Cours Telephonie
Cours Telephonie
Cours Telephonie
Téléphonie
IUT R&T Sophia-Antipolis 2012-2013
L. Sassatelli
sassatelli@i3s.unice.fr
Situation dans la formation DUT R&T
Répartition globale des modules
Coefficients
• T3:
– Note de Théorie (Coeff 1)
– Note de Pratique (Coeff 1)
Plan général du cours
1. Historique du téléphone
2. La voix humaine: caractéristiques du signal
3. La numérisation: discrétisation en temps et en valeurs
4. Commutations et multiplexage temporels
5. Organisation du réseau téléphonique: signalisation et
routage
6. Dimensionnement: combien de débit prévoir ?
7. De l’accès analogique au numérique : le RNIS
8. Administrer un réseau téléphonique privé :
Autocommutateur (PABX)
9. Accès au réseau étendu par la ligne téléphonique : xDSL
Partie 1: Historique
À chaque extrémité est placée une machine constituée d'un émetteur et d'un récepteur.
L'émetteur est un manipulateur manuel, un simple interrupteur alimente avec une batterie
plus ou moins brièvement la ligne.
Le récepteur est un électroaimant connecté directement sur la ligne, actionnant un mécanisme
chargé de transcrire le code par le marquage d'une bande de papier.
Le code inventé par Morse est la transcription en une série de points et de traits des lettres
de l'alphabet, des chiffres et de la ponctuation courante.
Le point est une impulsion brève et le trait une impulsion
longue.
Notre fournisseur de téléphonie historique
PTT - France Telecom - Orange
• 1792, le premier réseau de communication voit le jour pour
permettre d'acheminer rapidement les informations dans un pays en
guerre et peu sûr réseau de télégraphie optique de Chappe.
• 1878, après l'invention du téléphone et du télégraphe se crée en un
ministère des Postes et Télégraphes qui annexe bientôt les services
du téléphone qui sont nationalisés en 1889
• 1923, le ministère des P & T devenant celui des PTT.
• 1941, une Direction Générale des Télécommunications est créée
• 1944, le CNET, Centre National d'Études des Télécommunications,
est créé -> principales création en 70’s: la commutation
numérique, le minitel, la norme GSM
• 1988, la Direction générale des télécommunications devient France
Télécom (directive européenne et séparation des PTT )
• 1990, France Télécom est transformé en exploitant de droit public
• 1998, une loi est votée en juillet 1996 transformant l'exploitant public
en société anonyme dont l'État français est le seul actionnaire
• 2000, le groupe a racheté la grande majorité d'Orange plc
• 2003, fusion des activités mobiles (Itinéris, OLA, Mobicarte) en
Orange SA
• 2004, France Télécom devient une entreprise privée
• Aujourd’hui, c’est 220 000 personnes - 90 millions de clients dans le
monde
Progression des appareils
Téléphones Télégraphes
Télex Fax
Progression du réseau
Opérateurs -> CrossBar -> Commutateur(Switch)
Progression du réseau
Opérateurs -> CrossBar -> Commutateur (Switch)
• Le terme provient de la disposition physique en croix sur deux nappes des liaisons
entrantes et sortantes: la jonction opérée, typiquement par une fiche d'opérateur
à l'époque manuelle, puis de manière automatique dans les années 70, permet
d'établir ainsi physiquement la liaison entre toutes les lignes présentes.
• Caractéristiques du signal
• Emission et Réception
Qu’est-ce que le son ?
• Composée de:
• une fréquence fondamentale
• des fréquences plus élevées
(souvent appelés harmoniques)
cuivre 3.500m/s
• Parole
• Signal acoustique -> vecteur de la parole
• Fréquence fondamentale:
• fixée par la fréquence de vibration des cordes
vocales
Puissance
La parole est produite par l’air qui, expulsé des poumons via la trachée,
traverse la cavité pharyngale puis les cavités orales et/ou nasales.
Emetteur: Le larynx
• Les premiers comportent une série de raies harmoniques dans leur spectre alors
que les seconds sont analogues à des bruits (aucune fréquence ne se distingue).
