des
objectifs jusqu’aux activités de contrôle et de pilotage. Il s'agit en particulier d'être en
mesure de déterminer l'information pertinente à collecter.
A titre d'exemple :
§ données comparatives entre le budget et les comptes (se référer également au chapitre
1).
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Manuel du Contrôle Interne
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Lorsqu'une entité a des projets en cours, ces derniers doivent également faire
l'objet d'un suivi adéquat. Des indicateurs peuvent être ajoutés dans le tableau de
bord suivant l'importance du projet.
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Manuel du Contrôle Interne
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Les tableaux de bord prospectifs (balanced scorecards) ont été conçus initialement par
Robert S. Kaplan et David P. Norton pour les entreprises du secteur concurrentiel. Leur
souci est de rééquilibrer l’approche traditionnelle de la performance en ajoutant à l’axe
habituel de la performance financière (rentabilité, valeur ajoutée, etc.) trois autres axes qui
rendent compte des autres dimensions de la performance :
§ un axe processus internes (processus clé à mettre sous contrôle; par exemple, les
processus d’innovation);
Pour les administrations, le tableau de bord prospectif est un outil permettant de traduire
les missions et la stratégie en un ensemble d’objectifs concrets et d’indicateurs de
performance qui constituent la base du système de pilotage (management stratégique). Il
précise et communique le projet de l’administration à l’ensemble des agents, en proposant
un modèle de performance commun et une démarche générale qui permettent d’articuler
les efforts et les résultats individuels avec les objectifs généraux.
§ La gestion des ressources financières : comment gérer au mieux, vis-à-vis des citoyens
et des décideurs politiques, le budget alloué ?
§ La relation au citoyen : si, dans le secteur privé, l’axe client se traduit par des indicateurs
de prix et de qualité des services et des produits, les expériences recensées dans le
secteur public mettent l’accent sur l’efficacité sociale de l’organisation et sur la
satisfaction du citoyen et des dirigeants politiques.
§ L’amélioration des processus internes : pour satisfaire les usagers, quels processus de
production ou de fourniture de service doit-on améliorer ?
Ces éléments doivent être déclinés, pour chacun des piliers, en objectifs, indicateurs et
actions.
À l’issue de cette première étape, définir les facteurs clé de succès est l’un des éléments
les plus décisifs dans la démarche de construction d’un tableau de bord prospectif.
L’ambition est de définir les variables d’action primordiales que la structure doit suivre de
près et leur évolution conditionnant l’atteinte des objectifs.
Les facteurs clé de succès constituent les déterminants essentiels de l’atteinte des objectifs
que la structure s’est assignée. L’identification de ces facteurs clé doit donc se faire à partir
9
Exemple repris du document relatif au contrôle de gestion dans les administrations de l'Etat publié par le ministère de la fonction
publique de la réforme de l'Etat et de l'aménagement du territoire (République Française)
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Manuel du Contrôle Interne
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La réflexion sur les facteurs clé invite à une mise à plat des relations de cause à effet entre
les paramètres conditionnant la performance de la structure et les réalisations. Une fois ces
facteurs clé identifiés, la phase de mise en place des indicateurs peut débuter.
A titre d'exemple, la Finlande a opté pour le pilotage de l’ensemble de ses services publics
selon la logique des tableaux de bord prospectifs. Ce choix a eu pour effet de l’obliger à
repositionner l’ensemble de l’action publique.
§ l’autre, administratif, qui doit, sur la base des orientations données par le politique,
piloter au mieux les actions du gouvernement (politiques de sécurité, infrastructures,
éducation, santé…) tout en satisfaisant le citoyen-contribuable.
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Manuel du Contrôle Interne
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Communication
Chaque collaborateur doit être en mesure de savoir quelle information doit être
communiquée, par quel canal et à qui. Ces flux ou ces canaux de communication doivent
être en adéquation et en cohérence avec le concept de gestion des risques établi au
niveau de l'Etat. Les procédures doivent contenir un tableau de circulation d’information qui
détermine en fonction de la nature de l’information :
§ le fournisseur de l’information;
§ la fréquence de diffusion;
§ les destinataires;
La transmission des informations passe par des voies de communication ouvertes et une
volonté affichée d’être à l’écoute. Les collaborateurs doivent être convaincus que leur
hiérarchie est désireuse d’être informée des problèmes et les gèrera efficacement.
