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Ressources en Eau Au Maroc

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Ressources en eau au Maroc

Plan
• Potentialité en eau & contraintes

A. Eaux conventionnelles
1. Pluviométrie
2. Eau de surface
3. Eaux souterraines
B. Eaux non conventionnelles
1. Eau produite par dessalement
2. Eau produite par traitement des eaux usées

• Gouvernance actuelle du secteur de l’eau


Introduction
Des réserves à la limite du seuil critique
• Le Maroc dispose de l’une des plus faibles ressources
hydriques au monde (reconnaît le secrétariat d’État chargé de
l’Eau).
• Si sa position géographique entre l'Atlantique, la
Méditerranée, les chaînes de l’Atlas et le Sahara, lui permet de
bénéficier de l’une des réserves de biodiversité les plus riches
de la région, elle pénalise néanmoins son potentiel en eau.
• Ce potentiel en eau naturelles est ainsi évalué à 22 milliards
de m³ par an, soit l’équivalent de 700 m³ par an et par
habitant.
• ce ratio est «communément admis comme seuil critique
indiquant l’apparition de pénuries et de crise latente d’eau».
• En fait, l’Organisation des Nations unies avertissait, lors du
Forum mondial de l’eau qui s’est tenu en 2015 en Corée du
Sud, que le Royaume pourrait subir un stress hydrique dans
les 15 prochaines années.
Sécheresse par pays en 2040
Potentialité en eau: A. Eaux conventionnelles
1. Pluviométrie
• Les régimes des précipitations varient d’une région à l’autre
tout en restant dominés par une forte irrégularité dans l’espace
et dans le temps, de façon saisonnière et interannuelle.
• L’alternance de séquences d’années de forte hydraulicité et de
séquences de sécheresse sévère, pouvant durer plusieurs
années, est un caractère marquant des régimes climatiques et
hydrologiques du Maroc.
• Les moyennes annuelles des précipitations atteignent plus d'un
million de m³ par km² dans les zones montagneuses du nord du
Maroc, et moins de 300 000 m³ par km² dans les bassins du sud
qui couvrent près de 85% de la superficie du Royaume.
• Ces précipitations se produisent généralement en deux
périodes pluviales, la première en automne et la seconde en
hiver. Le nombre de jours pluvieux varie de l'ordre de 30 au
sud du pays à près de 70 au Nord du pays.
• Les années sèches enregistrent des précipitations annuelles très
faibles qui peuvent diminuer à moins de 60 à 75% de la
normale, ne produisant généralement pas d’apports d'eau
significatifs.
Moyenne pluviométrique
2. Eau de surface
• Les écoulements des eaux de surface sont étroitement liés aux précipitations
et sont donc caractérisés par d'importantes variabilités. Les débits écoulés
sont essentiellement sous forme de crues courtes et violentes.
• D’une année sur l’autre, les apports d'eau sont très variables. Spatialement,
on remarque que l'importance des écoulements diminue du Nord vers le
Sud.
• Le potentiel des eaux superficielles du pays s'élève à 16 milliards de m³
mobilisables. Les bassins du nord contribuent avec 20% environ des
ressources superficielles du pays ; les bassins atlantiques du nord et du
centre sont les grands fournisseurs en en eau du fait de l’extension du
château que constituent les chaînes montagneuses de l'Atlas ; ils produisent
56 % des ressources en eau superficielles du Maroc.
• La Moulouya, dans l'Oriental a un apport moyen annuel estimé à 1650
millions m³/an alors que les bassins du Sud Ouest Atlantique totalisent un
apport moyen annuel de 780 millions de m³/an.
• Les seuls bassins du Sebou, de l’Oum rbia et de la Moulouya représentent
les 2/3 des ressources en eau de surface.

• Cette production ne coïncide pas forcément avec les régions où les besoins
en eau sont les plus élevés ; d’où la nécessité de transferts d’eaux coûteux.
• Le potentiel des eaux de surface est très vulnérable aux aléas climatiques. En
effet, pendant les années de sécheresses sévères, ce potentiel peut baisser de
30 à 90% de sa valeur moyenne.
Répartition spatiale des apports d’eau superficielle du Maroc
• Cette répartition géographique inégale est aggravée par la
variabilité interannuelle.