40
0.2
(dB
30
DFT 20
)
0
10
-0.2 0
0 50 100 0 1 2 3 4 5
t (ms) f (kHz)
Récepteur: L’oreille
• limitée vers
– 30 Hz pour les fréquences basses
– 15 000 Hz pour les fréquences hautes
• Reproduire
• une vibration
• une suite de surpressions et de
dépressions de l'air
• Transporter : problèmes
• Atténuation
• Distance
• …
- analogique E R
Normes de communication
Codage et caractéristiques du signal
• Transporter de la voix
• A grande distance
• En
E mode
d point
i t à point
i t
Numérisation
CAN CNA
+ filtre
passe-bas
[0, 4kHz]
Téléphonie numérique
Numérisation
CAN CNA
+ filtre
Sérialisation passe-bas
[0, 4kHz]
Téléphonie numérique
Numérisation
CAN CNA
+ filtre
Sérialisation Désérialisation passe-bas
+ validation [0, 4kHz]
Numérisation
Echantillonnage
Quantification
Codage & Compression
Numérisation : le principe
Numérisation : le principe
• Conversion Analogique Numérique
• N
Numérisation = transformation d’un signal continu dans le temps et à
é i ti t f ti d’ i l ti d l t tà
valeurs continues en une suite discrète en temps et à valeurs discrètes
• Discrétisation dans le temps: prélèvement de l’amplitude du signal à des
instants précis
= échantillonnageg
• Discrétisation en valeurs: l’amplitude est projetée sur un ensemble fini de
valeurs
valeurs
quantification
• Ré
Récepteur: devra reconstituer
d i l i l
le signal continu d’origine à partir des
i d’ i i à i d
échantillons quantifiés transmis
Pour une restitution fidèle, il faudra bien
choisir les trois critères suivants
Te=1/fe
t
+6
-5 -5 -5
+4
+2 -2
Te=1/fe
En téléphonie
Ex: norme CCITT G.711
Échantillonnage : 8kHz
Quantification : non uniforme (A-law ou µ-
law) sur 8 bits
Débit : 64kb/s
voir plus loin
L'échantillonnage: rappel en temporel
Y(t)
Signal continu à échantillonner
g
Y(t)=S(t) x P(t)
P(t)
0 Te 2Te
L’é h ill
L’échantillonnage correspond à une
dà multiplication
lti li ti
t dans le domaine temporel
Peigne de Dirac de période Te
L'échantillonnage: rappel en fréquentiel
s(f)
y(f)
y(f)=(s*p)(f)
p(f)
(f)
L échantillonnage correspond à un produit de convolution
L’échantillonnage correspond à un produit de convolution
0 fe 2fe 3fe f dans le domaine fréquentiel
Rappel de la règle fondamentale
Une multiplication des signaux dans le temps correspond une convolution de leurs spectres
Une convolution des signaux dans le temps correspond une multiplication de leurs spectres
Solutions:
1) Faire un échantillonnage à très haute fréquence pour
déterminer la fréquence max fm, puis définir une
fréquence d'échantillonnage pour laquelle la condition
de Shannon est respectée :
1) fe > 2.fm
2) Sur chaque voie mettre un filtre passe-bas
analogique placés avant l'échantillonnage dont
la fréquence de coupure fc est inférieure à fe/2 (il
faut atténuer le signal de manière à avoir à fe/2 une
valeur du signal inférieure au quantum du CAN )
Contre le recouvrement spectral
PSD [ch]
30
20
10
(dB)
-10
-20
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
f (kHz)
Exemple :
• ici il y a 8 valeurs (niveaux)
quantification sur 3 bits (1bit de signe + 2 bits d’amplitude)
Quantification :
Un autre problème pour la restitution
+2
USA : Loi µ
Approximation sur 15 segments de droite, µ = 255
Log ( 1 +µx)
y = ------------- avec -1 < x < +1 et x=Vin/Vmax
Log (1 + µ)
Europe : Loi A
Approximation sur 13 segments de droite, A = 87,6
1 + Log Ax
y = ----------- pour 1/A < x < 1 ( x=Vin/Vmax)
1 + Log A
Ax
y = ----------- pour 0 < x < 1/A
1 + Log A
Représentation de la loi de compression
Loi A
Signal
analogique Filtre Échantillonnage Compression Quantification
100-3400Hz fE=8kHz d’amplitude 8bits
Norme européenne
Ax x
F(x) = sgn(x); 0 ≤ ≤ A−1
1 + ln(A) xmax
x
1 + ln(A ) x
xmax −1
F(x) = xmax sgn(x); A ≤ ≤1
1 + ln(A) xmax
3-Problématique du codage
qualité
débit
complexité coût
Compression
Qu’est-ce que le codage ?
B codage 001000
A 100010
C 111000
Alphabet Code
Exemple de codage à longueur variable
Morse (• –)
Adapté à l’écrit
efficace car la taille du code n’est pas
fixe et les lettres
les plus courantes sont codées sur peu
de symboles : E = 1 point… (comme
un code de Huffman)
Adapté à l’écrit
Latin sans accents
Unicode
Mais pas à l’audio…
Codage & Compression: pour l’audio
? codeur décodeur
Émetteur Récepteur
Signal
analogique Filtre Échantillonnage Compression Quantification
100-3400Hz fE=8kHz d’amplitude 8bits
COFIDEC (Codeur-Filtre-Décodeur)
Le G.711
Utilisé en téléphonie RTC
Utilise PCM
Fréquence d’échantillonnage : 8kHz
Quantification :
non uniforme (A-law ou µ-law) sur 8 bits
Débit : 64kbps
Si l’on utilisait une quantification uniforme
12 bits * 8 kb/s = 96 kbps
MOS de ~ 4.3
Bonus hors contexte
“téléphonie”
Codage : Le format MP3
• Commutation temporelle
• Multiplexage temporel
Nous savons déjà…
010010…
E CAN codeur décodeur CNA R
+6
-5 -5 -5
+4 Le débit binaire correspondant à
300-3400Hz +2 -2 une liaison numérique
(unidirectionnelle)
pour un abonné de 64 kbps.