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Chaque département a pour responsabilité de prendre toute les mesures adéquates afin
de s'assurer que les voies de communication de secours et/ou supplémentaires sont
connues et utilisables au sein de leurs services.
Pour les flux verticaux, la responsabilité d'émission des procédures adéquates repose sur
les responsables hiérarchiques à tous les niveaux. Pour les flux transversaux, les entités
responsables des fonctions transversales ont pour responsabilité d'établir les processus et
procédures adéquates. Les processus et procédures doivent assurer la cohérence des flux
verticaux et transversaux.
Toutes les directives et procédures transversales doivent être publiées et tenues à jour
selon les instructions fournies au chapitre 5. Les responsabilités de création et de mise à
jour des procédures et directives transversales sont établies dans les chapitres 1 et 2.
Les entités transversales informent les parties concernées des évolutions (modifications,
nouveautés, etc.) relatives aux documents émis sous la partie III du manuel de contrôle
interne.
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Les systèmes de contrôle interne doivent eux-mêmes être contrôlés, afin qu’en soient
évaluées, dans le temps, les performances qualitatives. Pour cela il convient de mettre en
place un système de suivi permanent, de procéder à des évaluations périodiques ou
encore de combiner les deux méthodes. Cela permet notamment de vérifier si les
informations collectées sont le reflet correct de la situation "sur le terrain".
Activités courantes
Le suivi repose en grande partie sur les contrôles effectués dans le cadre des activités
courantes. En effet, le suivi de l’ensemble des indicateurs de performance mis en place et
des éléments de contrôles quotidiens, hebdomadaires, mensuels, trimestriels et annuels,
émanant des procédures, des directives, des règlements, des lois ou du cahier des
charges des collaborateurs, participe largement à l’évaluation de l’adéquation du dispositif
de contrôle.
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Le choix de la méthode d'échantillonnage dépend des besoins. A titre d'exemple, l'échantillonnage aléatoire est une méthode
consistant à choisir au hasard des éléments, (par exemple des dossiers) qui font partie d'une population (par exemple l'ensemble
des dossiers), c'est-à-dire que les éléments ont une chance égale d'être inclus dans l'échantillon.
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Activités spécifiques
L’organe d’audit interne peut également être impliqué dans des évaluations spécifiques
ponctuelles hors des activités de suivi, qui consistent notamment à apprécier le risque, à
analyser les activités de contrôle et les processus y relatifs. Au-delà du constat portant sur
le dispositif existant, l’audit interne peut également, sur la base de sa connaissance des
activités, identifier les évolutions prévues pouvant affecter l’adéquation et le bon
fonctionnement du dispositif de contrôle. Toutefois, les interventions de l'audit interne ne se
substituent nullement aux activités courantes de suivi.
L’évaluation spécifique est un processus en soi qui, quelle que soit la méthodologie
adoptée, suit les étapes ci-après :
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Chapitre 3:
Questionnaires et outils
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Environnement de contrôle
Ce questionnaire n’a pas la prétention d’être exhaustif, toutefois, il est un outil utile dans l'évaluation et la consolidation de l'environnement de contrôle
existant.
Intégrité et éthique
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Structure organisationnelle
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Ce questionnaire n’a pas la prétention d’être exhaustif, toutefois, il est un outil utile dans le processus de l’identification et de la détermination des
objectifs, ainsi que dans le processus de l’évaluation des risques liés à la réalisation des objectifs fixés.
Objectifs généraux
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Les outils présentés le sont à titre d'exemples. Ces derniers peuvent être adaptés selon les
besoins du département/ service. Ce document ne prétend pas à l'exhaustivité et nous
invitons le lecteur, pour les besoins non traités ci-après, à s'informer sur les méthodologies
et outils spécifiques existants pour des domaines particuliers, comme notamment l’analyse
des risques informatiques.
Forces Faiblesses
Opportunités Menaces
Facteurs internes
Forces énumération des points forts actuels ainsi que des facteurs clé qui ont aidé
au succès.
Faiblesses énumération des points qui à ce jour sont considérés comme faibles, la
conséquence de ces faiblesses, ainsi que les facteurs clé d'insuffisances,
d'inefficience et/ou d'insatisfaction.