• Ainsi, Le régime hydrologique de l’ensemble des bassins


est caractérisé par une très grande variabilité interannuelle
marquée par l’alternance des séquences humides et sèches,
intercalées par des années de forte hydraulicité ou de
sécheresse sévère.

• Le bassin de l’Ouergha, à titre d’exemple, l’un des bassins


les plus productifs du pays, avec un apport moyen de 2.5
milliards de m³ par an, a enregistré des apports extrêmes
variant de 0.1 milliard de m³ en 1994-1995 à 4.2 milliards
de m³ en 1996-1997. La quasi-totalité des 4.2 milliards de
m³ a été enregistrée durant les mois de novembre et
décembre 1996.
Tableau 1. Ressource en eau superficielle par bassin
• Le Maroc est aussi "le pays de la grande hydraulique".

• Initiée par feu Sa Majesté le Roi Hassan II, la politique volontariste des
barrages, qui était un élément structurant de la gestion des ressources
hydriques, a porté ses fruits en termes de stockage des apports ponctuels,
étendant ainsi la superficie des terrains irrigués à 1 million et demi
d’hectares et diminuant significativement les risques d’inondation. Le
secteur d'agriculture étant le grand consommateur d'eau puisqu‘il absorbe
86 % de cette ressource.

• Ainsi, le pays s'est doté de 135 grands barrages, totalisant une capacité de
stockage de 17.5 Milliards de m³, la plupart édifiés depuis 1966, 14 grands
barrages sont en cours de réalisation, avec une capacité de stockage
additionnelle de 2.6 Milliards m³.

• Le Maroc dispose ainsi des plus vastes périmètres irrigués régionaux du


Maghreb, certains comme le Tadla ou le Gharb dépassent chacun les 100 000
ha.

• La présence de ces grands réservoirs derrière les murs des barrages a évité
au pays disettes et rationnements massifs lors des récentes "séries" de
sécheresses.
Tableau 2. Grands barrages du Maroc
Toutefois, ces barrages sont sujet d’envasement:
• L’érosion hydrique affecte la plupart des bassins versants où se situent les
barrages, avec 23 Millions ha touchés par l’érosion. Ce phénomène trouve
son origine dans des facteurs physiques tels la nature du terrain et sa pente,
la couverture végétale, l’intensité des précipitations, et l’activité humaine
l’accentue, à savoir, le défrichement, le surpâturage, et les techniques de
culture inappropriées qui sont, des facteurs qui aggravent le processus
d’érosion.
• La perte des volumes de stockage des barrages évolue à un rythme
important : prés de 5% de capacité de stockage sont perdues annuellement,
soit environ 65 millions de m³, ou l’équivalent d’un volume de retenue d’un
grand barrage.

Exemple du barrage Mohamed V, mis en service en 1967, avait une capacité de


retenue de 730 Mm³, régularisant les apports d’eau pour l’irrigation d’un
périmètre irrigué de 77 000 ha, et pour l’alimentation en eau potable, ainsi
que pour le laminage des crues, a perdu plus de la moitié de sa capacité de
stockage.
C’est une situation qui a réduit de plus de la moitié les volumes fournis à
l’irrigation, situation exacerbée par les derniers épisodes de sécheresse, en
plus du danger présenté par la réduction de la capacité de laminage des
crues.
Principales nappes au
Maroc
2. Eaux souterraines
• Les eaux souterraines représentent environ 20% du potentiel en
ressources en eau du pays. Elles constituent ainsi une part
importante de la ressource hydrique du Maroc.
• Sur les 103 nappes répertoriées, 21 sont profondes et 82
superficielles. Les premières sont difficiles d’accès avec un coût
de mobilisation et d’exploitation assez élevé, elles peuvent être
plus riches et plus durables. Les secondes sont plus accessibles
mais, aussi plus vulnérables à la pollution et à la sécheresse.
• Les plus importants systèmes aquifères couvrent une superficie
totale de près de 80 000 km², soit environ 10% du territoire. Ces
ressources en eau souterraines s'élèvent à près de 9 milliards de
m³/an.
• La connaissance de ces nappes souterraines varie d’une nappe à
l’autre, étant satisfaisante pour les superficielles (profondeur
inférieure à 200 m) mais, celle des nappes profondes accuse un
retard relativement important à cause du problème
d’investigations complexes et coûteuses.
Tableau 3. Ressource en eaux souterraines
• Actuellement, la presque totalité des eaux souterraines
renouvelables connues sont entièrement exploitées. Les
prélèvements d’eau effectués en année moyenne sont estimés à
2.7 milliards de m³. Ces ressources en eau souterraine sont
même surexploitées.
• En effet, le développement hydro-agricole conjugué aux
sécheresses a engendré une surexploitation accrue des nappes.
Ainsi, une baisse généralisée des niveaux piézométriques en a
résulté.
• Cette baisse généralisée et continue des niveaux d’eau,
observée depuis les années 1970, risque de conduire à une
nette diminution des réserves d’eau, le tarissement des
sources, et/ou une dégradation de la qualité de l’eau par
intrusion marine pour le cas des nappes côtières.
• La surexploitation des ressources en eau souterraine met déjà
en péril le développement économique et social de certaines
régions (Souss, Saiss et Haouz).
Evolution du niveau de deux nappes du Maroc