Loi A
L’intérêt du passage au numérique
Comparé aux systèmes analogiques, le système numérique permet une plus grande qualité
de transmission: il suffit de reconnaître la présence du signal et non sa forme pour le
reconstituer.
Il est ainsi possible de régénérer le signal sur la ligne de transmission en éliminant les
erreurs induites par le bruit.
Modes de raccordement
Réseau
Téléphonique
codec C
C
Raccordement
analogique
Raccordement
numérique
Malgré la numérisation du réseau, la liaison des abonnés
résidentiels est restée essentiellement analogique
C'est le commutateur de rattachement qui réalise la fonction de
numérisation/dénumérisation de la voix
Le transport de la voix
Multiplexage
Le multiplexage
Emetteur Récepteur
Emetteur Récepteur
Canal
Emetteur Récepteur
Multiplexage Démultiplexage
Le multiplexage
Emetteur Récepteur
Emetteur Récepteur
Emetteur Récepteur
Le multiplexage
Multiplexage fréquentiel : les couples E/R se partagent le médium de transmission dans
les fréquences
FDMA
Le multiplexage
Multiplexage temporel: les couples E/R se partagent le médium de transmission dans le
temps
TDMA
TC : temps de transmission
d’un échantillon
T : temps entre 2 échantillons
de la même communication
Commutation/Multiplexage spatial
Ligne
dédiée
Temps
partagé
“Packet
Burst”
Temps
partagé
“Synchron
ous TDM”
Time Division Multiplexing
IT
6 5 4 3 2 1 A D 6 5 4 3 2 1
IN OUT
Port IT Port IT
A 3 C 1
6 5 4 3 2 1 B C 6 5 4 3 2 1
Trame MIC : N=16
La numérisation de la voix
autorise le multiplexage
temporel de plusieurs
communications
téléphoniques
64kbps ou 8kHz
Période: 125ms
Longueur: 256bits
La trame MIC regroupe
30 communications
téléphoniques dans une
même trame
est communément appelée
E1, pour multiplex
Européen d'ordre 1
Trame MIC européenne = Jonction 2.048Mbps
multiplex E1
conduit de 2 048 kbit/s
correspondant à un multiplex de 32 voies de 64 kbit/s
30 voies téléphoniques
+IT0 ou Mot de Verrouillage Trame (MVT)
permet le repérage des IT dans les trames
+IT16
de la trame 0 contient les informations de supervision de la trame et
de cadrage pour les multiplex d'ordre supérieur
des autres trames transporte la signalisation des communications
(informations sur l'état du canal)
Représentation la trame MIC Européenne (les USA et le Japon ont adopté une structure différente)
IT IT IT
…
…
trame0 trame1 trame2
Trames MIC
X16 STM16
NB:
A titre de comparaison, E4 (TN4) == 1920 voies
La limite théorique d’une fibre optique est estimée à 15 Tbit/s
Distinction des types de réseaux selon le
mode de synchronisation
La synchronisation du
réseau (commutateurs) à
démarré en 1986 et s’est
achevée en 1988
comme référence, 7
horloges atomiques d’une
précision de 10-12
4 à Paris
3 à Lyon
• Cablage
• Signalisation
Commutateur de
rattachement
Liason d’abonné
ou
boucle locale Centre de commutation
2. Côté abonné
Poste téléphonique
Phase d’établissement d’une communication
Cablage: lien à l’opérateur
1-Côté réseau de l’opérateur
Voyage au cœur du réseau FT
(http://perso.orange.fr/wallu/)
CB
CB Zone
Zone
Satellite
Satellite Quality
Quality
High
High Quality
Quality Fax
Fax Relay,
Relay, Broadcast
Broadcast
Temps (msec)
Délai ciblé
La gestion générale du réseau
Trois fonctions :
A. la distribution
B. la commutation
C. la transmission
A - Distribution
la liaison d'abonné ou boucle locale
(paire métallique)
relie l'installation de l'abonné au centre de
transmission de rattachement
Aujourd'hui
le réseau français est intégralement numérisé
seule la liaison d'abonné est encore, la plupart du
temps, analogique et sur support cuivre (pour les
abonnés résidentiels)
2-Côté abonné
Le problème du duplex sur 2 fils
• L’investissement principal des opérateur
téléphoniques est constitué par les câbles reliant
les abonnées aux centraux téléphoniques.
• Mettre 4 fils par abonné, au lieu de 2
augmentation du capital, déjà gigantesque
• Circuit duplex avec 2 fils ?
• 1ère solution : mettre le micro et le haut-parleur
en série sur la même ligne
• ça ne fonctionne pas à cause de l’effet local
Duplex sur 2 fils: le problème de l’effet local
(side tone)
• On obtient un schéma équivalent de la ligne en juxtaposant
des cellules en T :
Chaque kilomètre de ligne est assez bien représenté par
une cellule de 4 résistances séries de 60 ohms et un
condensateur parallèle de 0,15 nF.