Facteurs externes
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Manuel du Contrôle Interne
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Cet outil est un tableau sous forme matricielle servant de base à la cartographie des
risques financiers. Compte tenu de la spécificité de chaque département et service, il est
nécessaire d’adopter une approche orientée sur les métiers de ces derniers ainsi que sur
les fonctions transversales ayant une incidence financière directe et significative sur les
comptes (par exemple : Ressources Humaines, Achats / Paiements, Finance).
Une cartographie doit être établie pour l’ensemble des métiers et fonctions transversales et
composée de deux tableaux :
Risque : Les risques sont établis selon les 3 catégories d'objectifs décrites
précédemment. Il s’agit de risques théoriques.
Niveau de gravité
ou de conséquence : Classification en fonction de l’importance des montants concernés
par le risque identifié. Trois catégories : élevé, moyen ou faible.
Probabilité de
survenance : Probabilité qu’un risque survienne compte tenu des contrôles mis
en place. Trois catégories : élevé, moyen ou faible.
Facteurs externes /
internes aggravants : Facteurs ayant une influence négative sur les risques et la
réalisation des objectifs.
Traitement du risque : Déterminer si un risque doit être évité (cessation d’une activité
risquée), transféré (réassuré par exemple), accepté (absence
d’actions) ou limité (mise en place de contrôles).
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Contrôles existants /
SCI : Différents contrôles mis en place au sein du système de contrôle
interne afin de pallier aux risques existants ou de diminuer leur
portée.
Objectif : Objectifs que doivent remplir les contrôles afin de réduire les risques
financiers à un minimum acceptable. Ces objectifs sont les suivants :
§ Protection des actifs (P) : les accès aux actifs corporels de l'Etat
et aux systèmes informatiques sont limités au personnel autorisé.
Contrôles
appropriés : Énumération des contrôles jugés comme étant les plus pertinents
compte tenu de la structure en place et des risques encourus.
Propositions
d’améliorations : Propositions visant à améliorer l’existant. Si des projets ayant une
influence sur les risques analysés sont en cours, il est nécessaire
d’en tenir compte dans ces propositions.
Indicateurs à
Mettre en place : Ratios, statistiques ou tout autre indicateur permettant la détection
et/ou le suivi des erreurs et risques.
Par ailleurs, il est possible d’ajouter des informations supplémentaires dans la cartographie,
telles que les conséquences collatérales (conséquences en termes de coût et de ressources
humaines engendrées par la mise en place des propositions d’améliorations).
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Manuel du Contrôle Interne
Objectif Risque Déclinaison Causes Niveau de Probabilité Niveau de Facteurs Traitement Contrôle Commentaires Objectif de Contrôles Propositions Mesures de
fixé possibles gravité ou de risques externes / du risque 12 existant / sur l’existant / contrôle 13 appropriés d’amélioration contrôle à
de consé- survenance internes SCI SCI mettre en
11
quence aggravants place
11
Niveau d’exposition : élevé, moyen, faible
12
E= à éviter, T= à transférer, L= à limiter, A= acceptable
13
I = Intégralité, E=Exactitude/à temps, A=Approbation, V=Validité, S=Séparation des tâches, P=Protection des Actifs, C=Correction des erreurs
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Manuel du Contrôle Interne
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EXEMPLE III : OUTIL D’ ANALYSE DES RISQUES LORS DE LA GESTION D’UN PROCESSUS
L’analyse et la gestion des processus peuvent être établies à l’aide d’un tableau similaire à
celui proposé dans le cadre de la cartographie des risques financiers, mais plus succinct.
Numéro de l'étape
du processus : Numéro de l'étape du processus analysé.
Description de l'étape
du processus : Description détaillée des activités et tâches effectuées dans le
processus.
Probabilité d'occurrence : Probabilité que le risque survienne compte tenu des contrôles
mis en place. Trois catégories : forte, moyenne, faible.
Mesures de contrôle
existantes : Contrôles existants mis en place afin de gérer les risques
existants.
Actions à entreprendre : Mesures correctives devant être prises pour gérer le risque de
manière convenable. En cas de faiblesse dans les contrôles mis
en place, il convient d'énumérer les contrôles qui seraient les
plus pertinents à mettre en place puis d'analyser l'impact en
termes de coût et de ressources humaines engendrées par la
mise en place des actions correctives.
Par ailleurs, un diagramme de flux peut également être utile pour analyser les risques d'un
processus. Il permet de représenter graphiquement des processus métiers. Les méthodes
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Manuel du Contrôle Interne
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de diagramme sont souvent liées à des outils informatiques particuliers tels que Microsoft
Flow Charter, Visio, etc.