Nappe du Souss Nappe du Saiss


Autre contrainte;
La pollution urbaine et industrielle

• Les volumes annuels des rejets des eaux usées des villes ont fortement
augmenté au cours des dernières décennies et sont passés de 48 à 506
millions de m³/an entre 1960 et 2012. Près de 61% de ces volumes sont
déversés directement dans l’océan. Le reste (39%) est rejeté dans le réseau
hydrographique ou directement dans le sol. Des prévisions montrent que
ces rejets continueront à croître rapidement pour atteindre 741 millions de
m³/an à l’horizon 2030 ;
• la production annuelle de déchets solides ménagers et industriels est
évaluée à 4 700 000 tonnes environ. Une grande partie de ces déchets est
mise dans des décharges non contrôlées, souvent dans ou en bordure des
lits des cours d’eau et dans des zones où les ressource en eau sont
vulnérables et affectées durablement ;
• le lessivage des engrais et des produits phytosanitaires utilisés dans
l’agriculture ;
• La croissance des teneurs en nitrates, dans les nappes adjacentes aux
périmètres agricoles irrigués est certainement l’un des problèmes les plus
préoccupants. Le suivi de la qualité des nappes souterraines montre que la
situation des principales nappes est jugée critique en raison des niveaux
élevés des nitrates.
• Des teneurs en nitrates dépassant 170 mg/l soit 3.6 fois la valeur maximale
admissible pour une eau potable (fixée à 50 mg/l), essentiellement dans les
eaux des nappes Fès-Méknès, Tadla, Abda et Doukkala, ce qui présente un
danger potentiel pour la santé des populations.
Exemple de la nappe phréatique du Tadla dont la proportion de la partie
affectée a évolué très rapidement, pour atteindre plus de 50% de zone
polluée en une quinzaine d’année).

Octobre
1985

Juin
1999
Potentialité en eau: A. Eaux non conventionnelles
1. Eau produite par dessalement
• Le recours au dessalement s’impose dans les zones du sud du Maroc qui
sont caractérisées par un climat aride.

• En 1976, la première unité de production d’eau potable par dessalement


d’eau de mer de capacité 75 m³/j a été mise en service à Tarfaya.

• Par la suite plusieurs unités de dessalement ont vu le jour, dont la plus


grande est celle installée à Laâyoune pour une capacité de 7000 m³/j.
• La capacité actuelle de production est d’environ 30 000 m³/j pour
l’alimentation en eau potable (AEP) des villes de Laâyoune, de Boujdour et
d’Akhfennir.

• De nouvelles stations de dessalement sont programmées pour l’AEP des


villes d’Agadir (100 000 m³/j), de Sidi Ifni et de Tantan (10 000 m³/j).

• Le coût de l’eau produite par dessalement (eau de mer ou eau continentale


saumâtre) reste cependant très élevé.

• Pour les zones situées au sud du Maroc le dessalement de l’eau de mer


continuera à être la seule alternative.
2. Eau produite par traitement des eaux usées

• Compte tenu du fait que le secteur de l’assainissement connaît un grand


retard la presque totalité des eaux usées sont rejetées dans le milieu naturel.