• L’énergie émise par le micro se répartit en 2 moitiés: une moitié part dans
la ligne, l’autre moitié est perdue dans une impédance dite « impédance
d’équilibrage » censée imiter exactement l’impédance de la ligne
• aucun courant ne circule dans l’écouteur de celui qui parle
Circuit de signalisation du poste:
Signalisation nécessaire
• Le téléphone doit transmettre au central, ou recevoir de celui-ci, des
données de signalisation:
– On appelle « signaux de ligne » les signaux correspondant à un état du poste
– On appelle « signaux d’enregistreur » les signaux correspondant à l’envoi
d’une adresse
Générations d’impulsions
NB: Si le silence entre deux chiffres est supérieur à 10 s (ou
20s) le commutateur émet la tonalité "occupation"
Clavier DTMF
(postes actuels)
Dual Tone Multi
Frequency ou
"Fréquences
Vocales"
une paire de
fréquences « qu’on
ne sait pas
prononcer »
codes ayant permis
la création de
services vocaux
« Blue Boxing »
Valeurs précédentes à comparer à
celles du réseau GSM !...
Acheminement
Tonalité "acheminement"
chez le demandeur : 440 Hz (50ms-50ms)
tonalité supprimée depuis le 18/10/1996
(simulation des anciens commutateurs crossbars)
Envoi du "signal d’appel" (courant de
sonnerie)
chez l’appelé : 80 V/50Hz pendant 1,7s-3,3s
superposé à l’alimentation
Tonalité "retour d’appel"
chez le demandeur : 440 Hz (1,7s-3,3s)
Autres signaux
"occupation"
L’appelé est occupé ou encombrement (plus de ligne)
440Hz, 500ms-500ms,
International
330Hz + 440Hz
Impulsion de tarification (sur abonnement)
tonalité 12kHz, 80mV, 125ms (au lieu de l’ancienne
impulsion 80V par rapport à la terre)
Signal de rappel (Touche "R")
provoque une coupure calibrée (220..320ms)
permettant au commutateur de saisir le N° qui sera
transmis en cours de communication (services spéciaux
: conférence...).
Autres valeurs remarquables
"Raccrochage supérieur" à 400ms de
l’appelant
coupure de la liaison et envoi de la tonalité
"occupation" vers le poste resté en ligne
"Raccrochage de l’appelé"
la ligne est maintenue pendant une temporisation
de 2 à 4s
un décrochage de l’appelé rétablit la
communication
Inversion de polarité
l’alimentation 48V sera éventuellement inversée
lors de l’établissement de la communication (début
de taxation sur cabines publiques)
Communication
• Le micro ou capteur
– constitué d'une simple membrane qui par ses
vibrations, sous l'effet de la pression acoustique (voix),
fait varier la résistance interne de celui-ci
– micro au charbon inventé par Edison en 1876 (et
vendu à la Western Union
– la variation de courant est le signal transmis au
commutateur local
Diagramme d’une communication téléphonique
Cablage
Spécification de la ligne d’abonné
constituée d’une paire de cuivre continue de diamètre
0,4 à 0,8mm jusqu’au commutateur de rattachement
la plupart des abonnés ont une ligne inférieure à 4 km
l’abonné est relié
à un point de concentration (zone rurale)
ou directement à un sous-répartiteur
par un câble
aérien
ou souterrain
Nombre de fils:
d’une
ou deux paires (deux dans les nouvelles installations)
puis par un câble de transport multipaires jusqu’à son
commutateur de rattachement
Cablage: point de terminaison réseau
• Le point de terminaison réseau, c’est la prise femelle fixée au mur et
reliée, côté réseau téléphonique, à une ou plusieurs lignes d’accès
analogiques d’abonné.
• Avant 2003, les installations étaient réalisées avec la prise en T :
Cablage: point de terminaison réseau
• Depuis 2003, les installations utilisent la prise CEI 60603-7 dite RJ45:
• L’information de routage est transmise dans la même trame que la voie elle-même :
• chaque canal de communication a un canal de signalisation dédié
la signalisation pour un circuit a un circuit associé permanent
• Pour ces raisons, et à cause des bénéfices en termes de sécurité de séparer les voies
de contrôle des voies pour la voix, on utilise common-channel signaling (CCS) depuis les
années 1960.
Signalisation par canal sémaphore
ou signalisation CCS
(Common Channels Signaling)
utilise un canal dédié
multiplexage avec les voies de communication
pour signaler tous les événements relatifs à un
ensemble de circuits
la numérotation est acheminée sur le canal
sémaphore en mode message
Les informations de signalisation sont
transmises hors communication
ce qui autorise de nombreux téléservices
out of band
la signalisation se fait sous la forme de messages
(paquets X25)
transportée par
un réseau sémaphore
indépendant du réseau de transport (circuits)
Les deux réseaux
utilisent les mêmes infrastructures numériques (MIC)
mais sont organisés différemment
Les deux modes de signalisation
Signalisation par réseau sémaphore
Avec la signalisation CCITT N°7
SS7
étude à démarré en 1976
mise en place en 1987
le circuit
est préparé rapidement
n’est établi que lors du décrochage de l’appelé
• Problème
• Modèle à attente
∑t N .t
i
A= =
i =1
T T
Variations de trafic
Trafic Trafic
Trafic Trafic
L M M J V Jan Déc
La notion de trafic : exemples
• Exemple de calcul de trafic n°1 :
– L=10 000 usagers sont raccordés à un certain commutateur.