Sur la même méthodologie que pour les exemples précédents, la gestion d’un projet peut
être établie avec le support du tableau suivant.
Nom du projet
# Événements pouvant Impact (Fort, Probabilité Mesures de contrôles Responsable du Actions à
amener au non respect Moyen, Faible) d'occurrence existantes contrôle entreprendre
des délais fixés (Forte, Moyenne,
Faible)
Probabilité d'occurrence : Probabilité que le risque survienne compte tenu des contrôles
mis en place. Trois catégories : forte, moyenne, faible.
Mesures de contrôle
existantes : Contrôles existants mis en place afin de gérer les risques
existants.
Actions à entreprendre : Mesures correctives devant être prises pour gérer le risque de
manière convenable. En cas de faiblesse dans les contrôles mis
en place, il convient d'énumérer ceux qui seraient les plus
pertinents, puis d'analyser l'impact en termes de coût et de
ressources humaines engendrées l'application des actions
correctives.
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Manuel du Contrôle Interne
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La méthode "SMART" permet de déterminer les objectifs. L'acronyme "SMART" nous vient
de l'anglais et signifie: Specific, Measurable, Achievable, Realistic et Timed. En français,
l'acronyme est repris et traduit comme: Spécifique, Mesurable, Approprié, Réaliste et
Temporel. La méthodologie "SMART" impose les caractéristiques que tout bon objectif doit
avoir :
Approprié : l'objectif doit être approprié afin qu'il soit significatif pour les
acteurs concernés,
Réaliste : l'objectif doit être réaliste par rapport aux ressources disponibles,
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Manuel du Contrôle Interne
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Activités de contrôle
Ce questionnaire n’a pas la prétention d’être exhaustif, toutefois, il est un outil utile dans la mise en place des activités de contrôle.
Objectifs généraux
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Information et communication
Ce questionnaire (autoévaluation) n’a pas la prétention d’être exhaustif, toutefois, il permet d’appréhender l’adéquation des systèmes d’informations
des canaux de communication et des outils de suivi existants.
Si l’état des lieux devait relever un écart par rapport aux principes de base minimum, des mesures correctives devraient être identifiées et mises en
œuvre.
INFORMATION ET COMMUNICATION
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Exactitude de l’information
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Accessibilité de l’information
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Possibilité d’informer sur les déviations ou erreurs de procédures, voire sur des malversations présumées
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Possibilité d’informer sur les déviations ou erreurs de procédures, voire sur des malversations présumées (suite)
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Possibilité pour les subalternes de faire des suggestions pour améliorer la qualité
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SUIVI
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Évaluations spécifiques
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Chapitre 4 :
Exemples
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Manuel du Contrôle Interne
PRÉAMBULE
Ce document ne prétend pas à l'exhaustivité. Il s'inscrit, toutefois, comme un complément et des exemples d'application d'outils dans le cadre du
contrôle interne. Il comprend des exemples fictifs ainsi que des exemples d'application déjà mis en œuvre dans les départements.