• Les eaux usées domestiques, essentiellement celles des grandes villes


continentales, sont souvent utilisées directement pour l’irrigation.

• Cette pratique est observée à la périphérie de certaines grandes villes


continentales où les terrains agricoles sont disponibles en aval des lieux de
déversements des effluents.

• Plus de 7000 ha sont irrigués directement avec les eaux usées brutes rejetées
par les villes, soit environ 70 millions de m3 d’eaux usées réutilisées chaque
année.

• Une grande diversité de types de cultures est concernée par cette


réutilisation (cultures fourragères ,cultures maraîchères, arboriculture,... ).
Gouvernance actuelle du secteur de l’eau
1. Volet institutionnel

L’examen de l’organisation institutionnelle du secteur de l’eau du Maroc


fait ressortir plusieurs avancées qui ont permis au Maroc de se distinguer
au niveau international, dont notamment :
• la mise en place du Conseil Supérieur de l’Eau et du Climat (CSEC),
chargé de formuler les orientations générales de la politique nationale en
matière de l’eau et du climat.
• la mise en place d’une Commission Interministérielle de l’Eau (CIE), qui
a pour mission d’examiner et de mettre en œuvre les dispositions
nécessaires pour assurer un développement cohérent et concerté du secteur
de l’eau, de veiller et d’assurer le suivi de la mise en œuvre des
recommandations du CSEC.
Elle est constituée par les représentants de tous les départements
ministériels concernés par les questions de l’eau.
2. Volet réglementaire
L’arsenal juridique de l’eau du Maroc est constitué notamment par la loi sur
l’eau 10-95 et par ses textes d’application. Cet arsenal a introduit un
changement profond dans la législation antérieure de l’eau et l’a également
complété par des dispositions relatives à des domaines qu’elle ne couvrait
pas auparavant.

3. Planification des ressources en eau


Le processus de planification des ressources en eau du Maroc est très
développé et s’appuie sur plusieurs instruments modernes et la
concertation, permettant au pouvoir public d’avoir une visibilité à long
terme (20 à 30 années).
Ce processus comporte plusieurs niveaux:
Le Maroc s’est dotée en 2009 d’une stratégie nationale de l’eau (SNE)
innovante et ambitieuse qui a permis à l’Etat d’avoir une feuille de route
globale en matière de gestion des ressources en eau et des objectifs chiffrés à
l’horizon 2030.
La stratégie est basée sur les axes suivants : la gestion de la
demande et la valorisation des ressources en eau, la gestion et
le développement de l’offre, la préservation et la protection des
ressources en eau, la réduction de la vulnérabilité aux risques
liés à l’eau, l’adaptation aux changements climatiques, la
poursuite des réformes réglementaires et institutionnelles, la
modernisation des systèmes d’information et le renforcement
des moyens et des compétences. Cette stratégie a fait l’objet
d’une mise en cohérence et de convergence avec celle du
secteur agricole documentée dans le Plan Maroc Vert.
le Plan National de l’Eau (PNE), qui définit les priorités
nationales en matière de mobilisation et d’utilisation des
ressources en eau, le programme et l’échéancier de réalisation
des aménagements hydrauliques à l’échelle nationale, les
articulations qui doivent exister entre ce plan et les plans
d’aménagement intégré des ressources en eau par bassin
hydraulique (PDAIREs), les plans d’aménagement du territoire,
les mesures d’accompagnement nécessaires à sa mise en œuvre
(d’ordre économique, financier, réglementaire, organisationnel,
de sensibilisation et d’éducation des populations), et les
conditions de transfert des eaux des bassins hydrauliques
excédentaires vers ceux qui sont déficitaires.
les plans de développement intégré des ressources en eau (PDAIREs) des
bassins.
4. Mobilisation et valorisation des ressources en eau
Le Maroc a réussi à assurer la quasi généralisation de l’accès à l’eau potable
(100 % en milieu urbain et 94% en milieu rural), l’irrigation d’une superficie de
1.5 millions d’hectares et la satisfaction des besoins en eau industrielle.
Plusieurs programmes nationaux ont été mis en place ayant pour objectifs de
favoriser l’économie et la valorisation des ressources en eau en agriculture, on
cite notamment :
le Programme National d’Economie d’Eau en Irrigation (PNEEI) ayant pour
objectifs la reconversion de 550 000 ha à l’irrigation localisée (2008-2020),
l’accroissement de la productivité et de la valorisation de l’eau et la gestion
durable des ressources en eau ;
le Programme d’Extension de l’Irrigation (PEI), ayant pour objectifs la
valorisation de 1.2 Milliard de m³/an, la rentabilisation des investissements
publics de mobilisation des ressources en eau (barrages), l’augmentation de la
valeur ajoutée agricole de près de 2.3 Milliards de DH/an, la création de près de
60 000 emplois permanents, l’accroissement des revenus des agriculteurs, et
l’atténuation de l’exode rural vers les villes.
5. Gestion des ressources en eau
• Le Maroc a opté depuis une vingtaine d’années pour cette approche
territoriale par bassin hydraulique (institutionnalisée par la loi sur l’eau
10-95) qui constitue une des principales forces de la gestion intégrée de ses
ressources en eau.
• La répartition des ressources en eau mobilisables par bassin (dans le cadre
de la solidarité interrégionale) et leur allocation par type d’usage sont
définies dans le PNE et les PDAIREs, en attribuant la priorité à
l’alimentation en eau potable, suivie par la satisfaction des besoins en eau
de l’agriculture et en dernier lieu les besoins de l’hydro-électricité.