– Chaque usager a un trafic de a=0,1 Erlangs.
– Les appels durent t=3 minutes.
– Quel est le nombre N d'appels écoulés par heure par ce commutateur?
– Le trafic total du commutateur est: A = L.a = 10000 x 0,1 = 1000 Erlangs.
N .t T T
A= ⇒ N = A = La
T t t
AN
Pperte( N , A) = NN ! i
A
∑
i =0 i!
Modèle à attente
• Le nombre maximum de clients actifs peut être à présent
supérieur au nombre de serveurs si les clients (appels) sont
mis en attente au lieu d’être rejetés (perdus).
Pattente( N , A) =
Modèle à refus
Modèle à attente
Exemple de dimensionnement
d’un accès
Dans une entreprise, on a dénombré aux
heures de pointes 200 appels d’une
durée moyenne de 6 minutes à l’heure.
Si 20 voies de communications
on peut constater (abaque modèle à refus) que le
taux de perte sera de 15 % !
Pour que le taux de perte soit < 1%
il faut 30 voies
(30 circuits de communication = 1 accès MIC ou 1
accès primaire RNIS)
Modèle à refus
20 appels simultanés
30
e.g. Orange:
"Calcul tarifaire standard”
http://www.pricer.entreprises.francetelecom.com/servl
et/pricer.traitementAccueil?operation=Accueil
Partie 7 : De l’accès analogique au
numérique - le RNIS
L’évolution de la téléphonie
• Principe
• Offre commerciale
• Services du RNIS
Fondements du RNIS
1970 : Premiers commutateurs numériques (commutation temporelle),
1976 : Signalisation par canal sémaphore (CCITT n°7),
1987 : Début du RNIS (FT Lannion et Rennes)
Avant
Le RTPC (réseau téléphonique publique commuté ) traditionnel
utilisait sur une connexion analogique sur la boucle locale
(entre le client et le plus proche central téléphonique)
“analogique” limite la bande passante qui peut être obtenue
sur la boucle locale
Le « futur »
But des opérateurs à l’époque
créer un réseau unique entièrement numérique
(la numérisation permettra l’interfonctionnement puis l’intégration
progressive des réseaux existants)
Mode de raccordement RNIS
Réseau
Téléphonique
codec C
C
Raccordement
analogique
Raccordement
numérique
•Postes RNIS permettron une communication numérique de
“bout en bout”
•Un Poste « au sens large »
RNIS: 2 types de raccordement
L'accès de base S0
(Basic Rate Interface = BRI) ou “connexion 2B+D”
2 canaux B
et un canal D (à 16 kbps)
se contente d'une ligne téléphonique physique ordinaire
L'accès primaire S2
(Primary Rate Interface = PRI)
aux USA et au Japon : "connexion 23B+D"
23 canaux B
et un canal D (à 64 kbps)
nécessite une ligne débitant 1,6 Mbps
(normalisée sous le vocable T1)
en Europe : "connexion 30B+D"
30 canaux B
et un canal D (à 64 kilobits/sec)
nécessite une ligne débitant 2 Mbps
(normalisée sous le vocable E1 ou T2)
Accès de base S0/T0
Téléphone
1
4
2
5
3
6
RNIS Canal sémaphore
(signalisation)
7 8 9
* 8 #
16 kb/s Canal D
Canaux d’échanges
de données
Propriétés des canaux
canaux en full duplex
Accès de base = 2 B + D
2 x 64k + 16k = 144 kbps utiles
Accès primaire = 30 B + D
30 x 64k + 64k = 1984 kbps utiles
(aux USA : 23 B + D = 1536 kbit/s)
Accès de base
Transmission duplex sur une paire avec
annulation d’écho
Avec une transmission de type DSL, il est
éventuellement possible de grouper plusieurs
accès de base sur une seule paire
SERVICES DU RNIS
3 catégories de services RNIS
Les services supports sont fournis par l’opérateur
ne concernent que les couches basses (maximum couche 3)
les caractéristiques de qualité, débits, mode de facturation sont
définies
capacités de transmission établies par le réseau pour supporter les flux
d'information au point de référence S.
RNIS:
Téléphonie 7kHz
télécopie G4
télétex mode mixte
vidéotex photo
Visiophonie
téléaction...