Exemple (non exhaustif) d'application de cartographie des risques: objectif lié à la protection des actifs
Objectif Risque Déclinaison Causes Niveau de Probabilité Niveau Facteurs Traite- Contrôle Commentaires Objectif Contrôles Propositions Mesures de
fixé possibles gravité ou de de externes / ment existant / SCI sur l’existant / de appropriés amélioration contrôle à
de consé- survenanc risques internes du SCI contrôle mettre en
quence e14 aggravants risque 16
place
15
Protection Disparition Vol Absence de Élevé Moyen Moyen Forte rotation L Portable fermé Protection du P Approprié Liste
des actifs de pc surveillance du personnel à clé dans une patrimoine pour autant d'emprunt
portable armoire, suffisante. que la pour les
Pas de "étiqueté" et traçabilité portables avec
sentiments inventaire soit nom date et
de régulier. améliorée visa
responsabili-
sation au
sein du
personnel
Accès aux Élevé Moyen Moyen L Portable fermé Protection du P Approprié Liste
portables du à clé dans une patrimoine pour autant d'emprunt
service non armoire, suffisante. que la pour les
réglementé "étiqueté" et traçabilité portables avec
inventaire soit nom date et
régulier. améliorée visa
14
Probabilité de survenance : élevé, moyen, faible
15
EV= à éviter, T= à transférer, L= à limiter, AC= acceptable
16
I = Intégralité, E=Exactitude/à temps, A=Approbation, V=Validité, S=Séparation des tâches, P=Protection des Actifs, C=Correction des erreurs
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§ Actif Produits à recevoir - salaires ; Avances sur salaires
§ Passif Créanciers - assurances sociales ; Créanciers – assurance accidents et maladie ; créanciers – impôts à la source ; retenues sur salaires ; provision –
prestations de retraites ; provisions – non remboursement avances AI ; provisions – cotisations AVS ; provisions – non rbt indûment perçu (ou débiteurs
douteux)
Charges salariales ; indemnités/cotisations pertes de gain ; frais récupérés du personnel
u de Contrôles existants Probabilité Niveau Facteurs Commentaires Objectif Contrôles Propositions Conséquences Indicateurs à Projets
18
é ou de / SCI de de externes / sur l’existant / appropriés d’améliorations collatérales mettre en en
quence survenance17 risques internes SCI place cours
aggravants
§ Engagement d’un Faible Faible Néant § Séparation V, A, ST Contrôles N/A N/A N/A N/A
employé par adéquate des identiques
responsable direct tâches au
et responsable moment de
recrutement RH l’engagement
§ Nécessité de et du départ du
budgétiser collaborateur
nouveaux postes § Erreur
§ Procédures de involontaire
sortie d’un employé serait
sont de la facilement
responsabilité des identifiée
RH § Erreur
§ Si omission de volontaire
sortie, employé impliquerait
figure sur liste une collusion
revue par en interne
responsable
métiers/fonctions
§ Contrôle
budgétaire
§ Budget en termes Moyen Moyen Néant Restrictions A Voir cadre Voir cadre ci- N/A Voir cadre ci- N/A
de postes et de budgétaires ci-dessous dessous dessous
charges salariales actuelles
rendent difficiles
l’engagement
de personnel.
Contrôle
budgétaire est
approprié.
Recettes fiscales ; attribution à la provision sur débiteurs douteux ; recettes à distribuer - Confédération ; recettes à distribuer - Communes ; intérêts
moratoires
Contrôles Probabilité Niveau Facteurs Commentaires Objectif Contrôles Propositions Conséquences Indicateurs à
20
u de existants / SCI de de externes / sur l’existant / appropriés d’améliorations collatérales mettre en place
ence survenance19 risques internes SCI
aggravants
S RELATIFS AUX REVENUS
§ Procédure Élevé Élevé § Augmentation § Le SCI est I, E, V, § Respect des § Intensification de L’augmentation § Nb de cas de
spécifique à potentielle en pleine S procédures la formation des contrôles ne recours / Nb
suivre en cas des tentatives restructuratio § Renforcement continue nécessitera pas de taxations
recours d’abus en n de la séparation § Analyse des l’engagement de établies
§ Séparation raison de la § Potentialités des tâches dossiers ressources § Nb de
des tâches – conjoncture d’amélioratio entre services comportant des complémentaires taxations
contrôleur § Augmentation n taxation / erreurs avec les erronées / nb
du nombre de service de taxateurs taxations
§ Séparation Faible Faible dossier à perception / totales
des tâches § Suivi des rapports
traiter par service des d’erreurs § Nb de
entre le taxateur recours
taxateur et le § Système de reconnaissanc
service de § Pression de la § Formation rotation des es de dettes
perception direction de continue des dossiers entre les ou paiement /
l’AFC plus taxateur et taxateurs nb de dossiers
§ Émission de importante contrôleurs litigieux
listes de § Poursuite de
sur les § Nombre de
contrôles collaborateurs l’étude sur la
séparation des cas de fraude
§ Émission de Faible Faible § Restructurations tâches entre / nombre de
listes de (informatique / taxateurs et dossiers
contrôles organisationnell contrôleurs
e) fréquentes
§ Procédure Moyenne Élevé
service de § Changements
recouvrement légaux
/ contentieux
C Création de la valeur
projet de la clé
C comptable
F
I
I N
F
O
S Création du Projet
F dans PA : Valeur du segment
-N° de projet projet créée
D - Tâches
C
T
I
100/117
Manuel du Contrôle Interne
Acteurs du processus
Impressions
DA Cde
Service des Service Financier Service des Service des Service Financier Service Financier :
Qui ? Constructions Constructions Constructions - APPRODIAE
Environnementales : Environnementales : Environnementales :
- Mme Grandjean - Mme Grandjean - Mme Grandjean
- Mme Hubmann - Mme Hubmann - Mme Hubmann
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Exemple du département du territoire (non exhaustif) d'objectifs et indicateurs
par rapport à une prestation DT
Manuel du Contrôle Interne
Chapitre 5 :
Organisation normative et
documentaire
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Objectif
Articulation documentaire
Le manuel
Font exception à cette règle, tout en étant dans la mesure du possible référencées dans le
manuel, les notions et normes:
Le manuel est composé de 3 parties distinctes comprenant une table des matières
générale.