• Plusieurs départements et organismes interviennent dans la gestion des


ressources en eau, notamment :
1. ABHs (développement et gestion des ressources en eau, arbitrages entre
les différents usages…),
2. Offices Régionaux de Mise en Valeur Agricole (gestion de l’eau
d’irrigation au niveau des périmètres irrigués),
3. ONEE (production et gestion de l’eau potable),
4. communes (distribution de l’eau potable, assainissement et épuration),
5. Ministère de la Santé (contrôle de la qualité de l’eau, gestion des eaux
minérales et d’intérêt médical),
6. HCEFLCD (gestion des milieux aquatiques continentaux et des zones
humides).
6. Protection des ressources en eau contre la pollution
• Plusieurs programmes nationaux ont été mis en œuvre pour la protection de
la qualité des ressources en eau, dont:
le Programme National d’Assainissement Liquide (PNA) ayant pour
objectifs l’épuration de 100% des volumes des eaux usées à l’horizon 2030,
le Programme National des Déchets Solides Ménagers (PNDM),
le Programme National d’Aménagement des Bassins Versants (PNABV),
le Programme de Prévention et de Traitement des Eaux Usées
Industrielles,
Industrielles
le Programme de Prévention et de Traitement des Eaux Usées Artisanale
• Le suivi de la qualité des eaux superficielles et souterraines est assuré par:
1. les ABHs (à travers des réseaux de mesures avec une fréquence
généralement semestrielle),
2. le département de l’environnement (observatoires et services régionaux),
3. l’ONEE (captages d’eau potable),
4. les ORMVA (au niveau des périmètres irrigués),
5. le ministère de la santé et les opérateurs de la distribution d’eau potable
(régies et concessionnaires privés).
7. Information, sensibilisation et rôle de la société civile
• L’analyse de la situation actuelle au Maroc montre l’existence
de quelques avancés en matière d’information sur le secteur de
l’eau.
• On cite notamment la mise en place de sites Web des
départements de l’eau, de l’environnement, du ministère de
l’agriculture et de la pêche maritime, des ABHs, de l’ONEE,
l’élaboration et la diffusion de bulletins périodiques sur l’eau
(hydraulique en chiffres, situation des barrages, état de qualité
de l’eau ….), l’organisation de séminaires techniques, la
participation à des colloques nationaux et internationaux et la
publication des résultats d’études réalisées…etc.
• L’ouverture sur la société civile et la sensibilisation du grand
public et des usagers de l’eau à la raréfaction des ressources en
eau, à leur vulnérabilité à la pollution ont également été
renforcées ces dernières années. C’est le cas du Débat National
sur l’Eau (organisé par le département de l’eau en 2006) et de
celui sur la Charte Nationale de l’Environnement et du
Développement Durable (organisé par le département de
l’environnement en 2010).

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