Compléments de service
La plupart d’entre eux sont des facilités déjà connues et
offertes sur certains réseaux ou par les PABX
Le RNIS vise à la généralisation nationale et internationale de
ces compléments
Compléments de base :
Identification de l’appelant
présentation d’appel
sélection du terminal
Portabilité
Tel 1
Tel 1
M1
Micro
G4 Tel 2
M2
Tel 2
G4
Usage de la SDA et de la sous-adresse
MARSEILLE PARIS Souscription de 5 n° de SDA :
n° 04 91 23 08 15 n° 01 42 21 26 70 01 42 21 26 70
NUMERIS
01 42 21 26 71
accès de base accès de base 01 42 21 26 72
T
T
01 42 21 26 73
N 01 42 21 26 74
N
R
R
01 42 21 26 71
Tel 1
Tel 1
SDA : 2671 M1 01 42 21 26 70
Micro
Tel 2
G4 01 42 21 26 70
SDA : 2671 M2
Tel 2
01 42 21 26 73
G4
téléservice Télécopie
SDA : pour atteindre un groupe de terminaux.
n° de SDA : 2673
Usage de la SDA et de la sous-adresse
MARSEILLE PARIS Souscription de 5 n° de SDA :
n° 04 91 23 08 15 n° 01 42 21 26 70 01 42 21 26 70
NUMERIS
01 42 21 26 71
accès de base accès de base 01 42 21 26 72
T T
01 42 21 26 73
N 01 42 21 26 74
N
R R
01 42 21 26 71
Tel 1
Tel 1 01 42 21 26 70 * 10
SDA : 2671 M1
Micro
sous-adr: 30
G4 Tel 2
01 42 21 26 70 * 11
SDA : 2671 M2
Tel 2 sous-adr: 31
01 42 21 26 73
G4
téléservice Télécopie
SDA : pour atteindre un groupe de terminaux.
n° de SDA : 2673
Sous-adresse : sélection d'un terminal dans un groupe.
Numeris et Transpac
Raccordement à Transpac par le canal D.
depuis la version VN3 de Numéris, accès à Transpac
par le canal D
Nécessite un raccordement Numéris et l'option LLP
(Liaison Logique Permanente).
Débit maximal de 9.6 Kb/s
Facturation :
Abonnement Numéris + abonnement complémentaire.
Coût au volume émis ou reçu.
Le prix du CV Transpac est facturé en sus, au même
tarif que celui d'une LS à 9.6 Kb/s (Volume + Durée).
Les coûts
Accès de base S0
Frais d'accès au réseau
Abonnement mensuel
Accès primaire
Frais d'accès au réseau
Abonnement mensuel par canal B avec une perception
minimum
Tarif des communications, service donné à 64 Kbit/s
Mise en oeuvre des périodes de tarifications téléphoniques:
Rouge, Blanc, Bleu, Bleu nuit.
Pour un canal B, le coût est maintenant identique au
téléphone
Partie 7: Réseau privé et PABX
• Fonctionnalités
• Architecture
• Interconnexion
• Signalisation
Installation d’abonné et réseau
privé de téléphone
Qu’est-ce qu’un PABX ou
autocommutateur privé ?
Constitution
Raccordement
fonctionnalités
Dimensionnement de
l’autocommutateur et du
raccordement à l’opérateur
Introduction
Réseau téléphonique appartenant à
l’entreprise
Connecté aux réseaux publics (accès
externes)
Utilisation d’un ou plusieurs PABX
(Private Auto Branching eXchange),
ou autocommutateurs
Concentrateurs (prises téléphoniques)
Routeurs (internes, externes)
Qu’est-ce qu’un autocom ?
•Nécessité
d’un plan de
numérotatio
n interne
•Définition des
accès vers et
depuis
l’extérieur
•Surveillance
des coûts
téléphoniques
= taxation
Fonctions d'un PABX
• (Auto)Commutateur Privé
• Private Branch Exchange (PBX)
• Le PABX est le commutateur privé situé dans l’entreprise et assurant
l’infrastructure nécessaire à un réseau téléphonique privé, indépendant
du réseau public mais qui lui y est relié.
– Schéma de base:
Réseau public
PABX RTPC
Fonctions d'un PABX
de relation (réception des demandes, envoi des
réponses… via signalisation)
de commande (recherche itinéraire, taxation,
signalisation, rupture communication...)
de connexion (mise en place d'un support de
communication)
de surveillance (qualité, état)
d'exploitation (observation du trafic, évolutions...)
de maintenance (tests, taux d'erreurs, localisation des
défauts)
de services particuliers (CTI ...)
Architecture interne d’un PABX
Sert d’accès depuis l’extérieur
Interconnexion avec les réseaux
publics
Appel du standard + redirection par le
standard
Appel direct sur le poste
Sélection Directe à l’Arrivée (SDA)
L’ensemble des numéros accessibles depuis
l’extérieur donne l’ensemble des numéros à
demander à l’opérateur téléphonique
4 derniers numéros toujours transmis par le
commutateur de raccordement
Interconnexion avec les
réseaux publics
2
Interconnexion avec les
réseaux publics
Facilités offertes par les PABX
Classées dans l'ordre de préférence
des utilisateurs
transfert d'appel,
numérotation abrégée,
RASPO (rappel sur poste occupé),
SDA (sélection directe à l'arrivée),
double appel,
renvoi,
Facilités offertes par les PABX
autres facilités appréciées
indication d'appel en instance,
interception d'appel,
mise en garde,
identification de l'appelant,
renvoi fixe / filtrage,
va et vient,
guide parlant,
parcage,
messagerie vocale,
conférence à 3,
substitution,
groupement de poste,
pré-décroché
MTBF élevé
La disponibilité classique est de 99,999% soit moins de 5 mn de coupure
par an.