La partie I comprend les documents cadres sur lesquels se fonde le système de contrôle
interne de l'Etat.
Les parties II et III du manuel couvrent, quant à elles, les aspects du contrôle interne liés
aux "fonctions métiers transversales" (ressources humaines, comptabilité, etc.), ainsi que
ceux concernant les "fonctions métiers verticales", qui sont sous la responsabilité des
départements
Ceci comprend notamment: l'organisation d'entités administratives, les normes (SIA, CMMi,
etc.) et les directives internes "métiers" aux départements et services. La mise en place et
le maintien du système de contrôle interne doivent se faire avec une marge de manœuvre
permettant à chaque département de tenir compte de ses spécificités, tout en respectant
les principes de base établis dans le manuel. Il appartient donc bien aux entités de définir
leurs besoins et leurs organisations spécifiques selon leur gestion des risques.
Communication
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La mise à jour d'un document du manuel est effectuée sur la base d'une décision écrite, de
l'autorité compétente. Cette décision est mentionnée dans le document référence consacré
à l'historique des mises à jour.
Conservation
Le manuel en vigueur publié sur le réseau interne de l'administration fait foi, les versions
imprimées conservées par les secrétariats généraux des départements en sont les copies
de secours.
Le versement des versions périmées aux Archives d'Etat est effectué conformément aux
directives et instructions de l'Archiviste d'Etat.
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Chapitre 6 :
Glossaire, références et bases
juridiques
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Glossaire
Audit: fonction d’expertise indépendante qui consiste à vérifier l’application d’un référentiel
(normes, standards, procédures, etc.). L’audit relève les écarts, c’est-à-dire les « non-
application » du référentiel. Il se rapporte aux domaines financier ou non financier.
Audit des états financiers: le but d'un audit des états financiers est de délivrer une
opinion sur le fait que les états financiers correspondent à tous les égards importants aux
normes de présentation des comptes applicables (opinion d'audit). L'audit des informations
financières ou d'autres informations établies en conformité avec des critères appropriés
poursuit un objectif analogue.
Audit interne: activité indépendante et objective qui permet, par une approche
systématique et méthodique, d'évaluer le système de contrôle mis en place et d'améliorer
la gestion des risques. L'audit interne a pour mission d'assister les responsables
hiérarchiques de l'administration dans l'exercice de leurs responsabilités. A cet effet, l'unité
leur rapporte de façon objective et indépendante des informations, appréciations, analyses,
avis et des recommandations concernant les activités examinées et ce dans un but
d'amélioration. Ceci inclut la promotion du contrôle efficace à un coût raisonnable.
Contrôle de la bonne gestion: analyse des dépenses publiques à la lumière des principes
généraux de bonne gestion. Il s'agit de prendre toutes les mesures nécessaires à la
réalisation des objectifs d'une entité ou d'une politique. Le processus se déroule en quatre
temps : définir des objectifs et des indicateurs de performance, allouer des ressources,
évaluer le respect des objectifs visés et réajuster les objectifs et les ressources en fonction
des résultats obtenus.
Contrôle de gestion: processus qui fournit de manière régulière aux responsables des
indicateurs (financiers et non financiers) et autres informations leur permettant d’évaluer
leur gestion et, le cas échéant, de prendre des mesures correctives.
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Delphi : est une méthode qui permet de formaliser un jugement d'expert. Elle consiste à
demander séparément leur avis à des experts sur un sujet particulier. Chaque expert
présente son avis par écrit à un coordinateur. Ce dernier établit un résumé des avis reçus
et le transmet à chaque expert pour qu'il puisse en prendre connaissance. Les experts
peuvent à cette étape éventuellement reformuler leur avis. Puis, les experts, dont l'avis
diffère sensiblement de celui des autres, doivent justifier leur point de vue. Le processus
est interactif et se poursuit jusqu'à ce qu'il y ait entente.