DTMF et IVR
Interactive Voice Response (IVR) est une technologie permettant à un ordianteur d’interagir
avec un humain par la voix et des entrées clavier DTMF : Dual-tone multi-frequency signaling.
Serveur audiotex
Interconnexions de PABX
• Tant que le trafic le justifie, les CA
sont reliés par des jonctions directes,
sinon les appels sont dirigés vers les
CT.
Solutions privées
Location de liens fixes (LS/TRANSFIX) et constitution
d'un RPIS (Réseau Privé à Intégration de Services)
via RNIS (si volumes horaires restreints)
via SDSL ou satellites (sociétés internationales avec
sites disséminés)
via …
Un multiplexage voix-données sera généralement
envisagé
Protocoles d’interconnexion de PABX
• initialement propriétaires (ABC Alcatel, CORNET, Siemens, …)
• IPNS sera basé sur ABC d'Alcatel puis évoluera vers QSIG : QSIGnaling
Le protocole QSIG
Signalisation à l'interface Q (1992)
1 2
Gigogne 3 4
Analogique et 5 6
numérique 7 8
Broches 1 et 3
RNIS (Numéris) RNIS (Numéris)
1 2
Broches 1,2, 3 et 5
3 4
5 6
7 8
Plan de numérotation
Pour commuter, nécessité de définir
un plan de numérotation à
l’installation du PABX
Plan de numérotation =
Association d’un numéro interne à
chaque poste
Hiérarchisation de ce plan
Plan de numérotation
Exemple : à 3 chiffres
100 = standard
Exemple :
standard =
100 en interne,
05 58 05 76 00 depuis l’extérieur
Configuration du PABX
Faîte à partir d’un logiciel propriétaire
Pré-installé sur le PABX (connexion à
partir d’un minitel ou d’un terminal)
Installé sur un PC qui dialogue avec
PABX par un port spécifique ou par un
port ethernet
Logiciels différents
pour chaque constructeur
Pour chaque version
Retour sur les services offerts
Dépendent du type du terminal
• Marché
POTS xDSL
frequency
DC 4 kHz
1
Raccordement usager
Ethernet ou ATM
Modem ADSL
Ligne cuivre
Filtre
(RC)
Ma connexion ADSL
Le parcours vers le monde de l'Internet
(http://perso.orange.fr/wallu/)
Point de concentration sur poteau
Armoire de sous-répartition
Répartiteur
Filtre ADSL au DSLAM
DSLAM
C = BW log2 ( SNR + 1 )
2
Duplexing
Up to now we assumed that only one side transmits
Bidirectional (full duplex) transmission
requires some form of duplexing
For asymmetric applications we usually speak of
DS downstream and US upstream
Four methods are in common use:
• Half duplex mode
• Echo cancellation mode (ECH)
• Time Domain Duplexing (requires syncing all binder contents)
• Frequency Domain Duplexing
POTS US DS
frequency
DC 4 kHz
4
Ligne numérique jusque chez l’abonné:
dans quel but ?...
Amplitude
Concessions
Accepter que « le débit offert dépende de la position
géographique du client par rapport à l’Unité de
Raccordement »
Tous les abonnés ne pourront pas prétendre aux mêmes
services
Contraintes d’éligibilité
Pe
• Atténuation: A = 20 log 10( )
Ps
• Caractéristiques des lignes
– Circuit RC
– Mesure de l’atténuation depuis le DSLAM
http://www.degroup-test.com
3
Solutions
• Comment transmet-on les données?:
mise sur porteuse nécessaire
mapping bits signal continu
t t φ
A A
kA
φ
t
« 00 »
t
« 01 »
A
t
Chaque point code
« 10 » φ
deux bits
t
« 11 »
t
Modulation de phase et amplitude simultanément
Explications simplistes…
On fait varier:
L’amplitude
La phase
Résultat
Constellations de points
Chaque point représente
un code
Chaque code correspond
à un nombre de bits par
canal
Les modems de nos jours…
oscillateurs DSP
Valeurs
numérisées d’un
quart de sinusoïde
dans un tableau
en ROM parcouru
par un compteur
plus ou moins
rapide…
…donc qui peut
faire des sauts
t
ADSL: spectre du signal
• Modulation utilisée : DMT (Discrete MultiTone)
• Multiporteuse: modulation de chaque porteuse adaptée à l’état de la ligne
– En ADSL2 : 512 porteuses sur une bande de 2,2 MHz
32
Spectre de signal sur ligne téléphonique
5
Calcul du débit
• débit = nombre de symboles /sec /canaux
. nombre de bits /symbole
. nombre de canaux
• Synchronisation
– Emetteur et récepteur s’adaptent et s’accordent sur le codage à employer dans chaque
canal pour maintenir un BER (Bit Error Rate) constant
xDSL
6
Schéma simplifié: Première approche
Le schéma qui suit, simplifié à l'extrême, n'est pas pour autant faux. Il peut convenir dans le cas du dégroupage.
7
Les composants
• Client ADSL
– La machine que l'abonné connecte à l'internet. Peu importent la plate forme matérielle et le système
d'exploitation, pourvu que ce dernier supporte le réseau TCP/IP.
• Modem
– Modulateur/Démodulateur. Une boîte dont la fonction est assez similaire à celle du modem RTC, à part
qu'ici, elle est conçue pour la technologie DSL.
• DSLAM
– Digital Subscriber Line Access Multiplexer. C'est une sorte d'entonnoir ou de gouttière, qui ramasse les flux
numériques de chaque abonné et les fait converger par multiplexage sur un seul lien à fort débit.
• BAS
– Broadband Access Server
– Lorsque l'on a réussi une connexion avec son FAI, on a établi un lien PPP (Point to Point Protocol) entre son
ordinateur et le BAS. Ce lien PPP va transporter les protocoles supérieurs IP, TCP, UDP ICMP...
C'est au niveau du BAS que l'authentification du client va se faire et que les paramètres IP vont être transmis
(serveur RADIUS, généralement).
• Routeur
– C'est l'équipement qui va assurer la liaison entre le BAS et le réseau du fournisseur d'accès.
– Le lien n°4 relie le BAS à ce routeur et les données circulent dans un tunnel de type L2TP (Layer 2 Tunnel
Protocol). Il s'agit de construire un VPN (Virtual Private Network : réseau privé virtuel) entre le BAS et le
réseau du fournisseur d'accès.
8
Les liaisons
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Dans la pratique: dégroupage et non-
dégroupage
• Mais voilà...
– Dans la pratique, ça va être un peu plus compliqué, du moins dans le cas le plus général,
encore actuellement, où le dégroupage n'est pas généralisé.
– Qu’est-ce que le dégroupage ?
– La boucle locale appartient à France Télécom. Les centres de raccordement (NRA) aussi.
– Ces centres de raccordement sont souvent situés dans des locaux exigus, où il est difficile de
laisser de la place à des opérateurs alternatifs. Pourtant, le dégroupage doit en passer par là.
– Pour dégrouper une ligne, il faut qu'un ou plusieurs opérateurs alternatifs puissent installer
leurs propres équipements dans le centre, et y connecter directement les lignes de leurs
abonnés. France Télécom se contente de louer la ligne entre le centre et le client.
– Lorsque ceci n'est pas fait, peut importe la raison, il faut trouver une autre solution pour que
des opérateurs alternatifs puissent tout de même proposer des abonnements ADSL.
– L'option 1
• Non-dégroupé: France Télécom assure la totalité du transport entre l'abonné et le réseau du FAI.
– L'option 2
• Dégroupage: FT se contente de louer l'accès à la boucle locale aux FAIs. Les fournisseurs sont donc
maîtres de la qualité de leur prestation. Ils ne sont dépendants que de la qualité physique de la boucle
locale.
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Dégroupage
- Le répartiteur téléphonique est le lieu situé dans le CO (ou NRA) où se font toutes les connexions entre
la LL et les infrastructures
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IP et ADSL
Niveau 3 IP
Niveau 1 ADSL
Annexes
Accès Internet
Bilan pour les différentes technologies
ISDN Numéris
ADSL Asymmetric Digital Subsciber Line
VDSL Very high Digital Subcriber Line
FTTH Fiber To The Home
Les accès DSL : les variantes
• débits théoriques !
• mesurés en pratique :
•~1200 ko/s descendant
•~128 ko/s montant
• ping < 100 ms
Les accès DSL
HDSL (High bit-rate DSL)
1,5 ou 2 Mbit/s, symétrique, sur 2 paires torsadées, 4 km max.
marché essentiellement professionnel
SDSL (Symmetric DSL)
1,5 Mbit/s max. sur une seule paire, jusqu'à 3,5 km
SHDSL (Symmetric High bit-rate DSL)
jusqu’à 2,3 Mbit/s sur une seule paire, jusqu'à 3,5 km
jusqu’à 4,6 Mbit/s sur deux paires, à 3,5 km ou 2,3 Mbit/s à 5 km
VDSL (Very high bit-rate DSL)
débits jusqu'à 52 Mbit/s descendants et 6 Mbit/s remontant
(il existe aussi une version à débits symétriques)
distances de 300 m (pour débit max.) à 1200 m sur une paire
principes proches de l’ADSL (multiplexage avec le téléphone
analogique)
Marché du VDSL :
distribution video large bande, y compris TVHD et VoD
réseaux d’accès, « dernier km » en relais de la fibre (FTTC)