Diligences : rigueur et sérieux exigés d'un auditeur eu égard à la complexité des missions
de vérifications. Implique de procéder attentivement à la programmation, la collecte et
l'évaluation des preuves ainsi qu'à la formulation des opinions, des conclusions et des
recommandations.
Echantillon : peut être défini comme un groupement d'éléments choisi parmi une
population (un ensemble). Il existe différentes manières de créer un échantillon. Le choix
de la méthode d'échantillonnage utilisée dépend des besoins. A titre d'illustration
l'échantillonnage aléatoire est une méthode consistant à choisir des éléments, par
exemple des dossiers qui font partie d'une population, ici l'ensemble des dossiers, qui sont
choisis au hasard. Ces éléments ont donc une chance égale d'être inclus dans l'échantillon.
Efficience : rapport entre les résultats obtenus et les ressources utilisées. L’objectif
d’efficience permet de montrer que pour un niveau donné de ressources, la production de
l’administration peut être améliorée. Ou que pour un niveau donné de production, les
ressources employées peuvent être réduites (processus d’amélioration continue).
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Fraude : acte relevant du droit pénal, commis par une ou plusieurs personnes dans
l'intention d'obtenir un avantage injustifié ou illicite et conduisant à une anomalie
significative dans les états financiers:
• présentation des comptes délictueuse: anomalie dans les états financiers dans le but
d'induire les destinataires en erreur;
• détournement d'actifs: disparition ou réduction d'actifs appartenant à l'Etat.
Gestion axée sur les prestations publiques : mode de gestion des affaires publiques,
qui a pour but de fournir à la population des prestations plus conformes à ses attentes et à
ses besoins. Elle met l’accent sur la réalisation d’objectifs clairement déterminés et
préconise la transparence des coûts et la recherche du meilleur rapport entre les
ressources engagées, les prestations fournies et les impacts obtenus.
• l'efficacité mesure le rapport entre les résultats obtenus et les cibles déterminées. Il
convient ici de faire la distinction entre les indicateurs sur lesquels le service a un
impact (indicateur d'impact) et ceux sur lesquels le service n'a pas ou que
partiellement d’influence (indicateur d'effet),
• l'efficience mesure le rapport entre les biens produits ou les services livrés et les
ressources utilisées. Ce rapport est établi en fonction du niveau de services requis
(qualité des services).
Il s’agit donc d’une mesure utilisée pour apprécier les résultats obtenus, l’utilisation des
ressources ou l’état d’avancement des travaux.
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Responsabilité de rendre des comptes, redevabilité: obligation, pour les acteurs qui
participent à la mise en place ou à la mise en œuvre de l’intervention publique, de donner
des informations et des explications aux responsables politiques et aux citoyens sur les
impacts attendus/obtenus et sur l’emploi économique et judicieux des ressources
publiques.
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Ces risques doivent être identifiés, analysés et pondérés. Le risque financier est
schématisé par la formule suivante :
Impact: peut être financier comme par exemple la Value at Risk (VaR) (voir définition p.8)
pour le domaine financier. La VaR est la pire perte attendue sur un certain horizon de
temps pour un niveau donné de confiance. Elle permet au responsable d'avoir une idée de
son exposition face au risque. Le risque peut également être qualitatif. A titre d'exemple, on
peut citer un impact d'image au niveau de l'administration dû à un article sorti dans la
presse locale. Suivant les cas, un impact qualitatif peut-être chiffré en terme financier. En
reprenant, l'exemple cité précédemment, "l'impact d'image" pourrait être chiffré en estimant
les coûts qui seraient générés pour rétablir l'image de l'entité suite à la publicité négative.
Le résultat de cette pondération a pour objectif de déterminer si un risque doit être évité
(cessation d’une activité risquée), transféré (réassuré par exemple), accepté (absence
d’actions) ou limité (mise en place de contrôles).
Séparation des tâches ("principe des 4 yeux") : principe selon lequel une même
personne ne peut effectuer deux tâches normalement séparées ; par exemple un même
employé ne doit pas être à la fois guichetier et comptable, afin de réduire les risques
d'erreur et de rendre la fraude plus difficile (il faudrait alors que deux employés soit
corrompus). Cette séparation des tâches doit être supportée par une ségrégation logique
des rôles et tâches de chaque utilisateur lors dans la mise en œuvre des systèmes
d'information.
Suivi : est un élément du modèle COSO (appelé formellement pilotage dans le modèle). Il
consiste à effectuer des suivis des contrôles internes afin de vérifier le maintien de leurs
qualités. Ce suivi doit être effectué de manière permanente par les membres de
l'organisation dans le cadre de leurs activités quotidiennes. Des interventions ponctuelles
par des équipes spécifiques doivent permettre de s'assurer de l'efficacité et de la qualité
des contrôles et procédures.
Système de contrôle interne : est un processus continu mis en œuvre par l'ensemble des
intervenants de l'Etat de Genève afin de maîtriser les risques liés à la réalisation des
objectifs suivants:
• la protection des ressources et du patrimoine de l’Etat contre les pertes, les mauvais
usages et les dommages;
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Tableau de bord : ensemble d’indicateurs qui donne une vue de la situation et de son
évolution probable par rapport aux objectifs. Il permet aux responsables, quel que soit leur
niveau hiérarchique, de savoir rapidement quels écarts de la situation qu’ils pilotent
demandent décision. Il permet de vérifier ensuite si les actions prévues sont effectuées et
les objectifs atteints. Les indicateurs du tableau de bord provoquent ainsi une action
correctrice concertée, et permettent d’en suivre l’application; c’est le support pratique de la
direction par les objectifs.
Tableau de bord prospectif (Balanced Score Card) : le tableau de bord prospectif est
une technique qui permet de diriger une organisation au moyen d’indicateurs provenant de
plusieurs points de vue stratégiques différents. Le tableau de bord fournit une vue de la
performance générale de l’organisation en intégrant les mesures financières avec d’autres
indicateurs de performance clés provenant du point de vue du client, des processus de
travail internes, ainsi que de la croissance, de l’apprentissage et de l’innovation
organisationnels. Le modèle met l’accent sur l’importance d’équilibrer les buts à court et à
long terme, la stabilité et le changement, aussi bien que sur les processus internes et les
relations avec les parties prenantes externes.
Valeurs : principe qui oriente l’action d’un individu, d’un groupe ou d’une organisation en
société. A titre d'exemple, l’administration publique québécoise propose à ses membres
(dirigeants, fonctionnaires et autres employés) cinq valeurs fondamentales qui constituent
la base de leur code de conduite. Celles-ci sont la compétence, l’impartialité, l’intégrité, la
loyauté et le respect. Les agents de l'administration doivent s’approprier ces valeurs et les
intégrer dans l’exercice quotidien de leurs fonctions. Les valeurs qui sont partagées au sein
d’une organisation forgent son identité.
Value at Risk (VaR) : représente la perte potentielle maximale sur la valeur d'un actif ou
d'un portefeuille d'actifs financiers compte tenu d'un horizon de détention et d'un intervalle
de confiance. Elle se calcule à partir d'un échantillon de données historiques ou se déduit
de lois statistiques.
Références
Les définitions et explications du manuel sont notamment reprises :
• des lignes directrices sur les normes de contrôle interne à promouvoir dans le secteur
publique émises par l'Organisation Internationale des Institutions Supérieures de
Contrôle (INTOSAI) 21;
21
Les lignes directrices émises par l'INTOSAI sont conformes au modèle COSO.
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• du modèle COSO qui est la référence reconnue dans le secteur privé (Committee of
Sponsoring Organization of the Treadway Commission);
• du guide de mise en place d'un système de contrôle interne publié par le Contrôle
fédéral des finances22;
• du document relatif au contrôle de gestion dans les administrations de l'Etat publié par
le ministère de la fonction publique de la réforme de l'Etat et de l'aménagement du
territoire (République Française);
• des normes d'audit suisses (NAS) émises par la Chambre fiduciaire suisse;
• des normes professionnelles de l'audit interne publiées par l'Institut de l'Audit Interne.
Fondements juridiques
22
Le Contrôle fédéral des finances est l’organe suprême de la Confédération en matière de surveillance financière. Il assiste le
Parlement et le Conseil fédéral, est indépendant et n’est assujetti qu’à la Constitution et à la loi.
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La D 1 10 nécessitera des modifications.
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